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anti-national - Page 842

  • En Colombie aussi, les parents se mobilisent contre l’intrusion LGBT dans les écoles

    lgbt-colombie-MPI

    Il n’y a pas qu’en France, loin s’en faut, que l’intrusion de la propagande LGBT dans les écoles suscite controverses et mobilisations.

    En Colombie, ce sont des milliers de parents qui adressent une pétition au ministre de l’Education en lui demandant de quel droit il pense pouvoir endoctriner les enfants.

    Quantité de parents s’inquiètent que le Ministère de l’éducation du district de Bogota fasse entrer des représentants d’associations LGBT dans les écoles et enseigne l’idéologie homosexuelle dans les salles de classe.

    Ici aussi, il est question d’éducation sexuelle, de chasse aux stéréotypes et d’idéologie de genre.

    Pour beaucoup de parents colombiens, c’est une atteinte à la liberté d’éducation et aux droits parentaux.

    Un nouvel ordre mondial sexuel tente de s’imposer partout. Il est essentiel d’en prendre conscience et de ne plus conserver aucune confiance dans les médias du système, complices de ce plan machiavélique.

    http://medias-presse.info/en-colombie-aussi-les-parents-se-mobilisent-contre-lintrusion-lgbt-dans-les-ecoles/6564

  • La Manif Pour Tous demande le retrait des ABCD de l’Egalité

    Communiqué de LMPT :

    "La Manif Pour Tous prend acte de l’annonce du Ministère de l’Education nationale de reporter la publication et la mise en œuvre de nouveaux programmes scolaires. Les programmes de maternelle seront publiés l'été prochain pour une mise en place à la rentrée 2015, et non 2014 comme prévu initialement. Ceux pour l'école élémentaire et le collège seront publiés à l'hiver 2015 pour une application à la rentrée 2016, et non 2015.  « Le débat actuel sur l’école, sur ce qui doit être enseigné, comme sur la place des parents, premiers et principaux éducateurs de leurs enfants : tout cela n’est pas étranger à ce report » indique Ludovine de La Rochère.

    La cofondatrice et Présidente de La Manif Pour Tous s’étonne que le Conseil supérieur des programmes ne prévoit pas d’auditionner les parents dans le réajustement de ces programmes. Elle appelle à maintenir une forte vigilance dans les mois à venir. 

    « Le seul moyen de retisser le lien de confiance entre les familles et l’école, c’est d’associer les parents et d’éviter toute intrusion idéologique dans l’enseignement. La crise scolaire, grave et profonde, nous appelle à recentrer urgemment l’école sur sa mission fondamentale : la transmission des savoirs. C’est déjà ce que disait Jules Ferry dans sa "Lettre aux Instituteurs". Il y a une grande attente des familles » souligne Ludovine de La Rochère.

    « Nous demandons le retrait de l’ABCD de l’égalité, qui ouvre clairement la porte à l’idéologie du genre. Et une enquête devra être ouverte pour savoir comment un tel projet a pu être élaboré : l’absence totale de concertation entre les différents acteurs de l’éducation en amont, l’absence totale de transparence auprès des parents depuis la rentrée scolaire, les contradictions évidentes du gouvernement au sujet de l’ABCD et du genre comme les nombreux « incidents » dont témoignent des parents d’élèves, suscitent à juste titre une interrogation majeure. Même le mode de financement de l’ABCD de l’égalité n’est pas clair : Vincent Peillon a déclaré que ce serait à budget égal. A quoi correspondent les lignes budgétaires qui ont donc été supprimés ? » ajoute Ludovine de La Rochère.

    Michel Janva

  • Affreuse liberté

    Un article-récit conclusion sur l’Affaire de l’Affreux droitard. Puisque nous sommes désormais nos propres médias, je dis tout, la Garde-à-vue, la perquisition, l’internement, la récupération par Manuel Valls, la complaisante connivence des médias comme le démontre l’article de liberation sur la prétendue agression illustrée avec une photo des hommen comme pour cacher cet affreux noir anti-mariage gay…

    Le couperet est tombé Mardi 18 février autour de 14h15 : nullité de la procédure, l’Affreux est libre comme l’air. Les charges outrancières retenues contre moi comme envolées. Le duel contre la machine administrative marquait une pause… pour combien de temps ? Dieu seul sait.

