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anti-national - Page 821

  • Quand la République de Créon est aussi celle de Vinci...

    La manifestation de samedi à Notre-Dame-des-Landes contre la construction d’un aéroport Vinci a été un beau succès de participation mais la détermination du gouvernement, qui ressemble plutôt à de l’obstination dans le mauvais sens du terme, ne semble pas faiblir, loin de là, et cela malgré la demande répétée de la Commission européenne d’effectuer une étude d’impact environnemental globale de ce projet déjà vieux d’un demi-siècle. N’étant pas un chaud partisan de cette Commission et de cette « Europe-là », je n’en suis que plus à l’aise pour constater la contradiction de ce gouvernement qui, tous les jours et dans la bouche même du président actuel de la République, vante « l’Europe, l’Europe, l’Europe ! » mais s’en émancipe sans ambages quand icelle ne va pas dans le sens de ses délires aéroportuaires (entre autres)… Tout comme je peux pointer du doigt l’autre contradiction qui consiste pour ce gouvernement à valoriser la COP 21 et ses préconisations, et, dans le même temps, à ne pas vouloir, concrètement, les mettre en œuvre : sacrée hypocrisie !

    L’actuel comte de Paris, il y a quelques années déjà, dénonçait ce projet absurde en rappelant quelques autres grands travaux qui, en Espagne ou au Brésil, avaient été inutiles et, parfois, abandonnés, neufs, sans avoir jamais été exploités : les contribuables et l’environnement en avaient été les victimes, non consentantes, et la cupidité coupable des promoteurs de ces projets n’a pas toujours été sanctionnée comme on aurait pu légitimement l’espérer. La République française qui, à défaut d’avoir construit la France, la bétonne allégrement, poursuit sa misérable œuvre d’enlaidissement du pays quand, dans le même temps, elle cède certains de nos joyaux patrimoniaux à quelques grandes fortunes ou à quelques groupes de financiers avides : cette politique de Gribouille, si elle ne me surprend pas, me désole. Il y aurait tant à faire, pourtant, dans le meilleur sens du terme !

    Ce dimanche matin, le garde des sceaux, M. Urvoas, n’a pas hésité à menacer de sanctions judiciaires, au nom du « délit d’opposition à l’exécution de travaux publics », ceux qui oseraient encore entraver ce projet d’aéroport : cette véritable criminalisation de la liberté d’expression et de manifestation n’a provoquée aucune réaction visible au sein de la classe politique ni des « ligues de vertu » qui, d’ordinaire, s’émeuvent du moindre « dérapage » de quelques polémistes qui croient encore au pamphlet et à ses vertus éducatrices. En écoutant, puis en réécoutant les propos de M. Urvoas, j’avoue avoir été abasourdi devant une telle violence légale (puisque conforme au Droit, à défaut, à mon sens, d’être légitime dans ce cas-là) et devant l’apathie de journalistes qui n’ont rien relevé de choquant dans cette diatribe qu’ils n’auraient peut-être pas manqué de relever en des temps plus apaisés.

    Ainsi, Créon parle, et c’est la République qui parle par sa bouche ! 

    Il faudra bien, pourtant, que le royaliste que je suis en appelle à l’esprit d’Antigone : quand la légalité oublie ce qu’elle doit à la légitimité, il est bon de la dénoncer ou, du moins, de ne pas la respecter…

    En ce sens, le chouan ou le zadiste qui manifeste pour préserver le bocage de Notre-Dame-des-Landes est et sera toujours plus légitime à mes yeux que les décisions de cette République des bétonneurs estampillée Vinci…

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Libéralisme, qu’allons-nous faire de toi ?

    Philosophie protéiforme à l’origine de nombreux malentendus et incompréhensions, le libéralisme est une notion sur laquelle les souverainistes butent dans la perspective de 2017. En nous appuyant sur la pensée féconde de Guillaume Bernard, les notions viennent naturellement éclairer le flou obscur qui entoure cette question.

