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divers - Page 435

  • Serait-il possible qu’un jour un « penseur » différentie le Populisme de « l’Extrême droite » ?

    Dr Bernard Plouvier

    Lorsqu’à l’Assemblée, auto-proclamée Constituante en juillet 1789, on disposa les places de députés (ceux-là même qui avaient été envoyés aux États Généraux du royaume de France), les réactionnaires, partisans de la poursuite de l’institution monarchique de droit divin, siégèrent à l’extrême-droite du fauteuil présidentiel… depuis lors, l’on a toujours – et très justement – assimilé l’extrême-droite au conservatisme politique, économique et social.  

    À dire vrai, certains monarchistes des années 1830 à 1914 étaient partisans de l’établissement de lois sociales et d’un salaire équitable. Certains d’entre eux inspirèrent à Léon XIII son encyclique Rerum novarum, rendue publique le 15 mai 1891… qui effraya tant le patronat européen. En France, ce patronat était généralement républicain, volontiers de tendance « radicale », voire affilié au Grand-Orient, mais ses membres ne voulaient ni de réformes sociales ni d’augmentation notable des salaires. L’histoire réelle – pas celle enseignée dans nos écoles & facultés – offre de petites joies au chercheur !

    Comment qualifier des patriotes (voire des « nationalistes chauvins ») qui veulent améliorer le statut culturel et le pouvoir d’achat des couches les plus pauvres de la Nation ? Par le nom d’Extrême-droite, nous dit-on… mais pour un observateur lucide, cette appellation devrait plutôt être attribuée à un patronat rétrograde, qui permet, par son immobilisme et son égoïsme, aux marxistes, aux socialistes de salons et aux permanents syndicaux de donner périodiquement de la voix, justifiant ainsi leur existence et leur gagne-pain : sans patronat stupide et arriéré, pas de gauche ni d’extrême-gauche ! L’un et l’autre s’entretiennent en une cynique interaction, dont les pauvres font les frais. À octroyer trop vite de décentes conditions de vie au bon peuple, on risquerait de mettre au chômage les démagogues.

    De nos jours, les deux groupes complices (patronat et pseudo-gauche) soutiennent l’immigration-invasion, utile pour fournir des travailleurs engagés à bas coût par les patrons – qui ne reculent pas devant l’emploi de « clandestins » davantage sous-payés encore -, utile pour gonfler des effectifs syndicaux désertés par des autochtones désabusés. Tous hurlent auprès des mols politiciens pour que l’on accroisse par des allocations de toutes sortes les bas salaires, ce qui est excellent pour la consommation, donc au premier chef pour la grande distribution.

    Pour désigner les hommes et les femmes qui refusent l’invasion de la patrie par des éléments extra-européens, violents, incultes, importateurs d’une religion conquérante et meurtrière par son Djihâd (recommandé à tout musulman en bonne santé), ces patriotes qui réclament la priorité d’embauche pour les nationaux, une meilleure protection de la production nationale exposée à une concurrence extra-européenne qui bénéficie d’un dumping d’État ou de l’exploitation – selon nos critères européens – de populations encore peu exigeantes… pour les désigner, plutôt que d’user à tort du qualificatif d’extrême-droite (qui sous-entend un conservatisme économique et social), il convient de parler de Populisme, soit une doctrine de promotion de la culture en milieu populaire, de revalorisation du travail manuel, d’exigence d’un juste salaire – adapté à la qualité et à la quantité du travail fourni par chacun… bref, comme l’ont écrit divers théoriciens depuis le Moyen Âge, c’est une doctrine qui se résume par l’expression : à chacun selon son dû.  

    On conçoit que ne soit guère à l’honneur cette notion très démocratique, qui définit la méritocratie, en une Europe des Économies Unies dans le cadre de cette économie globale et de cette mondialisation des vies politiques et sous-culturelle, qui sont plus proches de la merdocratie que de la méritocratie.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Francis Cousin - Spinoza, Theodore Kaczynski, Survivalisme, Eurasisme et lutte des classes...

  • Les nouveaux thèmes du FN : soutien aux TPE-PME, justice fiscale, santé publique, innovation, écologie et patriotisme alimentaire

    Selon un communiqué du FN :

    6a00d83451619c69e201bb08b722bf970d-120wi.jpg"Au terme de ces deux jours et demi de séminaire, les cadres du Front National se sont livrés à un très bel exercice de démocratie interne, soulignant tout à la fois la maturité et l’unité de notre mouvement.

    Les grandes valeurs et les grands axes de notre projet politique ont été réaffirmés, parmi lesquels la souveraineté nationale et la souveraineté économique et monétaire, conditions sine qua non du redressement de notre pays.

