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Affaire Nicolas Bardy : quand les zigomars des villes s’installent dans la France des champs…
Pauvres paysans. Pour commencer, on leur a volé leur nom et la noblesse allant avec en les affublant du sobriquet d’« agriculteurs » ou, pis, d’« exploitants agricoles ». En attendant celui de « travailleur social en zone non urbanisée » ? Ensuite, le système dominant, non content de les tenir pour citoyens mal dégrossis, ne votant pas pour les partis politiques qu’il faut et toujours prêts à enfiler le gilet jaune, se paye leur tête avec des émissions du genre de cet « amour » qui serait « dans le pré ». Et ta sœur, elle bosse chez BFM TV ? Pour tout arranger, ceux qui nous nourrissent – ce qui n’est pas le plus moindre des détails – sont, de plus, taxés de criminels contre la planète, en attendant de l’être contre l’humanité.
C’est oublier un peu vite que l’agriculture intensive et gourmande en produits chimiques n’est pas de leur fait et que ce sont des décennies de propagande et de planisme d’État qui les ont poussés à devenir ce qu’ils sont désormais. On les a surendettés, condamnés au productivisme, au mépris le plus élémentaire de l’ordre de la nature. Et voilà que, maintenant, certains voudraient les tenir pour étrangers en leurs champs, en attendant de leur interdire de respirer en leur traditionnel cadre de vie.
Hier, sur ce site, il y avait le témoignage poignant de ce paysan du Cantal, Nicolas Bardy, persécuté depuis dix ans par des voisins estimant que ses vaches sentaient mauvais et faisaient du raffut. Bref, une mauvaise redite « du bruit et des odeurs »… Pourquoi une telle rechute de chiraquite aiguë ? Et depuis quand nos amies les vaches ne sentiraient pas bon et seraient trop bruyantes ?
Mais les voisins de l’infortunés Nicolas Bardy ne sont pas n’importe quels voisins. Ils ont déguerpi le cauchemar urbain pour rejoindre le rêve campagnard ; lequel, la chose est connue, n’est que calme, paix, luxe et félicité. Tout le monde le sait : quand une vache se soulage dans l’herbe, ce n’est pas une bouse qu’elle abandonne, mais un chapelet de pétales de roses. Et un tas de purin ou de fumier n’est jamais rien d’autre que du Chanel n° 5 en à peine moins parfumé.
Réfugié dans la cambrousse depuis plus de vingt ans, je n’en connais malheureusement que trop, des zigomars de cet acabit. Ceux qui vont se plaindre au maire, en automne, parce que les feuilles mortes dans les rues, ça fait sale. Ceux qui brament comme des putois – c’est une licence de style, je précise, connaissant la vétilleuse attention de certains de nos lecteurs quant au bon usage de la langue de Molière – parce que le coq du bout de la rue a le mauvais goût de fêter la journée qui s’annonce en chantant. Au bout de la mienne, de rue, notre coq devait avoir des ascendances corses ou antillaises – il n’était pas vraiment du matin – et ne commençait à pousser son cri de joie que sur le coup des neuf heures. C’était déjà trop. Et de coq il n’y eut plus.
Idem pour le gros cochon qui, paraît-il, était dangereux pour les enfants alors qu’il ne faisait que promener sa couenne dans les fossés en attendant que ces mêmes enfants viennent lui flatter le groin, cérémonial qui le mettait, j’imagine, de bonne humeur pour chaque journée que le bon Dieu fait. Je le sais, dès que j’arrivais en voiture, il se mettait en travers du chemin et n’en partait qu’après que ma progéniture l’avait gratté de partout. Plaintes citoyennes obligent, ce brave cochon a été obligé de regagner sa bauge, avant de finir en jambon ; sans même des militants veganistes pour le sauver : pour une fois que ces nigauds auraient été utiles à quelque chose.
