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  • La sacralité de la Nature

    Nos mythes et nos rites cherchaient une coïncidence entre les œuvres humaines et l’image d’un cosmos ordonné. La disposition circulaire du temple solaire de Stonehenge reflétait ainsi l’ordre du monde, symbolisé par la course du soleil, son perpétuel retour à la fin de l’hiver. Elle figurait l’anneau de la vie unissant la naissance à la mort. Elle représentait aussi le cycle éternel des saisons.
    De même, les temples grecs sont-ils nés du bois sacré des ancêtres hyperboréens. Strabon dit que « les poètes qui embellissent tout, nomment ‘bois sacré’ n’importe quel sanctuaire, même dépouillé de végétation ». Les recherches archéologiques ont montré que les colonnes des temples grecs archaïques étaient formées de troncs d’arbre. L’analogie entre temple et forêt sacrée nous émeut. C’est dans les futaies consacrées qu’avaient été déposées initialement les effigies des divinités sommairement taillées. Pausanias énumère les essences qui convenaient le mieux aux bocages sacrés : chênes, frênes, platanes, oliviers, pins, cyprès. Se faisant l’écho des auteurs anciens, Varon précise que le temple est « un espace limité par les arbres ». Le bois sacré formait la clôture, le péribole du domaine divin. Il donna naissance au péristyle qui caractérise le temple grec de l’époque classique. Celui-ci est le rappel stylisé de la forêt originelle, habitat des divinités du panthéon grec. L’architecture figure ce lieu de l’espace divin (numen inest, écrit Ovide) où se concentre la sacralité. La colonnade externe est à l’image de la végétation, dont les tiges jaillissent du sol pour former, sous la lumière du soleil, un lieu de convergence entre les hommes et les divinités. A Olympie, le vénérable temple d’Héra, édifié au VIIe siècle avant notre ère, permet de suivre la « pétrification » du portique externe, construit initialement en bois, et dont les fûts ont été progressivement remplacés par des colonnes doriques en pierre. C’est ainsi qu’une sorte de forêt stylisée accompagna le sanctuaire lorsque celui-ci, quittant la nature sauvage, occupa le centre des cités.
    Malgré les ruptures avec l’ancien ordre européen introduites par les interprétations bibliques, la construction des églises romanes ou gothiques répondait encore aux anciens symbolismes. Bâties sur d’antiques sites sacrés, elles en assuraient la perpétuation. Elles continuaient d’être « orientées » par rapport au soleil levant et leurs sculptures étaient toutes bruissantes d’un bestiaire fantastique. Dans son impressionnant jaillissement, la futaie de pierre des nefs romanes et gothiques restait la transposition des anciennes forêts sacrées.
    Pourtant la rupture fondamentale cheminait, qui dissociait les humains de la nature et postulait l’idée vaniteuse et peu sensée que l’univers avait été créé pour les hommes seuls. En définissant l’homme comme « maître et possesseur de la nature », en voyant dans les animaux des « machines », Descartes ne fit que théoriser ce qu’avait préparé la séparation d’avec la nature inhérente aux religions monothéistes nées dans les déserts d’Orient. Il exprimait la logique du nihilisme, anticipant sur l’arrogance technique menant à la manipulation du vivant. Il annonçait l’univers de la mégapole universelle, édifiée dans la haine de la Nature. 
    Dominique Venner, Samouraï d’Occident

  • Interdit d’interdire : la nouvelle émission de Frédéric Taddeï sur la chaîne RT

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    C’est le 27 septembre dernier qu’a été diffusée la toute nouvelle émission de culture et d’idées de l’animateur Frédéric Taddeï « Interdit d’interdire » sur la chaîne russe d’information RT France, qui reprend peu ou prou son ancienne émission « Ce soir ou jamais » qu’il animait sur Europe 1.

    Interrogé sur France Inter la semaine dernière, l’animateur déclarait :

    Je suis libre partout. Je me fiche de qui me paye tant que je peux faire ce que je veux. C’est écrit dans mon contrat, je peux faire ce que je veux.

