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anti-national - Page 614

  • Kosovo : la chasse aux chrétiens

    Si de nombreuses associations œuvrent pour les chrétiens d’Orient, les orthodoxes du Kosovo sont souvent oubliés alors qu’eux aussi sont persécutés. Ainsi le 30 mai, dans la petite enclave chrétienne de Staro Gracko, des enfants jouant dans la rue ont été attaqués à coups de bombes lacrymogènes par des adolescents albanais qui, bientôt secondés par des adultes, ont agressé les parents (y compris une femme enceinte) venus secourir leur progéniture. Un fait divers entre bien d’autres relaté par l’association Solidarité Kosovo (BP 1777, F-38220 Vizille ou www.solidarite-kosovo.org) qui, non contente d’aider les Serbes à construire des serres ou des porcheries (le seul élevage que les musulmans n’attaquent pas !), offre une semaine de vacances sur la côte monténégrine aux enfants des enclaves.

    https://present.fr/2018/07/26/kosovo-la-chasse-aux-chretiens/

  • Frère Macron et les musulmans

    En théorie, Macron reste le garant de la laïcité face à l’islamisation et de notre sécurité face au terrorisme islamique. En pratique sa grande porosité aux thèses communautaristes, voire fondamentalistes, inquiète. Les Frères musulmans ne se contentent pas de le soutenir, ils le conseillent. Parfois directement, comme yassine Bellatar. 

    Par Richard Dalleau

    Pour Ahmet Ogras, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), l'absence d'Emmanuel Macron au dîner de rupture du jeûne le 12 juin « est perçue par la communauté musulmane comme un boycott ». Voilà qui en dit long sur la capacité de chantage victimaire dont est capable ce proche des Frères musulmans et voilà qui manifeste la dépendance dans laquelle il estime qu'Emmanuel Macron est tombé. S'il est le premier Président depuis 10 ans à avoir, l'an dernier, assisté à cette cérémonie, c'est loin d'être le seul gage qu'il a donné à un islam plus ou moins radical. À ce titre, est-il le mieux placé pour protéger la France de l'islamisation, dont l'expression paroxystique est le terrorisme islamique ? Poser la question, c'est déjà y répondre.

    De fait, l'homme parle de « radicalisation de la laïcité » (contre l'islam) ou reprend les discours du Parti des Indigènes de la République (PIR), mouvement islamo-gauchiste, du CCIF (Comité contre l'islamophobie en France, proche des Frères Musulmans)… ou de Daech sur la colonisation française, « crime contre l'humanité ».

    Ces propos avaient fait grand bruit pendant la campagne présidentielle, marquée par le soupçon de complaisance, voire de soumission envers les Frères Musulmans (FM), mouvement prônant l'islamisation en douceur. Petit souci, le Service central de renseignement territorial (SCRT) met en garde contre la « porosité […] avérée » qui existe entre salafisme « quiétiste » - opposé à l'usage de la violence aujourd'hui - et salafisme djihadiste.

    En attendant, on se souvient de l’affaire Mohamed Saou. Proche du PIR et du CCIF, le réfèrent En Marche du Val-d'Oise, un « type bien », malgré des « trucs plus radicaux », selon les mots hors antenne de Macron sera écarté, avant d'être discrètement réintégré sous pression du CCIF. Plus significatif, après la Grande mosquée de Paris, c'est l'UOIF (Union des Organisations Islamiques de France, bras armé des FM), depuis rebaptisée « Musulmans de France », qui avait appelé à voter Macron.

    Bellatar, le côté obscur de la force

    Un an plus tard, la même organisation enjoint Emmanuel Macron, dans une lettre ouverte, à protéger les musulmans « des attaques des radicalisés de la laïcité » et à dire « non à l'instrumentalisation de la laïcité à des fins racistes et d'intolérance religieuse », bref de laisser les fondamentalistes pratiquer leur culte et leur prosélytisme comme bon leur semble.

    Il est à craindre qu'ils soient entendus, si l'on en juge par l'entourage du Président. Peu à dire des 17 députés musulmans de LREM (un record), tous au profil assez lisse. Seul Yanis Khalifa, suppléant de Sira Sylla, est proche des FM. Mais le vrai pouvoir est dans les couloirs de l'Elysée, qu’arpentent ses conseillers. Deux visages s'imposent alors ceux d'Hakim El-Karoui et de Yassine Bellatar.

    Le premier représente la face moderniste de l'islamisation il a pondu pour l'Institut Montaigne un rapport sur « l'islam de France », qui sert de base de réflexion à Macron sur le sujet. En bon communautariste, il préconise de bâtir un maximum de mosquées-cathédrales, l'apprentissage de l'arabe littéraire (celui du Coran…) à l'école, une taxe sur le halal pour financer la formation des imams ou la construction de lieux de culte. Cerise sur le gâteau, il souhaite un nouveau concordat avec l'islam…

    Yassine Bellatar, lui, c'est le côté obscur de la Force. Musulmane. Est-ce pour rire que cet "humoriste" a menacé « d'égorger » le journaliste Alexandre Devecchio ou harcelé le père d'une victime de Mohamed Merah ? Pas vraiment, car pour ce proche du CCIF, l'islamophobie réelle ou supposée autorise tous les dérapages. C'est donc ce personnage qui a rejoint le Conseil présidentiel des villes en mars dernier.

    Ce comité Théodule est censé aider Macron à y voir plus clair dans les « quartiers populaires », c'est-à-dire à forte proportion d'immigrés ou de descendants d'immigrés, en cours d'islamisation. Et comme pour lui, il n'y a aucun lien entre terrorisme islamique et islam, pas sûr qu'il aide son « frère » Emmanuel à y voir vraiment clair.

