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Alstom : « Macron c’est de la haute trahison » accuse Nicolas Dupont-Aignan
Invité de Jean-Jacques Bourdin jeudi sur BFMTV et RMC, Nicolas Dupont-Aignan a vivement critiqué la gestion du gouvernement sur le dossier Alstom. Le candidat à la présidentielle a clairement visé l’ex-ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. « M. Macron a accepté que les deux plus hauts fonctionnaires de Bercy partent dans des banques étrangères. J’appelle ça de la haute trahison », a-t-il déclaré. Le président de Debout la France s’est également dit « prêt à débattre de l’affaire Alstom » avec l’ancien membre du gouvernement Valls :Source: ndf.fr -
Jim Caviezel : "Je ne peux pas garder le silence sur la mort de tant d’enfants"
Jim Caviezel jouera-t-il le rôle de Jésus dans La Résurrection de Mel Gibson ? Ce serait une façon de lui rendre justice puisqu'il a été écarté depuis qu'il a proclamé haut et fort sa foi catholique et qu'il continue à s'engager dans le combat pro-vie :
"L’acteur Jim Caviezel, (...), prend publiquement la défense des droits de l’enfant à naître et a assuré que le grand «mal de l’Amérique et du monde est sans aucun doute l’avortement ».
Jim Caviezel, qui professe ouvertement sa foi, combine son travail en tant qu’acteur avec un véritable engagement au service de la défense de la vie en intervenant dans des conférences et événements pro-vie et pro-famille.
Le message que l’acteur veut transmettre est que «nous sommes tous complices si nous permettons que l’avortement soit pratiqué librement et volontairement dans notre société.
Au cours d’une de ses conférences à Boston, il a affirmé :
"aux Etats-Unis et dans le monde, nous sommes responsables de la mort de millions d’enfants avant leur naissance et le pire est que chaque année, le nombre augmente. Nous sommes tous responsables de permettre l’avortement dans notre société.
Quand je pense aux femmes qui ont avorté, je pense toujours que l’enfant aurait pu être un grand médecin, un grand musicien ou aurait pu sauver la vie de quelqu’un. Perdre quelqu’un de son sang est une expérience horrible.
Vous avez peut-être avorté, ou vous avez été témoin d’un avortement dans votre famille ou même peut-être vous avez contribué financièrement à l’entreprise de l’avortement. Beaucoup de gens sont témoins de ce mal. Plus de 50 millions d’enfants sont tués dans le monde sans avoir encore eu l’occasion de vivre, mais le pardon est pour tout le monde et l’amour est pour tout le monde."
Jim Caviezel a critiqué les liens entre le géant de l’avortement Planned Parenthood et la candidate à la présidence des États-Unis, Hillary Clinton (...)
Caviezel déclare :
Tant pis si être pro-vie nuit à ma carrière. Je ne peux pas garder le silence sur la mort de tant d’enfants."
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ZOOM - Vincent Badré : "L'idéologie contestable de l'Éducation nationale"
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Alstom : retour sur une trahison en plusieurs actes !
Alstom vient d’annoncer l’arrêt de la production de trains à Belfort, pour la rapatrier notamment à Reichshoffen dans le Bas-Rhin.
Colère et sentiment de « trahison » des salariés comme des élus locaux, réunion de crise à l’Élysée, critiques politiques… Car, au printemps 2015, Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, avait engagé sa responsabilité en promettant « zéro licenciement chez Alstom Transport ».
http://www.bvoltaire.fr/videos/alstom-retour-sur-une-trahison-en-plusieurs-actes,282360
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Essai de géopolitique djihadiste
Le billet donné par le Piéton du roi au Lien légitimiste pour sa 70ème livraison a été augmenté par le rédacteur-en-chef d'un cadrage plus large. Le voici donc en complément d'Arès publié ici le 29 août dernier. Les illustrations ci-dessous ont été ajoutées par Royal-Artillerie.