    Né à la suite du grand chamboulement dans l’histoire des idées politiques que constituent la Renaissance et les notions d’humanisme, le libéralisme apparaît dans l’esprit de philosophes anglais au XVIe siècle — Hobbes, Locke, Burke. Il vient en opposition avec les idées dites classiques qui prévalaient jusqu’ici dans le monde antique puis dans la société chrétienne : ainsi, les corps sociaux comme la société, la famille, la nation sont des manifestations d’un ordre naturel des choses supérieur à l’Homme. Le libéralisme s’inscrit, en effet, dans la vision moderne d’une construction contractualiste de l’ordre social : tous ces corps sociaux cités plus haut ne sont que des abstractions décidées par l’Homme, dont la volonté guide tout, faisant ainsi le lit au développement de l’individualisme.

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  • Gilles Lebreton dénonce la contre-attaque de l'UE contre le référendum hongrois

  • Le FMI redoute une montée du protectionnisme

    Le FMI prévoit une croissance mondiale de 3,1% cette année, de 1,7% dans la zone euro et de 1,3% en France, une croissance trop lente qui pourrait alimenter le protectionnisme. Les perspectives des pays émergents s’améliorent légèrement alors qu’elles tendent à s’essouffler dans les économies avancées.

    Les nouvelles prévisions de croissance économique pour l’ensemble des 191 pays membres du Fonds monétaire international ne sont guère enthousiasmantes. «Prise comme un tout, l’économie mondiale avance comme un crabe», estime Maurice Obstfeld qui a présenté ce mardi à Washington sa copie. Par cette expression imagée, l’économiste en chef du FMI exprime les déceptions à répétition de l’organisation financière internationale qui passe au peigne chaque semestre, au printemps et à l’automne, les perspectives économiques de la planète.

    Cette année le PIB mondial devrait progresser globalement de 3,1% , et de 3,4% en 2017. De tels rythmes peuvent sembler certes fort satisfaisants à l’aune des taux de croissance que connaît par exemple l’Europe depuis une dizaine d’années. Sauf qu’ils se rapportent à l’économie mondiale dans son ensemble. Or compte tenu du rattrapage des pays émergents et des besoins des économies en développement, les experts considèrent qu’en deçà d’un taux de 2,5%, l’économie mondiale est quasiment en récession.

    Il est donc essentiel de bien distinguer les 39 pays avancés (États-Unis, Europe, Japon, etc) qui devraient pour leur part progresser de 1,6% en 2016 (et de 1,8% en 2017), alors que les 151 autres économies, de la Chine à l’Afrique, afficheront cette année une augmentation globale de leur PIB de 4,2%. Le FMI rappelle par ailleurs que ce second groupe – les émergents ou «en développement» – pèse désormais 57,6% de l’économie mondiale, contre 42,4% seulement pour les pays avancés.

    Croissance du PIB américain revue à la baisse

    Or c’est principalement pour ces derniers que les perspectives ne cessent de décevoir, non seulement les experts, ce qui n’a guère importance en soi, mais surtout leurs populations. «Le spectre d’une stagnation persistante, particulièrement dans les économies avancées, pourrait nourrir les appels populistes et les restrictions des échanges sur le commerce et l’immigration», reconnaît Maurice Obstfeld.

    Le FMI a ainsi été amené à revoir en forte baisse, à 1,6%, la croissance du PIB américain en 2016, au lieu des 2,4% envisagés en avril dernier. La raison tient semble-t-il à la faiblesse des investissements des entreprises. Pour l’Europe la situation n’est guère plus souriante. La reprise qui avait atteint 2% dans la zone euro en 2015 tend à s’essouffler, retombant à 1,7% cette année et 1,5% l’an prochain. Au passage on remarque que la France se situe en deçà de la moyenne européenne, avec un taux de croissance d’à peine 1,3% pour les trois années 2015-2016 et 2017. Quant au Royaume-Uni, plutôt bien loti ces dernières années (2,2% de croissance en 2015), le FMI prévoit que le Brexit commencera réellement à mordre l’an prochain, ce qui l’a amené à diviser par deux sa prévision de croissance pour l’économie britannique en 2017 (1,1%).

