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anti-national - Page 557

  • La révolte des peuples contre les utopies

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    Rien n’attise davantage la révolte des peuples que le mépris qu’ils reçoivent des “élites” contestées. Plutôt que de tenter de comprendre les raisons de leurs disgrâces, les représentants des démocraties malades s’entêtent à ne rien entendre des critiques. Ils accusent les contestataires de tenir des “discours de haine”. Cette rengaine est reprise cette semaine pour stigmatiser les électeurs brésiliens de Jair Bolsonaro : l’ancien militaire a récolté 55,2% des suffrages, face à une gauche en déroute morale. Le refrain s’entend aussi chez les européistes quand ils parlent des nouveaux élus qui, de l’Italie à la Pologne en passant par la Hongrie, défendent les intérêts de leurs concitoyens. En France, Emmanuel Macron n’est pas le dernier à caricaturer ces dirigeants “populistes”, qu’il assimile aux années 30. Il les voit comme “des esprits fous qui mentent à leur peuple”.

    Évoquant l’autre jour les “nationalistes” français, il a appelé à “les combattre sur le terrain”. Ainsi parle le président de tous les Français, aveuglé par ses détestations partisanes. Oui, les discours de haine sont chez ceux qui les dénoncent.

    Parce que Bolsonaro n’a pas brillé par la subtilité de ses répliques passées, le voilà avec la presse à ses basques : un bon signe pour lui. Ses détracteurs s’attardent sur les plus vulgaires de ses déclarations. Mais ils évitent de s’interroger sur la responsabilité des ex-présidents Lula da Silva et Dilma Rousseff : deux figures de la gauche radicale brésilienne qui avaient reçu l’onction du clergé médiatique international. Depuis, Dilma a été destituée en avril 2016 pour maquillage de comptes publics. En avril 2018, Lula a été mis en prison pour 12 ans, pour corruption. Ils laissent une économie en déficit et une insécurité invraisemblable : le Brésil compte sept meurtres par heure !

    L’élection de Bolsonaro est le rejet du “progressisme” et de ses utopies foireuses. Ceux qui crient à la dictature refusent le verdict des urnes. L’histoire qui s’écrit privilégie les discours “antisystème” et les affranchis du politiquement correct. Bolsonaro s’inscrit dans cette vague, dévastatrice pour les faussaires.

    Les peuples en colère n’ont pas fini de faire blêmir, y compris en France, ceux qui ont abusé de leur confiance ou qui s’autopromeuvent en guide inspiré.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 1er novembre 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

  • Le halal : marqueur du communautarisme musulman et pompe à fric

    Le halal : marqueur du communautarisme musulman et pompe à fric

    Dans l’islam, le mot ḥalal (en arabe : « permis », « licite ») désigne tout ce qui est autorisé par la charia (la loi islamique). En particulier pour la nourriture. Son contraire est le « haram » (ce qui est illicite). Tout ça est bien connu.

    Essayons maintenant d’articuler ensemble quatre faits :

    • L’extension du domaine du halal est très importante: tant géographiquement (les rues, les quartiers, les villes), que par les catégories de produits concernés : la certification halal, jusqu’alors concentrée sur la viande, s’étend maintenant à d’autres produits alimentaires (bonbons, sauces, céréales, fruits secs ; en Malaisie, même l’eau peut avoir un label halal) comme à des produits non concernés jusqu’à présent, comme les produits cosmétiques.
    • Cette extension est récente. Selon Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue et auteur d’un livre au titre explicite Le marché halal ou l’invention d’une tradition,« en Europe occidentale, jusqu’aux années 1980, la plupart des autorités musulmanes considéraient les nourritures des gens du Livre (juifs, chrétiens, musulmans) comme halal, à l’exception du porc. »  Hormis quelques juristes d’écoles rigoristes et des groupes islamistes originaires du continent indien, les autorités religieuses, y compris les plus radicales « considéraient que les musulmans pouvaient consommer la nourriture des pays de tradition chrétienne et juive ».

    Deux indications plus précises sur cette chronologie récente : c’est en 1999 qu’a été créé le World halal food council (conseil mondial pour la nourriture halal). L’un de ses objectifs est : « Achieve worldwide standard to adhere to islamic sharia » (atteindre les normes mondiales de conformité à la sharia islamique). La grande mosquée de Paris est membre associé de cette organisation et a fait paraître un guide détaillé (en 2000 ?) intitulé « Le guide de traçabilité de la viande halal et ses dérivés ». Selon ce guide, non seulement l’aliment halal ne doit bien sûr « ni constituer ni contenir quoi que ce soit jugé illégal conformément à la loi islamique », mais en plus, « il ne doit pas avoir été préparé, transformé, transporté ou entreposé à l’aide d’instruments ou d’installations non conformes à la loi islamique ; et au cours de sa préparation, de sa transformation, de son transport ou de son entreposage, il ne doit pas avoir été en contact direct avec des aliments ne répondant pas aux dispositions halal ». Contribuant ainsi encore plus à l’extension du domaine du halal à des activités connexes.

