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culture et histoire - Page 1800

  • Le triomphe des JMJ

    L'article de Christian Vanneste :

    "L’un des plus grands rassemblements humains de la planète : 3 millions de personnes réunies pour la messe célébrée par le pape sur la plage de Copacabana. L’Église catholique a, une fois encore, prouvé son intelligence et sa force.

    Ses détracteurs la disaient vieillissante, dépassée, minée par les problèmes internes qu’elle n’avait pu résoudre. Ils avaient trouvé en Benoît XVI la cible, selon eux, idéale pour attaquer une religion conservatrice, éloignée de la sensibilité contemporaine, et parfois maladroite. Première erreur : ce pape à l’intelligence exceptionnelle aura surpris tout le monde. Sa science théologique, sa connaissance historique, sa maîtrise conceptuelle, la finesse de ses analyses comme son attachement raisonné aux symboles, vestimentaires, par exemple, étaient connus. Il était donc brillant et conservateur : une espèce rare et guère propre à garantir l’avenir de l’Institution. On allait donc l’écouter aux Bernardins, mais on se permettait aussi des réflexions parfois peu amènes, comme celle de Juppé par exemple.

    Or, c’est Benoît XVI qui aura innové en renonçant et en permettant ainsi au Pape François d’être élu. Loin d’être un aveu d’échec, cette décision a été la condition d’un succès. Le Saint-Père, âgé et malade, ne sentait plus en lui la force d’accomplir sa mission, et notamment d’affronter physiquement l’épreuve des JMJ de Rio. Plutôt que d’offrir aux jeunes l’image d’un athlète de Dieu qu’il savait ne pas être, il a préféré laisser la place à un autre.

    La Providence a voulu que ce soit un Pape sud-américain dont la complémentarité avec son prédécesseur éclate aux yeux de tous. Benoît était d’une grande simplicité mais sa modestie n’allait pas sans retenue. François est simple mais dans un élan de proximité extraordinaire comme s’il voulait être le curé de paroisse de la terre entière, cherchant le contact personnel avec chacun, et sans égard pour sa propre sécurité. On retrouve avec lui ce génie de la communication que possédait Jean-Paul II. Or, c’est ce qu’il fallait à l’Église, non seulement pour répondre à l’appel de la jeunesse, non seulement pour montrer un visage enthousiasmant dans cette Amérique latine en proie à une redoutable concurrence religieuse, mais encore dans le monde entier pour prouver la vigueur et la santé d’une institution deux fois millénaire" (suite).

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Idée reçue, la médecine médiévale occidentale était inférieure à la médecine musulmane.

    Ce dimanche nous allons poser l’épée un instant et passer de l’histoire militaire à l’histoire des sciences. En effet, je vous propose aujourd’hui de mettre un terme à une idée reçue très vivace de nos jours au sein du Système et des médias "mainstream" malgré toute l’avancée de la recherche historique.
    Qui n’a jamais entendu d’un côté vanter la fantastique médecine musulmane médiévale et son âge d’or fabuleux ? Certains manuels scolaires osent même clairement dire que le monde musulman était une civilisation “en avance”. A contrario qui n’a jamais entendu parler de la médecine archaïque du Moyen-Âge occidental à base d’immondes saignées et autres barbaries ?
    C’est pour avoir entre autres casser cette idée reçue que le professeur lyonnais du CNRS Sylvain Gouguenheim a été véritablement ostracisé et victime d’une chasse aux sorcières au sein du milieu universitaire français. C’est dire la puissance de la main-mise idéologique sur le milieu de la recherche historique de notre pays…
    Cette mise sur un piédestal de la médecine musulmane et ce rabaissement de la médecine occidentale médiévale est une construction mythologique qui ne tient pas à l’épreuve des faits.
     
