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culture et histoire - Page 779

  • Entre deux guerres : précisions

    6a00d8341c715453ef022ad3bdb210200b-320wi.jpgNotre précédente chronique mérite sans doute d'être précisée. Et parmi les commentaires pertinents[1], deux lecteurs me reprochent de ne pas voir, au rebours de ce que suggère l'illustration Godwin, deux traits qui rapprochent selon eux notre époque et celle des années 1930. Indiscutablement en effet la médiocrité du personnel politique français saute aux yeux dans les deux cas et les dangers inhérents à la situation internationale, et aux intrigues perverses des puissances actuellement ou potentiellement ennemies, ne doivent pas nous échapper

    Si j'ai donné, au fil de ces "Insolent" l'impression de ne pas m'en rendre compte, je veux bien qu'on me fustige.

    Il existe en effet de fortes ressemblances entre toutes les avant-guerres.

    Ce que je critique dans le prétendu discours historiciste du jeune Macron c'est justement l'erreur, d'autant plus choquante, qui suggère de nous mobiliser contre des forces qui n'existent plus de la même manière : où est le front populaire ? où sont nos ligues et nos journaux de droite ? où sont nos anciens combattants ? où est notre armée qui, rappelons-le, passait jusqu'en 1939 pour la plus puissante du monde ? quels sont nos ennemis de demain ?

    "Dans une Europe qui est divisée par les peurs, le repli nationaliste, croit donc pouvoir affirmer l'actuel président de la république, les conséquences de la crise économique, on voit presque méthodiquement se réarticuler tout ce qui a rythmé la vie de l'Europe de l'après-Première Guerre mondiale à la crise de 1929,… Il faut l'avoir en tête, être lucide, savoir comment on y résiste". Et de lancer un appel à la "vigueur démocratique."

    Ne nous y trompons pas cependant. Ce prétendu petit philosophe ne cherche pas à nous faire remarquer, à l'instar de M. de La Palice, combien la paix correspond à l'intervalle séparant deux guerres.

    De ce point de vue toutes les entre-deux guerres se ressemblent.

    Et le chef de l'État aurait pu aussi bien évoquer les années qui ont précédé n'importe quel conflit. La médiocrité et l'aveuglement du personnel dirigeant sous la cinquième république peut, d'ailleurs, parfaitement être comparée dans ce contexte avec celle de la troisième ou de la quatrième.

    Il cherche tout juste à nous effrayer par le spectre des seules années 1930. Et il enjambe avec aisance, au gré de son évocation historique, et la crise américaine de 1929 et la main mise définitive de Joseph Staline sur le pouvoir soviétique en 1931.

    Pas la peine de faire un dessin pour identifier, dans son scénario, les méchants du film.

    Les propos que nous incriminions ont été tenus en marge d'une visite de l'exposition consacrée à Georges Clemenceau. Ne tenons pas ceci pour un point de détail fortuit. On nous invite encore à rejoindre les rangs des admirateurs du Tigre.

    Clemenceau, célébré longtemps comme "le Père la Victoire". Voilà bien une statue virtuelle à déboulonner. Tâche nécessaire mais lourde. Même Beau de Loménie, ordinairement plus sévère, lui trouve, en tant que combattant de la Grande Guerre, des qualités.

    Impossible pourtant d'oublier les méfaits de ce radical-socialiste, aggravé d'un tempérament autoritaire.

    Son sectarisme anticatholique prolongea la guerre alors même que les propositions de paix séparée défendues par Sixte de Bourbon-Parme et par le pape Benoît XV auraient permis d'y mettre fin en 1917. Elles auraient épargné à l'Europe des dizaines de milliers de vies humaines, mais aussi les catastrophes historiques dont toute l'Europe, France comprise, n'est pas remise.

    Il fallait à tout prix dans son esprit détruire l'Autriche-Hongrie, – ce qui allait aboutir à la création de deux États non-viables, la Tchéco-Slovaquie et la Yougoslavie, – le traité de Trianon amputant de moitié le territoire naturel de la Hongrie, etc.

    Ne parlons même pas du traité de Versailles, injuste, absurde, mensonger, inapplicable, etc.

    Ses obstinations jacobines dans la confection bancale des mauvais traités de 1919 et 1920 portent une large part de responsabilité dans la réapparition de la guerre en 1939…

    Faudra-t-il attendre des commémorations du Onze-Novembre qu'elles évoquent ces erreurs, si "républicaines", à ne pas reproduire ? La "lèpre nationaliste" y verrait sans nul doute une Divine surprise.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] cf. commentaires du 4 novembre

    https://www.insolent.fr/

  • Le réel, arme de destruction massive des idéologies progressistes, par Anthony Grange (Les Identitaires)

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    En quoi le populisme est-il différent des autres ismes ? Qu’est-ce qui différencie un Matteo Salvini ou un Donald Trump d’un Emmanuel Macron ou d’une Angela Merkel ? Le rapport au peuple, c’est évident. Mais, sans doute Emmanuel Macron pense-t-il sincèrement agir pour le bien du peuple français. Personne ne dit vouloir le malheur du peuple, ou aller contre ses intérêts.

