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anti-national - Page 618

  • Africains, n’immigrez pas en Europe ! Encore un exemple de passeurs fournissant des réseaux d’esclaves

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    Espagne – Un réseau d’esclavage a été démantelé par les autorités espagnoles avec l’aide d’Europol (l’Interpole européen). Sept hommes ont été arrêtés en Espagne. Ils sont soupçonnés d’avoir fait entrer plus de 300 immigrés clandestins en Europe. Les sept individus arrêtés ne sont pas considérés comme des passeurs, mais comme des hommes trafiquants d’êtres humains car ils revendaient les immigrés clandestins comme esclaves en France, en Allemagne, et en Grande-Bretagne.

    Les immigrés, partis d’Afrique de l’Ouest et arrivés clandestinement en Espagne par bateau avec l’aide de passeurs, étaient immédiatement pris en charge par ce vaste réseau très organisé. Les trafiquants leur fournissaient des faux papiers et leur faisaient miroiter un Eldorado en Europe. Mais ils finissaient esclaves de réseaux qui les forçaient à la mendicité ou les plaçaient sur des chantiers.

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    Maria Buyo, porte-parole de la police espagnole, raconte : « Nos hommes ont obtenu des informations comme quoi il y avait deux personnes suspectes à un arrêt de bus de la ville de San Sebastian. Ils attendaient de transférer des étrangers jusqu’à la gare et dans notre enquête, on s’est rendu compte que plus de 300 personnes avaient traversé l’Espagne de cette manière. Les migrants étaient acheminés en train, en taxi, et en bus afin d’être acheminés vers d’autres réseaux afin d’être exploités. »

  • Patricia Perez nous met en garde : son enfant n’est pas le premier, il ne sera pas le dernier

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    On peut décider de ne pas écouter ceux qui tirent la sonnette d’alarme : les politiques – ils instrumentalisent ! -, les journalistes – ils « fakenewsent » ! -, les intellectuels – ils échafaudent et théorisent ! -, mais les mères de famille ?

    Patricia Perez – son nom n’aurait jamais dû sortir de son heureux anonymat – n’instrumentalise pas, ne « fakenewse » pas, n’échafaude pas de grande théorie. Elle pleure. Son fils qu’elle enterre, comme dans L’Office pour l’enfant mort« l’enfant frêle qui [lui] était né », devenu grand jeune homme de 26 ans. Aujourd’hui, elle « attend le soir, attend le froid, attend le noir ». Et elle attend aussi des réponses à ses interrogations qui sonnent comme un grand cri : « Notre France ne fait rien pour ses enfants. »

    La question n’est pas de savoir s’ils auront sa haine ou pas. C’est de chagrin et de désespoir qu’il s’agit. Et surtout de vérité. Invitée de « Bourdin direct » en ce jour de marche blanche grenobloise, elle rétablit les faits, pour l’honneur de son petit : ce n’est pas d’une « rixe », d’une « embrouille » ou d’une « bagarre » qu’il s’agit, mais d’un assassinat. Son fils n’était pas armé. Les autres si. Ils l’ont poignardé au cœur et ont lacéré son visage, si violemment que même le maquillage mortuaire, dans le cercueil, n’a pu le camoufler. Ce n’était pas plus une querelle, bien sûr, qu’un viol n’est une dispute amoureuse.

    « Nos enfants se font assassiner sauvagement, et par toujours les mêmes. Toujours les mêmes ! » Qui ? Le journaliste ne pose pas la question. Peut-être parce que la réponse serait malséante, mais qu’il serait sans doute aussi malséant, en ces circonstances, de faire brutalement taire cette mère. Le journaliste est prudent. Mieux vaut changer de sujet gentiment.

    Patricia Perez nous met en garde : son enfant n’est pas le premier, il ne sera pas le dernier. Statistiquement, peu de chances qu’il s’agisse du mien ou du vôtre. Quoique.

