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anti-national - Page 844

  • Ukraine : la France serait-elle contaminée par le va-t-en-guerre américain ?

    La politique étrangère tend à valider systématiquement les positions des Américains, au détriment de l'Europe souveraine, Russie incluse.
        En droit international, on ne peut pas faire un référendum pour modifier des frontières. Imaginez un département de France qui demande son indépendance ! Et si cela se généralisait à d’autres États… Après, tout dépend de la question qui va être posée. S’il s’agit d’aller vers davantage de décentralisation, d’accord. Mais si, en revanche, c’est une manière de changer les frontières, cela pose problème.
    Ces propos émanent du ministre des Affaires étrangères de la France, Laurent Fabius. Ce dernier s’est exprimé ainsi afin de condamner la demande du Parlement local de Crimée d’obtenir leur rattachement à la Russie. Un référendum devrait par ailleurs être proposé aux habitants, le 16 mars prochain, pour leur permettre de choisir entre un rattachement à la Fédération de Russie ou une autonomie nettement renforcée.
    Les propos du ministre français ne sont pas faits pour arranger les relations, déjà très tendues depuis l’arrivée du Parti socialiste au pouvoir, entre la Russie et la France.
    De surcroît, ils étonnent venant d’un pays (la France) qui a reconnu l’indépendance du Kosovo en 2008 (indépendance à laquelle Laurent Fabius était favorable), un Kosovo pourtant berceau historique de la Serbie

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  • Le jour où La Manif Pour Tous 94 a obligé Taubira à passer par les cuisines

    Compte-rendu d'un participant à l'accueil du ministre hier à Créteil :

    0"Nous étions une vingtaine de LMPT 94 à être venus hier soir accueillir Mme Taubira au Palais des sports de Créteil. Nous avons attendu 3 heures et nous sommes repartis très déçus de ne pas l'avoir vue.

    Nous venons d'apprendre que cette dame est bien venue au meeting de M Cathala. Elle est arrivée vers 20h15 et repartie 1h après. Oui, mais elle a été obligée de passer par les cuisines et elle était folle de rage.

    D'autant plus furieuse qu'elle a su que nous étions 21 (chiffre officiel de la police... et pour une fois le chiffre paraît juste..) Comme elle nous connaît bien elle savait que nous n'avions pour armes que nos dangereux drapeaux bleu, blanc, rose, nos sifflets et nos trompes... mais surtout la vérité de notre côté.

    Finalement, nous n'avons pas eu le plaisir de la voir passer devant nous mais ce matin nous avons le bonheur d'apprendre que nous avons "pourri" le meeting PS, fait peur (!) à un certain nombre d'officiels qui ont donc obligé Taubira à passer par les portes dérobées, fait enrager Taubira...et les militants PS qui, eux, sont passés par la grande porte nous ont tous vu, mais ils n'étaient que 450 dans une salle de plusieurs milliers...

    Donc réjouissons-nous, c'est une opération réussie.  ONLR et on recommencera !"

    Michel Janva

  • « I-Media » spécial Bobards d’Or: avec Jean-Yves Le Gallou

  • Cukierman: la lutte contre l'antisémitisme et l'antisionisme doit être une "cause nationale"

    Antisémitisme à l', antisionisme à l': le du Crif Roger Cukierman a appelé mardi soir François Hollande à mobiliser la France contre ces deux fléaux en en faisant "une cause nationale".
    "Il faut attaquer très tôt la propagation de la haine", a expliqué Roger Cukierman lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France.

    "On ne naît pas antisémite, on le devient, par bêtise, par ignorance, ou par préjugé"
    "Faites-en une cause nationale !", a-t-il imploré François Hollande, en appelant à un rassemblement, le 19 mars à Paris,

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  • Mis en examen pour avoir dénoncé les arrestations arbitraires

    Chers amis,

    Vous aviez été nombreux, à l'automne dernier, à vous mobiliser pour soutenir le Salon Beige attaqué sur plusieurs fronts judiciaires et médiatiques.

