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anti-national - Page 622

  • Frère Macron et les musulmans

    En théorie, Macron reste le garant de la laïcité face à l’islamisation et de notre sécurité face  au terrorisme islamique. En pratique, sa grande porosité aux thèses communautaristes, voire fondamentalistes, inquiète. Les Frères Musulmans ne secondent pas de le soutenir, ils le conseillent, parfois directement, comme Yassine Bellatar.

    Pour Ahmet Ogras, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), l'absence d'Emmanuel Macron au dîner de rupture du jeûne le 12 juin « est perçue par la communauté musulmane comme un boycott ». Voilà qui en dit long sur la capacité de chantage victimaire dont est capable ce proche des Frères musulmans et voilà qui manifeste la dépendance dans laquelle il estime qu'Emmanuel Macron est tombé. S'il est le premier Président depuis 10 ans à avoir, l'an dernier, assisté à cette cérémonie, c'est loin d'être le seul gage qu'il a donné à un islam plus ou moins radical. À ce titre, est-il le mieux placé pour protéger la France de l'islamisation, dont l’expression paroxystique est le terrorisme islamique ? Poser la question, c'est déjà y répondre.

    De fait, l'homme parle de « radicalisation de la laïcité » (contre l'islam) ou reprend les discours du Parti des Indigènes de la République (PIR), mouvement islamo-gauchiste, du CCIF (Comité contre l'islamophobie en France, proche des Frères Musulmans)… ou de Daech sur la colonisation française, « crime contre l'humanité ».

    Ces propos avaient fait grand bruit pendant la campagne présidentielle, marquée par le soupçon de complaisance, voire de soumission envers les Frères Musulmans (FM), mouvement prônant l'islamisation en douceur. Petit souci, le Service central de renseignement territorial (SCRT) met en garde contre la « porosité […] avérée » qui existe entre salafisme « quiétiste » - opposé à l'usage de la violence aujourd'hui - et salafisme djihadiste.

    En attendant, on se souvient de l’affaire Mohamed Saou. Proche du PIR et du CCIF, le réfèrent En Marche du Val-d'Oise, un « type bien », malgré des « trucs plus radicaux », selon les mots hors antenne de Macron sera écarté, avant d'être discrètement néintégré sous pression du CCIF. Plus significatif, après la Grande mosquée de Paris, c'est l'UOIF (Union des Organisations Islamiques de France, bras armé des FM), depuis rebaptisée « Musulmans de France », qui avait appelé à voter Macron.

    Bellatar, le côté obscur de la force

    Un an plus tard, la même organisation enjoint Emmanuel Macron, dans une lettre ouverte, à protéger les musulmans « des attaques des radicalisés de la laïcité » et à dire « non à l'instrumentalisation de la laïcité à des fins racistes et d'intolérance religieuse », bref de laisser les fondamentalistes pratiquer leur culte et leur prosélytisme comme bon leur semble.

    Il est à craindre qu'ils soient entendus, si l'on en juge par l'entourage du Président. Peu à dire des 17 députés musulmans de LREM (un record), tous au profil assez lisse. Seul Yanis Khalifa, suppléant de Sira Sylla, est proche des FM. Mais le vrai pouvoir est dans les couloirs de l'Elysée, qu’arpentent ses conseillers. Deux visages s'imposent alors   ceux d'Hakim El-Karoui et de Yassine Bellatar.

    Le premier représente la face moderniste de l'islamisation il a pondu pour l'Institut Montaigne un rapport sur « l'islam de France », qui sert de base de réflexion à Macron sur le sujet. En bon communautariste, il préconise de bâtir un maximum de mosquées-cathédrales, l'apprentissage de l'arabe littéraire (celui du Coran…) à l'école, une taxe sur le halal pour financer la formation des imams ou la construction de lieux de culte. Cerise sur le gâteau, il souhaite un nouveau concordat avec l'islam.

    Yassine Bellatar, lui, c'est le côté obscur de la Force. Musulmane. Est-ce pour l’ "humoriste" a menacé « d'égorger » le journaliste Alexandre Devecchio ou harcelé le père d'une victime de Mohamed Merah ? Pas vraiment, car pour ce proche du CCIF, l'islamophobie réelle ou supposée autorise tous les dérapages. C'est donc ce personnage qui a rejoint le Conseil présidentiel des villes en mars dernier.

    Ce comité Théodule est censé aider Macron à y voir plus clair dans les « quartiers populaires », c'est-à-dire à forte proportion d'immigrés ou de descendants d'immigrés, en cours d'islamisation. Et comme pour lui, il n'y a aucun lien entre terrorisme islamique et islam, pas sûr qu'il aide son « frère » Emmanuel à y voir vraiment clair.