    On ne devrait pas sous-estimer une mater dolorosa. Elle n’a rien à perdre. Cela s’appelle l’énergie du désespoir. L’histoire des soulèvements dans le monde est marquée par la détermination douloureuse de ces mères-là. « Nos gouvernants, nos pouvoirs publics ne font rien, Monsieur. Ils ne font rien, je suis révoltée. Combien de nos jeunes vont partir comme ça, dans la violence gratuite ? » Je serais Emmanuel Macron, je reviendrais de vacances et m’exprimerais fissa. La brûlante controverse piscine ou bord de mer attendra.

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/patricia-perez-nous-met-en-garde-son-enfant-nest-pas-le-premier-il-ne-sera-pas-le-dernier/

  • La République tchèque finance la police aux frontières de Bosnie-Herzégovine pour bloquer l’immigration

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    N1 HINA / Ambassade tchèque en Bosnie-Herzégovine. Les autorités de Bosnie-Herzégovine feront tout pour protéger leurs frontières de l’immigration illégale, a déclaré mardi à Sarajevo le Ministre de la Sécurité, en recevant une donation tchèque d’un million d’euros, destinée à renforcer la police aux frontières, avant d’ajouter que Sarajevo comptait sur l’aide des pays voisins et sur une participation plus décisive de l’Union Européenne.

    Le Ministre Dragan Mektic a fait cette déclaration suite à la signature d’un accord avec l’ambassadeur tchèque en Bosnie-Herzégovine, Jakub Skalnik. Ce don de la République Tchèque doit aider à l’acquisition d’équipements destinés à la Police des frontières de Bosnie-Herzégovine, qui fait face à une lourde tâche dans la surveillance de ses frontières avec la Serbie et le Monténégro, à travers lesquelles arrivent quotidiennement, depuis le début de l’année, des dizaines d’immigrés illégaux.

    Ce financement permettra l’achat d’équipement technique des policiers aux frontières, caméras thermiques sophistiquées, drones équipés de caméras et appareils de détection de présence à bord des véhicules, a précisé Mektic.

    10.000 immigrés illégaux ont franchi la frontière bosniaque depuis le début de l’année. Généralement, ils tentent de poursuivre leur route vers la Croatie et ensuite vers l’Europe de l’ouest.

    Aucun des immigrés illégaux n’a obtenu l’asile en Bosnie-Herzégovine, ni ne devrait l’obtenir, car il s’agit de personnes qui ont quitté leur pays pour des motifs exclusivement économiques, a affirmé le ministre.

    « Ceci est un problème européen qui nécessite une solution européenne. La Bosnie-Herzégovine ne peut pas la trouver seule, mais elle participera à une solution commune« , a déclaré Mektic en soulignant que 80% des migrations illégales sur la route depuis la Turquie étaient dans les mains du crime organisé.

    http://www.medias-presse.info/la-republique-tcheque-finance-la-police-aux-frontieres-de-bosnie-herzegovine-pour-bloquer-limmigration/96311/

  • HARCÈLEMENT DE RUE ET PROTECTION DES MINEURS : LA MASCARADE SCHIAPPA

  • Immigration et trafic d'êtres humains : le nouvel esclavagisme

    Un vaste réseau d'esclavagisme moderne vient de tomber entre l'Espagne et la France : plus de 350 immigrés clandestins, en provenance d'Afrique de l'Ouest, ont été acheminés principalement en France ces derniers mois par l'intermédiaire d'une filière qui vient d'être démantelée par la police espagnole. Les enquêteurs ont ainsi fait tomber un réseau particulièrement bien organisé qui revendait ces migrants à d'autres organisations criminelles.

    Les trafiquants promettaient l'eldorado français à des hommes du Mali, du Sénégal, de Côte d'Ivoire ou de Guinée mais très vite, le piège se refermait sur les candidats au départ. Les trafiquants leur fournissaient de faux papiers, organisaient leur transfert jusqu'en Espagne par de petits bateaux, mais au moment d'arriver enfin en France, les clandestins étaient revendus à d'autres réseaux.

