Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 557

  • Qui sont les internautes à l'origine de l'appel aux blocages contre la hausse du prix du carburant ?

    16042231.jpg

    Dans tout le pays, des mouvements de contestation s'organisent pour bloquer les routes le 17 novembre. Des automobilistes racontent leur colère a franceinfo.

    Le compteur augmente de seconde en seconde. Ces derniers jours, la pétition en ligne appelant le gouvernement à baisser les prix du carburant a rencontré un succès fulgurant, jusqu'à atteindre les 225 000 signatures, jeudi 25 octobre. Le texte pointe du doigt une "forte hausse du prix du carburant" depuis le 1er janvier, imputée à une augmentation de la fiscalité. Avant d'embrayer : "Nous sommes déjà dépendants des cours du pétrole, il n'est pas question qu'en plus nous subissions une augmentation des taxes." 

    Priscillia Ludosky, la femme de 32 ans à l'initiative de cette pétition, ne s'attendait pas à un tel écho. "Ce n'est pas que les gens soient si mécontents qui m'étonne. Toutes les personnes qui vivent en banlieue ou dans des zones rurales et qui prennent leur voiture tous les jours n'en peuvent plus de ces augmentations, explique cette habitante de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Par contre, ce qui me surprend, c'est que tous ces gens décident de se mobiliser en signant ma pétition."

    Lire la suite

  • Jean-Frédéric Poisson dénonce l’islam à la conquête de l’Occident

    poisson-islam-conquete-occident-757x1024.jpg

    Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate (PCD), publie ces jours-ci un livre intitulé L’islam à la conquête de l’Occident (éditions du Rocher) sous-titré La stratégie dévoilée. De quelle stratégie s’agit-il ? De celle détaillée dans le document “Stratégie de l’action culturelle islamique à l’extérieur du monde arabe” adopté et publié par l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI).

    Fondée en 1969 et réunie pour la première fois en 1970, à Djeddah en Arabie Saoudite, l’Organisation de la Coopération Islamique s’est donné pour objectif de faire entrer la sphère des états arabes musulmans dans le concert international. Cinquante-sept Etats (présents en Asie, en Afrique et même en Europe, avec l’Albanie) ont aujourd’hui rejoint cette OCI.

    Véritable “ONU” des pays islamiques, l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) s’est également dotée de son “UNESCO”. Cette organisation s’appelle “ISESCO”, Islamic for Education, Science and Culture Organisation (Organisation islamique pour l’éducation, la science et la culture), fondée en 1980.

    En 1993 s’est tenue en France à Château-Chinon la première des vingt-cinq réunions des Ministres de la Culture des Etats composant l’Organisation de la Coopération Islamique en vue de préparer cette fameuse “Stratégie de l’action culturelle islamique à l’extérieur du monde arabe” dont il est question dans ce livre de Jean-Frédéric Poisson. Ce document officiel émanant des instances représentatives des Etats musulmans explique comment profiter de la sécularisation des sociétés occidentales et de la faiblesse qui en découle pour implanter l’Islam, le propager petit à petit, et le proposer à la fin du compte comme un nouveau modèle social. Le document laisse à considérer que les communautés musulmanes installées en Occident doivent profiter intelligemment de la période difficile de transition que traverse l’Occident à la suite de sa déchristianisation, pour faire de l’Islam le nouvel horizon de l’Occident puisque les sociétés occidentales “deviendront multiraciales et multiculturelles” (p. 62 du document).

    Pour Jean-Frédéric Poisson, il ne fait aucun doute que cette stratégie de l’OCI sert à méthodiquement organiser le communautarisme islamique et nous mène droit à la partition.