    Quelle incroyable affaire !

    Un vendredi de mai, juste celui du week-end de Pentecôte, assez énervé pour faire le con, je me disais que la droite aussi avait droit de faire du feu dans ce pays et que ce n’était pas le monopole de la CGT. La charge des CRS, l’enchainement malheureux, la manif et puis l’arrestation musclée. Je me prends un coup de genou dans la gueule parce que je refuse de sortir mes mains de sous mon ventre. Je suis comme une bête de grand air, pour me capturer il faut y mettre du sien !

    Ça la France entière l’a vu, mes adversaires l’ont abondamment commenté sur les plateaux et dans la presse. Mon droit de réponse ? Je l’attends toujours. Ma version des faits ? Elle n’intéresse pas les bourreaux du cirque médiatique.

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  • Confusion entre l’égalité et la déconstruction des genres

    Chronique de Brice Couturier sur France Culture :

    "La philosophe Chantal Delsol posait crûment la question dans une tribune publiée, hier, par Le Figaro : « Les parents sont-ils capables d’éduquer leurs enfants ? » En effet, observe-t-elle, en démocratie, on estime les citoyens assez avertis pour désigner eux-mêmes leurs dirigeants. Mais paradoxalement, il semble que cet Etat, dont ils ont eux-mêmes choisi les responsables, les juge incapables d’éduquer leurs propres enfants. Une certaine tradition républicaine prétend, en effet, les arracher aux préjugés entretenus et transmis dans le milieu familial. Et s’arroger, donc, l’éducation des enfants.

    Revenant sur l’échec de la Révolution de 1789, vous avez estimé, Vincent Peillon, que celui-ci provenait, pour partie, du fait qu’elle n’avait pas su gagner les consciences. Elle aurait dû, écriviez-vous dans la revue Cités, « changer les mœurs et les consciences » Car – je vous dite encore – « l’enjeu n’est pas seulement le pouvoir matériel, mais aussi le pouvoir spirituel.A s’en désintéresser, on en laisse le monopole à l’Eglise, du côté de l’obscurantisme, de la conservation, voire de la réaction. »

    Vous vous revendiquez d’une tradition, assez méconnue, celle du spiritualisme républicain qui, à la fin du XIX° siècle, s’opposait à la fois au fidéisme catholique, d’un côté et au matérialisme positiviste, de l’autre, alors que ces deux courants en guerre, se partageaient globalement les esprits. L’espace entre eux était réduit, mais cela n’empêcha pas l’un de ses représentants les plus éminents, Ferdinand Buisson, d’exercer une profonde influence sur la création de notre école publique, gratuite et laïque.
    Ferdinand Buisson, qui était protestant – il fonda en 1869, l’Union du christianisme libéral - a beaucoup contribué à forger la conception, si particulière, que nous avons, en France, de la laïcité. La laïcité républicaine, ce n’est pas l’imposition obligatoire de l’athéisme, contrairement à ce que pensent nombre de ses adversaires, mais aussi certains de ses partisans déclarés. Elle se veut, au contraire, dans le conception de Ferdinand Buisson ( voir son fameux Dictionnaire de Pédagogie) une forme de neutralité. Neutralité entre les croyances, comme envers les idéologies. Comme le sécularisme.

    Mais en même temps, et c’est toute l’ambiguïté, elle ne renonce pas à proposer un substitut aux croyances religieuses. D’où l’idée de « spiritualité républicaine ». Elle tend également à promouvoir une morale laïque, alternative à la morale chrétienne. A l’époque de Ferdinand Buisson et d’Ernest Lavisse, il s’agissait d’un mélange de sens civique, d’esprit critique et de patriotisme. Les familles étaient jugées insuffisamment capables de transmettre cet esprit, dont la République avait besoin pour se défendre contre les forces politiques qui contestaient sa légitimité, et pour préparer la revanche contre l’Allemagne.

