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ON FAIT QUOI ? #01 : Comment les riches ont pris le pouvoir (avec Etienne Chouard)
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Espino : "Pour mettre fin au règne du politiquement correct, il faut faire preuve de courage"
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Sur Polémia, Pierre Le Vigan publie un grand article sur le nouveau livre de Georges Feltin-Tracol
Pierre Le Vigan cliquez ici
« Notre particularité, c’est la logique de la troisième voie, celle qui réussit la synthèse entre le national et le social », expliquait début 2011 Emmanuel Leroy, alors un des principaux conseillers de Marine Le Pen. La troisième voie, c’est le tercérisme, et c’est ce que l’on a appelé le solidarisme. Il y a là un continent des idées à redécouvrir. C’est ce à quoi contribue un ouvrage récent. Sous un titre militant, Georges Feltin–Tracol ne se contente pas de rendre compte d‘expériences politiques comme celles du Bastion social. Il explore les idées et propositions d’une troisième voie telles qu’elles ont pu être avancées à droite, mais aussi dans des milieux intellectuels inclassables, c’est-à-dire transversaux.
Saluons son travail d’excavation de thèmes et de propositions oubliées bien à tort, comme si les réelles questions de l’identité et de l’écologie avaient fait disparaître la question sociale, et comme si les trois n’étaient pas liées.
D’où parle GFT ? D’une « droite » révolutionnaire, aussi bien éloignée du libéralisme-libertaire (dénoncé très tôt par Michel Clouscard) que du libéralisme-conservateur, qui parait à GFT une imposture car on ne peut accepter l’accumulation sans limite, ni territoriale ni anthropologique, du capital sans rendre liquide les peuples eux-mêmes par les migrations. Ce que voit très bien GFT, c’est aussi que la logique du système économique est de pousser à la consommation et de rendre impossible toute patrimonialisation. C’est pour cela que le système liquide les classes moyennes. Contre ce processus, il espère en une troisième voie. Et nous donne un aperçu de son contenu.
GFT rappelle d’abord les origines du socialisme avec Pierre Leroux, qui critiquait à la fois les restaurationnistes de la monarchie (une illusion), et le libéralisme exploiteur (une réalité). Un socialisme non marxiste qui préfigure une troisième voie. Puis, GFT souligne ce qu’a pu être le socialisme pour Jean Mabire : une éthique de l’austérité et de la camaraderie, « au fond des mines et en haut des djebels ». Ce fut le contraire de l’esprit bourgeois. Ce fut un idéal de justice et de fraternité afin de dépasser les nationalismes pour entrer dans un socialisme européen. Avec un objectif : « conjoindre tradition et révolution ». Critiquant ce que le communisme peut voir de bourgeois, Jean Mabire lui préférait le « communisme des conseils », libertaire (mais certes pas libéral-libertaire). Pour les mêmes raisons que le tenait éloigné du communisme productiviste et embourgeoisé, Mabire ne s’assimilait aucunement au fascisme, non seulement parce qu’il était mort en 1945, mais parce qu’il n’avait été ni socialiste, ni européen. Il se tenait par contre proche de la nébuleuse qualifiée de « gauche réactionnaire » par Marc Crapez. Une gauche antilibérale et holiste. GFT évoque aussi le curieux « socialisme » modernisateur, technocratique, anti bourgeois et anti rentier de Patrie et progrès (1958-60). Dans son chapitre « Positions tercéristes », GFT évoque les mouvements de type troisième voie de l’Amérique latine, du monde arabe, du Moyen Orient, d’Afrique.
La troisième voie dans le monde a toujours été à la fois une voie économique et sociale nouvelle, mais aussi un projet de non alignement par rapport aux grandes puissances. Dominique de Roux et Jean Parvulesco l’ont bien vu. « On ne peut pas dissocier la troisième voie sociale et économique du tercérisme géopolitique », note GFT.