    D'ailleurs, cette façon qu'il affecte d'appeler le président son « frère » est-elle uniquement affectueuse ou fait-elle référence à d autres Frères… musulmans ?

    Richard Dalleau monde&vie  21 juin 2018

  • Benalla, Diallo, Belatar… Les « cités » au Pouvoir

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    Par Françoise Monestier, journaliste pour Présent ♦

    Les bagagistes de Roissy, issus pour la plupart de la diversité comme Lahcene Benahlya, alias Alexandre Benalla, vont-ils bientôt se mettre en grève et exiger une augmentation de salaire ? Ils sont loin, en effet, de gagner la bagatelle de 10.000 euros par mois, rémunération attribuée à celui qui était, selon le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement , le culotté Christophe Castaner, simplement « chargé de la logistique des bagages » des footeux retour de Moscou pour se faire cajoler dans les jardins de l’Elysée par le couple Macron et des invités de banlieue triés sur le volet.

    Un copinage malsain

    On sait, bien sûr, que le gorille présidentiel s’était vu octroyer par son ami Macron bien d’autres responsabilités autrement plus sensibles (en même temps que ces symboles du pouvoir que sont un véhicule à gyrophare avec chauffeur, un appartement à l’Elysée et un autre quai Branly, une accréditation jusqu’au saint des saints du Palais-Bourbon, etc.) mais les  propos de Castaner en disent long sur le mépris dans lequel la caste macroniennne tient les Français, pensant bêtement que « plus c’est gros, plus ça passe ». Il faut dire que le personnage est abonné aux dérapages verbaux , lui qui  a récemment accusé  Pierre de Villiers, l’ancien chef d’état-major des armées traité voici un an comme un laquais par Emmanuel Macron, qui a en revanche les yeux de Chimène pour  un vulgaire et intrigant garde du corps, l’accusant « d’avoir été déloyal dans sa communication et d’avoir mis en scène sa  démission ».

    Considéré par le même Castaner comme un « détail » (sic), ce scandale d’Etat montre en fait, comme l’explique sur le site Boulevard Voltaire le politologue Guillaume Bernard,  « la rencontre et la protection réciproque des élites mondialisées et de l’immigration, l’une et l’autre étant incapables de maîtriser leurs pulsions ».

    Le drôle de jeu de Washington

    Ce phénomène n’est cependant pas nouveau. Il est de bon ton de dire que la Seine-Saint Denis, par exemple, est le parent pauvre de l’Ile-de-France et n’a que ses yeux pour pleurer. Il faut se rappeler cependant que ce département est, depuis des années, le chouchou de l’ambassade des Etats-Unis qui, depuis le 11 septembre 2001, ont orienté leur stratégie d’influence en direction des  leaders musulmans des pays occidentaux. Une démarche que les deux mandats de Barack Obama ont encouragée. Leur volonté, comme le disait Laura Berg, attachée culturelle de l’ambassade en 2010, est « d’identifier les futurs leaders français, ceux qui pourront émerger, ceux qui pourront prendre des responsabilités ». L’ambassade a ainsi constitué un véritable réseau et de nombreux relais afin d’identifier les élites des quartiers et des minorités ethniques. Les sujets les plus doués bénéficient de séjours de plusieurs semaines outre Atlantique et deviennent ainsi les ambassadeurs de ce melting-pot racial que les élites mondialisées veulent absolument vendre à l’Europe et dont l’équipe des Bleus est le modèle absolu. Rokhaya Diallo, la féministe noire qui veut « en finir avec la  France blanche et chrétienne »  a ainsi été du voyage et s’est félicitée, à son retour, d’avoir « été identifiée comme un leader potentiel ». On a vu en 2010 l’acteur Silvester Stallone faire une visite remarquée dans le département, accompagné de l’ambassadeur Charles Rivkin, venu faire son marché de futurs contacts politiques, pour la plus grande joie à l’époque, de  l’islamo-humoriste Yassine Belatar qui se félicitait que les Etats-Unis, eux, « mettent tout le monde sur le même pied ». Certes, Rivkin est parti et son successeur est depuis 2017 la trumpiste Jamie Mac Court, mais la politique de l’ambassade, elle, n’a pas changé.

