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avortement et euthanasie - Page 42

  • On n'encadre pas la GPA, on l'abolit !

    Communiqué de La Manif Pour Tous :

    6a00d83451619c69e201b7c94d1811970b-800wi.jpg"Alors que le fait d'abuser de la femme scandalise et mobilise enfin la planète entière, la France laissera-t-elle la Conférence de La Haye faciliter cette nouvelle forme d'aliénation qu'est la pratique des mères porteuses ?

    Quelle position défendra la France, patrie des droits de l'Homme, lors de la réunion organisée par la Conférence de La Haye sur la pratique des mères porteuses du 6 au 9 février 2018 ? Le Bureau Permanent de la Conférence de La Haye de droit international privé travaille depuis plusieurs années sur « les questions de droit international privés liées à la filiation juridique des enfants en particulier dans le cadre de conventions de maternité de substitution ». La France fait partie des Etats représentés au sein du groupe de travail dédié.

    Annonçant une nouvelle réunion sur ce sujet, prévue du 6 au 9 février 2018, la Conférence de La Haye présente de manière ambiguë la problématique de la gestation pour autrui (GPA, ou pratique des mères porteuses). Soulignant la diversité des législations nationales et les conséquences difficiles créées par la GPA, la Conférence de La Haye ne semble pas consciente de l'aliénation de la femme et de la réification de l'enfant inhérent à la pratique des mères porteuses, problèmes humains majeurs qu'elle n'évoque même pas.

    La Manif Pour Tous note d'ailleurs que parmi les 4 questionnaires réalisés par la Conférence de La Haye pour travailler sur ce sujet, pas un seul ne s'adresse aux associations et ONG - pourtant très nombreuses - qui défendent les femmes, les enfants et la famille. C'est au contraire aux agences de GPA, celles qui font du profit sur le dos des femmes et des enfants, que s'adresse l'un des questionnaires de la Conférence de La Haye (les autres s'adressant aux Etats, aux professionnels de la santé et aux civilistes). Comme ne cessent de le dire de très nombreuses associations et personnalités de tous bords philosophiques et politiques, le problème posé par la GPA est avant tout l'exploitation des femmes et le fait d'arracher des enfants à leur mère. Qu'elle soit gratuite ou payante n'y change rien : la pratique des mères porteuses réduit la femme au statut d'incubatrice et fait de l'enfant l'objet d'un contrat. Du point de vue de la dignité humaine, de la psychologie de la mère et de l'enfant, de la filiation transformée en puzzle ou encore de la marchandisation de l'humain, la GPA est une pratique contre laquelle tous les moyens possibles doivent être mise en œuvre pour la faire cesser.

    Ancien Premier ministre aujourd'hui député LREM, Manuel Valls déclarait le 3 octobre 2014 dans une interview de référence accordée au quotidien La Croix, « autoriser la transcription automatique des actes étrangers équivaudrait à accepter et normaliser la GPA. » Et il ajoutait : « il est incohérent de désigner comme parents des personnes ayant eu recours à une technique clairement prohibée... tout en affirmant qu'ils sont responsables de l'éducation des enfants, c'est-à-dire chargés de la transmission de nos droits et de nos devoirs. Il ne faut pas laisser dire non plus que ces enfants sont sans filiation ni identité. Ils ont une filiation et une identité, mais établies à l'étranger. »

    Le processus en cours à la Conférence de La Haye est dangereux parce qu'il est susceptible de conduire à avaliser les effets des contrats de GPA. Alors que depuis quelques semaines, les langues se délient et que le monde entier se mobilise contre les abus et violences faites aux femmes, la France laissera-t-elle la Conférence de La Haye faciliter cette nouvelle forme d'aliénation de la femme sous le mauvais prétexte de résoudre des questions de filiation créées par cette pratique ? Avant et après son élection à la présidence de la République française, Emmanuel Macron s'est à maintes reprises déclaré opposé à la GPA. Quelle intervention prévoit-il donc pour faire entendre une voix forte et assumée au sein du processus en cours à La Haye ?"

