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avortement et euthanasie - Page 37

  • Le petit mensonge de Marlène Schiappa pour promouvoir la GPA

    Décrypté par Valeurs Actuelles :

    "Invitée sur Franceinfo, mercredi 29 août, à réagir à la pusillanimité du gouvernement pour mettre en place la PMA, Marlène Schiappa, la secrétaire d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes, est tombée dans la surenchère mensongère concernant la Manif pour tous. Interrogée par un journaliste qui souhaitait savoir si le gouvernement avait peur du pouvoir de rassemblement du mouvement catholique, elle a utilisé les bonnes vieilles ficelles en lançant avec aplomb : « Les extrémistes comme la Manif pour tous ont appelé à voter pour Marine Le Pen à la dernière élection présidentielle. »

    Comparer son adversaire au Front national est une manière courante dans la vie politique française de disqualifier son adversaire. Sauf que présentement, c'est une fake news que la Manif pour tous en personne a souhaité signaler : « Nous n'avons JAMAIS appelé à voter pour un candidat », a écrit le mouvement sur son compte Twitter. 

    Dans le détail, la Manif pour tous n'a effectivement jamais appelé ouvertement à voter pour Marine Le Pen. Si Sens commun (la traduction politique de la Manif pour tous) était omniprésent dans la campagne de François Fillon, la Manif pour tous n'a jamais soutenu le Front national. « Macron, c’est non ! (…) Mais nous invitons chacun à décider de son vote », déclarait explicitement le mouvement." 

    La Manif Pour Tous ن
    @LaManifPourTous

    Selon @MarleneSchiappa, nous aurions « appelé à voter pour Marine Le Pen aux élections présidentielles ».

    Nous n’avons JAMAIS appelé à voter pour un candidat : c'est la rentrée, y compris pour les « fake news » !

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Avortement : on ne peut pas forcer un médecin à supprimer la vie

    Les médecins pro-vie seront-ils obligés de disséquer des petits d'hommes dans le  sein de leur mère ?

    "Depuis janvier 2018, le Centre le centre hospitalier du Bailleul de la Flèche ne pratique plus d’interventions volontaires de grossesse.

    La sénatrice socialiste de la Sarthe, Nadine Grelet-Certenais, a jugé « intolérable que les femmes ne puissent pas exercer leur droit essentiel parce que des médecins, au mépris de l’accès aux soins, font valoir des réticences d’ordre personnel ou éthique ». Interpelée, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, « a promis un retour à la normale pour septembre ».

    Cependant, la réaction de la sénatrice a suscité une prise de position du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof) qui, dans sa réponse, souligne que « la réalisation de l’avortement n’est pas un acte de soins ordinaire » et qu’elle « nécessite des médecins à qui la loi reconnaît le droit d’avoir une liberté de conscience »Et le syndicat juge « intolérable » que cette liberté ne soit pas reconnue par la sénatrice : « Prétendre que les médecins ont le mépris de l’accès aux soins, alors qu’ils sont au contact direct avec la souffrance de leurs patientes, c’est ne pas connaître leur vie ».

    Les gynécologues s’inquiètent des récentes remises en question de la clause de conscience spécifique liée à l’avortement : tout d’abord au cours des discussions sur la loi Santé de 2016, « dont plusieurs articles concernaient l’IVG », ensuite début 2017, quand le Haut Conseil à l'égalité a aussi réclamé sa suppression. Or pour le Dr de Rochambeau, qui regrette la disparition du délai de réflexion obligatoire et la suppression de la notion de détresse,« retirer la clause de conscience dans le cadre de l’IVG, c’est contraindre les médecins à en faire ». Il ajoute qu’« on ne peut pas forcer [un médecin] à supprimer la vie »."

    Michel Janva

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  • Intox de Ouest-France sur l'avortement

    Le quotidien de gauche répète comme un perroquet l'intox habituelle des militants de la culture de mort, qui exagèrent le nombre d'avortements clandestins. Il s'agit là de l'Argentine où la loi pour l'avortement a pour le moment été rejetée :

    "500 000 Argentines qui, cette année encore, devraient recourir à des IVG clandestines au péril de leur vie."

