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anti-national - Page 724

  • Des nouvelles de la croix de Ploërmel : la réaction s'amplifie

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    Source Breizh info cliquez ici

    La décision du Conseil d’État de donner raison à la Libre Pensée du Morbihan (une organisation d’extrême gauche laïque et jacobine) dans sa longue croisade afin de faire retirer la croix de la statue du Pape Jean-Paul II à Ploërmel fait réagir, en Bretagne comme ailleurs.

    La commune de Ploërmel a désormais 6 mois pour procéder au retrait de la croix – pas de la statue (NDLR : celle du Pape Jean-Paul 1er), ce qui, font remarquer certains, montre le niveau de cohérence des autorités judiciaires.

    De toute part, des citoyens appellent à s’opposer physiquement au retrait de cette croix, lorsque le jour J arrivera. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #MontreTaCroix est particulièrement populaire. 

    La Pologne s’est officiellement élevée contre cette décision : « Le gouvernement polonais tentera de sauver de la censure le monument de notre compatriote, et nous proposerons de le transférer en Pologne, en cas d’accord des autorités françaises et de la communauté locale », a déclaré Beata Szydlo, la Première ministre polonaise, à l’agence PAP.

    « Notre grand compatriote, un grand Européen, est un symbole de l’Europe chrétienne unie. Le diktat du politiquement correct – de la laïcisation de l’Etat – laisse la place libre à des valeurs qui nous sont étrangères culturellement et qui mènent à terroriser la vie quotidienne des Européens » a déclaré Beata Sydlo, Premier ministre de Pologne.

    En Bretagne, plusieurs personnalités politiques ont réagi, et d’abord le maire de Ploërmel, Patrick le Diffon :

    « Le Conseil d’Etat a jugé sur le fond, il a concédé que la statue et l’arche ne posaient pas de problème. Pour la croix, c’est une application stricte de la loi. Une décision que je regrette. Voilà 12 ans que la statue est en place, qu’elle fait partie du paysage de la ville et du Pays de Ploërmel. Il y a le droit et la réalité des choses. (…) Mon souhait est de trouver une solution d’apaisement et que ce dossier se règle dans la sérénité.»

    Paul Anselin, ancien maie de la commune, initiateur de la pose de cette statue offerte par un artiste russe, a expliqué que «  Faire tomber une croix en Bretagne est invraisemblable (…) J’ai eu une peine immense. Comment penser enlever une croix en Bretagne, qui est une terre aux racines chrétiennes ? C’est quand même invraisemblable… Je considère que c’est une amputation de notre mémoire, et je ne l’accepte pas. Il y a une petite croix que j’ai fait ériger à l’endroit où sont tombés deux jeunes de Ploërmel assassinés par les nazis en 1944. On va l’enlever aussi, cette croix ? Mais où on va ? Je suis un homme tolérant, je suis décidé à ne pas reculer sur ce terrain des valeurs. Cette statue est là depuis onze ans, elle fait partie du patrimoine de la ville ! »

    Pour Gilles Pennelle, responsable du Front National en Bretagne, cette décision est « une offense à l’identité de la Bretagne et de la France (…) Alors qu’elle défend le port du burkini islamiste sur nos plages (voir son arrêt du 25 août 2016), cette institution fait preuve d’une rigidité étonnante à l’égard de l’identité chrétienne de la Bretagne et de la France.(…) Cet arrêt est extrêmement inquiétant et ouvre la boîte de Pandore à toute contestation par des

    associations sectaires, de la présence de croix le long de nos routes, sur nos monuments ou sur nos clochers. Nous ne pouvons pas accepter une telle décision.»

    David Cabas, secrétaire départemental de Debout la France, qui rappelle également la décision du Conseil d’Etat à propos du Burkini, « Cette croix fait partie de l’histoire du pays.  Dans un pays aux routes bordées de calvaires qui racontent notre Histoire, est ce que cette victoire d’un groupuscule de l’ultra gauche et de la libre pensée conduira à s’attaquer à tout le patrimoine culturel breton ? ». Ce dernier appelle à participer aux manifestations qui pourraient intervenir .

    Du côté de la droite bretonne, comme de la gauche, c’est le silence radio, tout comme du côté des organisations politiques régionalistes bretonnes.

