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anti-national - Page 818

  • L'idéologie du genre au CAPES

    Comme chaque année, des milliers d’étudiants ont tenté de décrocher le sésame pour accéder aux fonctions d’enseignement, le fameux CAPES. Une candidate au concours, lectrice du Salon Beige, dénonce un recrutement écœurant qui ne laisse que peu de place à l'idéal enseignant. Description d’un concours plus que contestable :

    Le jury du CAPES détermine à l’avance un programme de révisions sur trois « questions » d’histoire, et trois « questions » de géographie (les sociétés coloniales des années 1850 aux années 1950, La France en villes…), auxquelles s’ajoute un module « Agir en fonctionnaire de l’état de façon éthique et responsable ».

    En effet, le référentiel des Dix Compétences du Professeur étudié dans le cadre de ce module hiérarchise les compétences exigibles du futur professeur certifié :

    1. Agir en fonctionnaire de l’Etat et de façon éthique et responsable
    2. Maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer
    3. Maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale
    4. Concevoir et mettre en œuvre son enseignement
    5. Organiser le travail de la classe
    6. Prendre en compte la diversité des élèves
    7. Evaluer les élèves
    8. Maîtriser les technologies de l’information et de la communication
    9. Travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l’école
    10. Se former et innover

    Il est déjà curieux de voir qu’au vu de cette hiérarchie, il est plus important pour l’Etat de disposer de bons petits fonctionnaires obéissants que d’enseignants maîtrisant la langue française. Mais le scandale va plus loin.

    Lors des oraux d’admission au CAPES, les candidats présentent deux épreuves : la première dite de « leçon » (30 minutes d’exposé sur un sujet tiré au sort suivies de 30 minutes d’entretien) et la seconde dite « épreuve sur dossier ».

    Cette épreuve sur dossier se déroule en deux temps :

    • 20 minutes de réflexion et analyse sur un sujet en histoire ou en géographie (selon la matière non présentée à la leçon), à partir de trois documents (suivies de vingt minutes d’entretien)
    • 10 minutes de réflexion et analyse sur un quatrième document se référant à cette fameuse compétente « agir en fonctionnaire de l’état de façon éthique et responsable ».

    Cette année, le jury a poussé l’idéologie ambiante à son paroxysme. Le sujet posé à de nombreux candidats le lundi 16 juin posait ainsi deux questions à l’épreuve sur dossier en géographie :

    • L’étude des discriminations, notamment de sexe et de genre, est-elle pertinente pour aborder les conflits en géographie ?
    • En quoi les luttes contre les stéréotypes filles-garçons participent-elles à régler les situations conflictuelles.

    Outre l’absence de lien direct avec les compétences en géographie des futurs enseignants, les documents à l’appui étaient d’une rare objectivité : préface d’un ouvrage Genre et construction de la géographie, extrait du rapport remis en janvier 2014 à Najat Vallaud-Belkacem pour la lutte contre les stéréotypes du genre…

    C’est donc officiel. Le changement de civilisation promis par Mme Taubira et le changement des mentalités voulu par M. Peillon passent par l’école. Ecole dans laquelle les professeurs ne seront cette année sélectionnés qu’en fonction non pas de leurs compétences disciplinaires et pédagogiques, mais bien de leur adhésion à une idéologie d’Etat. 

    Michel Janva

  • La dénaturation du mariage ne leur suffit pas : LGBT en veut toujours plus

    Le délégué d'Homosexualité et socialisme (HES), Sébastien Kinach, annonce qu'il quitte le Parti socialiste :

    «ça fait longtemps que je l'envisage. Les dernières prises de position du gouvernement et le résultat dont a été engagé le débat sur le Mariage pour tous m'y ont poussé. En faisant des concessions à un électorat qui ne votera jamais pour lui, le gouvernement a perdu des voix à gauche. Par ailleurs, les défaites aux municipales et aux Européennes n'ont pas fait réagir le parti. Personnellement je ne pouvais plus faire le grand écart entre le PS et Homosexualité et socialiste.»

    «Il reste beaucoup de travail à faire, notamment autour du projet de loi sur la famille. Nous serons vigilants et force de proposition. Il y a aussi des questions qui ne sont pas réglées ou soumises à interprétation comme le don du sang ou l'adoption».