    Ce nouveau rendez-vous sera diffusé du lundi au jeudi, de 19 à 21 heures.

    https://fr.novopress.info/212105/interdit-dinterdire-la-nouvelle-emission-de-frederic-taddei-sur-la-chaine-rt/

  • DIMANCHE 14 OCTOBRE, LORS DE LA 12e JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE, NOUS RECEVRONS JUAN-ANTONIO LOPEZ LARRÉA,DIRECTEUR DU SITE NATIONALISTE ESPAGNOL "EL CADENAZO" DE BARCELONE

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    Au mois de mai dernier, j'ai eu l'honneur et le plaisir de participer à Barcelone au colloque organisé par Juan-Antonio Lopez Larrea et ses camarades pour la défense de l'unité de l'Espagne cliquez ici. C'est donc avec joie que nous le recevrons à notre tour en France le dimanche 14 octobre prochain lors de la 12e Journée de Synthèse nationale.

    Roland Hélie

    El Cadenazo cliquez ici

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/09/30/dimanche-14-octobre-lors-de-la-12e-journee-de-synthese-natio-6093551.html

  • La conférence d'Alain Escada sur la préférence nationale dite à Chambéry

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  • DIMANCHE 14 OCTOBRE 2018 : TOUS À RUNGIS (94) POUR LA 12e JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE

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    NE LAISSONS PAS MOURIR LA FRANCE !

    Chaque jour qui passe confirme nos pires craintes, Macron et sa clique ne sont que les petits serviteurs du mondialisme. Ils ne sont que les exécutants serviles de la finance arrogante chargés de liquider ce qui s’appelle encore « la France »…

    Leurs objectifs : la destruction des nations et des civilisations et l’édification d’un vaste espace aux dimensions planétaires dans lequel les humains ne seraient plus que des consommateurs interchangeables juste bons à enrichir les multinationales. Ils veulent un monde uniformisé, sans identités et privé de libertés. Un monde issu du grand brassage des populations déracinées. Un monde dans lequel les Soros et autres Attali seraient les maîtres à penser incontestés… Un monde dans lequel la Goldman Sachs et les autres institutions financières apatrides feraient la pluie et le beau temps…

    Eh bien, il se trouve que ce monde-là, nous n’en voulons pas. Un peu partout en Europe et ailleurs les peuples se réveillent. En Hongrie, en Autriche, en Flandre bien sûr, mais aussi en Italie, en Allemagne, en Grèce et même en Suède, la riposte populaire s’organise et s’amplifie. De manifestations en élections, les mouvements de résistances nationales et identitaires commencent à faire trembler la trahison.

    Aujourd’hui, deux conceptions de l’Europe s’affrontent : celle de la soumission, incarnée par Macron, la Merkel et leurs semblables d’un côté et, de l’autre, celle des Droites nationales, sociales, populaires et identitaires qui n’entendent pas laisser l’hégémonie mondialiste asservir les peuples.

    La France ne doit pas rester en dehors de cette nouvelle croisade salvatrice. Avec les autres peuples d’Europe nous devons entamer la reconquête de notre continent menacé. Les forces nationales et identitaires doivent se rassembler, nous avons perdu trop de temps. Assez d’égarements, assez d’aveuglement, reprenons en mains notre destin, ne laissons pas mourir la France !

    C’est dans cet esprit que nous organisons notre 12eJournée nationaliste et identitaire à Rungis le dimanche 14 octobre 2018. Nous comptons sur votre présence à tous…

    Roland Hélie

    Directeur de Synthèse nationale

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  • ARNAUD RAFFARD DE BRIENNE PRENDRA LA PAROLE LE DIMANCHE 14 OCTOBRE LORS DE LA 12e JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE À RUNGIS (94)

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    Programme de la journée cliquez là

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  • Audiovisuel : ne m'appelez plus service public

    6a00d8341c715453ef022ad3b43102200b-320wi.jpgDans son édition du 26 septembre la chronique quotidienne de Valeurs actuelles donnait des indications fort instructives, et inquiétantes, sur la déprogrammation du passage d'Éric Zemmour sur France 2.

