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anti-national - Page 842

  • Samedi 15h aux Invalides : exigez la dissolution des Femen

    Bernard Antony, président de l’AGRIF, appelle à manifester samedi à 15h aux Invalides pour demander la dissolution des Femen. Il dénonce les méthodes de Manuel Valls :

    "Il faut bien comprendre la cynique et odieuse manipulation dialectique de M Valls et de la gauche. Le gouvernement est aux abois. Sa politique économique et sociale est un échec. La menace catastrophique se précise. Pressentant qu’ils ne resteraient sans doute pas longtemps au pouvoir, les ministres les plus idéologues de la déconstruction nihiliste de la personne humaine et de la société s’empressent d’imposer au pays des lois et mesures qu’ils espèrent irréversibles.

    Sous le vieux prétexte révolutionnaire d’émancipation de l’individu, tout doit être mis en œuvre pour le déraciner et le rendre en toutes choses dépendant de la collectivité, donc de l‘État. Et d’abord par la planification du « laisser naître » et donc des avortements, du « laisser mourir » et donc des euthanasies.

    À la pointe de la poursuite ultime de l’utopie socialiste dans la plénitude génocidaire de la famille, de la société, de la patrie, de l’humain, à la pointe de cette utopie égalitariste et broyeuse de toutes les réalités dans l’égalité de la mort sont les ministres Christiane Taubira, Najat Vallaud-Belkacem et Vincent Peillon, tandis que le ténébreux Manuel Valls se veut l’éradicateur de toutes les résistances du Vrai, du Beau, du bien, de l’homme réel, de la vérité et de la liberté.

    Il s’agit, comme dans les totalitarismes du nazisme, du communisme, comme dans toutes les vieilles utopies socialistes de tout soumettre à l’État dévoreur et d’abord le sort et l’éducation des enfants. Pour cela, il faut briser la famille, il faut selon l’expression des grands ancêtres rousseauistes, jacobins et marxistes, nazis, faire de l’école « une machine à régénérer l’espèce humaine ». Il faut que l’homme et non le Dieu créateur décide de la vie… et surtout de la mort.

    Pour briser les résistances, tout est bon et notamment les plus vieilles et grossières ficelles de l’amalgame, des provocations suscitées, des manipulations dialectiques.

    La manœuvre stratégique tient en quelques mots aussi brefs qu’une répudiation prononcée par François Hollande : marteler que sont d’extrême-droite, que sont fascistes, racistes, antisémites (etc, etc…) les réactions de santé sociale et de liberté, des personnes, des familles, du pays réel, du pays libre.

    Pour cela bien sûr, le ministère de l’Intérieur et les officines de propagande médiatique disposent toujours de quelques groupuscules d’extrémistes, d’imbéciles antisémites, de crétins racistes, bien utiles pour la manipulation dialectique. Mais surtout, au besoin, et autant qu’il le faut, on en sécrète, on en forme, on en invente.

    L’AGRIF lutte contre le racisme anti-français (que les Français soient blancs, jaunes, ou noirs, arabes ou juifs). Elle lutte particulièrement contre le racisme qui n’a cessé de croître, encouragé par les idéologues et les médias de la gauche : le racisme de haine anti-chrétienne. Mais aujourd’hui elle se bat contre le déni d’humanité, le déni véritable de la dignité humaine que diffusent les idéologues  et leurs propagandistes. Elle lutte contre le racisme anti-humain du nihilisme socialiste. Les Femen en sont une sorte de section d’assaut, jusqu’ici encouragée, financée, protégée.

    Et cela demeure. Même si au gouvernement on est bien obligé de désavouer leurs excès de forcenées, ce que Manuel Valls a appelé en des mots révélateurs « des provocations inutiles » (sic !). Mais on se garde bien de procéder à leur dissolution. Car elles sont comme la quintessence activiste et idéologique de la stratégie de haine anti-chrétienne du pouvoir, et des relais médiatiques de toute la gauche socialo-communiste et pseudo-écologique avec Caroline Fourest et Fiammetta Venner pour locomotives.