    • Cette extension conduit à une séparation communautaire très nette. L’islamisation de la consommation a fait en sorte que les musulmans ne puissent plus déjeuner avec des non-musulmans. Dans certaines entreprises, on voit des salariés musulmans réclamer des cantines séparées pour ne pas avoir à toucher des couverts ou des plats que la présence de non-musulmans rend impurs.
    • Dernier fait, la citation introductive et éclairante deAnouar Kbibech, vice-président du CFCM, le 30 octobre devant la commission de l’Assemblée nationale pour la révision de la loi de bio-éthique, pour présenter le cadre général de réflexion au sein de l’islam : « Dans la religion musulmane, le principe de base c’est que tout est permis sauf ce qui est interdit.Quand il y a une interdiction, elle est justifiée, elle est expliquée. »

    Autrement dit, ce qui devrait être signalé, c’est ce qui est interdit pour les musulmans, et le reste serait donc autorisé. Or, c’est exactement le contraire qui se produit avec le signalement des produits halal. Comment tenter d’expliquer cette contradiction ?

    Deux facteurs paraissent essentiels :

    • Le halal est un instrument d’identification communautaire musulmane mondial.Jusqu’aux années 1980, les musulmans présents dans les pays occidentaux n’avaient pas besoin de cette désignation pour vivre leur foi.Mais les Frères musulmans et les salafistes en particulier ont répandu l’idée que les musulmans avaient des « besoins » spécifiques : ils ont déclaré illicite l’alimentation des pays non musulmans et ont appelé à manger des produits définis comme licites. Plus le domaine du halal augmente, plus la communautarisation s’accroit et se rend visible. Le halal peut donc être considéré comme un des instruments de la conquête de l’occident par l’islam (cf livre de Jean-Frédéric Poisson).
    • Le halal est un marché et une pompe à fric. Un marché pour les entreprises engagées elles aussi dans un phénomène de mondialisation (on parlerait de marché de niche si la « niche » ne grossissait pas autant…) ; une pompe à fric pour le culte musulman, qui y trouve l’une de ses trois sources officielles de financement, avec les dons des fidèles et les bénéfices tirés de l’organisation des pélerinages à La Mecque.

    Comment marche cette pompe à fric ? C’est une idée géniale dans sa simplicité et qui explique aussi l’extension du domaine du halal par des intérêts financiers : comme il apparaît très mauvais pour les affaires de taxer des produits déclarés illicites puisqu’ils ne seront par définition pas achetés…,  on crée un label halal pour les produits autorisés, donc un processus de certification ;et on ajoute la notion de traçabilité(cf l’extension du domaine du halal à toutes sortes d’activités complémentaires, décrites dans le guide de traçabilité de la mosquée de Paris).

    Processus de certification : Les productions certifiées halal sont taxées, comme la plus connue, la viande. Par kilogramme de viande, la certification halal coûterait entre 10 à 15 centimes d’euro, prélevés dès l’abattage, qui rapporterait quelque 50 millions d’euros de chiffre d’affaires par an (en France) aux organismes habilités à produire cette certification (source : Wikipedia, 18/10/2018).

    Traçabilité : Maintenant, prenons l’exemple (réel) d’un établissement producteur de produits chimiques de base (chlore, soude…). L’un de ses clients est une usine agro-alimentaire qui produit, entre autres, des produits halal. Dans le cadre de la conformité aux contraintes telles que décrites dans le guide de traçabilité, ce client demande à ses fournisseurs de lui donner un certificat de conformité halal. Ledit établissement de produits chimiques reçoit donc annuellement la visite du représentant de la mosquée certificatrice. En échange d’un versement (5000€), ce représentant donne le certificat qui convient. Ce n’est pas du racket, il n’y a aucune violence. Plutôt de la soumission volontaire. Il serait intéressant de connaître le montant global des redevances halal attachées, en France, à ce processus de certification des établissements producteurs et distributeurs, en plus de celles attachées aux produits eux-mêmes.