    De mauvais choix

    « Jusqu’à 18 ans, s’il y avait eu une guerre entre le Sénégal et la France, j’aurais choisi le Sénégal. Et depuis je ne sais pas ». Ainsi s’exprimait, en 2007 dans son livre Noirs de France, les Nouveaux Neg’marrons,  Rama Yade  alors sénégalaise avant d’être adoubée par Sarkozy et, toue fraîche naturalisée, de devenir secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme. Ses démêlés avec la justice en font une habituée des prétoires… et des condamnations pour diffamation, aussi bien envers l’ancien maire de Colombes Philippe Sarre ou l’ancien député LR Manuel Aeschlimann qu’envers Marine Le Pen  et son père qu’elle avait copieusement injuriés sur son blog.  Sa collègue Fadela Amara, l’égérie de Ni putes ni soumises avait l’habitude de prêter son logement de fonction aux membres de sa famille et a longtemps refusé de libérer le logement HLM qu’elle occupait dans le XIIIème arrondissement.

    Toujours du côté des ministres de la diversité recrutés par Sarkozy, signalons pour  Rachida Dati que des doutes subsistent sur l’authenticité de ses diplômes, que ses liens avec le Qatar ont suscité  de nombreuses interrogations comme d’ailleurs ses relations avec le Groupe Engie dont elle a défendu, au Parlement européen, les intérêts avec une telle vigueur qu’elle a fait l’objet d’une enquête de la part de Bruxelles.

    Pour sa part, Yamina Benguigui, proche de Laurent Fabius et ex-ministre de la Francophonie jusqu’en 2014, est condamnée en appel en 2016 à un an d’inéligibilité  pour des omissions dans ses déclarations de patrimoine  et suspendue pour deux ans des ordres de la Légion d’honneur et du Mérite. En novembre 2017, elle est définitivement condamnée en cassation et démissionne de son mandat du Conseil de Paris.

    La situation n’est guère meilleure du côté  de leurs collègues masculins. Kader Arif, ancien secrétaire d’Etat de François Hollande aux Anciens Combattants et proche de Lionel Jospin qu’il avait charmé quand ce dernier battait la campagne à Cintegabelle, a été obligé de démissionner pour une sombre affaire de favoritisme  dans l’attribution de marchés publics en  faveur de la société de communication d’Aïssa Arif, son frère.  Pour finir, signalons que Faouzi Lamdaoui, ancien chef de cabinet de François Hollande dans sa course à la présidentielle puis promu Conseiller à l’égalité des chances à l’Elysée, serait impliqué, avec deux commissaires de police, dans un affaire de divulgations de données confidentielles et de violation du secret professionnel de la police. Il aurait abusé de sa position pour tenter de décrédibiliser un de ses compatriotes qu’il aurait employé comme chauffeur et qui était devenu son ennemi juré.  Depuis 2015, il pantoufle chez Véolia comme patron des relations institutionnelles pour l’Afrique et le Moyen-Orient. Le changement socio-démographique voulu par les Américains est en marche et Benhalya-Benalla en est le symbole. Pour le malheur — et le déshonneur — de notre pays.

    Françoise Monestier 31/07/2018

    Source : Présent

    Crédit photo : David Monniaux [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/benalla-diallo-belatar-cites-pouvoir/

  • Tommy Robinson au pays du viol de masse

    Au nom du vivre-ensemble, l’Angleterre embastille ceux qui ceux dénoncent les viols de masse commis par des gangs de pakistanais envoyé en prison moins d’un jour après son arrestation, Tommy Robinson, que l’on soit d’accord ou pas avec ses prises de position, est devenu en Europe un symbole de la liberté d’expression bafouée. Il est en danger de mort.

    L’affaire Tommy Robinson nous en dit beaucoup sur le soft power totalitaire qui sévit au Royaume-Uni, mais aussi en France. Si vous n'êtes pas féru de réseaux sociaux, vous êtes peut-être passé à côté d'un scandale digne de feu l'URSS Tommy Robinson, c'est ce militant britannique anti-islamisation, qui a été arrêté et condamné le 25 mai dernier pour avoir filmé en direct les prévenus, devant le palais de justice de Leeds, où se tenait l'un des nombreux procès de gangs de violeurs. Motif ? « Outrage à la Cour ».

    Tout dans cette affaire interpelle, à commencer par ce motif étrange comment un quidam dans la rue peut-il outrager la Cour ? Celle-ci avait décidé d'un black-out médiatique total sur l'affaire, officiellement pour préserver la neutralité des débats, mais plutôt pour protéger le vivre-Ensemble. En cause, Telford et Rotherham, deux villes qui sont la honte du Royaume-Uni pendant près de 30 ans, des gangs de Pakistanais ont violé en réunion un millier de mineures, principalement Blanches, parfois Sikhs. Une survivante de Rotherham témoigne « Ils m’appelaient "pute blanche" Parce que j'étais non-musulmane, je méritais d'être punie. » Si l’affaire a duré aussi longtemps, c'est que police, services sociaux, justice et médias l’ont étouffée, par crainte de passer pour « racistes ».

