anti-national - Page 559
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Exclusif! Interview du DIABLE (Teaser)
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Politique & éco n°189 avec Eloïse Benhammou : La grande saignée du régime bancaire !
Olivier Pichon reçoit Eloïse Benhammou, comptable, auteur du livre “Kleptocratie française” (Editions Le Jardin des Livres).
Comment les cotisations sociales des Français sont volées par les banques avec la complicité des pouvoirs publics !1) L’affaire Kerviel : l’arbre qui cachait la forêt
– Les banques ne sont pas ce que l’opinion s’imagine
– L’utilisation de filiales et de participations croisées : opacité garantie
– Des chaînes de responsabilités délictuelles qui demeurent inconnues
– Les déficits chroniques des régimes sociaux, une aubaine pour le système bancaire
– Les comptes du RSI non validés par les commissaires aux comptes
– L’ancien directeur du RSI nommé membre de la Cour des comptes
– Vol en bande organisée ?
– Le calcul des cotisations du RSI non légal
– La CADES (CSG, RDS) 155 milliards aux banques dont 52 milliards d’intérêts !
– Un véritable système d’aspiration des ressources sociales
– A—on vu un banquier en prison ?
– Manipulations sur le Libor, la SG en cause une fois encore
– Libor, Euribor condamnés à disparaître en 2020, lourdes incertitudes sur le marché interbancaire
– CADES vers la fin de la dette annoncée comme soldée en 2024 ?2) Le système ne change pas, il s’aggrave !
– Macron élu bancaire, l’aboutissement d’une logique
– Les partis politiques sans projets réels sur les questions bancaires et financières
– La justice désarmée sur la délinquance financière
– De nouvelles fraudes à la SG et BNP via Dubaï pour créer des crédits d’impôts depuis 10 ans !
– Le système bancaire et financier administre de fait les Etats en faillite
– La dynamique de la dette broie littéralement le système politique
– S’il existe bel et bien une Europe, c’est celle des banques
– Les rigueurs de la loi s’appliquent aux lampistes et aux classes moyennes, pas aux fraudeurs institutionnels
– Mais fragilité du système bancaire et financier, un risque de nouveau Krach, problèmes de liquidité interbancaire
– Le blanchiment des 1 100 milliards du marché noir du médicament3) Les Français bons payeurs, bien notés par le “rating” international (AAA)
– Un document de l’ACOS qui gère la trésorerie des régimes généraux et autres, rédigé en anglais
– Destination : filiale anglaise de l’UBS Ubs limited : 40 milliards d’euros placés à Londres !
– La City ou l’opacité garantie
– Et pendant ce temps à Paris, procès de l’UBS
– Que fait la représentation nationale ? Aucun ne débat sur le sujet alors que c’est son cœur de “métier”
– Le travail de Stéphanie Gibaud lanceur d’alerte
– Les exilés fiscaux Cahuzac mais aussi Aznavour, Johnny…
– La société Cahuzac Conseil, toujours en fonction
– Qui dénonce ce système ? Presque personne ! La raison, le caractère répressif du système d’extorsion, le rôle perverti des huissiers de justice
– Quelle solution des agences gouvernementales, l’exemple peu éloquent de l’AMF et autres organismes publics ?
– La Commission sénatoriale et la séparation bancaireConclusion : de nouvelles exactions du système sont à venir !
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Les journalistes n’aiment pas que l’on dénonce leurs propres “fake news”
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Perquisitions, mises en examen, poursuites : nouvelles révélations sur “l’affaire dite des assistants parlementaires”
Ce mercredi 24 octobre 2018, Bruno Gollnisch revenait en conférence de presse sur les derniers développement de l’affaire dite des assistants parlementaires”.
https://gollnisch.com/2018/10/24/perquisitions-mises-examen-poursuites-affaire-assistants/
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Ouistreham, contre l'immigration clandestine, face aux valets du Système, ils ont sauvé l'honneur de la Normandie
Samedi après-midi, le Parti de la France du Calvados appelait à un rassemblement sur la jetée de ce qui fut la paisible station balnéaire de Ouistreham. Rappelons que celle-ci est en passe de devenir une sorte de Calais-bis en raison des liaisons maritimes avec la Grande-Bretagne qui attirent de nombreux immigrés clandestins. Plusieurs dizaines de patriotes normands, dont de nombreux jeunes, ont participé à cette manifestation qui avait le soutien de la Dissidence française, le parti de Vincent Vauclin.