    L’islam à la conquête de l’Occident, Jean-Frédéric Poisson, éditions du Rocher, 285 pages, 19 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    https://www.medias-presse.info/jean-frederic-poisson-denonce-lislam-a-la-conquete-de-loccident/100156/

  • LIBRE JOURNAL DE LA LIBERTÉ DE PENSER DU 31 OCTOBRE 2018 : “LA VÉRITÉ SUR L’IMMIGRATION”

    la-france-interdite-est-le-nouveau-livre-de-laurent-obertone-publie-aux-editions-ring1-191x300.jpgAnne-Sophie Hongre-Boyeldieu, assistée d’Anne-Laure Maleyre, reçoit : 

    • Laurent Obertone, journaliste, essayiste
    • François Bousquet, écrivain, directeur de La nouvelle librairie

    Thème : “La vérité sur l’immigration”

    Référence : 

    Laurent Obertone « La France interdite » (Ed. Ring)

    Écouter l'émission

  • ÉLECTIONS DE BOLSONARO AU BRÉSIL : POURQUOI LES MÉDIAS NOUS FONT-ILS SI PEUR ?

  • Le train de vie fastueux du cabinet d’Édouard Philippe

    800px-Matignon_facade_jardin_8-800x475.jpg

    Il y a, en politique, des hasards qui, sans doute, n’en sont pas. Hasards de calendrier, de révélations… C’est ainsi qu’une Ségolène Royal, vexée comme un pou d’avoir été ignorée et oublieuse de ses propres ratés (notamment le fiasco de l’écotaxe qui nous a coûté 1 milliard d’euros), dénonce le manque d’engagement écologique du chef de l’État. Ou bien qu’une députée LR, rapporteur spécial de la commission des finances, dénonce les dépenses somptuaires du cabinet du Premier ministre au moment où Nicolas Sarkozy donne une grande interview au Point – manière, peut-être, de faire oublier ses démêlés avec la Justice dans l’affaire Bygmalion.

    Il n’en demeure pas moins que les chiffres rapportés par ladite commission ont de quoi laisser le contribuable sans voix, surtout à l’heure où on lui annonce de nouvelles ponctions sur son modeste budget.

    Voici donc les faits marquants relevés par madame Christine Dalloz : « Alors que tous les ministres se voient imposer une réduction drastique de leur cabinet, les effectifs du cabinet du Premier ministre s’élèvent à 496 équivalents temps plein : 69 membres du cabinet, 427 personnes chargées des fonctions support », dit-elle. C’est huit fois plus, en moyenne, que les effectifs des autres cabinets ministériels mais encore bien moins qu’à l’Élysée, où quelque 850 personnes gravitent autour du chef de l’État.

    Les dépenses de personnels concernant strictement les services du Premier ministre s’élèvent ainsi à 19 millions d’euros, « alors qu’elles ne comprennent que la moitié des effectifs, les autres personnels étant mis à disposition par différents ministères », souligne-t-elle. Et parce qu’il faut bien caser tout ce monde dans les palais de la République – question de prestige et de proximité, sans doute -, « ils sont répartis dans cinq hôtels particuliers du VIIe arrondissement de Paris dont les dépenses hors loyer atteignent 4,4 millions d’euros par an ».

    À cela, il convient d’ajouter 70.000 euros de frais de représentation, des frais de déplacement pour un montant global de 4,1 millions d’euros, dont 3 millions pour les seuls vols ETEC (Escadron de transport, d’entraînement et de calibration), c’est-à-dire les avions gouvernementaux. Là encore, s’il faut compter le double pour l’Élysée, c’est toutefois sans commune mesure avec les autres ministères qui utilisent presque exclusivement le train. Enfin, il faut compter « les dépenses d’intendance de 2,3 millions d’euros, qui ne comprennent que les produits alimentaires, les prestations hôtelières et les vêtements ». C’est, encore une fois, sans commune mesure avec les autres cabinets ministériels (7 à 8 fois plus), et quasiment l’équivalent des frais de l’Élysée (2,6 millions).

