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culture et histoire - Page 1234

  • Formation à l'action politique et culturelle

    Un de nos jeunes lecteurs nous communique ce qui suit :

    "Il existe des milliers d’ouvrages dans nos bibliothèques pour se former à la pensée politique mais les ouvrages pour se former à une méthodologie de l’action politique et culturelle sont rares.

    Ichtus a donc mis en place un cycle de cinq séances de formation sur cette question à partir de la pensée de Jean Ousset. L’objectif est d’apprendre concrètement à penser son action, à la concevoir et à la mettre en œuvre avec efficacité mais aussi à mettre en conformité les moyens avec les buts recherchés.

    Car comme le dit Jean Ousset : « On ne saurait s’y prendre pour construire comme on s’y prend pour démolir. ». On ne peut combattre la subversion avec les moyens qu’elle emploie.

    Chaque séance sera construite de la façon suivante :

    • Un temps de témoignage par un entrepreneur du mouvement social qui montrera comment il est passé de l’idée à la réalisation
    • Un temps de formation par un des membres de l’équipe Ichtus à partir de la méthodologie proposé par Jean Ousset.
    • Un temps pour avec des professionnels pour proposer des outils concrets et efficaces.

    Pour vous inscrire : http://www.ichtus.fr/events/action-politique-et-culturelle/


    Jeudi 4 février 2016
    1 – Ouverture par Bruno de Saint Chamas et Alban Gérard
    Les fondements de l’action politique par le Frère Humbrecht

    Mercredi 9 mars 2016
    2 – Penser l’action pour qu’elle soit conforme à son but
    Une action politique sous le primat de la culture
    L’organisation dans l’entreprise par François Bert, consultant en RH

    Mercredi 13 avril 2016
    3 – Quels instruments, quelles méthodes employer pour une action efficace ?
    Comment passer de l’idée à sa réalisation par Charles Beigbeder, entrepreneur
    La gestion de projet par Guillaume Angier

    Mercredi 11 mai 2016
    4 – A chaque circonstance son type d’action
    Témoignage des Gavroches : action de rue autour d’un tableau
    Témoignage d’action dans différentes associations
    Utilisation de l’action culturelle par Nicole Buron

    Mercredi 8 juin 2016
    5 – Comment être acteur de l’action de demain par Guillaume de Prémare et Alban Gérard
    La parole militante de Clotilde Brossollet des Gavroches
    Clôture par Bruno de Saint Chamas

    Ces soirées de formation seront animées par Guillaume de Prémare et Alban Gérard, argumentées à travers l’enseignement d’acteurs de premier plan et illustrés par des témoignages concrets."

     