     Sans doute, la plupart, hallucinées, conditionnées, manipulées, sont-elles à plaindre. L’AGRIF les combat avec force mais sans haine. La dissolution de leur groupuscule les libèrera peut-être. C’est une exigence de paix civile et de respect pour les chrétiens et tous les Français attachés au respect de leurs compatriotes et des monuments du culte catholique.

    Après des dizaines de milliers de signatures des pétitions qui l’exigent seule une immense manifestation l’imposera. On y démontera le mécanisme de la corruption de la République en « république femhaine ». Paisiblement mais vigoureusement et joyeusement."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/02/samedi-15h-aux-invalides-exigez-la-dissolution-des-femen.html

  • Théorie du Genre – l’Assemblée Nationale en parle depuis 2011 selon Bartolone! (vidéo)

    « La théorie du Genre n’existe pas » tel est le refrain ressassé en continu par les ministres d’un Gouvernement socialiste beaucoup plus soudé pour l’occasion que quand il s’agit d’évoquer l’avenir du nucléaire.

    Folles « Rumeurs » selon d’autres membres du gouvernement repris en chœur par la quasi totalité des médias.

    Circulez braves gens, il n’y a rien à voir!

    Pourtant, Tout en qualifiant paradoxalement lui aussi ce fait de « rumeur ». Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, a néanmoins rappelé ce 2 février sur France 5 , que déjà en 2011 il avait été question de l’introduction de la théorie du genre à l’école.

    En effet, le locataire de l’hôtel de Lassay dit se souvenir d’une polémique qui avait opposé à l’époque, Luc Chatel, ministre de l’Education Nationale, avec des responsables catholiques outrés par la présence d’un chapitre concernant la théorie du genre dans des manuels scolaires.

    Alors, si le quatrième personnage de l’Etat, lui-même, vous le dit !

    Suite et videos ici

  • La Manif Pour Tous condamne le double langage de Valérie Pécresse

    Communiqué de LMPT 78 :

    P"Au cours de La Manifestation Pour Tous à Versailles le dimanche 15 décembre, Madame Pécresse, ancienne ministre et députée des Yvelines nous a rejoint et a souhaité s’exprimer à la tribune. La coordination de  LMPT des Yvelines lui a donné la parole.  Nous nous réjouissons toujours de voir des politiques de premier plan se mobiliser pour soutenir notre combat.

    L’objectif de la manifestation était de continuer à alerter l’opinion sur les graves menaces des projets gouvernementaux pesant sur les familles avec :

    - la destruction de la filiation biologique comme norme de parenté au profit d'une filiation sociale (Extension de la PMA et risques de GPA, Statut du beau-parent)

    - la propagande du genre à l’école avec l’endoctrinement de nos enfants

    - la profonde remise en cause des mécanismes fiscaux de soutien aux familles (notamment sur le congé parental...).

    Au cours du discours introductif, le coordinateur de LMPT des Yvelines, a clairement indiqué que « les parents doivent avoir la liberté de faire leurs choix en matière éducative et de vie personnelle. Choisir qui prendra le congé parental dans un couple n’est certainement pas l’affaire de l’Etat. Il n’est pas juste d’attaquer encore fiscalement les familles et notamment  celles qui feraient le choix d’avoir un parent à la maison pour se consacrer à l’éducation de ses enfants. »

    Pour changer tout cela, nous avons également « invité les candidats aux municipales, à signer la charte des maires et des candidats pour qu’ils puissent prendre des engagements afin de promouvoir une politique familiale et éducative qui respecte le rôle des parents, préserve l’enfant de toute expérimentation basée sur le concept du genre. Nous voulons des élus qui  prennent des engagements cohérents avec nos valeurs pour les élections sénatoriales et présidentielle!  C’est à chacun de nous de faire en sorte que cela se réalise! »

    Le vote positif accordé à l’Assemblée Nationale par Madame Pécresse au texte de loi « Egalité Homme-Femme » avec notamment la réduction du congé parental à 2,5 ans si l’un des deux parents fait le choix de ne pas interrompre son activité professionnelle, est en contradiction manifeste avec les objectifs de liberté individuelle des choix dans la famille, tels que nous les souhaitons.

