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anti-national - Page 622

  • Les viols d’Allemandes par des migrants continuent durant l’été

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    Alors que l’Allemagne était autrefois un pays relativement sûr, la politique des frontières ouvertes de la chancelière Angela Merkel a changé la donne. La sécurité des femmes y est remise en question par la présence de migrants, dont certains n’hésitent pas à commettre des agressions sexuelles. Durant l’été 2018, les fortes chaleurs n’ont pas ralenti l’ardeur des assaillants, souvent venus d’outre-mer, qui recourent parfois aux moyens les plus sombres, comme l’usage de la drogue du viol, afin d’assouvir leurs pulsions à l’encontre de la gent féminine.

    Des migrants touchent les parties intimes, les seins ou les fesses des femmes dans les gares, dans les trains, en pleine rue ou lors des festivals. D’autres se masturbent devant des Allemandes. Les tentatives de viol sont monnaie courante. Certaines échouent, mais d’autres aboutissent.

    Ainsi, le 1er juillet, entre 2 h et 3 h du matin à Ingolstadt, en Bavière, une Allemande revenant d’une soirée a été agressée par un homme au teint sombre qui l’a frappée au visage, traînée vers le terrain d’une entreprise et violée.

    Le 5 juillet, à 8 h 15 du matin à Kronach en Bavière, une jeune femme de 18 ans a été agressée, frappée, traînée dans un buisson et violée par un individu à la peau sombre. Alertée par les cris de la victime, une dame s’est approchée du lieu des faits et l’agresseur a pris la fuite.

    Le 6 juillet, à Planegg, en Bavière, un demandeur d’asile pakistanais de 31 ans a violé une dame de 21 ans qui l’avait invité à son domicile.

    Le 14 juillet au matin, à Münster, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, une joggeuse a été attaquée, traînée dans un buisson et violée. L’auteur des faits, un Polonais de 25 ans, a été arrêté par la police vingt minutes après.

    Le même jour dans la nuit, à Landshut, en Bavière, une dame de 31 ans a été agressée, traînée dans un buisson et violée par un homme au physique méditerranéen.

    Le 28 juillet, à Freising, en Bavière, une dame de 26 ans rentrant d’un bar a été agressée par deux hommes à la peau sombre qui l’ont jetée à terre et traînée au sol. La victime est arrivée à se défendre et à mettre les auteurs des faits en fuite.

    Le même jour, à 5 h du matin, à Memmingerberg, en Bavière encore, une dame de 21 ans, se rendant à vélo à son travail, a été agressée et violée par un demandeur d’asile gambien de 22 ans qui a été arrêté par la police.

    Au cours de la nuit du 30 au 31 juillet, à Fritzlar, en Hesse, une dame de 33 ans a été attaquée au couteau par un homme à la peau sombre, mais a pu s’échapper.

    Au début du mois d’août, à Aschaffenburg, toujours en Bavière, un demandeur d’asile a tenté de violer, au sein d’un centre pour demandeurs d’asile, une pédagogue, mais la victime est arrivée à se défendre.

    Le 4 août, entre 5 h et 5 h 30 du matin à Heilbronn, au Bade-Wurtemberg, une jeune femme assise sur un banc près d’un arrêt de bus et de tram situé dans les environs de la gare a été agressée et traînée vers une voiture par deux individus à la peau sombre, voire de type arabe, qui l’y ont violée.

    Presque au même moment, mais à Fribourg-en-Brisgau, au Bade-Wurtemberg, une dame de 35 ans rentrant chez elle a été agressé par un homme à la peau brune et traînée dans un coin. La victime a crié et des passants ont mis l’agresseur en fuite.

    Le 3 août au matin, à Rosenheim, en Bavière, une femme de 20 ans rentrant d’un bar a été agressée, traînée dans l’entrée d’une cour et violée par deux demandeurs d’asile somaliens.

    Le 5 août au matin, à Arnsberg, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, un Afghan de 17 ans a menacé une allemande de 18 ans à l’aide d’un objet pointu et l’a violée, alors qu’à Kassel, en Hesse, un homme au physique méditerranéen a agressé par-derrière une femme de 21 ans et a tenté de la violer. Pendant ce temps, à Dortmund, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, une femme de 17 ans a été agressée, traînée dans un buisson et violée par deux hommes, dont un s’exprime avec un accent polonais.