    C'est donc de ce « vivre-Ensemble » particulièrement dévoyé que voulait témoigner Tommy Robinson. Fondateur de l'English Défense League, ex-hooligan, il s'est reconverti depuis 2013 dans le journalisme citoyen, téléphone portable au poing, sans peur du coup de poing, ce qui lui a déjà valu des peines de prison avec sursis pour avoir filmé sur les marches d'autres tribunaux, comme le font tous les journalistes. Pourtant, ce 25 mai il était seulement sur le trottoir, pas à l'intérieur du Prétoire cette discrétion citoyenne n’a pas empêché son arrestation, et sa condamnation à 13 mois ferme le jour même, dans des conditions kafkaïennes procès bâclé en trois heures, son avocat ayant été préalablement éconduit et remplacé par un commis d'office.

    Kafka chez les Rosbeefs

    Le juge a même admis publiquement n'avoir que très brièvement regardé la vidéo de Robinson, lequel ne faisait que répéter des infos publiques, qui ne pouvaient donc influencer le jury. Il s’est aussi moqué des risques pour la vie de Tommy Robinson que lui faisait courir son emprisonnement dans un établissement à forte population pakistanaise.

    Et puis son arrestation et son procès ont fait eux-mêmes l'objet d'un « gag order », une ordonnance de bâillonnement. Pendant quatre jours, la presse anglaise n'a pas eu le droit de mentionner l’affaire et les médias qui avaient déjà publié des papiers les ont aussitôt censurés. Et en France ? Il faut croire que le droit britannique jouit de l’extra-territorialité, puisque seule une poignée de sites Internet ont évoqué l'affaire pendant cette période.

    Pourtant, grâce aux réseaux sociaux, la mobilisation en faveur du militant sera impressionnante la pétition lancée en sa faveur en Anglais, puis en 6 autres langues, recueille à ce jour plus de 600 000 signatures. Dès le lendemain de son arrestation, une première manif de soutien défilait dans les rues de Londres. Elles se succèdent depuis et celle du 9 juin aurait rassemblé 25 000 personnes. Le Premier ministre néerlandais Geert Wilders a apporté son soutien au militant et Donald Trump Jr., le fils de l'autre, s’est inquiété de son arrestation.

    À Paris, ce ne seront que quelques centaines de manifestants qui ont soutenu Robinson le 4 juin dernier, à l’appel de personnalités d'extrême-droite. La presse finira par un peu l'évoquer, de manière neutre pour Valeurs Actuelles ou Libé dans un article de « désintox », et plus abjecte pour L'Obs qui a osé titrer « le scandale de pédophilie de Telford fait le miel de la fachosphère » Comme si le vrai problème n'était pas d'abord que le silence sur les viols de Telford fasse le miel de la gauchosphère, mais surtout que le pays de l’Habeas Corpus et du Free Speech Corner embastille ce qu'il n est pas exagéré d'appeler un dissident.

    Richard Dalleau monde&vie 21 juin 2018

  • La dictature en marche : des dizaines de comptes Twitter suspendus cette nuit (Add.)

    Si vous êtes dans le même cas, faites-vous connaître dans les commentaires de ce post.

    • Karim Ouchikh, avocat, président du SIEL, Conseiller Régional Île-de-Fr, Conseiller municipal de Gonesse.
    • Jean Lahire, rédacteur au Salon beige.
    • Les r

     Add. : Le JDD tente une explication. Bizarrement, il ne recense que des réactions à droite. La gauche et la Macronie ont-elles été épargnées par cette purge objective de Twitter?

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • A Grande-Synthe, c’est à nouveau la «jungle

    Par Olivier Caremelle*

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    Depuis 2015, et malgré la création par la mairie d’un camp humanitaire, détruit accidentellement, le problème de l’accueil des migrants non géré par l’Etat, reste entier.

    Un étudiant de Sciences-Po Lille, lors d’un débat il y a peu, me demandait naïvement : «Comment êtes-vous entré dans l’humanitaire ?» Ma réponse fut aussi claire et limpide que possible : «C’est l’humanitaire qui nous est tombé dessus !» Ce fut un choc. Brutal. Sans retour.  Ce 17 août 2015, mon téléphone sonne beaucoup. Je rentre de vacances. En forme, prêt pour la rentrée politique. Le nombre de migrants a fortement augmenté pendant mes semaines de congés. Ils seraient, ce 17 août, 170. Ils seront plus de 2 800 fin décembre, dont une majorité de Syriens.