Le grand désordre que nous subissons est imputé par beaucoup à l'islam qui force sa place non seulement dans les croyances individuelles mais sur tout l'espace social car cette religion est littéralement totalitaire. Elle ne distingue pas Dieu de César. Alors se pose la question existentielle de savoir si l'islam est l'otage du choc des civilisations qui aurait créé l'islamisme ou bien s'il est la principale infanterie de cette confrontation ? Est-il le vecteur involontaire ou sournois de l'islamisme, ou bien sa victime ? C'est tout le dilemme. Et tant que les présidents des confréries musulmanes n'auront pas tranché le nœud gordien qui selon eux les étouffe, en proclamant que la France n'est pas une terre d'islamisation, de par son histoire universelle et ses mœurs politiques, les pouvoirs du moment oscilleront entre confinement indulgent et répression, selon l'état de l'Opinion. Autant dire la pire politique ! L'affaire est de longue mèche ; elle fuse depuis la décolonisation.Dans un éditorial donné le 20 juillet dernier (après l'attentat de Nice) au site d'information numérique Vexilla Galliæ, le prince Charles-Emmanuel de Bourbon Parme analyse les causes premières du djihadisme : « Lorsque nos dirigeants nous expliquent, la voix ferme et le regard dur, que cet attentat n'est que l'un des premiers dans une guerre qui commence, ils se trompent et ne nous rendent pas service en ne nous disant pas toute la vérité. En effet, la grande confrontation entre le monde occidental et l'islam radical a commencé peu à peu avec les conflits de décolonisation où la religion servit souvent de catalyseur aux populations révoltées. L'islamisme réveillé dans la lutte contre la présence européenne a pris, par la suite, tous les visages. Se cachant sous les oripeaux de l’État socialiste, de la guérilla libératrice, de la révolution nationaliste, il a, en vérité, doucement progressé avec des confréries, au fur et à mesure de l'arabisation des sociétés décolonisées.»
Nonobstant, les luttes d'émancipation de l'Orient compliqué furent le plus souvent laïques dans le droit fil de la révolution kémaliste turque, et c'est bien à partir de l'Afghanistan que s'y agrège la composante djihadiste, donc islamique. Kémal Ataturk fut le précurseur, il abattit le Califat ; le Bloc national des capitalistes syriens de Choukri al-Kouatli chassa les Français ; en Irak, Abdul Karim Qasim coupa les ponts avec la Grande-Bretagne, c'était un marxiste ; lui succèdera le parti laïque Baas ; Nasser, Khadhafi, Bourguiba, Boumédiène, aucun de ceux-là n'étaient des lideurs confessionnels. Leurs successeurs (Inönü, Assad, Saddam Hussein, Moubarak, Ben Ali, Bouteflika...) encore moins. La seule exception fut Anouar el-Sadate, un homme de grande piété en toute modestie.
C.-F. 25/08/2016Un demi-siècle plus tard, cette émancipation fondamentalement républicaine et laïque est subvertie d'un côté par le chiisme intégral de Qom et d'un autre côté par par un wahhabisme médiéval qui trouve sa source en deux endroits : la théocratie séoudite et la confrérie des Frères musulmans égyptiens. La première citée disposait jusqu'à il y a peu de ressources illimitées pour pousser sa cause partout ; on parle de deux centaines de milliards de dollars. La seconde dispose de la méthode imbattable développant un socle caritatif de proximité. L'islam trouve un écho dans tous les peuples du Croissant vert comme le dit le prince de Bourbon-Parme et ce sont les Américains qui pour faire pièce aux Russes empêtrés dans une guerre de montagne, firent vibrer cette corde islamique contre le marxisme athée du Kremlin. Ils armèrent à profusion les bandes d'insurgés afghans avec du matériel récent jusqu'au succès que l'on sait, et instruisirent au combat des chefs naturels qui en faisaient la demande comme Oussama Ben Laden. Jusque là disposant de sabres et de pétoires, les moudjahidines accédèrent aux dotations qui permettaient de composer des unités de combat modernes. Ainsi ce ne sont plus des bandes hirsutes qui entrèrent dans Kaboul en 1992 mais des compagnies complètes. On verra resurgir des unités constituées sur le modèle réglementaire en Irak, bien aidée en cela par la bourde énorme du proconsul américain, Paul Bremer, qui débanda l'armée baassiste de Saddam Hussein, fournissant les cadres instruits et une organisation militaire offensive à la nouvelle antenne irakienne d'Al-Qaïda, devenue plus tard l'Etat islamique en Irak et au Levant après le pillage des arsenaux de Mossoul.
