avortement et euthanasie - Page 45
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12e Marche pour la Vie : tous à Paris le 21 janvier prochain !
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Stop aux fake news sur la GPA
La Manif Pour Tous dénonce les erreurs contenues dans une tribune publiée ce matin sur le site internet du Monde :
"Dans une tribune publiée dans Le Monde, une centaine de personnes milite pour profiter de la révision des lois de bioéthique pour légaliser la GPA, c'est-à-dire le recours aux mères porteuses, ou à tout le moins en reconnaître les effets lorsqu'elle est pratiquée à l'étranger. En effet, la France s'honore, à juste titre, de refuser cette pratique aussi scandaleuse que dégradante, synonyme d'asservissement des femmes et de chosification des bébés qui font tous deux l'objet de contrats commerciaux.
Non, les enfants nés par GPA ne sont pas des petits fantômes de la République !
En intitulant leur tribune « On ne peut plus ignorer les enfants nés par GPA », les signataires laissent entendre que ces enfants seraient privés de droits. Une petite musique se fait régulièrement entendre pour dénoncer le fait qu'ils seraient des « petits fantômes de la République », sans reconnaissance ni droit. Cela est parfaitement faux. C'est ce qu'expliquait très justement Manuel Valls lorsqu'il était Premier Ministre. Dans une interview à La Croix, il qualifiait la GPA de « pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes. » « Il ne faut pas laisser dire non plus que ces enfants sont sans filiation ni identité. Ils ont une filiation et une identité, mais établies à l'étranger » précisait-il.
Le piège de la retranscription automatique à l'état civil
La stratégie des militants pro-GPA est claire et s'appuie sur les enfants nés par GPA à l'étranger. La première étape consiste à obtenir la reconnaissance. C'est ce que demande les signataires de la tribune publiée ce matin dans Le Monde : « nous demandons la transcription intégrale à l'état civil français de la filiation de l'enfant établie légalement à l'étranger à l'égard de ses parents. » Cette transcription automatique est un piège destiné à demander dans un deuxième temps la légalisation de la GPA en France en arguant du fait que les GPA réalisées à l'étranger seraient 100% légales et que l'interdiction serait donc hypocrite. « On connaît la chanson. C'est la même ritournelle sur la PMA sans père » selon Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. Dans son interview à La Croix, Manuel Valls décryptait parfaitement cette stratégie des militants pro-GPA : « le gouvernement exclut totalement d'autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA. J'ajoute qu'il est incohérent de désigner comme parents des personnes ayant eu recours à une technique clairement prohibée... tout en affirmant qu'ils sont responsables de l'éducation des enfants, c'est-à-dire chargés de la transmission de nos droits et de nos devoirs. »
Les droits des femmes et des enfants n'ont pas de frontières : soyons ambitieux !
Les signataires de la tribune du Monde affirment vouloir « lutter efficacement et avec détermination contre les dérives de la GPA. » Pour La Manif Pour Tous, les droits des femmes et des enfants n'ont pas de frontières. C'est parce que la GPA est une pratique scandaleuse qui instrumentalise et asservit les femmes et les enfants qu'elle est interdite en France. Pour lutter contre ce fléau et ce business sordide et lucratif, une seule solution : l'abolition universelle. C'est tout le sens des engagements de l'ancien Premier Ministre qui rappelait « la responsabilité de tous les États dans la lutte contre la commercialisation des êtres humains » et annonçait alors que la France entendait « promouvoir une initiative internationale qui pourrait aboutir, par exemple, à ce que les pays qui autorisent la GPA n'accordent pas le bénéfice de ce mode de procréation aux ressortissants des pays qui l'interdisent. » Malheureusement, ces annonces sont restées lettre morte. Alors qu'Emmanuel Macron s'est prononcé à de multiples reprises contre la GPA, il lui appartient de donner une suite opérationnelle à ces positions. Patrie des droits de l'Homme, la France doit afficher clairement ses ambitions en la matière pour défendre dans l'hexagone et à travers le monde le droit des femmes et soutenir leur dignité et celle des enfants."
