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divers - Page 437

  • Ils révèlent l’arnaque des cartouches d’encre soi-disant vides

    « Une petite imprimerie a fait une étonnante découverte en ouvrant les cartouches usagées de leur imprimante EPSON. Celles-ci contenaient des grosses quantités d’encre alors que l’imprimante demandait leur remplacement… Histoire d’une obsolescence démontrée.

    En Europe, près de 200 millions de cartouches sont utilisées et jetées chaque année. Une manne de 60.000 tonnes de déchets dont on se passerait bien. La rumeur court depuis plusieurs années, les fabricants d’imprimantes utiliseraient diverses techniques pour encourager le remplacement précoce des cartouches. En effet, face aux prix des imprimantes qui ne cessent de baisser, le commerce des cartouches est de loin le plus juteux pour les marques. Et il y a de quoi ! Une cartouche domestique de couleur noire contient en moyenne entre 6 et 15 millilitres d’encre (parfois plus) pour un coût allant de 10 à 15 euros. Ceci équivaut à plus de 1000 euros le litre d’encre. De « l’or liquide » qu’il conviendrait, en principe, d’utiliser jusqu’à la dernière goutte.

    Jusqu’à 23% de gaspillage

    Comme l’indique le site pixelistes.com, c’est « un pavé dans la mare du « lobby » des fabricants d’imprimantes » que vient d’envoyer Seattle Bellevue Fine, une petite société spécialisée dans l’impression. Ceux-ci utilisent régulièrement une imprimante professionnelle de type Epson 9900 et le « budget encre » leur est particulièrement élevé. D’une contenance de 350 millilitres, elle coûtent 150 euros chacune. Comme toute imprimante, une alerte se déclenche automatiquement quand l’imprimante juge que le niveau d’encre est critique. Il devient alors impossible d’imprimer tant que les cartouches ne sont pas remplacées.

    Les membres de Bellevue Fine ont ainsi décidé de démonter les cartouches pour en extraite le précieux liquide et la surprise va être à la hauteur de leurs espérances. Chaque cartouche contenait entre 60 et 80 millilitres d’encre, soit entre 17 et 23% du contenant. Bien loin des 1% indiqué par l’appareil.

    Sur l’ensemble de la gamme de couleurs, l’entreprise va récupérer près d’un litre d’encre. Epson n’ayant jamais donné suite aux réclamations de l’entreprise, ceux-ci ont décidé de publier leur découverte dans une vidéo publiée sur Youtube.

    Un phénomène déjà connu mais ignoré

    Déjà en 2008, le fameux magazine informatique PC World avait révélé cette « arnaque » courante réalisée par les grandes marques de l’impression. À l’époque, les tests avaient démontré que certaines imprimantes poussaient à changer une cartouche alors qu’elle contenait jusqu’à 45% du contenu initial. Paradoxalement, EPSON s’en sortait plutôt bien avec 8% d’encre restante contre 24% chez Canon et 43% chez Kodak (cartouches originales).

    En pratique, le phénomène est considéré comme une forme d’obsolescence profitant de la naïveté du consommateur tout en laissant les marques prétexter des spécificités techniques (qualité d’impression) pour se justifier. Rappelons que dans le documentaire Prêt à jeter, réalisé par Cosima Dannoritzer en 2010 et diffusé sur Arte, on découvrait qu’une imprimante, également de marque EPSON, était soupçonnée de porter une puce limitant le fonctionnement de l’appareil à 18 000 impressions pour inciter l’utilisateur à la remplacer.

    Au delà de ce gaspillage manifeste, il faut savoir que les cartouches d’encre usagées font partie de la famille des Déchets Industriels Spéciaux (DIS). En effet, elles contiennent des composants très toxiques pour l’environnement dont de l’aluminium, des plastiques non-biodégradables, de l’oxyde de fer, et l’encre elle-même. Par ailleurs, les tambour photoconducteur peuvent contenir de l’arsenic et du nitrate d’argent. Si la filière du recyclage des cartouches d’encre s’est largement développée ses dernières années, ainsi que les systèmes de cartouches rechargeables à volonté, on est encore très loin d’une solution soutenable en matière d’impression domestique.