     
    I. Le monde musulman.
    Nous sommes au VIIe siècle, l’Islam est imposé par le sabre à l’intérieur de la péninsule arabique. Les chefs postérieurs à Mahomet connus sous le nom des 4 Califes (littéralement “successeurs” du Prophète) ont étendu et diffusé l’Islam dans une aire géographique qui correspond à peu de choses près à la Oumma Islamia actuelle (monde extrême asiatique mis à part). Cette extension du monde musulman a subi trois coups d’arrêts :
    en 719 à Constantinople face aux byzantins, en 732 près de Poitiers face aux Francs de Charles Martel et en 751 à la bataille de Talas face à la dynastie impériale chinoise des Tang.
    Une fois la conquête militaire effectuée, les chefs musulmans ont récupéré le Savoir antique des civilisations conquises, en particulier celui des Grecs (philosophie aristo-platonicienne, astronomie, mathématiques et justement médecine). Les grands ouvrages grecs ont été traduits en arabe et le plus souvent les traducteurs et les intermédiaires étaient des savants chrétiens (nestoriens, coptes ou monophysites) qui ont traduit ce savoir grec pour les conquérants musulmans.
    Les grands piliers de la médecine arabe médiévale sont donc d’origine gréco-romaine en se basant sur les techniques et théories de Gallien et d’Hippocrate. Sur ces bases, des savants comme le perse Avicenne ont ajouté d’autres découvertes grâce au soutien et à la protection de mécènes puissants. Cette médecine musulmane est donc avant tout la reprise et la continuité de la médecine grecque antique. Ainsi, le mode opératoire de la cataracte est le même dans le monde musulman qu’à l’époque d’Hippocrate. Cela n’empêche pas de reconnaitre qu’il y eu de grands médecins dans le monde musulman médiéval.
    Cet engouement pour les sciences grecques a duré jusqu’au XIIe siècle où les Docteurs islamiques prirent en main la destinée scientifique de la Oumma en assujettissant la Raison à la Foi islamique et en définissant la véritable science comme la connaissance du Coran. Le tournant du XIIe siècle marque donc pour le monde islamique une extinction progressive de la recherche scientifique jusqu’à une situation de stagnation absolue et la fin des grands esprits libres à l’image d’Avicenne.
     

    Schéma du système veineux, Manuel anglais du XIIIe siècle (Cliquez pour agrandir).
    II. L’Occident médiéval.
    Le seul moment où l’on peut parler d’une perte du savoir antique en Occident fut au Ve siècle au lendemain des Temps Barbares après la chute de Rome en 476. Cependant, dès la montée en puissance des Francs et la création de l’Empire carolingien de Charlemagne, nous assistons à un renouveau de l’étude des savoirs antiques. L’idée reçue veut nous faire croire que le Moyen-Âge ignorait tout des textes grecs, sauf ce qui leur fut transmis par les musulmans occupant l’Espagne, et qu’il faut attendre la Renaissance pour pouvoir à nouveau en prendre connaissance.
    Rien n’est plus faux.
    En effet, le savoir gréco-romain est connu et diffusé dans les premières universités médiévales. Les moines connaissent et traduisent les auteurs antiques dans les scriptorium des monastères et les échanges continus avec l’Empire Byzantin (grand Héritier de la culture gréco-romaine antique) permet des échanges de savoir sur la médecine antique. Il faut s’imaginer qu’il y a des flux d’échanges intellectuels dans cette Europe médiévale et le lien avec Constantinople permet la connaissance du savoir antique. La médecine utilisée en Occident est donc elle aussi issue de l’héritage grec.
    A ce savoir antique s’ajoutent d’autres méthodes de guérisons parallèles liées à la persistance de l’héritage païen comme des secrets et traditions populaires “de grand-mère”, une connaissance de l’herboristerie incarnée par les apothicaires et guérisseur du village et des savoirs plus occultes à travers les rebouteux, l’astrologie, voire  des sortilèges, filtres ou élixirs. Tout ce panel épaissit la connaissance en médecine.
    Il est interessant de remarquer que, jusqu’à la fin du Moyen-Âge,il y avait autant de médecins femmes que de médecins hommes. Ainsi, l’abbesse germanique Hildegarde de Bingen a écrit un manuel abrégé de médecine en 1160, le Liber simplicis medicinae.
    Ainsi, au XIIe siècle, les cultures médicales en Occident et dans le monde musulman sont issues des mêmes bases puisque le socle Gallien-Hippocrate vient du même cœur qui est l’Antiquité grecque.
     