Face à cette initiative salutaire, la meute des chiens de garde de la finance mondialisée que sont les syndicats et partis de gauche, ainsi que les guignols gauchistes de toutes obédiences, avaient appelé à contremanifester. En tout, une poignée de sexagénaires déchainés, protégés par les forces de police, qui se sont totalement ridiculisés.
Notons les brillantes interventions de Thomas Joly, Secrétaire général du PDF, et de Vincent Vauclin. La réaction de Bruno Hirout, le dynamique et sympathique responsable local du Parti de la France, est claire : "Je suis très heureux de notre rassemblement de ce jour à Ouistreham, beaucoup d'énergie positive et un état d'esprit offensif qui a fait plaisir à voir !".
Les habitants de la ville, abandonnés par les politicards locaux face à la promiscuité peu enviable qui leur est imposée, ont été nombreux à soutenir cette belle manifestation. Pour le PDF du Calvados, le combat pour sauver Ouistreham ne fait que commencer...
S.N.
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Carburants : la révolte monte et devient politique
Le quotidien Sud-Ouest du 19 octobre avait fait le compte. Pour un couple de salariés travaillant à vingt kilomètres d’Agen et contraint, par leurs horaires et leurs lieux de travail, d’avoir deux voitures, le surcoût annuel imposé par la hausse des carburants correspond à un mois de salaire au SMIC. Oui, un mois de SMIC de plus. Enfin, de moins. C’est peut-être un détail pour beaucoup, vu de la France d’en haut. Mais c’est considérable pour les ménages actifs des classes moyennes et populaires.
Alors, forcément, quand leurs impôts locaux leur coûtent un mois et demi (et c’est la saison de la taxe foncière et de la taxe d’habitation), quand les études du grand sont chiffrées par les organisations étudiantes à environ 10.000 euros par an, cette hausse des carburants est la goutte d’eau dans le verre des colères. Déjà les 80 km/h, qui rallongeaint leurs trajets et leur budget radar, leur avaient laissé le goût amer d’être stigmatisés par le gouvernement Philippe.
Cette colère, c’est celle que ressent, loin des grands centres urbains et des villes bien desservies, où la voiture n’est pas nécessaire, toute la France périphérique. Alors, les initiatives se sont multipliées, recueillant toutes un immense succès sur les réseaux sociaux : pétition sur change.org, appel à des rassemblements et des blocages partout en France le 17 novembre.
Depuis vendredi, la révolte a pris une tournure politique. Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France, a ouvertement appel, sur RMC, au blocage du pays le 17 novembre :
« Il faut bloquer toute la France le 17 novembre, il faut que la population française dise à ce gouvernement “Maintenant, ça suffit”, appelant à “changer l’histoire” avec une mobilisation contre ce “scandale absolu”. »
Il y a sans doute été poussé par la vidéo de l’un des militants de son parti du Tarn-et-Garonne, Frank Buhler, vue 3,5 millions de fois dont le parler cash a fait fureur sur Internet :
« Ce gouvernement de bobos, de gens inconscients qui n’ont jamais vécu la misère humaine, ils s’en foutent complètement, et le Premier ministre a été d’une arrogance incroyable, il a dit “Ça se fera”, hé bien, chiche, chiche ! »
Il est vrai qu’Édouard Philippe, sans doute rasséréné par des sondages le plaçant au-dessus d’Emmanuel Macron, n’a qu’un mot partout où il passe, résumé dans l’entretien qu’il a donné cette semaine aux journaux du groupe La Dépêche : « J’assume tout. » C’est son côté « droit dans mes bottes ».