    Alors quelle est la différence entre les populistes et les autres ?

    Celle-ci est en fait assez évidente. Un socialiste, un libéral, etc., va agir pour une idée. Le populiste, lui, va agir pour le réel.

    Emmanuel Macron pense sincèrement qu’il est bon d’ouvrir encore plus la France à la mondialisation. Il est persuadé qu’intégrer les circuits économiques internationaux permettra d’améliorer la situation du plus grand nombre. À travers la croissance économique, un plus grand nombre de Français accédera au travail, à la richesse, au progrès. À travers l’immigration massive, la France deviendra plurielle, ouverte, tolérante, métissée, ce qui, dans son esprit, est positif.

    Sans doute Emmanuel Macron a-t-il conscience des « dommages collatéraux » provoqués par sa politique. Il est trop intelligent pour ne pas voir les dégâts immenses causés par la désindustrialisation à des régions entières. Il sait que, sous l’effet de l’immigration massive, la France est aujourd’hui fracturée, divisée et au bord de l’explosion.

    Mais, dans l’esprit d’Emmanuel Macron, ce ne sont jamais que des mauvais moments à passer. Grâce aux forces du progrès, les ouvriers licenciés, ou à défaut leurs enfants, suivront des formations et pourront s’insérer sur un marché du travail nouveau. Grâce aux forces du progrès, les communautés parviendront à cohabiter les unes à côté des autres et formeront un patchwork cohérent et fraternel.

    Le populiste, lui, voit les choses différemment. Il ne se contente pas d’une idée de progrès, d’une idée de bien-être, d’une idée d’amélioration. Il n’accepte qu’une amélioration réelle et préfère, somme toute, maintenir l’existant plutôt que le sacrifier au bénéfice d’une simple idée. Le populiste n’est hostile ni au progrès, ni au changement, mais il demande que celui-ci soit concret, réel, qu’on puisse le voir et le toucher.

    Certains reprochent aux populistes de manquer de réflexion, de ne pas agir selon de grands principes. Les « élites » reprochent aux populistes de ne rien comprendre aux théories économiques (une accusation de plus en plus remise en question lorsqu’on voit les résultats économiques de Donald Trump ou même de Viktor Orban, qui feraient pâlir d’envie nos gouvernants français…).

    Mais les populistes ont pour eux de faire passer le réel avant l’idéologie, le concret avant la théorie. Le bilan de ceux qui les attaquent est désastreux : tant sur l’économie, dont ils prétendent pourtant être experts, que sur le sociétal et la fracture ethnique. Sans parler de leur taux de popularité. Tandis que Macron ne décolle pas des 30 % d’opinions favorables, un Matteo Salvini en Italie en cumule plus de 60 % !

    La recette de la réussite politique apparaît de plus en plus clairement : protéger le peuple, dans tous les domaines. Faire du protectionnisme économique mais aussi migratoire. En somme, revenir aux fondements de la politique, c’est-à-dire la défense du peuple et de ses intérêts.

    Anthony Grange  

    https://www.les-identitaires.com/2018/10/le-reel-arme-de-destruction-massive-des-ideologies-progressistes/

  • SAMEDI APRÈS-MIDI, LA DROITE NATIONALE A RENDU HOMMAGE À JEAN-PIERRE STIRBOIS

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    A l'initiative du Parti de la France, une forte délégation de responsables et militants nationaux et nationalistes s'est rendue samedi après-midi au cimetière Montparnasse à Paris sur la tombe de Jean-Pierre Stirbois, secrétaire général du Front national, prématurément décédé il y a 30 ans, dans la nuit du samedi 5 novembre 1988 à Pontchartrain dans les Yvelines, en revenant de Dreux où il venait de tenir un ultime meeting pour la défense de la Calédonie française.

    Au cours de cette émouvante cérémonie, Carl Lang, Président du Parti de la France, qui, rappelons-le, lui succéda au secrétariat général du FN, souligna le rôle éminent joué par Jean-Pierre Stirbois, aux côtés de Jean-Marie Le Pen, dans l'émergence au début des années 80 du Front national. Il rappela aussi que Jean-Pierre fut l'un des premiers à dénoncer ce danger grandissant que représente pour notre peuple l'immigration incontrôlée et à réaliser, lors de l'élection municipale partielle de Dreux en septembre 1983, l'union victorieuse de la droite contre la liste socialo-communiste.