    Ensuite, des gens en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, vont acheter quatre, cinq, sept personnes africaines et ils les envoient devant les portes des églises, des supermarchés pour mendier ou bien ils les font travailler dans des écuries.

    Evidemment, les immigrationnistes, qu'ils soient politiciens, associations, clercs, se rendent complices de ces trafics d'être humains en appelant à l'accueil systématique de ces immigrés.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La Démocratie et tout de suite !

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    Bernard Plouvier

    Il n’est pas de semaine, en France, sans qu’un immigré d’origine extra-européenne se croit autorisé à poignarder un « souchien », pas de jour où une Française de race européenne soit violentée par de merveilleux envahisseurs exotiques.

    Cela, c’est la réalité, d’ailleurs épicée presque chaque mois de manifestations djihadistes : profanations d’églises et de cimetières ; attentats meurtriers. Quant aux manifestations verbales de racisme antiblanc, elles sont pluriquotidiennes, pratiquement non-comptabilisables du fait de leur fréquence.

    Or, les statistiques ethniques sont interdites en France ! On ne peut savoir le nombre des citoyens d’origine extra-européenne, ni même celui des résidents étrangers. On ne peut être renseigné sur les composantes ethniques de la population carcérale. Le fait même de parler d’une évidence : la race, devient un délit s’il faut en croire les débats surréalistes de nos brillants députés. 

    Soit, l’on crie : Au fou ! Et l’on enferme en asile psychiatrique la quasi-totalité de nos excellences et autres élus de moindre importance. Soit, l’on se lance dans une véritable démarche citoyenne et l’on exige protection et information.

    Payer impôts et taxes à la consommation n’a de sens que si, en contrepartie, la sécurité des personnes et des biens est assurée. Ce n’est plus le cas en Macronie, où l’on assassine du Français de souche européenne avec une fréquence qui dépasse tout ce que l’on avait connu.

    La presse aux ordres poursuit sa noble tâche de désinformation, mais les réseaux sociaux sont là pour témoigner de l’insécurité grandissante en presque toutes les villes de France. Paris aussi bien que Nantes (entre bien d’autres exemples possibles) sont devenues des cités à la fois insalubres dans certains quartiers et infréquentables, non seulement la nuit, mais aussi de jour. Les déclarations d’autosatisfaction de leurs mairesses « de gauche » amusent peut-être les badauds, mais le quotidien est moins drôle : on est poignardé à Paris pour un oui pour un non, et à Nantes, les incendies criminels des voyous de l’immigration ont servi de féérie urbaine estivale.

    Si le « Pouvoir » est incapable d’assurer la protection des citoyens, que Génial Président Macron fasse appel à des Milices citoyennes, il sera exaucé. L’on comprend bien que le nettoyage de 2 000 cités de non-droit sera une affaire d’assez longue durée, mais nous ne manquons ni de chômeurs ni de retraités encore verts qui ne demandent qu’à être utiles à la Nation, en aidant une police surmenée à force de garder les immeubles des beaux quartiers et de verbaliser les automobilistes.

    Surtout, il est un point sur lequel l’on doit obtenir satisfaction immédiate : l’information exacte sur l’invasion migratoire qui est une évidence d’observation à qui circule dans n’importe quelle ville de France. Aucune restriction à l’information véridique ne peut être tolérée dans une Démocratie. Si Grand Président Macron l’ignore, qu’il relise ses manuels de Droit constitutionnel.

    Évidemment, il est plus simple de se pavaner au milieu de foules sélectionnées d’admirateurs, de sourire et de distribuer des baisers à de petits enfants dont la sécurité immédiate n’est pas plus assurée que l’avenir professionnel.