Une autre voie économique tercériste est celle de Jacques Duboin et de son journal La grande relève. C’est l’abondancisme et le distributisme, avec une monnaie fondante. Il s’agit de transférer la propriété des moyens de production à des structures locales collectives (familles, corporations, etc). G-K Chesterton et Hilaire Belloc défendent, comme J. Duboin, un distributisme lié au projet de Crédit social de C-H Douglas. Avec le créditisme, la monnaie est créée en fonction de la richesse réelle produite. Hyacinthe Dubreuil, de son côté, défend des idées proches des distributistes et insiste sur l’auto-organisation nécessaire des travailleurs dans de petites unités.
GFT s’attache aussi à la généalogie des solidarismes. Il étudie le cas de la France avec Léon Bourgeois, puis s’intéresse à la Russie avec le NTS, dont l’emblème fut le trident ukrainien (à noter que l’usage du trident « ukrainien » par des Russes signifie pour eux la force des liens entre la Russie et l’Ukraine. C’est aussi, en forme de fourche, un symbole de la colère et de la force du peuple). Le solidarisme russe du NTS de Sergei Levitsky et d’autres intellectuels militants se réclame d’une doctrine à la fois personnaliste et communautaire. Le solidarisme est aussi présent en Allemagne avec un groupe de solidaristes antihitlériens, en Belgique flamande avec les nationaux-solidaristes du Verdinaso et Joris van Severen.
En France, 50 ans après Léon Bourgeois, se revendiquent solidaristes des déçus du nationalisme traditionnel souhaitant repenser la question sociale. C’est le Mouvement Jeune Révolution dans les années 60, puis le Groupe Action Jeunesse, teinté de nationalisme révolutionnaire, puis le Mouvement Nationaliste Révolutionnaire de Jean-Gilles Malliarakis, avant le mouvement Troisième Voie, et d’autres petits groupes. Ce sont les nouveaux tercéristes. Qu’il s’agisse du solidarisme de « Troisième Voie » des années 80 ou de « 3e Voie » des années 2010, il s’agit d’un solidarisme nationaliste-révolutionnaire. Le projet est de bâtir une République du peuple tout entier. Le solidarisme de « 3eVoie », vers 2010, « défendait l’idée d’une démocratie directe vivante axée sur le référendum d’initiative populaire. On notera que ce sont des propositions profondément démocratiques – mais il est vrai que les solidaristes se veulent « au-delà de la droite et de la gauche », et libres par rapport aux divisions droite/gauche de plus en plus artificielles et trompeuses. Loin de toute doctrine xénophobe ou suprématiste, le « solidarisme est défini comme l’universalisme des nations en lutte pour leur survie » (Serge Ayoub, Doctrine du solidarisme). On est loin de la caricature du « nationalisme fauteur de guerre », caricature maniée par Macron à la suite de Mitterrand et de bien d’autres. « Nous sommes des révolutionnaires, mais des révolutionnaires conservateurs », précise encore Serge Ayoub.
Le gaullisme n’est pas si éloigné de cette conception de l’économie et du social. Pour les gaullistes de conviction, la solution à la question sociale est la participation des ouvriers à la propriété de l’entreprise. C’est le pancapitalisme (ou capitalisme populaire, au sens de répandu dans le peuple) de Marcel Loichot. Pour de Gaulle, la participation doit corriger l’arbitraire du capitalisme en associant les salariés à la gestion des entreprises, tandis que le plan doit corriger les insuffisances et les erreurs du marché du point de vue de l’intérêt de la nation. Participation et planification – ou planisme comme on disait dans les années trente – caractérisent ainsi la pensée du gaulliste Louis Vallon. D’autres personnalités importantes du gaullisme de gauche sont René Capitant, Jacques Debû-Bridel, Léo Hamon, Michel Cazenave[1], Philippe Dechartre, Dominique Gallet…. L’objectif du gaullisme, et pas seulement du gaullisme de gauche, mais du gaullisme de projet par opposition au simple gaullisme de gestion, est, non pas de supprimer les conflits d’intérêts mais de supprimer les conflits de classes sociales. La participation n’est pas seulement une participation aux bénéfices, elle est une participation au capital de façon à ce que les ouvriers, employés, techniciens, cadres deviennent copropriétaires de l’entreprise. Le capitalisme populaire, diffusé dans le peuple, ou pancapitalisme, succèderait alors au capitalisme oligarchique. Il pourrait aussi être un remède efficace à la financiarisation de l’économie.
