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anti-national - Page 614

  • Les Etats de l’UE doivent-ils exécuter les mandats d’arrêt européens ? Une décision de la CJUE obtenue à cause de la Commission sème le doute

    mandats arrêt européens CJUE Commission Pologne
    Si les fonctionnaires de la Commission européenne considèrent que l’état de droit n’est pas respecté en Pologne et que l’indépendance de la justice n’y est pas respectée, les tribunaux des autres pays membres doivent-ils exécuter les décisions des tribunaux polonais et les mandats d’arrêt européens émis par eux ? La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) avait à se prononcer le 25 juillet sur une demande adressée par une juge – qui s’est avérée être aussi militante LGBT – de la Cour suprême irlandaise. C’est toute la coopération judiciaire au sein de l’UE qui est remise en cause…

    La décision de la CJUE risque de rendre les mandats d’arrêts européens inapplicables

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  • S’ils avaient tiré, ils auraient été accusés… de racisme !

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    Ah, le beau pays que le nôtre ! Avez-vous remarqué que la vérité finit toujours par y éclater au grand jour ? Tard, parfois, j’en conviens, puisqu’on sait maintenant avec une quasi-certitude que le nuage de Tchernobyl n’avait pas vraiment rebroussé chemin en voyant arriver la frontière française.

    Ainsi, madame Belloubet, garde des Sceaux, nous a-t-elle récemment narré toute la vérité sur l’évasion du braqueur multirécidiviste Redoine Faïd, le 1er juillet, de la prison de Réau (Seine-et-Marne). Il s’agissait de la « conjonction de failles de sécurité » qui ont été exploitées par un commando « paramilitaire », absence de filins anti-hélicoptère et « problème » sur le dispositif d’appel d’urgence des forces de l’ordre.

    Mais, surtout, la cause primordiale, c’était l’administration pénitentiaire, « insuffisamment réactive ». Car, avant cette évasion, la direction de l’administration pénitentiaire avait été avertie par la direction interrégionale d’Île-de-France d’une « menace sérieuse de passage à l’acte » de la part de Redoine Faïd.

    Résumons-nous. Le vrai problème, ce n’est pas le détenu qui cherche à s’évader, c’est le fonctionnaire chargé de le surveiller et qui ne fait pas son boulot, le bougre. Comme d’habitude…

    Personnellement, cela me rappelle, mutatis mutandis, la doxa actuelle de la victime qui se trouvait « au mauvais endroit au mauvais moment ». C’est de sa faute, si elle est morte.

    Toujours la même « logique » inversée directement issue des errements soixante-huitards.

    Le bon sens nous susurre pourtant que, si les surveillants, qui sont armés, n’étaient paralysés par des règlements du ministère de mesdames Belloubet et Taubira, ils auraient facilement pu empêcher l’hélicoptère de repartir. Aucun pilote, dans ces conditions, n’aurait d’ailleurs accepté de survoler une prison. Mais les forces de l’ordre n’ont le droit de se servir de leurs armes qu’avant de mourir ! On n’est pas chez Trump, en France, que diable ! Les surveillants avaient juste le droit de crier « Stop ! Revenez ou je… fais un malheur ! » Ce qui impressionne toujours le truand.

    Dans la France libérale-libertaire-droit-de-l’hommiste de Macron, le bouc émissaire, il est tout trouvé et toujours le même : c’est le fonctionnaire français qui symbolise la survie de l’État-France. La Commission européenne qui bataille pour toutes les formes de supranationalités l’a bien compris. Le mondialisme vient de prendre une grande claque en Italie, mais la Macronie n’a toujours pas compris. Les « élites » françaises sont en retard d’une guerre, comme toujours.

    C’est vrai que, s’ils avaient tiré, les surveillants auraient sûrement été accusés de… racisme ! Au moins par Mediapart

    Jean-Charles Mignard

    http://www.bvoltaire.fr/sils-avaient-tire-ils-auraient-ete-accuses-de-racisme/

  • Fréjus, Nice, les actes de guerre se multiplient : silence du pouvoir…

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    Manuel Gomez Riposte laïque cliquez ici

    De tous côtés, on n’entend plus que ça…

    Un air nouveau qui nous vient de là-bas…

    Ce là-bas, chez nous, ce sont les banlieues, les zones de non-droit, qui se situent dans chaque ville de notre pays.

    Que l’on ne s’attende pas qu’un jour ce nouveau « peuple » de ces banlieues, de ces quartiers, se lance à l’assaut du palais de l’Elysée, que nenni, puisque sa protection vient justement de ce président, de ce gouvernement, pas question de l’attaquer, de le renverser, bien au contraire.

    Nous ne sommes plus en période révolutionnaire, ces années de 1789 à 1793 où le bon peuple de France s’était lancé à l’assaut de Versailles et avait obtenu la tête du Roi, c’est tout le contraire qui se produit, ce sont les troupes, les bandes, les groupes, les « casseurs », la racaille, qui partent à l’assaut du « bon peuple de France », sous le regard impassible de ceux qui les gouvernent, qui les autorisent, qui les « laissent-faire ».

    Et qui a reçu l’ordre de s’opposer à eux ? Que je sache, personne. Ni la police, ni les gendarmes, ni les CRS, ni l’armée, non personne.

    Ils encaissent, ils contiennent comme ils peuvent, ils repoussent de moins en moins, mais ils n’interpellent plus, ils n’arrêtent plus et, bien entendu, ils ne tirent plus, d’ailleurs ils n’ont jamais tiré, même quand il fallait le faire, même quand ils étaient menacés de mort, attaqués, blessés, ni même quand ils étaient brûlés vifs.

    Non, ce n’est pas une révolution qui se prépare, ni même une guerre civile (comme certains la prédisent !) car, pour qu’il y ait guerre civile il est nécessaire qu’il y ait deux camps, deux adversaires, deux combattants, et aujourd’hui il n’y a qu’un seul camp, une seule armée, celle qui nous attaque en toute impunité, à la moindre occasion, préparée, organisée, dirigée… et armée !