Que ce soit en Afrique ou au Moyen Orient, les bandits assassins sont devenus des unités formées, équipées, bien armées, même si elles trafiquent de tout pour glaner des ressources. Autant le rezzou religieux ne pouvait tenter le jeune citadin européen peu enclin à bivouaquer longtemps dans le désert, autant l'incorporation dans une armée moderne inscrite dans un Etat factuel est valorisante. La cause n'est pas perdue, au contraire elle est proclamée gagnante. Et l'issue plutôt favorable qui se dessine dans l'élimination de l'Etat prétendûment islamique ne gommera pas la professionnalisation du djihadiste dans sa tête. Il est devenu un soldat, et revenu à la maison bientôt, il aura acquis les réflexes des forces spéciales infiltrées, du moins le croira-t-il, renforçant ainsi sa détermination (*ndlr).
L'analyse du prince de Bourbon-Parme cadre bien le problème mais ne va pas jusqu'à sa solution. Si tous nos princes admettent que l'islam n'est pas endémique en France, ils n'ont pas pris position sur un islam génétiquement modifié, adapté aux mœurs de la nation. Leur critique récurrente des erreurs de la République ne doit pas primer la rénovation de la charpente confessionnelle du pays qui prendra en compte tous les paramètres historiques et d'actualité. Ce chantier (**ndlr) est lancé par les pouvoirs publics. La laïcité à la française à l'évidence n'est plus la réponse utile ! C'est donc maintenant plus compliqué pour nous aussi.NDLR :
(*) Il s'agit du format de la guerre asymétrique 3.0 qui va succéder au califat de l'OEI effondrée à Raqqa.
(**) C'est le chantier confié à Jean-Pierre Chevènement par la Hollandie en déroute.Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, géopolitique, immigration, islamisme 0 commentaire -
Devant le lobby LGBT, Hillary dévoile sa haine des vrais Américains
Après le Brexit, nous devons appeler de nos vœux la victoire, aux États-Unis, de la vérité face à la haine et au mensonge.
Hillary Clinton vient de commettre une erreur fatale qui devrait lui coûter sa victoire et assurer à Donald Trump son élection à la présidence des États-Unis si ce dernier sait habilement profiter de l’événement. En effet, cette dernière intervenait vendredi dernier devant le parterre LGBT à l’occasion du gala de son comité de soutien Lesbien, Gay, Bi et Trans. Montrant sa véritable nature hétérophobe, anti-familiale et xénophile, la candidate devait insulter copieusement l’électorat républicain de Donald Trump. Jugez-en.
« En général, en gros, vous pouvez mettre la moitié des partisans de Trump dans ce que j’appelle le panier des déplorables », […] « Les racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes. Et j’en passe. » Pour elle, la seconde moitié des électeurs de Trump est constituée de personnes qui considèrent que le gouvernement les a laissés tomber et souhaitent juste, désespérément, le changement.
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Ne plus supporter, ne plus tolérer, ne plus accepter, ne plus approuver
Dans une tribune publiée lundi sur le site duHuffington Post, Manuel Valls a tenu à répondre aux allégations d’une « enquête » du New York Times paru le 2 septembre dans le cadre d’un article intitulé « Regards changés et langues déliées ». Le journal américain a précisé avoir interrogé paraît-il plus d’un millier de femmes de confession musulmane vivant en France, lesquelles affirment être victimes de discriminations, d’une forme « d’apartheid. » Un article qui « donne une image insupportable, car fausse, de la France, pays des Lumières et pays des libertés » a affirmé le Premier ministre. A dire vrai, de lumières et de libertés, ce sont surtout, de manière emblématique, les habitants de Calais qui en sont privés actuellement, abandonnés par les pouvoirs publics face à la marée migratoire qui tente de gagner l’Angleterre. La jungle de Calais concentrerait désormais 10 000 immigrés selon les associations.