    En opposition au principe de base de la religion musulmane selon lequel « tout est permis sauf ce qui est interdit », l’extension récente du domaine du halal s’explique bien par la volonté de communautarisation musulmane et l’objectif de gains maximaux.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-halal-marqueur-du-communautarisme-musulman-et-pompe-a-fric/

  • Italie, le cauchemar de l’Europe de Bruxelles

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    Guelfes et Gibelins au XXIe siècle 

    « Il n’existe pas une Europe mais une Allemagne entourée de pays craintifs » nous explique Paolo Savona dans Comme un cauchemar.

    Le Sarde, économiste de renom dans la péninsule, fut l’éphémère ministre des Finances du gouvernement Italien actuel. Il ajoute : l’Allemagne a « pensé et créé l’euro pour contrôler et exploiter les autres pays européens de manière coloniale » et qualifie l’euro de « prison allemande ». On pourra trouver ces propos excessifs mais, économiquement, les taux de changes fixes ont été sans aucun conteste un carcan pour l’industrie italienne. Néanmoins, c’est François Mitterrand qui aura forcé l’intégration monétaire, avec des arrières pensées de “containment” de l’Allemagne : que savait-il des taux de changes, et de l’économie en général ? À l’inverse, le point de vue de Jean-Louis Harouel est que l’Union européenne ne constitue pas un retour au Saint-Empire romain germanique. L’auteur de Revenir à la nation pense qu’il est injuste d’accuser les Allemands. En tout état de cause, sous la modernité du pouvoir des « populistes » italiens et, au-delà, en Europe, se cache la vieille querelle des Guelfes et des Gibelins. Conflit en apparence limité au Saint-Empire, dont l’Europe de Bruxelles pourrait être un avatar lointain, l’opposition entre Guelfes et Gibelins va se transporter dans diverses parties de l’Europe, et principalement dans les villes de la péninsule italienne. (XIIe et XIIIe siècles). L’opposition traversait parfois les villes et le contado (les périphéries au sens de Ch. Guilluy) d’une façon qui ressemble un peu, mutatis mutandis, à l’opposition entre les villes mondialisées et leur hinterland. Mais la nouveauté, c’est que des régions riches et prospères participent maintenant au mouvement européen de rejet de Bruxelles : Padanie, Bavière, Flandre. Matteo Salvini, quoi qu’il en soit, reprend les idées de Paolo Savona même si celui-ci a été remplacé aux finances par Giovanni Tria et la question pour l’Italie est maintenant : que faire face aux risques économiques ?

    Bruxelles menace

    La fin de la politique monétaire d’assouplissement quantitatif va ôter son bouclier protecteur à l’Italie. Avec une dette publique qui représente 132 % du PIB. Les achats obligataires de la BCE (la planche à billets) atteignent en effet le chiffre de 44 % du bilan de la BCE, soit le double du ratio de la Fed aux États-Unis. L’italien Draghi est sur le départ. Les faucons ont déjà pris le pouvoir à la BCE. La hausse des taux pourrait faire dérailler les coûts de la dette de l’Italie et de la France aussi, mais notre pays semble moins inquiété, serait-ce parce qu’il a “mieux” voté que l’Italie ?  Jusqu’à présent, la BCE achetait la moitié des obligations italiennes, soit 17 % du PIB, un des ratios les plus élevés au monde. Les créances douteuses du système bancaire sont très importantes, de l’ordre de 13 %. Le sauvetage de Monte Paschi est d’un coût très élevé. Banca Carige et Credito Valtellinese sont aussi dans une situation désespérée. À cela s’ajoute un déficit budgétaire trois fois supérieur aux prévisions initiales : le budget italien pour 2019 affiche un déficit prévisionnel de 2,4 % du produit intérieur brut (PIB) contre 0,8 % prévu en juillet. Mardi 23 octobre, le commissaire européen aux affaires économiques, Pierre Moscovici, a demandé à l’Italie de réviser son budget en lui lançant un ultimatum : elle a trois semaines pour représenter son budget, ce qui paraît difficile, puisque ce budget est le résultat d’un compromis laborieux entre la Ligue et le M5S. Si sa nouvelle copie est refusée, Rome pourrait être officiellement visée par une « procédure pour déficit excessif ». La sanction financière prévue irait jusqu’à 0,2% de son PIB (plus de trois milliards d’euros). Entre 2009-2012, pendant la crise des dettes souveraines, quinze des dix-sept États membres de la zone euro s’étaient retrouvés visés par de telles procédures, sans jamais être sanctionnés. Ce fut le cas de la France, qui fut en déficit excessif pendant neuf ans (2009-2018). L’eurodéputé Angelo Ciocca a fait savoir son mécontentement «  à l’Italienne » en mettant sa chaussure sur le texte du discours de Moscovici à la tribune à Strasbourg.