Personnellement, je n’ai rien contre les voisins de ce cher Nicolas Bardy, mais je ne serais pas contre, non plus, une loi interdisant les voisins. Surtout ceux-là. Une assignation à vie en Absurdistan septentrional me paraîtrait être un châtiment assez mesuré.
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Les black-blocs, fidèles fils de 1789
Nombreux sont ceux qui s’offusquent face à la violence présente dans les manifestations de gilets jaunes. Ça condamne à tout va. Le dernier exemple que l’opinion publique retient est le saccage, à Paris, du monument rendant hommage au Maréchal Juin, le 16 novembre dernier.
Plusieurs questions se posent ? S’agissait-il de gilets jaunes ? S’agissait-il de black blocs ? Ou bien de « casseurs ».Le casseur passe bien, c’est à la fois un gilet jaune et un black bloc. Les uns voient dans ces manifestations, seulement des black-blocs d’extrême gauche et d’autres pensent que les gilets jaunes sont tous des casseurs. Et ceux-ci demandent qu’il serait mieux que les choses se règlent autour du fameux « débat démocratique ». « Il faut s’asseoir autour d’une table et discuter » nous dit-on. À chaque fois qu’un média parle d’une manifestation, on a l’impression que la violence ne devrait plus exister au XXIe siècle et que c’est chose étrange de voir des heurts, des troubles et des dégâts surgirent à cette occasion !
Mais il ne s’agit pas ici de légitimer la violence, il s’agit surtout de ne pas se donner cet air suffisant et hautain comme ces journalistes qui s’érigent en moralisateur de la sainte raison et qui répondent à la violence par un méprisant « mais quand même, il faut mieux discuter, enfin ! » Comme si c’était évident.
Alors, il faut se faire l’avocat du diable et se mettre à la place d’un militant d’extrême gauche, par exemple. C’est toujours plus intéressant de bien comprendre ceux qui agissent différemment. Le militant d’extrême gauche, qui s’organise en black bloc lors d’une manifestation et perçoit la violence comme une fin. La lutte qu’il mène doit aboutir à un état de chaos qui est plus préférable au capitalisme, règne de l’argent. La guerre civile qu’il semble promouvoir est, de son point de vue, bien plus proche de la paix que l’état actuel des choses dans lequel les dominants exploitent les dominés (en extrapolant la simple dichotomie bourgeois/prolétaire, la lutte est infinie : spéciste antispéciste, lutte des genres, lutte des sexes, minorités etc.).
Le casseur d’extrême gauche ne lutte pas seulement pour rétablir, par le chaos, l’égalité entre les différentes portions de l’humanité, il lutte pour sauver l’humanité elle-même. En effet, quand le GIEC donne des chiffres alarmant sur le réchauffement climatique – il faut limiter de toute urgence la production de CO2 pour sauver une partie du « vivant » comme le dit Aurélien Barreau – là, évidement, un casseur d’extrême gauche a tout compris. Il faut accélérer la chute des institutions et de l’ordre établi parce qu’il est trop tard, et un État ne pourra jamais reprendre les choses en mains. Mieux vaut détruire que périr.
Et de toute manière, un antifasciste est quand même un fils de 1789 ! Qui peut reprocher à quelqu’un d’être un fils de la Révolution ? C’est l’essence même de notre République, nos droits en sont issus, nos droits sont ceux de l’Homme, ils sont nés dans la tourmente, la Convention a mis en place un régime de terreur en leur nom. Qui n’a pas envie de chanter la Marseillaise en levant le point ? C’est un chant de lutte, c’est un chant de révolutionnaire. Si un sang impur doit abreuver nos sillons, il faut bien que ce sang coule de quelque part. Les racines les plus profondes de nos constitutions invitent à chaque moment le peuple à se soulever.
Alors soyez honnêtes, les moralisateurs de la sainte raison ! Les black-blocs et autres antifascistes sont les plus fidèles fils de la République et des institutions en place. Ils rappellent à chaque manifestation que c’est dans la terreur que se préservent les droits humains.
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« Pour un fascisme thomiste ? » (Florian Rouanet)