    Valeurs actuelles fait le bilan: "Pas de Zemmour dans Histoire d’une nation, la série documentaire de France 2 qui raconte le rôle des immigrés en France de 1870 à 2005, à travers notamment le récit des histoires familiales de certaines personnalités issues de l’immigration. Pas de Zemmour dans Les 4 Vérités, pas de Zemmour dans l’Émission politique, qui reçoit ce jeudi le Premier ministre Édouard Philippe, et pas de Zemmour, donc, dans On n’est pas couché, malgré la volonté de certains animateurs de ces grandes émissions qui se sont systématiquement heurtés à un refus de la chaîne. Son absence du service public télévisuel pour la promotion de son nouveau livre, alors même qu’il constitue l’un des événements médiatique de la rentrée, pose la question de sa censure par la direction de France Télévisions."

    La marée du sectarisme semble ainsi monter comme inéluctablement.

    Or, en bas de page, peut-être simple effet du hasard, car la rédaction ne souligne aucun rapprochement, est publiée entre autres la courbe d'évolution de ce qu'on appelle la redevance. Cette taxe que l'on paye depuis quelques années avec la taxe d'habitation a pour vocation de financer les chaînes publiques de radio et de télévision.

    Il n'est guère possible de s'y soustraire volontairement même si on ne désire jamais écouter les médias contrôlés par l'État.

    Les conditions d'exonération ou de réduction de cette taxe, fixée par la loi de finanaces pour 2018 à 138 euros, en attendant d'être encore augmentée, révèlent d'ailleurs, une fois de plus, les tares du système : les ressortissants de l'outremer, où la plupart des autres prix sont plus élevés, payent 88 euros, et un nombre non négligeable de gâteux ou d'illettrés sont gavés gratuitement de propagande marxisto-gouvernementale.

    Ne laissons pas croire à nos lecteurs francophones résidant à l’étranger qu’en échange de cette contribution, les citoyens de l’Hexagone seraient libérés de la part publicitaire de l’abrutissoir : les chaînes étatiques ont été autorisées à capter une partie des budgets d’annonces qui permettraient au secteur privé de s’exprimer plus librement.

    Par exemple "C'est Canteloup" à 20 h 50 sur TF1[1] constitue, à l'évidence, l’une des rares sources d’information presque objective du PAF. Ici paf ne doit pas être compris comme l'onomatopée retraçant le coup qui nous est assené dans le visage. PAF veut dire paysage audiovisuel français. Et bien entendu l'émission est diffusée par une télévision privée. Si l’on souhaite l'écouter, on supporte patiemment les fadaises publicitaires qui précèdent la séquence, qui sera rehaussée par la collaboration de la ravissante Alessandra Sublet. On sait qu'il s'agit de la rançon de la liberté.

    Si des subventionnaires, surpayés, sectaires et en sureffectif s'emploient à siphonner ces ressources, cela signe aussi les cyniques censures du système.

    Qu'on ne vienne pas parler du rôle régulateur du CSA, qui depuis sa fondation par Mitterrand fonctionne en vue du Contrôle socialiste sur l'audiovisuel. Cette instance est actuellement, depuis 2013 et en principe jusqu'en 2019, présidée de droit divin par Olivier Schrameck. Cet ancien directeur du cabinet et ami de Jospin, pilier de cet hypocrite laïcisme républicain camouflant mal la tyrannie jacobine, ne fait que continuer la longue série de censures feutrées dont l'instance a fait sa fonction.

    Quand nous payons la redevance nous ne payons pas pour un service public mais pour financer à la fois le bourrage de crâne monopoliste de gauche et les sinécures des radioteurs de la médiocrité.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Les internautes ne payant pas encore de redevance au titre de leur ordinateur, nous suggérons à ceux qui ne la connaîtraient pas de prendre connaissance comme échantillon de "C'est Canteloup" du 24 septembre 2018.

    http://www.insolent.fr/

  • Hubert de Mesmay, auteur du livre "Autopsie d'un crash annoncé" (Les Bouquins de Synthèse nationale), sera à Rungis le dimanche 14 octobre prochain...

    3567603837.jpgAu mois de janvier dernier, Hubert de Mesmay, cadre historique du Front national, a publié un livre remarquable, Autopsie d'un crash annoncé cliquez ici, sur l'échec de la Droite nationale à la Présidentielle de mai 12017. Le dimanche 14 octobre prochain, il sera à Rungis à l'occasion de la 12e Journée de Synthèse nationale. Dans cette perspective, notre collaborateur Basile Tomé est allé à sa rencontre. Entretien exclusif.