Marine Le Pen, sur Europe 1, a aussi annoncé que son parti rejoindrait le mouvement le 17 novembre.
« L’ensemble de nos élus et délégués départementaux, de nos fédérations, rejoindra la contestation qui est en train d’émerger. Il va falloir que le gouvernement comprenne que les Français n’en peuvent plus, ils ne peuvent plus se déplacer en voiture […] Nos ministres vivent à Paris, mais dans la ruralité la voiture c’est essentiel. »
Il y eut les Bonnets rouges, il y a quatre ans, puis la fronde des 80 km/h il y a quelques mois. Voici, donc, la colère contre la hausse des carburants.
Édouard Philippe pourra toujours jouer le combat du progressisme – selon la feuille de route du Président – et de la fiscalité écologique, politiser à son tour le conflit en dénonçant le soutien des partis de droite au blocage et miser sur un essoufflement du mouvement. Il ne fera qu’aggraver le fossé entre la France urbanisée et mondialisée et la France périphérique. Et remplir un peu plus le verre des colères. Jusqu’à la prochaine ?
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ONPC : la déroute de la pensée unique coalisée
Ce titre, qui a priori peut paraître bizarre, cristallise selon moi la fuite en avant et le désarroi de tous ces cerveaux de gauche fatigués de tourner en rond et de ressasser leurs échecs. Les grands prêtres de la pensée politiquement correcte les regroupent sur le petit écran en pensant que l’union fait la gagne. Mais force est de constater que zéro plus zéro égale zéro. Constat d’un naufrage télévisuel collectif…
La sortie du livre de Raphaël Glucksmann Les Enfants du vide a donné l’occasion, à la pensée de gauche et à son avant-garde de circonstance, d’exprimer son désarroi au sein d’« On n’est pas couché ». Un Gérard Darmon, qui s’est dit fatigué et plus soucieux d’aller se coucher, s’est demandé, hagard, comment et pourquoi il était devenu un enfant de la gauche, un Michel Drucker dont on ne vante plus l’intolérance, qui fut aussi silencieux qu’une carpe perdue dans un cloaque saturé, ont été les faire-valoir d’un Glucksmann venu visiblement là pour démonter la machine populiste devenue la bête noire de tous ceux qui veulent dénoncer les nationalismes comme étant la raison de leur échec.
Sous son sourire désarmant d’innocence, Glucksmann a cherché en vain les complices qu’on lui avait préparés pour porter l’estocade aux Trump, Marine Le Pen et autres Salvini qui empêchent l’intelligentsia de gauche de dormir et l’obligent donc à n’être pas couchée pour la circonstance. L’essayiste a eu beau lancer des piques et tendre la perche anti-populiste aux invités du dindon gloussant, rien n’y a fait. Tant et si bien que les timides tentatives d’expliquer les échecs successifs et maintenant historiques de la gauche par ceux qui avaient la mission de la faire briller au firmament des idées libératrices sont devenues pathétiques au fil des minutes qui passaient. Laurent Ruquier avait beau se trémousser dans sa désormais célèbre danse incantatoire qui donne toujours l’impression qu’il a une patate chaude dans la main, rien n’y fit. Drucker et Darmon, invités pour être les fers de lance de ce brûlot anti-populiste, ont paru résignés et fatigués, l’un et l’autre ayant perdu de la superbe qui fait en général les délices de ce peuple de gauche nourri au grain de l’anti-populisme, qu’on appelait encore il n’y a pas si longtemps l’antifascisme. Usé pour avoir été utilisé à tort et à travers par les petits soldats de la pensée unique, ce terme a, aujourd’hui, cédé la place à l’anti-populisme, nouvelle posture à la mode dans les salons où l’on cause politiquement correct.