    Une seule question, le « bad buzz » généré par les révélations de cette entreprise vont-elles faire réagir les industriels de l’impression ? Tout dépendra probablement de l’ampleur des partages. »

    Source mrmondialisation

    http://www.contre-info.com/ils-revelent-larnaque-des-cartouches-dencre-soi-disant-vides#more-40637

  • Les Français font confiance à l'armée, pas aux medias et aux politiques

    Ah les sondages...

    "Sur les institutions, les Français accordent leur confiance avant tout dans celles qui incarnent l'autorité comme l'armée (81%, +5) et la police (75%, +6). En bas de la liste se trouvent toujours les banques (29%, -3), les syndicats (27%, identique), les médias (24%, -1) et les partis politiques (12%, +3). Plus des deux-tiers des Français (67%,-6) continuent de penser que la démocratie fonctionne mal.

    L'image des hommes politiques reste toujours aussi dégradée: 81% des Français ont des sentiments négatifs à leur égard et 88% (-1) jugent qu'ils ne se préoccupent pas de leur avis".

    Mais bon sondage ou pas sondage, cette dernière assertion est devenue un lieu commun sorti de toutes les bouches et entendue sur toutes les places de France : les politiques roulent pour leur propre carrière dans un appareil construit à la mesure de leur ego et de leurs ambitions personnelles.

    Lahire

  • Café des jeunes Patriotes // Gilbert Collard : Bilan et perspectives du RBM

    le Mardi 19 janvier 2016, Le Jeune SIEL recevra Gilbert Collard, député de la 2eme circonscription du Gard élu en 2012 qui nous parlera du bilan et des perspectives pour le RBM.
    RDV 18h au Café Paris Montparnasse 43 avenue du Maine 75014
    Nous vous attendons nombreux pour cette conférence, n'hésitez pas à inviter vos amis.
    Pour vous inscrire à l’événement, cliquez ici.

  • « Craignez la colère de la Colombe ! »

    Terre et famille vient d'inaugurer sur son blog une chronique spirituelle, tenue par un prêtre. Voici le début :

    "Si ce proverbe médiéval passe aujourd’hui pour une simple variante de « Méfiez-vous de l’eau qui dort », c’est que son origine biblique nous est moins évidente qu’autrefois. Nous devons en effet à la Vulgate l’image paradoxale de « colère de la colombe » (Jérémie, XXV, 38) voire de « glaive de la colombe » (Jérémie, XLVI, 16 ; L, 16), que des bibles plus « scientifiques » et désormais plus répandues, traduisent par « ardeur dévastatrice » ou « épée impitoyable ». Quiconque se sera confronté à la poésie de saint Jean de la Croix notamment comprendra de quelle richesse spirituelle on peut se priver en ne rendant pas compte de cette expression prophétique. Celle-ci, conservée malgré tout dans la mémoire populaire, se voit réduite à l’expérience commune selon laquelle les êtres enclins à la douceur sont ceux dont le ressentiment est réputé le plus redoutable, une fois leur patience épuisée. Nous sommes bien loin de la manifestation de la Justice divine que Jérémie annonçait à une humanité bientôt châtiée pour sa perversité (« La fuite sera impossible pour les pasteurs, et le salut pour les chefs du troupeau. On entend les cris des pasteurs et les hurlements des chefs du troupeau, car le Seigneur a ravagé leurs pâturages. Les champs de la paix sont en silence devant la colère et la fureur du Seigneur. Il a abandonné comme un lion sa tanière, parce que la terre a été désolée par la colère de la colombe, et par l’indignation et la fureur du Seigneur », Jérémie, XXV, 35-38).

    Dans de multiples civilisations antiques, la colombe était un oiseau sacré, le symbole de la divinité mais également celui de la paix, de la fidélité conjugale, de la pureté des mœurs, de la simplicité voire de la douleur résignée. En effet, c’était communément un animal de sacrifice comme en témoigne encore la présentation de Jésus au Temple (Evangile selon saint Luc, II, 23-24).

    On peut dès lors s’étonner de cette association de la colombe avec la colère ou le glaive, de l’innocence sacrificielle avec la lutte armée. [Lire la suite]"

    Michel Janva

  • Quand la France s'éveillera...

    Le président Hollande parle de guerre pour se donner de l’importance (en tant que chef de guerre). Mais lui, né en 1954 ne sait pas ce qu’est une guerre. Il n’en a jamais vu. Il n’empêche. Au-delà des remontages hollandesques, il est clair que la guerre est déclarée… par ceux qui nous la font ! Comment faire France ?