    Femme médecin au Moyen-Age (Manuscrit anglais de 1500).
    Il est donc absolument incohérent d’encenser d’une part la médecine musulmane et de rabaisser d’autre part la médecine occidentale,  puisqu’il s’agit dans les faits de la MÊME médecine héritée des traditions antiques. Ce jugement à géométrie variable est donc bel et bien une imposture historique.

    III. Prospective et naissance de la médecine moderne en Occident.
    Ce poids des auteurs Antiques a finit cependant par incarner un frein dans l’avancée scientifique. Cette avancée n’existe plus dans le monde musulman après le XIIe siècle où les seuls “Savants” sont les spécialistes du Coran.
    Cependant, en Europe le processus se poursuit, les auteurs antiques jouissent d’une telle aura que l’on ne cherche plus à prouver où vérifier les dires mais à simplement compiler leurs théories. Pendant longtemps d’ailleurs, le médecin ne touche pas même les corps, cela est le travail du barbier. Ce savoir antique est vu comme indépassable et il y a une véritable barrière mentale refusant de les contester. Ainsi Leonardo Da Vinci fera coïncider ses croquis anatomiques avec les dires des médecins antiques, même si ses propres dissections entrent en contradiction avec leurs écrits.
    C’est vraiment à partir du XVIe siècle avec l’avènement de la méthode expérimentale et du discours cartésien que l’Occident va remettre en cause l’héritage antique, le dépasser et ainsi créer la médecine moderne.
    Auteur: Montecristo http://www.fdesouche.com
     

    * Pour aller plus loin :
    HEERS Jacques, Le Moyen-Âge, une imposture.
    - GOUGHENHEIM Sylvain, Aristote au Mont Saint-Michel : Les racines grecques de l’Europe chrétienne.

  • 30 juillet… 1940. Création des « Chantiers de Jeunesse »

    Le service militaire ayant été aboli dans les clauses de l’armistice, l’Etat français, sous l’égide du Maréchal Pétain, lança cette initiative sous le commandement du général de la Porte du Theil.
    Elle se proposait « de donner aux jeunes hommes de France, toutes classes confondues, un complément d’éducation morale et virile qui, des mieux doués fera des chefs et de tous des hommes sains, honnêtes, communiant dans la ferveur d’une même foi nationale ».
    Dans un premier temps, les jeunes hommes de la zone libre et de l’Afrique du Nord française en âge (20 ans) d’accomplir leurs obligations militaires y étaient incorporés pour un stage de six mois.
    Ils vivaient en camps près de la nature, à la manière du scoutisme et accomplissaient des travaux d’intérêt général, notamment forestiers. L’ambiance était paramilitaire, le sens de la hiérarchie et du respect des chefs très développé, et bien sûr les valeurs de la Révolution nationale imprégnaient cette oeuvre participant à l’effort de redressement national.

    Relativement coupés des influences politiques (de la « Résistance » comme des partis collaborationnistes), les Chantiers étaient aussi vus par certains à Vichy comme le fer de lance d’une future armée qui pourrait éventuellement servir à libérer le territoire de l’Occupant. Par la suite, ils fournirent d’ailleurs aux forces alliées de nombreux hommes (pour autant souvent restés maréchalistes).

    Infos complémentaires ici

    http://www.contre-info.com

  • Les vitraux des guerre de Vendée passés au bulldozer ?

    Il faut sauver l’église de Saint Hilaire de Mortagne-sur-Sèvre ! (photo du vitrail dit de la "messe blanche", rare reproduction d’une messe clandestine pendant la révolution dite française au cours de laquelle, les prêtres emprisonnés avant d’être achevés et les fidèles catholiques harcelés, ces derniers se rassemblaient pour prier sans prêtre pour une "messe blanche").

    Du site Vendée - Chouannerie :

    "Fermée au culte depuis 2007 sur arrêté municipal, l’église Saint-Hilaire de Mortagne est menacée de démolition. Cette église dont la construction est assez récente (celle-ci a débuté il y a tout juste 110 ans, en avril 1903), n’en demeure pas moins un édifice religieux méconnu. Ce lieu de culte recèle quelques petits trésors antérieurs à 1903. Ces éléments non visibles de l’extérieur sont intégrés dans l’édifice. Cet article vise à faire connaître ces éléments que l’on ne voit pas forcément de l’extérieur et qui donnent une grande valeur à ce bâtiment (...)