Il y a encore du chemin à faire, camarades. Allez, réveillez vous, vos bataillons télévisuels semblent épuisés. On comprend pourquoi Zemmour vous fait peur…
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Face à la hausse des taxes et impôts : Carl Lang apporte son soutien à l'initiative populaire du samedi 17 novembre
Un communiqué de Carl Lang,
Président du Parti de la France :
Tandis que le prix du pétrole ne cesse de monter et que le baril de brent vient de dépasser les 80 dollars (+ 15% en deux mois), le gouvernement choisit d'aggraver encore la charge fiscale sur les carburants, soumettant ainsi les automobilistes français – et singulièrement nos compatriotes vivant dans les zones rurales ainsi que ceux pour qui la voiture est un instrument de travail indispensable – à une pression intolérable.
Depuis janvier, les taxes ont augmenté de 7,6 centimes par litre pour le gazole et de 3,9 pour l'essence.
Pour faire simple, pour un plein de 50 litres de diesel hebdomadaire, l'augmentation fiscale sur l'année 2018 sera de 200€ et de 100€ pour l'essence. Une hausse inacceptable qui obère un peu plus le pouvoir d’achat des familles et contraint certains de nos compatriotes à limiter leurs déplacements.
Le samedi 17 novembre 2018, à l'appel de nombreuses associations et collectifs, les automobilistes français sont appelés à manifester leur colère et à bloquer pacifiquement les routes. Le Parti de la France s'associe à cette mobilisation nationale et invite ses adhérents et sympathisants à y participer.
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L'Immigration fille d'une idéologie
Ces derniers jours ont vu se multiplier les soubresauts de la crise migratoire. Venus du Honduras, les candidats à l'entrée aux États-Unis recrachent toute la misère et la violence de l'Amérique centrale. En Europe la bien-pensance s'obstine à condamner les pays, entre Méditerranée, Alpes et Danube, qui n'entendent pas succomber aux nouvelles grandes invasions. Dans l'Hexagone républicain, enfin, le désordre et la honte ont encore monté d'un cran avec la flambée de rixes sanglantes venues des territoires que la république a perdus.
Au travers de tous ces drames, une certaine explication marxisante du fait migratoire est devenue ridicule : personne ne pourra plus, en effet, nous dire de façon péremptoire que tout cela vient du capitalisme.
Au sud du Rio Grande, entre les Chiapas du Mexique et l'isthme de Panama les affrontements n'impliquent même plus les forces de l'ordre effondrées ou pourries. Ils ne se partagent plus qu'entre réseaux de la drogue, mafias satanistes et terroristes révolutionnaires.
Aux alentours de Paris, Lyon ou Marseille, dans les banlieues de la violence, les quartiers s'appellent Allende, les lycées ont reçu le nom d'Éluard. Place Nelson-Mandela, les cousins viennent du cap Vert ; les parents viennent du Mali ; les élus, eux aussi, se manifestent, tous derniers survivants de l'implantation du parti communiste. On chercherait donc vainement, dans ces phénomènes, les traces de la fameuse "mondialisation néolibérale" porteuse de tous les maux à en croire encore les radioteurs restés à gauche. Il va donc falloir trouver autre chose, porter un regard nouveau sur la crise, sans recourir à Marx et Engels.
Certains évoqueront, sans nous convaincre, un plan déterminé et détaillé, résultant d'une volonté bien arrêtée de dénaturation du peuple français. On pourra bien citer, dans ce sens, telle bribe de déclaration du sous-ministre giscardoïde Dijoud souhaitant explicitement transformer la France "en nouveau Brésil". Y voir la clef du mystère revient à prendre l'effet pour la cause.
S'il paraît que l'ancien chef de l'État, et avec lui la plupart des ci-devant giscardiens, tous regrettent aujourd’hui le regroupement familial, on n'a jamais entendu s'exprimer dans ce sens un Chirac, lui qui dirigeait le gouvernement, lui le signataire du décret d'avril 1976.