    Pour les pays émergents ou en développement, l’horizon tend en revanche à s’éclaircir. «La croissance va s’accélérer pour la première fois depuis six ans, à 4,2% en 2016, et l’an prochain elle est attendue à 4,6%». La Chine continue d’enregistrer une légère baisse de régime du fait de son évolution délibérée d’une économie hyperindustrielle vers une société mieux orientée sur les services. Le PIB chinois qui avait progressé de 6,9% en 2015, devrait croître de 6,6% cette année et de 6,2% en 2017. L’Inde continue de caracoler en tête de tous les «grands pays» (terme du FMI) avec un taux de croissance de 7,6% pour les trois années sous revue.

    Le tableau reste fort contrasté sur les autres continents. La Russie sort péniblement de la récession (1,1% de croissance 2017), tout comme le Brésil (0,5%) . Mais le Nigeria voit son économie se contracter de 1,7% cette année , l’Afrique du Sud stagner (+0,1%), et le Venezuela s’enfonce dans la dépression , son PIB aura plongé de 10% en 2016 .

    Les pays pétroliers continuent de souffrir (1,1% de croissance à peine en Arabie Saoudite), même si la stabilisation des prix du pétrole laisse entrevoir des jours un peu meilleurs. De même le paysage est disparate dans l’Afrique saharienne pénalisée par la chute des matières premières. Quelques pays s’en tirent toutefois plutôt bien, l’Éthiopie, le Kenya et le Sénégal parvenant à croître de plus de 5% l’an.

    Huit ans après la grande récession de 2008-2009, «la reprise mondiale reste faible et précaire», estime le FMI. Il en appelle les gouvernements à mener «des politiques coordonnées», et surtout à ne pas fermer leurs frontières. «Il est vital de défendre les perspectives d’intégration dans le commerce mondial», recommande Maurice Obstfeld, l’économiste du FMI dont les bureaux se situent à quatre blocs de la Maison Blanche à Washington.

    Le Figaro

    http://www.voxnr.com/4163/fmi-redoute-montee-protectionnisme

  • 16 octobre : Manif Pour Tous de Porte Dauphine au Trocadéro

    6a00d83451619c69e201bb093ff67e970d-800wi.jpgRDV le 16 octobre à 13h à la Porte Dauphine ! 

    Nous rejoindrons le Trocadéro où un podium sera installé. Des écrans géants et une sonorisation permettront à chacun de suivre l'ensemble de l'animation. Pour des raisons de sécurité, pour favoriser la bonne gestion des flux et réduire le temps d'attente (nous serons nombreux !), l'accès à la manifestation se fera depuis la Porte Dauphine.

     

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/10/16-octobre-manif-pour-tous-de-porte-dauphine-au-trocad%C3%A9ro.html

  • Editorial de L’AF 2940 : CALAIS POUR TOUS

    Alors que la situation générale, économique (Alstom, notamment), sociale (le chômage qui n’en finit pas de grimper) et internationale (la Syrie, la Libye) s’aggrave chaque jour, c’est donc à l’heure des différentes primaires qu’il nous faut désormais vivre : « Républicaines », socialistes, écologistes...

    Comme si le pays pouvait perdre quasiment une année en la consacrant à la précampagne des élections présidentielle et législatives puis à la campagne elle-même début 2017. Chez les Républicains, Juppé, qui s’appuie sur le centre gauche, voire une partie de l’électorat socialiste (ainsi que, sur sa droite, sur Mariton qui a échangé ses électeurs virtuels contre un plat de lentilles tout aussi virtuelles) est donné vainqueur contre Sarkozy, tandis qu’au parti socialiste, c’est Montebourg qui devancerait Hollande, si celui-ci se représentait et acceptait de participer au pré-scrutin organisé par la rue de Solferino.

    Ce qui en dit long sur l’affaiblissement de la fonction présidentielle, qui s’est accéléré depuis 2012, mais auquel les mandats de Chirac et de Sarkozy avaient largement concouru du fait de l’incapacité des deux prédécesseurs d’Hollande d’habiter pleinement leur fonction — une fonction que Mitterrand, il est vrai, avait cyniquement déjà affaiblie par le traité de Maëstrichit. Mais comment en serait-il autrement, alors que les media de l’oligarchie nous présentent les primaires, du moins du côté de l’ex-UMP, comme devant désigner le futur président de la république s’il est vrai que le second tour de l’élection elle-même devrait se gagner, plus ou moins facilement, mais sûrement, contre Marine Le Pen ?

