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Quand, en septembre 2012, Najat Vallaud-Belkacem ne mentait pas sur la théorie du genre à l’école
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La laïcité « recyclée » à l’unanimité en Seine-Saint-Denis !
L’islam chez lui chez nous(1), mais pas partout et plus du tout à l’intérieur de l’entreprise de recyclage Paprec en Seine-Saint-Denis. Une « charte de la laïcité » qui interdit le port de signes religieux vient d’y être signée à l’unanimité des 4 000 employés. Elle ne fait pas référence explicitement à une religion, concerne évidemment toutes sans exclusivité aucune, mais c’est bien sûr à celle du Prophète précisément que tout le monde songe.
On garde à l’esprit le précédent judiciaire à rebondissement de cette salariée voilée de la crèche privée Baby Loup située à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), licenciée pour « faute grave » en raison de son souhait de porter le voile sur son lieu de travail à son retour de congé maternité.
Après que le conseil des prud’hommes ait donné raison à l’employeur – jugement confirmé par la cour de Versailles, désavoué par la Cour de cassation, à nouveau confirmé par la cour d’appel de Paris, toujours en cours par des voies de recours – l’avocat de la plaignante a de toute façon déjà indiqué qu’il saisir si nécessaire la Cour européenne des droits de l’homme…
Alors, que se passera-t-il le jour où le DRH de la Paprec signifiera à un juif à kippa, à un Sikh à turban, à une femme à voile ou à un catholique au col ouvert sur une croix venu solliciter un emploi, d’aller se faire embaucher… ailleurs ?
« Le fait religieux dans une entreprise privée relève de lignes juridiquement plus floues que dans l’espace public, autour du principe général de liberté de conscience », écrit Libération. En mars dernier, le défenseur des droits, Dominique Baudis, avait justement déjà demandé une « clarification » de la loi sur la laïcité.
Quoiqu’il en soit, Jean-Luc Petithuguenin, patron de la Paprec, a mis les pieds dans le plat en se protégeant lui-même – de façon un peu mystique, mais ô combien ! prudente en notre époque de totalitarisme anti-fasciste – en expliquant haut et fort qu’il est « bien connu (qu’il est) un militant antiraciste (et qu’il n’est pas) un militant d’extrême droite. »
Même Libération est obligé de reconnaître que « le groupe privé basé en Seine-Saint-Denis, (est) régulièrement salué comme un modèle en terme de diversité et de promotion sociale, notamment d’employés d’origine étrangère… »
« J’applique le modèle qui prévaut dans la sphère publique et je l’applique à l’entreprise. J’applique le modèle de la République », a insisté Jean-Luc Petithuguenin à l’AFP tout en admettant : « S’il s’agit de reconnaître que c’est militant, la réponse est oui (…) On compte défendre notre point de vue, défendre qu’on l’a voté tous ensemble. Mais effectivement, on prend le risque que les tribunaux nous disent “Vous avez tort” (…) Je suis prêt à endosser ce risque et j’espère pour mon pays que je ne serai pas condamné, qu’on verra une évolution et que le législateur fera peut-être bouger les lignes. »
Car effectivement, que se passera-t-il le jour où un nouvel employé – ou ancien employé qui a signé, mais a changé d’avis ensuite –n’accepta plus de cacher sa Foi au vu et au su de tous ?
Gageons que certains ultras religieux – musulmans (ou autres en mal de promotion – ne vont désormais avoir de cesse que de créer l’incident…
Philippe Randa http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAFpluEpyqBtQCSuD.shtml
notes (1) Titre d’un livre de Norbert Multeau aux éditions L’Æncre.
Source: http://francephi.com/chroniques-hebdomadaires/la-laicite-recyclee-a-lunanimite-en-seine-saint-denis/ -
Ukraine – Fabius : « Il faut revenir au peuple ». Et en France ?
La situation à Kiev fait la Une de l’actualité, la confrontation entre les forces de l’ordre ukrainienne et les quelques milliers de manifestants ultra-violents est devenue sanglante.
Nos gouvernants socialistes eux, ne jurent, à l’extérieur de nos frontières bien entendu, que par la « démocratie ».
Ainsi, comme on le voit dans cette vidéo, Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères réclame pour l’Ukraine « un retour au peuple. »
Quel altruisme vis-à-vis du peuple Ukrainien de la part de notre ministre des affaires étrangères, le peuple français n’a pas droit à tant d’égard…!
En effet, si l’on considère le fait que depuis le début de ces manifestations pro-UE en Ukraine, il y a quelques mois, les manifestants à Kiev n’auront jamais dépassé au maximum le nombre de 200 000, d’après les sources communément admises (Ukraine-Interfax).
En France, plusieurs fois l’année dernière des manifestations ont rassemblées à Paris plus d’un million (1 000 000) de personnes et n’ont débouchées de la part de l’exécutif que sur un mépris total et parfois violent du peuple.
