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anti-national - Page 983

  • Terroriste ?!

     

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    Alors que le Système perd complètement les pédales en France et le montre bien, il vient maintenant, en cette période estivale, de frapper un grand coup dans la guerre contre le terrorisme et la barbarie fasciste. Varg Vikernes, musicien/compositeur norvégien bien connu pour son projet Black Metal Burzum et pour des incendies d’églises et le meurtre d’un autre musicien norvégien en 1993, vient d’être arrêté en Corrèze en compagnie de sa femme. Tous les médias, n’ayant rien d’autre à se mettre sous la dent alors que les Français qui le peuvent encore sont partis en vacances, en ont fait leurs gros titres. Il faut dire que le couple est accusé de préparer rien de moins que des attentats terroristes. Suivi par la DCRI depuis des mois, « nos » forces de l’ordre, bien connues pour leur efficacité à contrôler la circulation d’armes dans nos banlieues, ont mis Varg et sa femme en garde à vue ce matin car cette dernière aurait acheté des carabines… légalement.

    La Droite a ses terroristes anarchistes fantasmés (affaire de Tarnac) et la Gauche ses terroristes néo-nazis tout autant fantasmés. Le terme « néo-nazi » est, une fois encore, totalement abusif pour parler de Varg Vikernes qui, certes, s’est désigné comme tel dans sa jeunesse, mais a bien évolué depuis, même s’il reste un défenseur acharné de l’Europe et de sa culture.  L’affaire Méric (ou plutôt l’affaire Esteban…) se déboulonnant de jour en jour dans un silence assourdissant, le Système se devait de trouver un nouveau bouc émissaire pour tenter de faire oublier l’impopularité totale du gouvernement, les mesures anti-sociales imposées par Bruxelles et les marchés financiers mais aussi pour continuer son « taillage en pièces » de l’extrême-droite.  

    Varg Vikernes est, il faut bien le dire, un personnage sulfureux qui, depuis longtemps, permet aux médias de faire leurs choux-gras avec des reportages ridicules sur le Black Metal et le néo-nazisme. C’est le personnage idoine pour effrayer le bon peuple dans les chaumières et pour taper sur un Front National ayant pourtant bien changé car le sieur Vikernes a osé – ô crime suprême- déclarer son amour de la France et appeler à voter pour le parti à la flamme.

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    Mais, regardons Varg Vikernes aujourd’hui… alors qu’il est bien plus proche du fermier que du skinhead tant dans son mode de vie que dans ses idées, on a du mal à imaginer ce bon père de famille et sa fidèle épouse renverser la Ripoublique française avec des pétoires à lapin.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Marion Maréchal-Le Pen : recherche sur l'embryon: la primauté de la science et du marché sur l’humain

    MmlpCommuniqué de presse de Marion Maréchal-Le Pen :

    "L’Assemblée nationale s’est prononcée aujourd’hui en faveur d’une proposition de loi radicale de gauche et soutenue par le Gouvernement concernant la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires. Ce texte majeur modifie la loi de 2004 en passant d’une interdiction de principe avec dérogation à une autorisation de principe assortie de conditions plus souples.

    Le débat a eu lieu en catimini, en quelques heures à peine et à l’insu des Français. Non content de ne pas respecter la loi de 2011 prévoyant un débat public sous forme d’états généraux pour les réformes éthiques, la ministre a demandé l’application de la procédure de « réserve des votes » empêchant ainsi les députés d’amender la proposition afin d’accélérer le débat.

    Par ce texte, l’humanité de l’embryon est niée par principe, l’humain en devenir sera réduit à l’état de matériau d’expérimentation au nom de la compétitivité scientifique. Et ce, alors même que l’utilisation des cellules souches adultes et du cordon ombilical sont à l’origine de la majeure partie des avancées scientifiques et qu’une solution alternative a été découverte par le chercheur japonais Yamanaka grâce aux cellules souches dites IPS.

    De surcroit, le texte a supprimé une disposition de la loi de 2011 prévoyant que les alternatives aux recherches sur l’embryon humain et conformes à l’éthique doivent être favorisées.

