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divers - Page 291
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Vichy samedi 5 mai, conférence de François Bert au Cercle Gustave Thibon. A ne pas manquer !
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Colloque de l'Action française sur mai 1968 : Jean-François Kahn se soumet à la pensée unique
Un communiqué de l'Action française :
Jean-François Kahn fait marche arrière et refuse le débat à l’occasion de notre colloque du 12 mai intitulé « Mai 68 et le bien commun : utopies, échecs et perspectives », Jean-François Kahn, fondateur et ancien directeur de Marianne, avait accepté de venir répondre à nos questions, s’honorant ainsi de bien vouloir débattre avec l’Action française.
C’est avec surprise que nous avons appris le 27 avril qu’il annulait sa venue, nous précisant qu’il était finalement dans l’incapacité de se rendre disponible. C’est avec une plus grande surprise encore que nous avons su que Jean-François Kahn n’a pas livré la même version à certains journalistes lors d’échanges téléphoniques. Paul Laubacher, journaliste à l’Obs, a en effet affirmé au porte-parole de notre mouvement que Monsieur Kahn lui aurait confié n’avoir jamais confirmé formellement sa participation à notre colloque, aurait évoqué des re-lances insistantes de notre part ainsi qu’un quiproquo sur le thème de l’entretien que nous lui avions proposé.
L’Action française regrette la mauvaise foi évidente de Jean-François Kahn, qui nous avait explicitement certifié qu’il serait présent. Nous contestons donc ses déclarations à la presse. Nous pensions trouver en la personne de Jean-François Kahn un esprit indépendant et au-dessus de la mêlée, avec lequel nous aurions pu échanger au-delà de sensibilités politiques divergentes. Nous nous étions manifestement trompés et nous étonnons qu’un intellectuel dont la carrière est déjà faite se sente obligé de donner des gages ou des justifications à un quelconque tribunal moral.
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1er mai 2018 : Le Front National rend hommage à Jeanne d’Arc.
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Le holisme comme réponse au monde moderne
Georges Feltin-Tracol
Du grec holos, « entier », le holisme est un terme inventé en 1926 par le général Jan Christiaan Smuts, Premier ministre d’Afrique du Sud, pour désigner un ensemble supérieur à la somme de ses parties. L’écrivain britannique Arthur Koestler vulgarisa la notion dans Le cheval dans la locomotive(1967) et Janus(1978). L’anthropologue français Louis Dumont s’y référait déjà en 1966 dans Homo hierarchicus.
Bien connu pour son action permanente envers les plus démunis des nôtres, le pasteur Jean-Pierre Blanchard reprend à son compte le concept dans son nouvel essai L’Alternative holiste ou la grande révolte antimoderne(Dualpha, coll. « Patrimoine des héritages », préface de Patrick Gofman, 2017, 156 p., 21 €). Il y développe une thèse qui risque d’agacer tous ceux qui gardent un mur de Berlin dans leur tête.
Si le monde moderne se caractérise par le triomphe de l’individu et l’extension illimitée de ses droits considérés comme des désirs inaliénables à assouvir, l’univers traditionnel préfère accorder la primauté au collectif, au groupe, à la communauté. Certes, chacune de ces visions du monde antagonistes comporte une part de l’autre. La domination de la Modernité demeure toutefois écrasante, d’où des réactions parfois violentes. Ainsi le pasteur Blanchard voit-il dans la longue révolte des paysans mexicains entre 1911 et 1929 la première manifestation du holisme. Ensuite surgiront tour à tour les révolutions communiste, fasciste et nationale-socialiste. L’auteur insiste longuement sur le paradoxe bolchevique : le progressisme revendiqué se transforma en un conservatoire des traditions nationales et populaires. Le communisme réel est en fait un holisme contrarié par le matérialisme historique. On sait maintenant que la République populaire démocratique de Corée a une société plus communautaire, plus holiste, que cet agrégat bancal d’atomes individualistes déréglés qu’est le Canada.