    Or il semble à certains parents qu’aujourd’hui, à nouveau, l’école ait décidé de substituer à eux. Non plus pour en faire de futurs soldats de la République, mais pour hâter la réalisation de l’égalité entre les sexes et la lutte contre les discriminations. Au passage, on semble avoir confondu dans certains bureaux, l’égalité entre les hommes et les femmes, qui devrait faire l’objet d’un relatif consensus, et la déconstruction des genres, qui n’a rien à voir. La première vise l’égalité d’accès effective des garçons et des filles aux emplois et aux salaires. La seconde prétend s’attaquer aux identités de genre et à ce qu’elle appelle « la norme hétérosexuelle ».

    Certaines familles s’en inquiètent. Elles ont le sentiment que l’Etat cherche à les déposséder de leur rôle afin de bloquer la transmission de leurs traditions. C’est d’autant plus mal ressenti que l’appartenance à la communauté nationale est plus récente et que la culture d’origine se sent objet de méfiance dans le pays d’accueil. C’est l’une des raisons, selon Olivier Roy, de l’éloignement de la gauche, de certains milieux musulmans, que l’islamologue décrit comme « plutôt conservateurs sur le plan sociétal, attachés aux valeurs, à la famille et libéraux sur le plan économique ».

    Pour reprendre la distinction fort utile posée autrefois par Régis Debray entre démocrates et républicains, il me semble que les démocrates, spontanément sécularistes, acceptent bien volontiers que les familles transmettent à leurs enfants les valeurs qu’elles souhaitent, misant sur le fait qu’à l’âge adulte, chacun décidera ce qu’il convient de conserver de cet héritage. Les républicains, au contraire, entendent unifier la société autour de valeurs communes, qui sont celles de la laïcité. Jusqu’où l’école peut-elle aller lorsqu’elle va à l’encontre des valeurs propres à chaque famille ?"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Derrière l'idéologie du gender, le lobby LGBTQ

    Chef d'entreprise, franco-iranienne, Shéhérazade Semsar a fait ses études supérieures aux États-Unis. Depuis juillet 2013, elle siège au conseil d'administration de l'université de Georgetown (Washington D.C.). Elle déclare au Figaro :

    "Les études sur le genre se sont créées une place dans l’enseignement primaire et secondaire aux États-Unis. Elles ne sont pas enseignées en tant que telles, mais elles ont, peu à peu, pris de l’importance dans la vie scolaire. Un exemple parmi d’autres : dans une école en Californie, cette inscription figure sur l’une des portes : « If you identify yourself as a boy, this is your toilet » (« Si tu te considères comme un garçon, ce sont tes toilettes »). Autre illustration, toujours en Californie, dans une classe de 5e, le cours d’éducation sexuelle est divisé en trois tiers : comment cela se passe entre deux hommes, deux femmes, un homme et une femme… D’ailleurs, dans la vie courante, sur les formulaires administratifs, on ne demande plus le sexe d’une personne mais son genre.

    Qu’en est-il à l’université ?

    La totalité des universités est obligée d’accueillir un LGBTQ Center (un centre lesbien, gay, bisexuel, transsexuel, queer), de la plus connue, Harvard, à une petite faculté du fond de l’Ohio. Une université qui s’y refuserait verrait une partie de ses subventions fédérales coupées. C’est à la fin des années 1980 que des centres lesbiens-gays ont commencé à être institués. Puis, au cours de la décennie suivante, plusieurs procès ont été gagnés en ce sens. Quant au « Q » - pour « queer » - qu’on peut traduire par « ceux qui ne savent pas » ou aussi par «les tordus » - il a été ajouté dans les années 2000. Le « queer » s’oppose aux normes qu’il considère imposées par la majorité hétérosexuelle, il s’appuie sur l’exception pour définir les règles sociales.