    Et pourquoi pas 3 millions aussi ?

    En attendant, les militants pro-mort s'en prennent à l'Eglise :

    "Trois églises ont été profanées lundi dans la capitale : statues de la Vierge peinturlurées de rouge, cintres pendus aux portes, graffitis pro-choix…"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/intox-de-ouest-france-sur-lavortement.html

  • Le Kamikaze catholique...

    6a00d83451619c69e2022ad383e1be200d-250wi.pngDe Jean de Saint-Jouin sur L'Homme Nouveau :

    "[...] J’eus vent tout récemment, d’une mère de famille catholique, dont on ne saurait ici célébrer suffisamment les vertus, qui n’épargna aucune goutte de son sang pour orner sa couronne de gloire d’un 10e bambin. Le lendemain du passage de la cigogne, toute la fratrie, accompagnée du papa ému, allait visiter leur chère maman, exténuée, mais si heureuse. [...] La voilà donc cette procession bigarrée de 10 santons du 21e siècle qui s’avance en passant devant le poste des infirmières ahuries. Les voilà qui font fi (ils ont l’habitude) des regards des gens qui les zyeutes comme s’il s’agissait d’une horde d’extra-terrestres vêtus de tutus roses, de bonnets cosaques, et arborant un nez de clown. Les voilà qui entrent dans la chambre pour une scène touchante et pourtant si simple et naturelle.

    Une heure plus tard, convaincu que les bruits de sa troupe avaient probablement dépassé largement les gémissements de 20 femmes en travail, le papa décide de repartir, non sans que chacun des enfants aille embrasser leur maman et lui disant : Merci pour mon petit frère.

    Le Kamikaze catholique

    Ce papa et cette maman, bien ordinaires, ne pouvaient se douter de l’impact que cet événement avait eu. En réalité, ils venaient de commettre un attentat d’une portée infiniment plus grande qu’un kamikaze. Ils venaient d’attenter à la contre-civilisation. Ils venaient de découper en pièce la doxacontemporaine de l’individualisme. Ils venaient d’exploser la vision de l’enfant, comme un droit, comme une réalisation égoïste. Ils avaient fait plus ! Au milieu des lambeaux d’idéologies désolantes et ennuyeuses jonchant le sol du siècle, ils avaient par leur seule présence, publié que la fidélité à la nature, nappée de l’onction de la grâce, était source de délectation véritable.

    Deux jours après cette visite, le médecin traitant de cette digne chrétienne, témoigna, à elle et son mari, que toute l’équipe soignante avait été profondément touchée par l’ordre et l’amour émanant de leur famille. Ce bon docteur avait bien choisi ses mots. Fort bien d’ailleurs, car telle est la mission de la famille chrétienne. Opération Ordre et Amour.

    L’ordre d’abord, c’est-à-dire le respect de la nature. Avoir le courage d’avoir une famille nombreuse, sans chercher à tricher avec l’ordre naturel des choses. Qu’il y ait un père, chef de la famille. Une maman, cœur et pivot de la mini-société. Des enfants, insupportables, bruyants, normaux bref, pleins de vie. Voilà une mission dont le succès est acquis à coup d’efforts, de sueurs, de sacrifices. Efforts pour remonter le courant insipide et bourgeois du confort. Efforts pour vaincre le féminisme stupide et mortifère ambiant. Efforts pour donner un substrat solide à l’Amour.

    Ubi Caritas

    Ce couple se connaît assez bien pour savoir que ce qui a touché profondément les cœurs ne venait pas d’abord d’eux. Ils se confessent trop souvent pour ignorer qu’ils sont comme la lune, à savoir une grosse roche poussiéreuse qui n’a, en elle-même, aucune espèce d’intérêt. Cependant, illuminé par la lumière du soleil, ce caillou devient un astre brillant pour la nuit du monde.