    Cette proposition est d’autant plus étonnante qu’une directive européenne de 2010 fixe comme objectif le remplacement total des procédures scientifiques appliquées aux animaux « sous forme embryonnaire ou fœtale » par des méthodes alternatives. Demain l’embryon humain vaudra moins que celui de la baleine…

    On peut s’étonner de la détermination du Gouvernement quand de nombreux chercheurs, comme le professeur Ménasché, affirment que l’ancien régime ne les empêchait pas de mener à bien leur recherche mais faisait obstacle aux investissements privés dans ce secteur…

    Pour toutes ces raisons, Marion Maréchal-Le Pen a voté contre ce texte et cosigné avec Jacques Bompard un amendement interdisant toute recherche sur l’embryon humain".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L'Assemblée nationale a cédé aux lobbies pharmaceutiques et à la culture de mort : l'embryon humain est chosifié et commercialisable

    Journée noire pour la France :

    "Le Parlement français a adopté aujourd'hui une proposition de loi qui autorise sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, malgré la vive opposition de la droite et des associations religieuses.

    La loi de 2011 prévoit une interdiction de la recherche sur les embryons mais assortie de dérogations accordées par l'Agence de biomédecine. La proposition de loi présentée par les radicaux de gauche prévoit de passer d'un régime "d'interdiction assorti de dérogations" à un régime "d'autorisation encadrée" de la recherche sur l'embryon". 

    On relira cet article de 2011 pour comprendre l'influence des lobbies.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La République du mensonge

     

    Brétigny-sur-Orge : Selon Huchon, la catastrophe ferroviaire pourrait être d’origine criminelle. Après que les premières dépêches des journalistes, le jour du drame et à l’arrivée des premiers secours, faisaient état de détrousseurs de cadavres et de jets de pierres contre les secouristes et policiers,...

     

    ...étayées par des policiers eux mêmes sur place et au cœur de l’action, la machine du pouvoir a aussitôt repris l’information en main en minimisant les faits, voire même aujourd’hui en les réduisant à un simple vol de portable.

    Les attachés de presse pouvaient être satisfaits quand patatras, Jean Paul Huchon, notable socialiste qui n’avait pas dû recevoir de consignes se lâcha sur les ondes :

    «  interrogé en direct sur France Info, le président de la région Ile de France a réagi à la "défaillance" d’une pièce d’aiguillage qui serait selon la SNCF à l’origine du Paris-Limoges vendredi en fin d’après-midi : "Cette pièce était tenue par quatre boulons. Il parait bizarre que les boulons aient tous sauté en même temps. Il y a des hypothèses de toute nature. Personne ne peut exclure un acte de malveillance". »

    La gaffe….

    La république du mensonge, en période pré-électorale, avait pourtant bien huilé la machine, il ne devait pas y avoir de « couacs », mais les faits sont têtus et le pouvoir politique aux ordres de la fortune anonyme et vagabonde aura de plus en plus de mal à cacher le désastre dont est victime notre pays.

    A force de nier les faits, on finit par croire qu’ils n’ont jamais eu lieu. Mais ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on empêche la montée de la fièvre.

    Le peuple de France est à bout, car il a compris que la victime expiatoire, l’ennemi déclaré des oligarchies financières européennes et mondiales, c’est précisément lui.

    La vie en banlieue se dégrade au point que les transports en commun qui traversent les zones de non droit ne sont plus en sécurité. On le savait déjà pour les bus et aussi pour les trains pillés et arrêtés en rase campagne. On n’avait pas encore connu le déraillement.

    Mais pourquoi ne veut-on pas en parler ? Deux raisons principales à mon avis :

    D’abord, bien sûr, il ne faut pas inquiéter l’électeur pour éviter « la montée des extrêmes » Pour résumer il y a des sièges et des maroquins à défendre… Donc chut, « circulez y’a rien à voir ! »

    La deuxième raison tient au fait que la politique des « chances pour la France » est un fiasco total. C’est pourquoi on ne verra pas la droite co-actrice de cet état de fait, monter au créneau.