    [...] Récemment Harvard a même dû accepter que la catégorie « sado-maso » soit aussi représentée sur son campus sous la dénomination « kinky » (pervers). Désormais, certains militent pour ajouter encore un « I » pour « intersexué » et un « A » pour « asexuel ». C’est sans fin… Mais on commence à réaliser l’absurdité de ces revendications qui ne relèvent que de la pratique de la sexualité. Un mouvement, notamment universitaire, qui a pourtant soutenu les « gender studies », trouve que les choses vont trop loin et qu’on est en train de tomber dans un « nationalisme gay ». Des associations de défense des droits des homosexuels ont même créé le « no homonationalism ».

    [...] Sous couvert de faire avancer l’égalité entre les sexes, on a diffusé ce concept du genre. Jusqu’à quel niveau faudra-t-il aller dans l’exception ? Quand il faut gérer dix mille étudiants, avec tous les problèmes que cela suppose, est-il raisonnable de passer autant de temps sur les pratiques sexuelles de 0,1% de la population ? [...] On est passé d’une problématique « un homme peut aimer un homme » à l’idée que tout le monde peut être homme ou femme et qu’il n’y a pas de sexe biologique. Cette confusion me semble très perturbante. Elle participe de l’idée, répandue parmi, disons, la génération 2.0, d’une surpuissance de l’Homme sur la nature. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/02/derri%C3%A8re-lid%C3%A9ologie-du-gender-le-lobby-lgbtq.html

  • Ces temps-ci, on sent le pouvoir remplaciste nerveux…

    Entretien avec Renaud Camus

    Selon un baromètre TNS-SOFRES publié il y a quelques jours, 34 % des Français approuvent les idées du FN. Le temps de la diabolisation est terminé ?

    Non. Dans l’électorat populaire, peut-être. Ailleurs, on rencontre encore beaucoup de gens qui, sur l’essentiel, pensent exactement comme le FN nouvelle manière, mais en parlent comme si c’était la Milice ou la LVF, ce qui bien sûr est absurde. On a l’impression qu’ils s’accrochent à cette dernière prise au-dessus de l’abîme, l’horreur emphatique du FN, avant de s’abandonner tout à fait à la sincérité de leurs opinions.

    Bien entendu, il entre beaucoup d’hystérie dans ce rejet devenu mécanique, un peu surjoué, monté en épingle comme une ultime précaution contre soi-même, et que presque plus rien ne justifie. La diabolisation n’a plus de raison d’être, à mon avis, surtout face à l’urgence de la situation, le changement de peuple et de civilisation.

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  • La France, ce nouveau despotisme… ou la démocratie totalitaire