    Couples catholiques ! Jeunes fiancés ! Ordre et amour ! Voilà votre mission. Vous êtes beaucoup plus puissants que les Kamikazes dans la mesure où vous rayonnez de cet Ordre et de cet Amour. Soyez fécond, multipliez-vous. Ne craignez pas de mourir pour un monde qui, de toute façon, vous hait. Ne ménagez aucune goutte de votre sang pour donner la vie, en abondance, et élever vos enfants comme le Bon Dieu le désire, sans jamais douter de Sa Providence. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Si Emmanuel Macron compte mettre la PMA sans père sur la table, LMPT s'engage à des mobilisations immenses

    6a00d83451619c69e2022ad3a34d79200b-800wi.jpgLudovine de la Rochère revient dans Atlantico sur la proposition de loi du député Chiche pour accélérer l'extension de la PMA :

    "Cette précipitation donne en effet l’impression que les militants pro-PMA sont inquiets. Et de fait, je les comprends : le président de la République, chaque fois qu’il a évoqué cette question, a toujours souligné que l’une des conditions sine qua non pour avancer était « l’existence d’un large consensus » et qu’il « ne passerait pas en force ». Or, en l’occurrence, les Etats généraux de la bioéthique, consultation préalable à la révision de la loi de bioéthique prévue par la loi, ont clairement montré l’absence de consensus : aussi bien dans les réunions publiques partout en France que sur le site internet, lequel a tout de même recensé plus de 800.000 votes !

    Quant aux organismes qui ont exprimé leur opposition à la PMA sans père6a00d83451619c69e2022ad35d7288200c-800wi.jpg dans ce cadre, ils sont très largement représentatifs de la société française, beaucoup plus que les organismes ayant au contraire validé cette idée. L’UNAF, par exemple, qui représente 700.000 familles adhérentes et plus de 7000 associations familiales, s’y est déclaré opposée, à l’inverse de « Ici Mama Solo », qui n’est même pas une association, mais seulement une page FaceBook ayant 242 abonnés !

    Il est aussi de notoriété publique que les intellectuels, les médecins, les scientifiques, les juristes, les professionnels de l’enfance, tout comme les politiques, sont très divisés sur cette question. L’Académie de médecine a d’ailleurs pris position contre la légalisation de la PMA sans père.

    La majorité présidentielle avance-t-elle unie dans cette nouvelle bataille sociétale ?

    Les députés de la majorité étant issus de la société civile pour beaucoup, il a fallu du temps pour les découvrir – et donc connaître leurs positions -. Et eux-mêmes, il leur a fallu aussi du temps pour oser s’exprimer et, éventuellement, se démarquer. Quelques dizaines, en revanche, sont issues des rangs de la gauche et leurs positions sont connues de longue date. Or il s’avère, et l’épisode de cette proposition de loi PMA l’a fait sortir au grand jour, que toutes les positions existent chez les LREM sur cette question. Ce n’est pas étonnant puisqu’il n’y avait pas de « doctrine » en la matière à En Marche ! Les candidats à la candidature aux législatives n’avaient donc pas eu à faire part de leur adhésion à cette idée. Et il leur avait bien été dit, en outre, qu’ils seraient libres de leur vote sur les sujets de société. Nous avons constaté, d’ailleurs, au moment des législatives en juin 2017, que les candidates LREM ne connaissaient même pas la position personnelle d’Emmanuel Macron sur le sujet. Autrement dit, on est loin, très loin d’une promesse de campagne : ses propres candidats n’étaient eux-mêmes pas au fait !

    Et du côté du gouvernement, les ministres sont eux-mêmes divisés sur ce sujet, nombre d’entre eux y étant opposés comme leurs réactions l’avaient montré après la déclaration de Marlène Schiappa en septembre dernier sur la PMA. La PMA fracture donc la majorité présidentielle, et sans doute profondément puisque (seulement) 47 députés LREM (sur 309) ont signé dans Libération il y a quelques semaines une tribune pour la PMA sans père, tandis que d’autres n’en veulent pas. Cela explique bien-sûr aussi la fébrilité des militants du « droit à l’enfant », souvent issus des rangs du parti socialiste du reste. Tout cela fait de la PMA un sujet très dangereux pour Emmanuel Macron : avancer vers sa légalisation pourrait être un piège politique lourd de conséquences.

    La PMA était-elle, oui ou non, une promesse de campagne d'Emmanuel Macron ?

