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avortement et euthanasie - Page 146

  • Le tabou de la souffrance morale suite à avortement

    Près de neuf femmes sur dix ayant subi un avortement révèlent subir une souffrance morale d'une intensité supérieure à 6/10 dans l'échelle d'évaluation de la douleur. Elle était même très intense (au moins 8/10) pour 62 % des femmes.

     

    Une femme sur trois a recours à l'avortement en France. Avec environ 210 000 avortements par an en métropole.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com

  • Convention entre le ministère de l'éducation nationale et une association raciste

    Bulletin officiel de l'éducation nationale du 16 mai :

     

    "Partenariat entre le ministère de l'éducation nationale et l'association « Le Planning familial » [...]

    Article 1 - Objet de la convention
    Par la présente convention, les deux parties s'engagent, en cohérence avec les objectifs des politiques publiques mentionnés ci-dessus, dans la construction de projets. Ces derniers porteront tant sur l'éducation à la sexualité, l'amélioration de l'information en matière d'accès à la contraception ou à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) que sur la lutte contre les stéréotypes de genre, les comportements sexistes et homophobes. [...]"

     

    Pour mémoire, l'idéologie du Planning familial, centrée sur la culture de mort, appelait, jusque dans les années 50, en des termes violents à la ségrégation et à la stérilisation des "incompétents", des "asociaux" et des "races génétiquement inférieures". Le Docteur Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé, fondatrice en 1956 de la Maternité heureuse devenue plus tard le Mouvement Français pour le Planning familial (MFPF), s'était séparé de ce mouvement, estimant que "Le "droit de la femme" à l'avortement est une expression qui ne consacre en réalité que son esclavage."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com

  • Le pape François à la marche pour la vie à Rome

    Le pape a fait un détour pour rejoindre les 40 000 manifestants pro-vie :

  • Euthanasie en France : référé gagné ! Vincent Lambert vivra… Mais il reste menacé