    Le même jour, à Paderborn en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, un Africain de 18 ans, originaire de Sierra Leone, a tenté de violer une Allemande de 65 ans dans l’entrée d’une maison. Un habitant du lieu a tenu l’agresseur jusqu’à l’arrivée de la police.

    Le 8 août 2018, à Lübben, au Brandebourg, trois femmes de 28, 31 et 34 ans ont été attaquées par deux demandeurs d’asile afghans. Une d’entre elle a été étranglée, puis tirée sur le sol. Les trois femmes sont arrivées finalement à s’échapper. Lors de l’arrestation des agresseurs, un policier a été blessé.

    Après une semaine de recherche, la police a arrêté un demandeur d’asile africain pour le viol et l’assassinat d’une dame de 63 ans sans domicile fixe, le 30 juillet 2018, à Hanovre, en Basse-Saxe.

    Ces nouveaux cas s’ajoutent à la très longue liste des victimes de la politique d’Angela Merkel.

    Lionel Baland

    http://www.bvoltaire.fr/les-viols-dallemandes-par-des-migrants-continuent-durant-lete/

  • L’UE va investir plus de 60M€ dans le développement des activités des jeunes… Tunisiens

    La jeunesse, défi majeur pour l’UE et la Tunisie

    « L’union Européenne investira plus de 60 millions d’euros pour soutenir le développement des activités des jeunes Tunisiens dans divers secteurs. » C’est ce qu’a annoncé l’ambassadeur de l’UE à Tunis, Patrice Bergamini (…).

    « Je suis venu soutenir les efforts du ministère de la jeunesse et des sports, dans le cadre du partenariat UE-Tunisie visant à apporter un appui technique et financier au ministère pour la formalisation et la validation de sa vision sectorielle de la jeunesse » a ajouté Bergamini, précisant qu’ « au-delà des efforts qu’on fait dans le domaine des start-ups, avec la mobilisation en début de l’année de 15 millions d’euros, et l’octroi de 61000 micro-crédits aux jeunes pour démarrer leurs projets et de 2000 bourses pour faciliter la mobilité des jeunes, on va consacrer plus de 60 millions d’euros pour accompagner le développement des activités des jeunes en Tunisie dans tous les secteurs. »

    Rappelant la contribution de l’UE en matière d’instruction, au travers du financement de 25% des projets de construction et de restructuration des collèges et lycées en Tunisie, Bergamini a affirmé que l’objectif actuel est de soutenir toutes les activités périscolaires.

    ANSA

    http://www.fdesouche.com/1056435-lue-va-investir-plus-de-60me-dans-le-developpement-des-activites-des-jeunes-tunisiens

  • Des migrants en cuisine ? L’immigration n’enrichit que les patrons

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    Par Julien Dir, contributeur de Breizh-Info 

    Comme à son habitude, Julien Dir ne mâche pas ses mots en évoquant l’une des actualités du moment : la volonté des syndicats de l’hôtellerie et de la restauration de faire travailler des migrants à des postes vacants. Un cynisme affiché qui a de quoi faire réagir.

    Ils dirigent l’UMIH, puissant syndicat patronal de l’hôtellerie restauration, ou bien encore la GNI (Indépendants) : ils ont en commun de vouloir accélérer le processus d’immigration en France au nom d’une soi-disante « pénurie de main d’oeuvre » en France, dans ce domaine.

    A l’heure actuelle, 130.000 emplois seraient à pourvoir dans l’hôtellerie-restauration en France. Le turn-over est très important dans de nombreux établissements.

    Mais plutôt que de s’interroger sur les causes de ce turn-over, de cette pénurie de main d’oeuvre, c’est la solution des migrants qui est envisagée par ces patrons sans vergogne, qui valident ainsi le slogan « l’immigration n’enrichit que les patrons » qui fleurissait dans les villes de Bretagne il y a quelques années.