    Michel Janva

  • Mariage : la loi Taubira a créé dans la société une fracture sociale

    De Tony Anatrella dans Valeurs Actuelles :

    "[...] La loi du “mariage pour tous” a créé dans la société une fracture sociale et une confusion psychique sur le sens du couple générationnel et de la filiation. Parler ici de “couples” de femmes, “d’épouses” et de “mères” montre que l’on ne sait plus de quoi l’on parle en attribuant à un duo de même sexe les caractéristiques empruntées par mimétisme au couple formé par un homme et une femme. Ces derniers étant les seuls à former un couple et une famille, même si la loi civile ose dire le contraire. L’un comme l’autre sont de structures différentes, et voler le vocabulaire de l’un pour l’adapter à l’autre est une duperie psychologique et sémantique. J’ai souvent repris la formule de Camus à ce sujet qui affirme que « mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde ». La loi civile est ainsi un facteur de pathologies sociales qui nous conduisent à la violence.

    En réalité nous assistons à une manigance qui consiste à valider l’idée que l’enfant peut se “faire” sans sexe, puisque deux personnes de même sexe en sont incapables. En effet, on ne conçoit un autre qu’avec un autre et non pas avec du même. Il faut donc forcer la réalité pour montrer qu’il y a d’autres voies possibles et qu’il revient à chacun, selon les concepts du genre, de se construire soi-même et d’inventer la famille. De cette façon, à l’image des tribus anciennes qui, faute d’avoir une progéniture pour se survivre, pratiquaient le rapt des enfants, nous réactualisons le même phénomène par la “prise” de produits biologiques masculins pour se donner une filiation narcissique. On s’étonnera par la suite que, dans cette confusion psychologique et sémantique, des adultes s’engagent dans la recherche de leur origine à travers la généalogie et tentent de résoudre leurs troubles de la filiation. Le rapt des enfants au nom de l’unisexualité nous plonge au coeur du déni de ce qui nous humanise."

    Michel Janva

  • COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Le Printemps Français refuse au parlement toute légitimité pour créer un nouveau statut parental !

    Le Printemps Français s’est opposé et continue de s’opposer à la loi Taubira et à la prétention du législateur à créer un mariage entre des personnes de même sexe, au nom de l’évidence biologique qui institue le mariage.

    De même, le Printemps Français s’oppose à la prétention du législateur à créer un statut de tiers-parent, pour soit-disant donner des droits à la personne qui vit avec l’un des deux parents de l’enfant. Il est totalement faux de prétendre que cette proposition de loi réponde à une nécessité. Elle n’a qu’un objectif : faire rentrer dans la loi un statut du beau parent au profit des couples homosexuels. Cette loi, si elle est votée, ouvrira demain à toutes les dérives par la simple adjonction de droits nouveaux à ce que le législateur aura fait.

    La loi est faite pour protéger l’enfant, pas pour donner satisfaction aux fantasmes des adultes. En instaurant juridiquement une confusion volontaire entre les parents et le tiers qui vit avec l’un d’eux, le projet socialiste et écologiste ne vise rien d’autre qu’à l’instauration légale de l’homoparentalité, sous couvert de résoudre des problèmes qui ne se posent que pour eux. En effet, la loi dispose déjà des moyens d’organiser la vie quotidienne entre des parents séparés pour préserver les intérêts de l’enfant. Dans cette proposition de loi, une fois de plus, ce sont les intérêts des adultes que l’on cherche à promouvoir au détriment de l’enfant.

    Le Printemps Français demande aux parlementaires de cesser de mentir aux français. La cause de la famille et des enfant mérite mieux.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?COMMUNIQUE-DE-PRESSE-Le-Printemps

     
  • Christiane Taubira ne peut s’en prendre qu’à elle-même…

    Le peuple est-il coupable parce que le pouvoir n'a tiré aucune leçon du désastre des élections municipales ?   

    Je sais, à force, c’est lassant. J’y viens, j’y reviens, je persiste, je m’incruste et je confirme. Ce n’est pas nous qui allons chercher des noises à Christiane Taubira, c’est elle qui vient nous causer du souci assez régulièrement.

    Nous ne sommes pas coupables des offenses profondes ou dérisoires qu’elle inflige à la justice et à la démocratie. [...]

    Parce qu’elle n’a pas voulu chanter « La Marseillaise » et que des polémiques ont surgi à ce sujet.

    Pour le président de la République, elles sont « ridicules ». Pour le Premier ministre, « absurdes ». Pour le ministre Rebsamen, il y a « un relent de racisme » et pour le ministre Filippetti, c’est « ignoble ». Pour le secrétaire d’État André Vallini, la polémique est « stérile et absurde » et « personne ne peut douter un instant que Taubira aime la République ».