    Extraordinaire victoire, samedi après-midi, pour le respect de la vie ! Devant le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, un référé-liberté plaidé en faveur de Vincent Lambert, 37 ans, a abouti à une ordonnance qui a reconnu le droit de ses parents et d’une partie de ses proches de s’opposer à ce qu’il soit tué lentement par l’arrêt de son alimentation.
    Me Jérôme Triomphe venait de plaider avec passion contre la mise à mort volontaire du patient, au nom de ses parents, de sa sœur et de son demi-frère ; Me Jean Paillot avait exposé l’éthique biomédicale qui exige le respect de la vie. L’audience, chargée d’émotion, avait duré plus de deux heures. Ils ont été entendus et compris.
    Vincent Lambert : oui, c’est le vrai nom de celui que jusqu’ici, dans un souci de discrétion visant à donner un maximum de chances aux démarches pour sauver sa vie, j’ai appelé « Hervé ».
    C’est un jeune homme frappé il y a quatre ans et demi par un accident de voiture qui l’a laissé gravement handicapé. D’abord maintenu dans un coma artificiel, il est resté ensuite pendant deux ans dans un coma végétatif. Puis il est entré dans un coma pauci-relationnel, qui correspond chez lui à un état de « conscience minimale plus » où existe une interaction avec l’environnement : Vincent peut suivre des yeux, réagir aux voix familières, manifester la conscience de ses émotions. Il sourit. Ou plutôt : il souriait.
    Depuis qu’une équipe médicale a décidé que, sa « qualité de vie » étant insuffisante, il convenait de lui couper l’alimentation et une bonne part de son hydratation en vue de le faire mourir, il pleure lorsque sa mère ou ses proches viennent le voir…
    Cet arrêt de l’alimentation et la diminution drastique de son hydratation, réduite de 3 litres au total à 500 ml par 24 heures, ont été mis en place depuis le 10 avril dernier, avec le consentement de son épouse, mais malgré l’opposition expresse de ses parents et d’une partie de sa famille qui n’ont été d’aucune façon entendus à propos de cette décision médicale, qui n’est rien d’autre qu’un arrêt de mort par cessation des soins.
    C’est très exactement une euthanasie par omission.
    Le juge des référés, Mme Catherine Monbrun, a ordonné samedi après-midi à 16 h 45 que l’alimentation et l’hydratation normales de Vincent Lambert soient rétablies, annulant par ce fait la « décision collégiale » qui avait été prise le 8 avril par l’équipe médicale du CHU Sébastopol de Reims, de le faire mourir à petit feu au motif que ces soins apparaissent aujourd’hui comme « inutiles, disproportionnels et ayant comme seul effet le maintien artificiel de la vie ».
    Elle a ainsi reconnu qu’il y avait une « atteinte grave et manifestement illégale » à une « liberté fondamentale » qu’il s’agissait de sauvegarder : la vie même de Vincent Lambert, menacée, et le droit de ses proches qui ne souhaitaient pas le voir tué. L’urgence étant caractérisée par l’affaiblissement déjà très avancé du patient du fait de ce refus de nourriture et d’eau.
    Au nom du principe du « respect de la vie » affirmé par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme, que doit respecter notamment « toute personne morale de droit public » tel un hôpital public, l’ordonnance de référé rappelle que le juge des référés peut prendre toutes les mesures de nature à faire cesser le danger « lorsque l’action ou la carence d’un tel établissement crée un danger caractérisé et imminent pour la vie d’un patient, portant ainsi une atteinte grave et manifestement illégale à cette liberté fondamentale ».
    Vincent Lambert, à l’heure où j’écris ces lignes, est hors de danger. Par l’effet de l’ordonnance de référés, on a recommencé à lui administrer du glucose et son alimentation est rétablie avec toute la précaution et la progressivité que requiert son état. Sa vie est sauvée.
    Mais pour combien de temps ? Le résultat du référé a provoqué la « rage » du chef de service de l’unité de soins palliatifs où Vincent est hospitalisé. Une colère que m’a décrite Me Triomphe : il l’a constatée sur place au CHU de Reims, samedi après-midi, où le médecin chargé de soigner Vincent Lambert a clamé qu’il ferait tout pour procéder quand même à l’arrêt de la nourriture et de l’essentiel de l’hydratation de Vincent Lambert, refusant son transfert dans un autre hôpital plus respectueux de la vie au motif qu’ils sont « responsables » du jeune homme, rejetant encore et encore la volonté expresse de ses parents et d’une partie de sa famille de ne pas le voir ainsi volontairement poussé vers la mort. L'idée ? Relancer la « procédure collégiale », dans les règles cette fois (manière de reconnaître que tout avait été fait dans l'illégalité), mais avec la volonté préméditée de passer outre à la volonté des parents de Vincent Lambert.
    Ce que l'on constate chez ce médecin, c'est une pure volonté de tuer – et j’écris cela en pesant mes mots, sans craindre de me voir contredire – puisque tel est l’objectif unique de l’arrêt de la nourriture et de l’hydratation.
    Ce médecin qui a pris en toute illégalité – c’est ce qu’établit l’ordonnance de référé – la décision de faire mourir Vincent Lambert de faim et de soif, entend donc maintenant refaire toute la procédure de manière respectueuse de la loi, cette fois, pour lui couper encore les vivres.
    Comment peut-il prétendre cela ?
    Un élément peut, selon la manière dont on interprète la loi, lui donner raison, et il faut que la France le connaisse, qu’elle sache qu’aujourd’hui la loi française peut permettre de tuer un patient en le précipitant vers sa fin de vie.
    Un deuxième lui donne tort, absolument et d’emblée, nous allons voir comment.
    *