    Nous déplorons ce revirement que nous condamnons fermement."

     

    Ecrire à Valérie Pécresse : vpecresse@assemblee-nationale.fr

    Michel Janva

  • La gauche totalitaire ne supporte pas la contradiction

    Dans Le Figaro, Paul-Henri du Limbert remet Manuel Valls à sa place :

    V

    Ségolène Royal  

    Le débat sur les genres pose une question profonde,celle de la place des familles par rapport à l'école. En débattre sans s'invectiver.

    Michel Janva

  • L’UMP : de moins en moins idéologue, de plus en plus carriériste…

    Nicolas Sarkozy, qui affirme que s’il fait son retour en politique, ne passera pas par l’UMP pour se faire élire mais par un nouveau parti.

    Ce 25 février 2014, lors du Conseil national de l’UMP, Jean-François Copé a déclaré : « Notre parti issu des sensibilités gaulliste, libérale et centriste est profondément européen. » Comment traduire cette phrase, si ce n’est que l’UMP est devenue un vague ramassis idéologique.

    Qui pourrait dire à Jean-François Copé que ces termes associés en une même phrase relèvent d’antinomies flagrantes ! Associer le terme gaullisme au libéralisme est déjà économiquement improbable, tant de Gaulle voulait un État fort, social et juste. Associer les termes gaullisme et centrisme, cette frange politique qui ne sait pas se situer et qui fait l’apologie du fédéralisme européen. Et enfin, que traduire par le final de « profondément européen » si ce n’est qu’il cautionne l’Union européenne actuelle qui va vers le fédéralisme libéral.

    lire la suite

  • La mobilisation contre la « familiphobie » ne faiblit pas

    Une grande détermination a marqué dimanche les défilés de Paris et Lyon. La majorité des participants à la Manif pour tous a dénoncé la diffusion de la théorie du genre à l’école.

    Pari gagné pour cette première Manif pour tous de la « saison II ».

    « Nous étions plus d’un demi-million à Paris ! », s’est félicité dimanche soir le collectif, évoquant une « vague rose et bleue ». La Préfecture de police, elle, a noté « beaucoup d’espaces entre les manifestants » et compté seulement 80.000 personnes. Un chiffre cependant plus élevé que ses prévisions en fin de semaine.

    Le « genre », principale préoccupation des parents

    « Ce qui se passe à l’école nous échappe totalement, s’inquiète Marie, mère de quatre enfants. Récemment, ma fille de 8 ans m’a raconté avoir vu une pièce de théâtre où un homme tombait amoureux de son oncle ! Pas moyen d’avoir des explications de la maîtresse… C’est déroutant ! » Arrivée sur une place Denfert-Rochereau noire de monde, Agnès, une grand-mère de 17 petits-enfants venue de l’Indre, déploie sa banderole. Sur un vieux drap, elle a dessiné deux sirènes, flanquées des visages de François Hollande et Vincent Peillon, sous le slogan « Nos enfants nous appartiennent ». « Le gouvernement n’est pas capable de faire quoi que ce soit pour l’économie, explique-t-elle. En revanche, il fait des lois pour mieux manipuler la société. Les sirènes sont des êtres qui vous embobinent et qui vous font couler… »

    Moins de figures politiques [...]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-mobilisation-contre-la