    Cela conduira à la décision de Damien Carême de construire, avec Médecins sans frontières (MSF), un camp humanitaire, contre l’avis du gouvernement de l’époque. Ni Manuel Valls ni Bernard Cazeneuve n’ont apprécié. Ce dernier aura pourtant quelques mois plus tard l’intelligence de changer de pied et de proposer au maire de financer le fonctionnement du camp humanitaire. Ce camp, Damien ne l’a pas bâti pour lui. Ni pour se faire plaisir, ni pour se faire connaître. Il l’a souhaité pour toutes celles et ceux qui survivaient dans le camp de la honte, dans la «jungle» du Basroch.

    J’ai encore dans ma tête le poids des images et, faut-il le dire, des odeurs mêlées. Celles du bois brûlé et des conditions sanitaires catastrophiques. Personne n’est mort malgré les risques immenses de cet hiver neigeux. Petit miracle. Qui aurait été responsable ? Le camp a ouvert ses portes le 7 mars 2016. Il est parti en fumée dans la terrible nuit du 10 avril 2017. Je suis averti de l’incendie et m’y rends pour rejoindre le préfet de région, Michel Lalande. Au loin, sur l’autoroute, je devine les lueurs du feu sans m’imaginer le chaos du brasier. En entrant sur le camp en feu, j’entends d’abord les bruits de ceux qui continuent à se battre, Afghans contre Kurdes, et des forces de l’ordre qui se mobilisent pour rétablir le calme. En m’enfonçant dans le camp, au téléphone avec Damien, l’émotion m’étreint je l’avoue. Tous nos efforts sont réduits à néant. Il nous faudra plusieurs semaines pour l’accepter. Au petit matin, le camp est parti en fumée. Paysage lunaire. Depuis cette date et malgré nos efforts collectifs, avec l’Etat, les associations, les services municipaux, notre actualité, tous les jours, reste celle des exilés. Les filières sont là, bien installées. Les exilés continuent d’arriver via l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, la Belgique ou encore Paris. La question de l’accueil nous taraude. Beaucoup moins le ministre de l’Intérieur, qui nous reçoit ce 18 septembre 2017. L’accueil est glacial. Le ministre s’emporte, avec déraison. Militant politique depuis plus de vingt ans et élu local, j’ai souvent croisé la route de ministres ou de personnalités. Gérard Collomb est à côté du sujet et fait des amalgames insoutenables. Inadmissibles. Nous sommes abasourdis. Alors qu’il refuse à Damien Carême toute solution locale, je finis par lui demander s’il veut créer une ligne de démarcation pour le littoral. La réponse sera claire et franche : «Oui !» A la sortie de l’entretien, nous convenons avec Damien Carême de ne rien dire à la presse. Qui nous aurait crus ? J’apprendrai quelques semaines  plus tard par le sous-préfet de Dunkerque que le nouveau traité de Sandhurst interdit toute implantation de centres d’accueil et d’orientation (CAO) de Calais à Dunkerque, condition pour que l’Angleterre finance les dispositifs de sécurisation, côté français !

    Le 19 septembre, je rejoins le préfet de région à Grande-Synthe pour une nouvelle mise à l’abri. Ce jour-là, le préfet avait plus de 450 places à sa disposition. Il dut arrêter les opérations avant son terme, victime de «son succès» auprès des exilés, dont plus de 600 étaient présents ce jour sur le site du Puythouck. Les mois qui suivirent furent difficiles. Pour nous. Pour les associations. Pour l’Etat. Pour les exilés en premier lieu. Au jeu du chat et de la souris, les personnes qui arrivent à Grande-Synthe n’ont qu’une idée : passer en Angleterre. Elles n’ont que faire de rejoindre des CAO, des centres d’accueil et d’examen des situations (CAES), des accueils temporaires, service de l’asile (AT-SA), des program- mes d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile (Prahda), des centres d’hébergement d’urgence migrants (CHUM) et autres dispositifs. Qui s’y retrouve d’ailleurs ? Malgré l’augmentation du nombre de places, celles-ci sont insuffisantes. Il est vrai que la loi asile et immigration a, entre-temps, été votée. Que réglera-t-elle ? Une seule constante pour nous. Nous empêchant d’offrir localement à Calais ou à Grande-Synthe une première réponse d’urgence, l’Etat se condamne à des campements sauvages et à des «jungles». Le responsable du Haut Commissariat aux réfugiés en France me le dit un jour, visitant avec moi le camp de la Linière. «Chez nous [en Allemagne], ceci serait impossible, et encore moins des “jungles” !» Nous sommes aujourd’hui le 24 juillet 2018. A ce jour et à cette heure, près de 500 personnes survivent dans des sous-bois, à deux pas de l’ancien camp humanitaire que nous avions construit.