    Il serait bon pour notre Grand Timonier de se remuer, avant que la situation ne devienne explosive.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le « non » de la Tunisie aux centre d’accueil pour migrants

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    La crise migratoire n’affecte pas que l’Europe. Certains pays méditerranéens africains se trouvent eux-aussi confrontés à une vague d’immigration sub-saharienne sans précédent bien qu’ils ne soient qu’une étape de transit pour des ‘migrants’ décidés à rejoindre le Vieux Continent. Il existe en revanche une différence de taille entre eux et elle concerne la gestion des clandestins. Les pays du Nord de l’Afrique ne font pas dans le sentiment : de ‘migrants’ à demeure chez eux ils ne veulent pas !

    La Tunisie et les autres pays de l’Afrique du Nord disent « Non » à l’idée européenne d’implanter les centres d’enregistrement pour ‘migrants’ au-delà des frontières de l’Europe, soit précisément en Afrique méditerranéenne.

    Ainsi la semaine dernière, après avoir recueilli le bateau Sarost 5 avec à son bord une quarantaine d’immigrés, leur avoir fourni de la nourriture et des soins, le ministre des Affaires étrangères tunisien Jhinaoui a insisté sur le fait que cette action humanitaire ne devait pas être perçue comme la voie libre pour ouvrir des centres d’accueil pour ‘migrants’ comme le demande l’Europe :

    « Nous ne voulons pas être un centre d’accueil pour migrants venant de l’Afrique sub-saharienne. »

    « La Tunisie protège ses propres frontières et s’acquitte de ses devoirs de la meilleure façon qui soit. »

    Et si l’Europe prenait, sur cette question de la gestion migratoire, exemple sur la Tunisie…

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/le-non-de-la-tunisie-aux-centre-daccueil-pour-migrants/96265/

  • Fabien Bouglé : « Plus le gouvernement développe ses projets d’éoliennes, plus il cristallise la résistance ! »

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    Source Boulevard Voltaire cliquez ici

    Fabien Bouglé* analyse les raisons de la montée en puissance de la fronde anti-éoliennes, qui rassemble des personnes de toutes tendances, y compris des zadistes. Il revient aussi sur les différentes pollutions produites par les éoliennes et la véritable catastrophe que représenterait l’éolien côtier.

    La fronde anti-éolienne prend de l’ampleur et revient dans la presse. Qui sont les anti-éoliennes ?

    Le combat éolien regroupe une sociologie très diverse, de l’extrême gauche à l’extrême droite et de la droite à la gauche. On retrouve à gauche des anarchistes et des mélenchonistes, et à droite, des châtelains et des personnes qui souhaitent préserver les paysages et le patrimoine architectural.

    Plus le gouvernement développe ses objectifs en matière d’éolien, plus il cristallise la résistance à l’éolien, qui devient une véritable guerre.

    Les éoliennes profitaient jusqu’ici d’une image écologique. Y a-t-il une prise de conscience sur la réalité de l’empreinte écologique des éoliennes ?

    En réalité, derrière les éoliennes, il y a une véritable pollution.

    La fabrication des éoliennes nécessite des terres rares qui sont ponctionnées en Chine.

    Le recyclage des fibres de carbone des éoliennes est impossible. Les déchets des éoliennes allemandes sont balancés dans des décharges en Afrique.

    Concernant le fonctionnement lui-même des éoliennes, cela génère de la pollution. On croit souvent que les éoliennes fonctionnent tout simplement avec le vent. C’est totalement faux. L’éolienne fonctionne en moyenne 20 à 25 % du temps. On est donc obligé de compenser l’intermittence du vent pendant les 75 % restant par de l’énergie thermique, gaz, pétrole ou charbon. C’est pour cette raison que plus l’Allemagne a fabriqué d’éoliennes, plus elle a produit de gaz à effet de serre. En France, c’est exactement la même chose. Depuis la mise en place de la politique de l’éolien, la France continue d’augmenter sa production de gaz à effet de serre.