    Michel Janva

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  • Ludovine de La Rochère sur LCP - Bébés pour tous : quelle limite ? - 29 janvier 2018

  • Cecile Richards, ex-présidente de Planned Parenthood Etats-Unis, s’insurge contre le droit à l’objection de conscience contre l’avortement

    Richards Planned Parenthood droit objection conscience avortement Etats Unis
     
    Alors qu’elle était aux commandes de la Fédération américaine du Planning familial, le plus gros pourvoyeur d’avortements aux États-Unis a été pris la main dans le sac en train d’organiser ou de réaliser des ventes d’organes de bébés avortés.

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  • Il peut y avoir une légitime diversité d'opinion parmi les catholiques sur certains sujets mais pas sur l'avortement

    Alors que l'on apprend qu'un nombre important de dirigeants du MRJC avait soutenu la loi Taubira, et que son président actuel a visiblement soutenu Jean-Luc Mélenchon à la dernière présidentielle, Vivien Hoch rappelle sur Riposte catholique ce qu'est un principe non-négociable, c'est-à-dire non soumis aux circonstances ni à l'époque ni au lieu (l'avortement est toujours un meurtre / l'accueil de l'immigré doit être évalué en fonction du bien commun) :

    "[...] Ces principes non négociables ont vertu d’utilité. Ils servent comme critères sûrs et indiscutables qui facilitent un choix politique en conformité avec les enseignements de l’Église. Le chrétien peut très bien refaire le parcours intellectuel ascendant (philosophie) et descendant (théologie) qui aboutit à ces principes. Deuxièmement, force est de constater que ni en 2006 ni après, les principes non négociables de la doctrine de l’Église catholique n’incluent l’ « accueil des migrants ».

    Dans l’Église, certains critiquent le principe même de « principes non négociables ». Bruno Saintôt, Directeur du département de bioéthique du Centre Sèvres (faculté jésuite de Paris), remet en doute la clôture de la liste, et souhaite qu’elle s’étende, par exemple, à la « justice sociale » ou à la « libération des formes modernes d’esclavage ». Il conditionne le respect des principes non négociables de Benoit XVI, au respect d’autres critères, économiques et sociaux.

    Selon Benoit XVI, le sens de la non négociabilité des principes est tout autre. La défense de la vie, de la famille et de l’éducation des enfants sont des fondamentaux de la vie en communauté. De leur respect découlent les actions sociales et politiques justes. En cela, ils leur sont antérieurs et prioritaires. Si jamais un tel principe est soumis à la négociation, c’est toute la chaîne anthropologie-société-économie qui est impactée.

    Il ne faudrait pas que l’Église de France, par le truchement de ses porte-paroles, envoie des signaux de faiblesse sur ces principes non négociables. Ils sont la nécessaire porte d’entrée d’une société humaine."

    Dans une lettre du cardinal Ratzinger, alors Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, aux évêques des Etats Unis en juin 2004, il est précisé :

    "Tous les problèmes moraux n'ont pas le même poids que l'avortement ou l'euthanasie. Par exemple, si un catholique venait à être en opposition avec le Saint Père sur la peine capitale ou sur une décision de mener une guerre, il ne serait pas, pour cette raison, considéré comme indigne de se présenter à la Sainte Communion. Bien que l'Eglise exhorte les autorités civiles à rechercher la paix et non la guerre et d'user avec discrétion et pitié dans l'application de la peine capitale aux criminels, il reste néanmoins possible de prendre les armes pour repousser un agresseur et d'avoir recours à la peine capitale. Il peut y avoir une légitime diversité d'opinion parmi les catholique sur l'opportunité de mener une guerre ou de recourir à la peine capitale mais pas sur l'avortement et l'euthanasie.