    Pendant plusieurs mois, nos adversaires nous ont laissé en paix.

    Naturellement, nous n'escomptions pas que cette paix serait durable et nous en avons profité pour organiser notre résistance et notre riposte. J'aurai l'occasion, prochainement, de vous tenir informé sur ce point car les choses progressent mieux encore que je ne l'espérais.

    En attendant, c'est la justice qui a repris l'initiative.

    Mardi 4 mars, j'étais, en effet, convoqué au Tribunal de grande instance de Paris, avec mon avocat Me Triomphe, où j'ai reçu une notification de ma mise en examen pour diffamation à propos de ce post.

    Est-il besoin de préciser que j'assume entièrement la responsabilité de la publication de ce photo-montage humoristique et que je persiste et signe dans mon refus résolu à approuver les arrestations et autres procédures arbitraires qui ont fleuri l'année dernière ?

    J'espère bien que ce procès pourra être une tribune pour protester contre les méthodes iniques de la police politique de Manuel Valls.

    En attendant, je compte sur vos prières. Avec votre soutien, nos adversaires comprendront peut-être enfin que, décidément, NOUS NE LACHERONS RIEN, JAMAIS !

    Guillaume de Thieulloy

    Le Salon Beige

  • Les francs-maçons à la manœuvre

    Piqués au vif par certaines attaques, soucieux de défendre leurs amis et leurs idées, les francs-maçons repartent à l'offensive. De leurs réseaux élyséens à leurs fiefs ministériels, voici comment ils s'activent en coulisse, dans la campagne des municipales comme sur la laïcité et la fin de vie.
    Cela a commencé en mars 2013 par la présence de quelques militants d'extrême droite agitant des drapeaux rue Cadet, devant le siège parisien du Grand Orient de France (GODF), la plus importante obédience maçonnique française, forte de 52.000 membres. L'opération s'est reproduite le 24 mai avec une manifestation plus démonstrative d'opposants à la franc-maçonnerie, tentant de bloquer les accès. Aucun dégât n'a été constaté, mais le grand maître d'alors, José Gulino, craignant de futurs débordements, s'est plaint auprès du ministère de l'Intérieur de l'absence de mesure de protection du bâtiment, dont les portes de verre donnent directement sur la rue.
    Depuis, les incidents se sont multipliés. Aux cris de «Francs-maçons en prison! Dictature maçonnique», des activistes sont revenus en décembre rue Cadet huer la présence de la garde des Sceaux Christiane Taubira, ­accueillie comme conférencière dans le grand temple du GODF. Des «arbres de la laïcité» ont été arrachés à Angers, Bordeaux et dans deux villes de l'Essonne (Boussy-Saint-Antoine et Epinay-sous-Sénart) au nom d'un mouvement Combattre la franc-maçonnerie. Des tags antimaçonniques ont été peints à Toulouse et près des temples, comme à la mi-janvier devant la porte du temple de la rue Ségalier, à ­Bordeaux et début février, face au siège ­parisien du GODF. Lors de la manifestation Jour de colère, le dimanche 26 janvier, d'autres slogans anti-maçonniques ont été proférés.
    Même s'il ne s'agit que d'actes marginaux, attribués à des groupuscules d'ultras, cette détérioration du climat politique inquiète les francs-maçons. «Ces résurgences du passé sont malsaines», estime Michel Meley, le président du Droit humain (DH), la grande obédience mixte française. «La parole extrémiste s'est désinhibée. L'antimaçonnisme se réveille. Il nous oblige à réagir», renchérit Catherine Jeannin-Naltet, la grande maîtresse de la Grande Loge féminine de France (GLFF), la première obédience féminine hexagonale.
    L'antimaçonnisme semble se réveiller
    Voilà donc les 150.000 francs-maçons français bousculés, et, pour la plupart, prêts à reprendre l'offensive. D'abord, pour défendre des «valeurs républicaines» qu'ils estiment aujourd'hui menacées. Et aussi pour jouer de leur influence, via leurs contacts et leurs réseaux, partout où ils le peuvent. «Gémissons, gémissons, mais agissons!» a lancé Marc Henry, le grand maître de la Grande Loge de France (GLDF), dans une vidéo postée en janvier sur YouTube après l'affaire Dieudonné. D'ordinaire très prudent et neutre politiquement, ce dignitaire s'est dit choqué par d'autres propos, tels ceux du maire UMP de Roquebrune-sur-Argens (Var) regrettant, en décembre, que les pompiers soient intervenus trop tôt pour circonscrire un incendie dans un camp de Roms. Marc Henry redoute que les futurs résultats des élections municipales et européennes ne soient pas «ceux de la démocratie à laquelle nous aspirons».