    Pourtant, les explications à cette pénurie de main d’oeuvre sont simples : quiconque a travaillé dans l’hôtellerie-restauration le sait. C’est très mal payé. Les évolutions ne sont pas nombreuses. Beaucoup de patrons ne sont pas très à cheval sur les horaires et les rotations, et rechignent à payer au tarif juste, y compris quand les salariés font des efforts et s’adaptent aux contraintes du métier. Des patrons – il est vrai – pas vraiment aidés par l’État, qui leur ponctionne charges et taxes, rendant tout simplement impossible l’embauche honnête financièrement d’un employé.

    Résultat : ce sont essentiellement des jeunes qui font leurs classes (leurs premiers boulots) dans la restauration, trop contents de pouvoir trouver un job d’été et fermant souvent les yeux sur les conditions de travail (la plupart n’y connaissent d’ailleurs rien du tout au droit du travail). Avec des migrants, le bénéfice serait encore plus large. Difficulté de maîtrise de la langue, méconnaissance totale du droit du travail, l’UMIH espère sans doute avoir à disposition un bataillon de « salariés/esclaves » encore moins regardant que la population européenne, à qui les représentants de l’hôtellerie-restauration sont incapables de proposer des salaires et des conditions de travail justes.

    Étonnamment, ce sont les associations d’extrême gauche, pro migrants, qui font également le forcing pour que le patronat puisse embaucher, rapidement, des migrants à bas prix dans les domaines qui seraient « en pénurie » de main d’œuvre. Les idiots utiles qui n’ont toujours pas compris qu’ils servaient les intérêts du marché, et qui ont en plus l’impression de faire de l’humanitaire. Certains doivent se frotter les mains devant tant d’idiotie.

    Quoi qu’il en soit, à Paris, dans certaines grandes villes de France, certains n’ont pas attendu pour embaucher des migrants et pour avoir des travailleurs clandestins dans leurs cuisines. Le consommateur, lui, celui qui fréquente les « grands restaurants » ou quelques bistrots ici ou là, serait bien inspiré de demander aux patrons des établissements qu’il fréquente de pouvoir voir les cuisines avant de s’installer. Et de boycotter ceux qui embauchent des migrants au détriment des Européens, patrons qui auraient sans doute fait beaucoup d’argent à l’époque de la traite négrière.

    Au rythme où les choses vont, dans 5 ou 10 ans, Mamadou, serveur en crêperie à Huelgoat, vous amènera votre galette de blé noir, en vous comptant l’histoire des Monts d’Arrée, pendant qu’Amza expliquera aux clients d’un restaurant huppé de Saint-Malo l’histoire de Surcouf et de l’indépendance de la cité corsaire.

    Le patronat lui – voir en Allemagne où ces derniers protestent contre les expulsions de migrants – se frottera les mains.

    « Souriez, vous êtes remplacés ». 

    Julien Dir 09/08/2018

    Source : Breizh-Info

    Crédit photo : Mugisho beni [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/hotellerie-restauration-immigration-patrons/

  • Rappel important Migrants : l’envers du décor que nos médias ne montreront pas

    http://www.oragesdacier.info/

  • L’Espagne serre la vis aux migrants

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    Après le débarquement hyper-médiatisé des « migrants » de l’Aquarius refusés par l’Italie, l’Espagne se repend et serre la vis aux clandestins.

    Il y a deux mois, l’Aquarius de l’Ong SOS Méditerranée accostait à Valence en Espagne et débarquait 600 « migrants » accueillis par 2000 personnes enthousiastes. L’Espagne avait déployé pour l’occasion des volontaires, des agents de l’État, des interprètes, tous prêts à applaudir les « réfugiés » repoussés par l’Italie méchante et brutale. 600 journalistes accrédités étaient là pour faire circuler dans le monde entier la bonne nouvelle d’une Espagne hospitalière et ouverte.

    Le premier ministre Sanchez était au début de son mandat et sacrifiait ainsi sur l’autel de l’humanitarisme cosmopolite selon les diktats du mondialisme sauvage. S’opposant à Matteo Salvini, le ministre italien de l’Intérieur, il entrait par là dans les bonnes grâces immigrationnistes de Merkel et de Macron. « L’empathie » et « l’impressionnante solidarité active » de Madrid faisaient pleurer dans les chaumières et dans l’antre bruxelloise. Mais la séance lacrymale en faveur des migrants n’a pas duré : les pleurs se sont transformés en grincements de dents !