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Dimanche 21 janvier à Paris : la Dissidence française participera à la 12e Marche pour la Vie
Dimanche 21 janvier à Paris : la Dissidence française participera à la 12e Marche pour la Vie
Un communiqué de la Dissidence française :
Le 21 Janvier prochain à 14h30 s’élancera la 12ème édition de la Marche pour la vie.
Contre la banalisation de l’IVG, la marchandisation de l’humain, et contre la PMA/GPA, la Dissidence Française appelle ses militants et sympathisants à se joindre à cette grande manifestation.
À l’heure où la famille, pilier fondamental de la société et espace naturel de solidarités, est sans cesse attaquée par les tenants d’une idéologie libertaire mortifère, nous devons nous mobiliser en nombre pour faire entendre une autre voix.
RDV LE 21 JANVIER 2018 À 14H30
PLACE DAUPHINE À PARIS
La Dissidence française cliquez ici
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L’avortement ne peut pas être un droit fondamental car il est une dérogation grave à l’article 16 du code civil
Nicolas Sévilla, délégué général de la marche pour la Vie, qui aura lieu le 21 janvier 2018, répond à Valeurs actuelles :
Vous organisez prochainement une « marche pour la Vie », comme chaque année… pour une actualité particulière ?
La Marche pour la Vie qui aura lieu le 21 janvier prochain n’est pas une manifestation au sens strict du terme. Elle ne défend pas d’intérêts catégoriels, ne porte pas de revendications économiques, ne combat aucune idéologie. Elle est une protestation populaire, pacifique, des milliers de drames qui se déroulent chaque année sous nos yeux et que les responsables politiques depuis 40 ans n’ont pas eu le courage de dénoncer. Tant et tant de caricatures ont été dressées pendant des décennies contre les marcheurs de la Vie qualifiés d’obscurantistes et d’entraveurs du progrès.
Or nous constatons dans chacune de nos familles que la banalisation de l’Interruption Volontaire de Grossesse nous a conduits dans une impasse. 220.000 avortements par an depuis 40 ans placent la France dans une situation d’échec collectif et ce malgré les terribles conséquences de cet acte dont témoignent de plus en plus ouvertement les femmes. Cette actualité est plus brulante que toutes les autres, car elle consume le corps social et broie nos consciences. Les grands de ce monde s’inquiètent à cause du réchauffement climatique mais ils n’ont pas vu ou compris que les menaces n’avaient jamais été aussi grandes au début et à la fin de la Vie de l’homme.
Ces manifestations concernent des sujets qui ne semblent pas intéresser le plus grand nombre. Qu’espérez-vous ?
Faut-il attendre que l’opinion publique toute entière se révolte contre une injustice pour la dénoncer ? Lorsque le Conseil d’Etat valide l’arrêt des soins d’une jeune fille de 14 ans que les médecins souhaitent laisser mourir contre l’avis désespéré de ses parents, n’y a-t-il pas un motif valable de profonde indignation ? Quand 97% des enfants porteurs de trisomie 21 sont éliminés avant leur naissance, avons-nous le droit de dénoncer l’eugénisme insupportable d’une population éradiquée sur le critère de son génome ? Nous n’attendons rien, nous espérons tout puisque tout est à reconstruire. Et pour commencer simplement rappeler l’extraordinaire potentialité et singularité de chaque vie humaine quels que soient son état ou sa fragilité.
Vous voulez marcher « pour la vie », mais tout le monde est « pour la vie » non ?
De quelle vie parlons-nous ? De la vie des embryons manipulés, triés, congelés et détruits dans le froid des laboratoires ? De la vie des enfants qui naîtront demain sans père et sans mère ? De la vie des personnes en état de conscience minimale comme Vincent Lambert à qui l’on accorde plus le droit de vivre ?
Le monde est pour la vie mais il doit apprendre ou réapprendre à la respecter comme elle est, avec ses fragilités et la part de mystère qui ne nous appartient pas.