    Signe de l'urgence, après une participation éparse à une manifestation contre le racisme fin novembre, les responsables des neuf principales obédiences françaises - à l'exception de la Grande Loge nationale française (GLNF), purement spiritualiste - se sont réunis discrètement le 3 janvier pour fédérer leurs positions, notamment sur l'antiracisme et la laïcité. «Vu la montée des extrêmes, nous voulons faire des propositions concrètes d'ici à la fin 2014», confie un des participants. L'heure du sursaut a sonné. Le temps des grandes manœuvres est arrivé.
    Une multiplication d'obédiences dissidentes
    N'en déplaise aux théoriciens du complot, la franc-maçonnerie française était, jusqu'à ces derniers mois, aussi divisée qu'assoupie. La GLNF, plutôt classée à droite, a connu, depuis 2009, une grave crise interne. Affichant ses dérives, elle a perdu environ la moitié de ses 43.000 membres, avant de retrouver un certain calme sous la houlette d'un nouveau grand maître, Jean-Pierre Servel. Des obédiences dissidentes se sont multipliées, morcelant encore davantage un paysage maçonnique déjà émietté. Au point de susciter le constat amer de trois anciens dignitaires : Alain Bauer, Michel Barat et Roger Dachez ont fustigé «la guerre des ­obédiences» dans un pamphlet paru cet automne et titré Les Promesses de l'aube (Dervy). «Tout a été déconstruit par la culture des ego et la pulsion du cordon plus large, plus doré, plus frangé», écrivaient-ils, regrettant aussi que «la richesse du débat» ait «virtuellement disparu» des loges, les obédiences produisant «une eau tiède au mieux, rien au pire».
    La charge était rude, mais pas totalement infondée. Si les frères en maçonnerie savent étendre leurs réseaux dans un certain nombre de fiefs, au sein des ministères ou de grandes entreprises publiques, leur magistère intellectuel s'est dilué au fil du temps. «D'autres clubs et laboratoires d'idées sont apparus ces dernières ­années et nous concurrencent directement sur le terrain des idées, que ce soit sur la laïcité ou la ­liberté», explique ainsi un gradé du GODF, assez critique.
    Le réveil récent des francs-maçons français s'est opéré en deux temps. En mai 2012, le GODF, traditionnellement orienté à gauche, a vu d'un bon œil la victoire de François Hollande et l'arrivée de frères au gouvernement, qu'il s'agisse de Manuel Valls, qui a fréquenté les loges durant huit ans, de Jean-Yves Le Drian, Victorin Lurel, Frédéric Cuvillier ou Jérôme Cahuzac - ce dernier étant finalement suspendu du GODF après le mensonge avoué sur son compte bancaire à l'étranger. De plus, la charte de la laïcité et les projets d'enseignement de «morale laïque» mis en avant par le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon, qui n'est pas initié, ont séduit les frères du GODF.
    Une offensive liée à la détérioration du climat
    Promu en septembre 2012 pour un court mandat d'un an, le grand maître José Gulino, un socialiste du Pas-de-Calais, ne cachait pas sa volonté de peser sur le gouvernement et le Parlement. Le GODF a aussi repris fin 2012 le contrôle de la Fraternelle parlementaire (Frapar), en faisant élire l'un des siens, le député socialiste du Nord Christian Bataille à la tête de cette amicale des francs-maçons de l'Assemblée nationale et du Sénat. Celle-ci compte plus de 400 membres, dont 150 élus, soit 15 % du total des parlementaires. Christian Bataille sait s'y prendre pour pousser ses pions : il a déjà présidé la Frapar et il professe une foi de charbonnier dans les valeurs maçonniques. Celles-ci le conduisent à se transformer en avocat de causes aussi controversées que la lutte contre les langues régionales, au nom du jacobinisme, et en faveur de l'exploration des gaz de schiste, au nom de la science.
    Cette première offensive liée au retour de la gauche au pouvoir a produit quelques résultats, que ce soit pour promouvoir le mariage pour tous, défendre les réformes fiscales ou contrer la récupération du thème de la laïcité par l'extrême droite. Cependant, l'atmosphère politique s'est dégradée tout au long de l'année 2013. La crise économique a accentué les fractures. Les oppositions au gouvernement se sont cristallisées, via les cohortes de la Manif pour tous, l'émergence du Printemps français, la rébellion des Bonnets rouges, le ras-le-bol fiscal de petits patrons et les manifestations pour défendre la famille. La radicalisation de certains groupes, attisée par la fermeté des autorités, a provoqué des dérapages.