    Basile Tomé : Hubert de Mesmay, quelles ont été les motivations qui vous ont amené à rédiger (vu de l’intérieur du FN pour lequel vous aviez tant payé de votre personne pendant plus de trois décennies) un tel ouvrage qui prophétisait exactement ce qu’il est advenu du Mouvement (dont sa triste fin par changement du nom) alors qu’il constituait l’espoir de millions de Français ?   

    H M : Quand en septembre 2015 j’ai claqué la porte du Front après l’exclusion de son Président-Fondateur, cela a d’abord été pour moi comme pour nous tous, les proscrits, la sidération, le vide total après des années de combats nationalistes (en ce qui me concerne depuis mes 16 ans du temps de l’Algérie, idéalement poursuivi sans relâche dans le Front de Jean-Marie Le Pen).

    Donc, en fin 2015, pour moi cela a été le désert de Gobi. A posteriori, j’ai une image, celle de l’effondrement du viaduc de l’autoroute de Gênes avec ce cortège de pauvres victimes qui se précipitaient dans le gouffre pour s’y engloutir, comme furent engloutis dans un immense fatras indéfinissable nos rêves de construction d’un avenir national meilleur pour nos enfants et petits-enfants. Nos carcasses gisent encore au fond de nos illusions alors que nous roulions sur une véritable autoroute qui nous rapprochait d’une victoire inéluctable et que jamais nos prédictions lointaines n’avaient été autant validées par les faits.

    Je me suis dit que le premier devoir qu’on devait au peuple des militants héroïques méprisés par ce Néo-FN, aux adhérents lucides et également aux électeurs clairvoyants de Jean-Marie Le Pen, c’était de retracer pour l’Histoire le combat de ces valeureux défenseurs de notre pays, alors que dans le même temps, rien, je dis rien n’était fait par les nouveaux maîtres pour rendre l’hommage qui leur était dû. Bien au contraire, on assistait à des scènes et à des comportements inspirés tout droit de l’imposture  révolutionnaire des années 1789 et suivantes ! Ce livre doit impérativement garnir leur bibliothèque : non pas parce que c’est le mien, mais parce que c’est leur livre, le récit de leur juste combat ;  ils pourront dire à leurs petits-enfants : « J’y étais ; j’en faisais partie ; je les ai soutenus ; j’ai dès le début voté pour eux ; j’étais fier à juste titre de ce FN-là ! » Il était totalement exclu que soient gommées ces myriades de dévouements cachés, effacés leurs sacrifices pour notre Patrie, dans une volonté de faire en bons gauchistes qu’étaient devenus les nouveaux dirigeants, table rase du passé.

    Après, évidemment, j’ai souhaité que soit connue de tous les vérités du terrain cachées par une  mécanique diabolique et perfide dans le moindre de ses détails que j’analyse in vivo, de l’intérieur. S’en est suivie  une mutation contre-nature du FN, une cabale de petits apparatchiks à la solde du duo maléfique Marine/Philippot. Celui-ci a délibérément voulu et organisé méthodiquement la mort du Front national et de ses plus fidèles serviteurs.

    Le fait qu’on m’ait dit à d’innombrables reprises que mon livre « ferait référence dans les instituts d’études politiques d’ici 20 ans » tend à m’indiquer que le but a été atteint. L’intérêt de l’ouvrage  réside à mon sens dans le fait que je ne suis pas un journaliste par définition hostile mais un militant et cadre actif depuis le début qui était au fait de tous les arcanes du Mouvement (j’étais pour commencer Secrétaire départemental de la Somme dès 1985) et ceci - jusqu’à la dernière minute - de toutes les fédérations par lesquelles je suis passé.

    Si j’ai beaucoup voyagé au FN, c’est que j’avais également ma carrière professionnelle à assurer dans une symbiose très délicate pour fait de terrorisme intellectuel ambiant, comme l’on s’en doute. Le livre est donc truffé d’anecdotes authentiques que j’ai vécues soit en tant qu’acteur assidu et permanent du combat politique au sein du Front, soit en tant qu’observateur de l’intérieur ; un Philippot peut raconter ses sornettes  entre 2012 et 2017 au peuple français et aux adhérents, il ne peut pas le faire impunément devant moi, et je le démontre abondamment dans cet ouvrage (et le démonte allégrement) ? De plus, le sujet étant suffisamment attristant, j’ai toujours mis le maximum d’humour dès que je le pouvais parce qu’aussi ça répond à mon caractère, même dans l’adversité, on peut voir le côté amusant des choses : je ne m’en prive pas ni n’en prive les lecteurs.