    Devant ce drame, tous les complices se draperont dans leur dignité républicaine en s’en remettant aux enquêteurs et à la justice, lesquels, comme chacun sait, sont aux ordres.

    Cela témoigne de l’abandon dans lequel le peuple de France est laissé. Son espace d’expression étant par ailleurs de plus en plus réduit comme tout le monde a pu le constater lors du combat contre le mariage homosexuel.

    Mensonges d’Etat, réduction de la liberté d’expression, utilisation de la police et de la justice pour réprimer les oppositions, beaucoup d’éléments qui ne laissent plus guère de choix au peuple de France pour trouver la voie qui lui permettra de sauver sa peau…

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française  http://www.actionfrancaise.net

  • Tour pour tous : l'intox du Monde démontée

    Sous le titre "La désagrégation de La Manif pour tous", le quotidien parisien écrit

    "Les drapeaux roses sont apparus aux détours des routes sinueuses du Tour de France. Mais sur les étapes de la Grande Boucle, postés devant les caméras du monde entier, les anti-mariages gay n'ont mobilisé qu'une poignée de militants. Lancé en juin Le Tour de France pour tous, émanation de La Manif pour tous, devait prolonger la mobilisation sur la route des vacances. Redonner de la visibilité aux opposants "sans perturber la fête".

    Localement, la presse qui est sur le terrain décrit la réalité autrement : 

    "On pense souvent que leur mouvement va finir par s’essouffler et qu’ils auront du mal  à maintenir intacte leur mobilisation. Mais ils sont toujours en selle…"

    Et aligne un grand nombre de photos dont : 

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    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Espagne : le gouvernement augmente le budget anti-émeute de 1900% en un an

    Tous les gouvernements de l’Union européenne se préparent discrètement à « recadrer démocratiquement » le peuple en cas de débordements trop importants. La France s’équipe (vous trouverez la liste ici) de nouvelles armes autrement plus violentes que de simples bombes lacrymogènes.

    « L’Espagne augmente son budget lié à l’achat de « matériel et équipement spécifiques anti-émeute de protection et de défense» de près de 1.900% entre 2012 et 2013.
    Le budget anti-émeute de départ passe de 173 670€ en 2012 € à 3,26 millions en 2013. Pour 2016, le projet d’investissement va dépasser dix millions d’euros, il vise à moderniser les matériels des unités anti-émeute utilisés.
    Parmi les autres éléments qui seront fournis à la police espagnole sont prévus des gilets pare-balles, des gaz lacrymogènes, de matraques, des boucliers et balles en caoutchouc. Mais il prévoit également d’intégrer des armes de guerre. Plus précisément, on parle de fusils laser (qui causent la cécité temporaire ou permanente), des canons sonores (testé à des manifestations aux Etats-Unis et en générant des étourdissements et des nausées à la personne) et des armes à micro-ondes qui provoquent des brûlures et des douleurs. On compte également des armes qui semblent sortir de la science-fiction comme des armes électromagnétiques et lanceurs de mousse afin d’immobiliser les gens.
    Avec cette mesure, les autorités espagnoles prétendent lutter contre la vague croissante de protestations qui a secoué la péninsule au cours des dernières années [...]

    http://www.contre-info.com/

  • Recherche sur l'embryon : le triple NON de Yannick Moreau

    YmCommuniqué de presse du député : 

    "Yannick MOREAU, député de la Vendée Littorale, s’élève contre la proposition de loi modifiant le statut de l’embryon et autorisant la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Yannick MOREAU votera contre pour trois raisons :