    1. La décision d’arrêter les traitements, même en l’absence de situation de maladie en phase terminale, est une possibilité offerte aux médecins dans le cadre de la loi Leonetti. Cela correspond à la volonté d’éviter qu’une « obstination médicale déraisonnable » n’impose d’inutiles souffrances au patient ; c’est le refus de l’« acharnement thérapeutique » qui permet de refuser les traitements « inutiles, disproportionné ou qui n’ont d’autre objet que le maintien artificiel de la vie ».
    « Traitement » : le mot dit bien ce qu’il veut dire et ne désigne pas de lui-même les soins ordinaires dus à tout patient et d’ailleurs à tout homme dans la mesure du possible : un toit, l’hygiène, la nourriture et l’eau.
    L’entourloupe de la loi Leonetti, qui apparaît dans ses travaux préparatoires et qui est confirmée dans le rapport d’évaluation de l’application de la loi par le même Jean Leonetti, consiste à classer le soins ordinaire qu’est la nourriture (même administrée par sonde) au nombre des « traitements médicaux ».
    L’ordonnance de samedi prend acte de cette possibilité et suit non la lettre de la loi, mais ces éclairages plus que douteux du point de vue du droit, puisque la loi interdit au médecin tout acte de nature à provoquer la mort.
    On peut craindre que le droit français ne finisse par entériner cette interprétation qui aboutit à donner aux médecins un pouvoir de vie et mort sur leurs patients, même des patients qui comme Vincent Lambert vivent comme tout être humain grâce à l’absorption de nourriture et d’eau et qui ne souffrent d’aucune maladie qu’il faudrait soigner.
    La morale et le bon sens imposent cependant de noter que la nourriture et l’hydratation même administrées autrement que par la bouche ne sont pas des soins extraordinaires ni un traitement médical : la vie qui est maintenue ainsi n’est pas plus « artificielle » que celle d’un nourrisson que l’on nourrit ou d’un malade trachéotomisé qui reçoit sa « ration de survie » par sonde. Il ne s’agit pas de prolonger par des moyens techniques disproportionnés une vie qui ne tient plus qu’à un fil. La preuve : c’est le refus de nourriture qui va opérer la dégradation de la santé du patient et provoquer, lentement mais sûrement, une mort cruelle.
    2. Mais cette décision de refuser la nourriture et l’essentiel de l’hydratation doit répondre à des règles strictes. Il faut tenir compte de la volonté du patient si elle peut s’exprimer. Sinon, l’équipe médicale doit tenir compte, le cas échéant, si elles existent, de ses directives anticipées, mais ne peut prendre sa décision de mort sans consulter la famille et les proches du patient.
    Et s’il y a opposition, il faut aussi en tenir compte.
    Dans le cas de Vincent Lambert, ainsi que le plaida Me Jérôme Triomphe et ainsi que les pièces produites devant le juge allaient l’établir, la décision de mettre fin à sa vie a été envisagée dès le mois de janvier, et que l’épouse du jeune homme y a été « associée » dès début février. Mais ses parents n’en ont pas été tenus informés : certes on a parlé à sa mère, le 5 avril, sans précisions, mais assez pour que celle-ci manifeste sa ferme opposition à toute éventualité d’une telle décision.
    Elle a été prise pourtant le 8 avril et mise en œuvre le 10 avril.
    Les médecins qui soignent Vincent Lambert assurent que sa famille a été régulièrement tenue au courant… à partir du 25 avril. En effet ! Mme Lambert a été alertée par certains de ses enfants que Vincent, à ce qu’ils avaient remarqué, n’était plus nourri, et c’est elle qui s’est précipitée à Reims pour aller dire aux médecins son refus absolu d’une telle procédure qui constitue une mise à mort volontaire !
    C’est sur ce point de non-respect de la procédure prévue par l’article 2. 4127-37 du code la santé publique que le juge des référés a donné raison à M. et Mme Lambert.
    L’ordonnance souligne le défaut d’information dont ont ils été victimes par rapport à la mise en œuvre de la procédure collégiale par laquelle un médecin, conforté par l’avis favorable d’un autre médecin étranger au cas, peut décider de couper les vivres à un patient pour le faire mourir.  L’ordonnance dénonce aussi que le fait que les parents « n’ont pas été informés de la nature et des motifs de cette décision ». Plus important encore, le juge souligne que « la décision d’arrêter l’alimentation et de limiter l’hydratation n’a pas pris en compte les souhaits des parents de M. Vincent », et ce quand bien même une partie de ses frères et sœurs et son épouse se sont montrés d’accord avec elle.
    Autrement dit, en cas d’opposition de la famille, en l’occurrence le père et la mère de la victime qui sont tout de même on ne peut plus proches, les médecins ont l’obligation d’en tenir compte.
    C’est un frein réel à l’application mortifère de la loi Leonetti, et cette affaire a eu pour premier mérite de le mettre en évidence.
    Lorsque le médecin de Reims prétend remettre en route une procédure collégiale, cette fois en respectant les conditions posées par la loi, non seulement il soulignent en creux la manière illégale dont ils ont agi, mais il méconnaît ce droit des parents qu'en tout état de cause il doit respecter en s'abstenant de prendre une décision de mise à mort.
    *
    Il n’est pas inutile de noter que les documents médicaux produits par le CHU de Reims en défense de sa décision démontrent l’état de conscience réel quoique apparemment très diminué et le fait qu’il ressent des émotions. Ni que la décision de faire cesser son alimentation et de limiter fortement son hydratation ont fait suite à ce que l’équipe médicale appelle des « signes d’opposition comportementale de la part de M. Lambert lors des actes de “nursing” a fait suspecter un refus de vivre et a suscité une réflexion éthique au sein de l’équipe médicale ».
    En clair : il a montré son inconfort lors de la toilette, des soins de bouche…
    Cela leur a suffi.
    Nous parlerons de cette affaire avec Me Jérôme Triomphe sur Radio Courtoisie à partir de 8 h 30 ce dimanche matin, l’émission sera rediffusée à 21 h 30 : on peut l’écouter partout dans le monde sur http://www.radiocourtoisie.fr.