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Idéologie ou concorde nationale, il faut choisir…
« Toute guerre civile introduit l’étranger dans les affaires d’un pays » notait Jacques Bainville. Une remarque qui s’applique aussi bien au terrible conflit qui ravage la Syrie qu’aux soubresauts violents qui ont agité ces dernières semaines une Ukraine rongée par la corruption, nouveaux lieux d’affrontements géopolitiques entre les Etats-Unis et une Russie en pleine renaissance… Esprit de guerre civile qui appartient à la mythologie d’une gauche française d’essence totalitaire et qu’elle ne parvient pas toujours à dissimuler. « En deux ans, 84 nouvelles taxes ont été créées. Les Français ont été jetés dans la détresse. Et je conseille aux Français de mettre leur cirée car après les Européennes cela va tomber comme à Gravelotte. Le gouvernement cache de futures hausses d’impôts. » Cet avertissement de Marine Le Pen, formulé hier soir lors du débat RTL-LCI l’opposant à Arnaud Montebourg, attire l’attention sur une duplicité qui irrigue de nombreux aspects de la tortueuse politique gouvernementale. Notamment dans sa gestion/instrumentalisation de l’extrême gauche (baptisée ultra-gauche dans les médias…), dont les milices sont utilisées (protégées par Manuel Valls avancent certains) contre le FN pour l’entourer d’un climat de violence anxiogène. Militants antifas qui se sont encore livrés à de nombreux saccages à Nantes samedi. Cette fois lors de la manifestation soutenue avec enthousiasme par le ministre EELV Cécile Duflot contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes… soutenu à bout de bras par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Duplicité qui émaille aussi l’annonce par François Hollande, vendredi au Mont-Valérien à Suresnes (Hauts-de-Seine), et en présence de ministres, de Lionel Jospin, Robert Badinter, Harlem Désir, du transfert au Panthéon des cendres de quatre « grandes figures » incarnant «l’esprit de Résistance». Comme nous le pronostiquions en février 2013, Stéphane Hessel est écarté du Panthéon mais deux femmes et deux hommes, selon « l’esprit de parité », devraient y faire leur entrée le 27 mai 2015, lors de la Journée nationale de la Résistance.
En l’espèce deux humanistes Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz toutes deux résistantes authentiques, toutes deux déportées à Ravensbrück, Pierre Brossolette au courage indéniable, homme de gauche, franc-maçon, membre de Conseil National de la Résistance, proche de Jean Moulin, qui se défenestra le 22 mars 1944 pour être certain de ne pas dénoncer ses camarades , et Jean Zay, ministre de l’Éducation du Front populaire, abattu en juin 1944 par des miliciens.
«Deux femmes et deux hommes qui ont incarné les valeurs de la France quand elle était à terre» et «autant d’exemples pour la nation», a dit François Hollande ce 21 février, date qui ne fut pas choisi au hasard mais aussi pour des raisons idéologiques. C’est en effet celle du soixante-dixième anniversaire de l’exécution de 22 membres du controversé groupe communiste FTP-Moi dit Manouchian, qui regroupait « immigrés » et « apatrides ».
Ces derniers auraient été dénoncés par un agent de Moscou, Jean Jérôme, qui aurait volontairement livré aux Allemands le groupe suspect de déviationnisme trotskiste, selon la thèse émise par Philippe Robrieux dans son Histoire intérieure du parti communiste. Un ouvrage qui rejoint les interrogations douloureuses de Mélinée Manoukian dans son livre « Manoukian » mais ceci est une autre histoire….
Bref , contrairement à ce qu’ont annoncé un certain nombre de chroniqueurs, M. Hollande est ici une nouvelle fois non pas dans le dépassement des clivages, pour célébrer en cette période de crise aiguë, la «Résistance » et le «l’esprit de sacrifice », mais bien dans l’idéologie. Celle là même qui conduit ce gouvernement à célébrer encore et toujours les heures les plus sombres qui ont suivi la défaite de 40. Et ce constate Bruno Gollnisch , alors que la France commémore officiellement cette année le centenaire de la cataclysmique première guerre mondiale, jusqu’alors bien absente du devoir de mémoire!
Idéologie qui conduit aussi à taire le fait que la Résistance fut très largement menée sur le terrain par des hommes et des femmes appartenant à la droite nationaliste (lire à ce sujet notamment la remarquable « Histoire critique de la Résistance » de Dominique Venner), à cette « extrême droite » honnie par le Système. Idéologie qui fait entrer a contrario au Panthéon, et comme le réclame officiellement le Grand Orient depuis 2007, le ministre de Léon Blum, Jean Zay, auquel M. Hollande avait rendu hommage le jour de son investiture à l’Élysée en mai 2012, comme incarnation de « la République », de « l’école de la République»,de la «la laïcité»…
Or, estime Paul Véglio sur le site Boulevard Voltaire, « Agnès de La Barre de Nanteuil, ardente patriote, chrétienne exemplaire, chef scout et authentique résistante (…) officier du deuxième bureau de l’état-major départemental de l’Armée secrète », « tuée en 1944 dans un train de déportés » à l’âge de 22 ans, « aurait mieux mérité que Jean Zay » d’entrer au Panthéon.