Reconnaissons que ce personnage, typiquement radical-socialiste, a longtemps su, tout au long de sa carrière au bilan si funeste, se montrer aimable de contact. Il serrait les mains, promettait à tout le monde, disait à chacun ce que chacun voulait entendre. Au rebours du Misanthrope Alceste auquel Molière fait avouer "L'ami du genre humain n'est pas du tout mon fait"[1], il épousait un monde de bons sentiments conventionnels. Il n'éprouvait de haine que pour ce qu'il appelait le "fascisme". On trouverait difficilement meilleure, – ou pire, – incarnation de l'idéologie technocratique.
Il semble donc réaliste, au-delà des personnalités, et de considérer toute l'école de la haute classe dirigeante parisienne influencée par les idées que développait naguère un Michel Debré. Fondateur de l'Ena en 1945 – en collaboration avec Maurice Thorez[2], – principal concepteur de la Constitution de 1958, Debré publia plusieurs livres manifestes. En 1963, sous le titre "Au Service de la Nation", il assigne pour l'Hexagone un objectif démographique de 100 millions d'habitants. Comme la démographie naturelle ne mettait au monde que 300 000 jeunes Français chaque année il fallait, pour passer à 400 000, recourir à l'immigration. À l'époque, un certain Chirac, maître de conférences à Sciences Po, en recommandait chaudement la lecture à ses étudiants.
À l'évidence, une telle doctrine flattait un vieux rêve. Par l'effet du nombre, on imaginait faire de la France la conductrice de l'Europe. À défaut d'avoir pu intégrer l'Outremer et les départements d'Algérie dans une république résolument jacobine, l'étatisme compenserait à sa manière. Il importerait une partie de ceux auxquels on avait fait miroiter le statut de Français à part entière. Et on appliquerait de force ce transfert plus ou moins contraint aux plus reculés des confettis de l'Empire, jusqu'au terminus pathétique de Mayotte, ce nouveau département français où certains visiteurs s'étonnent d'évaluer à 95 % le nombre des citoyens polygames (?) et musulmans.[3]
Sans doute faut-il voir un effet du hasard si "Mayotte reste une poudrière"[4]. Il n'existe comme chacun, à défaut d'y croire, a l'obligation de le professer, aucune corrélation entre immigration, islamisation et insécurité. On vous le répète : pure coïncidence.
JG Malliarakis
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Apostilles
[1] "Je refuse d'un cœur la vaste complaisance / Qui ne fait du mérite aucune différence : /Je veux qu'on me distingue ;/ et pour le trancher net, /L'ami du genre humain n'est pas du tout mon fait." (Le Misanthrope Acte Ier, scène I.)
[2] Le chef du parti communiste était alors ministre de la Fonction publique.
[3] cf. "Mayotte: nouveau département polygame et musulman à 95%"
[4] cf. "Immigration : Mayotte reste une poudrière".https://www.insolent.fr/2018/10/limmigration-fille-dune-ideologie.html
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Grand remplacement ou complot à ciel ouvert?
Votre serviteur prend rarement le temps d'explorer Facebook. Il n'y installe que les liens de ses chroniques. Mais ce 25 octobre deux réactions d'amis lecteurs l'ont interpellé à propos de L'Insolent daté du 24 octobre[1].
Mon honorable correspondant, et agent préféré à Saint-Mandé, résume ainsi le problème posé, l'ayant "bien compris, le concept de grand remplacement ne se limite pas à l'accroissement du nombre d'immigrés - que personne ne conteste, je crois[2] - mais implique aussi que tout cela relève d'un plan prédéterminé." Il s'agit bien en effet du débat sous-jacent. Un complice de Strasbourg y voit de son côté "la thèse de René Marchand[3]. Mais, ajoute-t-il, le grand remplacement est d'abord un fait qui se suffit à lui-même et qui se réalise par la simple démographie. D'où l'idée chère à Renaud Camus : la remigration."