    L’affaire de la statue du Pape de Ploërmel est toutefois loin d’être terminée, vu les réactions, très nombreuses, qui se multiplient en France et en Europe.

  • I-Média#173 : Prénoms, le palmarès des provocations (correctif)

  • En 1972, la loi Pleven réintroduit le délit d’opinion dans la loi

    Pas modifiée jusqu’à la loi Pleven en 1972, une loi totalitaire et scélérate. La loi Pleven a en effet réintroduit le délit d’opinion dans le droit français, au nom de « la lutte contre le racisme et l’antisémitisme ». 
    La loi Pleven est d’abord une atteinte à la liberté de parole et de débat puisqu’elle condamne « la provocation à la haine ou à la discrimination à raison de la race, de la religion, de l’origine ou de la nationalité ». Or la notion « d’incitation » est floue, celle de « haine » l’est plus encore puisqu’il s’agit d’un sentiment. Tout dépend de l’interprétation du juge, et il en est de très extensives, qui font jurisprudence. Pour certains tribunaux, rappeler de simples faits incite à la haine, et certaines paroles sont donc interdites ou condamnées à ce titre. 
    La loi Pleven est intervenue dans un contexte historique particulier : les années Pompidou. Mai 68 venait d’opérer une rupture profonde avec la période précédente et deux éléments de contexte expliquent le vote de cette loi en 1972 : 
    • d’abord la volonté de faciliter l’entrée d’immigrés durant le septennat Pompidou et obtenir ainsi 200 000 candidats par an au titre du travail, 
    • ensuite l’objectif de culpabiliser les Français en rouvrant les plaies mal cicatrisées de la Seconde Guerre mondiale (cet objectif explique aussi le lancement spectaculaire, en 1972, de l’affaire Touvier, qui devait être suivie, beaucoup plus tard, par les procès Barbie et Papon). 
    C’est ce climat intellectuel qui explique l’adoption de la loi Pleven à l’unanimité de l’Assemblée nationale. Il est extraordinaire et significatif que personne ne s’y soit opposé, alors qu’elle est ouvertement liberticide : personne n’a-t-il osé, ou bien l’intention liberticide était-elle déjà plébiscitée par la classe politique ? Quoi qu’il en soit, ses effets sont multiples. Cette loi rend d’abord difficile le débat sur l’immigration puisque celui qui la critique peut mettre en cause des immigrés de telle ou telle catégorie et risque ainsi d’être accusé de racisme et condamné. 
     
    Jean-Yves Le Gallou, Immigration, la catastrophe. Que faire ? 

  • Contre la vaccination meurtrière !!!

  • Danger

    PAR HILAIRE DE CRÉMIERS 

    1841978860.5.jpgL'homme qui est à la tête de la France, n'aime pas son pays. Au mieux, il fait semblant. Pour lui, la France est une nation dépassée. L'Europe seule compte dans son esprit. Il ne cesse de le dire. « Je suis venu vous parler d'Europe, a-t-il déclaré à la Sorbonne. Encore, diront certains. Ils devront s'habituer parce que je continuerai. Et parce que notre combat est bien là, c'est notre histoire, notre identité, notre horizon, ce qui nous protège et ce qui nous donne un avenir. »

    Voilà ce que pense le président de la France. Et il suffit de l'écouter pour se rendre compte que déjà, dans sa conception, la France n'existe plus en tant que nation ; elle n'est plus qu'un legs du passé. Peu lui chaut que les industries françaises disparaissent. Pour lui l'échelle nationale est devenue obsolète et inefficace ; il n'y a plus rien à faire à ce niveau. C'est sa conviction profonde. « La bonne échelle, dit-il, c'est l'échelle européenne ». Tout est dit. Qu'importe qu'Alstom soit récupéré par Siemens. Au contraire ! Il n'y voit aucun inconvénient. Comprenons bien : l'histoire de France, c'est aussi bien l'histoire de l'Allemagne que l'histoire des autres peuples d'Europe. Le seul mal qui les a entachés, c'est le nationalisme. L'identité est commune, commun l'horizon. Tous les programmes qu'il définit à longueur de discours, n'ont de sens que dans ce cadre européen, voire mondial. Il ne conçoit de développement que dans cette vue. Pourquoi des réformes institutionnelles en France ? Pour mieux l'intégrer dans l'Europe, pardi ! Pourquoi des réformes institutionnelles en Europe ? Pour mieux la renforcer et la doter de toutes les prérogatives de la souveraineté !