    Marie Bethanie

  • L'Anarchie plus Un

    Sur le site de La Faute à Rousseau, un contributeur donna une belle définition du royalisme : « Le royalisme c'est la démocratie royale et celle-ci c'est l'échelle pour cueillir les cerises. D'un côté les barreaux en commençant par le plus large qui est la base, paroisse ou commune. Ensuite le barreau plus court qui est le canton. Ensuite plus court encore, la sous-préfecture ou bailliage, puis la province et enfin le plus petit, la Nation. Tous ces barreaux ou assemblées élémentaires liés les uns aux autres. En face la béquille ou chandelle qui tient l'échelle droite, c'est le Roi dont la fonction est héréditaire pour éliminer les courses à la présidence. Louis XVI avait parfaitement réussi à recomposer l'échelle par la création des Assemblées provinciales en 1787. C'est pour cela qu'ils l'ont tué.»
    Magnifique allégorie du cerisier que voilà. On pense aussi à l'échelle de Jacob, avec les anges de deuxième classe en bas et les séraphins en haut. Sinon c'est le roi-pylône vertical dont la pointe dépasse de la pyramide aryenne des prêtres, des soldats, des laboureurs et des gueux. Magnifique allégorie de l'Ancien régime déposé.
    La verticalité des pouvoirs est devenu dans notre époque post-moderne le handicap le plus sérieux au nécessaire progrès de l'espèce humaine qui affronte en ce siècle le défi de sa continuation. D'autant que, dit en passant, le désordre moral entraîné par les dernières élections régionales en a vacciné beaucoup contre les strates politiques intermédiaires. Et que constatons-nous par ailleurs ? Tous les blocages des corps constitués, des ligues et jurandes, ordres et confréries, tout ce carnaval obscène de la vanité humaine qui aménage des positions retranchées inexpugnables partout où elle le peut.
    Il faut capter le soleil rasant et pas le soleil plombant.
    L'avenir est à l'horizontalité des pouvoirs qui améliore la porosité aux sollicitations venant de l'extérieur, chargées souvent d'innovation décisive. Il ne s'agit plus d'emboîter les étages constitutionnels qui sont autant d'écluses retenant l'innovation, la création, l'intelligence et les crédits mais d'organiser une anarchie libératrice des énergies individuelles. Le monde est désormais digital et neuronal. Faut-il détruire alors les enceintes de pouvoirs retranchés, inutiles et dépensières ? C'est une chose à voir pour la prochaine révolution française qui fera bon marché de l'Ancien régime reconstitué.
    Si l'on va jusqu'à supprimer toutes les subventions publiques et les strates administratives redondantes ou inutiles pour revenir à l'Etat régalien stricto sensu, la société française au-dessous de lui devra apprendre enfin à se démerder par elle-même et elle enterrera ses "morts". En fait elle ne fera que recouvrer les libertés conquises par la révolution communale sous la monarchie (clic). Il y aura beaucoup de déchets parmi les prébendiers, de gens inemployables selon les nouveaux critères de demain ; il faudra les accompagner en justice et charité jusqu'au soir de leur vie, à mesure des moyens que l'on pourra distraire des programmes de rénovation du pays. A défaut nous appellerons le bon docteur Attali avec sa petite piqûre.
    Mais il peut être besoin quand même d'une vue d'ensemble pour guider les choix lourds de conséquence pour la nation aux étages pertinents. Aussi serons-nous contraints d'infuser une nouvelle verticalité dans nos organisations, la chaîne qui retendra la trame du tissu national. La meilleure circonscription de solidarité civique devrait être l'arrondissement (ou bailliage) et l'assemblage des circonscriptions se feraient projet par projet. Mais si l'on scrute la mentalité du citoyen sur sa conscience de sa position politique sur l'échelle du cerisier, on verra tout de suite qu'il ressortit à trois communautés : sa commune, son département d'origine et la nation. La région n'a jamais fait souche dans l'esprit des gens à l'exception de provinces très typées comme la Corse, l'Euzkadi ou l'Alsace. Et encore moins depuis le redécoupage créant d'immenses entités sans âme jetées aux gloutons. En dessous du département, la commune est trop exiguë pour un esprit français et la plupart d'entre elles sont en voie de fusion pour donner de nouvelles communautés administratives plus larges et plus manœuvrables ; au-dessus de la nation, l'Europe reste un concept éthéré qui ne s'est toujours pas incarné.
    Il en ressort que l'Anarchie pourrait être "organisée" au niveau départemental bien que le bailliage soit conceptuellement plus attrayant. A l'intérieur du département et dans les circonscriptions subordonnées les arbitrages seraient tranchés en régime de démocratie directe comme au bon vieux temps des rois. Entre le département et les pouvoirs centraux, n'existerait plus que l'intérêt général, concrétisé dans des projets d'aménagement ou d'entretien du territoire. On va prendre trois exemples.