    Aujourd’hui, l’Espagne dépasse l’Italie en nombre de débarquements (22 000 personnes enregistrées par rapport aux 18000 en Italie) et l’enclave de Ceuta a été de nouveau prise d’assaut par des aspirants africains à l’Eldorado européen. Après l’euphorie, Sanchez doit faire les comptes avec les protestations de la droite espagnole. Le nouveau chef du Parti Populaire, Pablo Casadoa demandé au premier ministre de faire preuve de « responsabilité sans démagogie ». « Nous ne pouvons pas absorber les millions d’Africains qui cherchent en Europe un meilleur avenir », a-t-il affirmé. Et Sanchez a du un peu faire volte-face.

    Le système d’accueil espagnol est à bout de souffle et les autorités n’arrivent pas à identifier tous les clandestins qui errent dans les villes. Le gouvernement madrilène a du demander l’aide de l’UE et silencieusement a abandonné la ligne immigrophile bien-pensante. Tandis qu’aux clandestins de l’Aquarius il a été offert un statut exceptionnel, depuis hier de nouvelles règles sont entrées en vigueur : tous les étrangers qui débarqueront dans les ports espagnols de bateaux des Ong ou des gardes-côtes seront considérés des immigrés en situation irrégulière. Donc clandestins. Les demandeurs d’asile n’obtiendront pas le permis de séjour extraordinaire de 45 jours concédé à ceux de l’Aquarius mais ils finiront directement dans des centres d’accueil pour étrangers . Ils y seront reçus pour un maximum de 72 heures tandis que la police procédera aux mesures d’identification.

    Ainsi les 87 « migrants » recueillis le 2 août dernier au large de la Libye par le bateau de l’Ong Open Arms n’ont par reçu d’accueil enthousiaste lors de leur débarquement hier à Algésiras en Andalousie. Pas de cris de joie. Juste une arrivée discrète. Austère.

    L’Espagne se repentirait-elle déjà de son hospitalité solidaire ?

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/lespagne-serre-la-vis-aux-migrants/96422/

  • Patricia Perez chez Bourdin : « Nos enfants se font assassiner sauvagement, et par toujours les mêmes. Toujours les mêmes ! »

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    C'est un bel article que Gabrielle Cluzel vient d'écrire sur cette tragédie. Une de plus. [Boulevard Voltaire, 8.08].  

    Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel participe - d'ailleurs toujours brillamment - à certains de nos colloques et conférences, dont quelques unes sont les siennes propres.   LFAR

    On peut décider de ne pas écouter ceux qui tirent la sonnette d’alarme : les politiques – ils instrumentalisent ! -, les journalistes – ils « fakenewsent » ! -, les intellectuels – ils échafaudent et théorisent ! -, mais les mères de famille ?

    Patricia Perez – son nom n’aurait jamais dû sortir de son heureux anonymat – n’instrumentalise pas, ne « fakenewse » pas, n’échafaude pas de grande théorie. Elle pleure. Son fils qu’elle enterre, comme dans L’Office pour l’enfant mort« l’enfant frêle qui [lui] était né », devenu grand jeune homme de 26 ans. Aujourd’hui, elle « attend le soir, attend le froid, attend le noir ». Et elle attend aussi des réponses à ses interrogations qui sonnent comme un grand cri : « Notre France ne fait rien pour ses enfants. »

    La question n’est pas de savoir s’ils auront sa haine ou pas. C’est de chagrin et de désespoir qu’il s’agit. Et surtout de vérité. Invitée de « Bourdin direct » en ce jour de marche blanche grenobloise, elle rétablit les faits, pour l’honneur de son petit : ce n’est pas d’une « rixe », d’une « embrouille » ou d’une « bagarre » qu’il s’agit, mais d’un assassinat. Son fils n’était pas armé. Les autres si. Ils l’ont poignardé au cœur et ont lacéré son visage, si violemment que même le maquillage mortuaire, dans le cercueil, n’a pu le camoufler. Ce n’était pas plus une querelle, bien sûr, qu’un viol n’est une dispute amoureuse.