    L’église Saint-Hilaire de Mortagne est aussi connue pour la richesse de sa statuaire intérieure riche de nombreuses statues polychromes. Deux de ces statues sont particulièrement remarquables, il s’agit de celle de Saint-Hilaire et celle de Saint-Sébastien, classées à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1973. Ces œuvres d’art datent de la fin du XVIIème siècle et ont été sculptées par Jean Bibard, un artiste de Saint-Laurent-sur-Sèvre".

    La suite sur le Salon Beige

    http://www.actionfrancaise.net

  • La démocratie fait-elle élire des malades ? (arch 2010)

    Ceci est une vieille question puisque Platon écrivait déjà : « Ceux qui veulent le pouvoir ne le méritent pas, et ceux qui le mériteraient n'en veulent pas ».
    De façon pragmatique on va étudier les différents présidents français de la Vème République. De Gaulle au début n'est pas arrivé au pouvoir dans un processus démocratique puisque c'est l'appel du dix-huit juin et la guerre d'Algérie qui l'ont mis au pouvoir. Quant à Pompidou il a été nommé sur le tard ; ce sont les circonstances qui l'ont amené à faire de la politique. Il n'était en rien un assoiffé de pouvoir et ne dégageait rien de maladif. C'est à sa mort que les fauves de la politique ont été lâchés. Giscard qui avait une bonne formation intellectuelle avait par moments des bouffées délirantes de mégalomanie. Mitterrand était un pervers qui n'existait que pour le pouvoir. Quant à Chirac, il aurait tué père et mère pour devenir Président de la République. Raymond Barre avait déclaré : « pour être président de la république, il faut être capable d'utiliser tous les moyens et avoir une mentalité de tueur ».
    L'Histoire s'est encore accélérée puisqu'avec Sarkozy, on a l'archétype du malade qui toute sa vie n'a pensé, vécu que pour devenir Président de la République. On retrouve cela chez Copé. Il y est arrivé. Cela a-t-il au moins guéri tous ses complexes liés à l'enfance. Rien n'est moins sûr. Le peuple français a toujours fait preuve de beaucoup d'indulgence et de naïveté envers les dirigeants qu'il a élus.
    Elire des malades, cela vient-il des campagnes électorales où on demande à un candidat de faire toutes les clowneries possibles : montrer sa femme à l'envi, ses enfants, se montrer en caleçon... Les exhibitionnistes s'y donnent à cœur-joie. Le narcissisme s'étale, en veux-tu en voilà.
    Depuis Maastricht, 90 % des décisions se prennent à Bruxelles, le reste à l'ONU, à l'OMC, au FMI, à la BCE, dans les sièges des multinationales, à Washington,... Sarkozy veut donner l'impression au peuple français et à lui-même qu'il dirige la France et même le monde. Il va ainsi tordre le cou au problème de la pédophilie, changer l'enseignement scolaire, contrôler l'équipe de France de football,... Dans le fond, il ne lui reste vraiment que les enterrements où à chaque fois il fait un captage d'émotion et d'honneur en faveur de sa personne. Il peut aussi jouer au directeur du Tour de France debout dans une voiture officielle !
    Être président de la République Française ne lui suffit pas puisque cet affamé de reconnaissance perpétuelle a passé ses vacances aux Etats-Unis pour ainsi être invité par le président américain dans sa résidence privée.
    En France, il humilie tous ses ministres en les prenant par la main pour les réunions internationales. Pour Sarkozy, le vrai pouvoir est celui d'humilier.
    Enfin le MEDEF peut quand même se réjouir d'avoir un représentant de ses intérêts à l'Elysée. La Bourse en a décidé ainsi.
    Oriana Fallacci qui avait fréquenté les chefs d'Etats ne voyait en eux que des couillons comme les autres qui avaient gagné à la loterie.
    Patrice GROS-SUAUDEAU

  • De l’idéologie hippie au mariage pour tous, par Jean-Luc TARI

    Mai 68 marque l’apogée d’un mouvement de libération contre un ordre moral étouffant et un jaillissement d’utopies politiques. Les sociétés révolutionnaires présentées dans les années 60 comme l’avenir de l’humanité (maoïsme, communisme, castrisme...)  sont passées de mode car elles ont échoué lamentablement partout où elles ont été instaurées.