    Il se dit l'héritier des pères fondateurs. Il en a l'esprit, affirme-t-il ; il veut rompre avec les frilosités et les peurs. Il n'a qu'un ennemi multiforme et qu'il ose nommer : « nationalisme, identitarisme, protectionnisme, souverainisme de repli... ». Il se voit à la tête d'un grand mouvement libérateur ; il anticipe les prochaines élections européennes ; il donne des dates. Tout doit être achevé en 2024. La nouvelle gouvernance européenne sera en place, pense-t-il ; les grands projets, du numérique à la transition écologique, des nouvelles dispositions européennes sur l'enseignement aux techniques les plus avancées du travail, seront dans leur vitesse de croisière ; et la France se sera enfin mise à l'heure de l'Europe. Macron aura rempli son rôle. Il lui restera sans doute à assumer la suite : il n'est pas difficile de deviner de quoi il s'agit. Car il faut bien présider, n'est-ce pas ?

    Le problème, c'est que rien ne se passe comme prévu. Macron aime se comparer à Napoléon. Et, en effet, il a le même défaut. Bainville écrit dans son remarquable Napoléon : « On voit l'idée naître, grandir, s'emparer de l'esprit de l'empereur jusqu'à ce que, selon un penchant qui s'aggrave chez lui, il regarde comme fait ce qui peut et doit se faire puisque sa raison l'a conçu ». Il s'agit de la campagne de Russie. Macron raisonne en politique de cette même façon et, lui, depuis le début ! Il s'obstinera, il le dit. C'est là le danger, le grand danger.

    Les Allemands ont voté ; l'Allemagne n'est plus la même. Macron rêve d'un traité de l'Élysée renforcé quand il n'y a déjà plus de couple franco-allemand. Macron s'imagine que l'Angleterre - il l'a dit - allait revenir dans l'Europe quand le Brexit va devenir définitif. Macron fustige les nations quand l'Espagne se bat pour survivre et que l'Europe attise les divisions. En un mot, Macron est en pleine utopie, comme tous ses prédécesseurs mais plus qu'eux encore, s'imaginant résoudre les impossibles problèmes de leur République en les projetant dans une Europe idéale qui n'a. jamais existé et qui existera de moins en moins. Terrible vérité politique : Macron, sentant la légitimité de son pouvoir déjà se dérober sous ses pieds, part en quête obsessionnelle d'une légitimité « autre », nouvelle, grandiose, imaginée dans un « ailleurs » qu'il façonne en idéal rationnel et enthousiasmant. Patatras ! Le revers sera cinglant. Fasse le ciel que le pire ne survienne pas !

    À quand le chef de l'État dont la légitimité sera suffisante pour n'avoir à aimer, d'abord, que la France. Les autres aussi, mais après. 

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Le couple franco-allemand s'éloigne ... Et l'Europe avec lui 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • ON MARCHE SUR LA TETE, CA NE TOURNE PLUS ROND !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    La France, vieille terre de plaisanteries « gauloises », pour certaines certes, un peu trop « graveleuses », deviendrait-elle une austère planète de puritains anglo-saxons ou d’hypocrites mahométans, qui cacheraient derrière une morale compassée leur malaise avec le « beau sexe » ?

    L’affaire Harvey Weinstein (NDLR : en photo ci-dessus), ce puissant producteur Hollywoodien qui « facturait » aux vedettes de cinéma et autres starlettes en devenir, ses bons offices et son piston en échange de « services sexuels », a ouvert une boite de Pandore qu’il sera bien difficile de refermer.

    Elles sont venues, elles sont toutes là, les Gwyneth Paltrow, Angelina Jolie, Ashley Judd, Emma de Caunes, Judith Godrèche, Léa Seydoux et autre Rosanna Arquette, pour accuser cet homme de 65 ans au physique ingrat, il est vrai, pour ses assauts répétitifs et insistants, et même de viols. Il n’en fallait pas plus pour que nos militantes féministes s’emparent du sujet. C’est tout juste si dans tout mâle, ne sommeillerait pas un cochon prêt à bondir sur le sexe dit faible et à se livrer à une razzia sur la gent féminine !