A l’heure de l’ouverture des états généraux de la bioéthique, les Français doivent opposer à la logique inéluctable du progrès technique dirigé par le marché une exigence morale plus grande. La Marche pour la Vie défend l’embryon car il est un Homme petit et elle conteste l’évolution de la loi qui a transformé le petit de l’homme en produit de l’homme, l’embryon en objet, et l’enfant en projet.
L’avortement est devenu un droit fondamental pour l’immense majorité de la population et pour l’ensemble de la classe politique. La Marche pour la Vie peut-elle y changer quelque chose ?
Alexandre Soljenitsyne affirmait que « la violence trouve son seul refuge dans le mensonge, et le mensonge son seul soutien dans la violence ». L’avortement ne peut pas être un droit fondamental car il est une dérogation grave à l’article 16 du code civil qui garantit « le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie ».
Reconnaître que la fécondation est le commencement d’une nouvelle vie n’est pas une question de goût ou d’opinion, c’est une réalité biologique. Le dimanche 21 janvier, au départ de la Porte Dauphine à 14h30, nous rappellerons cette réalité. Nous opposerons à l’obscurité du doute et de la solitude qui accompagne un acte d’avortement la lumière de la vie et de la maternité. La Vie n’est pas un problème à résoudre, elle est un mystère à vivre.
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Dimanche 21 janvier à Paris : la 12e Marche pour la Vie
Un communiqué du Parti de la France :
Carl Lang et les militants du Parti de la France, participeront comme chaque année, à la mobilisation de dimanche 21 janvier prochain, pour la douzième Marche pour la Vie.
Le premier des droits humains à défendre est le droit à la Vie. Face aux tenants de la Culture de mort qui veulent tout à la fois banaliser l'interruption volontaire de grossesse, créer un délit d'entrave numérique à l’IVG et légaliser l'euthanasie, Le Parti de la France et Carl Lang proposent l'inscription dans la Constitution du principe du respect de la Vie de la conception jusqu'à la mort naturelle ainsi que le remplacement des lois Veil, Roudy et Aubry par une grande politique familiale favorisant l'accueil de la Vie.
Sympathisants, cadres et militants du Parti de la France, nous comptons sur vous pour de nouveau vous mobiliser.
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Bruno Gollnisch soutient la Marche pour la vie
Dans cette vidéo à partir de 3mn57 :
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Beaucoup de soignants quittent la profession, écœurés des actes mortifères qu’on leur fait commettre
Odile Guinnepain, infirmière en soins palliatifs et responsable de l’antenne « Nos mains ne tueront pas », a bien voulu répondre aux questions du Rouge & le Noir. Extraits :
"Une délégation de professionnels de santé sera en tête de la marche pour la première fois cette année. Pourquoi ce choix ?
Tout simplement pour faire entendre la voix des soignants sur toutes ces problématiques liées à la vie parce qu’on oublie qu’elles les concernent directement. Qui pratique les IVG, les IMG, qui délivre les MCU (moyens de contraception d’urgence), qui administre les sédations terminales dont beaucoup sont euthanasiques, qui administre les traitements et pratique les actes pour la PMA, … ? Ce sont des professionnels de santé : médecins, sages-femmes, infirmières, pharmaciens, etc... Par la force des choses, tous ces actes nécessitent l’intervention de soignants. Pour autant, cela ne signifie pas qu’ils le font aisément ou dans une consciencieuse indifférence ! Nous n’avons pas choisi ce métier pour détruire la vie. Nous l’avons choisi pour la servir !
C’est la raison pour laquelle nous serons présents en délégation à la MPV ; afin de manifester notre refus de participer et de nous rendre responsables de tous ces actes, et indirectement, de leurs conséquences ; mais aussi pour demander une clause de conscience beaucoup plus libre. Beaucoup de soignants quittent la profession, écœurés des actes mortifères qu’on leur fait commettre.
Quels sont les enjeux pour les professionnels de santé de la révision de la loi de bioéthique qui s’ouvre actuellement ?