    D'ailleurs, cette façon qu'il affecte d'appeler le président son « frère » est-elle uniquement affectueuse ou fait-elle référence à d autres Frères, musulmans ?

    monde&vie 21 juin 2018

  • Opposition à la politique migratoire de l’Allemagne. Couverture médiatique minimale en France et en Angleterre

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    Par l’Observatoire du journalisme ♦

    Depuis le début de l’année, plusieurs manifestations contre la politique migratoire de la chancelière Merkel et l’insécurité ont eu lieu en Allemagne. Leur couverture médiatique a été très discrète en France. Le traitement par les médias a-t-il été le même en Grande Bretagne ? Nous avons mené l’enquête.

    À partir de 2014, les manifestations organisées par le mouvement Pegida contre l’arrivée massive de migrants avaient fait l’objet d’une assez large couverture tant dans le presse française que sur les chaînes de la télévision. Il en va autrement en ce début d’année, où des agressions commises par des migrants ont déclenché des réactions d’une partie de la population allemande.

    Les faits

    Parmi les manifestations anti immigration organisées en Allemagne en ce premier trimestre 2018, on peut citer celle du 3 février 2018 à Cottbus. Le site DW.com (Deutsch Welle) nous informe que 2 000 manifestants ont défilé dans la ville après deux attaques au couteau commises par des adolescents syriens. Une manifestation pro-migrants a quant à elle réuni le même jour environ 600 personnes.

    Le 17 mars, Online.De fait état d’une autre manifestation anti migrants à Cottbus rassemblant 2 000 manifestants pour protester une nouvelle fois contre la politique d’immigration de la chancelière Merkel.

    Le 24 mars, le site Epochtime.de relate une manifestation réunissant 2 500 personnes à Kandel suite au meurtre d’une adolescente de 15 ans par un Afghan. La contre-manifestation organisée par la gauche est créditée de 600 manifestants.

    Le même jour, une manifestation contre la politique migratoire du gouvernement est organisée à Zwickau. Radiozwickau annonce le chiffre de 800 manifestants revendiqués par les organisateurs.

    La couverture française

    La manifestation à Cottbus du 3 février bénéficie d’une très faible couverture médiatique en France :

    Euronews présente les deux cortèges : la contre-manifestation est mise en avant (3 paragraphes sur 5). Une contre manifestante parle d’ « hystérie » de la part des manifestants contre l’insécurité et l’immigration. La conclusion de l’article est consacrée à l’arrestation de « six membres d’un groupuscule d’extrême-droite, qui avaient distribué des gaz lacrymogènes aux habitants de la ville de Cottbus ».

    Arte parle de « groupuscules xénophobes contre des migrants ». Avec un tel titre, le camp légitime ne fait plus de doutes. Un sociologue interrogé par la chaine parle d’une manipulation visant à ethniciser la violence. Le journaliste indique cependant que la ville a annoncé suspendre les nouvelles arrivées de migrants.

    Le Monde titre sur « En Allemagne, Cottbus s’échauffe sur les réfugiés ». Le développement est le plus fourni par rapport à l’article et au reportage précédents : « Ces dernières semaines, le climat s’y est fortement dégradé. Le 1er janvier, des militants d’extrême droite armés de poings américains ont attaqué trois Afghans devant un foyer de réfugiés. Onze jours plus tard, un couple d’Allemands a été agressé au couteau par trois Syriens à l’entrée d’un centre commercial ». « Depuis, plusieurs centaines de personnes sont descendues dans la rue, les unes pour réclamer « la fermeture des frontières » et dénoncer « l’islamisation de l’Allemagne », les autres pour défendre « une société de toutes les couleurs » et appeler à « vivre sans céder à la haine ».

    La couverture en Grande Bretagne

    Même constat en Grande Bretagne sur la faible couverture de la manifestation du 3 février à Cottbus, comme des autres qui suivront dans cette ville comme ailleurs.

    Yahoo! News reprend la dépêche de l’agence Reuters : « Des réfugiés arabes ont marché contre la haine dans un ville allemande en proie à des tensions croissantes ». « Des réfugiés arabes et des allemands pro migrants ont défilé à Cottbus samedi pour dénoncer ce qu’ils appellent des tentatives de groupes d’extrême droite pour attiser les tensions après deux attaques au couteau par des adolescents syriens ». La manifestation contre la politique migratoire du gouvernement et l’insécurité n’est évoquée que dans la seconde partie de l’article.

    Sputniknews UK titre son article sur « L’Allemagne montre une “grand potentiel de violence” contre les réfugiés ». « Une manifestation contre les migrants a eu lieu dans la ville allemande de Cottbus suite à deux agressions contre des habitants, celles-ci ayant probablement pour auteurs des réfugiés syriens. Sputnik s’est entretenu avec des élus locaux (d’où le titre de l’article) ».

    Press TV résume les événements : « Des groupes d’extrême droite et des manifestants favorables aux réfugiés ont manifesté dans la petite ville allemande. Une ville où le sentiment anti réfugié a beaucoup augmenté et où une manifestation et une contre-manifestation ont eu lieu pour témoigner soutien et opposition à la politique migratoire du gouvernement ».