    Christiane Taubira est devenue une icône
    Les francs-maçons font partie des cibles, ainsi que les ministres dont ils se sentent proches. Les insultes racistes à l'encontre de Christiane Taubira ont, par exemple, suscité une vague de soutien. «Assez, c'est assez! Nous ne pouvons plus taire notre inquiétude face à l'augmentation et à la banalisation de propos racistes», a protesté la GLFF mi-novembre. La garde des Sceaux a été invitée à plancher le 17 décembre au siège du GODF sur le thème «Crise des valeurs de la République: analyse et perspectives». Devant une salle conquise, la ministre de la Justice, qui n'est pas initiée, a exposé ses vues. «Depuis, elle est considérée comme une véritable icône, courageuse et carrément intouchable», s'amuse un des frères présents ce soir-là. «Elle est en phase avec nous, et nous avec elle», ajoute Philippe Guglielmi, ancien grand maître, patron de la fédération du PS de Seine-Saint-Denis, proche de Claude Bartolone. Prolongeant le discours de Christiane Taubira, l'actuel grand maître du GODF, Daniel Keller, un énarque chef d'entreprise de 54 ans, a appelé ses 1 200 loges à débattre de manière active sur cette «crise des valeurs» dans le but de transmettre au plus tôt les conclusions de leurs travaux aux pouvoirs publics. «Il a décidé de remettre les loges au travail. C'est une très bonne chose», se réjouit Gérard Contremoulin, un vétéran du GODF, très engagé à gauche.
    Signe de sa proximité avec la majorité, le Cercle Ramadier, qui réunit quelque 1 200 élus francs-maçons de gauche, sous la houlette de l'ancien ministre socialiste Jean Le Garrec, a de son côté organisé le 18 novembre un colloque avec les grands maîtres de quatre obédiences maçonniques au sein même des locaux de l'Assemblée nationale. Thème de la soirée : «Comment combattre les extrêmes droites ?» Ce sujet a été décliné dans les antennes régionales du Cercle Ramadier, notamment en Provence-Alpes-Côte-d'Azur fin novembre, en présence de Loïc Gachon, maire socialiste de Vitrolles.
    Il est vrai que la campagne des municipales renforce l'inquiétude des édiles locaux et des frères. Du coup, les francs-maçons se positionnent, de Paris à Marseille pour soutenir les candidats «républicains» qui leur conviennent. L'appui des réseaux maçonniques est ainsi acquis à quelques frères élus, bien implantés localement, de François Rebsamen, à Dijon, à Gérard Collomb, à Lyon. Mais ailleurs, nul ne peut prédire qui, du côté de l'UMP, du centre ou du PS, voire des Verts ou du Front de gauche, va réellement bénéficier de cet activisme maçonnique.
    Un grand maître reçu jusqu'à l'Elysée
    De manière plus officielle, Daniel Keller a profité de son intronisation comme grand maître du GODF, début septembre, pour être reçu au plus haut niveau dans les palais de la République. Réputé de gauche, sans être encarté au PS comme nombre de ses prédécesseurs, Daniel Keller joue la carte du renouveau. «N'étant guère connu, il était normal qu'il aille se présenter, explique un de ses amis. Il leur dit simplement ce qu'il pense, et qu'il n'a aucune envie d'être une courroie de transmission du pouvoir de gauche.» Il n'empêche. Le tapis rouge a été déroulé au patron de l'obédience la plus engagée sur le terrain sociétal et politique. Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, très à l'aise dans les milieux maçonniques, a invité Daniel Keller dans son hôtel de Lassay, et le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui fut naguère initié, a fait de même en son hôtel de ville. Manuel Valls a ensuite convié à déjeuner une brochette de grands maîtres, dont celui du GODF, place Beauvau, le 28 novembre. Selon L'Express, le rendez-vous a été concocté avec l'appui direct d'Alain Bauer, ancien grand maître du GODF, ex-conseiller officieux de Nicolas Sarkozy et ami de longue date de Manuel Valls. Au menu de ce déjeuner : laïcité, immigration, prisons, sécurité.
    Critiqué par certains frères de gauche pour sa politique d'expulsion des Roms, le ministre de l'Intérieur s'est expliqué sans détour. Il a, depuis lors, vu sa cote remonter dans les loges grâce à sa position dans l'affaire Dieudonné. «J'étais en phase avec la circulaire de Valls interdisant ses spectacles, et sa validation par le Conseil d'Etat. Il y a un moment où il faut sanctionner fermement les propos antisémites», martèle Daniel Keller. Le ministre de l'Intérieur a même consacré, le 30 janvier, une séance spéciale de vœux aux obédiences.