    Nos Marlène Schiappa, sous-ministre de quelque chose, Isabelle Adjani et moult journalistes vedettes de la « grande » presse, sans oublier la députée Obono et l’activiste Caroline De Haas, « twittent » allégrement sur le sujet. Toutefois, à noter que certaines de toutes ces pasionarias s’opposent dans Libération notamment, « à pénaliser des populations paupérisées et racisées » !

    Nous ne savions pas que les « races » existaient encore, puisque la gauche les a retirées du vocabulaire et, d’autre part, on ne peut que s’étonner que ces pétroleuses aient la mémoire si courte : auraient-elles oublié les agressions sexuelles réelles pour le coup, commises massivement par des immigrés à Cologne et dans d’autres villes allemandes ? Se rendent-elles, à pied, dans certains quartiers de Paris et de banlieue, où les femmes, quand elles sortent, rasent les murs ou sont interdites d’entrer dans les cafés ? Il en est même une qui a proposé « d’élargir les trottoirs » !

    Il faut raison garder et ne pas faire comme le gouvernement, vouloir légiférer à chaud sur la question du harcèlement sexuel, un phénomène qui n’a pas attendu les frasques de DSK ou de Weinstein pour être, tristement, d’une quotidienne actualité. Il y a déjà un arsenal judiciaire pour le réprimer. Mais attention, n’allons pas trop loin pour combattre un mal par un autre mal. Dans notre société de tradition « franchouillarde », la pudibonderie est aussi nocive que la vulgarité des insultes ou l’obscénité des propositions. Les chansons de « corps de garde » ou celles des carabins font partie de notre folklore. Prenons garde d’une judiciarisation à l’Américaine.

    Demain, pourrons-nous encore admirativement siffler discrètement sur le passage d’une jolie fille, même si c’est un peu vieillot, toucher amicalement l’épaule d’une collègue ou lui dire sur le ton de la plaisanterie, « t’as d’beaux yeux tu sais », sans que le soir même un juge d’instruction ne vous délivre un billet d’écrou ? Il en va du harcèlement des femmes comme du racisme : ne commandez pas dans une pâtisserie un « nègre en chemise » ou ne demandez pas au bistro un « petit noir bien serré » ou un « p’tit jaune » ! A l’extrême rigueur, dans le premier cas, exigez une « religieuse enceinte », il ne vous en coutera judiciairement rien et, dans le second, un expresso et un pastis !

    Nous sommes entrés dans l’ère de la confusion des mots et des suspicions dans les intentions et les gestes. Les blagues croustillantes et graveleuses seront chassées de notre vocabulaire et, avec, toute la gouaille d’une époque. Il est vrai que tout le monde ne peut avoir l’esprit d’un Sacha Guitry, mais le « parler popu », l’argot, l’allure « Gavroche », ont aussi leur charme. S’il convient de réprimer avec la plus grande fermeté les violences sexuelles et les propositions douteuses, les gestes scabreux, déplacés, ou l’usage de son rang pour obtenir une faveur, - la fameuse « promotion canapé » -, l’art de la séduction ne saurait être confondu avec ces actions-là. Je disais, plus haut, que le couvercle de la boite venait de s’ouvrir.

     Qui n’a pas dénoncé son «  cochon » ?

    Des réputations vont s’effondrer sans qu’aucune vérification ne puisse être faite. Au diable la présomption d’innocence. Des noms circulent, Jean Lassalle, Christophe Arend, Pierre Joxe, Tariq Ramadan et la presse à sensation s’en empare. On confond, semble-t-il, dénonciation et délation. Des furies en appellent même, via internet, à dénoncer « les porcs » ! Allons, mesdames, qui n’a pas son cochon à jeter en pâture ? C’est tout juste, question de standing, si la dernière des vieilles filles au visage ingrat n’aura pas, elle aussi, subi les derniers outrages, de préférence de la part d’un curé, ce serait tellement mieux pour salir l’Eglise ?