  • Un choc de lucidité à poursuivre, par Bernard Pascaud

    (Paru dans la Lettre de la Restauration nationale - dont Bernard Pascaud est le Président - N° 79, mars/avril 2013)

    Quand commençait la crise dont les effets devaient l’emporter sept ans plus tard, le nouveau président Giscard d’Estaing avait cru judicieux de placer son mandat sous le symbole de la loi légalisant l’avortement. C’était là l’honneur de la République, la loi devant suivre les moeurs. C’était aussi une manoeuvre non dénuée d’arrièrepensées partisanes : il fallait vider de son contenu le programme commun de la gauche pour se rallier celle-ci.

    L’échec fut cuisant.

    Un scénario analogue vient de se reproduire autour du prétendu « mariage pour tous ». Hollande a fait là un double mauvais calcul.
    La première raison est que le mécontentement des Français est principalement indexé sur les résultats de sa politique en matière économique et social. Or celle-ci est calamiteuse : déficit, dette, chômage, pouvoir d’achat, fiscalité, tous les indicateurs sont au rouge. Dans ce contexte la loi Taubira apparaît comme une diversion pour tous, un ersatz de « no-noce » à ronger. La proposition numéro 31 ne fait pas oublier les autres qui ne seront pas tenues, comme la numéro 9 par laquelle le candidat Hollande s’engageait à réduire le déficit public à 3 % du PIB dès cette année.

    Lui, président de gauche qui a tout, exécutif, législatif, régions, il n’arrive à rien. à rien de constructif, rien qui puisse ramener un climat de confiance, encore moins une société apaisée, autre engagement mensonger. Et voici qu’après la fausse priorité survient la fausse bonne réponse à l’affaire Cahuzac, la transparence au pays des filous. Ou comment créer un écran de fumée sur climat de suspicion.

    Le deuxième mauvais calcul de cette fausse priorité accordée au « mariage homosexuel », est l’imprévoyance de ce qui en est sorti : un sursaut massif du pays réel. On a parlé de Mai 68 à l’envers. On a pu voir en effet que, contrairement à ce qu’affirme la gauche, la rue, la capacité à mobiliser, la contestation, le militantisme jeune ne sont pas ses chasses gardées. La mobilisation n’est pas née non plus à l’initiative des appareils partisans, et ceux qui ont pris le train en marche n’ont pas récupéré pour autant le mouvement.

    En revanche, les slogans ne reflétaient pas, comme en 68, un «jouir sans entrave» individualiste et hédoniste, mais au contraire une demande de cohésion sociale dont la famille et le « boulot » apparaissent comme les plus sûrs fondamentaux.

    Ces opposants qui ont vu, ou mieux ont vécu, la chronique de la désinformation quotidienne, ont eu en retour un choc de lucidité. Ce qu’on leur avait appris à l’école sur les régimes totalitaires et « fascisants », ils ont eu à le subir dans le contexte de la République exemplaire : mépris des opposants, minoration quantitative des manifestants, diabolisation, confiscation du débat, violences policières, interpellations injustifiées, vote scélérat, putsch législatif.

    Plus fondamentalement encore, les intelligences ont été invitées à s’interroger sur la nature de la politique. La Garde des Sceaux a osé dire que son projet de loi induirait une «réforme de civilisation». Mais de quel droit un ministre, un gouvernement ou même une majorité s’arrogeraient-ils une telle prétention ?

    Autre interrogation qui dépasse la référence incantatoire aux valeurs démocratiques : une majorité peut-elle changer la nature humaine ?

    Les très nombreux catholiques qui se sont, pour la circonstance, réinvités dans l’action politique, ont commencé à se décomplexer par rapport à ce que Jean-Paul II appelait «la culture démocratique». Selon elle «l’ordre juridique d’une société devrait se limiter à enregistrer et à recevoir les convictions de la majorité», alors que, disait le pape, une action politique saine «ne peut se trouver dans des majorités d’opinion provisoires et fluctuantes, mais seulement dans la reconnaissance d’une loi morale objective» (Jean-Paul II, Évangile de la vie, 1995, Chapitre III, 5ème partie la loi civile et la loi morale).

    « La nature et la raison comme vraies sources du droit», disait à sa façon Benoît XVI (Discours au Bundestag, 22 septembre 2011).

    Ce début de réflexion de fond peut être annonciateur d’une nouvelle aurore politique. Antigone rose et bleue a démasqué Créon arc-en-ciel. Il faut poursuivre dans cette voie de la conscientisation politique. S’investir dans les prolongements que peut avoir cette saine réaction du pays réel est à l’heure actuelle une priorité. Les familles de France doivent se garder de toute récupération partisane, car aucun parti ne les représente vraiment. Dans cette perspective, l’idée qui vient d’être émise par certains opposants àla loi Taubira de présenter des candidats aux municipales peut être une opération utile en même temps qu’un avertissement à tous les appareils du pays légal.