    Notons la présence de nombreux anciens proches collaborateurs et amis de Jean-Pierre à cet acte hautement symbolique ce qui prouve, s'il en était encore besoin, que dans notre camp la fidélité n'est pas un vain mot...

    S.N.

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    Pour information, sachez que dans quelques semaines, pour marquer le trentième anniversaire de sa disparition, sortira le n°15 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Jean-Pierre Stirbois.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/11/04/samedi-apres-midi-la-droite-nationale-a-rendu-hommage-a-jean-6102367.html

  • Michel Goya : Ce sont les Français qui ont gagné la guerre de 14-18

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    Entretien avec le colonel Michel Goya, propos recueillis par Philippe Mesnard 

    « Jamais une organisation française, comptant plusieurs millions d’individus, ne s’est aussi radicalement et rapidement transformée que l’armée française pendant la première guerre mondiale.»

    Qu’est-ce qui vous a le plus surpris en préparant votre livre ?

    La faiblesse américaine, le décalage entre l’historiographie américaine et la réalité du terrain. Si le conflit avait duré, l’armée américaine, en 1919, aurait été la plus puissante – et on peut d’ailleurs se demander si signer l’armistice en novembre 18 était pertinent. Mais les Américains n’interviennent véritablement qu’en septembre 1918, sans d’ailleurs être remarquables, comme la bataille de l’Argonne en témoigne. Ils en tireront beaucoup d’enseignements, d’ailleurs, sur l’organisation, l’équipement… Les Américains sont le seul pays à avoir eu plus de morts par accident et par maladie qu’au combat. L’autre surprise, c’est l’état de déliquescence de l’armée allemande, alors que l’historiographie reprend l’argument politique d’une armée invaincue, rentre en bon ordre, trahie par l’arrière : le fameux « coup de poignard dans le dos ». Ni Ludendorff ni Hindenburg ne seront là pour signer l’armistice, ce n’est pas l’armée qui capitule. Mais c’est faux. L’état-major allemand le sait bien qui s’est discrètement retiré de la conduite du pays dans les dernières semaines et a remis en avant, pour négocier la paix, un pouvoir civil très falot jusque-là. Dans les faits, les Allemands ne se battent plus, en novembre 1918. La Belgique est peuplée de centaines de milliers de déserteurs allemands qui ne résistent plus – au point, une fois encore, que certains combattants ne comprennent pas que les opérations ne soient pas allées jusqu’en Lorraine, au Rhin . Choses qu’on fera pendant la Seconde Guerre mondiale : pas d’armistice puis de longs pourparlers de paix. Et ce sont les maréchaux allemands qui viendront signer la capitulation. En 1918, sans aucun doute, l’armée allemande avait été vaincue sur le terrain, en France et en Belgique.

    Cent ans après l’armistice du 11 novembre 2018, les Français ne retiendraient de la Grande Guerre que la souffrance, l’horreur… Les trois premières années, pour ainsi dire, faites de défaites et de désillusions. Un voile sinistre recouvre désormais la guerre de 14-18.

    Sur “l’objet guerre” lui-même, il y a une dépolitisation, alors que la guerre est un acte politique : il y a des morts mais ce n’est ni une épidémie, ni une catastrophe naturelle. Des entités politiques s’affrontent par les armes, et il n’y avait aucune ambiguïté dans l’esprit des gens de l’époque : les soldats savaient qu’ils devaient défendre leur pays contre l’invasion allemande, et que cela nécessitait des efforts et des risques. Les tranchées n’étaient pas un méchant hasard qui les contraignait à vivre une vie de souffrances. Quand on regarde l’historiographie telle qu’elle a évolué, on voit que le 11 novembre n’est plus la célébration de la victoire, mais seulement celle de la fin des souffrances, comme si la seconde ne dérivait pas de la première… Et il faut pointer un autre phénomène : cette victoire est d’abord une victoire française. Ce sont les Français qui, durant la guerre et jusqu’à la fin, ont supporté le principal effort. L’historiographie efface peu à peu cette contribution française à la victoire finale. On peut le comprendre chez les historiens britanniques, qui n’ont aucun scrupule à survaloriser le rôle de leurs forces armées, c’est plus surprenant chez les Français : à les lire, on a l’impression que, passées l’offensive Nivelle et les mutineries, l’armée française n’existe plus. J’ai voulu montrer à quel point la France avait eu un rôle capital dans la victoire, et à quel point cette victoire n’était pas seulement due aux efforts et aux sacrifices des combattants mais aussi à l’intelligence : jamais une organisation française, comptant plusieurs millions d’individus, ne s’est aussi radicalement et rapidement transformée que l’armée française pendant la première guerre mondiale. L’armée de 1918 a plus à voir avec l’armée d’aujourd’hui qu’avec celle de 1914.