    (*) Olivier Caremelle est le directeur de cabinet du maire de Grande-Synthe depuis près de trois ans, il est en première ligne pour «suivre» l’actualité migratoire.

    (source, Libération 31/07/2018)

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Avons-nous franchi une nouvelle étape dans les incidents de banlieues ?

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    La situation dans les banlieues aurait-elle tendance à se tendre ? Deux faits divers qui se sont passés ce week-end répondent par l’affirmative.

    Sortie d’un bar samedi soir à Fréjus, d’après Var-Matin, une émeute aurait éclaté. Les scènes de violences se sont déroulées entre 21 h 30 et 1 h 00 du matin dans le quartier de La Gabelle. À la suite de plusieurs appels d’habitants se plaignant de nuisances sonores, la police a dépêché une équipe. À son arrivée, celle-ci a été brutalement prise à partie par un groupe d’individus qui ont jeté des projectiles sur les forces de l’ordre. Ces violences ont alors mis aux prises une vingtaine de policiers et une soixantaine d’individus. Les policiers ont utilisé des Flash-Ball®, des grenades de « désenclavement » et une soixantaine de grenades lacrymogènes. Trois agents de police ont été blessés, aucune interpellation n’a été enregistrée, même si une enquête a été ouverte.

    Quartier des Moulins, à Nice, comme le révèle Nice-Matin, des violences urbaines ont éclaté dans la nuit de dimanche à lundi après qu’un jeune homme a été grièvement blessé à scooter. Repéré par la police en train de rouler sur la pelouse de la ligne 2 du tramway, le conducteur a refusé d’obtempérer, préférant prendre la fuite pour échapper à un contrôle. Un communiqué de la ville précise que le délinquant, âgé de 25 ans, a alors percuté un arbre. La situation s’est immédiatement embrasée. Selon les informations du quotidien régional, des jeunes du quartier des Moulins se sont rassemblés pour caillasser les forces de l’ordre. Les policiers ont riposté à coups de gaz lacrymogène. Pendant plusieurs heures, le quartier a été le théâtre de véritables scènes d’émeutes. Le conducteur du scooter souffrirait d’une fracture et serait également blessé à la hanche. Aucune interpellation n’a été réalisée sur place. La sûreté départementale est saisie de l’enquête.

    Ces deux incidents particulièrement violents nous font mieux comprendre la dangerosité qui émane des banlieues l’été. Trois points sont à souligner.

    L’agressivité et la réactivité de ces bandes face à la police. Pour défendre leur territoire ou un « jeune du quartier », elles se regroupent très vite, n’hésitant pas à employer la violence. Il faut le redire : dans ces cités, la peur du gendarme n’existe plus ; c’est même le contraire, l’arrivée des forces de l’ordre fait office de chiffon rouge.

    L’arrestation, pour la plupart de ces racailles, ne signifie plus rien. De toute façon, que risquent-ils : quelques jours de prison ? L’obligation d’un travail d’intérêt général ? Ou, tout simplement, la remise en liberté, faute de preuves. Car, évidemment, aucun témoignage ne viendra corroborer les dires des policiers, les gens ont trop peur des représailles et les caméras de surveillance sont de plus en plus souvent hors d’usage.

    Enfin, plus préoccupant est le fait qu’aucune interpellation n’ait eu lieu dans les deux cas précités. Clairement, ces non-actes signifient que les forces de l’ordre ont abandonné le terrain ou, au mieux, n’ont pas cherché à l’occuper pour en débusquer les meneurs. Leur rôle s’est borné à contrer l’action des mutins. Cette non-préhension d’individus dangereux démontre peut-être que nous avons gravi une phase supplémentaire dans ce face-à-face qui conduira inexorablement à des troubles majeurs.

    J.-P. Fabre Bernadac

  • Vidéo retirée par la Grande Mosquée de Toulouse - prêche sur le sacrifice et le jihâd