    Compte tenu des ratios entre ce ministère et les autres, il est possible que le budget global des dépenses ministérielles ne soit pas plus élevé qu’il l’était sous les précédents mandats, et madame Dalloz a beau jeu de dénoncer « ce manque de transparence qui crée la suspicion et alimente les scandales hautement préjudiciables à la confiance entre les citoyens et la classe politique ». On dira que c’est de bonne guerre, ou de bonne politique, sachant que notre Premier ministre est issu de son propre parti où il tient le rôle du traître de comédie.

    Toutefois, on ne peut que s’interroger sur le bien-fondé de dépenses aussi faramineuses et la nécessité d’un personnel aussi pléthorique quand on opère des coupes sombres à côté au nom de la nécessaire restriction budgétaire. Cf. le ministère des Sports, amputé de 30 millions. On va financer les infrastructures pour accueillir les Jeux olympiques mais on n’aura plus de sportifs pour arracher les médailles…

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/le-train-de-vie-fastueux-du-cabinet-dedouard-philippe/

  • Immigration et insécurité : Gérard Collomb estime que d’ici à 5 ans, la situation pourrait devenir irréversible

    Immigration et insécurité : Gérard Collomb estime que d’ici à 5 ans, la situation pourrait devenir irréversible

    Valeurs Actuelles publie demain des propos tenus par Gérad Collomb avant qu’il n’abandonne le ministère de l’intérieur :

    Gérard Collomb : C’est très inquiétant. Ce que je lis tous mes matins dans les notes de police reflète une situation très pessimiste. Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble.

    VA : Quel est la part de responsabilité de l’immigration ?

    Énorme. C’est pour ça, qu’avec Emmanuel macron, nous avons voulu faire changer la loi (…)

    Vous pensez qu’on n’a plus besoin d’immigration en France ?

    Oui, absolument.

    Vous parliez du vivre ensemble, tout à l’heure. Que se passe-t-il ?

    Des communautés en France s’affrontent de plus en plus et ça devient très violent

    Que craignez-vous? Une partition ? Une sécession ?

    Oui je pense à cela. C’est ce qui me préoccupe.

    Combien de temps reste-t-il avant qu’il ne soit trop tard ?

    Je ne veux pas faire peur mais je pense qu’il reste peu de temps.

    Combien ?

    C’est difficile à estimer mais je dirais que, d’ici à 5 ans, la situation pourrait devenir irréversible. Oui, on a cinq, six ans, pour éviter le pire. Après…

    https://www.lesalonbeige.fr/immigration-et-insecurite-gerard-collomb-estime-que-dici-a-5-ans-la-situation-pourrait-devenir-irreversible/

  • L’Autriche refuse de signer le pacte des Nations Unies sur la migration

    L’Autriche refuse de signer le pacte des Nations Unies sur la migration

    Tout comme les Etats-Unis, la Pologne et la Hongrie, l’Autriche souhaite conserver sa souveraineté en matière d’immigration :

    Le gouvernement autrichien a annoncé aujourd’hui son retrait du pacte de l’ONU sur les migrations, qui sera formellement entériné en décembre et auquel le pays dit s’opposer, comme la Hongrie et les Etats-Unis, pour “défendre sa souveraineté” en matière d’immigration (…) Ce texte [est] considéré comme le premier document international sur la gestion des migrations.

    Les pays de l’ONU, à l’exception des Etats-Unis, ont approuvé le document en juillet. Quelques jours plus tard, la Hongrie avait annoncé son retrait de cet accord, qui doit être entériné par l’ensemble des signataires lors d’un sommet à Marrakech les 10 et 11 décembre.

    Alors que le pacte n’a pas de caractère contraignant, Vienne justifie sa décision par “l’importance de défendre la souveraineté nationale de l’Autriche“, selon le chancelier Kurz cité par le communiqué. Grâce à ce retrait, “l’Autriche pourra continuer à élaborer ses propres lois sur toutes les questions de migration”, ajoute la déclaration gouvernementale. Vienne avait déjà critiqué le texte, jugeant certains aspects “en contradiction avec le programme” de la coalition qui a fait de la lutte contre l’immigration illégale une priorité de son mandat.