    Le site Breitbart titre « Environ 2 000 allemands manifestent contre l’immigration de masse dans une ville qui fait face à une vague d’agressions de la part de migrants ». « La manifestation a réuni 2 000 participants (…) selon Deutsche Welle. Parmi les manifestants, Monsieur tout le monde, des jeunes et des vieux, ainsi que des militants de droite. »

    Exhaustivité

    La palme de l’exhaustivité dans la couverture des manifestations revient à…Fdesouche. L’agrégateur de contenu a en effet publié des articles des médias allemands (DW.comOnline.DeEpochtime.de ) au sujet des manifestations, quand parfois aucun média français et anglais ne relatait les événements. Alors que le black-out est total dans de nombreux médias français et anglais, Le Monde a consacré deux articles assez fournis aux manifestations à Cottbus et à Kandel. Globalement, on est loin de la couverture des manifestations du mouvement Pegida des années précédentes.

    Légitimité / disqualification

    Pour la grande majorité des médias qui ont couvert ces manifestations, la proximité spatiale (dans les manifestations) ou temporelle des « groupuscules d’extrême droite » aux manifestants est un élément clef. Elle semble être utilisée comme une machine à disqualifier les motifs à manifester. La distribution de gaz lacrymogènes par des militants d’extrême droite, l’agression de migrants dans un foyer à Cottbus sont parfois associés à la relation des manifestations à Cottbus. La palme revient à Arte dont le reportage vise à minimiser des problèmes de délinquance liés aux migrants.

    Contextualisation

    Le Monde donne bien un élément de contexte : « L’attaque de militants d’extrême droite armés de poings américains de trois Afghans devant un foyer de réfugiés ». Euronews évoque la distribution par « un groupuscule d’extrême-droite (de) gaz lacrymogènes aux habitants de la ville de Cottbus ». Il en résulte que l’on ne sait plus très bien quel est l’élément déclencheur des manifestations : l’activisme de groupuscules ou la violence d’étrangers.

    Plus globalement, en avril 2017, le journal allemand Die Zeit attribuait l’augmentation de la criminalité violente en Allemagne essentiellement aux délits commis par les migrants. Une étude corroborée par une étude d’experts commandée par le ministère allemand de la Famille présentée en janvier 2018 par le site Atlantico. La récente loi allemande sur les médias ne devrait pas inciter les journalistes allemands à rappeler cet élément de contexte à prendre en compte dans la compréhension des manifestations…

    Source : OJIM

    Crédit photo : Sven Mandel [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/opposition-politique-migratoire-allemagne-medias-france-angleterre/

  • FED, BCE : les banques centrales ont un pouvoir politique en dehors de tout contrôle démocratique (rediffusion)

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    Le problème des banques centrales indépendantes du pouvoir politique, c’est qu’elles échappent à tout contrôle démocratique alors qu’elles ont de grands pouvoirs, y compris celui d’influencer les élections et de faire tomber les gouvernements. Ce que Donald Trump constate aujourd’hui à l’approche des élections législatives de mi-mandat, quand la Réserve fédérale augmente comme par hasard ses taux, vaut aussi pour la BCE dont le président Jean-Claude Trichet est accusé d’avoir activement collaboré à pousser le gouvernement de Berlusconi vers la sortie en 2011 et également pour d’autres banques centrales indépendantes et donc non soumises à un contrôle démocratique.
    En ce qui concerne la Fed, Donald Trump est, comme dans d’autres domaines, le président qui brise les tabous, car ses prédécesseurs préféraient généralement se taire face aux décisions de la toute puissante banque centrale. Le 20 juillet, Trump s’est plaint en ces termes sur la chaîne CNBC de la hausse des intérêts décidée par la Réserve fédérale : « Je n’aime pas, avec tout le travail que nous faisons pour l’économie, voir ensuite les taux augmenter, je n’en suis pas content ». Le président américain ne va pas toutefois jusqu’à accuser directement la Fed de vouloir faire pencher les élections de mi-mandat en sa défaveur. Il ne faut d’ailleurs pas qu’il s’étonne puisqu’il a remplacé à la tête de la Fed les mondialistes du Council on Foreign Relations (CFR) par d’autres mondialistes du CFR.
    Lire la suite

  • Les derniers combattants de Daech lancent un raid meurtrier dans le sud de la Syrie

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    L’État islamique agonise dans le sang. Quelques centaines de ses combattants ont lancé une série de raids éclair le 25 juillet dernier contre plusieurs villages du sud de la Syrie, dans la province de Soueïda, faisant plus de 250 morts. Cette province avait été épargnée par les combats jusqu’à présent. Mais sa proximité avec le désert la met maintenant en danger car c’est là que se cachent les lambeaux de Daech ; d’autres résidus sont actifs plus à l’est, de part et d’autre de Deir ez-Zor.

    La tactique utilisée a été classique : des kamikazes conduisant des camions (ou à pied, parfois), se font sauter à proximité d’un barrage de soldats ou de villageois armés puis, profitant de la confusion, les autres islamistes entrent dans les maisons et assassinent leurs habitants ou mitraillent dans les rues, au hasard.

    Ce sont les druzes qui ont payé le plus lourd tribut, cette fois. De nombreux villages de cette région sont, en effet, habités par cette communauté, très présente dans le sud de la Syrie, jusqu’au plateau du Golan et en territoire israélien. Les druzes ont toujours été à part, en Syrie comme ailleurs. Très soucieux de leur identité et de leurs traditions, ils forment un clan soudé. La guerre, en Syrie, a pourtant été l’occasion de désaccords en son sein. Une grande partie est restée neutre ou fidèle à Bachar, mais d’autres ont participé aux premières manifestations anti-Bachar à Deraa en 2011. Un groupe rebelle a même été constitué, mais l’assassinat d’un dignitaire druze par le très islamiste Front al-Nosra en 2012 a tout changé.

