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divers - Page 360

  • Pèlerinages de Chartres : Rejoignez les chapitres Saints Benham et Sarah et unissez-vous aux chrétiens d’Orient

    6a00d83451619c69e201b8d27a4942970c-250wi.jpgLes 3,4 et 5 juin prochain rejoignez les milliers de marcheurs lors du pèlerinage de Pentecôte ! 

    De Paris à Chartres ou de Chartres à Paris, venez marcher, prier, méditer en union avec les chrétiens d'Orient, dans les chapitres Saints Benham et Sarah. 

    Nous vous attendons nombreux pour ces trois jours exceptionnels ! 

    PARIS-CHARTRES : Région Paris-Est - Inscription sur www.nd-chretiente.com

    CHARTRES-PARIS : Région Paris – Inscription sur www.pelerinagesdetradition.com

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • [Réponse à Julien Sanchez] : Les étudiants et leurs organisations

    Ce texte est une réponse à l’article que Julien Sanchez a fait paraître le 3 avril dernier, intitulé « Organisations étudiantes, jeunesse révoltée et royalisme ».

    Personnellement, ayant quitté le monde étudiant depuis plusieurs décennies, je ne me permettrai pas de porter le moindre jugement sur telle ou telle organisation. Par contre, ma longue expérience politique, et notamment des questions de stratégie de prise du pouvoir, me permettent d’émettre, à ce titre, un avis.

    Je comprends, et j’approuve, l’objectif de Julien Sanchez qui déclare : « s’imposer dans le milieu étudiant est donc une étape essentielle pour le retour dans la lumière de la vision monarchique ».

    Julien Sanchez explique également dans son article le rôle des organisations étudiantes : « Les représentants étudiants interviennent absolument partout où il est question du milieu étudiant : dans chaque filière de chaque université, dans les conseils centraux des universités, dans les commissions pédagogiques nationales, dans les conseils d’administration de tous les CROUS, chaque université et chaque CROUS élit un représentant des étudiants dans leur gouvernance (vice-président étudiant) ».

    En fait – et ceci est également vrai dans le monde du travail – il faut concilier deux objectifs qui apparaissent contradictoires : 1) faire adhérer un maximum d’étudiants à une organisation d’étudiants, par exemple la FAGE, laquelle doit apparaître comme neutre politiquement ; 2) diffuser les messages royalistes.

    C’est une erreur profonde de vouloir poursuivre ces deux objectifs dans une même organisation. Tout simplement parce que, du fait de son marquage politique, elle fera fuir la grande majorité des étudiants.

    Les royalistes doivent donc différencier leurs interventions : d’une part jouer sincèrement le jeu en intégrant l’organisation étudiante choisie. Si la FAGE a le vent en poupe – sans doute en partie au moins parce qu’elle ne doit pas être marquée politiquement comme l’UNEF – alors il faut intégrer la FAGE, sans brandir le drapeau royaliste, et chercher à orienter les actions de cette organisation vers ce qui semble le meilleur pour les étudiants. Ainsi, il viendra un jour où les étudiants découvriront qu’un tel est royaliste mais, ce qui leur importe le plus, « il nous défend bien ».

    En complément, les royalistes doivent s’organiser en cellules au sein desquelles 1) ils se forment ; 2) ils débattent des actions à entreprendre. En toute logique, ceux qui apparaissent publiquement ne sont pas les mêmes que ceux qui militent dans l’organisation étudiante. A moins que cela ne pose pas de problème. De toutes façons, les royalistes qui militent au sein de l’organisation étudiante ne doivent jamais donner l’impression qu’ils veulent faire assumer à l’organisation telle ou telle position politique.

    En langage technique, cette répartition des tâches porte un nom : si, comme cela doit être, les interventions royalistes expliquent clairement ce qu’est le projet de société royaliste (et non pas tenir un discours que pourraient tenir des républicains), cela s’appelle la propagande. Tandis que lorsque les royalistes agissent au sein de l’organisation étudiante pour mobiliser un maximum d’étudiants sur tel ou tel objectif, cela s’appelle l’agitation.

    Georges TARTARET

    http://www.vexilla-galliae.fr/points-de-vue/editoriaux/2414-reponse-a-julien-sanchez-les-etudiants-et-leurs-organisations

  • Colloque "L'Occident contre l'Europe" : les interventions

    Guillaume de Thieulloy :

    Fabrice Sorlin :

    Xavier Moreau :

    Yannick Jaffré :

    John Laughland :

    Colonel Jacques Hogard :

    Nikola Mirkovic :

    Philippe Migault :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Se constituer en communes

    La commune, c'est ce qui se passe quand des êtres se trouvent, s'entendent et décident de chemiser ensemble. La commune, c'est peut-être ce qui se décide au moment où il serait d'usage de se séparer. C'est la joie de la rencontre qui survit à son étouffement de rigueur. C'est ce qui fait qu'on se dit "nous", et que c'est un événement. Ce qui est étrange n'est pas que des êtres qui s'accordent forment une commune, mais qu'ils restent séparés. Pourquoi les communes ne se multiplieraient pas à l'infini ? Dans chaque usine, dans chaque rue, dans chaque village, dans chaque école. Enfin le règne des comités de base ! Mais des communes qui accepteraient d'être ce qu'elles sont là où elles sont. Des communes qui ne craindraient pas, outre leurs activités proprement politiques, de s'organiser pour la survie matérielle et morale de chacun de leurs membres et de tous les paumés qui les entourent. Des communes qui ne se définiraient pas - comme le font généralement les collectifs - par un dedans et un dehors, mais par la densité des liens en leur sein. Non par les personnes qui les composent, mais par l'esprit qui les anime.
         Une commune se forme chaque fois que quelques-uns, affranchis de la camisole individuelle, se prennent à ne compter que sur eux-mêmes et à mesurer leur force à la réalité. Toute grève sauvage est une commune, toute maison occupée collectivement sur des bases nettes est une commune, les comités d'action de 68 étaient des communes comme l'étaient les villages d'esclaves marrons aux États-Unis, ou bien encore radio Alice, à Bologne en 1977. Tout commune veut être à elle-même sa propre base. Elle veut dissoudre la question des besoins. Elle veut briser, en même temps que toute dépendance économique, toute sujétion politique, et dégénère en milieu dès qu'elle perd le contact avec les vérités qui la fondent. Il y a toutes sortes de communes, qui n'attendent ni le nombre, ni les moyens, encore moins le "bon moment" qui ne vient jamais, pour s'organiser.
    comité invisible, L'insurrection qui vient