Jacob Sher, juif lituanien issu d’une famille communiste, développe une doctrine dite l’ergonisme (ergon : travail, œuvre, tâche). Il ne s’agit pas d’être entre capitalisme et socialisme mais hors d’eux et contre eux, comme le troisième angle d’un triangle. Jacob Sher propose la propriété des moyens de production par les travailleurs, mais non pas au niveau de la nation, ce qui passe concrètement par l’Etat et renvoie au modèle soviétique – qu’il a vu de près et rejette – mais au niveau de la collectivité des travailleurs dans les entreprises. L’autogestion se fonde, dans ce projet, sur l’autopropriété de l’entreprise par les travailleurs – c’est le point commun avec Marcel Loichot – et est donc une autogestion très différente de celle de la Yougoslavie de Tito, qui implique une propriété collective, nationale, des grands moyens de production (même si, à partir de 1965, la Yougoslavie de Tito a donné de plus en plus de place au marché et à l’autonomie des entreprises). L’idée de J. Sher se rapproche plutôt des coopératives de production. Ce projet de J. Sher apparait aussi proche de celui du Manifeste de Vérone de la République tardivement édifiée par Mussolini, la RSI[2]. J. Sher propose ainsi une socialisation plus qu’une nationalisation des moyens de production.
Reste que tous ces projets se trouvent confrontés à une difficulté nouvelle. Dans les années 60, l’obstacle au dépassement non communiste du capitalisme était d’abord politique. Comment briser la domination de l’argent-roi qui pèse sur le politique. Comment libérer le politique des grands trusts ? (Ni trusts ni soviets était encore le titre d’un livre brillant de Jean-Gilles Malliarakis en 1985). La situation est très différente. Tous les projets « tercéristes », ou « solidaristes », ou gaullistes de gauche reposent sur la pérennité des collectifs de travail. Or, cette pérennité est mise en péril par la précarisation, l’uberisation (ou amazonification), l’éclatement des collectifs de travail (les contrats de projet à la place des contrats de travail). Il faut donc repenser les projets tercéristes. Face à l’isolement des travailleurs, salariés ou auto-entrepreneurs, il faut remettre des projets en commun, des enjeux en commun, des capitaux en commun, des arbitrages en commun, il faut réinventer des corps de métier et des solidarités trans-entreprises, « corporatives » et locales. Il faut changer à la fois les mentalités et les structures. La troisième voie est aussi une démondialisation et un recours aux liens qui libèrent. Vaste programme.
Pierre Le Vigan 21/10/2018
Georges FELTIN-TRACOL, Un autre regard sur la question sociale. Pour la troisième voie solidariste, Synthèse éditions, 172 pages, 20 €.
Notes
[1] Philosophe, spécialiste de C-G Jung, il organisa le fameux Colloque de Cordoue en 1979.
[2] Voir le point 11 du Manifeste de Vérone – « Dans chaque entreprise – privée ou d’Etat – les représentants des techniciens et des ouvriers coopéreront intimement, à travers une connaissance directe de la gestion, à la répartition égale des intérêts entre le fond de réserve, les dividendes des actions et la participation aux bénéfices par les travailleurs. Dans certaines entreprises, on pourra étendre les prérogatives des commissions de fabrique. Dans d’autres, les Conseils d’administration seront remplacés par des Conseils de gestion composés de techniciens et d’ouvriers et d’un représentant de l’Etat. Dans d’autres encore une forme de coopérative syndicale s’imposera. »
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Mais que va faire Marion Maréchal à l’Université de Notre-Dame de Chrétienté ?
Le 17 novembre, l’association Notre-Dame de Chrétienté, qui organise chaque année le pèlerinage de Pentecôte de Paris à Chartres, convie les pèlerins à une journée de formation. Le programme et les renseignements pour s’inscrire sont ici.