    La première obédience veut faire des propositions moins timorées
    Daniel Keller a aussi été reçu successivement à l'Elysée par François Hollande, le 5 décembre, et à Matignon par Jean-Marc Ayrault, le 20 décembre. Deux honneurs auxquels peu de dignitaires religieux ont eu droit, pas même ses derniers prédécesseurs au GODF. Au-delà des courtoisies, ce retour en grâce marque un souhait de soutien mutuel entre le pouvoir actuel et les francs-maçons les plus militants. «Nous partageons des préoccupations communes sur la crise, qui a déboussolé les valeurs de la République, confie Daniel Keller. A nous de faire des suggestions pour les renouveler de manière moins timorée, en cessant de nous cacher derrière notre petit doigt.»
    La reconquête s'organise sur plusieurs fronts. Le GODF veut, par exemple, souffler aux responsables politiques des idées concrètes sur la citoyenneté européenne, afin de renouer avec l'idéal des pères de l'Europe. Daniel Keller en a parlé longuement avec François Hollande lors de leur entrevue. Les 14 000 sœurs de la GLFF sont, de leur côté, très remontées pour protéger la loi sur l'avortement, récemment amendée, au grand dam de certains milieux catholiques. «S'il le faut, nous irons encore manifester pour défendre les droits des femmes», explique Catherine Jeannin-Naltet. Les obédiences les plus «libérales» sont également prêtes à se mobiliser sur la future loi sur la «fin de vie», dont le président de la République a parlé lors de sa conférence de presse du 14 janvier. C'est un des engagements les plus anciens des francs-maçons. Ils sont bien décidés à faire valoir leurs idées, mûries ces derniers mois, en faveur d'une euthanasie maîtrisée.
    Mais leur bataille principale reste celle de la laïcité. Le GODF réclame toujours la constitutionnalisation de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat. Promise par le candidat François Hollande lors de sa venue rue Cadet, en novembre 2011, cette sanctuarisation n'est guère d'actualité. Si le pouvoir exécutif mettait ce changement constitutionnel à l'ordre du jour, il manquerait une majorité des trois cinquièmes des deux chambres du Parlement réunies en Congrès pour l'adopter. De plus, le texte devrait préserver l'exception concordataire des départements de l'est de la France, ce qui contrarierait in fine bon nombre de francs-maçons. Un nœud gordien difficile à trancher.
    En réalité, le GODF semble avoir compris mezzo voce qu'il ne fallait rien espérer de concret dans ce domaine avant longtemps. A défaut, plusieurs représentants d'obédiences ont été auditionnés en décembre par le sénateur centriste de l'Eure Hervé Maurey, en charge d'un rapport sur le financement des lieux de culte par les collectivités locales. «Nous avons répété qu'il ne pouvait y avoir d'argent public dans ce domaine», précise Michel Meley. La question des financements indirects des mosquées, via des prêts quasi gracieux de terrains consentis par les villes, fait toujours grincer des dents chez les frères. Et elle constitue, avec le Front national en embuscade sur le sujet, une source de possibles polémiques à la veille des municipales…
    Contre une modification de la loi prohibant les signes religieux ostentatoire à l'école
    Pour les francs-maçons, le combat en faveur de la laïcité ne s'arrête pas là. La récente publication par les services du Premier ministre d'un rapport d'experts évoquant la possibilité d'une autorisation du port du voile à l'école a remis le feu aux poudres. Plusieurs dignitaires francs-maçons sont immédiatement montés au créneau pour dire à Matignon et à l'Elysée qu'il ne fallait pas modifier la loi de 2004 prohibant les signes religieux ostentatoires à l'école. «Jean-Marc Ayrault m'a rassuré sur ce point, me confirmant qu'il ne toucherait pas à cette loi», explique Daniel Keller. En revanche, les décisions contradictoires des tribunaux administratifs sur l'affaire dite de la crèche Baby-Loup, annulant puis validant le licenciement d'une employée portant le voile, suscite le souhait d'une intervention du législateur. Et le flou juridique entourant le voile porté par des parents accompagnateurs lors de sorties scolaires renforce cette nécessité aux yeux de certains frères.