    Dans le seul département de la Gironde, pourtant réputé comme l’un des plus calmes du territoire, depuis début 2018, 98 policiers ont été victimes d’agressions, ainsi que 80 gendarmes.

    Sur un simple mot d’ordre, ils se rassemblent en quelques minutes et attendent les forces de l’ordre qui sont rapidement débordées. Le terrain leur est abandonné.

    Depuis deux nuits à Nice (Alpes Maritimes), quartier des Moulins, les policiers et les pompiers sont « caillassés ». Des feux de poubelles, de matelas et de véhicules, place des Amaryllis et allée Sœur-Emmanuelle, et même des « barricades » construites d’un tas d’objets divers, à l’angle de l’avenue Martin-Luther-King et du Boulevard Paul Montiel.

    Des émeutes provoquées par des bandes de jeunes « racailles », les visages cagoulés, qui bombardent policiers et pompiers d’un tas de projectiles.

    Cela a débuté lundi vers 2h du matin, suite à un grave accident de scooter subi par un jeune homme de 25 ans, cherchant à s’échapper et refusant d’obtempérer à un ordre de la police municipale alors qu’il circulait sur la pelouse réservée à la ligne 2 du tramway.

    Grièvement blessé, après avoir percuté un arbre dans sa fuite, et évacué par les pompiers vers l’hôpital Pasteur.

    A Fréjus, dans le Var, intervenant sur un appel des habitants du quartier de la gabelle, qui protestaient contre le fracas et les bruits en provenance d’un bar, les policiers se sont trouvés confrontés à une centaine d’individus et n’ont pu rétablir l’ordre que vers une heure du matin. Trois policiers ont été blessés.

    Lors de ces deux graves affrontements, comme d’ailleurs dans la plupart de ceux que nous dénonçons, aucune interpellation n’a été réalisée et c’est cette démobilisation, cet abandon de l’autorité, qui nous interpelle.

    Cette capitulation devant l’ennemi entraînera tôt ou tard au minimum des risques de « bavures » et au maximum ? Seul l’avenir nous le dira !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • 1 an de Macronie : +55% de démission chez les maires. Un vrai ras-le-bol.

    Vers la disparition des mairies et des maires au profit de politiques professionnels hors-sol à la tête de communautés d'agglomérations?

    "Selon un calcul de l'AFP réalisé à partir du répertoire national des élus en tenant compte de l'effet du non-cumul des mandats, le nombre de maires ayant quitté leur fonction depuis 2014 est en hausse de 55% par rapport à la précédente mandature.

    «Il y a des mois où je ne savais plus comment payer les employés», déplore Philippe Rion, qui a dû «tailler sur tout», y compris en «arrêtant les commémorations nationales», avant de finir par augmenter la taxe d'habitation.

    «Les communes ne sont qu'une variable d'ajustement financière aux yeux de l'État», critique l'ancien maire dont le village de 380 habitants a enregistré une baisse de 50% en cinq ans de sa dotation globale de fonctionnement (DGF), principale contribution financière de l'État aux collectivités.

    Selon l'Observatoire des finances locales (OFGL), la DGF représentait 14,8% des recettes de fonctionnement des communes en 2017, contre 21% en 2013.

    Malgré une légère hausse de son montant global en 2018, près de la moitié des communes ont vu leur dotation baisser cette année, selon l'Association des maires de France (AMF), qui a réclamé mi-juillet la création «en urgence» d'un fonds spécial pour les communes les plus en difficulté" (suite).

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le scoop du jour : Christophe Castaner sait lire

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    On attendait un numéro de claquettes mais ce fut un poussif exercice de lecture. Le scoop de l’été : on a désormais la confirmation que Christophe Castaner sait lire. Auditionné par la commission parlementaire du Sénat? qui n’a rien d’une bande de comiques, le secrétaire d’État-délégué général de La République en marche, la cravate dénouée de celui qui aurait été plus à l’aise sur un marché de Provence à faire le malin que devant cet aréopage barbant, devait éviter qu’il en sorte une grosse comme lui, ce qui est largement dans ses compétences, lorsqu’il travaille sans filet. La dernière, on s’en souvient, c’était sur BFM TV, lorsqu’il attribua à Alexandre Benalla des compétences de bagagiste jusqu’alors ignorées de tout le monde, y compris par l’intéressé.

    Un texte écrit à l’Élysée ? Ce n’est pas impossible, au nom de la verticalité du pouvoir. Donc, pour éviter la bourde, quoi de mieux qu’un texte tout prêt, caractères en taille 14, points importants en gras. Stabilo en bandoulière, le week-end a dû être laborieux autour de la piscine. Et, du coup, l’audition aussi.

    Que retenir de cette audition faite à la fraîche et qui avait pour but d’essayer de comprendre à quel titre Vincent Crase, salarié de La République en marche, a accompagné son petit camarade Benalla dans cette sympathique expédition de la rue Contrescarpe, le 1er mai dernier ? Et il faut bien avouer qu’on ne comprend toujours pas. Christophe Castaner nous dit que son employé Vincent Crase était en congé ce jour-là. Le 1er mai, certains vont au muguet ; d’autres, plus rares, sortent leurs banderoles ; d’autres, encore, leur petite tenue noire de Black Blocs. Vincent Crase, lui, sans mettre son uniforme, il va jouer au gendarme – ou au policier, on ne sait pas très bien – dans Paris. Car, nous explique M. Castaner, dans son développement filandreux et sinueux, Vincent Crase est gendarme réserviste. Affecté à l’Élysée.