    « À Strasbourg, j’ai piétiné (avec une semelle made in Italy !!!) La montagne de mensonges que Moscovici a écrite contre notre pays !!! L’Italie mérite le respect, et ces euro-imbéciles devront le comprendre : nous ne baisserons plus la tête !!! J’ai bien fait ? »

    À dire vrai, personne ne croit vraiment aux menaces des eurocrates, même le Wall Street Journal écrit (23 octobre) qu’il s’agit plutôt d’une accusation de « mal vote » que de mauvaise gestion.

    L’autre menace, celle des marchés

    Le « spread » – la différence entre les taux d’emprunts italiens et allemands – a bondi à son plus haut niveau depuis cinq ans. Conséquence, la dette allemande fait plus que jamais figure de valeur de refuge. L’indice phare de la Bourse italienne, le FTSE Mib, a perdu 13 % en un mois et le patron du Mécanisme européen de stabilité (MES), Klaus Regling, a reconnu un risque de contagion pour le système bancaire. Le gouvernement italien a assuré qu’il allait réduire son déficit à partir de 2020 : 2,4% du PIB en 2019, 2,1% en 2020 et 1,8% en 2021 a affirmé Giuseppe Conte. Le stock de dettes devrait se réduire, passant de 132% aujourd’hui à 126,5% en 2021. Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent disait jadis un ministre de l’Intérieur français ! La probabilité de défaut reste grande et tout ralentissement économique va immédiatement remettre en cause la capacité à long terme pour l’Italie de soutenir sa dette.

    Vers une sortie de l’Euro ?

    Certains prédisent l’apocalypse à l’Italie, ils parlent d’un scénario bien plus dur que le Brexit (rappelons que la Grande-Bretagne a gardé sa livre sterling). Le pire n’est jamais sûr, car l’euro n’est monnaie unique qu’en apparence seulement. En effet les euros italiens ne peuvent pas dévaluer vis-à-vis des euros français ou allemands mais, en fait, les banques centrales des pays européens sont toujours techniquement indépendantes les unes des autres (dans le SEBC, Système européen des banques centrales) et présentent toutes les aspects d’une monnaie propre à chaque pays avec leurs réserves physiques en or. Elles pourraient reprendre immédiatement, chacune, leur indépendance vis-à-vis des autres banques centrales. La BCE n’est, en fait, que la consolidation comptable des bilans des différentes banques centrales européennes. Le  système dit Target 2 de règlement entre les banques centrales fait qu’aujourd’hui, dans la zone euro, la Bundesbank détient mille milliards d’euros de créances bancaires sur les autres banques centrales alors que la Banque centrale d’Italie est débitrice de 460 milliards d’euros, principalement vis-à-vis de l’Allemagne.

    La question est donc : l’équipe au pouvoir à Rome est-elle prête à assurer une sortie ? En réalité elle y songe fermement. Quels en sont les bénéfices et les coûts : contrôle des changes, fermeture des banques (pour éviter le bank-run) retour des dévaluations compétitives, non-remboursement des dettes, mais baisse du pouvoir d’achat déjà effectif de toute façon pour les Italiens. Cependant la balance d’utilité économique passera après la balance de l’utilité politique, qui se mesure à l’aune de la souveraineté parce que la crise en Europe est aussi une crise institutionnelle. Entre le spread et le peuple les dirigeants italiens on déjà choisi. Les économistes Olivier Delamarche, Charles Gave, Joseph Stiglitz voient un italexit à brève échéance. Mais l’Italie c’est le troisième PIB européen ! Une aide de l’Europe  pour la faire rester et éviter la contagion ? Too big to save ! Et cette aide serait allemande ?… L’IFO, le plus important institut de prévision allemand, annonce lui aussi cette sortie de l’euro et le refus des contribuables allemands de remettre la main à la poche (comme pour la Grèce). Pourquoi la Bavière paierait-elle en effet pour la Calabre alors même que la Padanie ne le veut pas. Si ce scénario devait se préciser, inutile de dire que les répercussions sur la France seraient considérables : la fermeture des banques italiennes pourrait entraîner celle des banques françaises, toujours pour éviter le bank-run. Dans cette histoire, tous les chemins viennent de Rome. Si pour certains économistes ce serait le commencement de la GAF, la Grande Apocalypse Financière, pour d’autres, côté politique, au contraire, la botte italienne pourrait aider à soustraire les peuples européens à la botte de Bruxelles. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Trump face au fascisme des migrants : No pasarán !