    Non, l’ouverture de la PMA aux femmes seules et au couples de femmes n’étaient pas une promesse de campagne du candidat à la présidentielle Emmanuel Macron, contrairement à ce qu’on entend souvent. En fait, suivant des échanges de mails de ses proches collaborateurs sortis par Wikileaks, Emmanuel Macron semblait y être plutôt opposé fin 2016 [...]

    D’autre part, rien n’était dit sur la PMA dans le programme officiel d’Emmanuel Macron, que l’on peut encore retrouver ici et il ne l’avait pas non plus évoquée lors de la présentation publique de son programme, à visionner ici

    Très tardivement dans sa campagne, il s’est déclaré« personnellement » favorable à la PMA sans père, ce qu’il a exprimé dans deux interviews et un meeting. Il l’a indiqué aussi dans « une lettre aux LGBTI », autrement dit une lettre qui ne s’adressait pas à l’ensemble des électeurs pour le leur faire savoir, mais à un public ciblé. Sa motivation était manifestement électoraliste. Ainsi, l’évolution de la PMA n’était pas une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, et ce point est très important parce qu’il n’est donc pas possible de prétendre que les Français l’ont élu en connaissance de cause et en acceptant cette idée.

    J’ajoute qu’Emmanuel Macron, avant comme après son élection, a toujours précisé qu’il s’agissait de son opinion « personnelle » et, comme je le disais à l’instant, qu’il conditionnait impérativement une éventuelle avancée en ce sens à « l’existence d’un large consensus ».

    Le gouvernement a annoncé que la PMA serait dans la prochaine loi de bioéthique. A-t-il tenu compte des avis exprimés lors des états généraux de la bioéthique ?

    Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, a plus précisément indiqué que la PMA serait « débattue » dans le cadre de la révision de la loi de bioéthique. Mais en effet, s’il n’a pas dit « inclue » dans la révision de la loi de bioéthique, il va déjà trop loin et ce, pour plusieurs raisons : d’abord parce que lors des états généraux de la bioéthique, processus de consultation publique organisée par le gouvernement lui-même, une opposition massive – de plus de 80% des participants – s’est exprimée ; ensuite parce que le gouvernement, par la voix de la Ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, a déclaré qu’il attendait plusieurs avis, dont celui de l’Office parlementaire de l’évaluation des choix scientifiques et techniques (OPECST). Et du côté parlementaire, une mission d’information bioéthique vient à peine de commencer son travail, lequel devrait s’achever fin 2017. Dans ce contexte, il est particulièrement mal venu de décréter que la PMA serait débattue : à ce jour, rien n’y oblige, bien au contraire !

    Et de fait, le rapport du Conseil d’Etat publié ce 11 juillet, dit certes que, juridiquement, rien n’empêche la PMA sans père, mais il souligne aussi que rien n’oblige à aller dans ce sens. Il développe en outre les implications et risques inhérents à la PMA sans père. J’ajoute qu’un gouvernement qui cèderait à un lobby ultra-minoritaire – ce qu’ont amplement montré les Etats généraux de la bioéthique -,ferait preuve d’une grande faiblesse.

    La société est-elle mobilisée sur ce sujet ? Faut-il s'attendre à une fronde comparable à celle de 2013 contre le mariage pour tous ?

    Les Etats généraux de la bioéthique ont permis de prendre le pouls sur ce sujet et ce, sur l’ensemble du territoire français. Or il est clairement apparu une opposition massive, réfléchie, argumentée, diversifiée et, j’allais dire, déterminée, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, et dans les grandes villes comme les petites.

    Si je ne pense que l’on puisse dire que la société, dans son ensemble, est « mobilisée » sur le sujet, il est donc clair, en revanche, qu’un nombre immense de Français l’est vraiment : consacrer des soirées entières à des réunions publiques, souvent loin de chez soi, ou passer des heures sur le site de la consultation en ligne en dit long sur le niveau d’inquiétude des participants aux états généraux de la bioéthique.