    On a quand même la très désagréable impression, dans cette ténébreuse affaire, d’un bizarre mélange des genres à tous les étages. À l’étage noble, un Christophe Castaner, secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement et, en même temps, chef du parti majoritaire. À l’étage des basses œuvres, un Vincent Crase, salarié de La République en marche et, en même temps, gendarme réserviste au palais de l’Élysée, fricotant avec Benalla qui faisait le room service entre les différents étages. Serait-ce donc la marque de fabrique de ce nouveau monde voulu par Emmanuel Macron et ses marcheurs ? Le mélange des genres, c’est modern, c’est open space, c’est global. C’est à l’image du monde sans frontières qu’on appelle de ses vœux. Notez qu’avec le mélange des genres, on ne sait plus qui fait quoi. C’est formidable car, tout en prônant la transparence, on installe la plus grande opacité. C’est fort.

    Que retenir d’autre de cette audition ? Grosso modo : c’est pas moi, j’étais pas au courant, c’est pas ma faute. Un classique du genre qui ne nous surprend pas et faisait dire, mardi matin, à juste titre, il faut bien le reconnaître, au journaliste Christophe Barbier que les politiques veulent bien le pouvoir mais pas les responsabilités ! Donc, Christophe Castaner a réussi son examen de lecture. Mention passable, certes, mais on lui demandait de surtout ne pas briller en ce mardi. Il va pouvoir rejoindre sa piscine des Alpes de Haute-Provence avec le sentiment du devoir accompli.

    Acta fabula est, donc ? Puisque le Parlement est en congé cette semaine. Pas certain. Dans cette affaire Benalla-Macron, les oppositions tiennent en effet un filon qui est sans doute loin d’être épuisé.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/le-scoop-du-jour-christophe-castaner-sait-lire/

  • Merkel en maillon faible

    On nous vend, à longueur de média, une réussite de l’Union européenne, que tous, tant nos concitoyens que nos voisins, peinent à voir. Car, avant tout, Bruxelles est uns succession de compromis sur une addition d’échecs. Angella Merkel en est, aujourd’hui le signe le plus visible.

    Fin juin, un nouveau sommet européen s'est ainsi soldé par une nouvelle réussite. Donald Tusk, le président du Conseil européen, affirmait en effet sur Twitter, élevé semble-t-il au rang de communication officielle de Bruxelles « Les dirigeants de l’UE28 se sont accordés sur les conclusions du sommet, y compris la migration. »

    Plus enthousiaste que jamais, le VRP européen Macron renchérissait « Beaucoup prédisaient ce soir l'impossibilité d'un accord, beaucoup prédisaient le triomphe de solutions nationales, nous avons réussi ce soir à obtenir une solution européenne et un travail en collaboration. C'est la coopération européenne qui l'a emporté. »

    C'est typiquement là le discours d'un commercial qui, l'argent en poche, se contrefiche de la satisfaction de son client. Il suffit de voir - y compris en France, M. le président - les violences qui ne cessent de se faire jour (et nuit…) parce que la question migratoire n'est pas correctement réglée.

    Il suffit d'entendre les protestations de plus en plus nourries de peuples entiers qui réclament, au contraire de ce que vous continuez à faire, un changement de politique. Hier, le Royaume-Uni. Aujourd'hui, l'Italie et l'Autriche

    - qui vient de prendre les rênes de la présidence tournante de l'Union européenne. Demain.. l'Allemagne peut-être ?

    Car la coalition par trop hétéroclite d'Angela Merkel a d'ores et déjà volé en éclats sur cette question migratoire prétendument réglée trois jours plus tôt à Bruxelles. Oh ! certes, un compromis avec la CSU semble avoir sauvé de justesse le gouvernement. Mais les sociaux-démocrates ne l'ont accepté qu'en tramant les pieds.

    Et l'Autriche, qui défend une politique migratoire plus intransigeante que son grand voisin, renâcle. Vienne n'entend pas servir de déversoir au trop-plein allemand.

    Angela Merkel a beau être l'homme fort de l'Europe, elle est trop fine mouche, trop politique, pour n'avoir pas compris qu'il ne suffît pas d'être le premier à Bruxelles. Car, si l'on est le second chez soi, qu'il s'agisse de Berlin ou de n'importe quelle autre capitale, on n'est rapidement plus grand chose. Sauf à vouloir quitter dès à présent la scène politique, elle est donc condamnée à préférer la réalité allemande et ses compromis, plutôt que de suivre les sirènes européennes.

    Certes, dans certains cerveaux enfiévrés du quartier bruxellois où les institutions européennes sans âme ont leurs sièges, la question migratoire peut être perçue comme la solution pour tordre le cou (si je puis dire) aux racines nationales trop implantées dans le cœur des peuples européens.

    Mais il n'est pas aisé - Bertold Brecht pas plus que l'Union soviétique n'y ont totalement réussi - de transformer un peuple en long cortège de fantômes qui ne soient plus que des numéros. Et il n'est écrit nulle part, notre quotidien proclame même l'inverse, que les nouveaux arrivants n'apportent pas avec eux, dans leur maigre bagage, quelques traditions aux saveurs tout aussi nationales que celles que l'on tente d'extirper chez nous !

    Hugues Dalric monde&vie  juillet 2018

  • Demain la guerre ethnique ?

    J’avais un regret, c’est de ne pas avoir parlé de la polémique autour du nouvel antisémitisme depuis la publication dans le Parisien, le 21 avril dernier, d’une pétition de 250 célébrité contre ce nouvel antisémitisme et pour une censure des textes sacrés de l’Islam. L’actualité relance les craintes qui ont suscité cette pétition.

    C’est à Toulouse que cela se passe, Toulouse la ville de Mohamed Merah et de l'école juive Ozar Hatorah dans laquelle l'islamiste a tué, à bout portant, trois petits enfants, Arieh, Gabriel et Myriam, et un père de famille, Jonathan. La grande mosquée de Toulouse vient d'être inaugurée par le maire Jean-Luc Moudenc, qui revendique par SMS être « l'un des facilitateurs de ce projet » et le recteur Mohamed Attai. Chacun se gargarise de mots à cette occasion, et l’on exalte la paix sociale dont cette construction est à la fois le symbole et le gage. Le recteur de la mosquée en remet solennellement et symboliquement les clefs au Maire. Petit bémol pourtant, qui aurait dû calmer quelques ardeurs d'origine algérienne, Mohamed Attaï a beaucoup fait pour la construction de la Mosquée, il a su ramener des fonds, il savait donc sans doute où aller les chercher, mais curieusement, il ne parle pas français et prêche toujours en arabe.