    Vous soulignez dans votre livre deux évolutions : technique, avec tous les nouveaux matériels inventés en fonction des nouveaux impératifs du combat (inventés et améliorés en permanence) ; stratégique, avec une doctrine qui évolue sans cesse : on conceptualise la troisième dimension, par exemple, et c’est la stratégie qui sert de moteur à la technologie.

    Comme dans toute bonne stratégie, il y a une rencontre entre la doctrine et les moyens. À la fin de 1917, la première armée de renfort des Français, ce ne sont pas les Américains mais les machines. Au deuxième semestre 1917, l’industrie française produit autant que dans toutes les années précédentes. L’arsenal des démocraties, c’est la France : c’est elle qui équipe les Balkans, les Américains – au détriment des Français : Patton a des troupes et des chars français sous ses ordres. Alors même que les Allemands ont envahi plusieurs régions industrielles françaises. De nouvelles unités de combat sont créées : 80.000 camions (autant que toutes les armées du monde réunies) transportent des troupes, très vite, sur n’importe quel point du front, et, à partir de mai 1918, des chars légers, l’aéronautique est puissante (en ratios, une division française d’infanterie est appuyée par quarante avions, là où les Allemands ne peuvent en aligner que vingt), trente-sept régiments sont équipés en canons de 75 tirés par des camions et non plus par des chevaux – alors qu’en 1914, la logistique était quasi-napoléonienne. La doctrine Pétain, qui renonce au mythe de la grande offensive décisive, exige qu’on puisse multiplier les “coups”, les batailles, donc exige une grande mobilité rapide : à la fin de la guerre, on est capable d’imaginer et de réaliser en deux-trois semaines une opération nécessitant de déplacer plusieurs dizaines de milliers d’hommes ; c’est un miracle de management. Les Britanniques sont bons aussi, mais leur corps expéditionnaire ne représente que 40% des forces françaises ; les Américains aussi, mais ils n’auront de véritable impact sur la conduite de la guerre qu’au deuxième semestre 1918.

    C’est le paysage français lui-même qui change : les chemins de terre où vont les charrettes sont remplacés par des routes goudronnées à deux voies. Même les populations civiles ont gagné la guerre : elles se sont adaptées.

    Les Français ont eu le taux de mobilisation le plus élevé de toutes les nations combattantes mais on parle assez peu du million de travailleurs étrangers qui sont venus renforcer l’appareil industriel. Tout le réseau ferré est modifié, on crée des routes, avec des nœuds de communication, pour fluidifier tous les mouvements au plus près du front. Là aussi, tout se fait sur un pied inédit et même inimaginable en 1914, au point que l’organisation de la France pendant la Première Guerre mondiale (et celle de l’Allemagne dans une moindre mesure) servira de modèle aux économies planifiées d’après-guerre, comme celle de l’URSS : l’État a fait la preuve qu’il était capable d’organiser la production à très grande échelle.

    Votre livre débute en 1917, au moment où les choses basculent : le commandement prend conscience qu’il faut changer de méthodes. Foch devient généralissime, les Anglais – et les autres généraux français – ayant enfin accepté l’idée d’un commandement unique.

    Au-delà des rivalités nationales et des rivalités de personnes, le commandement est réorganisé, les fronts sont dissociés et le gouvernement choisit Nivelle comme commandant des armées – choix technique pertinent, car c’est lui le vrai vainqueur de Verdun, mais surtout choix politique, car c’est le plus jeune des généraux, le plus “contrôlable”. Ce sera désastreux, avec la boucherie du Chemin des Dames, qui déclenchera les mutineries. Pétain s’impose alors comme le meilleur des généraux du moment, celui qui a le mieux compris la nouvelle nature du conflit. C’est lui qui va réorganiser l’armée, imposer une doctrine et créer l’instrument de la victoire. Fin 1917, alors que les Allemands bénéficient du retrait de la Russie et sont donc capables de jeter de nouvelles forces sur le front français, Foch remet sur la table la question du commandement général des armées. Il suffit d’une percée allemande sur les positions britanniques pour convaincre tout le monde de cette nécessité. Entre un Foch agressif et un Pétain placide, l’armée française devient encore plus efficace.

    Vous décrivez la manière dont l’amirauté allemande pousse à la guerre sous-marine à outrance en mésestimant les risques d’entrée en guerre des États-Unis. On a l’impression que les états-majors sont perpétuellement surpris par les conséquences de leurs décisions, leurs effets secondaires, à cause de l’ampleur du phénomène  « guerre totale » : mécanique, nombreuse, étendue comme aucune guerre ne l’a jamais été ?