Ils sont nombreux car les projets actuels ne visent qu’à transgresser toujours la loi naturelle ou à continuer d’ouvrir les portes de la culture de mort. Par exemple, la PMA, qui, déjà et en soi, transgresse la conception d’un enfant dans la relation homme/femme, va s’ouvrir à des femmes vivant ensembles ou à des célibataires. Les professionnels vont donc se rendre complices de faire « engendrer » des enfants fabriqués et non conçus que l’on fera sciemment orphelins de père ! Oui, dès les premiers actes, soit les injections aux femmes, d’hormones stimulant la production d’ovocytes (prescrites par des médecins et pratiquées par des infirmières hospitalières ou libérales), les soignants se rendront complices de ces « fabrications » d’enfants moralement illicites. Auront-nous l’accès à l’objection de conscience dans la PMA pour toutes ?
Si l’aide médicale à mourir ou l’aide médicale au suicide sont légalisés, qui va injecter les produits létaux ? Ce sont les médecins qui vont les prescrires, ce sont les infirmières qui vont poser les seringues contenant les produits ou les injecter directement et ce sont les aides-soignantes qui poursuivront les soins de nursing et de confort en assistant aux agonies provoquées (pas forcément confortables !) des patients. Et ce sont les pharmaciens qui délivreront les produits létaux ! Comme pour la PMA mais aussi l’IVG, l’IMG etc.. à tous les niveaux de la chaîne, ces actes concernent éthiquement et en conscience tous les professionnels de santé : Sacré responsabilité morale !
Il en sera de même pour la congélation des ovocytes ou des spermatozoïdes effectués par des biologistes, de même pour la GPA qu’elle soit « médicale » ou pour permettre aux hommes vivant ensemble ou célibataires d’avoir des enfants. L’acte et la surveillance médicale des mères porteuses étant faite par des professionnels du soin. Et tant d’autres violations….
Comment jugez-vous la situation actuelle de la liberté de conscience du corps médical ?
Actuellement, sous certaines conditions, les médecins ont accès à l’objection de conscience dans 3 problématiques :
Actuellement, l’objection de conscience est accessible aux médecins pour trois types de situations :
Le refus de stérilisation : « Un médecin n’est jamais tenu de pratiquer cet acte visée contraceptive mais il doit informer l’intéressé de son refus dès la première consultation. » (article L.2123-1 du code de la santé publique).
L’interruption volontaire de grossesse : « Un médecin n’est jamais tenu de pratiquer une interruption volontaire de grossesse mais il doit informer, sans délai, l’intéressée de son refus et lui communiquer immédiatement le nom de praticiens susceptibles de réaliser cette intervention selon les modalités prévues l’article L.2212-2. » (article L.2212-8 du code de la santé publique)
« Un médecin ne peut pratiquer une interruption volontaire de grossesse que dans les cas et les conditions prévus par la loi ; il est toujours libre de s’y refuser et doit en informer l’intéressée dans les conditions et délais prévus par la loi. » (article R.4127-18 du code de la santé publique).
Cependant, La loi n°2001-588 du 4 juillet 2001 relative à l’IVG et la contraception a supprimé une disposition de l’ancien article L.2212-8 du code de la santé publique qui reconnaissait aux chefs de services des établissements de santé publics la possibilité de à s’opposer ce que des interruptions volontaires de grossesse soient réalisées dans leur service. Cela signifie donc que le chef de service a le droit de refuser de réaliser personnellement une interruption volontaire de grossesse mais il ne peut imposer ses propres convictions personnelles et professionnelles à l’ensemble de son service.
La recherche sur l’embryon : « (…) aucun médecin ou auxiliaire médical n’est tenu de participer quelque titre que ce soit aux recherches sur des embryons ou sur des cellules souches embryonnaires autorisées en application de l’article L.2151-5. » (article L.2151-7-1 du code de la santé publique) ;
Il est aussi important de préciser que ce n’est pas parce qu’un soignant ne pratique pas directement l’acte « grâce » à son objection de conscience qu’il en est complètement détaché. En effet, en âmont ou en aval, il administre les soins nécessaires aux femmes concernées. Ce n’est pas simple à vivre !