    1. Au nom de l’éthique et de la dignité humaine. Nous ne pouvons accepter que le plus fragile membre en devenir de la communauté nationale soit réduit à un matériau de recherche industrielle. Il faut cesser cette marchandisation rampante, fondamentalement contraire à la dignité de l’homme.
    2. Au nom du progrès de la science. En Démocratie il n’existe pas de vrai progrès technique s’il ne se conjugue avec le respect fondamental des droits de tous les hommes. D’autres méthodes de recherches, alternatives, existent. Parmi celles-ci l’utilisation des cellules souches reprogrammées (IPS) découvertes par le Professeur YAMANAKA, prix Nobel de médecine 2012. En effet, concernant la modélisation des pathologies et du criblage de molécules, les cellules souches non-embryonnaires égalent les cellules souches embryonnaires. Elles sont même plus prometteuses en matière de thérapie cellulaire. Cette méthode techniquement valable est moralement acceptable.
    3. Au nom du Droit et du respect du Parlement. Ce passage en force est indigne. La Loi de Bioéthique votée en 2011 n’est pas respectée par le gouvernement et la majorité. Le Code de la santé publique prévoit qu’un projet de réforme portant sur un problème éthique doit être précédé d’un débat public organisé sous forme d’Etats Généraux. Ceux-ci n’ont pas eu lieu. Quel manque de considération pour un sujet à l’enjeu si fondamental que de l’introduire en juillet durant la session extraordinaire, en bousculant l’ordre du jour, refusant le vote par amendements, et en commençant l’examen à 23h.

    La procédure est à l’image du fond, déplorable. Les urgences sont ailleurs. Il ne suffira pas de voter contre ce texte mardi, il faudra avoir le courage de revenir dessus car la politique c’est aussi la volonté au service de la dignité.

    Yannick MOREAU 

    Député de la Vendée Littorale

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Opération Valérie Trierweiler à Paris

    COMMUNIQUÉ du Printemps Français : François et sa volaille

    un beau lâcher de poulets à Paris pour honorer la première poule de France, Valérie T. Samedi matin, le Printemps Français a lâché une basse-cour au pied de son immeuble parisien, gardé par deux poulets. Courant derrière nos coqs, les poulets de Manuel Valls tentaient de protéger la première poule de la République, et les plumes volaient
    Ça nous a bien fait rire, et c’est tout ce que ça nous rapportera. Car sinon, la dame à François, elle nous coûte de l’argent : soit c’est sa maitresse, et pourquoi l’entretenir sur un pied officiel, soit c’est sa concubine, et François a menti sur son patrimoine et ses revenus.
     
    Ce n’est qu’un mensonge de plus, de la part d’Hollandouille, qui veut bien du mariage pour tous mais n’en veut pas pour lui, qui veut bien changer la vie des Français mais refuse de toucher à son confort de célibataire à bonne fortune.
    Pourtant le temps des comptes est venu, ceux que la Cour lui jette dessus chaque matin, et le décompte de ses soutiens dans les sondages : la France n’a plus d’argent, François est à sec.

    PAS DE PETITES ÉCONOMIES, VALÉRIE N’A RIEN À FAIRE PARMI LES OFFICIELS DU 14 JUILLET !

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Une poule pour tous

     

    François et sa volaille

     

    Un beau lâcher de poulets à Paris pour honorer la première poule de France, Valérie T. Samedi matin, le Printemps Français a lâché une basse-cour au pied de son immeuble parisien, gardé par deux poulets. Courant derrière nos coqs, les poulets de Manuel Valls tentaient de protéger la première poule de la République, et les plumes volaient. Ça nous a bien fait rire, et c’est tout ce que ça nous rapportera. Car sinon, la dame à François, elle nous coûte de l’argent : soit c’est sa maitresse, et pourquoi l’entretenir sur un pied officiel, soit c’est sa concubine, et François a menti sur son patrimoine et ses revenus.

    http://fr.altermedia.info/

  • Turquie-Arménie les vrais enjeux de l'accord de Zurich (ARCHIVE 2009)

    L'ACCORD présenté comme historique entre la Turquie et l'Arménie tombe bien. Il met la « Saison de la Turquie en France » à l'abri d'une vaste mobilisation de la communauté arménienne. On va donc pouvoir célébrer cette Turquie qui, comme tout le monde le sait, enrichit l'Europe avant de la rejoindre un jour.