    En tout cas, après avoir compris le caractère prioritaire de la question de l’état, il convient aussi de se la réapproprier. Dans le fond, cela suppose de refuser de négocier des critères de rationalité humaine sur l’autel du nombre démocratique. Dans la pratique il s’agit de ne pas perdre l’acquis des savoir-faire et des réseaux expérimentés à la faveur de semaines de mobilisation.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com

  • France : un jeune homme se meurt d'euthanasie lente – mais sa famille se bat

    Le jeune homme qui se meurt lentement dans un hôpital, « quelque part en France », affamé par décision du corps médical, s’affaiblit de jour en jour. Mais une lueur d’espoir existe désormais. La famille de celui que nous avons appelé « Hervé », horrifiée de voir ses souffrances physiques et morales, a décidé de ne pas en rester là. Elle veut se battre jusqu’au bout.
    Elle dit NON à cette nouvelle barbarie qui prétend autoriser des médecins à faire mourir des malades à petit feu, en cessant de les nourrir, en les privant presque totalement d’eau.
    Elle dit NON à une interprétation de la loi Leonetti sur la fin de vie qui a déjà servi de couverture à des assassinats de ce type.
    Elle dit NON à l’euthanasie par omission que l’on impose sournoisement tandis qu’on fait croire que la question est encore en débat ; une euthanasie par omission que Jean Leonetti lui-même entend faciliter et rendre apparemment moins cruelle par la « sédation palliative » qui permettrait de masquer les affres de ceux qui mourront de faim et de soif parce que des médecins en auront décidé ainsi.
    Il y a donc du nouveau depuis l'article de la semaine dernière : la famille d’Hervé vient de trouver un avocat prêt à se battre pour défendre les droits du jeune homme et des siens et l'a saisi le 7 mai au soir. Me Jérôme Triomphe sait que l’affaire est dure. Il s’agit de faire annuler une décision médicale qui est dans l’air du temps ; de contrer la puissance de mort dont tant de médecins se sentent désormais investis ; de prôner une logique de respect de la vie la plus fragile et non de raisonner en termes économiques – et il est impossible de croire que la logique économique n’intervient pas dans cette affaire, sous couleur de mettre fin aux souffrances d’un accidenté dans le coma.
    Bref rappel des faits. Il y a quatre ans et demi, Hervé, alors âgé de quelque 33 ans, était victime d’un accident de la route. On le plongea dans un coma artificiel dont il allait sortir, pour se trouver dans un coma végétatif. Il y restera pendant deux ans – mais peu à peu, son état s’améliore et il se trouve aujourd’hui dans un « coma pauci-relationnel », c’est-à-dire un état de conscience minimale où le patient est sensible aux émotions, aux stimuli extérieurs ; Hervé a une activité visuelle, et il réagit aux propos de ses proches.
    Il se trouve, je suis désormais en mesure de vous le dire, au CHU Sébastopol de Reims.
    Hervé ne souffre d’aucune maladie particulière, et à plus forte raison d’aucune affection en stade terminale, il ne se trouve nullement dans un état de souffrance insupportable – ou en tout cas, il ne s’y trouvait pas avant qu’on prît la décision, le 10 avril, de cesser totalement de le nourrir et de ne plus lui donner que 500 ml d’eau contre les 3 litres de liquide par 24 heures que lui apportaient l’alimentation et l’hydratation par sonde dont il bénéficiait depuis 4 ans et demi.
    Sans eau, un homme meurt assez vite : en une quinzaine de jours… Avec un peu d’eau, le processus est bien plus long. Mais cela ne change rien à l’intention de tuer qui est celle des médecins qui décident de ne plus apporter les soins ordinaires – c’est-à-dire ce qui est dû, dans la mesure du possible, à tout être humain, nourrisson ou vieillard, malade ou bien-portant, prisonnier ou libre. Et les médecins ont une obligation spécifique à cet égard : protéger et soigner, tout faire qui ne constitue pas une obstination déraisonnable qui aurait pour seul effet de prolonger artificiellement la vie.
    Ce jeune homme qui souffre et qui se voit mourir n’a aucun moyen de parler pour lui-même. Alors c’est sa famille qui est sa voix.
    Une famille qui aurait dû être écoutée, aux termes de la loi Leonetti, et qui ne l’a pas été. Le 5 avril dernier, des responsables de l'équipe médicale de l’hôpital demandait à la mère d’Hervé d'entamer un « cheminement » personnel par rapport à un processus dont il était simplement suggéré qu'il était envisagé : priver Hervé de nourriture pour le conduire vers la mort. Aucune « décision collégiale ». Aucune consultation formelle à cette fin. A ces suggestions, la mère d'Hervé opposa des protestations fermes. On lui fixa un rendez-vous au 15 mai pour qu’elle puisse revenir avec son mari, qui était alors lui-même hospitalisé pour une intervention.
    Mais fin avril, elle découvrit, par deux de ses autres enfants qui rendant visite à Hervé, constatèrent qu’il n’était plus alimenté, que ce processus avait été mis en place dès le 10 avril. Autrement dit, sans que la famille et les proches du jeune homme n’eussent été informés, comme l’exige pourtant la loi, de la mise en œuvre de la « procédure collégiale » de décision d’arrêt des « traitements », auxquels sont ici assimilés les soins ordinaires que sont la nourriture et l’hydratation. Décision « manifestement illégale », comme le souligne l’avocat.
    Le 8 mai, Me Jérôme Triomphe a saisi le procureur de Reims sous l’intitulé : « Urgent, danger de mort ». Démarche prise très au sérieux : elle a abouti à l’envoi de policiers à l’hôpital. On sait que par ailleurs ils ont appelé l'épouse d'Hervé, et sont finalement allés chez elle pour l'entendre. Quoi qu'il en soit les médecins qui « soignent » Hervé refusent toujours de rétablir l’alimentation, malgré la demande expresse de ses parents, et même sous la menace de poursuites et la mise en évidence de ce qui se trame réellement au CHU de Reims : une tentative d’assassinat.
    Devant l'obstination des médecins, c’est désormais le juge administratif qui est saisi dans le cadre d’un référé-liberté qui se plaidera à Châlons-en-Champagne, dès que possible et on espère dès ce vendredi malgré le pont, afin que toutes mesures soient prises pour sauver la vie d’Hervé, faire cesser la grave maltraitance dont il est victime, sauvegarder les droits de sa famille et donner à celle-ci la possibilité de transférer Hervé dans une structure respectueuse de son droit de vivre qu’affirment aussi bien la loi Leonetti que le droit européen.
    Me Triomphe a rappelé en effet le droit fondamental à la vie qu'affirme solennellement l'article 2 de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH). Droit réaffirmé et renforcé par une résolution de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, le 25 janvier 2012, qui affirme :