    Comme c'est curieux le 28 juin dernier, c'est le maire de Toulouse lui-même, Jean-Luc Moudenc, qui dépose une plainte contre le même Mohamed Attaï, se plaignant d'un prêche antisémite remontant à décembre 2017 Dans ce prêche, l'imam de Toulouse cite un hadith, qui a acquis depuis quelques temps une triste célébrité. Oh ! Il faut bien reconnaître qu'il a quelque chose d'enfantin dans ce dit du Prophète, mais cet enfantillage est cruel, d'autant plus qu'au fond, il est attribué à Allah, il constitue sa parole. On y apprend que pour parvenir à la fin du monde, il faudra que les musulmans tuent les juifs « Les juifs se cacheront derrière les rochers et les arbres et les rochers et les arbres diront "Oh musulman, oh serviteur d'Allah, il y a un juif qui se cache derrière moi, viens le tuer" ». Il faut voir, sur la vidéo, ce prêche qui remonte au 15 décembre 2017 L'imam Tataï s'anime au fur et à mesure qu'il prononce ces paroles et s'en prend à l'entité sioniste, dont il souhaite ouvertement la disparition « Nous ne seront sans doute pas là pour fêter le centenaire de l'État d'Israël ». Dans la ville de Mohamed Merah, un tel prêche fait froid dans le dos ! La seule tentative de contextualisation que fait Tataï pour expliquer le hâdith horriblement explicite qu'il vient de réciter, se contente de généraliser encore le propos de Mohamed «[Le prophète Mahomet] nous a parlé de la bataille finale et décisive le jugement dernier ne viendra pas jusqu'à ce que les musulmans combattent les juifs ».

    On se demande quelle enquête a pu faire le maire Jean-Luc Moudenc pour subventionner un tel personnage, d'autant qu'il n'en est pas à son coup d'essai en matière de provocation ainsi a-t-il déclaré en 2015 - une année symbolique n'est-ce pas ? : « Le dialogue entre musulmans et juifs ne [passe] que par le sabre et le fusil », ajoutant, dans un tout autre domaine, qu'il « [fallait] battre les femmes qui montreraient des signes de fierté ou d'insubordination ». Il expliquera également dans cette vidéo que « le sacrifice dans la voie d'Allah est le djihad suprême », qui mènerait « au martyre que les anges lavent ».

    On ne comprend pas qu'une personnalité aussi inquiétante soit parvenue, d'un commun accord entre la mairie de Toulouse et le CFCM, à un tel poste. Alors qu'il fait l'objet d'une plainte à la 17e chambre, pour provocation à la haine, il vient d'être reçu par Dalil Boubakeur qui a accepté ses explications, le confirmant ainsi dans sa fonction, alors qu'il se fait très clairement, à travers sa prédication apocalyptique, l'agent d'un islam violent et antisémite. Au terme d'explications embrouillées, la seule justification qu'il ait pu élaborer est que c'était « en agissant ainsi » (en tuant les juifs donc) que l'on hâtait la fin du monde (comme si la fin du monde, il fallait l'éviter). Il fait semblant d'oublier que, pour un musulman, la fin du monde est désirable parce que c'est la victoire définitive d'Allah contre ses ennemis.

    Ce nouvel antisémitisme, si infantile qu'il paraisse, risque d'être pris au sérieux par toute une partie de la population de notre pays, qui ne demande qu'à régler des comptes, faisant hélas du juif le symbole de l'Argent que lui-même n'a pas. La République se doit d'être attentive à tous les départs de feu que peuvent créer demain, ici ou là, de telles croyances. La question identitaire, longtemps niée, s'invite dans un paroxysme religieux qui ne concerne pas seulement Mohamed Attaï, mais tous ceux qui estiment que le hâdith qu'il a cité est la parole même du « beau modèle », Mohamed, l'envoyé d'Allah.

    Abbé G deTanoiiarn monde&vie 12 juillet 2018

  • Michèle Tribalat : Le rapport biaisé « contre le racisme » qui juge moralement les Français. Français, ouvre-toi !

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    489750667.2.jpgMichèle Tribalat a publié hier [31.07] dans Causeur une analyse comme toujours pertinente et documentée. Elle apporte une série d'informations sur les questions migratoires qu'il nous paraît utile de partager avec les lecteurs de notre quotidien LFAR  

    La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) publie tous les ans, au printemps, un rapport sur « la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie » faisant le bilan de l’année passée.

    Depuis deux ans, la stratégie de communication de la CNCDH est de livrer à la presse un résumé dans un document nommé « Les essentiels », avant une publication complète du rapport deux mois plus tard. Précédemment – c’était, à tout le moins, le cas en 2015 et 2016 – le résumé paraissait en même temps que le rapport. Ce qui donnait la possibilité à celui qui le souhaitait et en avait le temps de lire le rapport au moment où la presse traitait du sujet. Il est bien évident que, une fois le feu médiatique au moment de la sortie des « essentiels » passé, aucun média ne va remettre le couvert deux mois plus tard.

    J’ai rendu compte de la partie « enquête » du précédent rapport l’an dernier et je me suis demandé, à la lecture du nouveau, s’il était bien utile d’enfoncer le clou, au risque de se répéter beaucoup, tant les travers sont identiques, même s’ils sont évacués plus habilement. Comme l’an dernier, les chercheurs qui ont traité le sondage Ipsos sont Nonna Mayer, elle-même membre de la Commission, Guy Michelat, Vincent Tiberj et Tommaso Vitale1.