    Le vice-chancelier FPÖ Heinz-Christian Strache avait dit craindre que le document ne consacre “un droit à la migration” (…)

    Le gouvernement hongrois de Viktor Orban avait de son côté dénoncé un pacte jugé “dangereux”, car il “incitera des millions de personnes à prendre la route”. La Pologne a récemment fait part de son intention de rejeter aussi le texte. Washington s’était retiré fin 2017 de l’élaboration du document en affirmant qu’il comprenait des dispositions contraires à la politique d’immigration de Donald Trump.

    Le pacte de l’ONU préconise notamment de renforcer la coopération internationale pour répondre au phénomène mondial des migrations. Il recense une série de principes – défense des droits de l’homme, des droits des enfants, reconnaissance de la souveraineté nationale, etc – et comprend un catalogue de mesures pour aider les pays à faire face aux migrations: améliorer l’information, mesures pour mieux intégrer les migrants, échange d’expertises…”

    https://www.lesalonbeige.fr/lautriche-refuse-de-signer-le-pacte-des-nations-unies-sur-la-migration/

  • L’homophobie qui se développe a pour origine principale la montée du fondamentalisme islamiste

    L’homophobie qui se développe a pour origine principale la montée du fondamentalisme islamiste
     
    Marine Le Pen
     
    @MLP_officiel

    "L'homophobie qui se développe dans notre pays a pour origine principale la montée du fondamentalisme islamiste. Vais-je à nouveau être la seule à oser le dire ? Qu'on nous donne le nom des agresseurs !"

  • Appels à manifester le 17 novembre : les Français ne veulent plus être « emmerdés » !

    La mascarade fiscale doit cesser : l’écologie et la justice sociale ne sont que de grossiers prétextes pour s’en prendre à l’épargne collective et à tous ceux qui travaillent et font fonctionner le pays.

    Par Romain Naudin1.

    « Qu’on arrête d’emmerder les Français ! » : le mot de Pompidou est connu et continue de résonner à l’heure où le gouvernement Philippe a encore une fois décidé de s’attaquer au pouvoir d’achat.

    Depuis quelques jours, les appels à manifester le 17 novembre se multiplient sur Internet, annonçant de forts remous politiques et sociaux. L’exaspération populaire est logique, s’expliquant par la hausse, devenue insoutenable, d’une fiscalité désormais perçue comme nuisible et inefficace.

    Lire la suite

  • Mathieu Bock-Côté : « Défense du Brexit »

    4070779540.jpg

    Les appels à un second référendum reviennent à considérer que les Britanniques ne voulaient pas sincèrement quitter l'Europe. Parce que leur choix ne va pas dans le sens du progressisme diversitaire, il ne peut être sérieux et doit donc être effacé des tablettes. Mathieu Bock-Côté fait ici l'analyse inverse et nous n'avons aucun scrupule - au contraire - à la reprendre pour les lecteurs de Lafautearousseau : c'est aussi la nôtre. Mathieu Bock-Côté la mène avec rigueur et avec talent. [Le Figaro, 26.10].  LFAR

    À mesure que mars 2019 s'approche, on comprend qu'une frange importante des élites européennes peine toujours à prendre au sérieux le vote des Britanniques en faveur du Brexit. L'appel récurrent à la tenue d'un nouveau référendum, censé corriger les résultats du premier, témoigne de cet état d'esprit : le 23 juin 2016, les Britanniques n'auraient pas eu toute leur tête. Ils auraient voté sous le coup de la passion en plus d'être manipulés par la propagande du camp eurosceptique, que ses adversaires accusent d'« europhobie ». Le vote en faveur du Leave était accidentel. On en comprend qu'il n'y avait qu'un seul choix possible et rationnel, et que celui-ci consistait à confirmer l'adhésion de la Grande-Bretagne à l'Union européenne.