Pour ce qui est de la fin de vie, on assiste à des dérives sérieuses et bien plus fréquentes qu’on ne le croit, au sujet de la sédation à laquelle les soignants ne peuvent rien dire. En effet, la « sédation profonde, continue jusqu’au décès » telle qu’énoncée dans l’article 3 de la loi Claeys/Léonetti, n’est pas « officiellement » un acte euthanasique, donc portant atteinte à une vie humaine ; donc pas de clause de conscience possible dans ces cas-là. Ce souci touche en particulier les infirmières. En effet, les médecins étant prescipteurs et décideurs, ils ne sont pas « obligés » de prescrire une sédation qui, dans l’acte, serait désorsonnée. Par contre, lorsqu’elle est prescrite par un médecin à qui cela ne pose aucun problème de conscience, l’infirmière a obligation d’appliquer la prescription. Beaucoup d’infirmières vivent très mal ces situations et peinent réellement à se faire entendre sur les questions éthiques que posent ces actes et leur multiplicité. [...]"
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Nous assistons de la part de ceux qui sont pour l’avortement à une agressivité de plus en plus significative
Cécile Edel, présidente de l’association Choisir La Vie et vice-présidente de la Marche pour la Vie, a bien voulu répondre aux questions du Rouge & le Noir. Extraits :"L’adoption l’année dernière de loi sur le délit d’entrave à l’avortement a-t-elle eu des conséquences pour les associations pro-vies ?
Concrètement, dans l’exercice de nos actions quotidiennes au service de la vie, non, pas spécialement, excepté pour les antennes d’écoute aux femmes enceintes, dont celle de Choisir la Vie « Sos femmes enceintes » qui, ont depuis l’an dernier subit une baisse significative d’appels en raison de la méfiance qu’a pu engendrer le vote de cette loi. Encore une fois d’ailleurs, ce sont les femmes enceintes en difficulté qui en sont les premières victimes car finalement, si on regarde bien, cette loi n’a apporté aucune solution ni à leur détresse, ni à leur souffrance.
En revanche un constat inquiétant : depuis le vote de cette loi, sur les réseaux sociaux ou dès qu’il y a débat sur l’avortement, nous assistons de la part de ceux qui sont pour l’IVG, à une agressivité de plus en plus significative. Un climat malsain de délation et de dénonciation s’est instauré avec souvent des menaces de poursuites judiciaires juste parce que nous avons osé écrire ou dire que nous étions contre l’avortement ou même tout simplement qu’un embryon n’était pas qu’un amas de cellules ! C’est très grave ! Nombreux sont ceux qui utilisent aujourd’hui cette loi (alors qu’ils n’ont même pas lu les termes de celle-ci) pour faire taire ceux qui défendent la vie et entraver leur liberté d’expression.
La dénonciation s’est en quelque sorte institutionnalisée. En effet, sans qu’elle soit explicitement mentionnée, celle-ci est en fait sous-entendue et même induite par les textes eux-mêmes. Un des effets pervers de la loi est ainsi d’inciter finalement des particuliers à opter pour une attitude de dénonciation des associations susceptibles d’apporter un autre discours sur l’avortement que celui autorisé par la pensée unique L’aspect répressif de la loi l’emporte largement sur la reconnaissance de droits, le soupçon de mensonges est omniprésent. Tout discours, vérité, arguments qui, normalement participent à tout débat, sont, venant de nos associations, considérées comme des preuves d’un soit disant « délit d’entrave ». [...]
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Le SIEL appelle à participer à la 12ème Marche pour la Vie
De Brigitte Dussouds, Déléguée régionale SIEL de Ile-de-France, Responsable nationale Famille – Bioéthique :
"Pour sa 12ème édition, la Marche pour la Vie réaffirmera à nouveau son attachement inconditionnel au respect de la vie, à une époque où la banalisation de l’avortement n’a jamais été aussi forte. Les défenseurs de la vie humaine entendent ainsi sauvegarder un modèle de société qui refuse le drame de l’avortement, en proposant pour cela une véritable politique de santé visant à diminuer les 220 000 avortements annuels.