L’invité phare de cet évènement est l’ancien député Marion Maréchal. Pour en savoir plus, nous avons interrogé Jean de Tauriers, président de l’association :
Notre Dame de Chrétienté qui rassemble près de 13 000 pèlerins sur la route de Chartres organise prochainement son université d’Automne. Pourquoi cette université ?
Notre Dame de Chrétienté réunit également ses amis lors de diverses activités tout au long de l’année : vie des chapitres, retraites, formations, vidéo-formations, récollections,… et parmi celles-ci l’Université d’Automne est le grand moment du second semestre, cette année le 17 novembre au forum de Grenelle (5 Rue de la Croix Nivert dans le XVème). Cette Université a trois objectifs : entretenir l’esprit d’amitié de la grande famille des pèlerins, préparer le pèlerinage 2019 mais aussi approfondir avec des intervenants extérieurs certains sujets.
Vous avez cette année deux invités de prestige, Bruno de Saint Chamas et Marion Maréchal : pourquoi ?
Le thème de 2019 a été annoncé le lundi de Pentecôte dans la cathédrale de Chartres devant le cardinal Sarah, moment inoubliable pour beaucoup d’entre nous. Il reprend les premiers mots de l’encyclique Quas Primas de Pie XI (1921) sur la royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ « La paix du Christ par le règne du Christ ». Cette doctrine n’est plus enseignée ni comprise aujourd’hui, comme abandonnée d’abord par lassitude puis par ignorance.
Nous allons vivre un temps de reconquête qui ne réussira que si nos intelligences ont fait l’effort du travail intellectuel. L’Université d’Automne de Notre Dame de Chrétienté veut nous aider dans cet effort, en nous rappelant l’importance de la royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ sur nos familles et nos sociétés. Nous sommes « de chrétienté » pour faire régner le Christ Roi !
L’Eglise enseigne les sociétés avec sa doctrine sociale ; elle nous propose des principes de réflexion, des critères de jugement, des orientations pour l’action. Bruno de Saint Chamas, président d’ICHTUS, nous expliquera toute son importance et son actualité.
Rémi Fontaine, l’un de nos fondateurs, rappelle dans son dernier livre (Itinéraire de chrétienté avec Jean Madiran, Presses de la Délivrance) ces mots de Charles Péguy au cœur de la vocation de Notre Dame de Chrétienté « C’est un grand mystère, il ne suffit pas d’avoir la foi. Nous sommes faits pour vivre notre temporel en chrétienté ». Ce sera un des thèmes de réflexion de l’Université d’Automne.
La présence de Marion Maréchal, ancien député, n’est-elle pas un mélange des genres ?
Nous avons cette année un thème de formation. Il nous a semblé naturel d’inviter deux de nos pèlerins responsables d’une activité de formation.
Marion Maréchal est non seulement Directrice Générale d’un nouvel Institut de sciences sociales mais aussi, depuis plusieurs années, une fidèle pèlerine. J’attends avec impatience sa rencontre dans le cadre d’un salon parisien (le forum de Grenelle) avec les pèlerins qui marchent avec elle tous les ans, qui la croisent sur la route, sous le soleil ou la pluie. Elle nous parlera des sujets qui lui tiennent à cœur : la France, la réforme intellectuelle, la jeunesse. Peut-être parlerons-nous un peu de politique… au sens noble du mot bien sûr, cela va sans dire.
Qu’attendez-vous de cette université ?
L’amitié entre des personnes d’horizons différents, de générations différentes. Vous n’avez pas besoin d’être des pèlerins endurcis ou d’avoir 20 ans pour venir à l’Université d’Automne ! L’Université d’Automne est ouverte à tous ceux qui s’intéressent à une œuvre catholique unique dans l’Eglise occidentale, une œuvre qui défend « mordicus » sa raison d’être : Tradition, Chrétienté, Mission.
Quelles sont les prochaines étapes de l’évolution du pèlerinage ?
Nous attendons la confirmation des célébrants 2019, je resterai encore discret sur ce sujet.