    La richesse de notre projet mérite que certains de ses aspects encore trop méconnus soient davantage mis en lumière, notamment le soutien aux TPE-PME, la justice fiscale et les questions de santé publique.

    En outre, pour cette année de préparation à l’élection présidentielle, Marine Le Pen a souhaité que chacun participe à l’élargissement des prises de position du Front National, en travaillant activement sur de nouvelles thématiques essentielles pour l’avenir : l’innovation et l’industrie du futur, l’écologie et le patriotisme alimentaire.

    Le mouvement a pris des décisions pour le mettre en ordre de marche dans les meilleures conditions en vue des échéances essentielles de 2017. Cet exercice réussi de démocratie interne contraste avec les déchirements permanents des Républicains ex-UMP et du PS, incapables de s’accorder en leur sein sur la moindre question, tiraillés par les guerres de petits chefs. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/les-nouveaux-th%C3%A8mes-du-fn-soutien-aux-tpe-pme-justice-fiscale-sant%C3%A9-publique-innovation-%C3%A9cologie-et-.html

  • La déchéance de Hollande

    POLITIQUE (Présent 8540)

    8540-Une.jpgBien malin qui pourrait dire aujourd’hui où en est le projet de réforme constitutionnelle qui prévoit, entre autres, la déchéance de nationalité sur laquelle se focalise la polémique. On a commencé à en débattre vendredi à l’Assemblée nationale. On ignore aussi s’il recueillera les 3/5 des voix du Parlement réuni en congrès s’il arrive jusque-là ou si, devant un échec prévisible, le chef de l’État y renoncera. Tout est possible et tout le monde est dans le brouillard, du sommet de l’État au plus obscur député, dans la majorité comme dans l’opposition. Heureusement que l’on sait que la puissance de dissuasion de cette réforme sur les terroristes islamistes est faible, sinon ceux-là se réjouiraient d’une telle cacophonie.
    Que de chemin parcouru en trois mois ! Souvenons-nous, c’était le 15 novembre, deux jours après le massacre perpétré par les terroristes islamistes, le président de la République, à Versailles, devant la représentation nationale, annonce : « Nous devons pouvoir déchoir de la nationalité française un individu condamné pour atteinte aux intérêts de la nation ou pour acte terroriste, même s’il est né français, dès lors qu’il a une autre nationalité. » Et les élus d’applaudir, droite et gauche confondues, entonnant une puissante Marseillaise ! L’union nationale était en marche, rien ne pouvait l’arrêter en ces jours où la nation était encore sous le choc du massacre du 13 novembre.

    Rien, sauf Hollande ! Contrairement au roi Midas qui changeait en or tout ce qu’il touchait, le président Hollande le transforme en plomb. C’est que, sous « l’homme d’État », il y a toujours le politicien aux aguets cherchant à tirer un profit électoral et personnel de la situation. Lutter contre le terrorisme, certes, mais sans oublier de piéger l’opposition la contraignant à voter une mesure qu’elle souhaitait, redorant ainsi par une victoire parlementaire son blason passablement défraîchi.
    Il pensait que son aile gauche allait gémir, mais pas plus que d’habitude, et pas au-delà du quarteron de frondeurs impuissants. Grossière erreur d’appréciation, le front du refus socialiste ne cesse de prospérer ! Pour en sortir, un jour, le gouvernement ne parle plus des binationaux et entend appliquer la déchéance à tous les Français, quitte à créer des apatrides. Le lendemain, il y renonce et revient à la première formule, car la droite refuse la dernière mouture. Pour amadouer celle-ci, il ajoute les délits aux crimes, ce que Sarkozy réclamait. Là, ce sont des élus socialistes de plus en plus nombreux qui sont contre, etc.

    Tel un prisonnier des sables mouvants, plus Hollande s’agite pour sortir du piège dans lequel il s’est jeté, plus il s’enfonce. Si bien qu’en ce moment le chef de l’État, de moins en moins sûr d’obtenir la majorité des 3/5, se demande lequel de ces deux maux aurait un moindre coût politique : renoncer à sa réforme en essayant d’en faire porter le chapeau à LR ou aller jusqu’au bout et essuyer une humiliante défaite à un an de la présidentielle ? C’est la déchéance d’un président qui se comporte comme s’il était toujours premier secrétaire du PS, usant d’un double ou triple langage pour embrouiller tout le monde, mais là, à la fin, c’est la France qui perd.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

     

  • Au sujet des « no borders », Je persiste et signe ( Olivier Dejouy )