    Trump Fascisme Migrants No Passaran Une colonne de migrants salvadoriens converge avec les Honduriens contre les Etats-Unis, le tout financé par le fascisme mondialiste. Trump mobilise l’armée américaine et n’exclut pas qu’elle tire : ils ne passeront pas, No pasarán ! Couvert d’injures et de sarcasmes, Trump défend la civilisation.
    L’actualité commande de revenir sur une question dont j’ai défini les termes voilà dix jours et qu’Olivier Bault a nourrie avant-hier d’informations passionnantes. Une nouvelle colonne de migrants, cette fois partis du Salvador, vise la frontière sud des Etats-Unis. On savait que des réseaux sociaux, des parlementaires de gauche, participaient à la formation de ces colonnes, on sait maintenant par qui l’association Peuple sans frontières (Pueblo sin fronteras) est financée : l’Open Society Fondation, du milliardaire mondialiste George Soros, et d’autres fondations qui soutiennent la gauche radicale anglo-saxonne, Ford, MacArthur, Carnegie.

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  • L’Italie expulse 2700 migrants clandestins

    L’Italie expulse 2700 migrants clandestins

    C’est une question de volonté :

    Le ministre italien de l’Intérieur qui, malgré les menaces et les plaintes, a drastiquement réduit l’immigration clandestine et combattu les ONG de trafic d’êtres humains, veut maintenant travailler sur les expulsions.L’objectif étant d’en augmenter le nombre de manière exponentielle. La moitié des coûts sera à la charge de l’Union européenne. Avec ce plan, destiné à soutenir le décret sur la sécurité, Matteo Salvini prévoit de rapatrier au moins 2 700 migrants en situation irrégulière.

    À la fin du mois de septembre, les centres de rapatriement avaient déjà triplé pour que « les irrégularités cessent ». Le gouvernement italien a alloué un budget de 12 millions d’euros pour le renvoi des clandestins venant du Bangladesh, du Pakistan, du Nigéria et de la Côte d’Ivoire, ou qui, bien que réguliers, souhaitent retourner dans leur pays d’origine, pays avec lesquels l’Italie n’a pas d’accord de réadmission directe.

    Les projets seront financés par le Fonds « Asile, migration et intégration » (Fami) et viseront à encourager le processus de réinsertion professionnelle dans les pays d’origine. « Les activités du projet débuteront en février 2019 et se termineront le 31 décembre 2021 », a déclaré Viminale, soulignant que cette initiative, la deuxième depuis l’entrée en fonction de Salvini au ministère de l’Intérieur, fait suite à un projet similaire approuvé en août dernier, avec le soutien de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), pour le rapatriement de 900 immigrants, financé au moyen des 6 millions d’euros mis à disposition par la Commission européenne.

    « Rapatrier les immigrants avec ce système, c’est-à-dire sur une base volontaire, est plus rapide et moins coûteux – dit Salvini – mon engagement prioritaire reste de conclure des accords avec les pays d’origine afin d’encourager les rapatriements forcés ». Un programme de remigration légale bien organisé est la seule réponse aux problèmes et à l’instabilité causés par le « multiculturalisme » et les lois irresponsables sur les frontières autorisant une immigration de masse incontrôlée en provenance des pays du tiers monde, selon le ministre de l’Intérieur.

    https://www.lesalonbeige.fr/litalie-expulse-2700-migrants-clandestins/

  • Le matraquage fiscal continue

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    Un député UDI a réussi à faire adopter un amendement taxant les aides aux vacances ou aux activités culturelles des salariés distribués par les comités d’entreprise. Jusque-là, le flou fiscal régnait et l’État n’effectuait aucun prélèvement sur cette manne ; il ne percevait ni cotisation sociale ni impôt sur le revenu. Cette tolérance était de facto et hors de tout cadre légal. L’amendement qui vient d’être adopté inscrit dans la loi cette exonération et l’étend aux aides des petites entreprises qui sont dépourvues de CE, mais pose des limites : au-dessus d’une franchise de 331 euros par employé (662 dès qu’il a un enfant) l’État, ou plutôt la Sécurité sociale, se servira. Et si on suit cette logique, le salarié devrait également réintégrer les sommes reçues dans son impôt sur le revenu, faisant exploser ce dernier dans certains cas.

    Les syndicats sont, bien entendu, indignés. Pour eux, ce sont les salariés les plus modestes qui seront impactés, notamment pour les vacances de leurs enfants et leurs séjours linguistiques, même si seuls les plus grands comités d’entreprise (SNCF, EDF,…) sont capables de verser par adhérent des aides qui dépasseront le seuil prévu.