    L’image de l’éolien écologique est totalement écornée. La notion de ‘’pollution éolienne’’ était jusqu’à présent maîtrisée par quelques initiés de polytechniciens et d’ingénieurs qui en connaissaient le fonctionnement. Cette notion de pollution éolienne est désormais démocratisée, dans les villes comme dans les campagnes, tout milieu socioculturel confondu, grâce notamment au développement de la littérature sur le sujet. C’est la raison pour laquelle on constate désormais une augmentation de la contestation et une forte résistance face à l’éolien en France.

    Cela fait 10 ans que les éoliennes sont installées en France. La pollution sonore et visuelle est assez évidente. Cette autre pollution peut-elle également expliquer le regain de contestation actuel ?

    Lorsqu’on est un bobo parisien, qu’on se balade en France et qu’on voit une éolienne à 20 km, on peut trouver cela joli une fois de temps en temps.

    Je vous rappelle que la distance limite légale entre une éolienne et une habitation en France est de 500 mètres seulement, alors que d’autres pays ont prévu des limites bien plus importantes.

    Lorsqu’on habite dans un village et qu’on a une éolienne à 500 mètres de son habitation, on subit de plein fouet la gêne qu’induit ces monstres d’acier de 200 mètres de haut, pâles comprises, qui émettent des infrasons. Les nuisances pour la santé ont d’ailleurs été démontrées au travers du syndrome de l’éolien particulièrement documenté en Allemagne. Les gens des champs, ceux qui subissent de plein fouet l’installation des éoliennes commencent à être saturés.

    L’effet de saturation des éoliennes a d’ailleurs été souligné par dix députés, toutes tendances confondues, La République en Marche, l’UDI et Les Républicains. Ils ont contesté cette politique à outrance d’installation des éoliennes.

    C’est la raison pour laquelle, on constate une résistance accrue de cette lutte contre la pollution éolienne. Cette pollution visuelle extrêmement importante vient en effet s’ajouter à la pollution technique due à l’intermittence du vent. Et elle aurait une part encore plus importante si les éoliennes côtières venaient à être effectivement installées au bord de notre magnifique littoral français. En effet, monsieur Macron veut faire construire six centrales éoliennes côtières de plus de 200 mètres de haut à quelques kilomètres des côtes. J’espère que le projet ne se fera pas, mais si c’était le cas, cela dégraderait de façon épouvantable le littoral français et aura sans aucun doute un impact extrêmement négatif sur le tourisme. C’est un très grand danger.

    * Conseiller municipal de Versailles - Groupe d’opposition Versailles Familles Avenir, Porte-parole du réseau Ulysse, réseau national anti-éolien.

    Pour information :

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    NDLR : sur le scandale éolien, lire (et faire lire)  le livre choc d'Alban d'Arguin 

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/08/08/fabien-bougle-plus-le-gouvernement-developpe-ses-projets-d-e-6071180.html

  • La restauration veut embaucher des migrants ? Le macroniste Aurélien Taché trouve ça formidable !

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    La restauration manque de bras. Il y aurait de 100.000 à 130.000 places non pourvues à tous les niveaux, de la plonge au service en salle. Les raisons de ce désintérêt sont simples : des salaires peu stimulants qui stagnent au niveau du SMIC et des horaires difficiles, qui sont souvent incompatibles avec une vie de famille normale. Pour remédier à cette pénurie de main-d’œuvre, les syndicats de la restauration et un député LREM, Aurélien Taché, proposent de faire appel aux migrants. Ceux qui sont réfugiés politiques peuvent travailler immédiatement sans aucune formalité. Ceux qui sont demandeurs d’asile et qui n’ont pas encore reçu de réponse à leur demande de régularisation ont le droit, en principe, de travailler après neuf mois de présence sur le sol français, mais uniquement dans un secteur manquant de main-d’œuvre, ce qui est le cas de la restauration. Enfin, la catégorie la plus nombreuse, les déboutés du droit d’asile qui devraient avoir quitté la France, n’ont en principe pas le droit d’être embauchés. Cependant, certains le sont quand même et obtiennent des papiers dans la foulée.