Agnès de La Barre de Nanteuil , médaillée de la Résistance et de la Légion d’honneur à titre posthume, « marraine de la XXVIe promotion de l’École militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan (2002) « est, avec Jeanne d’Arc, la seule femme à avoir donné son nom à une promotion de cette prestigieuse école d’officiers ». A l’âge ou elle s’engageait dans la résistance, Jean Zay lui, crachait sur le drapeau français. Mais contrairement à ce dernier « aucune école publique (ne porte le nom d’Agnès de La Barre de Nanteuil) puisqu’elle n’était pas une résistante communiste ou athée ». A contrario, 150 établissements scolaires ( !) porte le nom de M. Zay, tout comme la promotion 2012-2013 de l’ ENA tandis qu’ il y a cinq ans, la fondation maçonnique du Grand Orient de France a crée à Sciences Po Bordeaux, une chaire Jean Zay.
Dans son très médiocre poème Le Drapeau écrit en 1924 à l’âge de vingt ans, Jean Zay fustigeait en effet celui-ci, «cette immonde petite guenille », « terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement », « je te hais dans l’âme », « tu es pour moi de la race vile des torche-culs » écrivait-il notamment .
Si le traumatisme suscité par la boucherie de 14-18 a suscité une forte réaction antimilitariste, et beaucoup plus largement un fort attachement vaille que vaille au maintien de la paix -les pacifistes issus de la gauche furent d’ailleurs nombreux en 40 à soutenir le Maréchal Pétain et Vichy…- Jean Zay fut surtout un militant radical-socialiste, franc-maçon comme il se doit (loge Etienne Dolet du Grand Orient).
Benjamin de l’Assemblée nationale, élu à 27 ans, ministre très dynamique non sans mérites parfois (notamment lors de son passage au ministère des Beaux-Arts), Jean Zay fut beaucoup de choses mais certainement pas un modèle de résistant, malgré sa fin tragique.
En juin 1940 il quitta l’armée sans « l’accord de ses supérieurs », comme cela a été pourtant asséné dans la légende dorée que constitue sa biographie officielle, pour gagner le Maroc sur le Massilia en compagnie de Mendès-France, Daladier, Mandel et une vingtaine d’ autres parlementaires –le récit qu’en fait l’historien Jacques Benoist-Méchin dans « Soixante jours qui ébranlèrent l’occident » est très éclairant…. Il est arrêté le 15 août pour désertion, condamné à la déportation à vie et à la dégradation militaire. Les radicaux-socialistes ralliés à Philippe Pétain ont certainement usé alors de leur influence car sa peine sera finalement commuée en peine de prison à Clermont-Ferrand, jusqu’à son assassinat le 20 juin 1944.
Rallié lui aussi à Vichy, décoré de la francisque avant de rejoindre opportunément la Résistance en 43, François Mitterrand fut le premier chef d’Etat à rendre officiellement hommage à Jean Zay à Orléans en 1994. Mais sans aller jusqu’à le « panthéoniser ». Un sens de la mesure, et il suffisait encore hier soir d’entendre les âneries professées par M Montebourg face à Marine hier soir pour s’en convaincre, qui décidément, a définitivement abandonné les socialistes depuis la disparition du très madré Mitterrand. Lui au moins savait souvent se tenir et à quoi s’en tenir…
http://gollnisch.com/2014/02/24/ideologie-ou-concorde-nationale-il-faut-choisir/
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Les socialistes ont lancé une nouvelle guerre civile
C'est ni plus ni moins l'avis de Roland Hureaux, qu'on peut lire intégralement ici. Extrait.
"En proposant d’alléger les charges des entreprises, sans autre contrepartie que la fin des cotisations familiales (remplacées par quoi ? On ne sait), le pouvoir socialiste s’en prend aux familles nombreuses non seulement immigrées mais indigènes qui se trouvent au cœur de la résistance à l’idéologie dominante. Ces familles ont assuré à la France un renouvellement démographique meilleur que le reste de l’Europe (qui est, elle, en voie de disparition), mais elles ont fourni aussi les principales troupes de La Manif pour tous. Que Mme Najat Belkacem propose de sanctionner fiscalement les femmes au foyer s’inscrit dans la même logique. Une logique qu’on n’hésitera pas à appeler de guerre civile : il s’agit non seulement de punir un groupe social mal pensant mais de l’exterminer en le privant de moyens d’élever ses enfants.
Voilà donc une révolution, qui, à la différence de celles du passé, ne s’attaque pas seulement au pouvoir politique ou économique mais à l’héritage européen dans son ensemble et même au socle anthropologique commun à toutes les sociétés.
