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divers - Page 288

  • Editorial de la 1ère UDT du Pays Réel, par le Père Joseph, O.F.M

     « Pour la reconstruction d’une France catholique et française »

    affiche-udt-2018-1.jpgChers amis,

    Nous sommes très heureux de vous inviter à la première université du Pays réel, organisée par Civitas, qui se tiendra du 16 au 18 août 2018 près de Poitiers. Nous vous convions à ne pas manquer ce rendez-vous qui sera d’une haute importance pour tous ceux qui aiment la France, qui sont décidés à ne pas la laisser aux mains des bradeurs et des liquidateurs, pour tous ceux qui ont déjà retrouvé des raisons d’espérer ou qui désirent en retrouver.

    Si nous nous adressons d’abord aux jeunes, nous souhaitons la présence de tous ceux qui sont résolus de combattre avec nous la secte maçonnique dont le but immuable est de sectionner définitivement les racines chrétiennes de la France.

    Aussi notre université d’été, aux antipodes d’un langage convenu, s’emploiera à démontrer comment et pourquoi l’idéologie au pouvoir des droits de l’homme constitue un poison mortel. Sous couvert de liberté, elle a fabriqué un peuple d’esclaves manœuvré par une poignée d’oligarques, imbéciles ou pervers, pour qui la France n’est pas une terre mais une idée que l’on triture à sa guise.

    Loin de nous contenter de stigmatiser la guerre que mène le pays légal contre le pays réel (1), nous vous exposerons aussi le programme de nos réponses théoriques et pratiques pour la reconstruction d’une France catholique et française.

    Nous ne vous dissimulons pas notre espérance de persuader ceux qui nous ferons l’honneur de leur présence que nous disposons des réponses vraies. Ce n’est point là une prétention exorbitante mais c’est au contraire l’affirmation humble de ceux qui savent que « la civilisation n’est plus à inventer ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a , elle est, c’est la civilisation chrétienne, c’est la cité catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et de la restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l’utopie malsaine, de la révolte et de l’impiété ». (2)

    Connaître, enseigner les principes de l’ordre naturel et surnaturel, nous soumettre et les mettre en pratique : tel est notre programme et telle est aussi notre force. Là se trouve l’explication de la surprenante dynamique d’un mouvement privé de tous les moyens humains pour réussir mais qui progresse peu à peu sur l’échiquier politique. Rejoindre le pays qui ne veut pas mourir et découvrir le Catholicisme vrai, c’est aujourd’hui bien possible par l’intermédiaire de Civitas.

    Nous nous adressons aux patriotes, aux catholiques, aux hommes de bonne volonté. Nous misons sur notre langage de vérité pour convaincre vos intelligences, sur notre enthousiasme pour stimuler les vôtres et sur la grâce de Dieu pour toucher vos cœurs.

    Quiconque a l’espérance du redressement de notre pays et est fermement disposé à y apporter sa quote-part est le bienvenu à notre université d’été pour nous y entendre et, s’il le veut, s’associer à notre œuvre de reconstruction que nous confions au Coeur Douloureux et Immaculé de Marie.

    Père Joseph (3), O.F.M.

    Morgon, le 5 mai 2018, en la fête de saint Pie V, Pape et Confesseur.

    (1) Thème de cette première UDT : « Les droits de l’homme contre le Pays Réel »

    (2)Saint Pie X in « Notre charge apostolique »

    (3)Ex-abbé Régis de Cacqueray-Valménier

    Toutes les informations pratiques sont sur le site de la 1ère UDT du Pays Réel : www.udt-du-pays-reel.com

    . Vous inscrire à la 1ère UDT du Pays Réel : http://udt-du-pays-reel.com/?page_id=6

    http://www.medias-presse.info/editorial-de-la-1ere-udt-du-pays-reel-par-le-pere-joseph-o-f-m/92529/

  • Rendre aux Français la plénitude de leurs libertés individuelles

    Aujourd’hui, dans notre pays, les Français ne jouissent plus d’une liberté pleine et entière. Le Système a en effet mis en place une post-démocratie qui s’apparente en réalité à un totalitarisme larvé. Ligne droite estime en conséquence essentiel de rétablir la liberté sous toutes ses formes. Elle préconise à cette fin de restaurer la démocratie, de mettre fin à la dictature des minorités comme au gouvernement des juges, mais aussi de garantir la liberté d’expression, de restaurer la sécurité et de desserrer le carcan fiscal.