    Michel Janva

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  • Débat sur la bioéthique à Angers : tous les participants contre la réforme, sauf les intervenants

    6a00d83451619c69e201b7c94bfd5d970b-250wi.jpgCompte-rendu d'un "débat" organisé dans le cadre des états généraux de la bioéthique, mardi soir, à Angers, sur le thème : « L’Assistance Médicale à la Procréation pour tou•te•s ? »

    "Comprendre : « pour toutes et tous »… on ne philosophera pas sur l’utilisation de l’écriture inclusive

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  • L'imposture des Etats Généraux de la bioéthique

    6a00d83451619c69e201bb09eee433970d-120wi.jpgAnne Lorne, conseillère régionale LR à la région Rhône-Alpes, participait ce soir à une réunion des Etats-Généraux de la bioéthique. Sur Twitter, elle dénonce :

    "A quoi sert ce cirque? C’est une stratégie pour le Gouvernement de dire : on a débattu et on fait passer la loi. Sauf que ici ce soir : aucun débat, questions biaisées, postulat de la loi déjà engagé, animateur débordé, salle largement opposée et donc brimée... Mais c’est une blague! L’animateur martèle que le législateur n’a pas d’avis, qu’il attend NOTRE avis. Mais dans la salle, 80% des gens ne sont pas contents de la tournure des débats et la majorité sont contre la PMA et ne peuvent s’exprimer! L'animateur ne cesse de parler une novlangue insupportable, « démocratie participative en éthique »??? Et d’assurer que rien n’est décidé! quand je parle de l’avis du CCNE il répond « peut-être mais rien n’est tranché ». On se moque littéralement de nous."

    Ce témoignage n'est pas isolé. 

    6a00d83451619c69e201b8d2d5db29970c-120wi.jpgÀ Angers, Barbara Mazières constate également que les débats sont verrouillés. Alors que, dans la plupart des cas, l'ensemble des personnes qui assiste aux réunion est hostile à la révision des lois de bioéthiques.

    "L'opposition forte de la salle est claire et nette. Oui nous sommes très majoritairement contre. Mais quand les questions sont cadrées, orientées, j'appelle ce genre de débat une fumisterie! Ne vous laissez pas abuser."

    Si vous avez d'autres témoignages, n'hésitez pas à me les faire parvenir.

    Sur Boulevard Voltaire, Rémy Mahoudeaux s'étonne que le questionnaire établi par l’Espace de réflexion éthique du Poitou–Charentes présente des questions réponses orientées. Par exemple sur l'euthanasie :

    « 13 – Pensez-vous que la loi actuelle sur la fin de vie est suffisante ?

    – Oui
    – Non
    – Je ne connais pas assez la loi pour me prononcer

    Sinon, pensez-vous au contraire qu’il faille aussi autoriser : le suicide assisté, c’est-à-dire la possibilité pour un tiers de délivrer un produit létal permettant à celui qui le souhaite de mettre fin à ses jours.
    Ou l’euthanasie, c’est-à-dire la possibilité pour un patient souffrant d’une maladie incurable de demander à un médecin de mettre fin à ses jours. Choisissez une des réponses suivantes :

    – Je suis favorable au suicide assisté
    – Je suis favorable à l’euthanasie

    Quelle que soit votre réponse, pourriez-vous argumenter en quelques mots votre position ? »

    Et sinon vous voulez mourir d'une balle dans la tête ou au couteau de cuisine ? On reconnaît là les vieilles recettes de contrôle des foules...

    Comme celle-ci :

    Tintin-pays-soviets-vote

    Ou celle-là : 

    80577437

     par Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/01/limposture-des-etats-g%C3%A9n%C3%A9raux-de-la-bio%C3%A9thique.html

  • I-Média#185 : Marche pour la vie, Comment l’AFP vous a désinformé

  • Vers une coopération internationale des mouvements pro-vie

    6a00d83451619c69e201b8d2d3a63c970c-250wi.pngSamedi 20 janvier 2018, veille de la Marche pour la vie, l'association Choisir la Vie a accueilli à Paris neuf organisateurs de marches pour le respect de la vie humaine, venus de sept pays. L'Allemagne, l'Italie, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Suisse, les États-Unis et la France étaient représentés.

    L’association Human Life International a témoigné de ce qui se passe aux États-Unis et dans plusieurs des 80 pays où elle intervient. Dans les échanges d'expériences, menées en français et en partie en anglais, il s'agissait de trouver le moyen d’améliorer la coopération internationale dans un domaine où l'enfant à naître est attaqué au niveau mondial par les forces du Mal.