    Les Allemands surestiment en effet leurs forces et les effets de leurs actions, et sous-estiment les réactions de leurs ennemis. L’Allemagne aura manqué d’une véritable conduite stratégique de la guerre, alors que les Alliés réussissent mieux à coordonner les instruments de puissance. Les Allemands laissent les Britanniques débarquer en France sans que leur marine intervienne, ou envahissent la Belgique sans se poser la question des conséquences diplomatiques (croyant que la guerre se gagnera en quelques semaines). L’ambassade allemande va jusqu’à organiser des sabotages sur le sol même des États-Unis ! ou propose une alliance au Mexique s’il désire déclarer la guerre à leur voisin… A la fin de la guerre, quand Ludendorff gère, dans les faits, le pays, il consacre toutes les ressources à l’effort de guerre, allant jusqu’à réquisitionner tous les chevaux, ce qui ruinera ce qui reste d’agriculture allemande… Toute la conduite de la guerre est une série de paris perdus.

    Ce qui amène la victoire française, c’est la volonté de gagner, au point de se réinventer de fond en comble, du matériel au moral. En 1919, l’armée française est victorieuse et est devenue le gendarme de l’Europe. Vingt ans plus tard, c’est une armée qui n’a plus envie de gagner, et vous dites que la campagne de France aurait pu être gagnée si le désir de victoire avait été aussi vif qu’en 1918.

    Gamelin, en 1940, a l’âge de Foch en 1918 : on ne réécrit pas l’histoire mais un Foch en 40 n’aurait sans doute pas donné la même chose… Surtout, l’outil militaire s’est rigidifié, a perdu de son inventivité. Le gouvernement a d’autres priorités que ses armées suréquipées, il gèle la production. Les compétences techniques se perdent, notamment en aéronautique. Et la doctrine a évolué : la France est un vainqueur qui a peur du vaincu, au potentiel humain et industriel bien plus fort. Ceux qui préconisent la normalisation des rapports avec l’Allemagne, comme les Anglo-Saxons, gagnent contre ceux qui préconisent une vigilance sans faille, les Français, et préconisent donc d’occuper et de démilitariser l’Allemagne et de garder une armée française très mobile. La détente prévaut, la stratégie devient défensive, la durée du service se réduit (sans qu’on puisse, donc, former des techniciens), l’armée ne se soucie plus que d’établir des lignes et non plus d’aller porter rapidement la guerre chez l’ennemi. Au moment de l’arrivée au pouvoir d’Hitler, le gouvernement français réduit considérablement les budgets militaires. On se réveillera en 1937, trop tard.   

    Le colonel Michel Goya, enseignant et auteur français, est spécialiste de l’histoire militaire et de l’analyse des conflits. Il vient de publier :

    4000712156.2.jpgLes Vainqueurs – Comment la France a gagné la Grande Guerre. Tallandier, 2018, 320 pages, 21,50€.

    Philippe Mesnard 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/11/03/histoire-actualite-michel-goya-ce-sont-les-francais-qui-on-6102117.html

  • Action Française • Le Bien commun, un nouveau mensuel ... « Soyons Charlie » ! Soyons Français !

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    687119300.jpgPour le bien commun 

    Le Bien Commun ?
    Parce qu’il est ce qui manque le plus aux Français et ce à quoi ils aspirent le plus.

    Il est ce qui manque le plus aux Français, à l’heure où le semble-État, au service d’intérêts oligarchiques ennemis de l’intérêt national, est devenu la proie d’élites dénationalisées ; à l’heure aussi où le régime républicain, fidèle à sa tradition, les oppose comme jamais les uns aux autres en divisant la nation en autant de factions rivales.

    Mais il est aussi ce à quoi les Français aspirent le plus, lorsqu’ils refusent la logique mortifère de la dépossession de soi dans lequel le régime les a installés afin de les contraindre à accepter un changement de civilisation qui signera leur mort en tant que peuple libre. Négation des racines chrétiennes de la France, destruction jumelle des repères anthropologiques et de la famille, immigration galopante, insécurité, zones de non-droit devenues le foyer de la barbarie islamiste, négation de la culture française, précarité économique, perte de toute souveraineté politique, financière et juridique au profit d’un pays légal supranational, tels sont les multiples visages de Gorgones de cette dépossession. Ne nous laissons pas pétrifier par la peur de les combattre !

    Le Bien Commun, donc, parce qu’il faut nous opposer à cette œuvre de mort et parier pour la pérennité d’un miracle français auréolé de quinze siècles d’histoire. Parce que nous pensons que, par-delà leur légitime diversité, les Français partagent un héritage vivant, appelé à féconder leur avenir. Parce que, tout simplement, nous croyons à l’existence d’un peuple français.

    Le Bien Commun, parce que ce qui nous réunit est plus important que ce qui nous divise, parce que nous refusons «  le désordre établi  » et que nous pensons que l’apparente décadence du peuple français « est surtout le fait de fausses élites qui l’aveuglent d’un écran de grossiers mensonges et l’étourdissent de modes et de mots »*.