    Aujourd’hui, les druzes défendent leur territoire face aux islamistes avec détermination. Ils acceptent d’épauler l’armée mais refusent d’être déployés hors de leur région, refus que l’armée syrienne se garde bien d’enfreindre. Cette attaque de Daech va renforcer leur détermination face aux islamistes. Les aviations russe et syrienne ont mené plusieurs raids contre les agresseurs, faisant une cinquantaine de morts, mais nul doute que le pouvoir de nuisance de Daech reste important.

    Une voix dissonante s’est fait entendre au sein de la communauté druze. Le triste Joumblat, un des chefs de la communauté druze libanaise (un homme qui a beaucoup de sang chrétien sur les mains), a accusé Damas d’être responsable de cette tragédie. En effet, après la reprise de Yarmouk au printemps dernier (banlieue de Damas), une enclave de Daech a fait l’objet de négociations. Plusieurs centaines de combattants ont été autorisés à partir, ce qui a épargné de lourdes pertes à l’armée syrienne qui, on le sait, a d’importantes difficultés à combler les vides provoqués par sept ans de guerre.

    Joumblatt pense que ce sont eux qui ont attaqué les villages druzes et accuse le régime syrien d’imprudence.

    Rien n’est sûr, mais ce qui l’est, c’est qu’à quelques kilomètres de là, la base américaine d’Al-Tanaf n’a jamais rien organisé contre les hommes de Daech. Alors, pourquoi a-t-elle été construite ?

    Antoine de Lacoste

    http://www.bvoltaire.fr/les-derniers-combattants-de-daech-lancent-un-raid-meurtrier-dans-le-sud-de-la-syrie/

  • Calais : des clandestins frappent aux portes, jettent des projectiles sur les maisons et insultent les habitants

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    Des échauffourées ont éclaté mercredi soir à Calais, avenue Guynemer dans le quartier du Beau-Marais. Les forces de l’ordre et les pompiers sont intervenus.

    Une vingtaine de réfugiés très fortement alcoolisés ont proféré des insultes, tapé aux portes et jeté des projectiles sur des habitations de l’avenue Guyemer, dans le quartier du Beau-Marais.

    Des riverains sont intervenus pour les calmer. Intervention également des forces de l’ordre et des pompiers pour les disperser. Les migrants ont brisé les vitres de véhicules dont certains étaient en circulation.

    Deux migrants ont été interpellés. Deux femmes, blessées légèrement, suite aux éclats de verre ont été prises en charge et transportées à l’hôpital. Un migrant de nationalité érythréenne a également été transporté.

    Radio6.fr via FDS

    http://www.contre-info.com/

  • Armés de bâtons, plus de 700 migrants prennent d'assaut la frontière espagnole à Ceuta (VIDEOS)

    Des centaines de migrants sont parvenus à franchir la double clôture séparant le Maroc de l'enclave espagnole, mais aussi l'Afrique de l'Union européenne. Cet assaut est le plus violent et le plus massif depuis février 2017.

    Des centaines de migrants, plus de 700, armés de bâtons et de sprays faisant office de lance-flammes artisanaux, ont pris d'assaut le 26 juillet la barrière à la frontière entre le Maroc et Ceuta, territoire espagnol en Afrique. D'après la Garde civile espagnole, plus d'une centaine de migrants et une quinzaine de garde-frontières ont été blessés durant les affrontements.

    Et la maréchaussée espagnole de préciser : «Afin d'empêcher la Garde civile espagnole d'intervenir dans la zone où les tentatives d'intrusion avaient lieu, les immigrants ont utilisé des équipements défensifs comme des boucliers [...] lançant aux agents des récipients plastiques remplis d'excréments et de chaux vive».

    Au total, d'après les autorités espagnoles, 602 migrants sont parvenus à franchir la double clôture séparant le Maroc de l'enclave espagnole, 16 d'entre eux ont été évacués vers un hôpital. La Croix-Rouge avance de son côté le bilan de 132 migrants blessés.

    Des cocktails molotov ainsi que des sacs de haschich ont également été retrouvés dans le sillage des migrants.

    Ce franchissement de la frontière de Ceuta, hérissée de barbelés, est le plus important depuis février 2017, plus de 850 migrants étaient alors parvenus à pénétrer dans la ville du nord du Maroc placée sous administration espagnole.

    Ceuta est avec Mellila l'un des deux confettis territoriaux administrés par Madrid et situés dans le nord du Maroc. Ils constituent les seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe.

    Lire aussi : L'Espagne craint que la «disparition de l'espace Schengen» soit pire que la crise de l'euro

    https://francais.rt.com/international/52949-armes-batons-plus-700-migrants-prennent-assaut-frontiere-espagnole-ceuta

  • Benalla fait le beau sur TF1, mais omet de mentionner qu’il pourrait être récidiviste

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    La prestation d’Alexandre Benalla, vendredi soir, au journal de 20 heures de TF1, nous a fait comprendre pourquoi Emmanuel Macron lui porte tant d’affection. Ce n’est pas le soudard casqué qui opérait, le 1er mai, place de la Contrescarpe, mais un jeune homme aux apparences soignées, éloquent et sûr de lui, débitant ses vérités. Il y a, en lui, quelque chose de son maître, un brin d’arrogance et d’ironie, l’autosatisfaction de l’avoir bien servi et, en même temps, le regret de l’avoir mis dans le pétrin. Manifestement, c’est, dans son domaine, un « premier de cordée ».