    Le deal paraît donc simple et la solution miraculeuse, mais tout cela n’est, en fait, que de la propagande pro-migrant de la part de M. Taché. Ce député se rend bien compte que l’hostilité, en France, envers les réfugiés n’est pas motivée par le racisme mais par le fait que nous introduisons, chaque année, 200.000 personnes qui vivent de charité publique. Les vraies victimes de l’immigration sauvage sont les pauvres de notre pays à qui on demande de se priver pour subvenir aux besoins d’autres personnes qui ne sont pas nées en France. M. Murray, dans son livre sur le suicide de l’Europe, estime à 184 milliards d’euros en dix ans le prix de l’immigration en Grande-Bretagne. Le montant doit être comparable de ce côté de la Manche. Au minimum, il est de 16 milliards chaque année. Si nous n’avions admis sur notre sol que les seuls réfugiés politiques et renvoyé chez eux les réfugiés économiques, nous aurions pu, en 2018, augmenter le RSA de 130 € par mois, en sachant que son montant ne dépasse pas 660 € pour un couple ! Aussi les bien-pensants essayent-ils de faire croire que les immigrés sont indispensables à l’économie française, ce qui est une fumisterie.

    En Allemagne, aux Pays Bas, où les statistiques ethniques existent et où on ne censure aucune étude sous prétexte qu’elle va à l’encontre de la doxa « progressiste », des enquêtes estiment que 90 % des immigrés sont encore au chômage au bout d’un an de présence, et que ce pourcentage décroît en moyenne de 15 % par an jusqu’à atteindre un minimum incompressible de 33 %. Un immigré sur trois sera éternellement au chômage et vivra de l’aide sociale ! Cela tient au manque de maîtrise de la langue du pays d’accueil, à l’absence de formation initiale et de diplômes. Le mythe de médecins et d’ingénieurs se ruant vers l’Occident s’est effondré depuis longtemps. Pour revenir à la restauration, ces postes n’intéressant pas les Français n’auront pas plus de succès chez les immigrés. Croire le contraire reviendrait à mépriser les réfugiés et les prendre pour une main-d’œuvre taillable et corvéable à merci, à les prendre en quelque sorte pour des « sous-Français », ce qui est inadmissible. Mais quoi qu’il en soit, le salut économique ne viendra pas des immigrés.

    http://www.bvoltaire.fr/la-restauration-veut-embaucher-des-migrants-le-macroniste-aurelien-tache-trouve-ca-formidable/

  • Turquie. La victoire d’Erdogan et le profil bas de l’Europe

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    Par Michel Lhomme, philosophe, politologue  

    L’islamiste Recep Tayyip Erdogan continuera donc à diriger la République de Turquie. Cela a été décidé par 53 % des électeurs, qui sont allés voter lors d’élections anticipées mais décisives puisqu’elles étaient à la fois présidentielles et législatives. C’était tout de même la sixième fois en cinq ans que les Turcs se rendaient aux urnes.

    Cependant, cette fois, l’enregistrement de la participation (92 %) fut l’un des plus élevés de l’histoire du pays, manifestant clairement que les Turcs veulent être gouvernés et pas par n’importe qui, par Erdogan même si la censure de la presse, l’arrestation et l’intimidation contre de nombreux opposants au quotidien y sont aussi pour quelque chose. Ces élections à répétition ont aussi du bon puisque de nouveaux visages politiques sont apparus comme celui du nationaliste Meral Aksener. Pour sa part, le chef du parti gauchiste et pro-kurde, Selahatin Demirtas, a dû faire campagne derrière les barreaux, alors que le candidat kémaliste du vieux Parti populaire républicain, Muharrem İnce est devenu le nouveau visage de l’espoir des laïcs et des progressistes du pays devenant même le principal adversaire de l’islamiste Erdogan.