Aujourd’hui, la vision holistique des rapports collectifs humains prend la forme de l’idéologie islamiste. Le choc frontal entre la modernité occidentale et cet autre holisme est brutal. L’incantation lacrymale et victimaire aux droits de l’homme, au « vivre ensemble » et à l’individu-tyran n’écartera pas la menace islamiste; elle la fortifiera au contraire. La civilisation européenne ne survivra que si elle renoue avec « la transcendance, ce retour qui combat le monde occidental bourgeois issu de la philosophie des Lumières [qui] offre de nouvelles perspectives pour l’avenir (p. 156) », un avenir holistique, communautaire et organique pour les peuples autochtones d’Europe.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°76, diffusée sur Radio-Libertés, le 27 avril 2018.
http://synthesenationale.hautetfort.com/
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Les hommes libres (Frédéric Lynn)
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Les Rostand [Au coeur de l'histoire]
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1er mai : la convergence des mécontents - Journal du Lundi 30 Avril 2018
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Noisy-le-Sec (93) : le Parti de la France honore la seule statue de Jeanne d'Arc de la Seine-St-Denis
Le Parti de la France de Seine-St-Denis, dirigé par Laurent Spagnol, a donc honoré dimanche après midi la Sainte de la Nation. Laurent Spagnol a prononcé à cette occasion un discours offensif visant à mobiliser les forces conscientes du département. Nous vous en livrons ici quelques extraits :
En ce jour, nous rendons hommage à notre Sainte Jeanne d’Arc, qui a donné sa vie afin que la France maintienne intacte son prestige face à l’envahisseur anglais. (...)
Le combat qui nous attend, n’est pas un combat désespérer, au contraire. Le peuple français souffre, se sent abandonné, mais il n’est pas seul. Nous luttons et souffrons à ses côtés, comme l’a fait en son temps, le Maréchal en 1940.
La Victoire, ne peut être obtenu, qu’en luttant, main dans la main, mais jamais nous ne baisserons les bras devant l’envahisseur. Nos aïeux, nous ont montré l’exemple, suivons leur trace et redonnons à la France son prestige.
Terre chrétienne, elle est, Terre chrétienne elle restera. Pour que vive la France éternelle. On est chez nous.
Invité par le Pdf 93 pour la circonstance à conclure cet acte hautement symbolique, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, félicita les militants pour cette courageuse initiative qui, espérons-le, marquera une nouvelle étape dans le processus de reprise en main du département par les nationaux.
Il donna enfin rendez-vous à tous mardi matin, 1er mai à 11 h, Place des Pyramides à Paris avec Jean-Marie Le Pen et Carl Lang pour le traditionnel dépôt de gerbe aux pieds de la statue parisienne de Jeanne d'Arc.
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Quand la Monarchie familiale anglaise donne à réfléchir pour la France...
La naissance d'un troisième enfant dans le foyer du prince William et de sa femme Kate a été largement médiatisée, et elle intervient dans un contexte favorable pour la Couronne d'Angleterre, juste avant le mariage du fils cadet du prince Charles et de Lady Diana avec une jeune femme, décrite comme « moderne » par les tabloïds anglo-saxons. Le vieux royaliste français que je suis constate, avec un brin d'amertume ou d'envie, qu'ainsi c'est la Monarchie anglaise qui, aujourd'hui, attire les regards et les sourires attendris, et qui semble susciter moins de ricanements que l'escapade et les embrassades américaines du président Macron. Sans doute, dira-t-on, les enjeux ne sont pas les mêmes, mais la présence d'un État au monde et sa crédibilité intérieure dépendent aussi beaucoup du « spectacle » de sa magistrature suprême, quelle qu'elle soit, ce que le républicain Régis Debray avait déjà souligné dans sa préface au livre d'Yves La Marck, « Monarchie et politique étrangère », préface qu'il faudrait toute entière retranscrire et commenter.