    Les cibles : victimes et coupables

    S’il n’est plus question explicitement du racisme du « groupe majoritaire », c’est bien de cela qu’il s’agit quand même. On le voit à la définition des groupes cibles et au questionnaire qui n’interroge pas les enquêtés d’origine étrangère sur leur propres préjugés qui n’ont aucune raison de ressembler en tous points à ceux des autres. Cette focalisation particulière rend certaines questions inadéquates.

    C’est par exemple le cas de celle demandant s’il est grave d’être contre le mariage d’un de ses enfants avec une personne d’origine maghrébine, quand le répondant est lui-même d’origine maghrébine.

    Il faudrait que la CNCDH joue cartes sur table.

    Si c’est le racisme des « majoritaires », (comme elle désigne ceux qui n’ont pas d’ascendant proche étranger, parent ou grand-parent) qu’elle vise, alors qu’elle élabore un échantillon de coupables potentiels de préjugés à l’égard des groupes cibles d’origine étrangère désignés explicitement dans son questionnaire.

    Sinon, qu’elle élabore un questionnaire à entrées multiples, après avoir réfléchi à quoi pourraient bien ressembler les préjugés des groupes minoritaires qu’elle désigne comme victimes potentielles à l’égard des « coupables désignés » ou d’autres groupes minoritaires. Pour cela, il faudrait un échantillon plus diversifié surreprésentant les groupes minoritaires.

    Mais qu’elle ne reste pas au milieu du gué, ce qui lui éviterait, par exemple, de conclure à propos des scores d’ethnocentrisme dont l’échelle est entièrement dédiée aux préjugés à l’égard des groupes cibles que « le fait d’avoir dans sa famille ne serait-ce qu’un parent ou grand parent étranger est un facteur d’ouverture incontestable » (p. 85).

    La représentativité de l’échantillon du baromètre de la CNCDH

    Comme précédemment, le sondage a été réalisé selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne de référence du ménage), après stratification par région et catégorie d’agglomération, auprès de 1003 personnes âgées de 18 ans ou plus, interrogées en face-à-face du 6 au 14 novembre 2017. Un redressement par niveau de diplôme a été appliqué à l’échantillon.

    Un sondage par quotas est représentatif des variables qui ont été sélectionnées pour élaborer ces quotas. Mais rien ne garantit qu’il le soit sur d’autres critères. Avant de réaliser un entretien, l’enquêteur doit essuyer un certain nombre de refus. Ceux qui refusent sont souvent différents, au regard des variables non contrôlées par les quotas, de ceux qui acceptent.

    Ainsi, la part des individus qui ont un parent ou un grand-parent étranger a varié considérablement dans le temps : il était de 23 % en décembre 2014, de 30 % en janvier 2016 et de 37 % en octobre 2016. Pour le sondage de 2017, on trouve deux chiffres différents : 37 % page 59 et 34 % page 85 ! Le poids variable dans le temps des réponses des personnes d’origine étrangère aux différentes questions a forcément un impact sur l’interprétation des évolutions au fil du temps. Impact qui n’est jamais pris en considération par les auteurs.

    Enquête en face-à-face ou enquête en ligne ?

    La CNCDH publie une analyse comparée des caractéristiques du baromètre avec celles d’une enquête en ligne auprès d’un échantillon de taille équivalente (1000 personnes) auquel on a posé 49 questions figurant dans le baromètre (soit 60 % des questions). L’échantillon a été construit selon la même méthode que celui de l’enquête en face-à-face : quotas portant sur le sexe, l’âge et la profession de la personne de référence du ménage, après stratification par région et catégorie d’agglomération. L’enquête a été conduite à peu près sur la même période, du 6 au 13 novembre 2017.

    Le but de cette double enquête visait à repérer un « éventuel biais de désirabilité sociale », autrement dit détecter si les enquêtés répondent différemment selon qu’ils ont devant eux une personne à qui ils peuvent chercher à plaire en manipulant l’image qu’ils donnent d’eux-mêmes ou selon qu’ils sont seuls devant leur écran (voir les notions d’opinion privée et d’opinion publique développées par Timur Kuran).

    Après avoir soulevé cette éventualité, nos quatre chercheurs passent en revue les différences d’échantillonnage susceptibles d’expliquer ces différences, tout en mélangeant les faits tels que les caractéristiques démographiques et les opinions telles que le positionnement politique.

    Les deux échantillons sont comparables quant aux données ayant contribué à constituer les quotas, ce qui n’a rien d’étonnant. Par contre, « l’échantillon en ligne est moins issu de la diversité » : 31 % des enquêtés en ligne ont au moins un parent ou un grand-parent étranger, contre 37 % dans l’échantillon avec enquêteur ; 6 % sont d’origine extra-européenne contre 11 % et 2 % se déclarent musulmans contre 6 %. L’échantillon en ligne fait un usage plus fréquent d’internet que celui interrogé en face à face. Il a plus souvent voyagé et vécu à l’étranger. Autant de facteurs, écrivent les chercheurs, qui « incitent à plus d’ouverture aux autres et de tolérance ». On verra ce qu’il en est.

    Le positionnement politique est évalué à partir de deux indicateurs : un auto-classement sur une échelle à sept positions et ce que les enquêtés disent avoir voté à la dernière élection présidentielle. Les enquêtés en ligne se déclarent plus souvent à droite et disent avoir voté plus souvent à droite ou à l’extrême droite, au premier tour comme au deuxième tour, que les enquêtés qui ont répondu en face-à-face.

    Mais comme l’indique le tableau ci-dessous (tableau 1.2 dans le rapport de la CNCDH page 60), les écarts dans l’échantillon en ligne par rapport aux scores réalisés par les candidats sont beaucoup plus faibles que dans l’échantillon enquêté en face-à-face.