    Cependant, il faut bien reconnâitre l’exploit d’Erdogan car ni l’état d’urgence, qui a suivi le coup d’État raté de 2016, ni la crise pour ne pas dire la débâcle économique que traverse le pays – la livre turque a perdu en une année 20% de sa valeur par rapport à l’euro, les prix ont augmenté de 11% en avril ! – n’ont réussi à arrêter le candidat conservateur et nationaliste du Parti Justice et Développement, en coalition avec le Parti d’action nationaliste. Ils ont obtenu tous deux le contrôle du Parlement avec 348 députés sur un total de 600 sièges. Avec un tel soutien et sans même avoir besoin d’un second tour, Erdogan et son exécutif se dirigent vers un exercice totalitaire du pouvoir.

    Mais qui est donc Erdogan ?

    Un garçon qui vendait des beignets salés dans le quartier modeste de Kasimpasa d’Istanbul nous raconte-t-on, un adolescent qui aspirait à retrouver les racines islamiques et ottomanes de son pays et qui dirige le pays depuis 2002 sans interruption. Dans cette nouvelle étape, il assumera, comme le stipule la réforme approuvée en 2017, le contrôle total de l’État et du gouvernement, la figure du Premier ministre n’existant plus. En outre, par ce nouveau mandat, le président ne pourra être convoqué. On ne pourra plus en somme lui poser de questions. Il aura en outre le pouvoir de nommer une grande partie des juges c’est dire qu’Erdogan concentrera à la tête de l’État tous les fils et les ressorts pour gérer le pays à volonté et arriver à réaliser son rêve d’enfant : reconstituer au Proche-Orient l’Empire ottoman.

    L’Europe aura du souci à se faire du côté du Bosphore

    D’autant qu’Erdogan se rêve aussi en « Sultan de l’Europe », maître de la diaspora musulmane et de fait les Turcs de France, d’Allemagne et d’Autriche ont voté massivement pour lui. Élevé sur les rives de la mer Noire, dans la petite ville côtière de Rize, Erdogan n’était pas seulement un vendeur de beignets car fils d’une bonne famille de classe moyenne inférieure, il a grandi à Istanbul, où il a poursuivi ses études dans des écoles islamiques puis de commerce de l’Université de Marmara. Durant ses études, il a rejoint dans une Turquie délétère et vendue dans les années 80 aux affairistes, les jeunes nationalistes islamistes, écoutant avec attention les leçons de Necmettin Erbakan, le premier leader islamiste de la Turquie moderne et éphémère premier ministre de 1996 à 1997, poussé à démissionner par la direction militaire des Loups gris encore kémalistes et laïcs.

    Dans les années quatre-vingt, Erdogan fut élu maire d’Ankara, la capitale, et il était devenu le martyr de l’opposition islamiste turcs pour avoir récité publiquement un poème pan turque de l’idéologue Ziya Gökalp . «Les mosquées sont nos casernes / dômes nos casques / les minarets nos baïonnettes / et les croyants nos soldats ». Ces versets guerriers lui valurent quatre mois de prison. Après on connaît l’histoire, devenant chef de l’Akp, il sera Premier ministre de 2003 jusqu’en 2014, date où il assumera la présidence de la République, titre qu’il détient de nouveau depuis le 24 juin 2018.

    La victoire absolue d’Erdogan et de l’AKP marque un affaiblissement du système de freins et de contrepoids qui existait encore contre la dictature. Il est aussi le résultat de la mise au pas efficace et rude de la presse et des médias en faveur du pouvoir exécutif, qui conduisent finalement à une érosion des pouvoirs démocratiques de la Turquie. Mais les électeurs turcs furent motivés  par un autre argument, celui de la stabilité politique, avec une majorité parlementaire pleinement conforme à l’autorité présidentielle. On ne dira pas la même chose d’élections réalisées sous d’autres cieux avec un taux d’abstentions records alors oui, Erdogan : chapeau !