    Dénoncer la post-démocratie comme un totalitarisme mou

    Aujourd’hui, en effet, les interdits se multiplient et les libertés publiques ne cessent de se réduire, les opinions sont encadrées, les comportements contrôlés et l’intrusion répressive de l’État dans la vie privée s’étend constamment pour les motifs les plus divers comme la santé, la sécurité routière, l’écologie ou la lutte contre le terrorisme.

    Ce phénomène n’est cependant pas fortuit car il découle du projet mondialiste porté par le parti de Davos. La « gouvernance mondiale » qu’il préconise signifie en réalité la mise sous tutelle des peuples, et d’abord des Européens. Les tenants du Système, qui désignent ce processus par la formule pudique de post-démocratie, cherchent en effet à construire une société où les Français ont de moins en moins la parole et deviennent des citoyens de seconde zone. La post-démocratie correspond ainsi à une forme larvée de totalitarisme comparable, en plus mou, à celui des « démocraties populaires » de l’ancien bloc soviétique.

    Ligne droite dénonce ce projet totalitaire et considère que la droite nouvelle doit porter le projet prioritaire de rendre leur liberté aux Français.

    Restaurer les libertés collectives avec le retour de la démocratie

    Retrouver la liberté signifie d’abord rétablir la démocratie. Car les libertés collectives découlent de la souveraineté politique et, sans elles, il ne peut y avoir de libertés individuelles durables, comme l’a montré hier l’exemple des pays de l’Est européen.

    Or, aujourd’hui, en France comme en Europe, la post-démocratie imposée par l’oligarchie compromet elle aussi la souveraineté populaire et donc les libertés individuelles. Le système veut en effet nous faire croire que nous serions « libres » parce que nous utilisons des portables, que nous faisons du vélo dans les rues et que nous consommons sans contrainte. Mais il s’agit d’une tromperie car en réalité nous ne maîtrisons plus notre destin. Le Système et, derrière lui, les puissances économiques et financières ont en effet usurpé la souveraineté politique en Occident et veulent désormais dicter leur loi égoïste aux États et aux nations. Ainsi, par exemple, a-t-on imposé à notre peuple une immigration de peuplement qui modifie complètement la physionomie de notre pays sans jamais l’avoir consulté.

    Aussi, pour rétablir la démocratie et s’affranchir de la tutelle de Davos, Ligne droite estime-t-elle indispensable de réguler l’économie mondiale et, ce faisant, d’affirmer à nouveau la prééminence du politique sur l’économique et la primauté du « gouvernement des hommes » sur « l’administration des choses ».

    En finir avec la suprématie des juges

    Cet impératif de souveraineté populaire exige par ailleurs de mettre un terme au gouvernement des juges. Ceux-ci sont en effet sortis de leur rôle et, loin d’appliquer les lois, ils les censurent ou les contournent dès qu’elles ne sont pas conformes à leur idéologie politiquement correcte. Ce faisant, ils se substituent au pouvoir politique, c’est-à-dire aux représentants élus des Français, et brident d’autant leur liberté collective. Aussi le programme de la droite nouvelle doit-il comporter un volet prioritaire destiné à remettre la justice à sa place.

    Mettre fin à la dictature des minorités

    Le retour de la liberté politique en France exige par ailleurs d’en finir avec la dictature des minorités. Contrairement à ce que prétendent les oligarques, la démocratie ne réside pas dans la protection des « droits » des minorités mais dans la mise en œuvre de ceux de la majorité. Nier cette vérité revient, comme on le voit de nos jours, à donner la primauté aux lobbies et donc à bafouer la démocratie en mettant en cause les droits de la population.

    C’est notamment ce qui se produit lorsque par exemple les minorités sexuelles imposent à leur seul profit des législations qui vont à l’encontre des traditions et des mœurs de la majorité du peuple. Ou lorsqu’on donne aux immigrants irréguliers des droits supérieurs à ceux des autochtones.

    La droite nouvelle devra donc redonner la parole à la majorité du peuple par une réforme constitutionnelle appropriée rétablissant la prééminence des législateurs ainsi que par le recours au référendum pour passer outre aux blocages provoqués par les minorités et les lobbies.