    - cliquer pour agrandir -

    Partant de l'hypothèse qu'après la II° Révolution il n'y a plus de régions artificielles dans le projet, les défis et contraintes qui dépassent le cadre départemental doivent être quand bien même gérés. Prenons l'exemple de l'aménagement du segment français du Range Nord de Cherbourg à Dunkerque. Il faut monter une agence de bassin qui coordonne tous les investissements portuaires et leurs conséquences de bout en bout. Sont impactés d'ouest en est les départements de la Manche, du Calvados, de la Basse Seine, de l'Eure, de la Somme, du Pas de Calais et du Nord. Si on décide une politique d'internationalisation du transport fluvial, seront impactés tous les départements en contact direct ou indirect avec les réseaux voisins : Eure, Yvelines, Hauts de Seine, Val d'Oise, Oise, Somme, Nord, Aisne, Ardennes, Meuse, Moselle et Bas-Rhin. Cette deuxième agence de bassin croisera les intérêts de la première mais ne les absorbera pas et réciproquement, car les champs d'activités sont trop différents même si l'on va de l'un à l'autre au fil des dossiers . On peut multiplier les exemples. Encore un : Le développement quel qu'il soit du Massif central dans un domaine donné agrégera des départements appartenant à quatre anciennes régions : Puy de Dôme, Cantal, Haute Loire, Loire, Lozère et Aveyron.
    Donc la grille régionale telle qu'elle aurait survécue au grand nettoyage aurait été un handicap, typique de la verticalité des pouvoirs. L'arrondissement de Rodez, intéressé au développement géothermique du Massif central aurait dû faire des représentations à Toulouse, capitale tournée depuis toujours vers l'Espagne et l'aviation, pour obtenir le droit de négocier ses intérêts périmétriques et pleurer des crédits.
    Les royalistes n'aiment pas le département parce qu'il fut créé sous la Révolution française mais la normalisation du royaume en départements étaient dans les tiroirs de Calonne et le critère de distance au chef-lieu retenu jadis tient encore la route puisqu'on peut de nos jours aller à la préfecture et en revenir dans la demie-journée, ce qui, avec la contraction de l'espace-temps moderne, reste pertinent et comparable à la journée de cheval de l'époque.
    Dans cette belle utopie, les briques départementales sont assemblées entre elles de diverses façons eu égard au projet considéré et permettent une administration plastique de l'espace national, adaptée, pertinente. Les départements ont aussi l'avantage d'une longue habitude de gestion, ce que n'ont pas les sous-préfectures. La nation fait l'économie de prébendes figées dans des satrapies provinciales arc-boutées sur leur propre continuation et débitrices d'une fonction territoriale surnuméraire. Les grands projets et les projets moyens sont développés par des professionnels des métiers convoqués à leur succès. L'Etat central veille à l'essentiel, le roi étant l'aimant qui oriente toute la limaille anarchique. A la fin, c'est encore Charles Maurras qui aura eu raison :

    «la monarchie c'est l'Anarchie plus Un»

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Compte-rendu du concert d'In Memoriam en Flandre (16.01.16)

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    Comme annoncé, samedi a eu lieu le concert d'In Memoriam en Flandre Orientale à Saint-Nicolas (entre Gand et Anvers). Il y a bien longtemps qu’il n’y avait pas eu de concert RIF par ici !

    Le concert avait lieu dans un très bel endroit, au MuseumTheater, avec un bar et des bonnes bières pour patienter. La salle était pourvue de strapontins …surprenant au premier abord ! Etre assis pour un concert d'In Memoriam, c’est une grande première pour les amateurs plutôt habitués à la fosse ! Finalement, tout le monde restera debout et cela n'a pas été trop gênant pour sauter et danser au rythme de grands classiques (le groupe a fait son entrée sur Paris Belgrade) et de compositions que l’on découvrait, un nouvel album étant en cours de préparation. L'ambiance était là, intimiste, 130 places et très interactive avec les musiciens. La soirée s'est terminée après deux heures non stop où Xavier, Julien et les autres ont enchainé les morceaux avec beaucoup de plaisir et d'émotion.

    A la fin du concert, les artistes ont rejoint le public, venant, pour la plupart, de loin. Saluons la présence de nos camarades normands et du MAS Méditerranée. Un concert en France ? Oui, bien sûr, mais les organisateurs sont rares et In Memoriam ne bénéficie d'aucune subvention.

    Merci donc aux identitaires Flamands, les IDMC (Identiteit, Muziek en Cultur), pour ce très bon moment et Leve Vlaanderen !

    Sophie / C.N.C.