    La liberté et la démocratie ne sont pas des abstractions. Ce sont des réalités vécues au quotidien.
    Les Suisses ont une égale liberté de choisir ce que la Suisse doit faire, lorsqu’ils participent aux référendums régulièrement organisés. Le 9 février, ils ont eu à se prononcer sur l’immigration. Les Français n’osent même pas en rêver. La France ressemble de plus en plus au « nouveau despotisme » décrit dans De la démocratie en Amérique : « Une foule innombrables d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs… Au-dessus… un pouvoir immense et tutélaire qui se charge seul d’assurer leur jouissance. (*) »
    La confusion généralisée entre les sexes, les cultures, le citoyen et l’étranger efface les identités tandis que la dépense publique asphyxie le corps social et que les libertés fondamentales de penser, de s’exprimer, de circuler, d’enseigner sont écornées jour après jour.
    La vraie démocratie repose sur la liberté de personnes capables de faire des choix rationnels à chaque niveau de subsidiarité, de la commune à l’État en sachant s’abstraire de toute préoccupation individualiste ou communautaire pour ne retenir que l’intérêt général ou, mieux, le bien commun. Ces personnes ne peuvent être des individus égoïstes, ni des « ego » sartriens, détachés de tout et capables du pire. Inscrits dans une famille, dans une nation, ils doivent pouvoir adhérer à la formule de Montesquieu : « Si je savais quelque chose utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l’oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie, et qui fût préjudiciable à l’Europe, ou bien utile à l’Europe et préjudiciable au genre humain, je le regarderais comme un crime.(**) »
    Seules des nations formées de ces citoyens responsables sont également libres de conduire leur destin, si elles demeurent souveraines, et non soumises à des oligarchies technocratiques.
    Aux deux niveaux, de l’individu comme de l’État, l’identité fonde la liberté, parce qu’elle dessine les limites : celle de la personne qui s’accepte
    et s’affirme pour ce qu’elle est, celle de l’État à l’intérieur de ses frontières. La liberté de l’homme ne peut être sans limite, fondée sur la transgression des traditions ou de la nature. La liberté d’une nation, de même, a besoin de frontières qui garantissent son autonomie comme celle de ses voisins. Jean-Louis de Lolme disait que le Parlement britannique pouvait tout faire, sauf changer une femme en homme. La folie actuelle envisage que des lois puissent autoriser de satisfaire le fantasme du changement de sexe. Mais on ne sait plus très bien quel Parlement le décidera, ni qui il représentera, ni à quel groupe de pression il sera soumis.
    La démesure, l’hybris des Grecs, détruit la liberté par les deux bouts : en bas, l’individu déresponsabilisé, ivre de droits et ignorant de ses devoirs, en haut, la tyrannie
    exercée par une caste agrippée au pouvoir et à ses privilèges, démagogue et dénuée de courage. La perte de l’identité, celle de la personne, celle de la nation, dissout le lien entre un citoyen structuré et une démocratie nationale forte : à la place de la première règne l’individu qui « s’éclate » en émotions, en pulsions justificatives, en besoins immédiats ; la disparition du sentiment d’appartenance à la seconde fait s’évaporer le patriotisme dans d’absurdes engagements dans des idéologies du lointain.
    La liberté et la démocratie ne sont pas des abstractions. Ce sont des réalités vécues au quotidien, et qui ne peuvent l’être que par des acteurs en chair et en os, qui affirment ce qu’ils sont, comme ils reconnaissent l’identité des autres, ce qui est le plus sûr moyen de la réciprocité et de l’échange.
     Christian Vanneste, 13/02/2014
    Notes :
    (*) Alexis de Tocqueville, Démocratie comme despotisme, extrait de De la Démocratie en Amérique, vol II (Quatrième Partie : Chapitre VI) (1840)
    (**) Montesquieu, Pensées diverses, Portrait de Montesquieu par lui-même.)
    Source : Boulevard Voltaire
    http://www.polemia.com/la-france-ce-nouveau-despotisme-ou-la-democratie-totalitaire/

  • Femen : le procès des extrémistes encore reporté

    Le procès des 9 Femen, poursuivies pour dégradations lors d'une action violente à Notre-Dame de Paris le 12 février 2013, a été renvoyé au 9 juillet prochain. Le tribunal correctionnel de Paris a décidé de reporter l'examen du dossier notamment car l'un des vigiles, actuellement à l'étranger, n'a pu être convoqué. Par ailleurs, l'avocat de Femen avait demandé le renvoi du procès. 

    De là à dire que Christiane Taubira les protège...

    Michel Janva

  • Ces craquements qui annoncent l'effondrement de l'UE

    Lu dans Le Bulletin d'André Noël :

    "Pour une fois, nous sommes d’accord avec le député écolo-européiste et agitateur politico-médiatique Daniel Cohn-Bendit, à propos du referendum helvète : « Si on avait organisé en France un référendum comme celui qui s’est déroulé en Suisse, ça aurait été pire, 60% pour le oui. » Mais, voilà ! On ne laisse pas la parole aux citoyens français pour leur demander s’ils veulent redevenir maîtres chez eux. C’est à mettre, certes, au débit de nos dirigeants successifs mais aussi à celui de Bruxelles qui pose une chape de plomb sur les velléités d’émancipation des peuples, en exerçant un chantage à la subvention. Mais cela n’empêchera pas le couvercle de sauter ; la colère monte de partout…

    C’est ainsi que « le début de la fin » de l’empire soviétique s’est enclenché: par des craquements de plus en plus sonores dans les pays satellites qui aspiraient chaque année davantage à l’indépendance et à la liberté. Et puis, un jour, tout a craqué ; l’empire s’est effondré comme un château de cartes. Loin de nous l’intention d’assimiler Bruxelles à Moscou et l’Union européenne à l’URSS ! Mais, par-delà les régimes et les époques, il y a toujours une volonté des peuples de se libérer d’une tutelle étrangère, même si on tente de leur expliquer qu’elle n’est là que pour leur bien !