    Ce refus d'envisager que les Britanniques aient voté en connaissance de cause est révélateur de la mentalité qui domine les élites mondialisées, décrétant le cadre national désuet et, surtout, dépourvu de légitimité. On l'avait déjà constaté en 2005, après le référendum français sur la Constitution européenne. Plusieurs accusèrent Jacques Chirac d'avoir fait une immense bourde en le tenant, dans la mesure où il reconduirait la légitimité d'un cadre national qu'il faudrait justement dépasser. Le philosophe Jürgen Habermas soutiendra ainsi que le seul référendum légitime serait à l'échelle de l'Union européenne (UE), pour constituer par cet acte fondateur un peuple européen. Le peuple devient ici une pure construction juridique sans épaisseur identitaire.

    La même chose a été reprochée au Brexit. Deux ans après le référendum, on constate à quel point il a révélé la nature ambivalente de la démocratie contemporaine. Quand la volonté populaire s'exprime en faveur du progressisme diversitaire, elle est louée. Mais quand elle embrasse une cause jugée en contradiction avec le « sens de l'histoire », on la désavoue et, surtout, on veut l'étouffer. La souveraineté populaire est vidée de sa substance. Il ne s'agit plus que d'un mécanisme vicié qui consacrerait la tyrannie de la majorité et l'hégémonie politique des catégories sociales retardataires. Elle ne devrait pas permettre les régressions historiques comme le Brexit. Cette interdiction s'applique aussi à toute volonté de renverser les innovations « sociétales » ou de redéfinir les « droits » qui ont été octroyés au fil des ans.

    La dénonciation du Brexit fait ainsi écho à celle des « populisme s», un terme servant essentiellement à pathologiser la souveraineté populaire lorsqu'elle entre en dissidence avec le régime diversitaire. Dès lors que la question du régime resurgit, l'espace démocratique se resserre. Les partis et mouvements qui adhèrent à l'idéologie diversitaire et postnationale sont accueillis favorablement dans la conversation démocratique. Les autres sont assimilés à la lèpre, pour emprunter la formule désormais célèbre d'Emmanuel Macron. Qui entend arrimer la démocratie au cadre national bascule dans le camp de la réaction et sera à bon droit traité comme l'ennemi public, et peut-être même comme ennemi de l'humanité.

    Dans ce contexte, on pouvait s'attendre à ce que les élites britanniques fassent tout pour neutraliser le résultat du Brexit. Et pourtant, Theresa May a décidé de respecter la volonté populaire, en la considérant non pas sur un mode anecdotique mais historique. Si elle peine à conserver l'unité d'un Parti conservateur travaillé par des courants contradictoires sur la question européenne, elle garde le cap. Les modalités de la rupture restent à préciser: on ne détricote pas facilement des accords tissés au fil des décennies. L'UE s'est construite de telle manière que plus on s'y engage et plus il devient difficile de s'en désengager. Sans le moindre doute, le Brexit entraînera quelques turbulences, mais l'histoire s'écrit rarement en ayant pour trame sonore une musique d'ascenseur. La restauration de la souveraineté nationale d'un pays n'est pas une décision administrative ordinaire.

    Qui dit Brexit ne dit pas nécessairement Frexit. La Grande-Bretagne, depuis toujours emportée par le grand large, n'a pas le même rapport avec le continent que la France. Les deux histoires ne sont pas interchangeables. Toutefois, le référendum britannique a confirmé l'importance vitale de la nation, qu'on ne saurait tenir pour une simple construction artificielle facile à démonter, comme veut le croire une certaine sociologie. Les nations sont des réalités historiques aux racines très profondes et qu'on ne saurait déposséder de leur souveraineté sans provoquer chez elles une réaction vitale, surtout quand l'histoire redevient tumultueuse. On ne saurait non plus les humilier sans les pousser à la révolte. Le Brexit, de ce point de vue, peut servir de rappel: ou bien l'Europe sera gaullienne, et saura respecter la diversité des peuples qui la constituent, ou bien elle ne sera pas. Ou alors, elle ne sera plus l'Europe.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/10/28/mathieu-bock-cote-defense-du-brexit-6100723.html