    Pas besoin d'être deux pour faire la guerre. Au jour d'aujourd'hui, l'État islamique a déclaré la guerre à la France. Ce qui le montre ? Son caractère mondial. Le fait qu'avant Paris et Saint-Denis, il y a eu Beyrouth (où c'est le Hezbollah chiite qui était visé) et qu'après Paris et Saint-Denis, il y a Bamako, capitale du Mali, ce pays où la France intervient depuis 2012, à travers l'opération Serval qui s'est muée en s'étendant plus largement en Opération Barkhane. Ce sont les Français qui ont empêché que le Mali ne devienne un terrain vague pour islamistes en quête de sang, avec les conséquences migratoires que l'on peut facilement imaginer. Le groupe qui est intervenu au Mali al Morabitoune est plus proche d'Al Qaïda que de Daech, mais les deux organisations radicales ont le même combat, et il est clair que, dans ce dernier attentat à Bamako, la France était visée aussi bien

    qu'à Paris. Il semble que notre pays (qui reçoit la plus grande communauté musulmane d'Europe) soit la cible désignée des islamistes. Le 18 novembre, c'est Daech qui postait ce texte sur Internet. Le style est inimitable, on ne peut pas s'y tromper : « Et pour vous, adorateurs de la Croix, dirigés par la France byzantine / romaine, nous vous parlons d'une voix assoiffée de sang et vous promettons de nouvelles actions de ce type et des jours noirs... Aussi attendez-vous au pire, qui va vous atteindre ». Il ajoute encore : « Nous vous promettons de nouvelles journées comme le 11 septembre, comme l'attaque à Manhattan et comme le jour sanglant de Paris ». Il n'est pas impossible que cette fois les catholiques soient expressément visés. Et puis, s'adressant aux combattants de l'EI, dans un style coranique, très « sourate 9 revisitée » : « N'épargnez aucun effort pour combattre les ennemis d'Allah par tous les moyens et méthodes, détonations, poignards, assassinats et atteintes à leurs intérêts partout dans le monde ». Il souligne aussi que les attentats de Paris étaient une réponse à l'intervention française en Syrie, en Irak, au Mali et en Afghanistan, et avant tout dans les pays d'Afrique du Nord.

    Les djihadistes ont aujourd'hui un sens géopolitique beaucoup plus aiguisé que les gouvernements occidentaux. Ils déplacent leurs pions sur l'échiquier international avec une facilité déconcertante, de Bamako à Beyrouth et de Beyrouth à Paris ou à Saint-Denis. Le monde est à eux, je veux dire le nouveau monde sans frontières que l'Union européenne nous a mitonné. Il est clair que nous sommes partis pour une longue patience et ce ne sont pas les mesures administratives mal ficelées du Président candidat Hollande qui suffiront à « faire France ». Le personnel politique dans son ensemble montre son indigence. Pas un qui ait une parole à la hauteur de la situation. Je dis pas un, parce que le seul qui se soit fait entendre, Philippe de Villiers, a officiellement jeté l'éponge et s'est mis en retrait de la politique à défaut d'avoir vraiment pris sa retraite. Dans le Figarovox, le Vendéen du Puy-du-Fou a eu ce mot : « La barbarie nous fera redécouvrir notre civilisation ».

    Ce que la France attend c'est cela, une espérance. Pas un discours sur l'état d'urgence, dans un pays où l'on a licencié tous les policiers. Pas une martiale résolution de fermer les frontières suivie d'un rétropédalage immédiat en mode « contrôles plus fréquents », parce que la vérité, c'est que ces frontières, actuellement, nous n'avons pas assez de douaniers, pas assez de postes de douanes pour les fermer. Non ce que nous attendons, c'est un discours sur la France et sur la France chrétienne. On sait qu'à droite de la droite, la bouilloire frémit : bientôt un nouveau parti politique qui soit vraiment le Parti du cœur de la France et pas un Parti de l'énarchie, cultivant uniquement une administration qui, dans une France globalement en baisse se veut seule toujours plus performante. Nous n'avons pas besoin de mesures techniques, notre arsenal juridique est suffisamment fourni. Ce qui nous manque : prendre aujourd'hui la mesure de la France dans le monde. Apparemment les djihadistes l'ont fait. Les Français ? La barbarie des meurtres gratuits va finir par les réveiller !

    Alain Hasso monde&vie 23 novembre 2015