    Francis Bergeron dans le numéro du quotidien PRESENTdu mardi 24 octobre, concluait son papier par la phrase suivante : « Dans ces affaires-là, il faut donc raison garder, même si certains des hommes mis en cause n’ont visiblement pas su garder la leur ». Nous la ferons nôtre et surtout, « ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. » 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/10/26/on-marche-sur-la-tete-ca-ne-tourne-plus-rond-5993289.html

  • Les « califats localisés »

    Par Ivan Blot, ancien député, haut fonctionnaire, ENA, écrivain, conférencier, essayiste ♦ Dans la revue du ministère des affaires étrangères russes, La Vie internationale, on trouve un article du rédacteur en chef Armen Oganessian qui s’inquiète de la création de « califats localisés » dans les villes d’Europe occidentale. Il constate que le grand nombre d’immigrés illégaux de religion musulmane est un obstacle à leur intégration.

    Se retrouvant entre eux, dans un milieu perméable aux réseaux islamistes, ces populations constituent de plus en plus des enclaves où règnent la charia et les tribunaux islamistes. Les États sont dans l’incapacité d’enrayer cette évolution.

    Selon M. Oganessian (*) :

    « L’apparition de communautés monoethniques et monoreligieuses, une sorte d’enclaves fermées, a poussé à la faveur de l’autorisation de construire des mosquées accordées aux musulmans. C’est l’Arabie Saoudite qui a financé en large partie ; (…) les mosquées ont dressé une barrière entre les musulmans et la société ouest-européenne (…) selon l’institut de l’Orient de l’Académie des sciences de Russie. Et tout cela s’est opéré dans le cadre des droits et des libertés garantis par les constitutions démocratiques des pays occidentaux. (…) l’éducation des jeunes, les cours de Coran, l’arbitrage des conflits entre musulmans, entre travailleurs immigrés et employeurs, entre membres de la communauté et institutions, tout cela se faisait au sein des enclaves où l’autorité, incontestable et en dernier ressort, est détenue par l’imam. Les tribunaux de la charia ont commencé leurs activités dans presque l’ensemble de l’Europe occidentale en dominant les diasporas musulmanes et en se substituant aux cours de justice de l’État. Les tribunaux de la charia en Europe sont financés en majeure partie par le Qatar. Ces enclaves musulmanes incrustées en Europe sont désignées par le terme expressif de “califat localisé” ».

    Ces territoires sont de fait sous la loi islamiste, notamment en ce qui concerne le statut des femmes, toute autre religion que l’islam est de facto interdite de séjour et rien ne s’oppose sérieusement à la diffusion des idées djihadistes.

    Dans ces zones peuplées d’immigrés clandestins non recensés par la police (sauf dans quelques pays sérieux comme la Suisse et la Norvège), l’activité de recrutement et de formation des nouveaux djihadistes échappe aux forces de l’ordre. Ces petits « califats localisés » sont des territoires où les imams islamistes font régner la loi islamiste, la charia, et où les tribunaux islamistes concurrencent les tribunaux de l’État d’accueil.

    Ces petits califats ont aussi pour tâche d’empêcher toute forme d’intégration de leur population à la population d’accueil. Ils ont leurs formes d’économie parallèle et laissent le trafic de drogue s’épanouir si c’est nécessaire économiquement. Ils peuvent aussi le combattre si nécessaire. Ce trafic est destiné à l’exportation en dehors du califat localisé. A l’intérieur du califat localisé, la consommation de drogue est étroitement contrôlée comme toute forme de délinquance d’ailleurs.

    Les services de police du pays d’accueil se félicitent parfois de voir la délinquance diminuer dans certains blocs d’immeuble. La prostitution disparaît, la consommation de drogue se réduit, et les incidents liés à la petite délinquance sont beaucoup moins nombreux. Mais il ne faut pas s’en féliciter de façon superficielle. Cela signifie généralement que les islamistes révolutionnaires ont pris le contrôle de la population et notamment de la jeunesse. Superficiellement, le calme et l’ordre règnent. Mais certaines activités fleurissent en secret comme le trafic d’armes. Dans les pays occidentaux, notent les spécialistes russes, la population est désarmée (sauf certains pays comme la Suisse ou les États-Unis) mais les islamistes sont à peu près les seuls à accumuler les armes de façon occulte. La législation sur le port d’armes est ridiculisée. On sait qu’un terroriste sur les Champs-Élysées à Paris avait obtenu six ports d’arme différents dans différentes préfectures et pourtant il était sur le fichier S des suspects en terrorisme !