    ©Capture d'écran micheletribalat.fr©Capture d’écran micheletribalat.fr

    La conclusion cohérente avec l’intention de départ serait celle-ci : les enquêtés, lorsqu’ils sont devant leur ordinateurs sont moins nombreux à tricher que ceux qui font face à l’enquêteur et cherchent à lui plaire en déclarant avoir voté Macron plus souvent qu’ils ne l’ont fait réellement. Le biais de désirabilité sociale recherché par ceux qui ont promu le test s’avère être nettement en faveur d’Emmanuel Macron au détriment de François Fillon en face à face, au premier tour. Ce biais de désirabilité est particulièrement net au deuxième tour quand des répondants ont déclaré avoir voté pour Emmanuel  Macron, pour ne pas avoir à dire qu’ils avaient voté pour Marine Le Pen.

    Ce n’est pourtant pas la conclusion tirée par les auteurs. Ils abandonnent un peu vite l’idée de biais de désirabilité sociale et cherchent à expliquer en quoi les enquêtés en face à face seraient réellement plus tolérants que ceux qui répondent en ligne. Les deux échantillons ne seraient pas vraiment représentatifs, chacun à leur manière, celui répondant en ligne étant plus à droite que celui qui répond en face à face. Un élément d’explication tiendrait au degré de confiance dans la nature humaine qui serait plus élevé à gauche et rendrait les personnes qui se disent de gauche plus enclines à ouvrir leur porte à l’enquêteur. Dans les deux échantillons, on a répondu à la question : « D’une manière générale, diriez-vous qu’on peut faire confiance à la plupart des gens ou qu’on n’est jamais trop prudent quand on a affaire aux autres ? » Dans les deux échantillons, ceux qui se situent à gauche sont plus enclins à déclarer qu’ils font confiance aux autres. Mais, ceux qui répondent au questionnaire en ligne sont toujours plus réservés sur la confiance à accorder à autrui : « Le niveau de confiance dans les autres est toujours plus élevé en face-à-face qu’en ligne » (p. 61). Là encore, on peut penser qu’au moins une partie de la différence s’explique par ce fameux biais de désirabilité sociale.

    Après une analyse modélisée de la probabilité de juger qu’il y a trop d’immigrés en France sur les deux échantillons réunis, les auteurs constatent qu’aux effets des variables introduites dans le modèle – on est « plus tolérant » quand on est jeune, confiant envers les autres et de gauche, etc. – s’ajoute, dans tous les cas, un effet lié au mode de passation du questionnaire. Ainsi, les détenteurs d’un diplôme au moins égal à Bac+3 sont 21% à dire qu’il y a trop d’immigrés en France à l’enquêteur qui les interroge, mais ils sont deux fois plus nombreux à dire la même chose (43 %) lorsqu’ils répondent en ligne. De même, ceux qui sont estimés les plus cosmopolites (d’après un indicateur conjuguant l’usage d’internet, les voyages et les séjours à l’étranger) sont 37 % à déclarer qu’il y a trop d’immigrés en France dans l’enquête en face-à-face, mais 62 % lorsqu’ils remplissent le questionnaire en ligne.

    Soit aucun des échantillons n’est vraiment comparable pour cause de défauts variables de représentativité, soit les mêmes ne se comportent pas de la même façon face à un enquêteur que lorsqu’ils sont face à leur ordinateur. Mais il se pourrait qu’il y ait un peu des deux. Le consentement à répondre face à un enquêteur sélectionnerait des individus d’un certain type relativement à l’acceptation de répondre à un questionnaire en ligne et la falsification des préférences, comme dirait Timur Kuran, serait plus répandue lors d’une enquête en face-à-face.

    Les auteurs concluent que « l’interrogation en ligne accroît la probabilité de donner une réponse intolérante, à âge, diplôme, sexe, orientation politique, ascendance et niveau de confiance en autrui et de cosmopolitisme constant et l’interrogation en face-à-face la réduit », sans épiloguer plus que cela sur le fait qu’on a plus tendance à falsifier ses préférences lorsqu’on dialogue avec quelqu’un qu’avec son ordinateur.

    C’est bien embarrassant. La méthode des quotas ne garantit qu’une représentativité limitée et dépend du bon vouloir des personnes sollicitées beaucoup plus que dans une enquête aléatoire, bon vouloir qui peut entraîner un biais sélectif qui varie selon le type d’entretien retenu. S’ajoute à cela la plus ou moins grande dissimulation de ses opinions selon le type de passation du questionnaire.

    Pour le reste…

    Pour le reste, le rapport de 2018 pose exactement les mêmes problèmes que celui de 2017. Rappelons-en quelques-uns :

    – Le réel ne compte pas. Pour les concepteurs de l’enquête, il n’y a pas de situation où il pourrait, par exemple, y avoir trop d’immigrés. Dire qu’il y en a trop c’est faire preuve d’intolérance en soi.

    – C’est à une évaluation morale des Français, à travers l’enquête, à laquelle se livrent les auteurs. Il y a les bonnes et les mauvaises réponses, quel que soit le réel vécu par les enquêtés.

    – La morale est du côté du multiculturalisme. S’y opposer c’est faire preuve, en soi, d’intolérance.

    – On encourage les répondants à faire ce qu’on leur reproche : avoir des jugements sommaires peu informés sur des sujets qu’ils connaissent mal, autrement dit essentialiser.