    • L’euthanasie, dans le sens de l'usage de procédés par action ou par omission permettant de provoquer intentionnellement la mort d’une personne dépendante dans l’intérêt allégué de celle-ci, doit toujours être interdite.

    • Il ne peut être toléré que des décisions soient prises par une personne subrogée qui se fonde sur des jugements de valeur généraux ; en cas de doute, la décision doit toujours viser à préserver la vie de l’intéressé et à en prolonger la vie.

    C'est une très grosse bataille qui se joue actuellement autour de la personne d'Hervé. Il y faut beaucoup de courage et de constance dans des circonstances particulièrement douloureuses et choquantes pour la famille. Il faut que la France en parle.
    http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr

  • Pape François : pas de communion pour les législateurs qui attaquent la vie et la famille

    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    "Dans sa lettre aux évêques d’Argentine, fin mars, le pape François leur a demandé de gouverner l’Eglise d’Argentine en se référant au document d’Aparecida, un texte issu de la rencontre des évêques d’Amérique latine dont il avait assuré la présentation en 2007, lors de la visite de Benoît XVI dans ce sanctuaire marial du Brésil.

    « Voilà les lignes de conduite qu’il nous faut à ce moment de l’histoire », leur écrivait-il.

    Le texte a été traduit en son temps par les soins de La Croix et se trouve notamment ici.

    Or sur la question de la famille et du respect de la vie, c’est un texte on ne peut plus clair. Qui soutient par exemple le principe de l’excommunication automatique des législateurs qui soutiennent l’avortement mais aussi les autres atteintes graves à la famille (paragraphe 436, ci-dessous). [...] 

    (436) Nous espérons que les législateurs, les gouvernants et les professionnels de la santé, conscients de la dignité de la vie humaine et de l’enracinement de la famille dans nos peuples, la défendent et la protègent contre les crimes abominables de l’avortement et de l’euthanasie ; c’est leur responsabilité. Pour cela, devant des lois et des dispositions gouvernementales qui sont injustes à la lumière de la foi et de la raison, on doit favoriser l’objection de conscience. Nous devons nous tenir à la “cohérence eucharistique”, c’est à dire, être conscients que l’on ne peut pas recevoir la communion sacrée et au même moment, agir en actes et en paroles contre les commandements, en particulier quand on soutient l’avortement, l’euthanasie et d’autres délits graves contre la vie et la famille. Cette responsabilité pèse de manière particulière sur les législateurs, les gouvernants et les professionnels de la santé."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Echec du lobby pro-avortement à l'ONU

    Lu sur C-Fam :

     

    "Cette année encore, les militants de l’avortement et des droits sexuels ont réussi à paralyser le débat à la commission sur la population et le développement, plus connue sous le nom de CPD46. Alors que la Commission était consacrée au thème banal « nouvelles tendances dans le domaine de l’immigration », l’attention s’est portée de manière inattendue sur l’avortement, laissant de côté la question des besoins fondamentaux des immigrés.

    La dernière résolution en date adoptée par la Commission date de 2006. Cette résolution ne fait aucune mention de la santé et des droits reproductifs, ces questions étant considérées accessoires dans les discussions sur l’immigration. Mais les pays riches, qui dépensent des milliards de dollars chaque année pour réduire le taux de natalité des pays en voie de développement, ont assuré qu’il n’y aurait pas d’omission cette année.