    Nous sommes un des pays d’Europe où le taux de prélèvement obligatoire est le plus élevé. Néanmoins, le gouvernement continue de charger la barque sans vergogne. Le plus choquant est qu’il a baissé spectaculairement les impôts pour les ultra-riches (0,01 % de la population). Entre l’abolition de l’impôt sur la fortune et la taxation forfaitaire à 30 % des revenus financiers, ces cadeaux ont coûté 7 milliards au Trésor. Ils sont entrés immédiatement en vigueur, contrairement à la baisse des cotisations sociales ou à la suppression de la taxe d’habitation. Grâce à ce nouvel amendement, le pouvoir va récupérer peut-être 200 millions au grand maximum, une paille vis-à-vis de notre colossal déficit. Sans entrer dans la caricature et sans vouloir user d’arguments démagogiques, le gouvernement donne l’impression de ponctionner les pauvres autant qu’il le peut afin d’aider les riches.

    Une autre taxe aussi scandaleuse va se mettre en place : on devra payer 1 euro à chaque colis qui sera livré à notre domicile. En principe, les sommes colossales qui seront ainsi extorquées aux Français seront versées aux communes. Ces dernières, en échange, diminueront les taxes foncières frappant les commerces dits de proximité, principalement ceux des centres-villes. Mais je ne vois pas comment on pourra exonérer des magasins suivant leur emplacement (le contraire me semble anticonstitutionnel) et, pour finir, la diminution des taxes foncières sera répartie entre tous les commerces, y compris les hypermarchés des périphéries, ce qui diluera son effet. En outre, l’État se servira toujours (au moins 25 %), sous le prétexte de se dédommager des frais de prélèvement. Le pouvoir va donc instaurer une nouvelle usine à gaz qui va frapper les personnes qui habitent dans la France périphérique, celle où les commerces de proximité sont inexistants et où les habitants sont bien contents de commander sur Internet. Le matraquage fiscal continue de plus belle !

    Christian de Moliner

    http://www.bvoltaire.fr/le-matraquage-fiscal-continue/

  • Une Allemande prévient. Suicide de l'Europe le 10 décembre.

  • Emmanuel Macron, bel et bien continuateur d’un monde politique plus « failli » qu’« ancien » !

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    Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés

    Propos recueillis par Guirec Sèvres

    Le président français Emmanuel Macron a comparé la situation actuelle en Europe avec celle de l’entre-deux-guerres du siècle dernier en fustigeant notamment les victoires des partis populistes en Europe qu’il considère comme une lèpre ; qu’est-ce que cela vous inspire ?

    D’abord, traiter ses rivaux politiques et leurs partisans de « lépreux » est une injure à considérer comme telle, c’est-à-dire par le mépris. Une telle injure ne suscite guère de réprobation dans la classe politique, mais on n’ose imaginer quelle aurait été la réaction de celle-ci si des populistes avaient dénoncé leurs ennemis politiques, voire l’invasion migratoire, en termes similaires. On accuse (entre autres maux) les populistes de violences verbales, mais ils ont en général plus de retenue que beaucoup de leurs adversaires. Ensuite, Emmanuel Macron n’a cessé de marteler qu’il fallait en finir avec « l’ancien monde » politique : avec sa douteuse comparaison historique, il incarne justement l’« ancien monde politique » dont les représentants n’ont eu d’autres arguments, ces dernières décennies, que de brandir l’épouvantail d’un fascisme fantasmé, mal absolu s’il en était à les entendre…

    Ces dernières décennies, c’est-à-dire ? Depuis la fin de la IIe Guerre mondiale ?

