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divers - Page 432

  • Nous allons devoir réapprendre à vivre avec plus de simplicité et de frugalité

    Il n'y a pas que la haute technologique qui permette de changer les choses. Des techniques plus traditionnelles sont parfois bien plus indiquées pour réhabiliter des écosystèmes mourants ou endommagés, ou pour en améliorer la productivité.Cette agriculture de subsistance fondée sur la permaculture et la biodynamie est adaptée à une faible consommation d'eau, d'engrais et de pesticides. La permaculture, dont le concept a été rendu populaire par des chercheurs agronomes comme Bill Molison et David Holmgren, permet de créer des terres agricoles qui copient les types de relations qui existent dans la nature entre différentes plantes, tout en leur conférant une grande productivité. On a d'ailleurs pu constater qu'après l'effondrement de l'URSS, la Corée du Nord et Cuba se sont retrouvés sans pétrole et sans soutien agricole. La Corée du Nord, avec son organisation centralisée et dirigiste, a souffert d'une famine gigantesque qui a provoqué plusieurs millions de morts. Cuba, en libéralisant l'agriculture, en maximisant les surfaces agricoles (sur les toits des immeubles, dans les parcs et terrains vagues, etc.) et en utilisant des techniques de permaculture, a réussi non seulement à faire survivre sa population, mais aussi à augmenter la production et la qualité de la nourriture.
         Dans l'habitat, les constructions passives permettent d'utiliser la lumière et la chaleur du soleil, comme on le faisait déjà de manière traditionnelle. Ces techniques avaient été laissées pour compte à cause du chauffage et de la climatisation bon marché. L'architecture moderne, narcissique et indulgente, a longtemps fabriqué des bâtiments difficiles à chauffer, refroidir et à aérer.
          Nous sommes aujourd'hui familiarisés avec des ampoules plus économes, les éoliennes et les capteurs solaires, le tri des ordures et des déchets ménagers, le recyclage du papier et la suppression progressive des bouteilles et des sacs en plastique, des voitures hybrides ou électriques, le covoiturage, le slow food, la nourriture bio... Mais ces habitudes n'ont qu'un effet de marge si nous n'apprenons pas à vivre avec le moins de consommation d'énergie fossile possible. (Surtout, cette manière de vivre rentre tout à fait dans le cadre du capitalisme vert et met plus en évidence une vision alternative de la société de consommation qu'un changement en soi : note de l'équipe d'oragesdacier).
         Il faut être réaliste : les énergies renouvelables ne sont pas compatibles avec les échelles des systèmes développés en s'appuyant sur des énergies fossiles abondantes.
         Le système doit changer.  
         Au lieu de chercher à faire rouler une voiture avec autre chose que du pétrole, il serait temps de réfléchir à un mode de vie sans voitures. La structure sociale va devoir évoluer, perdre ses habitudes et accepter ses limites : on ne peut pas, par exemple, faire voler des avions commerciaux à l'électricité tout comme on ne fabrique pas des pièces en titane avec la seule électricité. C'est bien l'ensemble de nos habitudes et de notre culture qu'il faut changer. Sans nouvelles valeurs, nous n'y arriverons pas. 
         C'est ainsi que l'on voit se développer dans les milieux écologistes l'éloge de l'inefficience. Comme le dit avec humour l'écrivain américain James Howard Kunstler, critique du système urbain et financier moderne, "l'efficience est la route la plus rapide pour l'enfer". Une économie inefficace est plus chaotique, voire plus complexe sur certains aspects, qu'une économie efficace qui réduit la diversité des espèces cultivées, qui concentre les processus en augmentant leurs volumes et donc augmente sa propre dépendance envers ceux-ci. Ce que l'on conçoit comme une complexité technologique est en réalité une simplification des flux. Or, l'écologie d'une prairie n'est pas efficace. De nombreuses variétés de fleurs et d'herbes gardent le sol fertile et sain. Une seule espèce cultivée en monoculture est certes efficace mais va épuiser le sol de ses éléments nutritifs, faciliter l'érosion et finalement détruire rapidement ce sol, et pour longtemps. Toute la nature est un système inefficace ! 
         En plus de l'inefficience, il nous faut apprendre la suffisance. Être satisfait d'assez. Prendre soin des vrais besoins et non des fausses envies. C'est une des clés du bonheur que de mesurer sa propre vie non pas à la quantité mais à la qualité. Aux relations plutôt qu'aux choses. Ajoutons aussi l'imagination et le refus des carcans et des dogmes. Soyons créatifs pour trouver des solutions aux problèmes, pour découvrir une saine satisfaction dans des modes de vie plus positifs. Nous devons apprendre à devenir une culture qui soit comparable à celle à laquelle les Russes s'identifient et qu'ils surnomment Непобедимый -nepobedimyi, c'est-à-dire invincible. Nous devons apprendre à devenir invincibles
         Nous allons devoir réapprendre à vivre avec plus de simplicité et de frugalité, la simplicité ne voulant pas dire vivre pauvre et dans la misère. Il suffit d'avoir ce dont on a besoin et de ne pas vouloir ce dont on n'a pas besoin. Quant aux villes et à l'urbanisme, les Romains savaient construire en béton armé des immeubles de cinq étages leur empire était sillonné de routes. Les anciens Chinois avaient déjà, il y a 3 000 ans, un commerce florissant grâce à leur réseau de canaux et leur science. Une civilisation sans pétrole peut exister et peut être florissante. 
         Mais la population mondiale actuelle et son accroissement exponentiel programmé interdisent tout retour en arrière. les programmes d'aide aux populations dites sous-développées supposent une croissance massive du PNB mondial et des ressources alimentaires par habitant. La question n'est donc pas de réduire la croissance, mais de la réorienter vers des ressources sûres et renouvelables. La production agricole devra certainement doubler d'ici une trentaine d'années et cette production sans précédent devra être indéfiniment maintenue. Or, on ne sait comment réagir face à la perte programmée des sols et des ressources. L'enjeu sera de gérer la contraction. L'unique réponse possible à un tel défi passe par des investissements massifs dans la recherche, l'irrigation, l'entretien des sols, l'organisation de l'exploitation des ressources marines, etc. Ensuite, la question n'est pas de savoir si le changement est possible techniquement (il l'est sans doute), mais de savoir si nos gouvernements seront capables d'avoir la volonté, la vision, la compétence nécessaire pour coordonner un effort global, pour affronter rapidement tous ces problèmes, et si l'on disposera du temps nécessaire pour le faire, avant qu'une crise majeure n'arrive et que l'on converge allègrement, tous ensemble, vers un effondrement global de notre système économique et de notre civilisation. 
         L'expérience de ces dernières décennies permet d'en douter.
    Piero San Giorgio, Survivre à l'effondrement économique