    Vendredi soir, les pays en voie de développement ont déploré le fait que l’IVG et les droits sexuels aient pris le pas sur les besoins fondamentaux des migrants. Le consensus Onusien sur les questions sexuelles est déjà bien encré et n’a pas changé depuis l’importante conférence du Caire de 1994, qui a refusé de reconnaître l’existence d’un droit international à l’avortement ou des droits homosexuels. Certains Etats tentent depuis lors de relancer le débat sur ces questions, et la lassitude des diplomates commence à se faire ressentir.

    Le projet de résolution de cette année contenait plus de quarante mentions des droits sexuels et reproductifs, de l’orientation sexuelle, et droits reproductifs. Il n’est pas fait mention de la nutrition, de la santé, de l’éducation ou des autres besoins fondamentaux des migrants plus d’une ou deux fois. Certains diplomates souhaitaient que la santé sexuelle et reproductive soit mentionnée au côté des droits de l’homme dans les premiers paragraphes de la résolution, sans succès.

    Le représentant philippin, qui menait les négociations, a essayé de réinjecter un peu de raison dans les débats. « Nous ne voulons pas que les immigrés pensent que leur seul droit ou leur droit le plus précieux est le droit à la santé sexuelle et reproductive ». Les représentants lui ont rétorqué qu’il était parti pris sur la question. Le représentant philippin a alors abandonné les négociations aux mains du président de la commission, un diplomate moldave.

    Les négociations étant toujours mobilisées, le diplomate moldave a rédigé un projet de compromis « Personne ne va être content », a-t-il prévenu. Cet avertissement s’est révélé prophétique, mais pas avant qu’une spectaculaire coupure de courant perturbe le siège de l’Onu pendant que les diplomates attendaient qu’on leur transmette le projet de résolution. Le Consensus du Caire est donc de retour sur table, même si la résolution du président de la commission a préservé ce que certains Etats ont baptisé un objectif déséquilibré.

    Le G77, la coalition d’Etats la plus importante de l’Onu avec ses 127 membres, et le groupe arabe, se sont plaints de ce que le projet de résolution soit encore trop dominé par la question des droits et de la santé sexuelle. Le groupe africain, mené par le Nigéria, négociant en l’absence de l’Afrique du Sud, a exprimé son mécontentement devant le manque d’attention porté sur les droits fondamentaux.

    L’ambassadeur du Nigéria a reçu des menaces à peine dissimulées de la fédération internationale du planning familial au sujet du positionnement du groupe africain dans le débat de cette année. La Pologne, Malte, et la Hongrie, le Chili, Costa Rica et le Honduras ont réitéré leurs réservations classiques, selon lesquelles aucune disposition en rapport avec la santé reproductive ne peut être interprétée comme un soutien de leur pays à l’avortement. 

    La plupart des Etats ne sont pas disposés à reconnaître un droit à l’avortement et au comportement homosexuel comme des « droits de l’homme ». Leur position a été réitérée le mois dernier lors de la Commission de l’Onu sur la condition de la femme. Mais les Etats-Unis, ainsi que certains Etats européens, ont fait de ces questions des priorités de leur politique étrangère, ce qui rend nécessaires les répétitions multiples des pays en voie de développement

    La division entre les membres des négociations était aussi perceptible dans la chambre des négociations que sur Twitter. Certaines associations pro vie alimentaient activement la sagesse populaire sur ce qui se passe à l’Onu, pendant que les militants de l’IVG affirmaient que les préservatifs sont la solution aux problèmes du monde entier."

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Obama : « Dieu bénisse les avorteurs ! »

    Vendredi dernier à Washington, le président américain, Barack Obama, a tenu à « honorer » de sa présence le “gala” de la conférence annuelle de Planned Parenthood, premier avorteur aux États-Unis avec 300000 bébés tués chaque année dans ses avortoirs ! Obama est par ailleurs le premier chef d’État américain à se rendre au gala de Planned Parenthood. Lors de son discours, Obama a assuré le PP qu’avec lui, « il aurait toujours un président à ses côtés ».

    Mais le comble était à venir… Le président américain a cru pouvoir invoquer la bénédiction de Dieu pour les avorteurs : « Dieu vous bénisse ! », a-t-il en effet terminé. Comme si Dieu pouvait bénir ceux là même qui exterminent dans le ventre de leur mère les vies humaines, conçues, dont il est l’Auteur ! Pas une religion n’admet l’avortement ! Pas une structure de pensée qui reconnaisse l’existence d’une transcendance ne fait l’apologie du crime commis sur les petits d’homme ! Invoquer la bénédiction de Dieu sur des avorteurs, voilà qui est pour le moins singulier et incongru !!