    « Nos enfants se font assassiner sauvagement, et par toujours les mêmes. Toujours les mêmes ! » Qui ? Le journaliste ne pose pas la question. Peut-être parce que la réponse serait malséante, mais qu’il serait sans doute aussi malséant, en ces circonstances, de faire brutalement taire cette mère. Le journaliste est prudent. Mieux vaut changer de sujet gentiment.

    Patricia Perez nous met en garde : son enfant n’est pas le premier, il ne sera pas le dernier. Statistiquement, peu de chances qu’il s’agisse du mien ou du vôtre. Quoique.

    On ne devrait pas sous-estimer une mater dolorosa. Elle n’a rien à perdre. Cela s’appelle l’énergie du désespoir. L’histoire des soulèvements dans le monde est marquée par la détermination douloureuse de ces mères-là. « Nos gouvernants, nos pouvoirs publics ne font rien, Monsieur. Ils ne font rien, je suis révoltée. Combien de nos jeunes vont partir comme ça, dans la violence gratuite ? » Je serais Emmanuel Macron, je reviendrais de vacances et m’exprimerais fissa. La brûlante controverse piscine ou bord de mer attendra.  

     Ecrivain, journaliste Son blog

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Viols et pédophilie de masse, projets meurtriers : l’immunité totale des Nations unies et de la Banque mondiale devant la Cour suprême américaine

    Nations unies Banque mondiale immunité viols pédophilieLes organismes globalistes tels que les Nations unies ou la Banque mondiale en viennent à revendiquer une totale immunité face à toute loi nationale, étape cruciale dans l’établissement d’une dictature techno-financière planétaire. Déjà, des fonctionnaires de l’ONU et des éléments des « forces de maintien de la paix », soupçonnés de viols sur des dizaines de milliers de femmes ainsi que de pédophilie, plaident leur « immunité diplomatique ». Or de façon scandaleuse, dans un arrêt concernant la Banque mondiale dont les conséquences jurisprudentielles pourraient être considérables, un tribunal américain a jugé que ce type d’institution supranationale ne saurait être soumis à la loi nationale quel que soit le sujet, garantissant ainsi un niveau d’immunité qui va au-delà de celui accordé aux gouvernements et diplomates étrangers. Le gouvernement américain a formé un recours devant la Cour suprême, lui demandant d’inverser l’arrêt. Les juristes estiment que la décision des neuf juges, attendue pour octobre, sera d’une importance capitale.

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  • - RÉGLER LE PROBLÈME DE LA DETTE : LOI JANVIER 1973

  • Alain de Benoist : « La famille est certes une valeur-refuge. Mais de quelles familles parlons-nous ? »

    Pour la droite catholique et l’ensemble de la mouvance conservatrice, la famille n’a jamais été aussi menacée. Pourtant, ceux que l’on désigne comme ses ennemis n’ont, eux-mêmes, que le mot de « famille » à la bouche. Comment s’y reconnaître ?

    Tous les sondages montrent, en effet, que la famille reste, dans l’opinion, la valeur la plus sûre, on pourrait dire la valeur-refuge par excellence. Mais c’est vrai, aussi, qu’elle est constamment menacée et attaquée. C’est que, dans les deux cas, on ne parle pas de la même chose. Pour la plupart de nos contemporains, la famille est une sorte de cocon assez égalitaire où se rencontrent avant tout les sentiments affectifs du moment. Pour les défenseurs de la « famille traditionnelle », la famille s’inscrit avant tout dans la durée. C’est une structure hiérarchisée, qui renvoie à l’enchaînement des générations et vis-à-vis de laquelle on a un certain nombre de devoirs. Malgré la résonance carcérale du terme, la famille se définit alors comme la « cellule de base » de la société. Mais c’est précisément ce qu’elle a cessé d’être.

    Dans les pays occidentaux, l’époque actuelle a vu la fin de la civilisation patriarcale, qui est allée de pair avec la disparition de sociétés organisées principalement autour de l’impératif de reproduction et de l’autorité du « chef de famille » (aujourd’hui officiellement supprimée). Quatre autres faits concomitants sont également à prendre en compte : la déconsidération des valeurs « viriles », à commencer par celles du guerrier ou du citoyen-soldat, au profit d’une symbolique féminine-maternelle ; la désexualisation de la procréation, qui est désormais affaire de relations marchandes et de techniques assistées ; la « sentimentalisation », la privatisation et la désinstitutionnalisation du mariage et de la famille, à laquelle il n’est « plus rien demandé du point de vue de la formation du lien de société » (Marcel Gauchet) ; enfin, la consécration du « couple » défini comme une simple association contractuelle entre deux individus égaux en droit qui, en tant qu’association privée, n’exerce elle non plus aucune fonction sociale.