    Le compte-rendu du concert de juin 2014 à Paris: ici

  • La bataille culturelle n'aura pas lieu

    Beaucoup d'intellectuels - de gauche comme de droite - considèrent que la bataille culturelle chère à Antonio Gramsci est toujours d'actualité et que la droite est en train de remporter la victoire grâce à l'absence de projet politique et culturel de gauche. (1)
    C'est une idiotie sans nom. Si la droitisation du peuple français est évidente (2), cela n'est pas dû à une victoire culturelle de la droite et de ses représentants mais bien à l'absurdité congénitale de l'idéologie gauchiste.
    Évidemment que le mythe du vivre-ensemble et du padamalgam sont destinés à se heurter au réel.
    Évidemment que le multiculturalisme est voué à faire des nations européennes des poudrières.
    Mais il y a bien longtemps que la droite a perdue la bataille culturelle pour de bon.
    Sidérée par les attaques sur sa "xénophobie", son "antisémitisme" ou sa "réhabilitation du vichysme", la droite est morte depuis 68 et ne signifie rien d'autre pour des jeunes générations que la sécurité, le capitalisme et un peu plus de dureté sur la question migratoire.
    Le véritable gagnant de la bataille culturelle est visible de manière évidente lorsque l'on analyse les nouvelles générations. Il s'agit de la racaillisation des esprits.
    Il suffit de passer quelques heures dans un lycée, même privé, même bien noté et bien fréquenté, pour se rendre compte que les modes vestimentaires, les goûts musicaux, la façon de s'habiller, les tics de langage... Tout est copié sur les racailles.
    L'abêtissement intellectuel permis par l'inanité du programme éducatif et culturel des 68ards a créé un vide immense, un néant qui a engendré son comblement par ce qui se fait de pire en matière d'intelligence, de grandeur et de beauté : la culture de la racaille.
    La radio Le Mouv', tête de pont de Radio France chez les jeunes qui était spécialisé dans le rock est devenue, du jour au lendemain, une radio de "musiques actuelles".
    Aujourd'hui, les jeunes écoutent majoritairement Jul et Booba, ne lisent plus - surtout pas les classiques - et passent leur temps à s'envoyer des snapchats en zonant sur Facebook.
    Voilà le vrai vainqueur de cette débâcle culturelle, morale, intellectuelle et même physique : la culture racaille.
    L'emploi du terme racaille n'est peut-être qu'un euphémisme qui empêche de voir le mouvement sociologique et civilisationnel de fond alors je vais employer un terme plus compréhensible et - peut-être - plus adapté à la situation.
    Le véritable vainqueur du combat culturel, c'est l'africanisation des esprits.
    Y a-t-il un espoir ? Oui. Mais le temps presse.
    Sources :
    (1) http://www.lepoint.fr/politique/la-droite-a-gagne-la-bataille-culturelle-de-ce-debut-de-siecle-09-10-2015-1972182_20.php
    (2) http://www.ventscontraires.fr/2015/12/refondation-de-la-droite-ou-suicide.html

    http://www.ventscontraires.fr/2016/01/la-bataille-culturelle-naura-pas-lieu.html

  • Dominique Venner, Le blanc soleil des vaincus

    576868.jpgLe livre était devenu introuvable. Il avait été publié en 1975. Via Romana le réédite donc en 2015, ce qui est fort heureux. Le bouquin vaut en effet le détour !

    La Guerre de Sécession (que les Américains appellent très sobrement « Civil War ») a toujours occupé une place de choix au sein de nos mouvances. Le Sud mythifié est en effet l'incarnation de nombres de nos rêves. L'esprit de fronde et d'indépendance, le mépris de l'argent et des affaires, les femmes vénérées et courtisées, les planteurs galants à égalité avec les plus humbles fermiers. Le roi coton. La douceur de vivre. Le soleil.

    La préface d'Alain de Benoist est une excellente introduction au livre. Ce dernier révèle sa maîtrise du sujet et apporte des éléments forts pertinents.