    Le Bien Commun, parce que nous adressant, comme nos aînés, « au Peuple français tout entier », nous « prenons ce qu’il y a de commun entre nous et nous demandons au lecteur de se placer au même point de vue fraternel ». Parce que « nous savons qu’il y a partout du patriotisme et que la raison peut se faire entendre partout »**. Parce que nous voulons être les porte-paroles des gens qui ne sont rien, les porte-paroles du pays réel.

    Le Bien Commun, en un mot, parce que, résolument patriotes et héritiers critiques d’une longue tradition au service du seul intérêt national, il nous faut promouvoir un nationalisme pour le XXIe siècle. Parce que, résolument patriotes et résolument nationalistes, nous sommes résolument d’Action française. Parce que, résolument d’Action française, nous sommes résolument royalistes et réaffirmons, contre tous les facteurs de dissolution et de mort, notre confiance inébranlable dans les fils d’Hugues Capet pour restituer la France aux Français.  

    Le Bureau politique de l’Action française
    François Bel-Ker, Stéphane Blanchonnet, Charles du Geai, Pierre Marchand, François Marcilhac, Philippe Mesnard

    *  Manifeste de L’Action Française – 21 mars 1908
    ** Manifeste de La Nation Française – 12 octobre 1955

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’histoire de la Guerre d’Algérie entre en résonance avec de nombreux problèmes de la société française de 2018

    L’histoire de la Guerre d’Algérie entre en résonance avec de nombreux problèmes de la société française de 2018

    Le 1er novembre 1954, les terroristes du FLN commettaient une série d’actes criminels, déclenchant les hostilités de la terrible Guerre d’Algérie. Plus de 60 ans après, cette histoire, manipulée par le régime gaulliste et l’extrême-gauche, dans une complicité abominable, continue d’être occultée. Dans la ligné de ses ouvrages destinés à combattre la désinformation sur des faits historiques, Jean Sévillia vient de publier Les Vérités cachées de la guerre d’Algérie (Fayard). Il a accordé un long entretien au Figaro Magazine du 26-27 octobre. Extraits :

    Pourquoi avoir écrit maintenant une histoire de la guerre d’Algérie ?

    J’en ai éprouvé le besoin, dans la lignée de mes travaux sur ce que j’ai appelé « l’historiquement correct », parce que nous sommes à un tournant générationnel. Ceux qui ont vécu la guerre d’Algérie disparaissent peu à peu, tandis que les jeunes générations connaissent mal cette période, ou en ont la vision biaisée diffusée par l’historiographie qui domine dans l’enseignement secondaire ou supérieur, comme par le conformisme médiatique. (…) J’ai donc voulu écrire, à l’attention du grand public, un livre de synthèse sur les événements qui se sont déroulés entre 1954 et 1962, mais surtout un livre débarrassé des préjugés idéologiques qui pèsent sur cette phase douloureuse de notre passé récent. Cette histoire entre en résonance avec de nombreux problèmes de la société française de 2018 : la question de l’intégration, de l’identité culturelle des musulmans français, du lien social dans une société multiethnique, de l’islamisme, du terrorisme, etc. Il s’agit d’une page d’histoire aux accents profondément actuels.

    Certains faits sont-ils occultés ?

    Ils sont d’abord déformés, et même mythifiés, et c’est pourquoi il convient d’examiner, dans l’ordre chronologique, tous les points chauds de la guerre d’Algérie : l’antécédent de l’émeute déclenchée à Sétif le 8 mai 1945 et de sa répression, l’insurrection du Constantinois en août 1955, la bataille d’Alger en 1957, le putsch des généraux en 1961, l’OAS, la réalité de la manifestation des Algériens à Paris le 17 octobre 1961, les accords d’Evian, l’exode des pieds-noirs, le massacre des harkis, etc. Mais dans mon livre, j’aborde aussi des pages de la guerre d’Algérie qui sont méconnues ou de facto occultées. Par exemple l’affrontement sanglant, en Algérie comme en métropole, entre le FLN et son concurrent du Mouvement national algérien (MNA). Ou les vagues de purges au sein du FLN. Ou le facteur religieux : à l’extérieur, en effet, le FLN parlait droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, libération de la tutelle coloniale, droits de l’homme. Mais dans l’Algérie profonde, ses recruteurs n’hésitaient pas à recourir au discours du djihad : un appel à chasser les infidèles, aussi bien les chrétiens que les juifs. Cette dimension a été minimisée, voire totalement ignorée, à l’époque, par la gauche anticolonialiste. Il est de même méconnu que les musulmans engagés aux côtés de l’armée française ont toujours été plus nombreux que les militants indépendantistes.