  • "Mineurs étrangers isolés": mensonges et aveuglement

    1 -Depuis deux ans le quartier Marcadet du XVIIIe arrdt. subit une explosion du racket, des vols et agressions, du fait de bandes juvéniles, visant surtout des collégiens et passants. Que sait on de cette "bande d'ados qui sème la terreur" ?
    Ces malfaiteurs juvéniles sont une intégrale part de l'arnaque pseudo-humanitaire des "mineurs étrangers isolés". Car si étrangers ils sont bien, ils ne sont souvent pas "mineurs" du tout et, chassant en meute, pas le moins du monde "isolés". 
    Rappelons d'abord ceci. La fort bienséante Suède a accueilli (plus que tout autre pays d'Europe en proportion) 200000 migrants en 2015-2016, dont 37 000 de tels "mineurs". Vérifications d'âge faites de mars à octobre 2017 par l'agence suédoise d'Etat spécialisée (Rattsmedicinalverkert), sur 7 858 de ces "mineurs" vérifiés (radio des dents de sagesse et scanners des genoux) 6628 d'entre eux avaient "certainement" plus de 18 ans, et 112 "sans doute" plus de 18 ans. Environ 80% de ces "mineurs" sont donc frauduleux. Pratiquons ces examens - dont bien sûr les complices de ces juvéniles malfaiteurs ne veulent pas - : on obtiendra à peu près un analogue résultat. 
    Enfin, les "ados semant la terreur" dans le XVIIIe arrondissement de Paris sont pour la plupart Marocains et les travailleurs sociaux ayant pu les approcher, puis les identifier, affirment qu'ils ont en général des familles au Maroc, souvent désolées de leurs fugues et prêtes (du moins, disent-elles) à les reprendre.
    2 -Comment expliquer que tout cela dure depuis deux ans sans que ces voyous n'aient été stoppés par les autorités ?
    La mairie et la préfecture de police ne font que se refiler la patate chaude. Pendant ce temps, la population est au pillage. Ministères, préfecture, mairie, vivent dans la terreur de la bienséance médiatique, de la gauche-culturelle et du show business, si prompts à s'indigner-et à disparaître quand ça se gâte. Souvenons-nous des stars, ministres - et président -idolâtrant le si pétillant Mehdi Meklat ou Théo, victime de policiers barbares. Et filant sous le lit quand l'un écrit des horreurs et que la fratrie de l'autre est (tout ou partie) poursuivie pour "escroquerie en bande organisée, abus de confiance, etc.". Bien sûr, ces impostures finissent toujours par être exposées. Mais en attendant, si un policier ou fonctionnaire de base est pris dans la tornade bienséante, sa carrière est fichue, pour de bon. Alors, dans cet infect climat de délation et de lâcheté, les acteurs du terrain baissent les bras. Il faut les comprendre.
    3 -Quelles mesures à prendre pour un retour à la normale, ce, sans "délocaliser" le problème dans un autre quartier ?
    Encore une preuve de l'impuissance des officiels, paralysés par une camarilla moralisatrice, de conseilleurs qui ne sont pas des payeurs. Car ces jeunes (vrais ou faux) sont pour la plupart des délinquants, survivant comme sous-traitants de dealers ou pillards au quotidien, aux dépens d'une population (souvent d'origine immigrée à l'Est de Paris) qui ne sait comment s'en protéger. 
    Or l'enfantine solution relève, comme toujours, de la décision politique. Dans le respect des lois en vigueur, interpeller tous ces jeunes brigands, vérifier s'ils sont vraiment mineurs ; traduire les vrais majeurs -faux mineurs en justice comme adultes qu'ils sont, et rendre les vrais mineurs à leurs familles au Maroc. Ne restent alors plus en France qu'une petite minorité de la présente meute : ceux qui a) sont de vrais mineurs et dont b) leur famille ne veut plus. Ainsi, le problème est réglé à 80%. C'est tout bête. Que ne le fait-on ? Que font le ministre de l'Intérieur, le préfet de police de Paris et Mme Hidalgo ? La question est posée.
    Ajoutons ceci : le trafic de migrants vers l'Europe est surtout une entreprise criminelle rapportant chaque mois des millions d'euros à ses commanditaires, des caïds conseillés par maints avocats et pseudo-humanitaires. Voyez ce qui se passe à l'instant sous nos yeux : à peine l'Italie se cabre-t-elle que soudain, l'inondation file sur le Maroc et l'Espagne, plus souple. Comment des misérables sans le sou, laissés à eux-mêmes, pourraient-ils bien pratiquer de telles volte-face stratégiques, sur de telles distances et instantanément ? Impossible, bien sûr.
    De même, la bienséance européenne se lasse-t-elle des migrants adultes ? Hop ! Voici l'arnaque des" mineurs étrangers isolés" ; on déclarera ensuite inhumain de les priver de leurs familles, appelées à les rejoindre. La solution est donc de traquer et "neutraliser" (comme on dit gentiment aujourd'hui) ces cartels de la traite des migrants, plutôt que d'indéfiniment regarder, sans rien comprendre, par le petit bout de la lorgnette.
    Xavier Raufer pour Atlantico, juin 2018, 3 & 4

  • Trump, Hollande, Macron, Gayet, Debbouze, Sulzberger : l’Etat profond mondialiste change la politique