    Rétablir la liberté d’expression

    Rendre leur liberté aux Français, c’est aussi rétablir leur liberté d’expression. Dans le cadre de la post-démocratie totalitaire mise en place par le Système, la liberté d’expression est en effet de plus en plus limitée. Car l’oligarchie entend diaboliser et sanctionner tous ceux qui ne se soumettent pas à son idéologie. Et, s’appuyant sur le gouvernement des juges et sur un arsenal de lois liberticides sans cesse renforcé, elle impose le politiquement correct par la force. Il est ainsi devenu quasi impossible de critiquer l’immigration de peuplement, les provocations des minorités sexuelles, l’avortement de masse ou l’islamisation sans risquer de se retrouver devant les tribunaux.

    La droite nouvelle devra donc abolir les législations liberticides, prétendument « mémorielles » ou de « lutte contre les discriminations » qui brident la liberté d’expression, attaquent la liberté de conscience et découragent la recherche et l’innovation. Elle retirera aussi tout privilège et tout financement aux associations qui organisent la délation des citoyens en tirant de surcroît un profit financier de cette « chasse aux Français ».

    Enfin, parce que la liberté d’expression passe par le droit à une information libre, elle garantira le pluralisme dans les médias d’information qui aujourd’hui sont avant tout des instruments de propagande au service du Système.

    Garantir la sécurité

    La liberté exige par ailleurs la sécurité. Or, celle-ci n’est plus assurée dans notre pays depuis que l’idéologie du Système est devenue dominante. Les frontières ne jouent plus leur rôle protecteur et le système judiciaire obéit à une idéologie laxiste qui encourage la violence et le crime.

    La droite nouvelle devra donc en finir avec le chaos sécuritaire et judiciaire, notamment en mettant fin à l’impunité dont bénéficient les délinquants quelle que soit leur origine, impunité qui démoralise les forces de l’ordre comme les honnêtes citoyens. Les pouvoirs publics, qui font preuve aujourd’hui d’une créativité sans bornes pour réprimer et taxer les automobilistes français, devront à l’avenir s’occuper prioritairement des vrais auteurs de crimes et de délits dans notre pays.

    Lever le carcan fiscal

    Rétablir la liberté suppose enfin de réduire le poids des impôts, des taxes et des prélèvements de toute nature qui pèsent sur les Français et qui font de la France l’un des pays où les charges sociales et fiscales sont le plus élevées.

    Cet excès fiscal spolie les Français en les privant des fruits de leur travail et de leur épargne et rend difficiles la constitution et la transmission des patrimoines familiaux, source de sécurité pour l’avenir. L’impôt est par ailleurs devenu un moyen de contrôle que l’oligarchie veut encore renforcer en cherchant à réduire la circulation de l’argent liquide pour le remplacer par des virements bancaires dématérialisés. L’argent est de « la liberté frappée », a-t-on coutume de dire : sa suppression ne peut donc qu’assurer une surveillance totale de la population.

    La droite nouvelle devra là encore œuvrer pour le rétablissement des libertés et le programme économique qu’elle préconise par ailleurs permettra d’y parvenir.

    La liberté redevient une idée neuve en Europe. Une idée neuve que la droite nouvelle doit désormais incarner.

    https://lignedroite.club/rendre-leur-liberte-aux-francais/

  • Sarcasme et incorrection

    3088189598.jpgLa chronique de Philippe Randa

    Le plus étonnant avec François Marchand, ce n’est pas qu’il est ait écrit jadis un premier roman extrêmement dérangeant pour la bien-pensance, c’est qu’il ait pû récidiver une… sixième fois !

    Car Nager dans les dollars (Le Rocher) est à peine moins idéologiquement incorrect que ses précédents livres… Après nous avoir entraîné dans l’univers « j’m’enfoutiste » de la (très) Haute Fonction publique (L’Imposteur), celui du petit patronat obligé par désespoir de s’acoquiner avec une CGT des plus cynique (Plan social, Grand Prix Littéraire du Web Cultura du roman français), l’enfer familial (Un week-end en famille), le complotisme anti-vélibs dans Paris (Cycle mortel)… et surtout Enfilades, un recueil de nouvelles dont le sarcasme le dispute au politiquement ultra-incorrect, l’auteur s’en prend aux grandes multinationales où l’on peut détourner 15 millions d’euro (18 avec le change) sans déranger plus que cela leurs anonymes dirigeants, mais tout de même attiser la convoitise d’un banlieusard, modeste employé d’une société de recouvrement, qui voit là l’occasion de « changer sa vie »… et à François Marchand, celle de ridiculiser les comportements d’humanoïdes qui sont, hélas ! nos contemporains.