« La famille royale britannique n'est-elle pour rien dans les succès de longévité du Commonwealth, qui font réfléchir tant de partisans d'une Communauté francophone mondiale, cette famille d'orphelins épars, sans force car sans prestige ni représentation ? Le principe animal de l'hérédité, avec pedigrees et saillies sur contrat, comme fondement de légitimité, ne jette-t-il pas quelque noire lumière sur nos régimes d'opinion et les carences de stratégie internationale qui en dérivent ? » Effectivement, ces questions méritent d'être posées et d'autant plus aujourd'hui lorsque l'on constate la grande difficulté de la diplomatie française à trouver des soutiens, non seulement fiables mais fidèles, dans un monde de plus en plus instable et « balkanisé » ou, plus exactement, en pleine recomposition mondiale et redistribution des puissances et alliances : si les efforts du président Macron sont bien réels (même si on peut ne pas être toujours d'accord avec leur orientation), ils apparaissent souvent vains dans une Union Européenne qui ne partage pas la vision, toute française, d'une « Europe puissance » capable d'exister par elle-même. Même si l'actuel locataire de l'Elysée a bien intégré les mécanismes du spectacle d’État, il lui manque cet enracinement dans un terreau historique et familial qui fait la force de la Monarchie au Royaume-Uni, et cette inscription dans le temps « qui polit au lieu d'épuiser ».
Un autre intérêt de la Monarchie familiale, c'est sa capacité à rassembler et à rassurer, dans ces temps incertains : alors que se profile l'échéance d'un Brexit que ses partisans n'avaient pas sérieusement préparé (sans doute parce qu'ils n'y croyaient pas vraiment eux-mêmes) et que la classe politique britannique apparaît fort peu crédible pour assurer l'avenir, la Monarchie, par son calme et sa longévité, est bien le point de repère tout comme le trait d'union entre des citoyens si différents dans leurs choix et leurs identités communautaires. La Monarchie n'est pas la « fusion », elle est l'unité possible entre des particularités parfois mémoriellement antagonistes : le visage du nouveau bébé royal fait plus pour la paix civile que les grandes déclarations de principe des hommes politiques, qu'on le veuille ou non. Quand le socialiste Jean Jaurès évoquait « le charme séculaire de la Monarchie » (en était-il troublé ?), les images de la famille royale, celles de celui qui n'est, pour l'heure qu'un heureux père, deuxième dans l'ordre de succession et encore bien éloigné du moment de régner, démontrent à l'envi ce charme mystérieux et naturel au sens le plus fort de ses deux qualificatifs.
Le spectacle royal épargne à l’État britannique le discrédit total que pourrait lui valoir les errements de Mme May et les agitations europhobes comme « eurofolles ». Quand la politique parlementaire et ministérielle perd de son crédit, la Monarchie est la garantie de la pérennité de ce qui fonde la politique au-delà des calendriers électoraux et démocratiques : c'est dans les temps de difficulté pour le pays que la Monarchie est la plus importante et nécessaire sans participer elle-même aux débats ou aux divisions, comme le résumait un historien britannique qui expliquait qu'il n'y avait pas de Churchill possible sans un roi George VI...
Les diplomates français savent sans doute cela aussi, et M. Macron, qui connaît l'histoire, doit le ressentir un peu amèrement en constatant sa grande, sa douloureuse solitude de Chef d’État d'une République trop grasse et trop désabusée pour s'imaginer encore un destin. Au dîner d’État offert par Donald Trump aux époux Macron, une fleur de lys ornait le menu officiel pour symboliser la France (Léon Daudet y aurait vu un heureux « intersigne ») : le jeune président français, qui connaît l'importance des symboles, a pu alors méditer, peut-être, sur « le malheur d'être en République quand on est la France »...
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Entretien d’avril 2018 2/2 – Rivarol
5ème entretien rivarolien d’actualité politique pour la seconde quinzaine d’avril 2018 en présence de son directeur Jérôme Bourbon, interrogé par Florian Rouanet :
Sommaire séquentiel :
0:52 – Anniversaire des 50 ans de Mai 68.
11:03 – Interventions télévisuelles d’Emmanuel Macron.
19:50 – Retour sur le débat piteux de Marine Le Pen lors des présidentiels.
24:28 – Réussite des « Mémoires » de Jean-Marie Le Pen.
30:54 – Duo Trump-Macron contre la Syrie de Bachar Al Assad.