Or, l'idée même de songer à cette solution théorique se heurte au paradigme technocratique dominant : l'immigration constituerait toujours une chance pour la France, toutes origines culturelles étant supposées égales devant le préjugé laïciste, et tout appel au discernement étant considéré non comme une opinion libre mais virtuellement, et parfois pénalement, comme un délit.
Qu'une notion telle que la non-discrimination, puisse paraître contraire à toutes les lois de la vie, à toutes les lois de la cité, voilà qui ne trouble pas nos républicains. Au contraire, cela conforte les dogmes jacobins de nos princes. On n'osera pas déranger leur quiétude en leur révélant les mauvais lieux[4] où, l'on chantait naguère "une seule jeunesse une seule nation pour la France et la Révolution".
Sans doute s'agit-il d'une question de génération. Petit garçon je me souviens ainsi d'avoir demandé dans l'autobus à mon gentil voisin, d'aspect exotique pour moi inconnu, s'il était en chocolat. Cette question, vers 1948, ne manifestait aucune originalité. La rumeur en courait dans l'école communale au sein de laquelle nous ignorions ce qu'était le racisme, un produit américain pour sûr. Cela l'a fait rire. Et aujourd'hui plus personne ne rit.
Un facteur essentiel a milité pour ce changement de population[5], quand il se trouva comme attisé par la décolonisation. Cette opération revenait à réduire les dimensions de l'Empire eurafricain de la France, aux 550 000 km2 de l'Hexagone. On déplaçait de la sorte tout ou partie des anciens colonisés, vers les terres ancestrales de leurs colonisateurs, eux-mêmes supposés en manque de main-d’œuvre et en déficit de natalité.
Le phénomène démographique des vases communicants a beaucoup été accéléré par un obscur décret organisant, il y a plus de 40 ans de cela, le regroupement familial. Celui-ci s'entendait en l'occurrence comme irréversible et à sens unique. Comme on ne prête qu'aux riches, la rumeur publique tend à faire porter la responsabilité de cette erreur tragique au président de la république de l'époque, un certain Valéry Giscard d'Estaing.
En réalité, accédant à l'Élysée en 1974, celui-ci semble plutôt avoir imaginé bloquer le processus.
Michèle Tribalat, l'une des voix expertes les plus fiables en matière démographique, a tenu à préciser dans une récente tribune[6] : "Ce n'est pas Giscard d'Estaing qui a inventé le regroupement familial, il a demandé l'arrêt total des flux, la décision a été contestée au conseil d'État, il a donc dû réintroduire le regroupement familial en y ajoutant des critères de logement, de ressources, etc." Et l'ancien chef de l'État ne peut plus aujourd'hui[7] que "regretter le regroupement familial", décidé par son Premier ministre de l'époque, Jacques Chirac, par décret, le 29 avril 1976.
JG Malliarakis
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Apostilles
[1] cf. "Cachez cette invasion que je ne saurais voir"
https://www.insolent.fr/2018/10/cachez-cette-invasion-que-je-ne-saurais-voir.html
[2] En quoi il se trompe : à partir du moment, aux alentours de 1970, où l'immigration est devenue un objet de cristallisation politique, l'INSEE et, à sa suite, les médias conformistes se sont evertués à démontrer faussement que le nombres des "Étrangers" n'avait pas augmenté en France depuis les années 1930.
[3] cf. "La France en danger d'islam." Ed du Trident
https://editions-du-trident.fr/catalogue#marchand
[4] Allons je le révèle : c'est un refrain de l'Hymne des adieux que chantaient les jeunes militants de l'OAS.
[5] Je me permets de noter ici que population ne signifie pas exactement peuple. Seule une Hidalgo, qui emploie à dessein sans doute un mot pour l'autre, fait la confusion.
[6] cf. "Le regroupement familial, ce n’est pas Giscard d’Estaing"
https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/michele-tribalat-le-regroupement-75995
[7] cf. sa biographie publiée par Éric Roussel
https://www.insolent.fr/2018/10/grand-remplacement-ou-complot-a-ciel-ouvert.html