    « Il semblerait qu’il y ait dans cette société beaucoup de pognon accumulé par les générations précédentes qu’il s’agit maintenant de répartir entre les rentiers d’aujourd’hui », constate avec dépit son héros en regardant le portait de son arrière-grand-père Émile, mort à Verdun.

    Ce roman nous entraîne de la banlieue (pourrie) parisienne, via les Tours (inhumaines) qu’on suppose être celles du quartier de la Défense, jusqu’au fin fond de l’Alabama où la sainte trinité est « Bible, arme à feu et drapeau »… « Et pas d’éoliennes. C’est rare ça. »

    L’auteur jure que pour une fois, il a tâché d’être modéré. C’est raté !… Mais on ne va pas s’en plaindre ! Oh que non !

    Source EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/05/27/sarcasme-et-incorrection-6054886.html

  • Rappel : La dépression, première maladie chez les jeunes… Ça vous étonne ?

    Nous avons la joie d’inaugurer un monde plus triste encore que le précédent, cotillons en main et chapeau pointu sur la tête.
    On nous vend toujours la jeunesse comme cette nuée d’âmes insouciantes dont l’existence se résumerait à des lycées grouillant de camarades, des après-midi d’école buissonnière et des veillées sur les plages du Sud-Ouest où fleurissent l’amour et les stupéfiants. 
    Eh bien voilà, prenez ça dans les dents, semble nous dire le dernier rapport de l’OMS sur la santé des adolescents publié ce 14 mai : la dépression est la première cause de maladie et de handicap chez les jeunes de 10 à 19 ans, plus encore chez les jeunes filles. 
    Quelques commentateurs revêches qui ont bien profité des Trente Glorieuses moquent cette jeunesse précieuse et fragile qui s’apprête à financer docilement leur retraite : un coup de pied au cul pour ces adolescents feignasses qui trouvent le moyen de se plaindre sans avoir vécu la guerre ou la famine ! Quoi, il serait possible d’être malheureux quand on n’a connu que l’abondance et la paix ? Quoi, les réseaux sociaux et les congés payés ne feraient pas le bonheur ? 
    Parlons-en, de la paix : la criminalité française a été multipliée par sept en soixante ans et la délinquance a explosé (les atteintes aux personnes ont notamment augmenté de 89,5 % de 1996 à 2006). Nous écoutons avec amertume les anciens nous raconter l’insouciance de leurs sorties nocturnes tandis que nous rasons les murs de peur de finir comme la jeune fille d’Évry (les viols ont augmenté de 36,1 % de 1996 à 2006) [PDF]. Cette violence rampante nous est infligée dès le plus jeune âge : il y a quelques années, la classe politique semblait tomber de l’armoire en apprenant qu’un enfant sur dix était victime de violences physiques et verbales répétées à l’école. Pourtant, quel jeune n’a pas été victime ou témoin des turbulences de la cour de récréation, cet enfer à ciel ouvert pour ces gamins que l’on frappe et terrorise devant l’indifférence des adultes ? 
    Parlons-en, de l’abondance : 22,5 % des 18-24 ans sont pauvres, notre chômage atteint 25,6 % et la dette colossale du pays constitue notre seul héritage. Et encore, nous ne sommes ni en Grèce ni en Espagne. Nous avons toutes les raisons d’aller bien, n’est-ce pas ? 
    La seule abondance que nous ayons, c’est celle de la malbouffe. Selon l’OMS, 60 % des 56 millions de décès annuels lui sont imputables [PDF]. Récemment, j’ai surpris une triste conversation dans les couloirs de mon université : des jeunes filles de mon âge discutaient… de leurs problèmes cardio-vasculaires
    Asseyez-vous et regardez passer les filles de 15 ans : une sur cinq (20,9 %) a déjà tenté de mettre fin à ses jours. Le chiffre est de 8,8 % pour les garçons. Et si l’essentiel des tentatives est le fait des femmes, trois quars des victimes de suicide sont des hommes. Il faut croire que les premières cherchent à susciter l’attention, les seconds à en finir pour de bon. Mais qu’importe le but, quand le désespoir est le même. 
    Un sondage réalisé pour la fondation Pierre-Deniker en 2010 révélait à ce propos qu’un jeune de 18 à 25 ans sur deux déclarait avoir des difficultés d’ordre psychologique : préoccupations anxieuses, stress, tristesse, désintérêt, désespoirEn effet, ceux qui jadis avaient la précarité et la peur de l’avenir chevillées au corps pouvaient au moins se consoler auprès d’un clan solidaire et uni. Combien, de nos jours, n’ont pas cette chance et craignent de finir à la rue dès le premier obstacle ? Les jeunes de 18 à 29 ans sont de plus en plus touchés par la solitude (2 % en 2010, 6 % en 2013). Ils ont aussi le séduisant spectacle de celle qui leur est promise en voyant la vieillesse délaissée finir à la rue ou à l’hospice. Hélas, une société qui sème les crèches récolte les maisons de retraite… 
    Nous avons la joie d’inaugurer un monde plus triste encore que le précédent, cotillons en main et chapeau pointu sur la tête. Nous sommes des soldats inconnus ; nous sommes de petites âmes fortes dont personne ne soupçonne les luttes ; nous sommes les spectateurs de l’effondrement ultime, mais peut-être les ouvriers d’un monde nouveau qui n’attend que d’être forgé. 
    Et pour cela, au moins, nous méritons le respect.
    Source