    Non, depuis la fin des « Trente glorieuses », soit le début du premier septennat de François Mitterrand… Jusque-là, depuis 1945, on avait surtout l’obsession de panser les plaies des deux guerres civiles européennes, de construire une Europe forte économiquement… Mais avec les premières crises pétrolières, l’arrivée du chômage de longue durée, puis de masse, enfin avec la chute de l’URSS – soit la fin de la Guerre froide qui perdurait de façon plus ou moins larvée – et la « découverte » par les Européens de l’invasion migratoire, les gouvernements ont vu la situation se détériorer inexorablement… Des années durant – grosso modo, pour la France jusqu’à la fin du quinquennat de Jacques Chirac – les partis de gouvernement sont parvenus à persuader une majorité d’électeurs qu’il suffisait d’attendre le retour de la croissance économique pour vivre à nouveau des lendemains qui chantent… « Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? » a été le leitmotiv de la classe politique aux affaires, qu’il s’agisse des élus du Parti socialiste et de ses alliés communistes et écologistes ou de ceux de la droite et du centre… Les quinquennats de Nicolas Sarkozy et de François Hollande ayant été les requiem de cette droite et de cette gauche de gouvernement, Emmanuel Macron et sa République en Marche ont ramassé la mise en se présentant comme l’alternative à un monde moins « ancien » que surtout « failli »… Le naufrage du pays perdurant depuis son élection, dans l’affolement d’une situation qui lui échappe chaque mois un peu plus – chômage qui perdure et s’aggrave même selon les mois ; affaire Benalla ; démissions de Nicolas Hulot et Gérard Collomb, deux « éléphants » du gouvernement d’Édouard Philippe ; selfie équivoque avec des racailles d’outre-mer après la réception de « vogueurs » en Lunettes noires et maillots de résillelors de la Fête de la musique à l’Élysée, etc. –, Emmanuel Macron montre qu’il n’a aucun autre argument, aucune autre défense que de reprendre l’antienne du danger fasciste…

    Une rhétorique de diabolisation des Populistes qui, jusqu’à présent, a tout de même bien fonctionné pour les empêcher d’accéder aux Affaires…

    Ralentie tout au plus car les populistes sont dans des coalitions au Pouvoir en Italie, en Autriche, en Pologne et en Hongrie ou l’ont été (Slovaquie, Finlande)… Et sont rentrés dans la quasi-totalité des parlements où ils étaient jusqu’alors absents (le cas le plus significatif est celui de l’Afd en Allemagne)… Quant à la France, par deux fois en quinze ans, ils ont été au second tour de la Présidentielle, Marine Le Pen doublant en 2017 le score de son père en 2002… Mais si, en France, les Populistes n’ont pas profité davantage de l’écroulement de la droite et de la gauche de gouvernement, est-ce véritablement à cause de la diabolisation dont ils auraient été victimes… ou de leur manque de crédibilité ? Ce qui était vrai du temps de la présidence chiraquienne – Jacques Chirac fut un mauvais président, mais « savait faire président » ; Jean-Marie Le Pen préconisait des solutions de bon sens, mais pouvait-il « faire président » ? Les électeurs hésitants (ceux qui font la différence le soir d’une élection) ne l’ont jamais pensé… Et cela a été le cas également pour sa fille, surtout lors de son débat avec Emmanuel Macron. Elle a fait une campagne électorale plutôt bonne au premier tour, mais ce soir-là, elle a atterré les électeurs hésitants bien plus par sa gestuelle et ses diatribes que par ses manques d’arguments économiques… Donald Trump avait fait une campagne « destroy » contre tous ses rivaux, ce qui lui a permis d’être désigné candidat des Républicains, mais lors du débat face à Hillary Clinton – même s’il a été, dit-on, moins brillant qu’elle, et alors ? – a convaincu les électeurs hésitants qu’il « pouvait faire président »… Et quoiqu’on ait pu dire de lui, quoi qu’on dise toujours, Donald Trump « fait président », incontestablement ! Ç’aurait pu être le cas des Le Pen, père ou fille, on ne le sait pas… à ce jour, en tout cas !

    Et sur la situation actuelle en Europe qui ressemblerait à celle de l’entre-deux-guerres, qu’en pensez-vous ?

    Je ne vois pas en quoi elle lui ressemblerait « spécialement »… À cette époque, il y avait en Allemagne un grand sentiment de revanche à prendre après l’armistice de 1918 ; un danger communiste à l’Est avec la Russie bolchevique et, à l’ouest, une guerre civile en Espagne… Non, si l’on veut vraiment trouver une comparaison historique avec la situation actuelle en Europe, c’est plutôt avec celle de la France de 1789, fracturée entre pays légal et pays réel… On peut donc craindre – ou espérer – une imminente nouvelle « nuit du 4 août » qui abolirait les actuels privilèges des représentants de la finance internationale et des autoproclamés dépositaires des « valeurs républicaines ». On aimerait bien d’ailleurs avoir enfin une définition exacte de celles-ci. Cela reste pour l’heure un vœu pieux…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le carburant islamique des agressions contre les personnes homosexuelles

    Le carburant islamique des agressions contre les personnes homosexuelles

    Un tabou, décrypté par Joachim Véliocas :

    Alors qu’en moins d’un mois de nombreux homosexuels se sont fait lynchés gratuitement à Rouen, ParisLyon , La RéunionTarbes et Montpellier (avec un soin particulier des médias à camoufler le nom des auteurs) nous reproduisons le chapitre consacré au phénomène dans le livre Mosquées Radicales: ce qu’on y dit, ce qu’on y lit (éditions DMM). La doctrine musulmane est en cause, jusqu’aux juristes référencés par la Grande Mosquée de Paris qui prescrivent le meurtre. Extraits :

    Chapitre VII

    L’homophobie islamique

    Homosexualité : ce que dit la Sharia 

    Le droit musulman fait cas des homosexuels, et le consensus des juristes a toujours été limpide à leur endroit : peine de mort sans commutation possible.