    Vous dénoncez une histoire en noir et blanc…

    Nous subissons aujourd’hui une histoire manichéenne. Celle-ci instruit à charge contre les méthodes employées par l’armée française en Algérie – problème que je ne nie pas, puisque je lui consacre un chapitre entier de mon livre – mais en oubliant que les militaires français ont affronté un mouvement terroriste : de 1954 à 1962, le FLN a systématiquement pratiqué la terreur contre les musulmans pro-français et contre les Européens d’Algérie. Or cette réalité est totalement occultée : on dénonce la torture par l’armée française, jamais les attentats commis par le FLN. De même, l’action sociale, scolaire, sanitaire et médicale conduite par les militaires français, notamment au sein des SAS (Sections administratives spécialisées), mérite d’être soulignée, même si les regroupements de population sont sujets à débat. Lorsqu’on fait de l’histoire, on doit tout mettre sur la table.

    Comment expliquez-vous que le contentieux franco-algérien perdure à propos de cette guerre ?  

    Depuis 1962, le FLN instrumentalise ce passé, d’abord sur le plan des chiffres. La guerre d’Algérie, tous camps confondus, a fait entre 250 000 et 300 000 morts. Cela est déjà considérable, mais ne correspond nullement au million et demi de victimes algériennes dont parle la propagande de l’Etat FLN. Les dirigeants algériens invoquent les crimes commis par l’armée française, mais on attend encore, de leur part, une autocritique concernant la violence qu’ils ont employée à l’époque, notamment à l’encontre des harkis que le gouvernement français avait abandonnés. Alors que neuf Algériens sur dix n’ont pas connu la guerre d’indépendance, les plus jeunes restent éduqués dans cette idéologie victimaire. (…) Les jeunes franco-algériens, pour la plupart, sont également baignés dans cet univers mental. Ils vivent avec l’idée que la France aurait commis des crimes à l’égard de leurs grands-parents, ce qui est un frein puissant à l’intégration : comment aimer un pays dont on pense qu’il a martyrisé sa famille ? Cette question va jusqu’à nourrir le terrorisme, beaucoup d’islamistes étant persuadés de venger leurs aïeux lorsqu’ils mènent le djihad contre la France. C’est pourquoi la transmission de la vérité historique sur la guerre d’Algérie, dans toutes ses nuances et toute sa complexité, est un enjeu civique. (…) Les Algériens ne sont pas des victimes éternelles envers lesquelles nous aurions une dette inextinguible. Le statut de victime, pas plus que celui de bourreau, n’est héréditaire. Faisons la part des responsabilités de chacun à travers un travail historique juste, et passons à autre chose.

    https://www.lesalonbeige.fr/lhistoire-de-la-guerre-dalgerie-entre-en-resonance-avec-de-nombreux-problemes-de-la-societe-francaise-de-2018/

  • De l'Occidentalisme: les subversions conservatrices

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    Ex: http://lheureasie.hautetfort.com

    Nous vous encourageons à développer votre construction idéologique occidentaliste plus en avant et à hauteur d'une théorie politique ; de lui donner les lettres de noblesse que cette idée porte à travers des essais critiques et de combat, par de véritables travaux pratiques qui feront date et aboutiront aux termes d'une philosophie-politique révolutionnaire. Vous devez fonder votre « école » comme l'ont fait les eurasistes, ne pas renoncer à vous hisser à l'échelle de l'histoire, à retrouver vos filiations, à relier vos références ; à voir un couché de soleil à Fisterra.

    L'occidentalisme est à l'origine un courant de pensée qui est né en Russie, c'est intéressant de le souligner pour nos lecteurs. Sans doute Suavelos et la nouvelle école occidentaliste française auraient des débats plus enrichissants avec des russes et des eurasistes pour le développement de leur théorie politique qu'ils en ont avec les nationalistes et les patriotes français, ainsi qu'un accès à l'université et aux intellectuels russes, qui lisent les auteurs anglo-saxons à la différence des « dissidents »...

    Nous avons compris que votre concept original d'occidentalisme ne fait pas référence à un occidentalisme passé, qu'il procède d'une construction idéologique en temps réel dont le départ serait le trumpisme, mais nous pensons que, outre la politique de Donald Trump et l'innovation politique, c'est une erreur d'orientation à moyen-long terme de se construire en actualité et, disons, une incompréhension de la nature métaphysique de la Révolution conservatrice ; erreur d'incompréhension et d'interprétation que vous rectifierez par vous-même, nous n'essayons pas de vous faire la leçon : nous vous proposons des pistes de réflexion.