    Quant aux autres, s’ils ne sont pas « mobilisés » sur le sujet, ils n’en sont pas moins opposés à la PMA sans père. En effet, quand on analyse réellement les sondages, on constate que seuls 1 à 3% considèrent que c’est une réforme nécessaire, que pour 65% d’entre eux « l’Etat doit garantir à l’enfant né par PMA le droit d’avoir un père et une mère » et pour 95%, que le père a un rôle essentiel auprès de l’enfant. La réalité de l’opinion publique française se mesure ici, et non dans les quelques sondages dont la question induit littéralement une réponse positive, celle-ci étant à peu près : « êtes-vous pour un nouveau droit ? »

    Un sujet comme la PMA peut-il selon vous rassembler un grand nombre de Français dans un mouvement uni ? L'immense majorité d'entre eux n'est-elle pas indifférente à ce débat ?

    Je pense que nombre de Français, en effet, sont trop pris dans leurs difficultés personnelles, professionnelles et autres pour s’investir véritablement sur des questions d’avenir, lesquelles sont complexes et demandent de prendre du temps. Pour beaucoup d’entre eux, d’ailleurs, une idée telle que la PMA sans père est vraiment une histoire de « bobos déconnectés de la vraie vie » : je cite là une personne de Nîmes à laquelle j’ai remis un tract il y a quelques semaines.

    Mais cela n’empêche pas un nombre immense de Français, qui ont pris conscience des enjeux avant 2012 ou en 2012-2013, d’être prêt à se rassembler très largement pour intervenir. Et l’on sait que l’opposition à la PMA va bien au-delà de l’opposition à la loi Taubira : nombre de Français étaient favorables au mariage gay mais opposés à la PMA sans père et à la GPA. Si l’on peut regretter qu’ils n’aient pas compris le lien entre le mariage et la filiation, on sait en tout cas que l’idée de la PMA sans père est inacceptable pour eux. [...]

    La Manif Pour Tous a-t-elle encore les moyens et les réseaux suffisants pour revenir sur le devant de la scène et mener une confrontation longue de plusieurs mois ?

    Je note que vous parlez de « revenir sur le devant de la scène »… alors que les médias comme les politiques parlent de La Manif Pour Tous absolument tous les jours ! Soit parce qu’ils évoquent l’opposition aux transgressions anthropologiques et éthiques qui sont envisagés, opposition qui est largement incarnée par La Manif Pour Tous, soit parce qu’ils nous invitent à débattre, répondre à des interviews, etc.

    En ce qui concerne les réseaux, autant vous dire que ceux de La Manif Pour Tous n’ont cessé de se développer et de se solidifier depuis maintenant 5 ans ! Quant aux moyens, du point de vue organisationnel, La Manif a largement fait la preuve de ses capacités et de son professionnalisme…

    Quant à mobiliser, cela dépend en fait avant tout de la gravité de la menace : si la PMA sans père devenait un péril imminent, je suis convaincue que des mobilisations immenses auraient lieu.Et bien-sûr, je ne parle pas là d’un sentiment personnel : mon analyse repose sur de très nombreux éléments qui vont dans ce sens, à commencer par les demandes de plus en plus nombreuses et pressantes de lancer de nouvelles mobilisations ! [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/07/si-emmanuel-macron-compte-mettre-la-pma-sans-p%C3%A8re-sur-la-table-lmpt-sengage-%C3%A0-des-mobilisations-imme.html

  • Zoom – Marie Philippe : Le débat “tabou” est sur TV Libertés

    On sait le débat “tabou”, interdit de discussion. Les avis sont partagés sur la question de l’avortement et du droit à l’IVG. Marie Philippe est la fondatrice et l’animatrice du site d’écoute et d’accueil ivg.net. Elle a traité personnellement 8 560 appels téléphoniques en 10 ans, de femmes confrontées à l’avortement. Elle témoigne avec beaucoup d’humanité de son expérience et évoque le Syndrome Post-IVG, le S.P.I. Un sujet qui fait aussi débat.