    http://www.oragesdacier.info/2016/02/nous-allons-devoir-reapprendre-vivre.html

  • Progrès démocratique : « un Français sur cinq a déjà sérieusement envisagé le suicide ! »

    Capture(cliquez sur l’image pour l’agrandir)

    Trouvé sur Le Figaro : D’après l’enquête de la Fondation Jean-Jaurès qui vient de paraître et à laquelle vous avez contribué, les critères d’âge ou de région ne seraient pas les plus déterminants, malgré les différences observées?

    Notons d’abord que d’après cette enquête, un Français sur cinq a déjà sérieusement envisagé le suicide! Cela révèle une accuentuation du phénomène: les deux enquêtes précédentes montraient une baisse. Ce chiffre traduit une détresse sociale et une dépressivité chez les Français.

    Plus que l’âge ou la région, le niveau social semble et avoir un lien avec les pensées suicidaires. Les catégories les plus précaires sont davantage touchées. De même, un chômeur sur trois est concerné. À la précarité de ces situations, qui joue un rôle, vient s’ajouter la difficulté à mettre des mots sur ces phénomènes. Une entrevue avec un psychologue, par exemple, sera vécue comme une faiblesse dans certaines catégories sociales. Les traumatismes liés au travail augmentent également: le harcèlement moral est particulièrement cité par les personnes ayant fait une tentative de suicide.

    http://www.contre-info.com/progres-democratique-un-francais-sur-cinq-a-deja-serieusement-envisage-le-suicide

  • ILS VEULENT NOUS DÉTRUIRE…

    Ecoutons le biologiste Konrad Lorenz dans son livre L’agression : une histoire naturelle du mal :« Dans la pensée occidentale, il est devenu courant de considérer comme étranger au monde des valeurs tout ce qui peut être expliqué par les lois de la nature. Être scientifiquement explicable équivaut à une dévalorisation ».

    La société de consommation, aux ordres du mondialisme néglige notre environnement, dans un silence complice. Cette volonté du profit à outrance, détruit le monde rural et agricole, au nom d’un soi-disant progrès industriel, afin d’éliminer en assouvissant les derniers métiers encore libres. Les  » ripoux » qui nous gouvernent, falsifient l’histoire en faisant de notre passé « des temps obscurs » pour ainsi installer leur « prêt à penser » dans une société d’esclaves, délocalisables pour un enfer mondialiste. Il ne faut pas que le peuple comprenne la lente robotisation qui s’installe. Notre écologisme est fondé sur le drame de l’homme déraciné, la dégradation des rapports humains, l’inhumanité des villes, la destruction de la nature n’est que la partie visible de cette tragédie…