  • Témoignage de Ségolène en garde à vue le 26 janvier

    La manifestation Jour de Colère à laquelle j’ai participé s’est terminée vers les 17h – 17h30. J’étais donc sur la place Vauban quand les affrontements ont commencé. Nous devions être 250 environ sur cette place face à un nombre incroyable et démesuré de CRS. Quelques projectiles de type bouteilles ont été lancés. On nous rabâche les oreilles avec ce CRS qui a été blessé à la mâchoire, mais parle-t-on des policiers en civil que j’ai vu frapper violemment un homme au visage et qui se retrouve sûrement aussi défiguré que ce CRS, mais lui n’avait aucune protection. Je peux témoigner de l’implication des policiers en civil dans tout ce désordre (à l’origine de ce désordre?), que j’ai vu motiver les manifestants à s’attaquer aux CRS pour enfin, au dernier moment, sortir leur brassard et taper sur ceux qui les croyaient avec eux et qu’ils avaient eux-mêmes poussés à agir.
    Des fumigènes et des gaz lacrymogènes ont été lancés en pagaille sur nous et sur toute la surface de la place, alors que 90% des gens, dont je fais partie, sur cette place n’étaient que spectateurs. Gazés et dans un épais nuage, il était difficile de trouver une sortie. Je me suis dirigée vers un bout de la place avec des amis pour pouvoir nous en aller mais très vite nous nous sommes retrouvés encerclés par un cordon de CRS considérable qui nous empêchait toute sortie possible malgré maintes demandes. Il était alors 18h, peut-être 18h15 et nous étions à peine 100. La pagaille se terminait. Nous pensions donc être libérés très rapidement et pouvoir rentrer chez nous sans problème. Cela n’a pas été le cas, les CRS devaient remplir le quota de gardes à vue qui leur était demandé. Ils ont donc pioché au hasard dans la foule et n’ont accepté de donner aucune explication ni aucune information sur ce qui allait nous arriver, « On attend les ordres ». Nous sommes donc restés sous la pluie et dans le froid pendant quatre longues heures, à chanter pacifiquement (type chants scouts) pour tenter d’oublier le froid qui nous saisissait. C’est seulement à 22h que les cars sont arrivés pour nous chercher et que nous avons donc enfin compris que nous ne passerions sûrement pas le reste de la nuit au chaud dans notre lit. Naïfs que nous sommes peut-être, nous avons cru à un simple contrôle d’identité, il nous paraissait absolument improbable de faire de la garde à vue pour avoir chanté sous la pluie. Par petits groupes, nous avons été fouillés ainsi que nos sacs et embarqués dans les cars. La destination nous était encore alors inconnue mais nous nous doutions déjà que nous allions atterrir rue de l’Evangile. Nous sommes donc bien arrivés rue de l’Evangile et par les fenêtres du car, nous avons pu apercevoir tous les autres manifestants qui avaient été embarqués avant nous, parqués dans un dépôt, derrière des barbelés et entourés de CRS, dans le froid encore une fois. Nous avons été descendus deux par deux du car, contrôle d’identité à la sortie et menés chacun par un CRS vers le premier lot de manifestants, ceux qui n’avaient pas encore passé l’interrogatoire. Là, nous avons de nouveau attendu de longues heures avant d’être auditionnés. Nous étions trempés jusqu’aux os, et toutes nos affaires étaient également mouillées. Certains d’entre nous étaient mineurs. Un homme a fait une crise d’hypothermie et les CRS ont mis du temps avant d’enfin l’emmener au chaud. Nous nous sommes allongés sur le sol congelé pour essayer de nous reposer un peu.
    Nous avons crié que nous avions froid, que nous n’en pouvions plus de ne pas savoir, d’attendre encore et encore par ce temps glacial, d’être traités comme des animaux. La seule chose qu’ils aient faîte pour nous a été de nous apporter des gobelets d’eau pour nous désaltérer, et en nombre limité. Nous avons par la suite utilisé ces gobelets pour jouer au chamboule tout, ce qui a réussi à dérider certains de nos gardes. D’autres ont fait des concours de pompes, et autres petits jeux, bref nous avions tout des grands délinquants. Après ces plusieurs heures passées dans le froid, et surveillés comme des grands bandits, j’ai demandé à aller aux toilettes. Un CRS m’a emmenée tout d’abord à la fouille puis m’a conduit jusqu’à des toilettes dehors qui, je ne vous le cache pas, étaient ignobles, et j’ai ensuite été raccompagnée auprès de mes camarades. Enfin est arrivé le moment de l’interrogatoire. Cinq par cinq, nous nous sommes présentés à une