  • Berceaux vides et bateaux pleins

    babies_infant_boy_adorable_caucasian_son_newborn_baby-1371909-845x475.jpg

    Les articles sur la baisse de la natalité en France, en Europe, au Japon… sont fréquents depuis des années (y compris sur Boulevard Voltaire). Même des pays comme le nôtre qui, longtemps, ont donné des signes de résistance à la tentation des lemmings ont maintenant rejoint les statistiques communes, et les chiffres seraient encore plus bas si les naissances d’enfants automatiquement français dans les familles immigrées ne venaient relever les courbes. Il est des optimistes comme Hervé Le Bras, qui demandent d’attendre que les femmes aient procréé sur le tard pour faire le point, et des pessimistes qui voient l’inexorable déclin de notre pays et parlent d’« hiver démographique » (Nicolas Baverez). Longtemps, des explications par l’Histoire semblaient convaincantes : l’Allemagne culpabilisée par son passé sans cesse remué, de même pour le Japon, l’Italie et l’Espagne post-franquiste. Et la France, d’abord sortie la tête haute de la guerre, s’est vue dans les années 70 attaquée à la fois comme collaborationniste sans état d’âme et abominable colonialiste. Repentance exigée, cendres sur la tête et mea culpa à la louche.

    Mais aujourd’hui, les statistiques mondiales montrent que ces explications ne suffisent plus. Des pays sans culpabilité ni repentance voient leur natalité baisser aussi en Europe – laissons ici de côté la Russie. Quant à incriminer la politique familiale de la France, très efficace dans l’après-guerre, mais fortement écornée depuis des années, c’est un argument important, mais sans doute insuffisant. Alors, on met en cause l’hédonisme généralisé, la décomposition des familles, les unions stables plus tardives, les longues études et, pour les femmes, le calcul de la période la plus favorable après quelques années de travail. Tout ceci ne manque pas de vérité, même si le « désir d’enfant », les revendications de GPA, PMA… occupent le terrain et donnent à croire que la procréation est un désir répandu.

    Il faut sans doute voir plus large encore : un affaissement du vouloir-vivre en Europe. Quand l’Afrique croît sans relâche, même dans les pays les plus pauvres, exposés aux conflits et aux violences, et que les pays musulmans se distinguent particulièrement (Égypte, par exemple), l’Europe ne maintient sa population que grâce aux immigrés (la preuve par la Guyane et Mayotte). Le contraste entre la fécondité des uns et le recul des autres ne peut venir que d’un état d’esprit, qui n’a pas forcément à voir avec les conditions matérielles – au contraire, même. Et pendant ce temps-là, en Méditerranée, des bateaux remplis en majorité de jeunes hommes ne cessent d’atteindre les côtes européennes, profitant de la culpabilité soigneusement entretenue, des attendrissements de vieux, de la charité chrétienne coupée de la raison, sans doute aussi du sentimentalisme féminin, combiné à l’affaiblissement de l’esprit combatif chez les hommes priés de laisser la testostérone au vestiaire (sauf, bien sûr, pendant les matchs de foot), bref, d’une démission intérieure.

    Les suicides dans certaines catégories sociales comme les paysans, chez les policiers déboussolés, la démission des autorités en général, les « accommodements raisonnables » en matière de tenue, de nourriture, les réactions niaises aux attentats (si « Vous n’[avez] pas ma haine », alors quoi ?). J’ajouterai toutes les folies du/des genre/s, la « LGBTisation » qui s’étend, la traque aux personnages historiques racistes, esclavagistes, misogynes – exclusivement occidentaux, bien sûr. Et chez les « desouche », qui côtoient les « jeunes » dans les cités, la tentation de se convertir à une religion perçue comme forte et sûre de soi, peu disposée à une quelconque repentance et même à l’examen intérieur, alors que le christianisme, catholique et protestant, paraît d’ores et déjà soumis… Tout cela cumulé, honnêtement, donne-t-il envie de lancer des enfants dans le monde ?

    La réponse est peut-être dans cette devise de Gramsci : « Pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté. »

    Olga Le Roux

    http://www.bvoltaire.fr/berceaux-vides-et-bateaux-pleins/

  • Pénurie de médecins pour pratiquer des avortements

    C'est la bonne nouvelle du changement de génération : croyez-vous que des jeunes se lancent dans des études de médecine pour espérer un jour pratiquer des avortements ? Ce n'est pas vraiment une spécialité enviée... On parle régulièrement, outre du meurtre de l'enfant à naître, du traumatisme pour la mère, un peu moins du traumatisme pour le père (qui l'apprend parfois quelques années plus tard), mais très rarement du traumatisme des médecins qui doivent vérifier si les petits bouts d'homme déchiqueté sont bien complets...