    Premièrement, la notion civilisationnelle d'occident est religieusement et intimement liée à l'Empire romain et chrétien d'Occident dans l’imaginaire politique collectif. La référence positive à l'occident dans le terme occidentalisme est cognitivement incompatible avec votre critique extrême et réductrice du principe de religion justifiée et de l’Église catholique romaine pour vous situer clairement dans le paysage politique ; à l'innovation libéral-progressiste et à l'avant-garde d'un mouvement révolutionnaire du soleil couché qui s'ouvre sur la raie de Gaspard Koening. Deuxièmement, la respiration qu'offre Donald Trump au monde occidental ne surmonte pas les réalités géopolitiques, les conflits d’intérêts, entre l'atlantisme étasunien et le rimland européen qui reviendront tambours battants à la prochaine expiration. Troisièmement, nous pensons que l'idée d'occidentalisme provient d'un excès de « réelle politique » sans vision géopolitique et de pragmatisme sans projet politique qui ne conçoit pas l'historique des subversions mondialistes à l'intérieur des révolutions conservatrices et la puissance des états-profonds contre-initiatiques. Quatrièmement, le terme occidentalisme n'est pas conforme aux mouvements géopolitiques actuels qui correspondent à des replis et rapprochements continentaux et régionaux. Cinquièmement, un certain conservatisme occidental et un certain occidentalisme atlantiste sont main dans la main avec les pétromonarchies conservatrices et l'islam réformateur qui rachètent la France et accélèrent les phénomènes migratoires en Europe dont se lave les mains la Maison blanche.

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  • Du carnaval moche au vandalisme, voire au terrorisme

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    Bernard Plouvier

    Passé du rituel celtique au Nouveau Monde anglo-saxon, revenu en Europe occidentale pour familiariser les enfants, grands et petits, avec le parfum de l’horreur, Halloween pourrait bien devenir une occasion d’émeutes pour la racaille autochtone et immigrée.

    Vous la connaissez – même si le pouvoir et les media font semblant de la minimiser voire de l’ignorer -, cette racaille qui règne en France sur deux mille cités de non-droit et vomit régulièrement ses hordes sur les quartiers adjacents et les centres-villes (un mot composé que chacun peut conjuguer à son aise, car les chenus académiciens ne sont point parvenus à s’accorder sur son pluriel... encore un symbole du laisser-aller post-soixante-huitard).

    La violence sous toutes ses formes a envahi jusqu’aux églises (mais pas les mosquées, allez savoir pourquoi), les hôpitaux et les écoles. Nos excellences jouent aux matamores, mais aucune n’ose présenter la cause véritable de ce déchaînement de bestialité, qui depuis les années 1950 avait disparu d’Occident.

    Les mahométans, soutenus par les roitelets des terrains pétrolifères, des champs de haschisch et de pavot, sont intouchables. Oser parler des Africains et des Moyen-Orientaux comme cause essentielle de la violence, c’est faire du « wouacisme ». Prétendre qu’il existe en France, en Belgique, en Allemagne, en Grande-Bretagne un racisme anti-Blancs effarant, c’est délirer !

    Certes, il existe une minime source autochtone de violence : celle des gauchistes, trotskistes et autres fils à papa friqués jouant avec le feu, comme un honteux procès récent l’a démontré. Mais ces tristes sires – encouragés par quelques politiciens que nul n’inquiète pour leur machiavélisme de débiles – ne représentent que quelques dizaines d’attardés, qu’un unique affrontement avec une horde de « jeunes chances pour la France » anéantirait.

    Il n’est pas étonnant qu’en tout pays envahi, les populistes gagnent en crédibilité. À dire vrai, ils remporteraient toutes les élections si, au lieu de parler lors des périodes pré-électorales, ils montraient simplement les images exactes des quartiers de cités européennes saturés d’individus exotiques, des émeutes raciales, des actes de violence menés individuellement ou plus souvent en bande par nos « chers immigrés »... et c’est vrai qu’ils sont « chers » : les impôts et taxes à la consommation grimpent à chaque nouvelle arrivée massive de ces « invités ».

    Si halloween est – comme l’a été la finale de la coupe du monde de football – l’occasion de débordements haineux des indésirables, il faut qu’un maximum de citoyens filment ces émeutes et en fassent circuler les images sur le Net, qui reste encore – mais plus pour très longtemps – un espace de liberté d’expression, alors que les media consensuels jouent le jeu de la désinformation, donc du pourrissement de la situation.

    Il faudra bien un jour que nos princes reconnaissent qu’en terre civilisée, seule la Nation est souveraine. Seule, elle a le pouvoir de statuer sur l’arrêt ou la continuation de l’invasion de sous-doués violents qui nous submerge et sur l’opportunité de renvoyer impitoyablement les inutiles : chômeurs, délinquants et criminels.

    À trop laisser monter la colère du bon peuple, il arrive qu’il se fâche. Les guignols qui se sont succédés aux apparences du pouvoir depuis le milieu des années 1970 n’ont fait qu’accroître les risques pour la Nation. Il ne lui restera bientôt plus qu’une alternative simple : l’expérience populiste ou la révolution, qui toujours et partout fut aussi bête que violente.     

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/11/01/du-carnaval-moche-au-vandalisme-voire-au-terrorisme-6101659.html