    Ancien grand maître du GODF, Jean-Michel Quillardet, défenseur des grands principes laïcs au sein de son Observatoire international de la laïcité contre les dérives communautaires, est de ceux-là: «Il faudrait qu'une nouvelle loi étende l'interdiction de port de signes religieux ostentatoires de 2004 aux établissements de la petite enfance exerçant un service public et aux accompagnants», plaide cet avocat. Cela permettrait, selon lui, d'éviter d'autres contentieux Baby-Loup. «Je crains que la gauche soit trop frileuse en matière de défense de la laïcité. Il faudra tenir bon», renchérit Daniel Keller.
    Le GODF peut compter sur ses amis de la Fraternelle parlementaire, présidée par Christian Bataille. «À titre personnel, je pense que nous devrions légiférer sur la laïcité à l'école», avance pour sa part le député du Nord. Mais ce dernier n'ignore pas que certains de ses collègues socialistes, plus sensibles aux sirènes communautaristes, hésiteront à franchir le pas. Et il devra composer avec les différentes sensibilités maçonniques représentées au sein de sa fraternelle, qui ne sont pas toutes sur la ligne laïque «pure et dure» du GODF.
    Des francs-maçons ont créé un think tank
    Réunir des frères sur des positions communes, en vue de peser dans les prochaines bagarres législatives, n'est, en effet, pas une mince affaire. Outre les rencontres régulières des grands maîtres des principales obédiences et le rôle actif de certaines fraternelles, d'autres cénacles s'y emploient. Et les initiatives en ce sens fleurissent depuis quelques mois. Regroupant près de 2000 maçons de tous horizons, le club Dialogue & Démocratie française (D & DF), initié par Pierre Chastanier, un médecin retraité, et Patrice Hernu, fils de l'ancien ministre socialiste de la Défense, continue par exemple de solliciter des personnalités politiques. «Nous avons notamment alerté les parlementaires sur le ras-le-bol fiscal et nous avons fait des propositions sur la fiscalité et la réorganisation des collectivités territoriales», explique Marc Fraysse, le nouveau président de D & DF, un ancien député gaulliste de Lyon, membre de la Grande Loge de France. Dernier invité en date du club, début février: Jean-Louis Debré, le président du Conseil constitutionnel. Bernard Cazeneuve, ministre en charge du Budget, et Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, sont également attendus. Soucieux d'élargir leur cercle d'influence, le tandem des fondateurs de DDF a aussi créé une curieuse confrérie élitiste multi-obédientielle, appelée CIU, destinée à nouer un dialogue discret avec des personnalités religieuses.
    Enfin, des anciens dirigeants de la Grande Loge de France (GLDF) et de quatre autres obédiences ont créé en mars 2013 ce qu'ils appellent «le premier think tank maçonnique», intitulé Franc-maçonnerie & société (FM & S). Objectif : fournir des idées neuves aux décideurs. En combattant les solutions extrémistes. «Du fait de leur caractère institutionnel, les obédiences sont un peu frileuses pour élaborer des propositions. En réunissant des maçons de plusieurs sensibilités, nous sommes plus libres de le faire. Et nous n'avons pas honte de nous montrer au grand jour», explique Jean-Michel Dardour, le président de FM & S, ancien grand maître adjoint de la GLDF.
    Le think tank compte déjà quelque 400 membres, dont une majorité de maçons. Mais aussi des personnalités de la société civile, qui ne sont pas toutes initiées, comme le journaliste Alexandre Adler, le théologien Claude Geffré, l'essayiste Jean-Claude Guillebaud, le président d'honneur du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Richard Prasquier, ou le scientifique Joël de Rosnay. Le premier sujet traité - éthique et médias - a donné lieu à d'intenses échanges avec des «profanes», journalistes et professionnels de la communication. Les suggestions du think tank, notamment sur la création d'une haute autorité de déontologie ou sur l'éducation des jeunes aux médias, ont été présentées à David Kessler, conseiller culture et communication de François Hollande. «Nous les avons envoyées également à tous les parlementaires, avec un très bon accueil», constate Bernard Ollagnier, un des animateurs de ce réseau. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a rebondi quelques mois plus tard en ouvrant un site web sur l'éducation aux médias. En 2014, le think tank a décidé de plancher sur l'éthique économique et, lui aussi, sur la laïcité. Avec la volonté de rédiger au plus vite un «guide pratique du vivre ensemble» destiné aux élus, parlementaires, enseignants et parents. Les frères espèrent bien réimposer leurs vues!
    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • L'État, sciemment, n'assure plus la sécurité de ses citoyens