    Le « Guide de l’étudiant[1] » de l’école d’imâms Grande Mosquée de Paris, préfacé par Dalil Boubakeur, programme en « référence annexe » la Risâla de Zayd al-Qayrawani (922-996), traité de droit sunnite de référence. Compendium destiné à vulgariser la charia, enseigné officiellement au Maroc ainsi qu’en Algérie, il précise la légalité de la mise à mort des homosexuels :

    «Si un homme commet l’acte de sodomie avec un mâle adulte consentant, les deux doivent être condamnés à mort, musulmans ou non» (chapitre 37, des prescriptions relatives aux délits de sang et aux peines légales).

    L’ouvrage, fondamental, est disponible en plusieurs exemplaires à l’Institut du Monde Arabe[2], aussi bien dans la « librairie boutique » du rez-de-chaussée que dans la bibliothèque. Toutes les librairies musulmanes de France le vendent.

    Parmi les savants contemporains de l’islam faisant autorité, Yusûf al Qaradawi, également cité en référence dans le Guide de l’étudiant de la Grande Mosquée de Paris, ne dit pas autre chose. Dans son ouvrage « Le licite et l’illicite » (éditions al-Qalam, 2002) il s’interroge sur la manière la plus « pratique » d’éliminer les homosexuels :

    «Est-ce que l’on tue l’actif et le passif ? Par quel moyen les tuer, est-ce avec un sabre ou le feu, en les jetant du haut d’un mur ? Cette sévérité qui semblerait inhumaine n’est qu’un moyen pour épurer la société islamique de ces êtres nocifs[3]»

    Voilà la pensée du président du Conseil Européen de la Fatwa et de la recherche, organe de prescriptions juridiques de l’UOIF, pour qui Tariq Ramadan dit « éprouver un profond respect[4] ». Ce livre  de Qaradawi était présent dans le rayon « islam » de la Fnac des Halles en juin 2015,  il faut dire que c’est une des meilleures ventes chez les musulmans pratiquants.

    Autre best-seller vendu non seulement à la Fnac, mais dans tous les hypermarchés Carrefour pour son rayon ramadan à l’été 2014, « La voie du Musulman » du ckeikh algérien El Djazairi, recommande dans son chapitre IX sur les « sanction pénales » la mise à mort des homosexuels (voir infra).

    Sur les forums internet musulmans, les avis sont souvent tranchés : les homosexuels doivent mourir. Sur le premier forum islamique de France, Mejliss, émanation du site de référence Oumma.com, on peut lire :

    « (…) le Prophète de l’Islam (bénédiction et salut soient sur lui) déclare : « Si vous trouvez des personnes en train de pratiquer la pédérastie tuez-les toutes les deux » C’est-à-dire si les deux partenaires sont consentants. » Le hadith est rapporté par at-Tarmidhi dans ses Sunan, n°1376. Les ulémas de l’Islam tels que Malick, Shaf’i , Ahmad et Ishaq soutiennent qu’on doit appliquer à l’homosexuel la peine de l’adultère , qu’il soit marié ou pas.[5]» .Une autre internaute renchérit : «il est dit que nous devons tuer ces genres de personnes[6]»

    Mohamad Ratib Nabulsi, le 28 avril 2011 sur la télévision Al-Aqsa du Hamas, affirma « L’homosexualité mérite la peine de mort [7]». Professeur de jusrisprudence islamique à la prestigieuse Université Al Azhar du Caire, savant mondialement reconnu, il connaît la charia sur le bout des doigts.  Un visa de séjour en mai 2013 lui fut pourtant délivré pour sa conférence[8]à la mosquée UOIF de Nantes financée à hauteur de 200 000 par la mairie PS en 2009[9].

    Il n’y a pas de débat chez les juristes musulmans sur le sort des homosexuels. Il est donc mécanique que les homosexuels en France rencontrent l’incompréhension de musulmans radicalisés, c’est le moins qu’on puisse dire au vu de la multiplication des agressions homophobes ces dernières années.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-carburant-islamique-des-agressions-contre-les-personnes-homosexuelles/