    Fermez le ban !

    [...]

    Pour ma part, quoi qu’on pense de l’obligation ou non de chanter « La Marseillaise » pour un ministre – en soi, il me semble que ce serait convenable –, je suis surtout frappé par le fait que Christiane Taubira se complaît en permanence dans une posture de singularité, voire d’incongruité, presque de provocation (qui la rend chère à la gauche pure), d’évitement mais révèle un atypisme aux effets dévastateurs pour la mission qui lui a été confiée puis renouvelée.

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  • Les académies n'ont pas vocation à relayer la propagande de militants LGBTQI

    Question écrite n° 20-00149 du député Jacques Bompard :

    "M. Jacques Bompard attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la journée "ce que soulève la jupe" qui doit avoir lieu le 16 mai prochain dans 27 lycée de l'académie de Nantes.Comme on peut le lire dans un dossier de presse publié par l'académie, cette journée consiste à mobiliser les lycées au nom de la lutte contre les discriminations. Le principe consiste notamment à "inviter filles et garçons, élèves et adultes, (...) à porter une jupe". Le Comité de la jupette (sic) du lycée George Clemenceau de Nantes les invite également à venir en cours avec du "rouge à lèvre rouge". Il est légitime de s'interroger sur l'utilité et le bien-fondé d'une telle initiative. Plusieurs raisons peuvent être invoquées pour s'opposer à une telle action. Premièrement, les académies n'ont pas vocation à relayer la propagande de militants LGBTQI. Deuxièmement, plusieurs études indiquent que les garçons ont plus de difficultés scolaires que les filles. Si discrimination il y a là, peut être le ministère devrait-il porter son attention là dessus. En effet, culpabiliser les garçons en les chapitrant constamment sur leur sexisme n'aidera certainement pas à améliorer leur niveau. Cette journée, soutenue et promue par le rectorat, et donc de facto par le ministère de l'Education nationale lui-même, illustre une fois de plus la progression de l'idéologie dans les écoles publiques. Il s'agit ni plus ni moins d'une volonté politique farouche d'imposer une nouvelle vision de la société où hommes et femmes seraient totalement indifférenciés au nom de l'égalité. Le fait d'inciter des garçons à porter une jupe marque clairement une volonté de nier l'altérité sexuelle qui est un fondement et un repère essentiel de notre société. On se sert de l'école, de la maternelle jusqu'au lycée, pour faire table rase de l'héritage culturel et des valeurs chrétiennes qui nous ont été légués. M. Jacques Bompard demande donc à M. le ministre de l'Education nationale s'il compte prendre des mesures pour que les académies cessent de propager l'idéologie du genre."

    Michel Janva

  • Le régime socialiste aux abois

    Témoignage d'un lecteur :

    L"En ce 10 mai où Hollande allait faire un discours au Luxembourg sur l’abolition de l'esclavage, je décidais d’aller me promener avec ma fille. Avec nos bicyclettes, nous faisons le tour du jardin du Luxembourg plusieurs fois et sommes impressionnés par ce déploiement de force digne d’un président africain (peut être est-ce la raison d’une telle affection pour l’avènement). Après de longues minutes d’attente, nous voyons les différents convois de cars de CRS s’en aller. Je me dis que la manifestation est terminée et décide de rentrer en passant par la rue Guynemer puis de Vaugirard, en arborant mon drapeau de « La Manif Pour Tous ».

    A l’angle de la rue Guynemer et de Vaugirard, la police me voit passer et réalise le danger pour la république. Un policier en civil me poursuit en me demandant de m’arrêter. A la radio il annonce  « c’est La Manif Pour Tous » puis se reprend un parlant d’un militant (nous étions deux). Je conteste cette arrestation tout à fait arbitraire : contrôle d’identité ! Je suis déplacé sur le trottoir opposé pour ne pas être à la vue de tous les passants. Au moins 5 CRS et un policier en civil. Les renforts arrivent de toute part, les supérieurs, et un véhicule pour m’emmener en GAV.

    Des passants, choqués, interpellent énergiquement les forces de l’ordre (et c’est très probablement grâce à eux que j’ai pu ressortir « libre », car j’étais déjà prisonnier. Je les en remercie chaleureusement). Les palabres durent. Le motif de l’arrestation, tenez-vous bien : trouble de l’ordre public ! Un père et sa fille en bicyclettes avec un drapeau de la « La Manif Pour Tous ». A quoi on ajoute un autre motif : « Manifestation non déclarée » (nous étions toujours deux) ! Et enfin, « ils crachent le morceau », Hollande est là : vive la RIPOUblique bolchevique ! Le président de la RIPOUblique bananière est là et donc, il ne veut pas voir de drapeau."