    – La CNCDH tranche, cette année encore, sur ce que sont les pratiques de l’islam, dans une question essentialisante : « Le respect des pratiques musulmanes suivantes peut-il, en France, poser problème pour vivre en société ? » Sont énumérées les items suivants : le port du voile intégral, le port du voile (à une moitié de l’échantillon, « voile » étant remplacé par « foulard » pour l’autre moitié), l’interdiction de montrer l’image du prophète Mahomet, le sacrifice du mouton lors de l’Aïd El Kebir, les prières, l’interdiction de consommer de la viande de porc ou de l’alcool et le jeûne du Ramadan. La question laisse croire que toutes ces exigences sont à égalité et unanimement reconnues comme étant impératives pour être un bon musulman. La formulation « peut-il », signifie que, même si ce n’est pas toujours le cas, certaines de ces exigences peuvent poser problème. Or c’est le cas d’à peu près toutes. Par ailleurs, si les enquêtés, pour se montrer tolérants, doivent répondre que décidément, non, l’interdiction de montrer Mahomet ne peut pas poser de problème, après les attentats de Charlie Hebdo, c’est qu’on leur demande de ne pas tenir compte de la réalité. Or près d’une moitié des répondants s’accordent pour dire qu’une telle exigence ne peut pas poser problème (46 %). Pourtant, après les attentats de Charlie hebdo, voilà « une pratique » qui s’impose non seulement aux musulmans mais aussi à ceux qui ne le sont pas !

    Les préjugés contre les Asiatiques

    Enfin, l’évaluation des préjugés sur les Asiatiques est problématique. En effet, l’expression « les  Asiatiques » rassemble, si l’on s’en tient à la géographie, des individus aussi différents que les Pakistanais, les Vietnamiens, les Cambodgiens, les Laotiens, les Chinois, les Japonais, pour n’en citer que quelques-uns.

    Trois questions traitent du racisme anti-asiatique :

    1) « Les Asiatiques », pour une moitié de l’échantillon, « Les Chinois », pour l’autre moitié, forment-il un groupe à part dans la société ou un groupe ouvert aux autres ?

    2) Une moitié des enquêtés doivent dire s’ils sont d’accord pour dire que les Asiatiques sont très travailleurs (l’autre moitié si ce sont les noirs qui sont très travailleurs) ;

    3) Enfin, les enquêtés doivent juger si des propos insultants tels que « sale chinetoque » doivent être condamnés ou pas.

    Les concepteurs de l’enquête, sans parler de ceux qui répondent, ne semblent pas avoir une notion bien précise de ce que recouvre le terme « Asiatiques ». Pourtant, s’ils ont les yeux bridés, il est difficile de confondre les Japonais avec les Chinois, sans parler des Pakistanais qui, eux, n’ont pas les yeux bridés !

    En gros, pour la CNCDH, le stéréotype de l’Asiatique c’est le Chinois ! C’est problématique pour un organisme dont la grille d’évaluation des opinions est uniquement d’ordre moral et qui s’est fait le champion de la traque des stéréotypes chez les autres.   

    Michèle Tribalat

    Causeur

    Lire aussi dans Lafautearousseau ... 

    « Race », un mot qu’il faut chasser de l’expression orale ou écrite

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/07/31/le-rapport-biaise-contre-le-racisme-qui-juge-moralement-les-6069928.html

  • Lutte contre les violences sexistes et sexuelles : charia ou loi française?

    Je pose ça là : 

    En parallèle de la sage réaction de Gabrielle Cluzel, celle de cet énergumène interpelle :

    DjgHVQtXgAEKu0V

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les fausses accusations de Libération

    Le quotidien qui donne la nausée et les mains sales (puisque fondé par le stalinien Jean-Paul Sartre) donne le 28 juillet une « information » visant en quelque sorte à récupérer politiquement la victoire de nos mercenaires en coupe du monde, article par ailleurs repris dans le torchon Mediapart, dont le père du fondateur a été viré de l’éducation nationale pour haine antifrançaise…

    Dans son édition du 27 juillet, Libération publie un article délirant d’une certaine Noémie Rousseau sur une affaire de bagarre générale lors d’une rencontre de football amateur qui s’est tenue à Mackenheim, en Alsace, le 6 mai dernier. Le titre est un cas typique d’inversion accusatoire : « En Alsace, le football amateur en flagrant déni ». Et d’aligner les pires poncifs de l’extrême gauche :

    Pathos ridicule : « «Si Kerfalla était mort, ils auraient donné son nom à un tournoi.» Cette phrase, terrible, est de l’entraîneur de Kerfalla Sissoko. A mesure qu’on s’immergeait dans le contexte, elle devenait une ritournelle lancinante »

    Haine vis-à-vis des indigènes : « Le contexte ? Sympathique, a priori : le foot des patelins, le foot à la bonne franquette. Quand le village se retrouve le dimanche au match, assis sur des chaises en plastique dépareillées, à prendre des nouvelles des voisins, de la famille, du boulot. Kerfalla Sissoko, joueur amateur de l’équipe de Benfeld, a failli y laisser sa peau début mai. Sa peau noire, sur le terrain de Mackenheim, village alsacien de 800 habitants, qui a placé Marine Le Pen en tête au second tour de la présidentielle avec 54 % des suffrages. C’est l’histoire d’un racisme ordinaire, d’une violence extraordinaire. Un racisme qui se murmure, qui se banalise, qui s’institutionnalise. Kerfalla Sissoko a été coursé avec un couteau de cuisine, roué de coups… puis suspendu par les instances du football. »

    – « Longtemps, les clubs des quartiers faisaient peur quand ils venaient jouer dans les patelins. Maintenant, c’est l’inverse. Ce sont ces clubs qui ont peur d’aller à la campagne, parce qu’ils vont être provoqués, poussés à bout, jusqu’au basculement dans la violence.»Du coup, «les noms de villages chauds circulent», ceux où l’ambiance autour des matchs est connue pour être raciste, indique un entraîneur d’origine africaine. «Des villages où soit tu te bats, soit tu pleures», résume un joueur. Zone urbaine ou rurale, le racisme est partout, d’après Jean-Marie Dietrich. Mais il a différents visages : «En ville, le foot est un prétexte pour un affrontement entre communautés. On se mesure, on se fait peur. A l’écart, c’est la xénophobie, la peur de l’autre qui s’exprime. Le foot des campagnes, c’est la guerre des clochers. Ne pas être du village, c’est déjà compliqué…»

    –  « Les joueurs qui posent problème dans les grands clubs saturés des villes sont virés. Ils échouent dans les basses divisions qu’ils gangrènent», explique le président du FC Hipsheim, Nicolas Smargiassi. Malgré leur comportement agressif, comme ils ont plutôt un bon niveau et la peau plutôt claire, ils atterrissent là où on veut bien d’eux, là où on est même parfois prêt à les rémunérer, souvent dans les petits villages qui peinent à trouver suffisamment de jeunes pour constituer une équipe. Des clubs ruraux qui ne sont pas trop regardants, puisqu’il en va de leur survie même ».