Calais est une ville qui se paupérise (la fréquentation touristique a chuté de 40% cet été), qui se tiers-mondise, de plus en plus en proie à la violence. Commerçants, routiers et agriculteurs victimes des dégradations, des menaces, des exactions des migrants manifestaient hier sur la voie d’accès à l’autoroute . Le site de France Info donnait la parole à Frédéric Van Gansbeke, « président du Collectif des entreprises et commerces du Calaisis », » fort d’environ 700 membres » : » On n’est pas contre les migrants, qui sont des pauvres gens, mais bien contre ce camp . Vous savez, on est très loin d’être des pro-Marine Le Pen. » Très loin alors dans ces conditions d’obtenir la résolution de ce cauchemar!
Cette situation calaisienne, (mais Paris connaît aussi l’arrivée quotidienne de 400 immigrés illégaux !) n’est pas un sujet sur lequel MM. Hollande, Cazeneuve et Valls publient des tribunes, au motif expliquent les grands médias et autres spécialistes progressistes, qu’il s’agit d’une situation insoluble; sauf à transporter la jungle de Calais sur les côtes anglaises, c’est-à-dire à laisser passer les flots de migrants, Albion ayant quitté l’Europe , ou encore à tarir dans les pays d’origine des immigrés concernés (ici principalement en provenance la corne de l’Afrique, d’Afghanistan), les motifs des départs, ce qui est pour le moins un vaste programme…
Le bon sens commanderait déjà de les empêcher d’arriver, c’est-à-dire de rétablir de vraies frontières pour protéger notre pays, et à envoyer un message de fermeté en expulsant vraiment les immigrés illégaux… Plus largement, il conviendrait de supprimer le regroupement familial, principal pompe aspirante de l’immigration dite légale (200 000 entrées chaque année). Il y a ainsi, Bruno Gollnisch l’a déjà dit, beaucoup d’indécence à voir aujourd’hui Nicolas Sarkozy et d’autre ténors de LR, promettre une fermeté dans ce domaine qu’ils n’ont pas eu quand ils étaient au pouvoir. Depuis 2007, le bilan hollando-sarkozyste ce n’est pas seulement deux millions et demi de chômeurs (toutes catégories) de plus, mais aussi deux millions d’immigrés légaux supplémentaires… auxquels s’ajoutent combien de dizaines de milliers de clandestins?
Faut-il s’étonner alors du sondage Ipsos réalisé dans 22 pays et publié fin août, soulignant que les populations occidentales , européennes, constatent que l’immigration augmente (78%), seules 20% des personnes interrogées (11% des Français), affirmant que ladite immigration à « un impact positif » pour leur pays?
Rien de surprenant non plus dans la percée enregistrée dimanche par la formation anti-immigrationAlternativ für Deutschland (Afd) pour les élections du parlement du länder de Mecklembourg-Poméranie occidentale, en ex Allemagne de l’Est. Les sociaux-démocrates duSPD sont arrivés en tête (30%), mais l’Afd avec 21 % des suffrages devance de deux points et humilie la CDU de Mme Merkel (élue de cette même région) qui fait payer à son parti son immigrationnisme délirant. Les nationalistes du NPD, confrontés à la concurrence de l’Afd, n’ont réalisé que 3% des suffrages contre 6% en 2011
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste qui n’a trouvé que 275 personnes pour acheter son dernier livre-programme, a trouvé malin, sur le plateau de i télé, de railler Marine Le Pen qui a félicité officiellement l’Afd pour son excellent score à l’occasion de sa première participation électorale dans ce länder . « Cela donne une indication. Marine Le Pen se dit apaisée et salue tous les partis xénophobes d’Europe (…) dit bravo à l’AfD qui est un parti xénophobe ».