Que cette révolution, qui n’est pas propre à la France, ait pris chez nous le visage d’un fonctionnaire sans éclat est conforme aux intuitions de Dostoïevski selon qui les hommes à l’air parfaitement insignifiant pouvaient s’avérer les plus dangereux qui soient."
Pour notre part, si nous dénonçons avec la même force et la même gravité la logique de guerre civile et d'extermination douce qui est celle de l'Occupant, nous ne partageons pas cette distinction, que fait M. Hureaux (en italique ci-dessus), d'une révolution socialiste libertaire qui serait nouvelle sous son aspect anthropologique. Comme le rappellent à de multiples reprises les propos de Vincent Peillon, il s'agit bien de parachever la Mère des Révolutions, celle de 1789, en érigeant dans toute sa cohérence la Religion républicaine. Cette nouvelle phase socialiste (mais aussi libérale) - libertaire est la phase d'achèvement, car avant d'être politique ou économique, la Révolution est d'abord religieuse, anti Christique, donc anti-humaine.
Nous signalons une critique très intéressante de cet article de M Hureaux par Falk van Gaver, sur le site de la Nef.
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La machine d'Etat contre Dieudonné
On reste pantois devant ce que l’on appellera un acharnement d’Etat à l’encontre d’un saltimbanque, bientôt traité comme un terroriste, voire moins bien que tel. Une telle obstination de la part du gouvernement ne s’était plus rencontrée depuis l’affaire Mohamed Mérah. Sauf qu’aujourd’hui, elle est irrationnelle, disproportionnée et, bien évidemment, totalement illégale.
L’alibi de l’antisémitisme de Dieudonné
Il ne s’agit pas, par ces quelques lignes, de défendre le spectacle de Dieudonné, dont la qualité artistique relève de l’entière subjectivité des spectateurs et autres afficionados. La question posée par la mise en branle entêtée et effrayante de la machine d’Etat, au service d’une véritable vindicte ad hominem est celle de la liberté d’expression. Il faut remonter à l’affaire du « détail » des chambres à gaz et à la machination de Carpentras, qui avaient alors précipité Jean-Marie Le Pen (accessoirement parrain de Plume, la fille de Dieudonné) dans l’œil du cyclone médiatico-gouvernemental, pour trouver un étalon de comparaison. A l’époque, il s’agissait de dresser un cordon d’infréquentabilité entre le FN et la droite parlementaire dans le but d’affaiblir électoralement celle-ci et l’empêcher de passer avec celui-là des alliances qui eussent désavantagé la gauche. Le pouvoir socialiste se retranchait alors derrière le miroir aux alouettes de l’antiracisme pour faire oublier son virage européiste et libéral. Aujourd’hui, cette vieille recette est l’occasion inespérée de faire d’une pierre deux coups. D’abord, ériger, bien que défraîchi, un énième rideau de fumée antiraciste pour mieux masquer l’impéritie gouvernementale et présidentielle autant que les concessions faites discrètement au patronat (notamment dans la flexibilisation du droit du travail). Ensuite, donner des gages « au partenariat communautariste avec le CRIF » si justement dénommé par Eric Zemmour (RTL, 10 janvier). Le ministre de l’Intérieur, n’avait-il pas déclaré sur une radio juive alsacienne que « Par [sa] femme, [il était] lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël » ? De tels propos, outre qu’ils éclairent les dessous de « l’Affaire Dieudonné », laissent sceptique quant à la loyauté de ce commis de l’Etat – par ailleurs, naturalisé depuis à peine vingt ans – à l’égard de notre pays.