    Laurent Obertone, auteur de La France orange mécanique, paru en janvier 2013, décrit dans Figarovox :

    "Le succès de la France Orange mécanique, paru en janvier 2013, n'y a rien changé. 200 viols, 2000 agressions, 13.000 vols, en France, tous les jours, selon les chiffres de l'Observatoire national de la délinquance. Ces chiffres se sont aggravés depuis, pendant que nos médias et nos politiques s'interrogeaient gravement sur le mariage pour tous, sur le genre, sur l'affaire Gayet, sur les viols commis... en Inde.

    Personne ne semble se préoccuper du délitement de la cohésion sociale, de l'ultraviolence impunie, et surtout de l'indifférence réservée aux victimes. Pire que le mépris.

    [...] Résultat: 100.000 peines de prison non-effectuées chaque année. La seule solution, purement idéologique: vider les prisons. Aménager les peines. Autant dire insulter les victimes et décider de ne plus appliquer la loi. L'État, sciemment, n'assure plus la sécurité de ses citoyens. Le plus sacré de ses devoirs. Complices, les médias font croire que Valls, chef de la police, peut lutter contre l'insécurité, quand Taubira, qui a le mérite de ne faire aucun mystère de son idéologie, est réellement aux manettes, puisque c'est la justice le problème, non la police. Assistez donc aux audiences: jamais une infraction, même aggravée, n'est punie par la moitié de ce que prévoit le Code pénal. Quand aux condamnés, ceux qui effectuent ne serait-ce que la moitié de leur peine sont des oiseaux rares.