Le pèlerinage a changé de taille depuis quelques années. Comment adapter notre encadrement spirituel, comment adapter notre organisation matérielle à une colonne de près de 15000 pèlerins ? Tous nos projets tournent autour de ces préoccupations. Comment transmettre ce que nous avons reçu aux nouvelles générations ? Nous avons besoin de beaucoup de monde pour nous aider à tenir bon et nous comptons sur l’Université d’Automne pour en parler.
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Cette année là n°8 : Fukuyama, Tintin et The wicker man
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Jean-Yves Le Gallou présente le 4ème Forum de la Dissidence
Le 4e Forum de la Dissidence aura lieu le samedi 17 novembre prochain, de 14h à 19h à Paris. Le thème de ce rendez-vous incontournable sera « Face à la censure, tous dissidents ! » Jeudi 18 octobre, Jean-Yves Le Gallou était interrogé par TV Libertés sur cet événement.
https://fr.novopress.info/212372/jean-yves-le-gallou-presente-le-4eme-forum-de-la-dissidence/
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Le nouveau numéro de Terre & Peuple magazine est sorti
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"Interdit d'interdire : montée des nationalismes" avec François Bousquet
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JeanClaude Rolinat présente son livre "La bombe africaine et ses fragmentations" (Dualpha)
Entretien avec Jean-Claude Rolinat, auteur de La Bombe africaine et ses fragmentations, préfacé par Alain Sanders (éditions Dualpha), publié sur le site de la réinformation européenne EuroLibertés (propos recueillis par Fabrice Dutilleul).
L’Afrique, une bombe ? Vraiment ?
Nous sommes face à une menace mortelle qui n’a jamais eu d’équivalent ; rien à voir avec les « grandes invasions » post-Empire romain de nos manuels scolaires ! C’est une épée de Damoclès qui plane sur nos têtes. Les premiers coups sont ces vagues d’immigrants qui, sans cesse, labourent les plages d’Europe, du détroit de Gibraltar aux archipels grecs. Des docteurs Folamour trahissent leurs concitoyens en facilitant un phénomène « d’invasion/immigration ». Même des ecclésiastiques travestissent et dévoient le message de l’Église, complices en cela du milliardaire George Soros qui est dans tous les mauvais coups portés contre la civilisation européenne. Des ONG type « SOS Méditerranée » veulent absolument nous culpabiliser. Serions-nous donc des « sans cœur », nous qui sommes conscients des conséquences de tout cela ? Et ça marche auprès de certains. Il n’est que de voir ces retraités, par ailleurs bien ponctionnés par Macron, s’affairer autour de marmites type soupe populaire, afin de nourrir les « migrants », pour qui ils ont benoîtement les yeux de Chimène !
Soyez plus précis : cette bombe, c’est quoi ?
Cette bombe n’est ni sexuelle, ni atomique, ni numérique, elle est DÉMOGRAPHIQUE ! L’Afrique est une usine humaine incroyablement prolifique. Jugez-en : en 1900, 100 millions d’habitants, l’homme blanc arrive avec ses médecins coloniaux. Petit à petit, ils vont éradiquer les grandes endémies, en 1990, le continent compte 640 millions de personnes, six fois plus en 90 ans ; il y a trois ans, en 2015, c’était déjà 1 milliard d’êtres humains, presque le double en 25 ans ! Nous sommes partis pour, excusez du peu ! 4 milliards 400 millions en 2100 ! C’est proprement invivable. Et pour eux ! Et pour nous ! Le Nigéria, par exemple, ce colosse aux pieds d’argile de l’Afrique de l’ouest, au bord de l’éclatement entre musulmans au Nord et chrétiens et animistes au Sud, aura 400 millions d’âmes à la fin du siècle, contre 190/200 de nos jours !
Les ressources alimentaires vont être un problème, sinon LE problème ?