    LE CAS POISSON

    Alors que la gauche n’a jamais été aussi affaiblie dans le pays, à tel point qu’elle est donnée perdante dès le premier tour, le plus étrange est que nous ayons affaire à une droite toujours aussi dépourvue de personnalité et d’audace, qui ne cesse de surenchérir sur des principes qui ne sont pas les siens, ou qui ne devraient pas l’être si, du moins elle en avait encore, que ce soit en matière sociétale ou d’identité plus ou moins béatement heureuse. On dira que Sarkozy la joue, au contraire, encore plus « identitaire » qu’en 2007 ? Mais qui peut le croire alors qu’il n’a cessé, le plus souvent avec un cynisme éhonté, de trahir ceux qui avaient pris au sérieux par le passé ses rodomontades patriotiques, souverainistes ou sécuritaires ? Je ne perdrai ni mon temps, ni celui de mes lecteurs, à rappeler pourquoi il me sera de toute façon impossible, à aucun moment, d’appeler à voter Sarkozy au nom d’une politique du « moindre mal » qui, dans ce cas, serait celle du mensonge — ces mensonges qui nous ont déjà fait tant de mal dans notre histoire.

    Des primaires de l’UMP, l’Action française ne saurait être partie prenante, tout simplement parce qu’elle ignore ce que sont ces étranges « valeurs républicaines de la droite et du centre » qu’il faudrait partager pour choisir entre Jean-Frédéric Poisson et Nathalie Kosciusko-Morizet — auraient-ils donc des « valeurs » en commun ? Quant à « s’engager pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France », que cette « alternance » ne soit pas qualifiée en fait un OPNI — objet politique non identifié — du plus haut comique. Car passer de Hollande à Montebourg ou à Marine Le Pen représenterait une alternance bien plus significative que de passer de Hollande à Juppé, voire à Sarkozy. 

    Ce qui ne signifie pas que nous nous désintéressions du résultat de ces primaires, en raison même de leur impact sur la teneur du débat politique. Plus Jean-Frédéric Poisson fera de voix, plus les questions anthropologiques, qui ne sont pas les seules à être essentielles « pour le redressement de la France » mais le sont, elles aussi, seront au centre des préoccupations de tous les candidats à la présidentielle, y compris Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan. Toutes les voix sont bonnes à séduire. Autant que ce soit pour la bonne cause.

    LE GRAND REMPLACEMENT VALIDÉ PAR L’INSEE

    Une bonne cause que la gauche, avec son arrogance coutumière, continue a contrariode définir en diabolisant ses adversaires, ce qui en dit long sur la résilience du gène stalinien, même chez des socialistes qu’on dit passés au libéralisme. Pour Taubira, « le vote FN, chez les jeunes, c’est une déviance » (sic) (déclaration à Sciences-Po Nancy le 29 septembre dernier). La Croix, le quotidien des cathos de gauche, a, quant à lui, décidé d’inviter « les catholiques séduits par le FN » — qui sont de plus en plus nombreux — « à réfléchir ». Devront-ils aller à confess s’ils votent « mal » ? Et promettre de se rendre en pénitents à genoux rue de Solférino ? Car La Croix, en revanche, ne voit aucun mal à ce que des catholiques votent pour un PS qui, non seulement, a légalisé la parodie de mariage et la validation en France des GPA réalisées à l’étranger, mais s’apprête, de plus, par une proposition de loi après l’échec de Laurence Rossignol, ministre des familles (sic) sur le même sujet au Sénat, à créer un nouveau délit d’opinion, celui d’entrave numérique à l’infanticide, en vue d’interdire, sur la Toile, toute information politiquement incorrecte sur l’avortement.