Front National qui selon M. Cambadélis est un « parti souverainiste xénophobe, et qui provoquerait, s’il était au pouvoir en France, un bazar total, une crise phénoménale, et qui provoquerait en Europe aussi une très grande crise puisque leur objectif c’est de sortir de l’Europe, de la zone euro. » Toujours la même rengaine, les mêmes peurs et fantasmes agités depuis trente ans par les cadres de la gauche et de la droite du Système pour empêcher toute alternative, rester dans l’entre soi confortable pendant que la France décline, encore une minute monsieur le bourreau…
La formule de Saint-Augustin est connue: « À force de tout voir, on finit par tout supporter. À force de tout supporter, on finit par tout tolérer. À force de tout tolérer, on finit par tout accepter. À force de tout accepter, on finit par tout approuver. » Souhaitons que nous soyons arrivés à l’heure ou les Européens, les Français décident de ne plus supporter, tolérer, accepter , approuver les oukases de l’euromondialisme.
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« La Langue des médias » d’Ingrid Riocreux
« La désinformation n’est pas l’objet du présent ouvrage : ce qui compte pour nous, c’est la manière dont le Journaliste met en scène le réel pour qu’il entre dans les cases préconçues de sa pensée. Il regarde le monde avec des lunettes qui le lui montrent tel qu’il veut le voir ».
La Fondation Polémia peut se flatter d’avoir été depuis une vingtaine d’années en pointe dans l’analyse critique du monde des médias : l’ouvrage La Tyrannie médiatique, la cérémonie des Bobards d’Or, les Journées de réinformation en sont le vivant témoignage. Et si l’on tient compte de surcroît de tous les autres acteurs de laréinfosphère qui, chacun à sa manière, participent au même combat, l’on peut avoir tendance à penser que le sujet a été largement épuisé.
Le livre d’Ingrid Riocreux La Langue des médias/Destruction du langage et fabrication du consentement est donc une excellente surprise, car il montre qu’une forte conviction soutenue par un esprit rigoureux peut faire progresser la réflexion, sans verser dans la caricature ou le sectarisme.
Que nous dit en effet Ingrid Riocreux ? Qu’il est aisé de faire des gorges chaudes de l’inculture générale des journalistes, de leur maniement plus qu’approximatif de la langue française, de leur attitude inquisitoriale à l’égard de leurs « invités » lorsque ceux-ci ont le front de mettre en cause les idées reçues, de leur art consommé du mensonge et de la désinformation.
L’auteur ne se borne pas à illustrer son propos par un florilège de citations savoureuses et à rappeler certaines opérations de manipulation de l’opinion : ce volet de l’ouvrage – qui a dû requérir un minutieux travail d’inventaire – est certes présent et en rend la lecture très fluide.
Mais le propos est plus ambitieux et surtout plus grave : il s’agit de montrer qu’au-delà des imperfections de langage qui ne sont que le reflet de l’abaissement général du système éducatif, les Journalistes sont au service d’une idéologie, celle de la pensée dominante. Ils sont « les gardiens du Code ».
Mme Riocreux n’a évidemment aucune difficulté à étayer son exposé d’exemples de « traitement de l’information » tous plus éloquents les uns que les autres : l’immigration, le racisme et l’antisémitisme, la Manif’ pour Tous, l’Ukraine et bien entendu l’islam, il n’y a qu’à se baisser pour ramasser…
Ainsi naît cette langue des médias, véritable mise en scène du réel, qui va de proche en proche conduire l’auditeur ou le téléspectateur à se persuader que « c’est vrai puisqu’ils l’ont dit à la télé ».
Je laisse le soin au lecteur de découvrir les attributs et les nombreux avatars de ce langage, dont le caractère « déglingué » facilite paradoxalement l’efficacité du conditionnement de l’opinion, cette « fabrication du consentement » que l’auteur évoque dans le sous-titre de son ouvrage.
En filigrane des riches développements théoriques et illustratifs consacrés à l’analyse de cette langue, deux points ont retenu mon attention :
En premier lieu, Ingrid Riocreux souligne que son intention, louable au demeurant, est de se situer dans un moyen terme entre la paranoïa et la naïveté. Autrement dit, il faut garder du recul vis-à-vis de l’idée d’un « complot du quatrième pouvoir », mais être bien conscient que les techniques de manipulation existent bel et bien, et que les médias en sont souvent l’instrument : s’il ne faut retenir qu’un seul exemple de cette vérité, celui de la « photo du petit Aylan » suffit à suppléer à d’abondants discours.