    Il faut cependant rappeler que le Planned Parenthood a contribué à hauteur de 15 millions de dollars à la dernière campagne présidentielle d’Obama. La même année, le gouvernement d’Obama subventionnait cette association de malfaiteurs à hauteur de 87 millions de dollars PP…

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Mpm_giEdj0E

    http://www.contre-info.com/

  • Le socialisme, une culture de mort

    La société contemporaine veut accoucher d'un « Homme nouveau », standardisé et déraciné. Dans tous les domaines « sociétaux », le gouvernement socialiste se rend complice des forces de mort au sein de la société française.
    On aurait tort d'y voir un hasard.
    Le choix du dimanche de Pâques, 31 mars, pour commencer à appliquer le remboursement intégral des avortements, proposition défendue par le ministre dit de la Santé, Marisol Touraine, n'a certainement pas tenu au hasard. Peut-être pour se venger de l'opposition massive et militante des catholiques au projet de loi sur le mariage inverti, le gouvernement leur témoigne son mépris en les provoquant ainsi. D'autres mesures sont également entrées en vigueur ce jour, qui est pour les chrétiens celui de la Résurrection : la possibilité pour les mineures âgées de 15 à 18 ans de se procurer gratuitement en pharmacie, non seulement les pilules contraceptives de 1e et 2e génération et l'implant contraceptif hormonal, mais aussi le stérilet, méthode de contraception abortive.
    Dès leur arrivée au pouvoir, les socialistes ont mis en œuvre une politique morbide, procédant de cette culture de mort à laquelle le pape Jean Paul II opposait la culture de Vie. Il n'y a pas heu de s'en montrer surpris : tout figurait déjà dans le programme du candidat Hollande. Il applique son système implacablement.
    Ainsi, sa proposition 21 prévoyait « que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. » Mais qui décidera qu'une souffrance est insupportable ? Comment et à partir de quel stade ?
    À peine élu, Hollande a confié au professeur Didier Sicard le soin de diriger une « mission sur la fin de vie », le terme euthanasie restant hypocritement proscrit de son vocabulaire. Il s'agissait de trouver une solution dans les cas « exceptionnels » - comme toujours - où, selon sa propre expression, « l'abstention thérapeutique ne suffit pas à soulager les patients aux prises avec une douleur irréversible et qui appellent un acte médical assumé au terme d'une décision partagée et réfléchie ». La prudence sémantique qui consiste à appeler l'euthanasie « acte médical assumé » ne parvient pas à masquer le paradoxe de la proposition présidentielle : dans quelle mesure une personne qui souffre est-elle à même de prendre une « décision partagée et réfléchie » ? Dans les faits, le danger revêtira plusieurs aspects : le désir de fuir la souffrance ne sera pas le principal, car les soins palliatifs, qu'encouragent la loi Leonetti, le permettent déjà dans une large mesure. En revanche, le risque existe que la possibilité de choisir de mettre fin à ses jours ne se traduise, chez le malade ou la personne en grande dépendance, par un sentiment de culpabilité à l'égard de ses proches : que restera-t-il alors de la liberté du choix et de la décision « réfléchie » ? La nature humaine n'étant pas toujours très belle, il risque aussi d'arriver que des proches, par intérêt, exercent une pression sur la personne souffrante et fragilisée pour l'inciter à hâter sa fin.
    Le professeur Sicard a rendu sa copie une semaine avant Noël, le 18 décembre. Dans son rapport, il recommande ajuste titre de favoriser le recours aux soins palliatifs, et condamne fermement l'euthanasie... en apparence, puisqu'il envisage que dans certains cas les médecins puissent administrer à leur patient une dose d'opiacé entraînant la mort, ou lui fournir une substance létale, dans le cadre d'un suicide assisté. On joue sur les mots et il s'agit bien d'euthanasie.
    La culture de mort ne gagne pourtant pas toujours et la vie vient de remporter une victoire grâce à des députés d'opposition courageux et déterminés : alors que les radicaux de gauche - parti au sein duquel la franc-maçonnerie est traditionnellement puissante - pensaient profiter d'une niche pour discuter et faire voter une proposition de loi visant à autoriser les recherches sur l'embryon humain, qui deviendrait ainsi un simple matériau de recherche, les députés UMP, emmenés par Philippe Gosselin, sont parvenus en déposant 300 amendements sur d'autres textes et en jouant la montre à empêcher ce texte d'être examiné. L'examen de cette proposition de loi mortifère (déjà adoptée par le Sénat, hélas) est donc repoussé de plusieurs semaines, à la fureur du ministre de la Recherche, Geneviève Fioraso. Ô mort, où es ta victoire ?
    Hervé Bizien monde&vie 9avril 2013