    Cet ouvrage est, on peut le dire, polymorphe. Il s'agit avant tout d'un essai historique. Néanmoins Venner sait, à travers sa plume, rendre les faits et les personnages étonnamment palpables. Le style est concis, net, mais malgré tout très vivant. Des documents en annexe viennent apporter du relief au sujet.

    Le tableau est exhaustif. Venner traite non seulement des opérations militaires stricto sensu, et avec brio (on reconnaît la patte de l'ancien militaire et du spécialiste des armes), mais il explore aussi les racines profondes de cette guerre, ses causes secrètes et enfouies (ici, c'est l'historien qui parle).

    Les amateurs de géographie et d'histoire politique y trouveront très largement leur compte. Moi-même, qui ai beaucoup lu sur ce conflit, plus particulièrement dans le domaine purement militaire, ai été littéralement bluffé par la maîtrise de Venner. Les opérations, les hommes, les équipements, les communications, les récits de combats, les progrès techniques, etc. Tout y passe, de manière sobre et claire. C'est un sans fautes.

    Le récit est partial, on ne peut le nier, et c'est à travers le prisme de Venner que nous découvrons l'époque et les hommes. On reconnaît ici une œuvre très personnelle. L'auteur a de toute évidence mis beaucoup de cœur et de travail à l'ouvrage. Le rédacteur met en scène avec brio les efforts désespérés de ce « petit peuple » du Sud luttant pour ses libertés et sa souveraineté.

    Il y a beaucoup à dire sur ce conflit. C'est une guerre profondément américaine de par ses causes et ses conséquences. S'intéresser à la « Civil War » c'est plonger au cœur de l'Amérique, de ses origines jusqu'à aujourd'hui. Avec la Crimée (1853-1856), la guerre de 1870, la guerre russo-japonaise (1904-1905) et la guerre des Boers (1899-1902), la « Civil War » laisse entrevoir les futurs horreurs de la guerre industrielle. La guerre de Sécession est, d'un point de vue militaire, l'annonce de la Grande Guerre.

    Jacques Thomas / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • L’unité normande (Franck Buleux)

    lunité-normande-184x300.jpgFranck Buleux, chargé de cours dans l’enseignement supérieur, est passionné par l’histoire de la Normandie.

    Le territoire normand a été, globalement, fixé en 911. Certains territoires, situés à l’ouest, ont fait l’objet de rattachement, notamment en 933, mais nul ne remet en cause cette réalité : la province normande est la seule réalité territoriale française qui existe, comme représentation historique, depuis plus d’un millénaire. L’élément fondateur retenu est le traité formé entre le roi de France Charles III le Simple et le chef Viking Rollon.

    L’ethnos normand semble fondé essentiellement sur la formation ducale de la Normandie, elle-même fixée au traité fondateur de Saint-Clair-sur-Epte en 911, événement historique issu d’une invasion de guerriers scandinaves, les Vikings, désignés traditionnellement comme des Northmen (hommes du Nord).

    Mais la départementalisation née de la Révolution française et la mise en place de circonscriptions régionales sous la IVème République, maintenues par la réforme régionale décentralisatrice instituée sous la Vème République, ont morcelé la Normandie en cinq départements et deux régions.

    Cet essai montre que l’unité historique, fondatrice de l’entité et de l’identité normande, ne peut se placer dans une perspective dynamique que dans sa permanence, qui ne peut s’exprimer hors d’une volonté politique. Franck Buleux essaie de tracer un continuum entre la mémoire, illustrant l’héritage de l’histoire, et le devenir, symbolisant la volonté politique d’une communauté humaine vivant ensemble.

    Le patriotisme culturel normand, mélange de mythe viking et de l’exaltation de « la race normande », a conduit à une représentation métapolitique de l’identité normande. La naissance d’un mouvement régionaliste normand a suivi et l’auteur en examine toute l’évolution au sein de la vie politique normande.

    L’unité normande, Franck Buleux, éditions L’Harmattan, 255 pages, 26,50 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    http://www.medias-presse.info/lunite-normande-franck-buleux/47564