Le prix exorbitant de l’antisémitisme
Certes, l’antisémitisme n’est pas, en France, une opinion, mais un délit pénal. Dont acte. Mais reconnaissons qu’en l’occurrence, l’infraction se paye à un prix, jusque-là jamais atteint. Il suffit de lire l’ordonnance du Conseil d’Etat du 9 janvier, rendue – excusez du peu ! – sous la présidence du président de la Section du Contentieux lui-même, Bernard Stirn – dont les opinions à gauche sont notoirement connues, bien moins, sans doute, que sa filiation avec Alfred Dreyfus, dont il est l’arrière-petit neveu – pour constater, éberlué, que la plus haute juridiction administrative française s’est durablement discréditée en bouleversant une tradition du droit public français à laquelle l’Action française n’est pas étrangère par la jurisprudence fondatrice qui l’a inspirée. C’est notamment grâce à l’écrivain René Benjamin, ami de Maurras et Daudet, que le Conseil d’Etat inaugura, le 19 mai 1933, une jurisprudence aux termes de laquelle si l’autorité administrative ne dispose d’aucun autre moyen que l’interdiction préventive pour assurer le maintien de l’ordre, cette interdiction ne sera licite qu’à la condition impérative que la menace pesant sur l’ordre public soit d’une exceptionnelle gravité. Quelques années plus tard, en 1959, le Conseil d’Etat étendit cette solution à certaines projections cinématographiques, à raison de leur caractère « immoral » et compte tenu « de circonstances locales particulières ». C’est ainsi, par exemple, qu’un film comme La dernière tentation du Christ a pu être valablement interdit de diffusion dans des communes de pèlerinages religieux. Toutefois, cette jurisprudence, parfois discutable, mais toujours cohérente au regard du principe selon lequel « la liberté est la règle, la restriction à celle-ci, l’exception », subira un net infléchissement en 1995, lorsque la haute juridiction validera l’interdiction des lancers de nains comme contraire au « respect de la dignité de la personne humaine », conçu comme composante autonome de l’ordre public, ce, « même en l’absence de circonstances locales particulières ». Or, en affranchissant ce « respect de la dignité de la personne humaine » du contexte local – garde-fou nécessaire, permettant précisément de contenir la notion d’ordre public strictement entendu comme devant garantir l’exercice des libertés publiques – , le juge administratif l’a absolutisé. Ce concept des plus éthérés aux contours flous, va trouver sa pleine consécration instrumentale dans la récente affaire des spectacles interdits du bouffon Dieudonné. Les juges du Palais-Royal vont alors juger, en substance, que le spectacle de ce dernier est prohibé au motif que « la réalité et la gravité des risques de troubles à l'ordre public sont établis tant par les pièces du dossier que par les échanges tenus au cours de l'audience publique » (sic !) et que le contenu prétendument antisémite dudit spectacle porte « de graves atteintes au respect des valeurs et principes, notamment de dignité de la personne humaine, consacrés par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et par la tradition républicaine ». Ou comment, en France, désormais, le prétexte de l’antisémitisme justifie désormais toutes les censures d’Etat.
Aristide Leucate http://lactionpolitique.hautetfort.com/
Article paru dans L'Action Française 2000 n°2878
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SNCF, RATP et autres contraints de brader des terrains pour construire des logements sociaux
Voies ferrées, ateliers de maintenance, gares de triage, dépôts de train ou de bus en déshérence sont appelés à disparaître progressivement du paysage urbain de l’Ile-de-France.
La SNCF, Réseau ferré de France (RFF) et la RATP sont invités par le gouvernement à brader leur patrimoine pour « contribuer à la lutte contre la pénurie de logements dans la région » : Cécile Duflot a rendu publique, lundi 17 février une liste de 40 sites qui devront être vendus avec une décote par rapport à leur valeur foncière.
En clair, pour que les autorités puissent ériger de nouveaux « logements sociaux » à destination des immigrés. -
Les Femen : imposture, bêtise et lâcheté
« Les Femen agissent en complicité totale avec un gouvernement et une idéologie dominante. »
Ce mouvement pseudo-féministe, qui fonctionne selon la logique minoritaire bien connue de l’ « agit-prop », consiste en gros à organiser des happenings de filles aux seins nus avec des slogans antichrétiens (en anglais, pour la médiatisation internationale) peints sur leur buste. Leur cible principale est l’Église catholique, cible facile et sans défense, et leur procédé est la profanation de lieux de cultes catholiques. Avec des manifestations dont la vulgarité provocatrice détruit au fond le caractère choquant et finira par s’avérer contre productive.
Le pouvoir actuel, dont l’idéologie est celle de la destruction en douceur de l’identité ethno-culturelle autochtone, non seulement laisse faire, ne sanctionne pas, mais aide avec complicité : en effet, la question se pose de savoir qui finance les Femen ; de même, cette idée d’imprimer un timbre de La Poste à l’effigie de la passionaria Inna Shevchenko, égérie du mouvement, permet tous les soupçons. Essayons de comprendre.
Tout d’abord, les Femen agissent en complicité totale avec un gouvernement et une idéologie dominante dont un des objectifs est la destruction en douceur de l’identité et des racines de la France dont le catholicisme fait partie.
Un timbre-poste officiel
L’affaire du timbre-poste officiel à l’effigie d’IS est parlante. Son concepteur, Olivier Ciappa avouait dans le Huffington Post, (15/07/2013) : « Le dessin que j’ai fait met en scène une Marianne arborant les traits de la leader des Femen, Inna Shevchenko. Elle incarne le mieux les valeurs de la République, liberté, égalité, fraternité. Et la Marianne au temps de la Révolution, était seins nus, alors pourquoi ne pas rendre hommage à cette fabuleuse Femen ? »
Retour aux affres de la Terreur
Autrement dit, la République « laïque » incarne les valeurs des Femen, c’est-à-dire principalement la profanation d’églises, comme en …1793, sous la Terreur.
D’ailleurs, Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, a déclaré à propos des actes des Femen que dans la loi « le blasphème n’est pas mentionné comme un délit ». Il voulait signifier par là le blasphème contre le catholicisme. Sur le compte Twitter des Femen, on pouvait d’ailleurs lire, signe d’une complicité avec l’État PS : « Femen est fière d’être devenue un symbole officiel de la France ! Liberté, Égalité, Femen ».