    Il a dû bien préparer son entrevue, enregistrée dans la matinée. Pas la moindre hésitation, l’assurance de l’innocence, une bonne mémoire aussi, car il emploie les mêmes mots que son maître. Il corrobore en tous points la version de son ex-patron, auquel la presse et les politiciens cherchent méchamment des poux. À l’entendre, on lui donnerait le bon Dieu sans confession.

    Benalla reconnaît que l’incident de la Contrescarpe est « une forme de trahison » (les termes utilisés par Macron), une « faute »« une grosse bêtise », mais ne considère pas avoir commis « d’actes répréhensibles » : il a eu simplement « une réaction de citoyen ». Trois CRS bien équipés n’arrivaient pas à maîtriser un homme : il est donc venu naturellement à leur aide. Le portable qui l’a filmé doit être de mauvaise foi : il nie avoir porté des coups, reconnaît quelques gestes « vigoureux », c’est tout ! Il a « mal vécu » sa sanction, qu’il a ressentie comme une « humiliation ».

    On apprend aussi qu’il a obtenu, le plus légalement du monde, une arme qu’il ne portait que pour les déplacements privés du Président, que c’est un officier de la préfecture qui l’a invité à être « observateur » ce jour-là et qu’il a « répondu favorablement » à cette aimable invitation. De même, pour les images de vidéosurveillance montrant des manifestants jeter des objets contre les CRS, c’est un officier de police qui lui en a parlé : il n’a pas osé les refuser, d’autant plus qu’il était concerné. « Je ne demande pas à ce qu’on me la fournisse, mais je ne dis pas non. » Reprenant les mots de son avocat, il trouve « injuste » qu’on ait voulu atteindre le président de la République à travers lui, que « c’est une affaire d’été », pas « une affaire d’État ».

    Il a réponse à tout, n’est jamais dans l’embarras. Comment ne pas penser qu’il est innocent ? Il a fait son devoir et devrait être montré comme un exemple de civisme. Malheureusement, Libérationa diffusé, avant le journal de 20 heures, la vidéo d’un autre acte de bravoure qui s’est produit, le 1er mai, trois heures avant l’épisode de la Contrescarpe : on y voit Alexandre Benalla, Vincent Crase et un major de police, censé les encadrer, procéder à des interpellations, trois heures avant, au Jardin des plantes. Curieusement, la scène filmée sur le portable d’une jeune femme a été effacée (avait-on quelque chose à cacher ?), mais on a pu la récupérer sur la carte-mémoire.

    On ne sait pas encore si cette nouvelle révélation va relancer l’enquête. En tout cas, elle relance les interrogations sur le pauvre Benalla qui, apparemment, n’en était pas à ses premiers travaux pratiques. Serait-ce un récidiviste ? Cette vidéo n’étant pas encore publique au moment de l’enregistrement de l’émission, notre héros ne l’a pas évoquée dans son entretien. Il continue d’avoir une haute idée de lui-même. Il estime qu’Emmanuel Macron n’a pas eu tort de l’engager : « J’ai été dévoué, je n’ai jamais compté mes heures », précise-t-il. C’est sans doute vrai : il fait le portrait d’un homme de main ou d’un larbin de qualité. On n’est jamais si bien évalué que par soi-même !

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/benalla-fait-le-beau-sur-tf1-mais-omet-de-mentionner-quil-pourrait-etre-recidiviste/

  • Aquarius, LifeLine, etc. : Qui & quoi derrière le (juteux) business des ONG ?

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    On n’en sort pas. Les mêmes causes produisant les mêmes effets : les vice-passeurs (sic) de l’Aquarius ont vite été remplacés par ceux du LifeLine, dans la folle passion que leur portent des media plus caniveau que d’investigation & soucieux de nous vendre leur soupe indigeste sur les migrants (sic). Sur ces entrefaites, le très vilain (si, si) Salvini s’est envolé pour la Libye afin de s’entretenir avec les premiers concernés : ces Libyens dont les frontière & le sol sont violés de manière continue par de si gentils (si, si) migrants, tous fort dépourvus en papiers d’identités – mais, dans la vie, faut savoir faire des choix – fort bien équipés en portables de marque. Comme quoi…

    « Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dit que la Commission européenne veillera à ce que le prochain gouvernement italien respecte les droits des Africains en Italie. Juncker, bois un peu moins ! (…)..  L’Italie doit respecter ses propres lois. Quels sont les droits que nous devrions respecter ? Ceux des personnes qui entrent en Italie sans respecter nos lois ? En Italie on n’entre pas illégalement. Si tu entres illégalement tu dois être rapatrié ».
    Giorgia Meloni, présidente de Fratelli d’Italia (FdI).

    | Q. En ouverture, que vous inspire ce débat qui fait rage, outre-Atlantique, sur la question de ces migrants mineurs séparés de leurs famille ?

    Jacques Borde. En fait, en toute franchise, peu des choses en fait, tant ce débat me semble artificiel et biaisé.

    D’abord, comme l’a dit, Jon Miller, « Si vous ne voulez pas que les familles soient séparées, sécurisez la frontière pour que les immigrants illégaux n’aient pas à être capturés par la patrouille des frontières et séparés de leur famille ».

    Ensuite, séparer des enfants de leurs parents a toujours été la règle commune dans tous les pays démocratiques du monde, lorsque ces parents s’avèrent :

    1- ne pas respecter la loi.
    2- mettent en danger leur progéniture.

    Strictement, ce que font les migrants (sic) qui se font prendre en tentant de franchir illégalement les frontières des États-Unis.