    Peace and Love !
    La gauche s’est convertie à l’ultra-libéralisme en matière de flux migratoires et de  mœurs avec le mariage homosexuel. Le pouvoir socialiste n’est ni socialiste ni social, mais seulement opportuniste et moralisateur. L’idéal de paix et d’amour ne s’applique manifestement pas aux opposants au pouvoir socialiste !
    Toutefois le mouvement soixante-huitard continue de prospérer sur le plan de la morale. En effet, les idéaux hippies ont été recyclés par l’idéologie « bien-pensante » actuelle.
    L’obligation d’être tolérant et de s’ouvrir aux autres est martelée quotidiennement par les médias politiquement corrects. Dans les années 70, le mouvement hippie était une contre-culture minoritaire. Mais aujourd’hui, cette contre-culture cherche à devenir la doxa universelle.
    Cette idéologie considère les différences de races, de religions et de nationalités comme secondaires. Tous les hommes doivent vivre d’amour et d’eau pure, et former une communauté fraternelle universelle : Peace and Love !
    L’idéologie socialiste actuelle a intégré cette utopie dans son discours au prix d’une trahison. En effet, le socialisme est à l’origine un mouvement prolétarien. Mais aujourd’hui l’application du principe de fraternité universelle impose de défendre les intérêts des immigrés. Ce  sont eux les nouveaux damnés de la Terre qui méritent l’attention des théoriciens socialistes.
    Ceux-ci ignorent que l’afflux constant d’immigrés provoque une pression à la baisse sur les salaires des ouvriers. Les socialistes ignorent aussi que l’immigration favorise le chômage des travailleurs français les moins diplômés ; ceux-ci étant en concurrence avec des migrants prêts à travailler au noir pour un faible salaire. Les socialistes se moquent également que les Français soient en concurrence avec les immigrés pour obtenir une place en HLM ou dans une crèche. Les intellectuels de gauche se vengent ainsi de la classe ouvrière qui n’a pas fait la révolution qu’elle aurait dû réaliser selon la théorie socialiste !
    La gauche s’est convertie à l’ultra-libéralisme en matière de flux migratoires. Il faut laisser les immigrés de toutes les nationalités entrer en France en application du principe de fraternité universelle. De plus, le regroupement familial est mis en œuvre afin de créer une société multiculturelle et multiraciale. Les différences culturelles et raciales étant insignifiantes selon la doxa socialo-hippie, ce métissage ne doit pas poser de problèmes. Les intellectuels de gauche déçus par l’échec du communisme retrouvent même une nouvelle utopie : la société multiculturelle et multiraciale est le nouveau paradis à construire pour l’humanité !
    La gauche s’est convertie à l’ultra-libéralisme en matière de  mœurs avec le mariage homosexuel. Mais elle ne propose rien au peuple français dans son ensemble, elle s’engage dans des réformes qui ne concernent que certaines minorités : droit de vote pour les immigrés, gestation pour autrui et procréation médicalement assistée.
    Ces réformes sociétales permettent de cacher la vacuité du discours socialiste sur le plan économique et social. Le pouvoir socialiste n’est ni socialiste ni social, mais seulement opportuniste et moralisateur. Il s’est transformé en un clergé condescendant qui cherche à empêcher la libre expression des opinions contraires à la doxa socialo-hippie. Des inquisiteurs au service de cette doctrine commencent par stigmatiser les opposants aux réformes du gouvernement.
    Ensuite le pouvoir n’hésite pas à gazer les manifestants dont le seul tort est d’être trop nombreux. L’idéal de paix et d’amour ne s’applique manifestement pas aux opposants au pouvoir socialiste !
  • Communiqué : Courrier d'informations de l'Union Royaliste Bretagne Vendée Militaire

    Chers amis,

    Comme vous le savez, le Centre Royaliste d’Action Française présidé par Stéphane BLANCHONNET et la Restauration Nationale co-dirigée par Bernard PASCAUD et Hilaire de CREMIERS (Directeur de Politique Magazine et de la Nouvelle Revue Universelle) se sont rapprochés.