    On ne peut pas dissocier le problème du terrorisme de celui de l’immigration clandestine, comme le veut la pensée officielle en Occident. Le terrorisme a des petites bases où peuvent s’exercer le recrutement et la formation des guerriers de l’islam révolutionnaire. Ces bases sont les territoires où les immigrés clandestins, ou légalisés pour certains, s’entassent en grand nombre de façon incontrôlée. Ces bases géographiques sont le socle des activités islamistes révolutionnaires, ce sont les « califats localisés ».

    Il est à souhaiter que le califat de Syrie et d’Irak, Daech, disparaisse militairement de ces pays grâce aux forces russes, à l’armée syrienne, à l’armée irakienne, aux pechmergas kurdes et aux forces occidentales d’appoint. Mais même une telle victoire, qui semble proche aujourd’hui, n’empêchera pas le terrorisme de fleurir à partir des petits califats localisés dans les banlieues des villes d’Europe occidentale ou d’ailleurs. L’idéologie islamiste révolutionnaire va continuer à se répandre dans une jeunesse qui a perdu ses repères religieux, nationaux et culturels, même en l’absence d’un centre étatique visible. On a connu cela avec le socialisme révolutionnaire avant la révolution bolchevique en Russie. Les militants révolutionnaires organisaient des réseaux à partir de petites bases très structurées dans certains milieux ouvriers. Mao Tsé Toung a très bien dit que le militant révolutionnaire n’est efficace que s’il vit au sein du prolétariat comme le poisson dans l’eau. L’eau nourricière est présente pour nos djihadistes d’aujourd’hui et de demain dans les « califat localisés ».

    La notion russe de « califat localisé » nous paraît très précieuse pour l’observation et la lutte antiterroriste dont nous avons besoin dans notre société déracinée. Ces califats sont des noyaux d’enracinement pour les terroristes à venir et doivent donc être combattus comme tels et non tolérés par des pouvoirs publics inconscients.

    Outre l’action pour empêcher la multiplication des califats localisés, il faut aussi réarmer moralement le pays, mais, comme disait Kipling, ceci est une autre histoire !

    Ivan Blot 23/10/2017

    (*) La Vie internationale, 2016, page 110.

    https://www.polemia.com/immigres-islam-europe-califats-localises-armen-oganessian/

  • Fettah Malki, l’armurier de Mohamed Merah

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    8975-20171027.jpgNous avons eu la mère, nous avons eu le frère, voici maintenant un complice. Bien entendu il y a la présomption d’innocence. Mais quelle brochette de sinistres individus ! D’ailleurs Fettah Malki, l’armurier du tueur Merah, ne prétend pas être innocent. Son système de défense consiste simplement à soutenir qu’il est certes un malfrat et un trafiquant d’armes, mais pas un terroriste, et qu’il pensait que les armes serviraient à un braquage, un règlement de comptes, une fusillade laïque, en quelque sorte, pas à une tuerie islamiste.

    Fettah Malki se présente simplement comme une « chance pour la France », selon la formule de 1985 du pas regretté du tout Bernard Stasi.

    Malki débarque dans notre pays en 1993. L’intéressant individu va vivre, dans ce pays de cocagne, de « trafics plus ou moins légaux », pour parler comme un journaliste duMonde. Drogue, voitures volées, armes, attaque de passants et de touristes…

    Il connaît bien les frères Merah, Mohamed et Abdelkader, même s’il compte quelques années de plus. Ils habitent tous les trois le quartier des Izards, une zone de non-droit située à Toulouse. C’est donc lui qui procure à Mohamed Merah l’arme de fabrication israélienne Uzi, et aussi le gilet pare-balles. Ce pistolet-mitrailleur est une arme courte et remarquable de maniabilité, qui peut être utilisée en arme de poing ou pour des tirs à l’épaule ou à la hanche. Même s’il existe dix millions de pistolets-mitrailleurs Uzi dans le monde, tous les Toulousains ne sont pas capables de s’en procurer. Fettah Malki, si.