    Les critiques sont excellentes qui vantent autant l’intérêt de l’ouvrage que sa qualité littéraire ». Jean-Marie Le Pen l’a même qualifié de « remarquable » sic. Rivarol notamment, souligne la nécessité de « lire ce témoignage vibrant, poignant et authentique » même la presse régionale (Var Matin, Nice Matin) l’a cité abondamment dans son Livre du Jour, avez-vous déjà écrit d’autres ouvrages ?

    H M : A vrai dire, à part une thèse de doctorat de droit civil avec quatre lecteurs au moins - les membres du jury - de la Fac de Paris Panthéon, et quelques poignées d’étudiants, non ! Donc, je sais déjà que j’ai battu mon record de lectorat (rires).

    Après les électeurs, je compte les lecteurs ! Mais vous soulevez avec bienveillance les critiques indulgentes qui ont sanctionné ce livre ; moi je regrette surtout qu’une certaine presse nationale dite « amie » m’ait parfaitement et délibérément boycotté : il est vrai que  je n’ai jamais eu peur de dire les vérités qui fâchent et décortiquer les procédés peu glorieux du néo-FN mis ainsi en lumière et que cela ne plait pas à tout le monde. Et que certains craignent de déplaire aux nouveaux maîtres du Kremlin nanterrois. Pas moi !

    Témoignage vibrant certes, car je vivais ce FN de toutes les fibres de mon être, témoignage vivant aussi car j’entendais chaque fois que cela était possible rendre l’hommage dû à ceux qui nous ont quittés, comme Jean-Pierre Stirbois, pour n’en citer qu’un afin que l’on ne les oublie pas sous  les sombres magouilles de cette entreprise de mise à mort du vrai Front. Un Parmi les meilleurs ! Je dis quelque part dans l’Autopsie d’un crash annoncé que lui vivant, rien du crime qui a été perpétré contre le FN n’eût été possible. Sa mort a été un tournant déterminant pour (je dirais plutôt : contre) notre Mouvement.

    Y a-t-il eu d’autres motivations pour publier cet ouvrage ?

    H M : L’une de mes autres préoccupations était de démontrer qu’en politique la trahison des fondamentaux qui ont fait la force d’un mouvement était une folie absolue… une pure sottise de gueux qui n’ont rien compris ni aux ressorts de notre combat presque cinquantenaire ni à la force des événements actuels qui devrait au contraire nous inviter à afficher nos couleurs ! 

    Un dernier mot ?

    H M : je terminerai avec le témoignage d’un ami, Bruno Ligonie, qui à quelques semaines de perdre le combat de la maladie qui le rongeait et présentant l’Autopsie eut ces paroles « J’ai beau avoir 25 ans de militantisme, c’est incroyable tout ce que j’ai appris dans le livre d’ Hubert que j’ai dévoré en deux jours » Magnifique combattant FN qui fut l’exemple-même de ces hommes de dévouement et d’honneur dont je retrace le valeureux combat d’hommes libres au service d’un chapitre d’exemplarité inscrit pour toujours dans l’histoire de France.

    Autopsie d'un crash annoncé, Hubert de Mesmay, Les Bouquins de Synthèse nationale, 280 pages, 23 € cliquez ici ou Bulletin de commande

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/09/25/hubert-de-mesmay-auteur-du-livre-autopsie-d-un-crash-annonce-les-bouquins-d.html

  • Derrière la procédure de sanctions contre la Pologne, l’ombre de George Soros…

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    Bon, je sais, c’est un peu facile d’accuser George Soros pour tout et n’importe quoi, mais c’est difficile d’éviter ce travers alors que son organisation Open Society Foundations arrose vraiment beaucoup de monde. Du coup, quand la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) du Parlement européen se rend en Pologne pour aider son président Claude Moraes à préparer un rapport sur les violations de la démocratie et de l’État de droit en Pologne, c’est un peu l’homme de Soros au Parlement européen qui rend visite aux gens de Soros en Pologne.