    Thèse complotiste 1 : « Fin mai, sur le parvis du District de football d’Alsace à Strasbourg, Kerfalla Sissoko, 25 ans, est silencieux. Il est convoqué en commission de discipline. Lui et son coéquipier Moudi Laouali, aussi victime de coups et d’injures racistes, ont été suspendus à titre conservatoire »

    Thèse complotiste 2 : « Le dimanche suivant, Jean-Michel Dietrich (président de l’autre club) est convoqué à la gendarmerie. Pour témoigner, pense-t-il. Il emmène son fils, cela ne devrait pas être long. Finalement, il y passera la matinée. Le club de Mackenheim, qui n’a jamais formulé d’excuses ni pris des nouvelles des joueurs blessés, l’attaque pour diffamation. En cause, une menace de mort. Pas sur le terrain de foot. Non, dans un commentaire sur Facebook. Jean-Michel Dietrich doit retirer le texte, se plier au relevé d’empreintes, aux photos. Pendant qu’il est fiché, un gendarme promène le fils, histoire de faire diversion. «Je me suis senti humilié», dit-il. Il a «honte», envie de tout arrêter. »

    Témoignages bidons : « Aujourd’hui, la parole des joueurs, entraîneurs, arbitres noirs se libère si on garantit leur anonymat. Autour et sur le terrain, «sale nègre» et sa variante «sale noir», demeurent des grands classiques avec «sale bougnoule». On entend parfois des «Elsass frei» («Alsace libre», slogan autonomiste régulièrement repris par l’extrême droite identitaire), ou «retournez chez vous, ici c’est le FN». Un joueur d’un club de la banlieue de Strasbourg raconte qu’un jour, son équipe a été accueillie par «la musique de Hitler», le Horst Wessel Lied, l’hymne officiel nazi. C’était il y a dix ans. Aucun des joueurs de cette équipe métissée n’a oublié. «Le racisme, c’est courant», soupire un arbitre d’origine somalienne, habitant de Strasbourg, qui a officié sur des matchs amateurs dans tout le Bas-Rhin pendant sept ans. L’histoire de Kerfalla Sissoko l’épouvante. Lui-même craint de se retrouver face à un semblable déchaînement de violences, sans personne pour le défendre, sans vestiaire pour se replier… L’arbitre est seul. Et quand il est noir, il se retrouve souvent soupçonné d’incompétence : «C’est la première fois que vous arbitrez ?»«Vous êtes sûr que vous en êtes capable ?» entend-t-il souvent. Ou, venant des supporteurs : «Vous êtes chez nous», quand ce n’est pas juste des «bananes» qui fusent. Il a fini par raccrocher, «par lassitude».Même son fils ne fait plus de foot. Sa mère l’a inscrit au karaté, «là où on apprend le respect», a-t-elle dit. »

    Sauf que…  s’il y a bien eu bagarre générale, le racisme n’en a absolument pas constitué de mobile. Et ce d’autant plus qu’il y a également des joueurs étrangers dans l’équipe de Mackenheim, comme le confirme le site Alsace-actu, qui lui aussi a enquêté et en tire des conclusions à l’opposé des délires de Libé :

    « Un article de Libération fait beaucoup réagir aujourd’hui, et bien au-delà de l’Alsace. Il met en cause une affaire qui n’est pas récente (Rue89 avait déjà écrit plusieurs papiers sur le sujet) et qui concerne une rencontre de football à Mackenheim, qui recevait ce jour-là, dimanche 6 mai, l’équipe de Benfeld. Trois joueurs d’origine africaines ont reçu des coups, parfois violents (l’un deux a eu plusieurs fractures), à la suite de ce qui semble être un début de bagarre générale. La tension est montée sur le terrain à cause d’accrochages physiques, et tout a dégénéré. Jusque-là, rien de bien réjouissant, mais pas de quoi faire un très long article dans Libération : des bagarres générales avec de sérieuses conséquences arrivent quasiment tous les mois en France. Ce qui rend l’affaire particulière, c’est que les joueurs auraient reçus des coups à cause de leur couleur de peau, selon eux-mêmes. Une agression raciste en somme, qui permet à Libération d’incriminer « Mackenheim, village alsacien de 800 habitants, qui a placé Marine Le Pen en tête au second tour de la présidentielle avec 54 % des suffrages ». L’antre du diable, sans aucun doute. Pourtant, il y a dans l’équipe de Mackenheim des joueurs d’origine étrangère. Difficile de considérer un racisme qui s’orienterait uniquement envers l’équipe adverse, et pas contre les joueurs de sa propre équipe. Mais passons. L’arbitre, seule personne neutre, n’a pas entendu d’insultes racistes. C’est aussi le discours des représentants du club de Mackenheim, mais leur parole ne peut pas être considérée aussi objective que celle de l’arbitre. Les gendarmes, qui enquêtent sur l’affaire, préviennent qu’elle « se dégonfle comme un soufflé ». En somme, Libération a fait un article à charge en se fondant presque uniquement sur le témoignage des victimes, alors que les gendarmes ne retiennent pas le motif de racisme. Et Libération accuse sans complexe les « équipes monochromes », ce qui peut être considéré comme du racisme anti-blanc. En revanche, les insultes vont bon train sur Facebook à l’encontre du club de Mackenheim. La tolérance et le respect sans doute… »

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/les-fausses-accusations-de-liberation/95739/