    Outre le cas de la Suisse que nous venons d’évoquer et qui ne fait pas partie de l’Union, lorsqu’on met bout à bout tous les signaux qui se manifestent, force est de constater que l’Union entre dans les convulsions de l’agonie et l’euro avec elle. Ainsi, la Finlande préfère se préparer à sortir de l’euro plutôt qu’à payer les dettes des autres pays de la zone, a déclaré la ministre des Finances Jutta Urpilainen, ajoutant : « La Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie unique européenne. »

    En Grande-Bretagne, le parti du Premier ministre David Cameron a déposé une proposition de loi qui garantit la tenue d'un référendum d’ici 2017, pour ou contre l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union. Selon un premier sondage réalisé depuis cette annonce, 40% des personnes interrogées voteraient en faveur d'une sortie et 37% accepteraient d'y rester. Extrapolant le vote des 23% d'indécis, le sondage réalisé par l’institut Populus pour le Times estime que 53% des Britanniques sont favorables à une sortie de l'U.E., contre 47% qui veulent rester en son sein.

    Partout, en Europe, l’euroscepticisme croît. Les peuples n’ont plus confiance : on leur avait promis la prospérité, la croissance et l’emploi ; ils constatent une hausse de la misère, du chômage et de la récession. Même les pays nouvellement adhérents n’y croient déjà plus ! La Lettonie a adopté l’euro au 1er janvier dernier ; or, selon l’institut SKS, 25 % des Lettons approuvent le passage à l’euro et 50 % sont contre. C’est leur gouvernement qui les y a conduits à marche forcée, sous la férule de Bruxelles. En Pologne, l’euro devait faire son apparition en 2015 ; face à la crise de la zone euro, son gouvernement a demandé à Bruxelles l’autorisation de différer son adoption.

    La fin de l’Union et celle de l’euro sont inscrites en filigrane dans ces faits. On le constatera également dans le résultat du scrutin européen qui ne permettra plus aux fédéralistes de faire ce qu’ils veulent face à une importante minorité de blocage. La seule question est de savoir si nous allons subir cet effondrement dans le désordre et les convulsions ou si nous allons l’accompagner dans l’ordre, selon un calendrier maîtrisé. Bruxelles, hélas! par son aveuglement semble avoir choisi la politique du pire."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/02/ces-craquements-qui-annoncent-leffondrement-de-lue.html