    Le concept de « famille » n’a-t-il pas évolué au fil des siècles ? Et aujourd’hui, est-il forcément le même selon les cultures et les latitudes ?

    La famille est un invariant, mais ses formes sont innombrables. Ce que beaucoup appellent la « famille traditionnelle », le trio papa-maman-enfant(s), est en réalité d’apparition tardive. La vraie société traditionnelle ne conçoit que la famille élargie, souvent jusqu’aux dimensions du clan. À partir d’une typologie rigoureuse des relations de parenté, de la tendance plus ou moins forte à l’endogamie, des normes relatives au choix du conjoint ou au partage de l’héritage, Emmanuel Todd, dont les travaux s’inscrivent dans la ligne de Frédéric Le Play, distingue plusieurs types de structures familiales, qu’il met ensuite en rapport avec les grandes tendances politico-sociales que l’on observe dans la société : la famille nucléaire absolue (libérale et indifférente à l’égalité), la famille nucléaire égalitaire (libérale et égalitaire), la famille souche (autoritaire et inégalitaire) et la famille communautaire (autoritaire et égalitaire). En France, la famille nucléaire égalitaire domine dans la partie nord. La famille souche, restée forte dans le Midi, se retrouve dans beaucoup de pays du tiers-monde, notamment le Maghreb et le Proche-Orient.

    On a souvent l’impression que beaucoup confondent les notions d’« amour » et de « famille ». Comme s’il suffisait de s’aimer pour constituer une famille, alors qu’il existe aussi des familles sans amour, parfois plus solides que d’autres. Y a-t-il là confusion des genres, si l’on peut dire en la circonstance ?

    Ah, l’amour ! « L’infini à la portée des caniches », disait Céline. « L’Hamour avec un grand H » dont se moquait Flaubert. Mais de de quoi parle-t-on ? D’éros, de philia ou d’agapè ? De l’amour pour une ou des personnes concrètes, ou de l’amour de tous, c’est-à-dire de personne ? Il est bien entendu préférable, sinon nécessaire, qu’il y ait de l’amour au sein des familles et au sein des couples. Mais cela ne suffit certainement pas à y faire régner l’harmonie. Concernant le mariage, tout dépend aussi de quelle manière on le considère : comme un contrat entre deux individus ou comme une alliance entre deux lignées. Au Moyen Âge, l’amour courtois est essentiellement dirigé contre l’institution du mariage. Dans la conception moderne des choses, où le mariage n’est qu’un contrat entre deux personnes qui s’attirent mutuellement, l’amour est évidemment l’élément-clé. Mais c’est aussi ce qui le rend fragile : on se marie parce qu’on s’aime, on se démarie parce qu’on ne s’aime plus. Il ne faut pas se le dissimuler : le mariage d’amour, qui privilégie l’intensité sur la durée, est aujourd’hui la première cause du divorce.

    C’est aussi ce primat d’un « amour » mal défini qui est à l’origine de la confusion entre Vénus et Junon. Toute amante d’un homme marié rêve de prendre la place de sa femme, comme si leurs rôles étaient interchangeables. Vous connaissez peut-être ces mots que l’on attribue tantôt à Démosthène, tantôt à Apollodore, prononcés au IVe siècle avant notre ère devant les citoyens assemblés en tribunal : « Les courtisanes, nous les avons pour le plaisir ; les concubines, pour les soins de tous les jours ; les épouses, pour qu’elles nous donnent une descendance légitime et soient les gardiennes fidèles de notre foyer. » Je trouve qu’ils contiennent beaucoup de sagesse. Les Anciens savaient la différence qui existe entre Vénus et Junon.

    http://www.bvoltaire.fr/alain-de-benoist-la-famille-est-certes-une-valeur-refuge-mais-de-quelles-familles-parlons-nous/