porte du commissariat. Nous sommes une nouvelle fois passés par l’étape de la fouille. J’ai depuis longtemps maintenant en permanence dans mon sac un Tazer. En effet, je me suis fait plusieurs fois embêtée si ce n’est plus dans les transports en commun et comme personne ne m’a jamais porté secours, mon père m’a donné ce Tazer en moyen de défense pour une jeune fille. Je ne l’avais donc en aucun cas emmené avec moi juste pour la manifestation mais je me doutais bien que celui-ci allait me causer des problèmes. Avant la fouille de mon sac, j’en ai donc averti un policier en lui expliquant sa présence dans mon sac. Le Policier compréhensif me l’a pris et m’a assurée qu’il allait bien préciser que je le lui avais donné volontairement. Au moment de l’interrogatoire ce même policier a tenu parole auprès de celui qui m’interrogeait. J’ai répondu honnêtement à toutes les questions qui m’ont été posées, et j’ai notifié que je demandais un avocat commis d’office pour mon audition. Je n’ai bien sûr pas signé ce tissu de mensonges qui relatait les faits suivants comme chef d’accusation: Participation à un attroupement armé, violence contre les forces de l’ordre et autres mensonges aberrants. Notre interpellation aurait eu lieu à 19h15, visiblement le mensonge ne leur donne pas mauvaise conscience. Il a bien évidemment été rajouté sur ma fiche de garde à vue la notification suivante: Port d’arme prohibée. Après cet interrogatoire nous avons été remis dehors dans le froid en attendant d’être dispatchés dans les différents commissariats de la région parisienne.
    Nous étions quatre affectés à Créteil, trois filles et un garçon. Nous sommes donc montés dans le camion, avec interdiction de toucher à nos sacs. Dans le camion nous nous sommes mis à rire du caractère on ne peut plus grotesque de la situation, les policiers eux restaient impassibles et froids à notre égard. Arrivés à Créteil, il était dans les 1 h 30 du matin, nous avons été confiés aux policiers de ce commissariat qui nous ont pour commencer menottés à un banc dans une petite cellule. Ils ont alors vérifié notre identité, fouillé nos poches et pris nos sacs.
    Nous sommes ensuite restés une heure environ menottés à notre banc (croyez-moi le temps commençait à se faire long mais nous étions enfin au « chaud »). J’ai été appelée la première. Je me suis rendue dans une petite pièce où une Policière m’a fouillée une nouvelle, m’a demandé de retirer mes chaussures, mon manteau et mon soutien-gorge (cette dernière a constaté avec effroi que j’étais trempée comme une soupe). J’ai ensuite été accompagnée dans un bureau où a été réalisé l’inventaire intégral de mon sac dans les moindres détails puis tous mes bijoux m’ont été retirés ainsi que mon portable. Il ne me restait plus que mon pantalon, mes chaussettes, un petit haut et un gilet, tout cela étant bien évidemment trempé. J’ai alors été un peu questionnée (de manière pas toujours finaude et agréable) puis escortée vers ma cellule. Par chance, ma cellule était assez grande, constituée d’une planche de bois, d’une couverture et de ce qui se veut être un « matelas », éclairée 24h/24 par un néon et placée sous vidéo surveillance. Je pense ne pas avoir besoin de vous dire à quoi ressemble une cellule de garde à vue, de la nourriture sur les murs, fermée à triple tour, etc. Après un petit moment, les deux autres filles sont venues me rejoindre dans la cellule. Là, on nous a demandé si on voulait manger quelque chose, suite à quoi il nous a été servi de quoi nous remplir un peu le ventre après toutes ces heures sans rien avaler. « Dormez ça vous fera oublier », nous nous sommes donc exécutées et avons tenté de nous endormir tant bien que mal sur cette planche de bois que nous nous partagions à trois. Nous avons été appelées chacune à notre tour dans une petite salle pour les relevés d’empreintes et de salive ainsi que les photos de face, de profil et de trois quart; nous avons été prévenues que si nous nous y refusions, cela pouvait nous créer de graves ennuis. J’ai donc accepté d’obéir à la procédure. Nous devions être auditionnées vers 9h le matin. Nous avons été auditionnées à partir de 11h. J’ai d’abord eu un entretien avec l’avocat commis d’office qui s’est révélé fort sympathique et compatissant. Quelques minutes plus tard je passais devant l’OPJ avec mon avocat pour être entendue sur les faits. J’ai raconté honnêtement et clairement tout ce dont j’avais été témoin. Quand est arrivée la question