A cet égard, l’auteur exprime l’opinion que les journalistes sont eux-mêmes manipulés par des forces qui les dépassent. C’est une idée qui comporte sa part de vérité : les annonceurs qui apportent la manne publicitaire, les grands groupes financiers et économiques qui possèdent une bonne partie de la presse écrite et audiovisuelle, l’Etat sont des acteurs avec lesquels il faut compter, et qui véhiculent l’idéologie libérale-libertaire elle-même au cœur de la pensée dominante.
Cependant, sauf à penser que les journalistes sont uniquement motivés par l’appât du lucre et peu enclins à mordre la main qui les nourrit, il est plus réaliste de reconnaître que tout le Système, notamment le processus de formation des apprentis journalistes, communie d’emblée avec la bien-pensance générale. Par conséquent, le monde médiatique, comme nous le répétons sans relâche, n’est ni Grand Manipulateur, ni esclave docile : il est l’un des exécutants dans le concert de l’orchestre mondialiste et cosmopolite.
Enfin, une citation mérite que l’on s’y arrête un instant : « …le seul censeur du Journaliste, c’est le Journaliste lui-même. Et cette autocensure est essentiellement morale. […] C’est un conditionnement d’ordre éthique et, partant, idéologique. […] Les médias de réinformation ne fonctionnent pas autrement, seul diffère le soubassement idéologique. Et les uns comme les autres finissent par voir les choses telles qu’ils les disent. Ce n’est pas grave, c’est même inévitable. Mais que l’on n’aille pas prétendre que l’actualité s’écrit toute seule par l’entremise d’un Journaliste réduit au rôle de scribe » (p. 283).
La dernière phrase hors de son contexte donne l’impression que ce sont les médias de réinformation qui prétendent à la « neutralité axiologique » du journaliste. Lorsqu’on lit l’ensemble de l’ouvrage, il apparaît que l’auteur est loin d’être hostile à l’action de réinformation et que le reproche s’adresse en fait à ceux qui prennent la défense des médias dominants en niant leur imprégnation par l’idéologie libérale-libertaire. Cela dit, rien ne nous interdit de faire notre profit de la leçon de modestie de Mme Riocreux, même si nous ne cherchons pas, et de loin, à nous parer du titre de « journaliste », et même si le démantèlement des bastions médiatiques de la pensée dominante n’est pas pour demain.
Bernard Mazin, 25/08/2016
Ingrid Riocreux, La Langue des médias/Destruction du langage et fabrication du consentement, Editions de l’Artilleur/Toucan, mars 2016, 334 pages.
http://www.polemia.com/la-langue-des-medias-dingrid-riocreux/
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La laïcité face à l’impasse multiculturelle
Qu’est ce que la « laïcité » ? En France, le principe de laïcité s’incarne positivement en la loi de 1905 qui régit son application. Cette loi s’articule autour de deux grands axes : la liberté de conscience qui s’accompagne du libre exercice des cultes ; la séparation des cultes et de l’Etat. Tout le monde a déjà entendu au moins une fois les passages les plus célèbres de la loi : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes (…) » et « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. » Par la suite, le principe de laïcité a été confirmé à deux reprises, tant par la constitution de 1946 que par la constitution de 1958 qui dit que : « La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale. ». La vision française de la laïcité s’inscrit dans un lent processus de sécularisation de l’Etat entamé dès l’ancien régime, et poursuivi sous la révolution française puis tout au long du XIXème siècle. Elle s’inscrit aussi dans une conception libérale de la société. Longtemps d’ailleurs, les marxistes auront reproché à Jules Ferry sa tiédeur. Pour ces derniers, la loi de 1905 n’est qu’un pis aller. Jules Ferry, considéré comme l’un des « massacreurs de la commune », aurait inventé l’école républicaine en répondant à un double objectif : former a minima une masse d’ouvrier dont la bourgeoisie avait besoin, empêcher le développement des écoles du mouvement ouvrier. C’est en tout cas un discours régulièrement tenus par les idéologues du matérialisme historique. Il faut dire que