    En fait, dans bien des cas, cette séparation est aussi la meilleure protection qui sépare nombre de ces enfants d’abus et de maltraitances.

    Dois-je comprendre que certains parmi nos bien-pensants, préfèrent voir cette progéniture finir entre les mains de passeursvice-passeurs et criminels en tous genres ? Dont on sait que leurs réseaux prélèvent leur part de chair fraîche sur ces enfants perdus.

    | Q. Que pensez-vous du débat sur la corruption qu’a évoqué Nicolas Dupont-Aignan pris à partie sur les questions migratoires chez Ruquier ?

    Jacques Borde. Je le réfute ! Mais en donnant raison à Nicolas Dupont-Aignan, toutefois. Il a raison, « Les États Africains sont indépendants depuis 1960. C’est aussi aux Africains de se prendre en main, de gérer leur pays, ce n’est pas de ma faute s’il y a de la corruption en Afrique ».

    Surtout avec les montagnes de richesses sur lesquelles ils sont assis, pourrait-on ajouter. Pour le reste, en quoi la corruption serait, par elle-même, une excuse à quoi que ce soit ?

    Prenez la Corée du Sud, par exemple. Nettement moins de richesses dans leur sous-sol et, désolé, de le rappeler, une corruption qui éclabousse sa classe dirigeante avec une régularité de métronome. Cela a-t-il – en sus de l’occupation japonaise et de la Guerre de Corée, pas vraiment des temps cool ou folichons – empêché ce pays de connaître un miracle économique ?

    Colonisation et corruption sont les deux tarte-à-la-crème des intelligentsia de gôôôche pour excuser un état des lieux qui n’a que peu à voir avec les méchants hommes blancs que nous sommes mais beaucoup avec l’incurie,l’incompétencechronique et la malhonnêteté endémique d’élites locales qui, en 60 ans, ont appris à plonger leurs mains dans le pot de confiture sans que nous leurs montrions comment faire.

    | Q. Venons-en au sujet du jour : quid de la nouvelle affaire ? Celle du LifeLine, je veux dire…

    Jacques Borde. Oh, ça tient en quelques mots : bis repetita du cinoche indécent de l’Aquarius

    | Q. Parce que pour vous c’est du cinéma ?

    Jacques Borde. Vous avez raison, en fait. Excusez la modération de mes propos ! C’est plus du propaganda Staffel comme disait Goebbels1. Ou de la Psy op, pour reprendre le vocabulaire des Renseignements. Tout ce que vous voudrez sauf de l’humanitaire.

    Comme l’a souligné (décidément, je ne cite que des infréquentables ! La lèpre sans doute?) Marine Le Pen, « Il faut ramener les migrants du LifeLine à leur port de départ. Arrêtons d’inciter les passeurs, qui font de la traite d’êtres humains ! Pourquoi ces clandestins devraient-ils être amenés en Europe ? Pourquoi pas en Tunisie ? Pourquoi pas en Algérie ? Il y a une volonté idéologique d’imposer à l’Europe la charge d’accueillir une partie ingérable de la misère du monde ».

    | Q. Lourdes accusations ?

    Jacques Borde. Oui. Mais étayée, semble-t-il, par l’aveu via France-24 d’une membre de l’ONG en cause, qui, interrogée par la chaîne, a confirmé leur refus de l’offre des Gardes-côtes libyens de reconduire les migrants (sic) au port le plus proche. De facto comme de jure, comme l’a relevé, Me. Philippe Chansay-Wilmotte2, « … il ne s’agit pas de sauvetage conforme au droit maritime, mais d’une activité de passeurs ».

    Donc bien d’une activité criminelle organisée ! C’est, rappelons-le, la ligne de conduite systématique de toute cette flottille de navires-corsaires du Takfir qui grouillent en Méditerranée pour se repaître du trafic d’êtres humains qui, arrêtons de prendre des vessies pour des lanternes, est leur véritable raison d’exister. Leur fond de commerce.

    | Q. Mais pourquoi ce refus ?

    Jacques Borde. Parce que ces « ports les plus proches » (sic) sont généralement situés du mauvais côté (sic) de la Méditerranée : Tunisie, Égypte. Sans parler de la Libye qui s’est dotée d’immenses facilités portuaires liées à l’activité des hydrocarbures.

    Prétendre, comme le font nos fourriers navalisés d’Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH)3 et consorts, qu’il n’y a pas possibilité de relâche à proximité des points où ces membres à part entière du crime organisé immigrationnisteprélèvent leurs stocks de chair fraîche c’est tout simplement du foutage de g… !

    D’où, probablement, la raison de ce dernier avertissement de Matteo Salvini à ceux qui se prétendent des ONG internationales (sic)…

    | Q. De quoi parlez-vous ?

    Jacques Borde. Simplement ceci, hier (25juin 2018) le vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini4, a sommés tout ce petit monde de se tenir à l’écart des opérations de secours en Méditerranée et de laisser les Gardes-côtes libyens se charger de cette tâche.

    « Laissez les autorités libyennes faire leur travail de secours, de récupération et de rapatriement [des migrants] vers leur pays, comme elles l’ont fait depuis quelque temps, sans que les navires des ONG avides les gênent ou causent des troubles », a solennellement averti Salvini. Et de leur rappeler que « Les ports italiens sont et seront fermés à ceux qui aident les trafiquants d’êtres humains ».

    Plus tard, dans la soirée, Salvini a exprimé sur Twitter ses « remerciements chaleureux aux autorités et aux Gardes-côtes libyens ». « Aujourd’hui », a-t-il rappelé, « ils ont sauvé et ramené en Libye 820 migrants, rendant inutile le “travail” des trafiquants et évitant des interventions erronées de navires d’ONG ».