    Afin de mieux contrôler le monde agricole, on brevette les graines, de telle sorte qu’il deviendra impossible d’ensemencer sans passer par les grands groupes agroalimentaires qui détiendront les semences et empêcheront toute initiative personnelle de culture, comme cela se fait depuis la création. Imagine-t-on un catalogue de semences autorisée ? Peut-on breveter le vivant et de quel droit ? Alors que les semences appartiennent à l’humanité ? Seule une invention peut l’être, jusqu’où iront-ils ? Puis vient l’ère des OGM, semences, fertiles qu’une fois, permettant au monde agro-alimentaire de contrôler définitivement toute production mondiale. Une question vient à l’esprit, qui gouverne ? La France était autrefois autosuffisante. Depuis l’industrialisation du monde agricole, fin des années 50, elle est devenue importatrice de nourriture, qu’elle produisait avant ! Comme l’Europe d’ailleurs. « Il n’y a plus de sécurité alimentaire, le devoir d’un Etat c’est de nourrir sa population ?S’insurge l’ingénieur agronome Claude Bourguignon, spécialiste de la microbiologie des sols, puis il poursuit : « On a fait disparaitre 92% de nos agriculteurs depuis 1950, grave constat de faillite. Un phénomène de désertification des campagnes a suivi, la diversité des légumes a fait place aux grandes terres ensemencées pour une seule culture. Ces surfaces énormes furent industrialisés à coup de fertilisants et pesticides sortant des usines qui en temps de guerre fabriquent les gaz de combat. Pour éliminer les petits producteurs fabriquant des fromages fermiers, on fait imposer à l’Europe par du lobbying des normes d’hygiène extrêmes… afin d’être dans les normes, comme le petit fermier ne peut suivre, il disparait et des zones se désertifient…En un siècle nous avons détruit autant de terres qu’en 6000 ans d’agriculture qui nous ont précédées ».

    Il dénonce la mort des terres étouffées par les engrais chimiques, comme par un profond labourage devenu destructeur. Ces affirmations inquiétantes, nous laissent présager un avenir dramatique quant à la survie de l’humanité. Quant aux produits sortis de cette industrie alimentaire, quelles sont les conséquences à plus ou moins longue échéance sur le métabolisme humain ? Lorsque nos sols appauvris ne pourront plus donner le nécessaire vital, que ferons-nous ? Selon Claude Bourguignon :« L’état désastreux des sols ne nous permet déjà plus de faire vraiment de la culture, pour autant que cela consiste encore à faire pousser des plantes saines. Tout ce que nous sommes actuellement capable, c’est d’essayer, par des moyens chimiques, « de maintenir en vie des plantes qui ne demandent qu’à mourir tellement elles sont malades »

    Le réchauffement climatique risque de changer la face du monde, dans sa géographie, comme dans ses multiples conséquences environnementales. Il est important que l’homme soit à l’écoute de ce qui l’entoure car la disparition d’une espèce pourrait avoir de graves conséquences pour notre survie. On est proche de la catastrophe avec les abeilles, mais on continu à traiter les champs jusqu’à quand ? Ne faut-il pas sortir d’un monde consumériste nous entraînant vers une faillite risquant de nous être fatal ? Ne faudrait-il pas retrouver les valeurs de notre civilisation qui pendant des siècles produisait dans l’esprit de la qualité et du beau, dans le soucis du consommateur, en respectant le rythme des saisons ? Comment continuer à soutenir une agriculture intensive et consommer des produits qu’il faut traiter avec des combinaisons et des masques ? Existe-t-il des gens pour croire qu’ils n’absorbent pas cette chimie et qu’elle ne les rendra pas malade à plus ou moins brève échéance, voir les tuer. Mais désire-t-on la santé des citoyens, le business compte plus, alors que la nourriture, le disait Hippocrate, reste la première médecine ! La dégradation de l’environnement, la déforestation, les migrations des peuples, la pollution et le gaspillage, tout cela va changer non seulement les sociétés mais tout l’écosystème.

    C’est la vie de l’homme à travers les espèces, d’abord, qui est en danger, l’environnement, saccagé aura de graves conséquences… Notre destin n’est-il pas de préserver et d’enrichir au lieu de détruire ? L’écologie, c’est transmettre le respect des hommes et de toute vie dans le cycle de l’ordre naturel. N’est-il pas préférable de produire moins mais de meilleure qualité ? Nous préserverions alors l’écosystème dans une gestion plus responsable des denrées alimentaires. Au-delà des questions de gâchis, se posent celles d’une société de consommation produisant à outrance et appauvrissant les sols. N’est-il pas urgent au nom de l’expérience positive, de renouer avec les temps où nous vivions mieux et plus sainement. Le relèvement souhaitable implique de renouer ce qui fut dénoué, de ramener ce qui fut éloigné, de rappeler ce qui fut oublié, bref, de faire une révolution vers la richesse de notre passé et de se réenraciner dans l’essentiel de la vie communautaire, l’humanisme de notre identité. Je garde à l’esprit que dans toute souffrance humaine ou animale, il y a le regard qui vous transperce, l’appel à l’aide et à la charité. Que pour être vraiment ce que nous devons être, telle l’ancienne chevalerie, nous devons aider, soutenir, défendre, bref répondre à l’appel. Tout cela ne peut se faire qu’avec humilité et détachement.

    Notre résistance sera celle d’hommes désirant retrouver les libertés contre ce monde de robots. Nous reprendrons notre destin face à ce monde vieillissant. Bref des citoyens retrouvant toute l’étendue autonome de leurs droits sur les affaires des communautés proches. Une sorte d’anarchie où plutôt une autonomie, laissant au sein de l’Etat, une famille qu’une couronne écologique semée de lys représentera mieux, comme elle le fit jadis, notre destinée… Alors

    Libérons-nous ! Notre jour viendra…

    Frédéric Winkler

    http://www.actionroyaliste.com/