  • Un nouveau livre de Serge Ayoub : POUR UN NOUVEAU CONTRAT SOCIAL

    215616353.jpg« Liberté, égalité, solidarité », telle pourrait être la nouvelle devise d’une France dans laquelle seraient appliqués les principes exposés ici, permettant « l’équilibre entre le capital et le travail, condition sine qua non d’une démocratie sociale véritable ». Mais malgré sa ressemblance avec l’actuelle devise française, ses termes sont loin de recouvrer la même signification.

    La fin des corporations ayant débouché sur la soumission du travailleur au capital, le taylorisme et le fordisme sur la course à la productivité et au salariat généralisé, le travailleur s’est trouvé privé de toute véritable liberté. L’égalitarisme promu par les communautarismes victimaires n’est en rien l’égalité ; il est au contraire, « l’appareil idéologique qui abolit la hiérarchie pour mieux instaurer un surcroît de domination ». Car l’égalité n’est pas l’absence de hiérarchie ; cette dernière, justifiée par le mérite et non l’argent, devient non seulement juste mais profitable à tous. Quant à la solidarité, elle n’est pas l’expression d’un État-providence, mais celui d’un État-social mettant en place les conditions d’une « coresponsabilité citoyenne ». Partant du constat que l’injustice sociale est arrivée à une forme d’oppression, et après avoir décortiqué les mécanismes économiques mais aussi idéologiques de cette injustice, l’auteur analyse les forces en présence.

    Tout en haut de la hiérarchie sociale se trouvent les oppresseurs, dont on peut suivre la montée en puissance depuis la Renaissance, formant une hyper-classe qui milite pour la mondialisation afin d’échapper à ce qu’il reste des puissances étatiques. Tout en bas, leurs complices inconscients, sous-prolétariat aujourd’hui majoritairement constitué par l’immigration. Entre les deux, les travailleurs, qu’ils soient ouvriers ou petits patrons, pris en étau. Dès lors, que faire ? Retrouver la notion de bien commun, de res-publica, au sein de la nation, repenser la fonction publique et le rôle de l’État, dépasser le salariat, réformer les syndicats, créer des coopératives, une banque solidaire d’investissement : telles sont quelques-unes des solutions proposées ici pour un nouveau contrat social entre l’État et les citoyens.

    Serge Ayoub, fondateur en 2010 de Troisième Voie, mouvement pour une avant-garde solidariste, et titulaire d’une maîtrise d’histoire, est l’auteur d’un roman, “Conte barbare”, de plusieurs essais comme la “Doctrine du solidarisme” et, coécrit avec Michel Drac, de “G5G, déclaration de guerre”, d’un recueil intitulé “1ère inter-nationale solidariste” et d’un livre sur l’affaire Méric : “L’affaire Clément Méric, du fait divers au scandale politique”.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Afrique du Sud, histoire et actualité – Militant

    « Afrique du Sud : de l’Apartheid au racisme antiblanc », XVIIIe entretien-vidéo de la revue Militant réalisé en mai 2018 en présence de son rédacteur en chef M. André Gandillon, interrogé par Florian Rouanet et Mlle. Blandine :