Collusion avec les Pussy Riots de Moscou
Les Femen ne font qu’un avec les Pussy Riots qui, à Moscou, avaient profané la cathédrale du Saint-Sauveur, lieu de culte orthodoxe extrêmement important pour les Russes. (1) M. Poutine a été bien aimable de gracier les trois femmes qui avaient été condamnées, à juste titre, à de la prison ferme. On peut d’ailleurs déplorer cette mansuétude, provoquée par la communication autour des jeux de Sotchi. Leur motivation, sous des prétextes politiques bas de gamme, est uniquement de faire du buzz médiatique pour devenir des stars et gagner de l’argent, en dépit ou à cause de leur nullité artistique absolue.
En France, le message des Femen est articulé autour de deux clichés : la lutte « antifasciste » (vieux fantasme gauchiste éculé) et la protestation contre la supposée répression sexuelle et l’antiféminisme de cette pauvre Église qui prend tous les coups dans la figure sans oser en rendre. (2)
On est là en face du degré zéro du féminisme. La tolérance de l’État PS (dont la colonne vertébrale est la vieille lubie soixante-huitarde, comme un crocodile qui tarde à trépasser) envers les Femen relève de la même lâcheté, de la même duplicité que ces dernières. Car enfin, imaginons que les Femen aient profané des mosquées, seins nus, et slogans débiles en anglais peints sur leur corps, elles se seraient probablement retrouvées en prison pour « islamophobie », le nouveau péché capital. Puisque la « République » peureuse et pseudo-laïque protège en fait l’islam intouchable, rusé et invasif.
Et pourtant, s’il est bien une idéologie religieuse en pleine expansion qui prône le sexisme, le puritanisme, l’anti-féminisme, l’obscurantisme dans tous les domaines, et qui ne se caractérise pas par son amour de la démocratie, c’est bien l’islam. Et non pas le christianisme. Mais les Femen appartiennent à cette catégorie désespérante des lâches et des collaborateurs, qui n’osent pas s’en prendre aux puissants mais s’acharnent sur les faibles. En pensant qu’ils ne risquent rien. À une seule reprise, sur son compte Twitter personnel, la passionaria Shevchenko avait posté en anglais un message dont la traduction est : « Qu’est-ce qui peut être plus stupide que le Ramadan ? Qu’est-ce qui peut être plus horrible que cette religion ? ». Immédiatement, comprenant qu’elle avait gaffé, elle a effacé le tweet incorrect.
Mais les Femen et l’État PS qui les protège commettent une lourde erreur : cette stratégie de provocation, d’insultes et d’humiliations sans risques peut réveiller un volcan éteint en apparence, mais dont l’éruption imprévue peut se révéler dévastatrice.
Guillaume Faye, 8/02/2014
Source : Synthèse nationale
Notes :
(1) Détruite par le pouvoir totalitaire communiste et remplacée par une piscine, la cathédrale orthodoxe du Saint-Sauveur a été reconstruite à l’identique par Eltsine, après la chute de la dictature soviétique. Elle symbolise le renouveau de la liberté religieuse en Russie et aussi l’âme d’un peuple. La profanation de l’autel central par les Pussy Riots (sous un prétexte anti-poutinien ridicule) n’a pas du tout été considérée par le peuple russe comme une affirmation libertaire mais comme une agression contre les sentiments profonds du peuple et, au fond, comme un retour masqué de l’anti christianisme communiste.
(2) Je dis tout cela d’autant plus volontiers que je n’appartiens absolument pas à la mouvance catholique.
Les intertitres sont de la rédaction
http://www.polemia.com/les-femen-imposture-betise-et-lachete/ -
Municipales – Nathalie Kosciusko-Morizet fait le tour des obédiences maçonniques
A l’approche des élections municipales, Nathalie Kosciusko-Morizet, tête de liste UMP à Paris, semble déjà perdante. Mais elle cherche à séduire les réseaux francs-maçons pour compenser ses désavantages.
Le 11 juin 2013, NKM était l’invitée des frères du GODF, obédience classée à gauche.
Le 22 janvier 2014, NKM s’était exprimée devant les « Enfants de Cambacérès », fraternelle maçonnique pour homosexuels.
Et le 12 février dernier, Nathalie Kosciusko-Morizet était l’invitée d’honneur d’un dîner « de sœurs et de frères » de toutes obédiences maçonniques et de tous grades au restaurant « Chez Françoise » situé à quelques pas de l’Assemblée nationale, lieu bien connu pour les « déjeuners offerts par des groupes de pression aux élus » (dixit le journal Le Monde).
Ce dîner était organisé par la « sœur » trois points Farida Schera Bakhouche (Droit Humain – DH), « militante gaulliste » et élue de Saint-Maurice, dans le Val-d’Oise, mais aussi par le « frère » Patrice Hernu (Grande Loge des Cultures et de la Spiritualité – GLCS) et le frère Michel Maffeosi (GODF).