    Michel Janva

  • Les dangers de la proposition de loi « Autorité parentale et intérêt de l’enfant »

    Lu ici :

    "Portée par la députée socialiste Marie-Anne Chapdelaine, la proposition de loi « Autorité parentale et intérêt de l’enfant »passe en commission des lois à l’Assemblée nationale le 6 mai à 17h. Elle est organisée en quatre chapitres, dont le cœur est le chapitre 2, visant « à reconnaître la place croissante prise par les tiers, les beaux-parents en particulier, dans l’éducation et la vie quotidienne des enfants ».

    Dans son exposé des motifs, le bilan semble alarmant : 1,5 millions d’enfants (soit plus d’un enfant sur dix) vivent dans 720 000 familles recomposées. En effet, la famille aujourd’hui en France est mise à mal. Cette proposition de loi entend «protéger l’intérêt de l’enfant, pierre angulaire de la présente proposition de loi ». Mais le droit doit-il protéger de toutes ses forces un modèle familial qu’il considère bon pour l’enfant, tout en aidant les familles dans des situations délicates telles que la séparation d’un couple avec des enfants, ou au contraire s’adapter sans cesse à des situations de fait, qui ne concernent qu’une minorité de la population, au risque de mettre à mal l’état de la majorité, ces 9 autres enfants sur 10 ? Souhaitons-nous achever un modèle structurant pour l’enfant, détruire les liens familiaux pour une marche forcée vers la famille sociale plutôt que naturelle ?

    Le chapitre 2 de cette proposition concerne les tiers de la famille. Mais les beaux parents n’ont pas eu besoin d’une loi pour s’investir auprès des enfants de leur conjointIl existe d’ailleurs déjà la délégation volontaire d’autorité parentale, dispositif qui existe depuis 2002 et qui permet aux beaux-parents de partager l’autorité parentale avec les parents. Il est ici proposé un « mandat d’éducation quotidienne », rédigé pour chaque enfant et prenant fin en cas de séparation, menant l’enfant à devoir reconnaître autant d’autorité que ses parents auront de conjoint.

    D’autres dispositions parfaitement scandaleuses sont présentes dans ce texte : ainsi l’article 14 laisse l’opportunité à un juge de préserver le mandat d’un tiers alors mêmes que les parents chercheraient à lui retirer. L’article 10 fait de la famille un contrat modifiable et supprimable à l’envie en refusant d’encadrer le mandat du tiers. L’article 14 fait du sort de l’enfant un élément secondaire de la décision des juges.

    Suite aux grands rassemblements de la Manif pour tous de l’année dernière, le gouvernement entendait le report de son grand projet de loi sur la famille. En effet, il n’est pas question ici de PMA ou de GPA, mais il s’agit d’un premier pas vers la fin de la famille naturelle, tournant dangereux."

    Michel Janva

  • Eric Fassin, idéologue du genre, propose de « changer de peuple »

    Eric Fassin est un partisan de l’idéologie du genre et un promoteur actif des revendications LGBT. Il a beaucoup écrit sur le sujet. Citons notamment Le sexe politique. Genre et sexualité au miroir transatlantique (éd. EHESS, 2009) qui reflète bien le nouvel ordre sexuel mondial.

    Comme beaucoup des gens de son camp, il est déçu par François Hollande qui n’en aurait pas fait assez.

    Il vient de publier une brochure de 61 pages intitulée Gauche : l’avenir d’une désillusion. A cette occasion, il a accordé un entretien au site de gauche regards.fr dont voici un extrait significatif :

    On l’a vu, reprendre la main, c’est parler une langue de gauche, choisir son lexique au lieu de le subir ; et changer le peuple, c’est passer du reflet à la proposition. Mais il faut aussi changer de peuple. Je m’explique. Il n’y a pas que la politique gouvernementale, qui se joue dans les élections. Il existe une politique non gouvernementale – nous qui ne sommes pas élus, nous qui ne nous résignons pas. Comment nous faire entendre, alors que nous ne sommes pas majoritaires ? Car dans les élections, c’est la majorité qui compte ! Il faut essayer de peser plus que notre poids. Il faut devenir des minorités agissantes.

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