    Politique Change mondialiste Trump Hollande Macron Gayet Debbouze SulzbergerJulie Gayet prépare le retour d’Hollande. Djamel Debbouze a refusé un maroquin. Sulzberger, le patron du NYT, menace Trump, nos médias font de l’affaire Benalla une tempête dans un dé à coudre : l’Etat profond mondialiste change les règles de la politique pour mieux en maîtriser les hommes.
    Quelle est la différence entre Trump et Macron ? Macron a d’abord été le chouchou et la créature de l’Etat profond mondialiste, alors que Trump s’en est désigné dès le départ l’ennemi numéro un. En conséquence les médias, le showbizz, les institutions internationales, la banque ont tout de suite attaqué Trump alors qu’ils ont porté Macron. Aujourd’hui, ça change. L’Etat profond mondialiste s’adapte aux réalités, il s’intéresse moins aux hommes, que ce soient ses poulains ou ses antagonistes, et plus aux combinaisons qui font avancer sa politique.

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  • Affaire Benalla ? Non ! Affaire Macron et affaire "Ve République"

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    Jean-François Touzé

    Membre du Bureau politique du Parti de la France

    Contrairement à ce qu’il est de bon ton d'affirmer, l'affaire Macron/Benalla sur les péripéties quotidiennes de laquelle il n'est pas utile de revenir ici, ne constitue pas, factuellement et par elle-même, une affaire de première importance. Elle est, en revanche et à coup sûr, sinon une affaire d'État (pour cela il faudrait qu'il y en ait un), une affaire de régime. Une de plus.

    Au-delà de l’étrange personnalité du principal protagoniste, de sa proximité avec Emmanuel Macron et de la protection qui en découlait, cette affaire resterait subalterne si elle ne confirmait pas ce que nous savions de la Cinquième République, ce que nous pressentions de celui qui en est aujourd'hui le Président, et ce que nous ne cessons d'affirmer de la piteuse condition de la classe politique française.

    Conçue dans l'imposture et le mensonge, entrée en pratique dans la trahison et l'illusion, pérennisée dans l'aveuglement, la lâcheté, la procrastination et les scandales, cette Cinquième République a, depuis soixante ans, opéré une triple confiscation. Confiscation de la souveraineté populaire par une caste tentaculaire. Confiscation de L’État par une oligarchie consanguine. Confiscation de nos libertés par des institutions bancales mais totalitaires.

    Élu par défaut sur la base de promesses de renouveau n'engageant que ceux qui voulaient les entendre, Emmanuel Macron qui prétendait à la fois incarner l’autorité gaullienne de la fonction et la proximité « moderne » avec les Français ne pouvait que s’épuiser rapidement dans cette recherche de l'impossible, à la manière d’un caméléon parcourant en tous sens un tissu écossais. Instabilité personnelle et fragilité sont depuis le début de ce quinquennat la marque d'une présidence hasardeuse, brouillonne et incertaine. Une grille de lecture qui met en lumière la faiblesse clinique et la puérilité politique d’un Président immature et paranoïaque que le besoin d’être rassuré conduit à jeter les bases d'une police parallèle et à resserrer toujours au plus près son réseau de fidèles dont faisait partie Alexandre Benalla, Rastignacaille ébroïcienne issue de la « diversité », éblouie par les lumières du Palais et enivrée de sa trop rapide ascension assurée par la grâce du Prince, apparemment friand de petites frappes.

    Spectacle pathétique, enfin, que celui donné une fois de plus par la classe politique, majorité comme opposition, dans l’agitation et l’emballement de la chaleur estivale. De commission d’enquête pittoresque à l’Assemblée nationale, en dépôts de deux motions de censure folkloriques, en passant par la respectueuse frilosité des questions posées à la hiérarchie élyséenne et ministérielle contrairement à celles, bien plus inquisitrices, posées aux responsables policiers, la nomenklatura, par sa prudence et sa servilité d'une part, son agitation artificielle et stérile de l'autre, consolide ainsi l’opinion de nos compatriotes sur sa déconnexion d’avec la réalité des factions partisanes.

    Il faut en finir avec cette Ve République, ses pratiques, ses méthodes, ses mystifications. Et d'abord en refusant de composer avec elle.

    Pour le Parti de la France dont l'honneur est la constance de son combat, la fierté, son refus du Système et la force, sa cohérence politique, seule la fin de ce régime dépravé permettra à la France de se relever, dans ses forces reconstituées, ses libertés retrouvées et son identité reconquise.

    Objectif : l’État national.

    Source cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/07/30/affaire-benalla-non-affaire-macron-et-affaire-ve-republique-6069488.html