de la présence du Tazer dans mon sac, je me suis défendue comme la première fois et ai indiqué que j’ignorais qu’avoir un Tazer dans son sac était illégal (étant donné que les Tazers sont en vente libre dans les armureries). Mon Tazer m’a cependant été retiré et ne m’a jamais été rendu. Mon avocat a souligné la tardiveté de la notification de mes droits (plus de 7h!!!). Il faut savoir que légalement la notification d’une garde à vue doit se faire une heure maximum après l’interpellation. J’ai pu faire prévenir mon employeur vers 11h30. J’ai relu ma déposition avec mon avocat et l’ai signée. « 250 GAV, beaucoup de paperasse pour rien » dixit l’OPJ qui m’a auditionnée. Retour cellule. Nos voisins de cellule étaient là pour des affaires de trafic de drogue et proxénétisme, et pourtant c’est à eux qu’on demandait « ça va? ». Ils ont eu tout le loisir de nous traiter de, excusez-moi les termes, filles de putes, salopes et autres, il n’y a guère que nous trois que cela dérangeait. On ne pouvait aller aux toilettes que lorsque l’on voulait bien ouvrir nos verrous, et les toilettes aussi charmantes que la cellule, sont communes aux garçons et aux filles et vous n’avez pas l’autorisation de fermer la porte pour être tranquille au moins dans ces moments là. J’avais totalement perdu la notion du temps lorsqu’un Policier s’est approché de ma cellule pour me demander si je voulais « bouffer ». La collation n’est pas un régal mais étant donné l’heure à laquelle nous avions mangé pour la dernière fois et les quantités servies, j’ai pris. L’après-midi s’est écoulée à attendre la décision du Parquet de Paris, à entendre beugler nos voisins de cellule, à chanter quelques chants pêchus pour ne pas perdre espoir… Et puis enfin, une policière ouvre notre cellule et appelle mes deux camarades en leur disant « Vous êtes libres », c’est à ce moment que j’ai compris que je ne m’en tirerais pas aussi facilement. Quand j’ai demandé ce qu’il en était pour moi elle m’a répondu que pour moi ils ne savaient pas encore, que je ne devrais pas tarder à sortir, puis a refermé la cellule en m’y laissant seule. J’ai attendu 2h30 seule dans cette cellule à me demander si j’allais y passer une deuxième nuit, sans que personne ne vienne me tenir au courant de l’avancée de l’affaire, sans que personne ne passe même devant ma cellule. Je pense les 2h30 les plus longues de toute ma garde à vue, j’avais les nerfs à fleur de peau, fatiguée, lessivée, assommée par les proportions lamentables qu’a pris cette histoire, les 24h passées privée de toute liberté et traitée comme un chien, pleurant de rage et d’incompréhension.
    Après ce long temps d’attente, un OPJ est venu me chercher, m’a accompagnée dans un bureau où se trouvait quelques policiers. En guise de dernière humiliation, mes sous-vêtements étaient au milieu de la table à la vue de tous. Ils m’ont demandé de vérifier que mes affaires les plus importantes étaient dans mon sac, oui car monsieur le policier avait la flemme de se refaire le listing de mes affaires, et m’ont demandé de signer le registre comme quoi j’avais bien tout récupéré. Cerise sur le gâteau, j’ai appris alors que j’étais convoquée devant le Substitut du Procureur de la République pour un rappel à la loi pour port d’une arme lors d’un attroupement armé. L’OPJ m’a ensuite dit « Il ne vous reste plus qu’à signer votre fin de garde à vue et vous êtes libre » ; épuisée je n’ai pas hésité, j’ai signé…sans relire! Celui-ci s’est bien gardé de me dire que j’avais le droit de ne pas signer, mais il ne me l’a pas proposé, ni de relire d’ailleurs. Et il se trouve que cette fiche de fin de garde à vue n’était autre que le récapitulatif de celle que j’avais refusé de signer au premier interrogatoire.
    Voilà ce que l’on fait des gens trop bien pensants en France, presque 24 h de garde à vue pour avoir participé à une manifestation criante de vérité puis avoir chanté 4 h durant sous la pluie.
    Enfin, j’atteste sur l’honneur que tout ce dont j’ai été témoin est conforme au récit ci-dessus.
    Si vous avez eu le courage de me lire, merci, il est temps d’ouvrir les yeux aux Français.
    La France sombre dans le gouffre immense de la décadence et c’est notre devoir à nous, Français, de la relever, malgré la frayeur qu’on tente de faire peser sur nous à coup de CRS, de G.A.V…
    Et enfin le plus important: Hollande DÉGAGE!
    source
    http://www.oragesdacier.info/2014/02/temoignage-de-segolene-en-garde-vue-le.html