    En Syrie, la Turquie d’Erdogan s’est en tout cas imposé comme un acteur majeur en se rapprochant, fait étonnant pour un pays membre de l’Otan, de Moscou. Si la Turquie s’est attaqué aux Kurdes d’Afrin, c’était en effet paradoxalement avec le feu vert de la Russie. Après l’avion russe abattu par l’armée turque à la frontière syrienne en novembre 2015, les deux pays se sont réconciliés, se sont rapprochés, et la Turquie entend continuer à être considérée malgré tout comme un interlocuteur incontournable sur la Syrie alors que le conflit syrien semble reprendre en ce début d’été 2018. Lors des discussions sur la mise en place de zones de désescalade en Syrie, la Turquie s’était faite le porte-voix des rebelles. Aussi n’oublions qu’Erdogan doit aussi sa victoire au massacre des civils d’Afrin.

    Une Turquie, néo-ottomane ?

    Ce que révèlent ces événements, c’est que la politique extérieure turque aura été marquée par des revirements et des renversements d’alliances, certains la présentant comme « néo-ottomane », concept pour le moins anachronique et sans consistance car n’aidant pas à comprendre à notre avis le pragmatisme machiavélien du pouvoir. Après les mouvements contestataires du printemps arabe, Ankara avait certes caressé ce rêve de devenir le leader régional, brandissant la carte du sunnisme politique pour installer partout des régimes proches du mouvement des Frères musulmans et la diplomatie turque avait opéré ici un premier aggiornamento conservateur en délaissant sa politique pro-occidentale traditionnelle pour une rhétorique à la fois anti-occidentale, antisémite et pro-islamiste même si ce rêve heurtait de plein fouet la modernité culturelle effective du pays, l’écart immense entre le discours petit bourgeois de province du pouvoir en place et les élites médiatiques du pays, les LGBT turcs d’Istanbul par exemple.

    Erdogan a alors utilisé les ressorts machiavéliens de la dictature, déjoué le coup d’état ”commandité” de son principal adversaire Fethullah Guhlen pour imposer par la force et la censure son modèle islamique autoritaire mais ce fut en même temps l’aveu d’un pathétique échec, celui d’un islam politique turc qui s’était promis de réconcilier après le 11 septembre la religion et les valeurs libérales. En ce sens la victoire d’Erdogan nous concerne aussi.

    Demain soumise selon les prémonitions de Houellebecq, il n’y a aura pas d’Islam du vingt-et-unième modéré si on l’entend comme islam libéralisé. Les gouvernements successifs du Parti de la justice et du développement (AKP) se sont peu à peu éloignés de la promesse salutaire d’un Islam des Lumières en optant pour une ligne musulmane conflictuelle et plus clivante, à la fois pour des raisons électorales — le discours belliqueux et viril vaut bien plus en Turquie que le discours pacifiste — et idéologiques l’objectif d’un islam politique, ottoman dirigé par la Turquie. À travers la sur-« turquisation » et la sur-islamisation de l’histoire ottomane, le pouvoir en place a déclaré en tout cas l’ensemble du Proche-Orient puis, à défaut et a minima la Syrie, comme un hinterland mérité et légitime, s’écartant de fait de l’axe européen.

    Indéniablement, la politique étrangère en dents de scie d’Ankara au Proche-Orient est un facteur supplémentaire de déstabilisation, par la diaspora de l’immigration, la menace de « lâcher » les plus de trois millions de déplacés syriens présents dans son territoire avec celle des djihadistes qui pourraient mettre en péril les villes européennes, et puis aussi par l’ennemi éternel, la Grèce. D’ailleurs, le chantage marche puisque ni l’UE ni même le Conseil de l’Europe dont la Turquie est membre depuis 1949 n’osent élever des protestations sérieuses au sujet de la politique étrangère turque ou des violations constantes des droits humains à l’intérieur de la Turquie.

    Michel Lhomme 06/08/2018

    Source : Metamag

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

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