La Marche pour la Vie revendique ainsi :
- la mise en œuvre d’une politique de santé protégeant réellement les individus de leur conception à leur mort naturelle ;
- l’application d’une politique visant à diminuer le nombre d'avortements, en proposant des alternatives à l'avortement et une véritable politique familiale, comme c'est déjà largement le cas dans la plupart des pays européens où ce nombre diminue d'année en année ;
- le maintien de l'interdiction de l'euthanasie, ce qui passe par une volonté véritable d'appliquer enfin les décisions prises en faveur des soins palliatifs : le médecin ne doit pas soigner d'une main et tuer de l'autre ;
- une reconnaissance de l'embryon humain en qualité de personne et non pas d’objet ou de matériau.
2018 sera l'année de la révision de la loi de Bioéthique, précédée des ‘’États Généraux de la Bioéthique’’. Autant dire que l'année 2018 sera celle de tous les dangers en ce qui concerne la Vie ! Ces menaces se dissimulent pour l’heure sous couvert d’opérations d'enfumage médiatique : le sondage biaisé du journal ‘’La Croix’’ indiquant qu’une majorité de Français serait favorable à des lois qui iraient contre la vie, sondage où l'on évoque également la GPA « médicalisée » ; les questionnaires préalables aux ‘’États Généraux des agences régionales de biomédecine’’ où l'on demande aux citoyens s'ils sont favorables à la PMA pour les couples d'hommes…
Il est capital que la manifestation la Marche pour La Vie soit un succès cette année encore, davantage même que les années précédentes ! La Marche pour La Vie sera un interlocuteur incontournable dans les débats à venir et développera un vrai travail de veille au bénéfice de nos concitoyens. Une forte mobilisation sera ainsi un signal puissant en direction du gouvernement qui doit plus que jamais se convaincre de l’existence d’une opposition forte face aux dérives bioéthiques à venir !
Conscient des enjeux politiques à venir et déterminé à défendre à chaque instant la dignité humaine, le SIEL invite tous ses adhérents et sympathisants à participer nombreux, le dimanche 21 janvier à Paris, à la 12ème édition de la Marche pour La Vie. Une délégation sera présente autour de notre président Karim Ouchikh qui vous invite personnellement à le retrouver à partir de 13h30, Porte Maillot, devant le « Congrès Maillot » (80 avenue de la Grande Armée, 75016 Paris) pour défiler ensemble, sans drapeau ni bannière."
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Marche pour la vie : il manque 300 bénévoles pour la sécurité
A 10 jours de la journée de formation des bénévoles qui se tiendra le samedi 20 janvier, veille de la Marche, il manque 300 hommes pour la sécurité.
Ne pensez pas que votre voisin va s'engager à votre place : c'est vous que êtes attendu !
L'organisation de la Marche pour la vie recherche des hommes et garçons de + de 18 ans.
- Les + de 16 ans sont acceptés avec joie dès lors qu'ils sont accompagnés d'un majeur.
- Les pères de famille sont également les bienvenus : il est temps de s'organiser avec vos épouses pour la garde des enfants, au sein ou hors de la manifestation !
- Les hautes-patrouilles de scouts, les clans de routiers, sont des équipes idéales... "Le plus fort protège le plus faible" : il est temps d'organiser une activité au service des plus petits !
- Les cercles d'étudiants, de papas et autres bons groupes sont également les premiers concernés !
Merci de vous inscrire pour faciliter le travail des organisateurs, qui travaillent jour et nuit à l'organisation de la manifestation.
- Inscrivez-vous sur https://volunteo.com/fr/r/mpv2018
- Précisez en commentaire vos choix (avec tel ou tel ami, avec telle ou telle association)
- Diffusez vous aussi ce lien à tous vos contacts !
A méditer en ce temps ou le Christ a pris chair dans le corps des tout-petits :
"Ce que vous avez fait au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous l'avez fait... Ce que vous n'avez pas fait au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait... "