    Le président de la Commission LIBE Claude Moraes, un travailliste britannique d’origine yéménite, est en effet mentionné comme « allié fiable » pour quasiment tous les thèmes chers à Soros dans le document de 177 pages Reliable allies in the European Parliament (2014-2019) de l’OSF (Open Society Foundations, réseau de fondations créé par George Soros) divulgué par DCLeaks en 2016. Sa fiche indique qu’il présente un intérêt pour la promotion des libertés civiques, du droit d’asile, de l’immigration, des droits de l’homme, des droits de toutes les minorités, y compris ethniques et LGBTI, et qu’il est facile à gagner à la cause d’OSF et mérite un « engagement intensif » de la part d’OSF.

    Qui donc M. Moraes, rapporteur pour la Pologne dans le cadre de la procédure de sanction contre la Pologne sous le régime de l’article 7, avait-il choisi de rencontrer à Varsovie pour entendre parler de la démocratie et de l’État de droit en Pologne ? Uniquement des organisations de gauche, pro-LGBT et pro-avortement, dont beaucoup sont financées par… l’OSF de George Soros.

    Les députés Marek Jurek et Nicolas Bay ont réussi à imposer l’audition d’une organisation conservatrice, l’association d’avocats et juristes pro-vie et pro-famille Ordo Iuris, mais les députés Moraes, Sargentini (la députée verte néerlandaise qui a préparé le récent rapport à charge contre la Hongrie) et Spinelli (députée communiste italienne) ont efficacement empêché les juristes d’Ordo Iuris de parler de démocratie et d’État de droit en Pologne en les harcelant sur les questions d’avortement, qui n’entrent pourtant pas dans les compétences de l’Union européenne.

    En outre, alors qu’une heure avait été prévue au départ, le président de la Commission Claude Moraes a réduit ce temps à vingt-cinq minutes, contre environ cinq heures consacrées aux auditions des organisations de gauche.

    Par ailleurs, le député polonais de droite Marek Jurek avait été exclu de la délégation par le président Moraes, soutenu par la majorité de sa commission, au prétexte (qui n’est pas invoqué d’habitude pour ce genre de missions) qu’il ne fallait pas de Polonais pour « garantir une pleine objectivité ».

    Sur les organisations de gauche auditionnées, celles qui sont financées au moins en partie par l’OSF de Soros étaient largement majoritaires : Amnesty International Pologne, Fondation Helsinki des droits de l’homme, Fondation Batory (qui a même la particularité d’avoir été créée par George Soros à la fin des années 80 avec l’assentiment du régime communiste), les « marches noires » (Czarny Protest) contre l’avortement et la Fédération pour les femmes et du Planning familial (Federacja na rzecz Kobiet i Planowania Rodziny).

    Pour ce qui est des rencontres avec les journalistes, sur quatre médias représentés (tous quatre très hostiles au PiS), deux (le quotidien Gazeta Wyborcza et la radio Tok FM) appartiennent au groupe Agora, qui compte parmi ses actionnaires une fondation de… George Soros.

    Nicolas Bay est parvenu, en insistant, à faire accepter l’audition du journaliste d’un quotidien catholique, mais le secrétariat de Moraes s’est arrangé pour le faire venir après le départ de quatre députés (dont Moraes) sur sept que comptait la délégation de Varsovie, c’est-à-dire pour le vendredi 21 septembre à 16 h 30. Du coup, pour écouter ce journaliste parler de la liberté des médias en Pologne, il y avait, mis à part Noëlle Bergeron (ex-FN, aujourd’hui non-inscrite affiliée au groupe de Nigel Farage), deux députées d’extrême gauche qui comptent aussi parmi les « alliés fiables » de l’OSF au Parlement européen, à en croire le document divulgué par DCLeaks : Judith Sargentini et Barbara Spinelli, qui ont à nouveau tenté de dévier la conversation vers l’avortement afin d’empêcher le journaliste de parler de liberté des médias.

    Il n’est donc pas exagéré de dire que le rapport Moraes sur la Pologne sera, en fait, avant tout, un rapport Soros sur la Pologne.

    Olivier Bault

    http://www.bvoltaire.fr/derriere-la-procedure-de-sanctions-contre-la-pologne-lombre-de-george-soros/