    L’URBVM, organe de la Restauration Nationale en Bretagne et Vendée, issue de l’école d’Action Française, a également entrepris ce rapprochement. C’est ainsi que notre ami Amaury de PERROS, Délégué Général du CRAF pour la Loire Atlantique, a accepté de prendre la Vice-Présidence de l’URBVM.

    Créée en 1972, l’Union Royaliste Bretagne Vendée Militaire (URBVM) s’efforce de démontrer la pertinence de la pensée d’Action Française au sein de notre région. Hier sous l’égide de l’infatigable Jean-Richard d’AMPHERNET et aujourd’hui présidée par Jean-Christophe VISOMBLAIN avec l’aide précieuse de Julien de COURCELLES (Secrétaire Général), l’URBVM poursuit et développe son action.

    Comme certains l’ont constaté depuis quelques mois en Loire Atlantique, plusieurs de nos cadres d’Action Française ont été aux avant-postes de la contestation de la loi Taubira par le biais de tous les collectifs de défense de la famille sans exclusive aucune (LMPT 44, Veilleurs, Printemps Français, Unions des Enfants Nantais, Hommen, Croquant Nantais, Nantais Pour la Famille…).

    Les Jeunes nantais d’Action Française (Action Française Etudiante) ont été aussi le fer de lance de cette contestation sous la houlette de notre jeune ami salarié FANCH, puis dans le Morbihan sous la direction du dynamique Augustin DEBACKER (responsable de la communication AF/URBVM sur les réseaux sociaux et Internet dont notre site s’enorgueillit de plus de 700 connexions par semaine).

    Action réfléchie et formation doctrinale ont toujours été les maitre-mots de l’école d’Action Française. Il nous appartient de démontrer aujourd’hui (plus qu’hier peut être, étant donné le climat propice), l’inanité de notre système politique. Comment et par quel processus, sommes-nous arrivés à cet état de délabrement moral, spirituel et politique en France. Comment des lois iniques ont pu être votées au mépris de toutes les valeurs civilisatrices et anthropologiques ?

    Certes, l’esprit révolutionnaire de mai 1968 est en partie responsable de ce délitement, mais nos institutions ne sont-elles pas, elles aussi à pointer du doigt ? Plus clairement, le système de représentation nationale n’est-il pas responsable ? En d’autres termes, c’est bien le parlement qui est à l’origine du vote des textes de loi. Et ces lois (anti-famille par exemple, car l’exemple ici est particulièrement criant) sont bien d’inspiration idéologique ? Et l’idéologie d’où vient-elle ? Des partis, n’est-ce pas ? Alors si nous pensions autrement. Si nous commencions à jeter les bases d’une nouvelle organisation de la cité où les partis n’auraient plus le monopole de la représentation nationale. Voilà un des préalables à mettre en avant dans le cadre d’une refonte institutionnelle française.

    En 1789, les organes de représentation du peuple français (états généraux, ordres et parlement) étaient devenus obsolètes mais l’esprit idéologique et révolutionnaire soufflait. En 2013, la remise en cause du système représentatif est également criante mais le souffle de l’esprit et de la jeunesse est d’essence chrétienne et non-révolutionnaire. Alors, tout est espérance même si d’autres problèmes cruciaux persistent, liés à notre identité face à ces poussées migratoires particulièrement importantes.

    C’est la raison pour laquelle, nous tenions à vous informer de la mise en place de cercles d’étude à destination des jeunes (lycéens, étudiants et professionnels) qui se dérouleront le 4ème samedi de chaque mois en vue d’apporter une formation politique, économique et doctrinale à nos jeunes générations. Le premier cercle d’étude se tiendra le samedi 28 septembre 2013 à 15h00. Le lieu de la réunion sera précisé ultérieurement. Parallèlement, le Conseil d’Administration de l’URBVM composé de huit administrateurs se réuni également mensuellement pour définir les actions, la ligne directrice de notre journal « PRO » et la stratégie de diffusion de nos idées dans notre région Bretagne, Vendée et Loire Atlantique.

    Nous vous rappelons que nous avons repris tout dernièrement l’association l’INSTITUT NANTAIS HISTORIQUE ET LITTERAIRE qui était présidée par feu notre ami Bernard MALLET. Elle permettait de réserver les salles pour les conférences de l’URBVM, y compris celles d’associations amies qui souhaitaient bénéficier d’une location de salles sur Nantes. Elle conservera bien évidemment cette vocation.

