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divers - Page 431

  • De l’utilité des guerres

    Dr Bernard Plouvier

    L’histoire humaine (et animale) répond à trois grandes motivations, généralement associées : la géographie (soit des terrains estimés riches et intéressants à conquérir ou dont la possession offre un avantage stratégique défensif ou offensif), l’orgueil d’espèce, de race ou de nation (soit la jouissance issue de la domination), enfin la joie de nuire à autrui (ce que les Allemands nomment Schadenfreude et les Anglo-Saxons gloating).

    L’un des plus rudimentaires théoriciens de la polémologie (en plus d’être un écrivain ennuyeux) Carl von Clausewitz l’a écrit (in De la guerre, dont la 1ère publication date des années 1832-34) : une guerre peut être limitée dans son objectif si elle vise à obtenir un gain territorial ou un avantage commercial ; elle peut, au contraire, s’avérer illimitée dans ses moyens et sa durée si elle ambitionne l’anéantissement de l’ennemi. S’il ne fallait retenir qu’une idée (géniale) des livres de ce raseur, ce serait celle-là.

    « En régime de libéralisme, c’est le marché (économique) et non le contrat (politique) qui est le vrai régulateur de la société » a écrit Pierre Rosanvallon (in Le libéralisme économique. Histoire de l’idée de marché, Seuil, 1989). C’est une excellente définition du rapport de forces existant, d’abord en Europe et aux USA, puis un peu partout en pays industrialisés, des années 1830 à nos jours, sauf dans les régimes populistes et les ridicules expériences d’économie marxiste. La trinité dorée des financiers, des négociants et des entrepreneurs, aux intérêts souvent enchevêtrés, domine le milieu politique et celui, plus vénal encore, des media.

    Montesquieu (in De l’esprit des lois, de 1748) a écrit l’une des plus grosses sottises de l’histoire des idées : « Le commerce adoucit les mœurs et dispose à la paix ». Cette docte niaiserie fut immédiatement exploitée en Grande-Bretagne par David Hume et Adam Smith, puis développée, dans les années 1896-1914, par Jean Jaurès, qui fréquentait les salons des richissimes financiers juifs de Paris, effectivement pacifistes, du fait de leurs investissements en tous pays.

    Certes Adam Smith avait longuement disserté (in De la richesse des Nations, de 1776) sur le travail productif et l’improductif (comme la fabrication des armes), mais ce théoricien quelque peu primaire avait oublié le phénomène de redistribution : tout argent gagné, même en effectuant un « travail improductif », alimente la consommation, donc la production, la transformation des matières premières et les services (transports, assurances, commerce).

    Une guerre détruit des biens (en plus d’innombrables vies humaines, de valeur marchande diversement appréciée selon les époques), mais elle stimule extraordinairement les industries agro-alimentaires, textiles et de transformation du cuir, en plus des fabrications d’engins de transport et de destruction. Enfin, elle draine l’argent privé vers le secteur public qui le redistribue au secteur industriel et commercial, sans oublier les financiers omniprésents. C’est « l’utilité des guerres », une idée chère au Président Franklin Delano Roosevelt, durant les années 1937-1945, une idée que l’expérience des deux Guerres Mondiales a fait comprendre aux maîtres de l’économie. Enfin, la reconstruction, après déblaiement des ruines, et l’exploitation médiatique de l’héroïsme (réel et imaginaire) des vainqueurs sont d’énormes sources de profits… si bien que le cycle guerre-reconstruction & exploitation se renouvelle périodiquement.  

    Effectivement, de 1850 à nos jours – soit le triste début de XXIesiècle, où dominent l’économie globale et la mondialisation des vies politique et sous-culturelle, mâtinées de l’utilisation de l’islam dans sa forme la plus barbare -, la plupart des guerres ont eu une cause économique, soit isolée (on pense à la Guerre de l’opium sino-britannique du milieu du XIXe siècle aussi bien qu’à la Guerre du Coltan des années 2010-2012), soit associée à une ou des causes politiques (de la Civil War des USA jusqu’à la Seconde Guerre mondiale). Certaines enfin furent le résultat d’un mélange plus complexe de causes économiques, politiques et morales (ce fut le cas de la Grande Guerre, où les opinions publiques, survoltées par le chauvinisme pratiqué comme seule activité intellectuelle commune à toutes les classes sociales, voulaient en découdre pour s’évader d’une vie monotone).