    Au centre hospitalier du Bailleul, dans la Sarthe, il n'a pas été pratiqué d'avortement depuis le début de l'année, en raison du manque de praticiens. Le Dr Abdelhadi Maslho, chef du pôle ACME (Anesthésie Chirurgie et Mère Enfant) explique :

    « il nous manque un praticien, tant que ce poste ne sera pas comblé, nous ne pourrons pas assurer ce service. ».

    Au centre hospitalier, sur cinq gynécologues en poste, trois ont fait valoir leur clause de conscience.

    « La clause de conscience, c'est, pour le médecin, le droit de refuser la réalisation d'un acte médical pourtant autorisé par la loi mais qu'il estimerait contraire à ses propres convictions personnelles, professionnelles ou éthiques ».

    Suite au départ en retraite d'un praticien, il ne reste plus qu'un médecin en mesure de pratiquer l'avortement. Mais l'organisation du service suite à la vacance de ce poste ne le permet plus.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Aude Mirkovic - La légalisation de la PMA sans père entrainerait une totale refonte de la filiation

  • Le journaliste du Monde ose écrire "L’intox du syndrome post-avortement"

    Le Monde consacre un article à l'action pro-vie sur Facebook, où une page paie des publicités insistant sur le « syndrome dépressif post-avortement ». Dans un déni de réalité, le journaliste du Monde ose écrire "L’intox du syndrome post-avortement". Ce n'est pas Le Monde qui ira enquêter sur les conséquences traumatisantes de l'avortement...

    Nous lui proposons d'écouter ce podcast (53mn) de Radio Notre Dame : La Vigne de Rachel : « Nous voulons reconnaître une souffrance qui est interdite et tabou » 

    La perte d’un enfant lors d’une grossesse ou à la naissance est un drame qui laisse bien des blessures. Comment faire son deuil ? Comment pardonner ou se pardonner ? Marie Chavanne, créatrice du site parlerdemonivg.com, Joël Rosenfeld et Monique Lecoufle, de l’association « la Vigne de Rachel » en parlent.

    La Vigne de Rachel est une association qui a été fondée par la psychologue américaine Teresa Burke, et qui existe aujourd’hui dans 85 pays. Elle propose des retraites de trois jours en petit comité pour les personnes qui ont vécu la perte d’un enfant, à cause d’un avortement ou d’une fausse couche. « C’est un chemin de travail sur les émotions avec le Seigneur, pour aller à la rencontre de cet enfant, pour le recevoir du Seigneur et pour pouvoir le remettre en Dieu, et être ainsi consolé de son absence », explique Monique. A sa suite, Joël affirme son « émerveillement de voir la puissance de guérison de Dieu pour toutes ces personnes qui ont été tellement profondément blessées ». Il est ainsi permis à ces parents, ces femmes et ces hommes, de se rendre compte que leur enfant est auprès de Dieu, et de reprendre vie.

    « Parler de mon IVG » est un site que Marie a créé il y a quelques temps pour les femmes qui n’arrivent pas à se remettre de leur avortement.

    « Il y a des femmes qui vivent bien leur IVG et le revendiquent sur internet, mais celles pour qui c’est une souffrance n’ont pas de place. Ces femmes ne peuvent donc pas s’en remettre parce qu’on ne les écoute pas, elles n’ont pas la parole. Nous voulons reconnaître une souffrance qui est interdite et tabou ».

    Il est nécessaire d’offrir un espace pour exprimer une souffrance qui est tue, cachée, que l’on préfère ne pas reconnaître. Souffrance qui par ailleurs touche également les hommes, bien que ceux-ci aient tendance à moins le montrer.

    « C’est une souffrance qui est interdite pour la femme, pour l’homme c’est encore plus tabou. Ce sont des éternels oubliés. Soient ils fichent le camp, soit on ne leur demande pas leur avis, ils sont exclus du débat parce qu’ils ne portent pas l’enfant. Leur paternité est niée ». « pour les hommes qui ont été victimes de l’avortement, il y a des conséquences dramatiques« .

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html