    Plus tôt, l’ONG espagnole Proactiva Open Arms avait indiqué que l’Italie avait refusé l’aide de son navire pour secourir un millier de migrants au large de la Libye, Rome affirmant, selon elle, que les Gardes-côtes libyens s’en chargeraient bien mieux qu’eux.

    | Q. Donc, vous continuez à dire que ces ONG n’ont rien à faire en Méditerranée ?

    Jacques Borde. Oui. Il suffit d’ailleurs de relever ce que nous disent leurs (ir)responsables.

    Ainsi, se plaignant de l’attitude des autorités italiennes qui « nous ont dit qu’à ce moment-là elles n’avaient pas besoin de nous ». Et « affirmé que l’opération de secours était coordonnée par les Gardes-côtes libyens », une porte-parole de Proactiva Open Arms justement, Laura Lanuza, a mangé le morceau, soulignant que « si la coordination des secours revient aux gardes-côtes libyens, toutes ces personnes seront renvoyées immédiatement en Libye ».

    Pourquoi, empêcher les Gardes-côtes libyens de faire leur travail ?

    Preuve encore que le véritable but de ces entités controversées, et à l’opacité bien entretenue, n’est pas simplement de sauver qui que ce soit, mais bien de collaborer activement avec tous ceux qui ont fait profession d’organiser le trafic humain d’une rive à l’autre de la Méditerranée.

    Quel rapport avec le sauvetage en mer et ce qui, ô hasard, revient à fournir une main d’œuvre sous-payée, à l’économie latifundiaire espagnole si peu en accord avec les droits sociaux des travailleurs ?

    Asinus, asinum fricat, disaient les Ancien Romains. Il est plus que temps que les justices des pays riverains et, qui sait l’internationale, se penchent sur les activités de tous ces sauveteurs (sic) en eaux troubles.

    | Q. Mais, en attendant, il faut bien du concret pour résoudre ce chaos ?

    Jacques Borde. Orchestré par qui ? Au profit de qui ? Pourriez-vous ajouter.

    Pour le reste, vous avez tout à fait raison. C’est d’ailleurs pour cela que Matteo Salvini s’est envolé, lundi matin, pour la Libye pour rencontrer les autorités du pays.

    « Mission Libye, on part ! », a-t-il écrit, en postant un selfie à bord de l’avion militaire emprunté pour se rendre en Libye.

    Une attitude qui rejoint celle du vice-Premier ministre libyen, Ahmed Miitig, qui a souligné combien « La collaboration entre l’Italie et la Libye est décisive (…) Les trafiquants qui font venir les migrants en Italie sont pour nous des bandes criminelles dangereuses, qui ne permettent pas à la Libye de faire des pas en avant en direction d’une difficile normalisation (…). Nous devons arrêter ce trafic aux frontières méridionales de la Libye et toute l’Europe doit penser aux mesures structurelles à prendre dans les pays africains pour stopper les migrants »5.

    Et d’appeler les Européens que nous sommes à accorder leurs violons. Comment ne pas être d’accord avec des propos aussi raisonnables.

    Les choses avancent. Et, plus grâce à Rome qu’à Paris, encore une fois.

    Notes

    1 Joseph Goebbels, homme clé du IIIe Reich. À la tête du Reichsministerium für Volksaufklärung und Propaganda (RMVP, ou tout simplement Propagandaministerium). Soit, en français, ministère du Reich à l’Éducation du peuple & à la Propagande.
    2 Notamment président du VLC.
    3 Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.
    4 Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
    5 La Repubblica (25 juin 2018).

    https://voxnr.com/49533/aquarius-lifeline-etc-qui-quoi-derriere-le-juteux-business-des-ong

  • L’État et le monopole de la vérité

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    Par Philippe Ménard

    Vérité, que de mensonges et de falsifications on commet en ton nom ! 

    Telford, Cologne, Calais, Merkel, Toubon… On pourrait facilement aligner et allonger la litanie sans fin des lieux et des gens : les lieux où rien ne se passait, les gens qui nous assuraient que rien ne se passait. Il est assez ironique que dans un XXIe siècle bien entamé, où coulent à flot le lait de l’information et le miel du commentaire, les Français fassent si peu confiance aux hommes politiques et aux médias. À la question « Avez-vous très confiance, plutôt confiance, plutôt pas confiance ou pas confiance du tout dans chacune des organisations suivantes… ? », rituellement posée par le Cevipof chaque année depuis 9 ans, la réponse est sans appel : les politiques ne recueillent que 9% de confiance (14% en 2009), les médias 24% (stable depuis trois ans).

    Il faut dire que médiatiques et politiques ne désarment pas non plus : année après année, les Français sont avertis sévèrement qu’ils se trompent, qu’ils voient mal¹, qu’ils pensent mal, qu’ils jugent mal, qu’ils comprennent mal, qu’ils se referment, qu’ils sont haineux, voire lépreux. On les assure que leurs sens les trompent et on tente en vain de leur faire saisir les beautés et les justesses d’un discours qui veut qu’un terroriste s’affirmant bon musulman n’ait rien à voir, précisément, avec l’islam, qu’un immigrant visiblement célibataire et sans diplôme est, pourtant, un réfugié politique d’un haut niveau de formation, bref que tout va bien et même mieux, et que si dans toute l’Europe, de l’Italie à la Suède et de l’Angleterre à la Pologne, les « populistes » emmagasinent contre l’Union Européenne victoire sur victoire, c’est, assurément, qu’ils veulent « plus d’Europe ».