    Un article de Kevin Amara, du cercle des volontaires , sur l’origine des « no borders », m’a valu quelques réactions agacées, non sur le bien fondé du propos, mais sur l’absence de références ou sources crédibles. Il se trouve que n’ayant pu faire apparaître le facsimilé du document qui présentait la liste des organismes de soutien de l’association internationale « United for Intercutural Action », je la reproduit ci-dessous un peu plus complète , mais non exhaustive, sans crainte de la moindre poursuite , puisque c’est l’organisation elle-même qui annonce sur son site : http://www.unitedagainstracism.org/ pour s’en prévaloir, le soutien dont elle dispose en en délivrant fièrement la liste.
    Comme il s’agit d’une organisation internationale , largement financée par des organismes officiels publics ou privés, il lui est extrêmement facile de faire voyager à travers le monde , et singulièrement l’Europe ses militants recrutés à l’extrême gauche.

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  • Nous allons devoir réapprendre à vivre avec plus de simplicité et de frugalité

    Il n'y a pas que la haute technologique qui permette de changer les choses. Des techniques plus traditionnelles sont parfois bien plus indiquées pour réhabiliter des écosystèmes mourants ou endommagés, ou pour en améliorer la productivité.Cette agriculture de subsistance fondée sur la permaculture et la biodynamie est adaptée à une faible consommation d'eau, d'engrais et de pesticides. La permaculture, dont le concept a été rendu populaire par des chercheurs agronomes comme Bill Molison et David Holmgren, permet de créer des terres agricoles qui copient les types de relations qui existent dans la nature entre différentes plantes, tout en leur conférant une grande productivité. On a d'ailleurs pu constater qu'après l'effondrement de l'URSS, la Corée du Nord et Cuba se sont retrouvés sans pétrole et sans soutien agricole. La Corée du Nord, avec son organisation centralisée et dirigiste, a souffert d'une famine gigantesque qui a provoqué plusieurs millions de morts. Cuba, en libéralisant l'agriculture, en maximisant les surfaces agricoles (sur les toits des immeubles, dans les parcs et terrains vagues, etc.) et en utilisant des techniques de permaculture, a réussi non seulement à faire survivre sa population, mais aussi à augmenter la production et la qualité de la nourriture.
         Dans l'habitat, les constructions passives permettent d'utiliser la lumière et la chaleur du soleil, comme on le faisait déjà de manière traditionnelle. Ces techniques avaient été laissées pour compte à cause du chauffage et de la climatisation bon marché. L'architecture moderne, narcissique et indulgente, a longtemps fabriqué des bâtiments difficiles à chauffer, refroidir et à aérer.
          Nous sommes aujourd'hui familiarisés avec des ampoules plus économes, les éoliennes et les capteurs solaires, le tri des ordures et des déchets ménagers, le recyclage du papier et la suppression progressive des bouteilles et des sacs en plastique, des voitures hybrides ou électriques, le covoiturage, le slow food, la nourriture bio... Mais ces habitudes n'ont qu'un effet de marge si nous n'apprenons pas à vivre avec le moins de consommation d'énergie fossile possible. (Surtout, cette manière de vivre rentre tout à fait dans le cadre du capitalisme vert et met plus en évidence une vision alternative de la société de consommation qu'un changement en soi : note de l'équipe d'oragesdacier).
         Il faut être réaliste : les énergies renouvelables ne sont pas compatibles avec les échelles des systèmes développés en s'appuyant sur des énergies fossiles abondantes.
         Le système doit changer.  
         Au lieu de chercher à faire rouler une voiture avec autre chose que du pétrole, il serait temps de réfléchir à un mode de vie sans voitures. La structure sociale va devoir évoluer, perdre ses habitudes et accepter ses limites : on ne peut pas, par exemple, faire voler des avions commerciaux à l'électricité tout comme on ne fabrique pas des pièces en titane avec la seule électricité. C'est bien l'ensemble de nos habitudes et de notre culture qu'il faut changer. Sans nouvelles valeurs, nous n'y arriverons pas. 
         C'est ainsi que l'on voit se développer dans les milieux écologistes l'éloge de l'inefficience. Comme le dit avec humour l'écrivain américain James Howard Kunstler, critique du système urbain et financier moderne, "l'efficience est la route la plus rapide pour l'enfer". Une économie inefficace est plus chaotique, voire plus complexe sur certains aspects, qu'une économie efficace qui réduit la diversité des espèces cultivées, qui concentre les processus en augmentant leurs volumes et donc augmente sa propre dépendance envers ceux-ci. Ce que l'on conçoit comme une complexité technologique est en réalité une simplification des flux. Or, l'écologie d'une prairie n'est pas efficace. De nombreuses variétés de fleurs et d'herbes gardent le sol fertile et sain. Une seule espèce cultivée en monoculture est certes efficace mais va épuiser le sol de ses éléments nutritifs, faciliter l'érosion et finalement détruire rapidement ce sol, et pour longtemps. Toute la nature est un système inefficace ! 
         En plus de l'inefficience, il nous faut apprendre la suffisance. Être satisfait d'assez. Prendre soin des vrais besoins et non des fausses envies. C'est une des clés du bonheur que de mesurer sa propre vie non pas à la quantité mais à la qualité. Aux relations plutôt qu'aux choses. Ajoutons aussi l'imagination et le refus des carcans et des dogmes. Soyons créatifs pour trouver des solutions aux problèmes, pour découvrir une saine satisfaction dans des modes de vie plus positifs. Nous devons apprendre à devenir une culture qui soit comparable à celle à laquelle les Russes s'identifient et qu'ils surnomment Непобедимый -nepobedimyi, c'est-à-dire invincible. Nous devons apprendre à devenir invincibles
         Nous allons devoir réapprendre à vivre avec plus de simplicité et de frugalité, la simplicité ne voulant pas dire vivre pauvre et dans la misère. Il suffit d'avoir ce dont on a besoin et de ne pas vouloir ce dont on n'a pas besoin. Quant aux villes et à l'urbanisme, les Romains savaient construire en béton armé des immeubles de cinq étages leur empire était sillonné de routes. Les anciens Chinois avaient déjà, il y a 3 000 ans, un commerce florissant grâce à leur réseau de canaux et leur science. Une civilisation sans pétrole peut exister et peut être florissante. 
         Mais la population mondiale actuelle et son accroissement exponentiel programmé interdisent tout retour en arrière. les programmes d'aide aux populations dites sous-développées supposent une croissance massive du PNB mondial et des ressources alimentaires par habitant. La question n'est donc pas de réduire la croissance, mais de la réorienter vers des ressources sûres et renouvelables. La production agricole devra certainement doubler d'ici une trentaine d'années et cette production sans précédent devra être indéfiniment maintenue. Or, on ne sait comment réagir face à la perte programmée des sols et des ressources. L'enjeu sera de gérer la contraction. L'unique réponse possible à un tel défi passe par des investissements massifs dans la recherche, l'irrigation, l'entretien des sols, l'organisation de l'exploitation des ressources marines, etc. Ensuite, la question n'est pas de savoir si le changement est possible techniquement (il l'est sans doute), mais de savoir si nos gouvernements seront capables d'avoir la volonté, la vision, la compétence nécessaire pour coordonner un effort global, pour affronter rapidement tous ces problèmes, et si l'on disposera du temps nécessaire pour le faire, avant qu'une crise majeure n'arrive et que l'on converge allègrement, tous ensemble, vers un effondrement global de notre système économique et de notre civilisation. 
         L'expérience de ces dernières décennies permet d'en douter.
    Piero San Giorgio, Survivre à l'effondrement économique