    Voici quelques aspects discutés :

    1. Les premières grandes marches pour le respect de la vie humaine ont débuté en 1974 à Washington, avec 20.000 participants. Quarante-quatre ans plus tard, le 22 janvier 2018, ils étaient 100.000. Plus de la moitié de la population américaine est maintenant convaincue que nous devons protéger le petit d’homme si nous voulons être respectés nous-mêmes jusqu'à notre mort et avoir un avenir en tant que personnes et en tant que nations. Avec quelque retard, les marches en Europe ont suivi le modèle américain et sont appelées à obtenir les mêmes excellents résultats dans un proche avenir.
    2. Les dates des marches pour la vie dans toute l'Europe doivent être diffusées non seulement aux responsables d'associations pro-vie, mais aussi aux militants pour permettre une plus grande participation internationale à ces événements. Ainsi, la prochaine Marche pour la Vie à Bruxelles, siège du Parlement européen, devra réunir le 22 avril de nombreux défenseurs de la vie de toute l'Europe de l'Ouest !
    3. Il est conseillé d'organiser de grandes marches dans les capitales, faciles d'accès et où siègent les gouvernements. Les manifestations de Birmingham et de Zurich sont ainsi transférées à Londres et à Berne. Cela n'empêche évidemment pas des marches dans d'autres grandes villes(Lyon, Bordeaux, par exemple) par des collectifs locaux, avec le soutien des associations nationales. La Roumanie et la Moldavie voisine ont récemment organisé conjointement des marches décentralisées dans 138 villes en Roumanie et 140 villes en Moldavie.
    4. Des témoignages de femmes ayant subi un avortement, y ayant renoncé à la suite d'une marche pro-vie (il y en a toujours !), ou même ayant réchappé à une tentative d'avortement dans le ventre maternel (Giana Jessen) sont aussi percutants et efficaces que les discours de spécialistes.
    5. Il y a diverses façons de manifester pacifiquement pour exprimer la dignité de toute vie humaine et l'amour de la mère et de l'enfant : marche silencieuse (Berlin), priante (Berne), fête de la vie (Paris)... 
    6. Les marcheurs italiens sont « pour la vie, sans compromis » et n'hésitent pas à montrer des photos d'enfants avortés pour faire sortir les foules de leur ignorance ou de leur indifférence. La publication de telles images est par contre sévèrement punie en France ! 
    7. Quand l'association Choisir la Vie et ses partenaires ont invité des délégations étrangères à Paris en 2006, la presse a commencé à s’intéresser à une marche, devenue internationale et concernant des enjeux planétaires.
    8. Pour la première fois cette année, les participants à une marche, une messe et une veillée pour la vie ont pu bénéficier à Washington d'une indulgence plénière aux conditions habituelles. Le cardinal-archevêque de la capitale américaine et l’évêque d’Arlington voulaient ainsi encourager les catholiques à se mobiliser toujours plus pour le respect de la vie humaine.
    9. L'exemple américain montre aussi que de mauvaises lois peuvent être abrogées en toute légalité, pour autant qu'on soit en démocratie. Des évêques américains et britanniques participent en nombre aux manifestations et y entraînent les fidèles. Prions pour le courage de nos dignitaires religieux et invitons-les systématiquement aux manifestations.
    10. Plusieurs pays d'Europe de l'Est, en premier lieu la Pologne, restent fidèles à leur héritage chrétien. Suivons leur exemple, occupons la place publique, montrons aux médias et aux hommes politiques que le mouvement pro-vie est en pleine croissance, mondialement. Restons unis pour défendre le premier de tous les droits, le droit à la vie !
    11. La marche pour le respect de la vie est l'événement d'un jour, l'action pour la vie doit être notre souci quotidien. Elle exige courage, cohérence, persévérance et témoignage.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • CNEWS - Ludovine de La Rochère débat sur la GPA et la bioéthique - 18/01/2018