    Quant à Cazeneuve, ce qu’il a décidé, lui, c’est d’interdire tout référendum local sur sa politique migratoire, qu’il veut imposer au pays contre la volonté des maires, pourtant seuls vrais élus d’un pays réel condamné à rester muet devant la submersion. Une politique qui ne manquera pas de disséminer partout en France les joies vécues par les Calésiens depuis tant d’années — merci Chirac, merci Sarkozy ! Car les faux réfugiés seront bientôt remplacés à Calais par d’autres, qu’il faudra, évidemment, de nouveau disséminer dans tout le pays. Cette « politique de peuplement », voulue par Valls, et reposant sur des appels d’air successifs, ne vise qu’à accélérer un grand remplacement dont l’INSEE, institut démographique d’ordinaire pourtant très docile, reconnaît dans son dernier rapport la terrifiante réalité [1] — un grand remplacement qui s’est accéléré selon l’institut, depuis 2011, consécutivement aux politiques migratoires de Sarkozy et de Hollande.

    LE SALUT DANS LE RÉFÉRENDUM ?

    Toutefois, ceux qui croient que le salut se trouverait dans un quelconque référendum national devrait méditer la leçon hongroise. Car seuls les thuriféraires de Viktor Orban crient à son triomphe parce que, dimanche 2 octobre, 98,5 % des Hongrois ont refusé le diktat européen sur les quotas de migrants. Certes, la légalité bruxelloise ne saurait prévaloir sur la légitimité du pays réel hongrois. Toutefois, au regard même de la constitution hongroise, ce référendum n’a aucune valeur, le quota... des électeurs (50%) n’ayant pas été atteint. Orban a péché par une trop grande assurance, entre ceux qui, croyant la victoire certaine, ne se sont pas déplacés, les abstentionnistes professionnels et les opposants qui savaient que s’abstenir était le seul moyen d’invalider un scrutin sinon perdu d’avance. Certes le peuple hongrois est majoritairement derrière son premier ministre pour défendre sa liberté et refuser, soixante ans après les « événements » de Budapest, que sa politique soit dictée par Bruxelles et Berlin comme hier par Moscou. Mais même si un tel quota n’existe pas en France — sinon ni le bradage programmé de la Nouvelle-Calédonie ni le quinquennat n’auraient été adoptés —, toutefois, jouer l’avenir de son pays, comme l’envisage certain, à la roulette référendaire, pourrait se révéler contre-productif. L’Europe est désormais morte dans les cœurs. Ne prenons pas le risque de la relégitimer par la voie des réflexes conditionnés.

    François Marcilhac - L’ACTION FRANÇAISE 2940

    [1] A lire ici : http://www.insee.fr/fr/themes/detai...

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-2940-CALAIS-POUR

  • Contre l’école du "genre" : tous à Paris le 16 octobre !

    Communiqué des Enseignants pour l'enfance :

    6a00d83451619c69e201b7c89c7508970b-200wi.png"La polémique sur la présence de l’idéologie du genre à l’école française a mis chacun face à ses responsabilités. A ce titre, les « Enseignants pour l’Enfance » affirment, en dépit des réfutations de Madame Vallaud-Belkacem, que cette doctrine est présente à tous les niveaux de l’institution scolaire.

    Des ressources en ligne, à la disposition des enseignants, proposent des documents qui au nom de la déconstruction des stéréotypes incitent à la mise en question des identités. Des sites ouverts aux élèves offrent des supports fictionnels qui relèvent de la même démarche. Des syndicats enseignants proposent sur le sujet une prose éloquente. Des associations luttant contre l’ « homophobie » et la « transphobie » s’appuient sur le concept de genre pour entrer dans les établissements scolaires. La formation universitaire enfin, adressée à tous les étudiants et donc à de futurs enseignants, intègre ce paramètre dans certains modules. La présence du genre à l’école est donc incontestable, globale et permise par la passivité d’une institution complice.

    Or cette doctrine, qui se refuse elle-même le nom de théorie, n’a rien de scientifique et ne relève que de la conviction individuelle. A ce titre, le genre est contraire à l’article 11 de la « Charte de la laïcité » qui stipule que « les personnels ont un devoir de stricte neutralité » à l’école. De même, l’imposition de ce point de vue à de jeunes personnes est une entrave à la responsabilité des parents qui sont les premiers éducateurs de leurs enfants.