l’école communale est alors un monde fermé, idyllique, coupé du monde extérieur et de ses antagonismes sociaux. Jules Ferry ne s’en cachait pas, déclarant à l’époque : « Je clos l‘ère des révolutions. » La Laïcité a donc aussi pour objectif second de couper les jeunes esprits de l’église, ou, selon les marxistes, de les couper de la lutte des de classes. À l’origine, la laïcité n’a été pensée que par rapport à l’église catholique. D’ailleurs, l’étymologie du mot renvoie clairement au christianisme. Le « laïc », homme du commun, profane en théologie, s’oppose au « clerc », connaisseur des textes bibliques. Pourtant, c’est bien parce que notre pays est de tradition chrétienne catholique, que la laïcité a pu si bien s’appliquer. Dans l’évangile selon Marc (12 : 17), il est rapporté que Jésus dit qu’il faut « Rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ». Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905, y fit souvent référence, estimant, avec certains historiens de son temps, que les chrétiens et les stoïciens (notamment le célèbre empereur-philosophe, Marc-Aurèle) imaginèrent en premier la distinction à opérer entre les lois forgées par les hommes et les lois forgées par Dieu. Pour ses concepteurs, les débats originels sur la laïcité auront été l’occasion idoine d’affiner ce qu’est la République, la chose publique. De leur point de vue, la religion relevait du strict domaine privé.C’est bien parce que notre pays est de tradition chrétienne catholique, que la laïcité a pu si bien s’appliquerOù en sommes-nous aujourd’hui ? Depuis quarante ans, la France n’est plus strictement catholique. Une autre religion, par la grâce de l’immigration massive de peuplement, a pris une place importante dans le paysage national : l’islam. L’islam ne distingue pas le domaine spirituel, du domaine temporel. Dans cette religion, les deux concepts se confondent entièrement. La loi de Allah étant même supérieure à toutes les lois que les hommes pourraient édicter. Il existe pourtant un pays musulman qui a entrepris, il y a 100 ans, une réforme laïque. Il s’agit de la Turquie de Mustapha Kemal Atatürk. La vision de la laïcité de ce dirigeant politique, largement inspiré par les idées de la révolution française, était très différente de celle qu’en avaient Jules Ferry et Aristide Briand. Mustapha Kemal Atatürk n’avait pas une idée libérale de la société turque. Il a soumis le religieux au politique, et s’est même opposé à l’installation d’autres religions dans son pays. En pratique, Kemal mit fin au califat, puis réforma drastiquement l’islam turc. Preuve de sa radicalité, Kemal interdit le voile islamique et le port de la barbe, sans oublier d’autoriser la consommation de l’alcool. Il fit aussi, par la suite, adopter l’alphabet latin en lieu et place de l’alphabet arabe, ce qui finit par entrainer l’usage du turc dans les mosquées. Presque reconstructiviste (une pensée qui trouvait alors un écho chez Theordor Herzl), Atatürk encouragea les Turcs à ne plus dire Allah pour désigner Dieu. Il préférait le nom turco-mongol Tengri. La laïcité kémaliste correspondait donc à l’émancipation nationaliste des Turcs par rapport à l’islam, et à la culture arabe. En outre, la volonté de Kemal était de faire de la Turquie une nation occidentalisée ; ayant plutôt pour références privilégiées la philosophie grecques et le droit romain, que le Coran. En 2016, la Turquie a définitivement balayé les idées kémalistes, s’abandonnant à une forme d’islamo-nationalisme, selon la volonté de Recep Tayyip Erdogan. Sorte de concordat autoritaire, la laïcité kémaliste ne pouvait aboutir que dans un pays à majorité musulmane. C’est donc une solution impropre à la France, pays spirituellement catholique depuis le baptême de Clovis. Notre pays est rempli d’églises et de monastères, qui peuplent notre inconscient collectif, y compris celui des non croyants. Quid de la laïcité dans une France multiculturelle, fortement islamisée ? Dès 1989, date des premiers débats sur le voile à l’école, les dirigeants politiques se sont contentés de réagir aux différentes attaques, sans proposer une idée forte et prospective. Désormais, la France n’est plus