Environ 150 convives ont déboursé les 40 euros pour entourer la candidate UMP.
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Attaque chimique en Syrie : le rapport qui dérange
Une étude du prestigieux MIT affirme que le massacre chimique d'août 2013 a été perpétré depuis une zone rebelle, contredisant les affirmations occidentales.L'incident est passé relativement inaperçu. Le 4 février dernier, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius est invité par l'école de commerce Essec à s'exprimer sur le dossier syrien. Lors de la séance de questions, un jeune homme se présentant comme journaliste indépendant pour l'Agence Info libre interroge le ministre sur un rapport du Massachusetts Institute of Technology (MIT) selon lequel, affirme le journaliste, "Bachar el-Assad ne serait pas à l'origine de l'attaque chimique de la Ghouta", survenue le 21 août dernier dans cette banlieue de Damas, faisant des centaines de morts, dont de nombreux civils.
"Pouvez-vous aujourd'hui devant cette assemblée reconnaître que vous vous êtes trompés sur cette situation et présenter vos excuses ?" demande alors le jeune homme. "Certainement pas", répond Laurent Fabius. L'auditoire s'esclaffe de rire. "Il y a eu une enquête des Nations unies qui ont diligenté beaucoup d'experts et qui ont établi de la façon la plus ferme qu'il y avait eu un massacre chimique (...) qui trouvait son origine dans les gens du régime", souligne le ministre des Affaires étrangères.
"Mensonges" de Fabius
Très vite, la vidéo de la scène se répand comme trainée de poudre sur la Toile, présentée comme la "question qui tue d'un journaliste courageux à Laurent Fabius", accusé de "mentir" sur l'attaque au gaz attribuée à Bachar el-Assad. Ces accusations ne sont pas tout à fait sans fondement. Car si le rapport final de l'ONU sur l'attaque, remis le 12 décembre dernier, confirme l'existence de "preuves flagrantes et convaincantes de l'utilisation d'armes chimiques contre des civils, dont des enfants", dans la région de la Ghouta, il n'accuse nullement le régime syrien, encore moins les rebelles, les inspecteurs onusiens n'étant pas mandatés pour le faire.
Bachar el-Assad est en revanche incriminé par deux synthèses des services de renseignements américains et français, publiées respectivement le 30 août et le 3 septembre 2013, pour ainsi justifier publiquement des frappes occidentales à venir. "La simultanéité de l'attaque, dans des endroits différents, réclame un savoir-faire tactique indéniable que seul le régime syrien possède", assure encore aujourd'hui Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques à la Fondation pour la recherche stratégique.
Preuves sur Internet
Cette menace crédible d'une intervention militaire en Syrie avait finalement poussé le régime syrien à démanteler son arsenal chimique, à la faveur d'un rocambolesque accord américano-russe, dont la France a été écartée.
Or, les conclusions des services de renseignement américain et français sont aujourd'hui remises en cause par le rapport du MIT. Celui-là même sur lequel s'appuie le journaliste indépendant cité plus haut.
Rédigé par Richard Lloyd, ancien inspecteur de l'ONU spécialiste des missiles, et Theodore Postol, professeur au MIT, le document de 23 pages affirme que les attaques chimiques ont tout simplement été lancées depuis une zone tenue par les rebelles syriens. Pour étayer leurs propos, les deux experts américains ont étudié des "centaines" de photos et des vidéos d'ogive, de restes de roquettes, d'impacts sur le sol, et de barils contenant le gaz sarin, publiées sur Internet.
Approximations américaines
"Ces sources proviennent d'Internet, mais nous nous sommes ensuite livrés à une analyse physique interne qui nous a permis d'établir le volume de gaz sarin utilisé, la portée des missiles, leur direction ainsi que l'endroit d'où ils ont été tirés", explique le Docteur George Stejic, directeur des laboratoires Tesla, qui emploient Richard Lloyd. Première conclusion, "contrairement aux dires du rapport américain, les impacts ont été confinés à une zone bien plus réduite du nord de la Ghouta", affirme le chercheur.
Seconde conclusion, sûrement la plus importante, les roquettes tirées avaient toutes les caractéristiques de missiles de type Grad, de courte portée, sur lesquels étaient fixés les barils de gaz. "Après l'étude du poids des barils, de la géométrie des têtes et des caractéristiques des lanceurs, nous avons conclu à une portée de 2 kilomètres", souligne le chercheur. Une conclusion que François Géré, directeur de l'Institut français d'analyse stratégique (Ifas), juge "crédible", d'autant plus qu'elle est évoquée par le rapport final de l'ONU sur l'attaque de la Ghouta.