    L’éthologie et l’étude de l’histoire humaine le prouvent aisément : l’homme – comme le reste du monde animal - est invariable dans ses comportements, ce qui est très logique puisque ceux-ci sont génétiquement programmés, depuis l’émergence de l’espèce et jusqu’à sa disparition ou à sa transmutation en sur-espèce. Seuls les êtres d’exception – ce qui définit la sainteté – parviennent, en toutes situations, à dominer leur programme malfaisant, opérant le choix de ce qu’ils nomment le Bien, par opposition à ce qu’ils croient être le Mal. Et depuis des milliers d’années, l’on disserte savamment sur le libre-arbitre et la transcendance… qui n’ont jamais empêché ni les crimes individuels ni les guerres.

    En outre, l’activité guerrière suppose une grande inventivité, pour surprendre et surclasser l’ennemi. À toute époque, la guerre et sa préparation furent l’occasion de grands progrès technologiques. Comme l’a écrit, au 6e siècle avant notre ère, Héraclite qui enseignait en la cité d’Éphèse : « La guerre est mère de toutes choses », y compris de l’architecture défensive, des arts et de la littérature.

    La Foi, l’Espérance et la Charité sont peut-être vertus théologales, mais « le monde tel qu’il va », comme l’écrivait Arouet-‘’Voltaire’’, n’est régi que par la puissance, qu’elle soit liée à la finance ou aux armes. Et il en sera ainsi « tant qu’il y aura des hommes ».  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/02/11/de-l-utilite-des-guerres-5758497.html

  • JT du Mercredi 10 février 2016 : Politique / PS: entre déchéance et remaniement

  • Serait-il possible qu’un jour un « penseur » différentie le Populisme de « l’Extrême droite » ?

    Dr Bernard Plouvier

    Lorsqu’à l’Assemblée, auto-proclamée Constituante en juillet 1789, on disposa les places de députés (ceux-là même qui avaient été envoyés aux États Généraux du royaume de France), les réactionnaires, partisans de la poursuite de l’institution monarchique de droit divin, siégèrent à l’extrême-droite du fauteuil présidentiel… depuis lors, l’on a toujours – et très justement – assimilé l’extrême-droite au conservatisme politique, économique et social.  

    À dire vrai, certains monarchistes des années 1830 à 1914 étaient partisans de l’établissement de lois sociales et d’un salaire équitable. Certains d’entre eux inspirèrent à Léon XIII son encyclique Rerum novarum, rendue publique le 15 mai 1891… qui effraya tant le patronat européen. En France, ce patronat était généralement républicain, volontiers de tendance « radicale », voire affilié au Grand-Orient, mais ses membres ne voulaient ni de réformes sociales ni d’augmentation notable des salaires. L’histoire réelle – pas celle enseignée dans nos écoles & facultés – offre de petites joies au chercheur !

    Comment qualifier des patriotes (voire des « nationalistes chauvins ») qui veulent améliorer le statut culturel et le pouvoir d’achat des couches les plus pauvres de la Nation ? Par le nom d’Extrême-droite, nous dit-on… mais pour un observateur lucide, cette appellation devrait plutôt être attribuée à un patronat rétrograde, qui permet, par son immobilisme et son égoïsme, aux marxistes, aux socialistes de salons et aux permanents syndicaux de donner périodiquement de la voix, justifiant ainsi leur existence et leur gagne-pain : sans patronat stupide et arriéré, pas de gauche ni d’extrême-gauche ! L’un et l’autre s’entretiennent en une cynique interaction, dont les pauvres font les frais. À octroyer trop vite de décentes conditions de vie au bon peuple, on risquerait de mettre au chômage les démagogues.