    Le divorce est si complet que la solution trouvée a le mérite de la simplicité : délégitimer, ostraciser, criminaliser quiconque ne dit pas la parole officielle. L’ambassadeur de France en Hongrie considère, dans une note interne, que le président hongrois pourrait avoir raison ? Il est renvoyé, Macron ayant pourtant déclaré : « Est-ce qu’il appartient à l’autorité de révoquer une ambassadeur parce qu’il dit ce qu’il pense ? Je ne crois pas, ou alors nous créerions un délit d’opinion dans la fonction publique » (Valeurs Actuelles). À défaut de le créer, il existe – et il existe surtout ailleurs, les contrevenants se voyant attaquer sur plusieurs fronts simultanément. Primo, la justice les poursuit, de manière absurde, Nicolas Dupont-Aignan se retrouvant au tribunal pour avoir parlé d’« invasion migratoire » quand le ministre Collomb, qui parle de « submersion migratoire », n’est pas inquiété. Secundo, les citoyens activistes dénoncent avec ivresse tous les déviants : chaque média a mis en place les outils pour que cette génération plaintive puisse récriminer et le CSA est submergé de signalements pour n’importe quelle sottise, y compris une déclaration de l’acteur crétin Jean-Claude Van Damme… Tertio, enfin, les plateformes sociales (YouTube, Twitter, Facebook) s’arrogent le droit de censurer, depuis la suspension temporaire d’un individu jusqu’à la suppression du ou des comptes des organisations jugées non conformes.

    Cette justice privée est sans doute légale mais il est fascinant de noter qu’elle s’exerce dans un sens précis – ce ne sont pas tous les prétendus discours de haine ² qui sont sanctionnés –, d’une part, et qu’elle rencontre l’adhésion des pouvoirs publics, d’autre part : quand Facebook a fermé la page de Génération Identitaire, Frédéric Potier, préfet délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, s’est réjoui. L’État « ubérise » la justice, avec une quasi délégation de service public : les entreprises perçoivent l’impôt, les Gafa font taire les opposants. À défaut qu’ils soient rapidement condamnés, ils deviennent inaudibles. Ainsi veut-on faire taire TV Libertés.

    La description du réel est devenue un enjeu politique. Les faits n’existent plus en tant que tels ; chaque action est grosse de tous les symboles qu’on y attache et menace d’accoucher d’une catastrophe. Il est donc légitime, dans la pensée des prescripteurs officiels, politiques et médiatiques, de ne diffuser et distiller que ce qui n’engendre que le bon et le juste. Comme le relate l’Ojim ³, la presse française a tu obstinément les quelques crimes commis par des immigrants en Allemagne – leur conférant par là-même une dimension exemplaire qu’ils n’ont pas – pour « ne pas faire le jeu » de ceux qui « instrumentalisent » les immigrants. Il est d’ailleurs tout aussi légitime, pour ces prescripteurs, de nier le réel malgré tout diffusé ⁴. La presse dominante s’est donnée comme mission de prescrire le réel et non plus de le décrire, de même que le ministre de la culture entend donner aux médias d’État le rôle de rééduquer les Français. C’est une coalition de fait, qui informe au sens fort du terme, qui forme les perceptions, qui impose une forme à la réflexion. Les mots bannis, les faits écartés, les commentaires interdits, les personnes discréditées, tous les moyens sont bons pour emporter l’adhésion d’un peuple incrédule. La coalition lui réclame impérieusement sa confiance : elle n’a droit qu’à sa défiance grandissante à proportion qu’on lui interdit de s’étonner.  

    1. BHL, sur Europe 1, le 24 juin : « Il n’y a pas de crise des migrants. Le solde migratoire, comme disent les démographes ou les économistes, est nul. C’est-à-dire que la balance entre les gens qui quittent l’Europe et les gens qui y rentrent est à peu près à zéro ». Pour une réponse argumentée à cette affirmation, voir le blog de la démographe Michèle Tribalat : www.micheletribalat.fr/440146529

    2. « Nous n’autorisons pas les discours incitant à la haine sur Facebook, parce que ces discours créent une atmosphère d’intimidation et d’exclusion, et peuvent aboutir à des violences dans le monde réel. » Déclaration de Facebook au moment de la suppression de la page de Génération Identitaire, alors même que les pages antifas ou celle de la Ligue de défense noire africaine sont toujours ouvertes…

    3. www.ojim.fr/excepte-atlantico-et-claude-askolovitch-black-out-des-medias-francais-sur-une-serie-de-meurtres-en-allemagne/

    4. « De la même manière, quand un homme comme Jacques Toubon joue avec les chiffres et les définitions pour laisser croire que l’immigration massive n’a pas eu lieu en France depuis 40 ans, comme on l’a vu récemment, il s’engage dans un travail de falsification de la réalité qui pousse le commun des mortels à croire que les autorités cherchent moins aujourd’hui à agir sur le réel qu’à le dissimuler. » Mathieu Bock-Côté, dans Le Figaro. Jacques Toubon avait déclaré au JDD, le 23 juin : « Partout la peur, l’idée de submersion – fausse, le solde migratoire en France est nul sur la période des trente dernières années – guident les opinions et les choix politiques. » Pour ce qui est de la France, voir l’article du Figaro « Les chiffres de l’immigration en France » à partir des statistiques éclairantes de l’INSEE.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/07/27/societe-actualite-yvan-blot-sans-courant-historique-profon-6068957.html