    Dans l’attente de vous retrouver,

    Nous vous prions d’agréer, chers amis, l’expression de nos cordiales salutations d’Action Française.

    Amaury de Perros, Délégué Général du CRAF, Vice-Président de l’URBVM Julien de Courcelles, Secrétaire Général de l’URBVM, Président de l’INHL Jean-Christophe Visomblain, Président de l’URBVM, Vice-Président de l’INHL

    http://www.actionfrancaise.net

  • Mai-68, bulldozer de la mondialisation (archive oct 2009)

    Le Club de l’Horloge tiendra sa XXVe université annuelle samedi 17 et dimanche 18 octobre 2009. Le thème en sera : « Crise économique : la responsabilité de la super-classe mondiale ». Jean-Yves Le Gallou y traitera du thème : « Les convergences paradoxales de l’extrême gauche et de la super-classe mondiale ». Voici, en avant première, quelques extraits de son intervention sur « Mai-68 bulldozer de la marchandisation ».
    Conduit par l’extrême gauche sociétale et libertaire, le mouvement de Mai-68 a été puissamment utile au mondialisme libre-échangiste. Il a largement contribué à l’établissement d’une société marchande en lieu et place des sociétés traditionnelles.

    La courte échelle entre grands patrons et extrême gauche
    Apparemment opposés, grands patrons et extrême gauche se sont fait la courte échelle au cours des quarante dernières années.
    C’est dans le domaine de la transmission des valeurs à travers l’école ou la famille que l’héritage – curieux mot pour une entreprise de destruction – de Mai-68 reste le plus fort. Il suffit de relire les slogans des affiches ou des graffitis pour constater qu’ils sont devenus programmes : « Il est interdit d’interdire », « Le respect se perd, n’allez pas le chercher ! », « Professeur, vous êtes aussi vieux que votre culture », « Oubliez tout ce que vous avez appris ». Fondamentalement, Mai-68 est une révolution de rupture avec les permanences et les racines : permanences culturelles, racines identitaires.

    Ouvrir de nouveaux champs à la production et à la consommation marchande
    La « libération sexuelle », le féminisme militant et la valorisation des sexualités déviantes ont aussi été bien utiles au capitalisme marchand. Car en affaiblissant la famille ces idéologies ont ouvert de nouveaux champs à la production et à la consommation marchande :
    - une main-d’œuvre féminine salariée nouvelle, plus nombreuse et plus disponible, y compris le soir et le dimanche ;
    - des activités nouvelles à mettre sur le marché, comme les soins aux jeunes enfants ou aux personnes âgées, devenues des « services à la personne », commercialisables, rentables et intégrables dans le produit intérieur brut.

    Nier les frontières et les particularités : un préalable au grand marché mondial
    Conduit par l’extrême gauche internationaliste, notamment la Ligue communiste révolutionnaire, LCR, d’Alain Krivine, le mouvement de Mai-68 nie les frontières et les particularités. Affirmer « Nous sommes tous des juifs allemands », c’est renoncer à être français et catholique, alsacien ou breton, humaniste gréco-latin ou fidèle à l’héritage celtique. En ce sens c’est une mutilation, c’est une négation de soi.
    Dans cette même ligne d’attaque, on trouve aussi la dévalorisation de la nation, dévalorisation qui est l’antichambre de toutes les repentances ; quant au discours immigrationniste qui s’imposera dans les décennies qui suivront, il se rode dans les slogans et les affiches de Mai-68 : « Travailleurs français/immigrés : Unis », « Français/immigrés : même combat », « Frontière = répression », pour le plus grand profit des marchands de sommeil et des nouveaux négriers ! Les industriels, d’abord, y trouveront une main-d’œuvre bon marché leur permettant de pratiquer une « délocalisation à domicile » ; les classes aisées y trouveront, quant à elle, des domestiques à bas coût.
    Un soixante-huitard lucide avait d’ailleurs écrit sur les murs de la rue de Vaugirard la phrase de Napoléon (ou prêtée à Napoléon !) : « Dans la révolution, il y a deux sortes de gens : ceux qui la font et ceux qui en profitent ». Pour 68, merci pour eux, ceux qui l’ont faite en ont bien profité : n’est-ce pas, Serge July, Roland Castro, Bernard Kouchner, Blandine Barret-Kriegel, Alain Finkielkraut, Edwy Plenel, Denis Kessler ? Pardon pour ceux que j’oublie !