    De nos jours, les deux groupes complices (patronat et pseudo-gauche) soutiennent l’immigration-invasion, utile pour fournir des travailleurs engagés à bas coût par les patrons – qui ne reculent pas devant l’emploi de « clandestins » davantage sous-payés encore -, utile pour gonfler des effectifs syndicaux désertés par des autochtones désabusés. Tous hurlent auprès des mols politiciens pour que l’on accroisse par des allocations de toutes sortes les bas salaires, ce qui est excellent pour la consommation, donc au premier chef pour la grande distribution.

    Pour désigner les hommes et les femmes qui refusent l’invasion de la patrie par des éléments extra-européens, violents, incultes, importateurs d’une religion conquérante et meurtrière par son Djihâd (recommandé à tout musulman en bonne santé), ces patriotes qui réclament la priorité d’embauche pour les nationaux, une meilleure protection de la production nationale exposée à une concurrence extra-européenne qui bénéficie d’un dumping d’État ou de l’exploitation – selon nos critères européens – de populations encore peu exigeantes… pour les désigner, plutôt que d’user à tort du qualificatif d’extrême-droite (qui sous-entend un conservatisme économique et social), il convient de parler de Populisme, soit une doctrine de promotion de la culture en milieu populaire, de revalorisation du travail manuel, d’exigence d’un juste salaire – adapté à la qualité et à la quantité du travail fourni par chacun… bref, comme l’ont écrit divers théoriciens depuis le Moyen Âge, c’est une doctrine qui se résume par l’expression : à chacun selon son dû.  

    On conçoit que ne soit guère à l’honneur cette notion très démocratique, qui définit la méritocratie, en une Europe des Économies Unies dans le cadre de cette économie globale et de cette mondialisation des vies politiques et sous-culturelle, qui sont plus proches de la merdocratie que de la méritocratie.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Francis Cousin - Spinoza, Theodore Kaczynski, Survivalisme, Eurasisme et lutte des classes...

  • Les nouveaux thèmes du FN : soutien aux TPE-PME, justice fiscale, santé publique, innovation, écologie et patriotisme alimentaire

    Selon un communiqué du FN :

    6a00d83451619c69e201bb08b722bf970d-120wi.jpg"Au terme de ces deux jours et demi de séminaire, les cadres du Front National se sont livrés à un très bel exercice de démocratie interne, soulignant tout à la fois la maturité et l’unité de notre mouvement.

    Les grandes valeurs et les grands axes de notre projet politique ont été réaffirmés, parmi lesquels la souveraineté nationale et la souveraineté économique et monétaire, conditions sine qua non du redressement de notre pays.

    La richesse de notre projet mérite que certains de ses aspects encore trop méconnus soient davantage mis en lumière, notamment le soutien aux TPE-PME, la justice fiscale et les questions de santé publique.

    En outre, pour cette année de préparation à l’élection présidentielle, Marine Le Pen a souhaité que chacun participe à l’élargissement des prises de position du Front National, en travaillant activement sur de nouvelles thématiques essentielles pour l’avenir : l’innovation et l’industrie du futur, l’écologie et le patriotisme alimentaire.

    Le mouvement a pris des décisions pour le mettre en ordre de marche dans les meilleures conditions en vue des échéances essentielles de 2017. Cet exercice réussi de démocratie interne contraste avec les déchirements permanents des Républicains ex-UMP et du PS, incapables de s’accorder en leur sein sur la moindre question, tiraillés par les guerres de petits chefs. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/les-nouveaux-th%C3%A8mes-du-fn-soutien-aux-tpe-pme-justice-fiscale-sant%C3%A9-publique-innovation-%C3%A9cologie-et-.html

  • La déchéance de Hollande

    POLITIQUE (Présent 8540)