    C’est cette arme qui tuera les trois petites filles de l’école juive, ainsi qu’un professeur. Et c’est avec le gilet pare-balles de Fettah Malki sur le dos, que Merah affrontera les hommes du Raid.

    Comme pour le « logeur » des terroristes de novembre 2015, la punition des complices est un enjeu capital, si l’on veut que les tueurs ne soient pas comme des poissons dans l’eau.

    Malki risque au pire vingt ans de prison, dont il ne fera que dix, voire beaucoup moins, et il sortira alors libre, malgré ces cadavres de petites filles entre lui et nous.

    Lors de son interrogatoire, Malki a lâché : « Je ne m’intéresse pas à la vie des gens. » C’est bien ce qu’on lui reproche. Grâce à Malki, Merah a donné en quelque sorte, en mars 2012, le signal du massacre des innocents, sur le territoire français.

    Francis Bergeron

    Extrait d’un article paru dans Présent daté du 26 octobre 2017

    https://fr.novopress.info/208150/fettah-malki-larmurier-de-mohamed-merah/

  • NICOLAS DUPONT-AIGNAN : « JE MAINTIENS - LA FRANCE EST COLONISÉE ! »

    À l’initiative de plusieurs personnalités politiques, notamment de Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, et de Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, la plate-forme des « Amoureux de la France » a été lancée mercredi. La vie publique et médiatique est aujourd’hui monopolisée par Macron/Mélenchon. Pour le député de l’Essonne, ce n’est plus possible. Il faut, selon lui, l’union par un programme et par un travail de terrain. C’est un combat de civilisation car Emmanuel Macron est en train de liquider la France.

    Qui sont les amoureux de la France ?

    C’est une initiative collective. Je ne suis pas tout seul.
    Je suis avec Jean-Frédéric Poisson, Emmanuelle Ménard, Julien Rochedy, Véronique Besse et Jean-Louis Masson, sénateur.
    Cette initiative collective veut faire cesser les divisions de droite, et au-delà pour que les patriotes et les républicains travaillent ensemble, sur le terrain, à un programme commun d’alternance.
    Je ne supporte plus de voir Macron et Mélenchon monopoliser la vie publique et médiatique.
    Des millions d’électeurs ne peuvent pas être ainsi condamnés aux divisions de leurs appareils politiques respectifs.
    Il faut l’union, par un programme et le travail de terrain.

    En d’autres termes, est-ce une « troisième voie » de droite ?

    Je voudrais que tous les amoureux de la France se prennent en main.
    Je pense à tous ceux qui partagent des valeurs communes, qui pensent que le combat culturel, la civilisation et l’identité de notre pays doivent l’emporter sur l’économisme, et qui veulent une économie de marché plus vive et de la solidarité.
    Il peut s’agir de personnes qui votent Front national, Debout la France, chrétien-démocrate, oz ta droite de Robert Ménard ou qui n’ont pas d’appartenances politiques.
    J’en appelle à tous ceux qui ne veulent pas voir liquider la France par Macron et qui ne veulent pas non plus que, lorsque Macron aura fait naufrage, voir Mélenchon arriver au pouvoir.
    Je dis aux électeurs, danger !
    Cette initiative n’est pas un nouveau parti. C’est une plateforme internet destinée à bâtir ce programme commun avec les électeurs. Nos électeurs sont à 90 % d’accord sur les points essentiels.
    Au sommet, monsieur Wauquiez ne veut pas parler à madame Le Pen. Chacun veut repartir dans son couloir. Cela n’a aucun sens.
    Il faut d’abord bâtir le programme commun d’alternance et écouter les Français. En 2020, il sera temps de voir qui incarnera tout cela.

    Vous aviez été choqué en déclarant que la France était en train de disparaître…
    Maintenez-vous vos propos ?