    TURQUERIES PARISIENNES... 
    Que le but de cette Saison soit de favoriser la « marche turque » vers l'Ouest malgré les positions médiatiquement et électoralement hostiles du président français est une évidence qu'il est facile de prouver. Le titre de l'exposition du grand palais est suffisant : « De Byzance à Istanbul ». Et voici présentées comme une continuité une fracture et une déchirure définitives qui passent Constantinople par profits et pertes. Comment ne pas rappeler le mot admirable de Jean Raspail ? « La chute de Constantinople est un drame et un deuil personnel qui sont survenus hier. »
    À la chute de l'empire ottoman dont le dernier exploit a été le génocide des Arméniens, précédant le massacre des Grecs de Smyrne, il aurait été possible de rendre à la chrétienté l'ancienne capitale orientale de l'Empire romain. La lâcheté des uns et la pugnacité de Mustapha Kemal ont empêché cette "reconquista". Mais si Sainte-Sophie est restée sous le joug turc qui l'a réduite au rang de simple musée, ce n'est pas une raison pour peindre la Tour Eiffel aux couleurs des Asiates d'Anatolie. « Non à la Tour Eiffel turque ! » dénonçait dans un communiqué Jean-Marie Le Pen, qui entend marquer son « attachement à une France Bleu Blanc Rouge » et son refus d'une intégration de la Turquie dans l'Union européenne cependant que Marine Le Pen et le chef de file du parti pour les élections régionales en Ile-de-France Marie-Christine Arnautu dirigeaient une manifestation d'élus pour protester contre cette initiative du maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë et que les ldentitaires réalisaient la prouesse d'illuminer au même moment la façade du Palais de Chaillot, juste en face de la tour Eiffel, du slogan lumineux : « La Turquie ! Non merci ! »
    En riposte, le parti turc a lui aussi donné de la voix, dans Le Monde bien entendu. « Va-t-on enfin rompre, dans la vision de ce grand pays, avec les clichés, les préjugés, le mépris, au mieux l'ignorance, qui polluent le débat sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne ? Nous l'espérons de toutes nos forces. » s'interrogent en chœur :
    Michel Rocard, Jacques Delors, Luc Ferry, anciens ministres, ainsi qu'Edgar Morin et Alain Touraine, sociologues, comme ils se présentent dans le quotidien vespéral. Certes, ces personnalités reconnaissent que, pour répondre aux valeurs européennes, la Turquie a beaucoup à faire, en commençant par assumer sa repentance vis-à-vis des Arméniens... Ce qui est une condition sans doute nécessaire mais loin d'être suffisante, et un leurre pour nous faire avaler le reste.
    On nous présente donc le dernier accord comme une étape importante sur ce chemin alors même que cet accord - dont nous annoncions ici la prochaine ratification le 15 mai dernier - a été signé non sans difficulté. Le samedi 10 octobre, à Zurich, la signature de normalisation diplomatique entre la Turquie et l'Arménie est restée en suspens. Un ultime blocage, côté arménien, sur les termes du discours que le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, devait prononcer, a fait planer le doute sur la cérémonie. Après un ultime conciliabule d'une heure et demie, et la décision de supprimer les discours, le texte a finalement pu être ratifié. Le premier objectif est d' ouvrir la frontière commune dans un délai de deux mois après la ratification par les Parlements des deux pays. Il peut donc y avoir des surprises. « Il y avait des inquiétudes des deux côtés (...). Des questions d'interprétation sur ce qui devait être dit et ne pas être dit », a commenté Mme Clinton qui se présente comme le maître d'œuvre de cet accord. « Et ce sera difficile », a-t-elle ajouté.
    La principale difficulté ne vient pas du génocide passé mais du problème très présent du Haut-Karabakh. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a immédiatement réaffirmé la position de son pays liant toujours l'ouverture de la frontière turco-arménienne à un règlement du conflit dans cette enclave. Pour les Azéris turcs et turcophones, l'accord de Zurich est une trahison « en contradiction frontale avec les intérêts nationaux de l'Azerbaïdjan ». Une entrevue avait bien eu lieu, le 9 octobre, entre Serge Sarkissian et Ilham Aliev, les présidents arménien et azerbaïdjanais, mais elle n'a permis aucune avancée. L'accord est également contesté par une minorité en Arménie. À l'appel du parti nationaliste Dachnak, plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues d'Erevan, la capitale, réclamant que la Turquie reconnaisse préalablement le génocide de 1915, ce qui n'est pas le cas, le gouvernement d'Ankara ayant renvoyé la résolution de la question à un comité d'experts. Le Parlement européen a reconnu le génocide arménien le 18 juin 1987. La non-acceptation de ce vote devrait logiquement fermer à Strasbourg la route de Bruxelles.