    8540-Une.jpgBien malin qui pourrait dire aujourd’hui où en est le projet de réforme constitutionnelle qui prévoit, entre autres, la déchéance de nationalité sur laquelle se focalise la polémique. On a commencé à en débattre vendredi à l’Assemblée nationale. On ignore aussi s’il recueillera les 3/5 des voix du Parlement réuni en congrès s’il arrive jusque-là ou si, devant un échec prévisible, le chef de l’État y renoncera. Tout est possible et tout le monde est dans le brouillard, du sommet de l’État au plus obscur député, dans la majorité comme dans l’opposition. Heureusement que l’on sait que la puissance de dissuasion de cette réforme sur les terroristes islamistes est faible, sinon ceux-là se réjouiraient d’une telle cacophonie.
    Que de chemin parcouru en trois mois ! Souvenons-nous, c’était le 15 novembre, deux jours après le massacre perpétré par les terroristes islamistes, le président de la République, à Versailles, devant la représentation nationale, annonce : « Nous devons pouvoir déchoir de la nationalité française un individu condamné pour atteinte aux intérêts de la nation ou pour acte terroriste, même s’il est né français, dès lors qu’il a une autre nationalité. » Et les élus d’applaudir, droite et gauche confondues, entonnant une puissante Marseillaise ! L’union nationale était en marche, rien ne pouvait l’arrêter en ces jours où la nation était encore sous le choc du massacre du 13 novembre.

    Rien, sauf Hollande ! Contrairement au roi Midas qui changeait en or tout ce qu’il touchait, le président Hollande le transforme en plomb. C’est que, sous « l’homme d’État », il y a toujours le politicien aux aguets cherchant à tirer un profit électoral et personnel de la situation. Lutter contre le terrorisme, certes, mais sans oublier de piéger l’opposition la contraignant à voter une mesure qu’elle souhaitait, redorant ainsi par une victoire parlementaire son blason passablement défraîchi.
    Il pensait que son aile gauche allait gémir, mais pas plus que d’habitude, et pas au-delà du quarteron de frondeurs impuissants. Grossière erreur d’appréciation, le front du refus socialiste ne cesse de prospérer ! Pour en sortir, un jour, le gouvernement ne parle plus des binationaux et entend appliquer la déchéance à tous les Français, quitte à créer des apatrides. Le lendemain, il y renonce et revient à la première formule, car la droite refuse la dernière mouture. Pour amadouer celle-ci, il ajoute les délits aux crimes, ce que Sarkozy réclamait. Là, ce sont des élus socialistes de plus en plus nombreux qui sont contre, etc.

    Tel un prisonnier des sables mouvants, plus Hollande s’agite pour sortir du piège dans lequel il s’est jeté, plus il s’enfonce. Si bien qu’en ce moment le chef de l’État, de moins en moins sûr d’obtenir la majorité des 3/5, se demande lequel de ces deux maux aurait un moindre coût politique : renoncer à sa réforme en essayant d’en faire porter le chapeau à LR ou aller jusqu’au bout et essuyer une humiliante défaite à un an de la présidentielle ? C’est la déchéance d’un président qui se comporte comme s’il était toujours premier secrétaire du PS, usant d’un double ou triple langage pour embrouiller tout le monde, mais là, à la fin, c’est la France qui perd.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

     

  • Au sujet des « no borders », Je persiste et signe ( Olivier Dejouy )

    Un article de Kevin Amara, du cercle des volontaires , sur l’origine des « no borders », m’a valu quelques réactions agacées, non sur le bien fondé du propos, mais sur l’absence de références ou sources crédibles. Il se trouve que n’ayant pu faire apparaître le facsimilé du document qui présentait la liste des organismes de soutien de l’association internationale « United for Intercutural Action », je la reproduit ci-dessous un peu plus complète , mais non exhaustive, sans crainte de la moindre poursuite , puisque c’est l’organisation elle-même qui annonce sur son site : http://www.unitedagainstracism.org/ pour s’en prévaloir, le soutien dont elle dispose en en délivrant fièrement la liste.
    Comme il s’agit d’une organisation internationale , largement financée par des organismes officiels publics ou privés, il lui est extrêmement facile de faire voyager à travers le monde , et singulièrement l’Europe ses militants recrutés à l’extrême gauche.

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