vraiment catholique, ni même laïque. Notre état présent est bâtard, inédit dans l’histoire. La laïcité s’est, en effet, progressivement transformée en un syncrétisme festif, où toutes les religions se vaudraient, sans même juger de leur impact historique ou de leurs croyances.La France subit des pressions monstrueuses de la part des nouvelles souverainetésEn France multiculturelle, il est de bon aloi de dénoncer publiquement, au nom de la laïcité, les maires qui placent une crèche dans leurs mairies lors des festivités de Noël, mais il est parfaitement bien vu d’organiser une « Nuit du Ramadan » aux frais de vos impôts, comme le fait la mairie de Paris chaque année. Pourtant, placer une crèche dans une mairie est beaucoup plus culturel que religieux. Une laïcité bien pensée ne doit pas avoir pour objectif de détruire notre fonds commun. Elle doit savoir distinguer ce qui relève du strict plan spirituel, ou cultuel, de ce qui relève de l’héritage indivis national sécularisé. Le Ramadan n’appartient pas à l’héritage indivis national sécularisé. Point à la ligne. La loi de 1905 ne le prévoit pas parce que la situation n’existait pas à l’époque. Pire, la France subit des pressions monstrueuses de la part des nouvelles souverainetés, notamment les administrations transnationales. Récemment, le Conseil de l’Europe, s’inquiétait de la « banalisation des discours racistes en France », estimant notamment que la France aurait une « conception restrictive de la laïcité » qui pourrait entraîner des décisions « perçues comme sources de discrimination ». Dans le viseur de cette organisation, figurent par exemple les « discriminations » qui seraient faites aux mères voilées accompagnantes lors des sorties scolaires… La laïcité à la française serait-elle donc farouchement « islamophobe » ? Allons plus loin : tous les débats autour de l’islam seraient « islamophobes », de même que l’interdiction du voile dans les institutions publiques ? Non, au contraire. Mais céder un jour revient à toujours céder. Quand la France s'agite autour de questions qui ne devraient pas faire débat, elle laisse un espace au projet politique des Frères musulmans. Quant aux organismes mondialistes, ils sont les idiots utiles de la destruction des nations européennes par le multiculturalisme, et son corollaire, l'islamisation.La moraline fonctionne. Notre pays abandonne car il est culpabilisé. Face à l’islam, la France renie progressivement la part laïque de ses institutions républicaines, et se voit obligée d’en faire plus contre l’église catholique. Nos politiques pensent « compenser ». Que faudrait-il donc faire pour que la France reste aussi française que laïque ? Défendre les traditions populaires, c’est-à-dire le sens commun, mais aussi oser affirmer la supériorité du fait politique sur tous les faits religieux. Il ne faut plus tolérer de petits aménagements dans les cantines scolaires, dans les entreprises ou dans les administrations. La laïcité sera réellement respectée quand la France aura dit non au multiculturalisme. -
Discrimination dans le racisme opéré par l’Éducation nationale
Madame Vallaud-Belkacem, voulez-vous vous battre contre le racisme ou contre la France ?
Et voilà la rentrée scolaire qui approche à grands pas. Nul doute que cette année sera la plus décisive pour madame Najat Vallaud-Belkacem : il va lui falloir frapper un grand coup pour faire rentrer aux forceps dans nos chères têtes blondes (pardon ! brunes, rousses et châtains… et même blanches, car certaines personnes reprennent tardivement le chemin de l’école : évitons les discriminations !) toutes les idéologies gauchistes et maçonniques, dans les derniers hoquets du sanglant quinquennat de monsieur Hollande.Allons donc voir sur le site de l’Éducation nationale ce qu’elle nous prépare. Et c’est immanquable ! Sur la page d’accueil, nous pouvons cliquer sur le lien « #debout contre le racisme » : ô surprise ! Dès la page d’accueil de ce lien, l’enseignant que je suis a bondi sur sa chaise, non de joie, mais de douleur une nouvelle fois. Les seuls logos des associations partenaires de cette « grande cause nationale » sont toutes de gauche ou d’extrême gauche :