  • GMT : comment les USA vont continuer de dépecer l’Europe…

    Entretien avec Alain de Benoist
    Alors que François Hollande vient tout juste d’annoncer, depuis les États-Unis, une accélération des négociations concernant le Grand marché transatlantique (GMT), Alain de Benoist revient pour Boulevard Voltaire sur les conséquences dramatiques d’un tel Traité…
    Le GMT, gigantesque zone de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, est le grand projet du moment. Mais les médias n’en parlent que fort peu. Pourquoi ?
    Parce que l’opinion est tenue à l’écart, et que les négociations se déroulent à huis-clos. C’est pourtant une affaire énorme. Il s’agit en effet de mettre en place, en procédant à une déréglementation généralisée, une immense zone de libre-échange, correspondant à un marché de plus de 800 millions de consommateurs, à la moitié du PIB mondial et à 40 % des échanges mondiaux. Le projet porte le nom de « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissements ». S’ajoutant au « Partenariat transpacifique » également lancé en 2011 par les États-Unis, il vise à créer la plus grande zone de libre-échange du monde grâce à une vaste union économique et commerciale préludant à une « nouvelle gouvernance » commune aux deux continents.
    En créant une sorte d’OTAN économique, l’objectif des Américains est d’enlever aux autres nations la maîtrise de leurs échanges commerciaux au bénéfice de multinationales largement contrôlées par leurs élites financières. Parallèlement, ils veulent contenir la montée en puissance de la Chine, aujourd’hui devenue la première puissance exportatrice mondiale. La création d’un grand marché transatlantique leur offrirait un partenaire stratégique susceptible de faire tomber les dernières places fortes industrielles européennes. Elle permettrait de démanteler l’Union européenne au profit d’une union économique intercontinentale, c’est-à-dire d’arrimer définitivement l’Europe à un grand ensemble « océanique » la coupant de sa partie orientale et de tout lien avec la Russie.
    Ces négociations se font à haut niveau, sans que les gouvernements concernés aient leur mot à dire. Nouvelle défaite du personnel politique ?
    La « libéralisation » totale des échanges commerciaux est un vieil objectif des milieux financiers et libéraux. Le projet de grand marché transatlantique a discrètement mûri pendant plus de vingt ans dans les coulisses du pouvoir, tant à Washington qu’à Bruxelles. Les premières négociations officielles se sont ouvertes le 8 juillet 2013. Les deuxième et troisième rounds de discussion ont eu lieu en novembre et décembre derniers. Une nouvelle réunion est prévue à Bruxelles en mars prochain. Les partenaires espèrent parvenir à un accord d’ici 2015. Les gouvernements européens ne sont pas partie prenante aux discussions, qui sont exclusivement menées par les institutions européennes. Les multinationales y sont en revanche étroitement associées.
    Sachant qu’à l’heure actuelle, quelque 2,7 milliards de biens et de services s’échangent déjà tous les jours entre l’Europe et les États-Unis, la suppression des derniers droits de douane va-t-elle vraiment changer quelque chose ?
    La suppression des droits de douane n’aura pas d’effets macro-économiques sérieux, sauf dans le domaine du textile et le secteur agricole. Beaucoup plus importante est l’élimination programmée de ce qu’on appelle les « barrières non tarifaires » (BNT), c’est-à-dire l’ensemble des règles que les négociateurs veulent faire disparaître parce qu’elles constituent autant« d’entraves à la liberté du commerce » : normes de production sociales, salariales, environnementales, sanitaires, financières, économiques, politiques, etc. L’objectif étant de s’aligner sur le « plus haut niveau de libéralisation existant », « l’harmonisation » se fera par l’alignement des normes européennes sur les normes américaines.
    Dans le domaine agricole, par exemple, la suppression des BNT devrait entraîner l’arrivée massive sur le marché européen des produits à bas coûts de l’agrobusiness américain : bœuf aux hormones, carcasses de viande aspergées à l’acide lactique, volailles lavées à la chlorine, OGM (organismes génétiquement modifiés), animaux nourris avec des farines animales, produits comportant des pesticides dont l’utilisation est aujourd’hui interdite, additifs toxiques, etc. En matière environnementale, la réglementation encadrant l’industrie agro-alimentaire serait démantelée. En matière sociale, ce sont toutes les protections liées au droit du travail qui pourraient être remises en cause. Les marchés publics seront ouverts « à tous les niveaux », etc.
    Il y a plus grave encore. L’un des dossiers les plus explosifs de la négociation concerne la mise en place d’un mécanisme d’« arbitrage des différends » entre États et investisseurs privés. Ce mécanisme dit de« protection des investissements » doit permettre aux entreprises multinationales et aux sociétés privées de traîner devant un tribunal ad hoc les États ou les collectivités territoriales qui feraient évoluer leur législation dans un sens jugé nuisible à leurs intérêts ou de nature à restreindre leurs bénéfices, c’est-à-dire chaque fois que leurs politiques d’investissement seraient mises en causes par les politiques publiques, afin d’obtenir des dommages et intérêts. Le différend serait arbitré de façon discrétionnaire par des juges ou des experts privés, en dehors des juridictions publiques nationales ou régionales. Le montant des dommages et intérêts serait potentiellement illimité, et le jugement rendu ne serait susceptible d’aucun appel. Un mécanisme de ce type a déjà été intégré à l’accord commercial que l’Europe a récemment négocié avec le Canada.
    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier., Le 13 février 2014
    Source : Boulevard Voltaire
    http://www.polemia.com/gmt-comment-les-usa-vont-continuer-de-depecer-leurope/