    Les prisons? Les détenus ont souvent accès à Internet, à des téléphones, à des produits illégaux. Au nom des droits de l'Homme, on ne les fouille plus, on les laisse jouer à la console ou regarder la télévision en permanence, on les autorise à forniquer lors des parloirs (ce qui a notamment permis le viol d'un enfant de quatre ans par son prisonnier de beau-père, «à l'initiative de sa mère», en février 2010). Alors qu'on ne manque jamais d'argent pour arroser les associations d'aide aux détenus, les pharaoniques projets de réinsertion ou de prisons «ouvertes», on laisse les surveillants aux prises avec un milieu carcéral archi-surpeuplé, épouvantable de vétusté et de violence.

    Et on continue de tendre le micro aux dignitaires de la culture de l'excuse (en général sociologues, «experts», hauts-fonctionnaires ou magistrats abonnés aux médias), pour qu'à grands coups de jargon et d'illusions, ils rament toujours plus loin dans l'absurde. Toujours plus loin de la réalité.

    Les gens ne sont pas aveugles: ils n'ont plus confiance en la justice, en les médias, ils se méfient de Taubira et de ses «experts», ils se prononcent massivement pour l'application rigoureuse de la loi, contre le laxisme et le multiculturalisme. Ils le font dans les sondages, puisque sur ces thèmes fondamentaux, c'est le seul endroit où on leur demande jamais leur avis. [...] Face au mépris, face aux menaces, face aux injures, face aux diversions, face à la négation de leur réalité, de leur volonté, de leur souveraineté, il reste aux victimes et aux honnêtes citoyens quelque chose d'incontrôlable, quelque chose qui peut tout engendrer aussi bien que tout détruire, quelque chose qu'il serait bon de prendre au sérieux et de devancer. Cette chose s'appelle la colère."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les Français financent les innombrables recours des clandestins

    Un article paru dans Nice Provence Info s’émeut du tsunami du nombre de demandes d’aides juridictionnelles par les clandestins, sous lesquelles croulent les tribunaux administratifs, et particulièrement celui de Nice proche de la frontière italienne, au détriment forcément des affaires courantes.

    Lors d’une audience qui s’est tenue fin janvier, la Présidente de ce Tribunal a déclaré que le contentieux des étrangers, en hausse constante, représentait 41 % de l’ensemble des contentieux sur Nice, allant même jusqu’à parler de « croissance exponentielle », d’autant que cette hausse spectaculaire s’ajoute à celle liée au DALO montant elle aussi « en puissance », a t-elle précisé.

    Un rapport de l’IGA (Inspection Générale de l’Administration), titré « L’évolution et la maîtrise des dépenses de contentieux » et mis en ligne à la fin de l’année 2013, indique que les demandes ont augmenté de plus de 25% en 3 ans, et qu’entre 2008 et 2012 les litiges spécifiques aux ressortissants étrangers ont fait doubler les frais des préfectures, passant de 8,5 à 15,6 millions d’euros. Et ce, d’autant plus que ces étrangers peuvent cumuler une dizaine de contentieux les uns à la suite des autres.

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  • Espionnage de la Manif pour tous : la police des polices saisie

    Après les révélations du Figaro sur l'espionnage de La Manif pour tous par une étudiante russe en échange de la promesse de sa naturalisation, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, demande que l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) soit saisie d'une enquête sur cette affaire. La place Beauvau explique :

    «Le Figaro rapporte des faits mettant en cause les conditions de déroulement de l'enquête de naturalisation d'une jeune femme russe, conduite par le service de l'information générale du département des Yvelines». «À la demande du ministre, le directeur général de la police nationale saisira l'inspection générale de la police nationale afin de recouper avec la plus grande précision les faits rapportés, qui remontent à septembre 2013». «L'inspection vérifiera les conditions de conduite de l'enquête individuelle de naturalisation".

    Des conclusions seront rendues «dans un délai maximal d'un mois».

    Michel Janva

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