  • Parlez-vous la novlangue socialiste ?

    ● NE PLUS DIRE  Égalité hommes-femmes

    Dire Égalité femmes-hommes

    «Pour une raison toute bête, explique-t-on au ministère des Droits des femmes, c'est par ordre alphabétique. Il n'y a pas de raison que les femmes soient en deuxième position!»

    ● NE PLUS DIRE L'école maternelle

    Dire La première école

    «Changer le nom en “petite école” ou “première école”, c'est neutraliser d'une certaine manière la charge affective maternante du mot “maternelle”.» (Sandrine Mazetier, députée PS, le 1er février 2013)

    ● NE PLUS DIRE Travailler pour le pays

    Dire Faire France

    «Il s'agira donc, désormais, de “faire France” en reconnaissant la richesse des identités multiples.» («Refonder la politique d'intégration », 2013)

    La suite sur Le Figaro

  • La Manif pour tous ne lâche rien

    Le Figaro parle de plusieurs milliers de manifestants à Lyon. Et à Paris ? Des dizaines, des centaines de milliers ?

    15h45 : ouverture d'un second itinéraire à Paris pour délester le premier. Le gouvernement trouvera-t-il cette manifestation "significative" ?

    15h55 : 5 manifestants interpelés au hasard par la police de Valls - délit de faciès.

    Spéciale dédicace pour Vincent Peillon, Manuel Valls et Najat Vallaud Belkacem :

    Cette manif est une rumeur16h00 : premiers chiffres à Lyon - 19 500 selon la police, 40 000 selon les organisateurs. La boucle est bouclée : la tête comme la queue du cortège sont place Bellecour !

    Place Denfert Rochereau, les bignous sont là :

    P - Binious place Denfert16h15, à Paris : le bd Raspail, noir de monde, est bouclé. Les manifestants piétinent à Montparnasse. Un char sono essuie des jets d'oeufs.

    La place Denfert est déjà saturée :

    P - Denfert-Rochereau Magnifique

    P - Photo de Denfert en plus

    Foule à Parishttp://www.lesalonbeige.blogs.com/