    Cohn-Bendit a bien mérité du grand capitalisme mondial
    Mais certains de ceux qui n’ont pas fait la « révolution de 68 » en ont aussi bien profité : les partisans de la mondialisation à marche forcée, les adeptes du libre-échange généralisé et les bénéficiaires du conditionnement des esprits par le pilonnage publicitaire ont pu opérer avec une plus grande efficacité encore en agissant sur des cerveaux préalablement lavés et vidés de toute référence culturelle. Les grandes multinationales avaient besoin de voir disparaître les frontières et les grandes surfaces commerciales souhaitaient l’effacement des références culturelles : Mai-68 les y a bien aidées !
    De ce point de vue-là, Daniel Cohn-Bendit, le héros épigone de Mai-68, a bien mérité du grand capitalisme mondial. Il en est d’ailleurs conscient et joue désormais ouvertement dans les enceintes européennes le jeu du grand marché mondial.
    Jean-Yves Le Gallou, 11/10/2009 http://www.polemia.com

  • Hitlérisme, stalinisme, reaganisme

    ♦ John GALTUNG, Hitlerismus, Stalinismus, Reaganismus. Drei Variationen zu einem Thema von Orwell, mit einem Vorwort von Dieter S. Lutz, Nomos Verlagsgesellschaft, Baden-Baden, 1987, 169 p.
    10969810.jpgOuvrage pour le moins étonnant, ce livre de John Galtung, inspiré des visions de George Orwell, se veut une critique tous azimuts des grandes options politiques de notre siècle. Ces grandes idéologies ont toutes cherché à domestiquer le psychisme humain, à créer les conditions de leur propre non-dépassement, à effacer les souvenirs légués par l'histoire, à forger des loisirs sur mesure, à se décréter infaillibles, à manipuler mots et concepts pour les détourner de leur sens premier. 
    Pour retrouver les racines de ce phénomène totalitaire, propre à notre époque, Galtung procède à une « analyse cosmologique » comparative et résume ses thèses dans 2 tableaux. Le premier de ces tableaux juxtapose les caractéristiques de l'homo occidentalis (HO), de l'homo teutonicus (HT) et de l'homo hitlerensis (HH), où l'homo teutonicus, imprégné de cette autorité théologienne de facture luthérienne, est l'homo occidentalis in extremis et l'homo hitlerensis, l'homo teutonicus in extremis. Si l'HO place l'homme au-dessus de la nature, l'HT voue un culte romantique à la nature et l'HH conçoit une unité mystique entre l'homme et la nature. Après la disparition de l'HH, le monde a été dominé par l'homo sovieticus (HS), dont la forme extrême est l'homo stalinensis (HSt) et par l'homo americanus (HA), dont la forme extrême est l'homo reaganensis (HR). 
    Cette classification peut apparaître spécieuse, empreinte de naïveté américaine ; mais la conclusion de Galtung, c'est d'affirmer que toutes ces façons de mal être homme en ce siècle sont des variantes perverses de l'homo occidentalis expansator (HOEx), qui doit son existence au christianisme, lui-même dérivé de la Bible, réceptacle d'autoritarisme, de mentalité inquisitoriale, d'intolérance, d'esprit de vengeance. Certes, ce sont là les caractéristiques de la version dure du christianisme, non de la version douce, incarnée par ex. par un François d'Assise. Mais dans la sphère politique, ce sont les laïcisations de la version dure qui se sont seules affirmées, si bien que celui qui prend ce christianisme-là pour modèle de comportement, finit par se prendre pour un dieu unique et omnipotent et par devenir une menace pour autrui. Celui qui s'imagine être un instrument du Dieu judéo-chrétien et fait appel à des récits bibliques fortement intériorisés par la population, finit par devenir aussi une menace pour autrui (cf. Reagan). Le résultat politique contemporain du christianisme dur, c'est un monde de type orwellien, comme dans 1984 ou dans Animal Farm, avec des oripeaux idéologiques variables mais un égal résultat stérilisateur.