    ... ET ENJEU ÉNERGÉTIQUE
    Mais il y a tous les non-dits. En Turquie, la préoccupation première n'est certes pas l'Arménien mais le Kurde. Tout l'été, par exemple, une polémique s'est développée, en Turquie même, à propos de l'ampleur des réformes que le gouvernement allait proposer aux Kurdes, tout en écartant bien sûr les révolutionnaires du PKK. Même les chefs militaires ont dû s'incliner, à l'inverse des dirigeants du parti kémaliste, devant la nécessité de certaines évolutions.
    Mais l'enjeu arménien est aussi stratégique et énergétique. La Russie et les Etats-Unis surveillent le rapprochement entre Erevan et Ankara. L'enjeu principal de cette ouverture est la sécurisation de l'approvisionnement en hydrocarbures. « Moscou et Washington restent en concurrence pour l'accès aux ressources, mais elles ont un intérêt commun : éviter une crise dans la région », décrypte Ali Faïk Demir, spécialiste du Caucase à l'université stambouliote de Galatasaray et cité par Le Figaro. La réalisation de cet objectif passe par la revitalisation d'un axe tripartite Azerbaïdjan-Arménie- Turquie. La guerre en Géorgie durant l'été 2008 est venue rappeler la fragilité du Sud-Caucase et les risques d'effet domino en laissant persister des zones de tensions dans la région. Les ratifications parlementaires entraîneraient un mouvement de frontières.
    L'armée russe aurait renoncé au vieux rêve de la Russie depuis Catherine II : pousser ses frontières au-delà de l'Araxe et vers les mers chaudes. La détente arméno-turque pourrait constituer un premier test concret de la politique d'ouverture et des messages de bonne intention que s'échangent les administrations Obama et Medvedev. L'OTAN va-t-elle profiter de ce possible virage géopolitique pour pénétrer davantage l'isthme caucasien et s'y appuyer pour consolider sa logistique en direction de l'Afghanistan ?

    MENACE POUR L'IRAN
    Le drame arménien reste décidément le même, celui d' être un maillon relativement faible d'affrontements régionaux dans un environnement ethnique et religieux hostile. Historiquement, dès que la Russie et la Turquie se sont rapprochées, le nationalisme arménien a été sous pression. En cas de normalisation turco-arménienne, le flanc septentrional de l'Iran serait affaibli car les Iraniens voient dans la poussée turque au Caucase une victoire des USA.
    Nabucco, le projet énergétique occidentalo-turco-azéri, avance peu à peu. Une fois les conflits surmontés, les artisans du gazoduc censé relier l'Asie centrale à l'Autriche peuvent imaginer d'autres routes que l'axe géorgien, déstabilisé depuis la guerre des cinq jours entre la Russie et la Géorgie. Les Européens, notamment la France, défendent l'axe arménien, mais le passage de Nabucco par l'Arménie nécessite au préalable la normalisation de ses relations avec la Turquie.
    On voit bien que le rapprochement, réel ou non, entre la Turquie et l'Arménie dépasse et de loin le contentieux historique hérité de la Sublime Porte et les turqueries parisiennes de la saison enturbannée du grand mamamouchi Delanoë.
    Pierre-Patrice BELESTA. Rivarol du 23 octobre 2009