    Oui, je maintiens que la France est colonisée économiquement (grandes entreprises sont bradées), culturellement (langue française en voie de disparition au profit de l’anglais) et migratoirement. Il faut oser dire ce dernier point. Il suffit de se promener dans le pays pour voir notre civilisation et notre exception française en train d’être liquidées par Macron.
    Peut-on face à cela raisonner en termes de « boutique »? Peut-on vraiment se dire : « j’ai mon parti et je serai candidat en 2022 ». C’est cela l’enjeu ?
    C’est la défaite assurée.
    Je veux créer un électro-choc dans l’électorat de droite, et au-delà de la droite des patriotes et des républicains.
    Je veux leur dire que chacun doit apporter sa pierre à l’édifice. Nous devons additionner les talents et travailler pour ce programme.
    Le Front national commence un programme de rénovation, très bien.
    Laurent Wauquiez actualise heureusement la pensée des Républicains, très bien.
    Si ces partis ne travaillent pas ensemble, on n’y arrivera pas.

     

    On dirait une sorte « d’En Marche » de droite…
    Macron vous a-t-il inspiré ?

    Oui, j’avoue avoir été inspiré sur un point.
    Emmanuel Macron a au moins réussi une chose, la recomposition sur un clivage idéologique enfin pertinent.
    Il réunifie les mondialistes, les européistes et les ultras-libéraux dans une coalition.
    Il y a Le Modem, les Républicains En Marche, les Constructifs. Au moins c’est clair. Ils feront d’ailleurs naufrage ensemble parce qu’ils ne traitent pas les problèmes des Français.
    Nous, nous devons faire un peu la même chose dans la démarche. Non pas créer un parti, mais réunir sur un programme commun ceux qui tiennent à la France, à des valeurs et à une civilisation.
    Je pense notamment au monde rural qui disparaît, à l’aménagement du territoire, aux PME, aux artisans et à la question de l’euro qui va bien falloir trancher.
    Les points sur lesquels nous sommes en désaccord, il faut les évacuer car, ils sont accessoires par rapport aux points d’accord.
    Il faut choisir les points d’accord. Je veux forcer les appareils politiques à se parler et à travailler ensemble.

    Vous pourriez travailler par exemple avec Florian Philippot ?
    Vous voyez-vous régulièrement ?

    Je souhaite la bienvenue aux Patriotes de M. Philippot qui veulent participer à nos réunions en province, comme aux Fronts nationaux, comme aux Républicains. En revanche, s’il s’agit uniquement de raisonner en termes d’alliance de partis à partis pour recréer un autre mouvement, ce n’est pas l’objet.
    D’ailleurs monsieur Philippot a fait une démarche de division. Je ne sais pas qui en est le responsable. Je ne veux pas me mêler des affaires entre Marine Le Pen et lui. Mais, je suis convaincu que nous y arriverons par l’union, et pas par la création de partis différents.
    Monsieur Philippot est autant le bienvenu que Robert Ménard et que les autres, mais pas pour un rassemblement de têtes.
    Le but est de voir quels sont les points communs à la base.
    Il ne faut pas laisser Macron dominer la vie politique en ayant choisi son opposition.
    Mélenchon est l’opposition de Sa Majesté.
    Vous remarquerez que les deux personnalités qui prennent 80 % du temps de parole sont en décalage avec 80 % des Français. En effet, 80 % des Français s’intéressent à des thèmes qui tournent autour du contrôle des frontières, du refus des communautarismes, de l’aide au PME, etc.
    Il y a une espèce d’instrumentalisation et de manipulation médiatique gigantesque qui voudrait faire croire aux Français qu’il y a que Macron ou Mélenchon.
    C’est aussi un peu de notre faute puisque nous sommes trop divisés.

    Mais la droite n’est plus divisée….Elle est en lambeaux !

    Vous avez raison !
    Il faut que la droite soit la droite, mais surtout que les patriotes définissent un programme sérieux capable de convaincre les Français.
    Je reviens sur notre initiative qui a cette ambition.
    Cette plate-forme internet contient déjà 300 questions.
    J’invite ceux qui lisent Boulevard Voltaire à y aller et donner leur avis.
    Ils verront les résultats et pourront en parler autour d’eux.
    Je veux que l’immense peuple de droite, et au-delà les patriotes de droite et les patriotes qui n’appartiennent à aucune couleur politique, se réveillent.

    http://www.bvoltaire.fr/maintiens-france-colonisee/