Une "bonne estimation" (ONU)
"Le missile Grad est connu comme étant une arme bas de gamme, possédant une portée de 2 à 5 kilomètres avec des armes conventionnelles, et dont l'imprécision est assez importante, ce qui expliquerait les nombreuses pertes civiles de la Ghouta", affirme le chercheur. Les deux kilomètres de portée, avancés par le rapport du MIT, ont été jugés comme une "bonne estimation" par Ake Sellström, l'inspecteur en chef de l'ONU en Syrie, après la remise du rapport de l'ONU en décembre dernier.
Ce chiffre est capital. Car il remet totalement en question le rapport américain, sur lequel s'est basé le 30 août le secrétaire d'État John Kerry, qui affirme que les roquettes ont été tirées depuis le "coeur" du territoire contrôlé par le régime à Damas. "C'est tout simplement impossible, affirme le Docteur George Stejic, la position la plus proche du régime se trouvant à quelque 10 kilomètres des impacts."
"Difficile à vérifier" (expert)
Pour déterminer ces distances, les deux experts américains se sont basés sur les mêmes cartes de Damas fournies le 30 août par le renseignement américain pour accuser le régime.
"Nous pouvons aujourd'hui affirmer à 100 % que tout point à deux kilomètres des impacts se situe en territoire rebelle. Mais cela ne signifie pas obligatoirement que ce sont les rebelles qui ont tiré." En effet, comme le rappelle François Géré, il est probable que le régime ait avancé ses vecteurs de lancement au plus près des positions adverses, pour réduire le temps de passage au-dessus de ses propres troupes et ainsi diminuer les risques de bavure. Le spécialiste du chimique Olivier Lepick abonde dans le même sens, ajoutant que des roquettes peuvent tout à fait être déplacées en territoire rebelle grâce à des véhicules tout-terrains.
Toutefois, cet expert se montre assez circonspect sur les conclusions du rapport du MIT, bien qu'il salue la démarche de ses auteurs. "Ce rapport repose sur beaucoup d'hypothèses très difficiles à vérifier d'un point de vue technique, telles que la portée des missiles, la distance qu'ils ont parcourue et le calcul des charges de propulsion", pointe Olivier Lepick. "Tous ces paramètres ne permettent pas d'établir de conclusions catégoriques."
Chercheurs "expérimentés et crédibles"
"Notre institut et ses chercheurs ont toute l'expertise nécessaire pour analyser ces roquettes et les comparer aux mêmes modèles utilisés au cours des soixante dernières années", répond le Docteur George Stejic, qui rappelle que les laboratoires Tesla ont pour habitude de travailler pour le gouvernement américain et la Navy, et que Richard Lloyd a dernièrement travaillé sur le bouclier anti-missile israélien Iron Dome, ou sur les attentats de Boston.
"Richard Lloyd et Theodore Postol sont des experts très sérieux et expérimentés, tout à fait crédibles", souligne François Géré. "Postol est connu pour être un libéral américain contestataire, qui a mis la science au service de sa lutte depuis l'époque Reagan." Sauf qu'à la différence des inspecteurs de l'ONU, les deux experts ne se sont pas rendus en Syrie, se basant ainsi sur des documents de seconde, si ce n'est de troisième main.
Silence de l'ONU
"Clairement, nous aurions eu de bien meilleures données si nous avions pu nous rendre sur le terrain", admet volontiers le Docteur Stejic. "Mais je peux affirmer que, si nous avons malgré tout réussi à apporter des conclusions probantes, l'ONU a la capacité de révéler précisément la portée des roquettes, d'où elles venaient et qui en est l'auteur. Or, ceci ne figure pas dans le rapport. Pourquoi ? Contactées par nos soins, les Nations unies rappellent que "toutes les infos dont (elles) disposent figurent dans le rapport écrit par l'équipe d'Ake Sellstrom." En revanche, l'ONU ne souhaite pas commenter le rapport du MIT.
Une chose est sûre, contrairement aux dires du journaliste qui a interpellé Laurent Fabius à l'Essec, le rapport du MIT ne disculpe pas Bachar el-Assad. Mais il contredit formellement les rapports des renseignements américains et français, qui accusent le président syrien du massacre chimique du 21 août 2013. "Ces renseignements frauduleux auraient pu mener à une action militaire américaine injustifiée basée sur de fausses informations", souligne ainsi le document.
"Ce ne sont pas de faux renseignements", réplique François Géré. "Les conclusions des services ne sont pas formelles à 100 %, quant à celles de l'ONU, elles sont beaucoup plus prudentes. Tout le reste est de la politique", poursuit le chercheur, qui rappelle qu'il existe, étant donné le savoir-faire requis pour lancer des armes chimiques, "98 % de chances pour que le régime syrien soit l'auteur de l'attaque, bien qu'il ne faille pas négliger les 2 % restants". Il n'empêche, après le scandale sur les fausses armes de destructions massives en Irak, ce rapport pourrait à nouveau plonger dans l'embarras l'administration américaine, et faire le jeu des partisans de Bachar el-Assad.Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, géopolitique, international, lobby 0 commentaire