    http://www.oragesdacier.info/2016/02/nous-allons-devoir-reapprendre-vivre.html

  • Progrès démocratique : « un Français sur cinq a déjà sérieusement envisagé le suicide ! »

    Capture(cliquez sur l’image pour l’agrandir)

    Trouvé sur Le Figaro : D’après l’enquête de la Fondation Jean-Jaurès qui vient de paraître et à laquelle vous avez contribué, les critères d’âge ou de région ne seraient pas les plus déterminants, malgré les différences observées?

    Notons d’abord que d’après cette enquête, un Français sur cinq a déjà sérieusement envisagé le suicide! Cela révèle une accuentuation du phénomène: les deux enquêtes précédentes montraient une baisse. Ce chiffre traduit une détresse sociale et une dépressivité chez les Français.

    Plus que l’âge ou la région, le niveau social semble et avoir un lien avec les pensées suicidaires. Les catégories les plus précaires sont davantage touchées. De même, un chômeur sur trois est concerné. À la précarité de ces situations, qui joue un rôle, vient s’ajouter la difficulté à mettre des mots sur ces phénomènes. Une entrevue avec un psychologue, par exemple, sera vécue comme une faiblesse dans certaines catégories sociales. Les traumatismes liés au travail augmentent également: le harcèlement moral est particulièrement cité par les personnes ayant fait une tentative de suicide.

    http://www.contre-info.com/progres-democratique-un-francais-sur-cinq-a-deja-serieusement-envisage-le-suicide