    Pour toutes ces raisons, les « Enseignants pour l’Enfance » appellent les professeurs, les parents et les étudiants à rejoindrela grande manifestation qui aura lieu à Paris, le 16 octobre 2016. Nous refusons l’éducation au genre et demandons l’abrogation de la loi Taubira, qui en est la caution institutionnelle. Nous ne voulons pas être les agents d’une propagande imposée. L’école ne peut devenir le lieu des idéologies inculquées. Les enfants ne sauraient être les cibles d’un endoctrinement institué.

    Cette école du genre ne sera jamais notre genre d’école. Nous réclamons la transparence d’un Ministère qui doit être capable de dire ce qu’il fait comme de faire ce qu’il dit. Oui aux partage des responsabilités, confiant aux parents l’éducation, aux maîtres l’instruction. Oui à une école du savoir, de la confiance et de l’exigence. Oui à une école au service des enfants. Oui à l’école des familles !"

    Michel Janva

  • Une figure du mouvement féministe et homosexuel contre le lobby LGBT

    Historienne, Marie-Josèphe Bonnet est une figure du mouvement féministe et homosexuel. Elle a milité dans le Mouvement de libération des femmes (MLF), dans les années 1970, a participé à la création du Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAH) et des Gouines rouges. Pas vraiment réactionnaire donc... Et pourtant : elle est hostile à la loi Taubira et estime que lobby LGBT fait le jeu du capitalisme :

    "Je suis contre le commerce des bébés, contre la marchandisation du corps des femmes. Ces pratiques supposent que certaines d'entre elles seraient un ventre à disponibilité pour faire un enfant et ensuite l'abandonner à un couple, qui lui achète.Je trouve ça très choquant. C'est une manière de nier la mère, de nier les mères. Et c'est le patriarcat dans toute sa splendeur. Et même pire. Maintenant, vous avez une filiation qui est masculine, ce que l'on appelle la filiation spermatique. La branche maternelle n'apparaît plus. Je trouve ça très grave. Un enfant a deux branches, deux lignes, c'est ça qui fait la diversité humaine, c'est cela qu'il faut respecter.

    Certains parlent cependant de « GPA éthique ». Est-ce une notion crédible, selon vous ? 

    Il n'y a pas d'éthique, dans ce domaine-là. D'une manière ou d'une autre, il y a de l'argent. Ce qu'ils appellent une « compensation financière ». Cela peut être une compensation symbolique, mais ce sont des cas très rares. On nous cite toujours l'exemple d'une femme qui veut faire un enfant pour sa sœur, mais même dans ces cas-là, je trouve que ce n'est pas une situation très très saine. Après, la sœur sera débitrice. C'est une illusion de croire qu'il peut y avoir de l'éthique dans un échange commercial. D'ailleurs, on s'aperçoit bien que les pays qui, comme la Belgique, essayent d'introduire un peu de règles, pratiquent très peu de maternité de substitution. Les gens vont acheter des bébés ailleurs. Quand on parle de GPA éthique, c'est une confusion volontaire. Le principe de l'éthique, c'est que la vie ne s'achète pas.

    Vous allez plus loin et vous vous opposez aussi à la Procréation médicalement assistée (PMA). Pour quelles raisons ? 

    Le don anonyme de sperme me choque, car, ainsi, on fabrique des enfants qui n'auront pas accès à la connaissance de leur origine. On n'a vraiment pas le droit de mettre un enfant au monde de la sorte, sachant que c'est important de savoir d'où l'on vient, pour se construire. Tous les enfants nés sont X deviennent, à un certain moment, obsédés par leur origine.

    Depuis l'aube des temps, ce n'est pas un problème de faire des enfants ! Et ça n'a jamais été non plus le choix des médecins. En réalité, dans la PMA, c'est le médecin qui, d'une certaine manière, va choisir le père. Donc les femmes acceptent que ce moment très important qu'est celui de faire un enfant leur échappe. C'est le pouvoir médical qui prend complètement la main sur la procréation et la maternité. Je trouve ça inquiétant, dans l'évolution de notre monde.

    Par le recours à la GPA par certains couples, vous écrivez que le mouvement homosexuel s'est en quelque sorte vendu au libéralisme...