L’écologiste René Dumont avait tiré la sonnette d’alarmes dans les années 1960, l’année de presque toutes les indépendances, et celle de la tragicomédie congolaise, dans un ouvrage intitulé L’Afrique noire est mal partie. Il est toujours d’actualité. Ses théories ont été renforcées par un autre livre paru chez Plon en 1976. Il disait, en gros, qu’une forte croissance démographique annulerait les progrès en agriculture et que la déforestation serait une catastrophe. Et comme si ces catastrophes parfois incontrôlables ne suffisaient pas, les gouvernements noirs, par idéologie, par vengeance et par « racialisme » pour ne pas dire plus – la haine du « Blanc » peut-être ? –, engendrent eux-mêmes des catastrophes économiques comme au Zimbabwe, l’ex-Rhodésie. Il faut se rappeler que la Rhodésie nourrissait non seulement son peuple, mais qu’elle exportait viande, tabac, maïs au lieu de les importer ! L’Afrique du Sud voisine du Président Cyril Ramaphosa, sous l’influence du raciste Julius Malema de son parti Economic freedom fighters (EFF), veut exproprier sans indemnité les quelque 40 000 fermiers afrikaners qui s’accrochent à leur terre ! C’est Ubu roi ! Ils vont faire « crever » ce pays déjà en complète récession. Rappelons qu’à l’arrivée de leurs descendants, il n’y avait pas un seul Noir dans cette partie du sous-continent, seulement quelques tribus d’aborigènes Hottentots, et des bushmen, comme ceux qui jouent dans le film comique, Les Dieux sont tombés sur la tête.
Pouvez-vous nous donner quelques exemples chiffrés de la catastrophe démographique que vous prédisez ?
S’il fallait ne retenir que quelques chiffres, ce sont ceux des indices synthétiques de fécondité du Niger par exemple, 7 enfants par femme, que même un Macron stigmatisait lors de son discours de Ouagadougou en novembre 2017 ; 6,06 au Mali, où nos soldats font le boulot que ne veulent pas faire ces jeunes qui fuient leur pays et qui inondent la France de leur masse migratoire ; 5,86 au Burkina Faso ; 5,31 de moyenne en Afrique du Sud alors que les femmes blanches qui sont restées dans leur pays, menacées de mort et de viols, n’en étaient qu’à 1,4 il y a dix ans, moins sans doute encore aujourd’hui, mais comme on les comprend : qui voudrait enfanter dans le beau pays « Arc-en-ciel » de feu Nelson Mandela, qui fut le plus développé, et de loin, de tous les pays du continent ?
Plus précisément, qu’elle est la situation en France ?
En France, ne nous faisons pas d’illusions : un tiers des naissances, grosso modo, sont le fait d’immigrés récents ou d’immigrés de deuxième ou troisième génération, dont beaucoup sont « francisés », tout au moins sur le papier. Nous n’avons qu’à observer les chiffres de la drépanocytose – une maladie du sang qui ne touche que les Africains, les Antillais ou les méditerranéens du Sud pour, par décantation –, avoir forcément une petite idée du panorama démographique français…
La Bombe africaine et ses fragmentations, de Jean-Claude Rolinat, préface d’Alain Sanders, éditions Dualpha, collection « Vérités Pour L’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 570 pages, 37 euros cliquez ici.
L'intervention de Jean-Claude Rolinat à la 12e Journée de Synthèse nationale (Rungis, 14 octobre 2018 cliquez ici)
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Education / Le naufrage de l’école – Journal du lundi 22 octobre 2018
Education / Le naufrage de l’école
C’est une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit un élève d’origine étrangère pointer une arme sur son professeur, en classe, dans une école de Créteil dans le Val-de-Marne… Face à cela, le ministre de l’éducation nationale plaide pour l’interdiction du téléphone portable dans les établissements scolaires !Société / En Marche vers la PMA (et la GPA)
Grande offensive médiatique et politique en faveur de la PMA et de la GPA. Dans l’impasse politique, le gouvernement pourrait bien se rabattre sur les questions dites sociétales… au risque de faire renaître les oppositions du quinquennat précédent.International / Immigration : Trump à l’épreuve de la réalité
Alors que des milliers de Honduriens tentent de gagner les Etats-Unis, Donald Trump tente de faire face à une vague migratoire sans précédent. Un enjeu de taille à deux semaines des élections de mi-mandat.L’actualité en bref
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