    Tout à fait. Il faut, cela dit, faire la différence : ce n'est qu'une certaine partie du mouvement gay. Il y a une autre partie qui est encore prolétaire. Vous avez beaucoup, chez les gays, de garçons qui ne peuvent pas s'offrir un bébé aux Etats-Unis, ou bien en Chine, ou je ne sais où. Dans le mouvement homosexuel, il y a aussi des lesbiennes. Et les lesbiennes ne sont pas d'accord avec la GPA. C'est vraiment la frange riche des gays qui est en question, ceux qui sont très bien intégrés dans la société, qui gagnent beaucoup d'argent, et qui n'ont qu'une envie, celle de se normaliser, pour mieux se faire accepter. La seule chose qui leur manque, c'est de pouvoir faire un enfant. Autrement, ils ont tout. Et comme il ne peuvent pas faire un enfant, ils achètent les services d'une femme.

    L'enfant n'est pas un droit, l'enfant n'est pas une chose que l'on acquiert. C'est une personne. Ils veulent tout, le beurre, l'argent du beurre... Avec, par dessus le marché, la bénédiction de la loi. C'est une normalisation à outrance, oui, un embourgeoisement. Mais aujourd'hui l'embourgeoisement, on ne sait plus très bien ce que cela veut dire. Ils rentrent dans le moule hétérosexuel, dans le moule de la famille. On pourrait même dire de la famille napoléonienne. En faisant croire que c'est un droit. Et ça, pour moi, c'est de l'usurpation complète.

    Le mouvement homosexuel et le féminisme sont liés, à l'origine. Dans ces conditions, peuvent-ils toujours faire combat commun ?

    On peut dire qu'une partie du mouvement gay a trahi la cause féministe. Ils ont émergé grâce au femmes. Ce sont les lesbiennes qui ont créé le Front d'action révolutionnaire. C'est grâce à notre engagement que, justement, ils ont fait leur coming out et qu'ils ont pu sortir de la clandestinité. Ce sont les femmes qui leur ont ouvert la porte de la liberté. Et je trouve qu'ils ont abandonné le combat pour l'égalité entre les sexes au profit de l'égalité entre les sexualités. C'est ça que je critique dans l'évolution d'un certaine homocratie. L'égalité entre les sexes, ça ne les intéresse plus. Ils n'en ont plus besoin pour leur propre liberté. Mais c'est une erreur car leur liberté dépend de celle des femmes."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ces villages qui grondent contre la répartition des migrants de Calais

    Allex, Saint-Denis-de Cabanne, Saint Brévin... Un peu partout dans le pays, des habitants protestent contre la répartition des migrants de Calais dans leurs communes et demandent à être consultés. Samedi, la justice a jugé « illégal » le référendum local proposé par le maire d’Allex dans la Drôme.

    Manifestations, demandes de référendum et parfois passage à l’acte violent : la répartition programmée des migrants de Calais dans le pays suscite de vives réactions, et la grogne monte contre un plan jugé arbitraire et imposé sans le consentement des habitants.

    Samedi, le maire d’Allex, un village de 2500 habitants de la Drôme, a dû annuler le référendum local qu’il comptait mettre en œuvre au sujet de l’accueil des migrants dans sa commune. Le tribunal administratif de Grenoble, saisi par les représentants de l’État, a en effet jugé cette consultation « illégale ». Motif ? L’hébergement d’urgence n’est pas une prérogative de la commune mais de l’État, et la mairie ne peut donc s’arroger le droit d’une consultation populaire sur ce sujet. Pourtant, depuis la rentrée, les habitants du village grondent contre l’accueil prochain de 50 personnes venues de Calais qui seraient installées dans un centre d’accueil et d’orientation (CAO) implanté dans le château Pergaud, situé à l’écart du village.

    A l’image d’Allex, de plus en plus de villages s’opposent à la répartition imposée des migrants de Calais.

    Samedi, 250 personnes ont manifesté à l’appel du FN devant l’église de Saint-Denis-de-Cabanne, un petit village de 1284 âmes situé dans la Loire. En novembre prochain, le village de vacances EDF accueillera plusieurs dizaines de migrants venus du bidonville calaisien. Présent, le secrétaire général du Front national Nicolas Bay, a dénoncé « ces accueils forcés au frais du contribuable ». [...]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ces-villages-qui-grondent-contre