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  • Vers la Loi du Fort*

    (*) The Castle Doctrine (clic)
    Ce billet sera sans images, exceptionnellement. Vous allez comprendre pourquoi.

    Vous connaissez Dubois, Lachèvre, Lion, Ledoux, Marcuna, Debêche, Debrenne, Damiens, Godin, Maillet et Roure. Non ? Mais plus sûrement Ieng Sary, Son Sen, Khieu Samphâng, Hu Yuon, Hu Nim, Nuon Chea, Ta Mok ? Oui, vous y êtes, ce sont des Khmers rouges, pour certains, enseignants ! Les premiers étaient charron, serrurier, limonadier, cordonnier, menuisier, bijoutier, orfèvre, vinaigrier, boucher, gardiens de la paix. Ils ne valaient pas mieux que les communistes exotiques que vous avez reconnus au premier coup d'oeil. L'histoire les a notés dans les massacres de Septembre 1792 quand de "braves" citoyens partirent tuer les ennemis du peuple, des prêtres et beaucoup de Suisses à l'Abbaye, une centaine de prêtres aux Carmes, deux cents droits communs à La Force avec la belle Lamballe en prime, des gens en nombre à la Conciergerie et au Grand Châtelet. Puis la tuerie augmente le lendemain, des filles de joie à La Salpêtrière après les avoir connues, et beaucoup d'enfants à Bicêtre, les plus durs à finir, raconte un des héros de la journée. Et ça continue le lendemain... Travail harassant qui mérite salaire. Ils ont demandé à être payés ! 
    L'histoire regorge d'horreurs et la française autant sinon plus qu'une autre, qu'on pense aux guerres de religion (relire Montluc), aux dévastations allemandes causées par le Roi-soleil (on apprit ensuite que la vengeance était un plat qui se mangeait froid), aux atrocités des guerres vendéennes, à la Commune de Paris, et dans l'histoire à tout le monde, aux deux guerres mondiales avec l'apothéose des incinérations aériennes de villes entières et à la terrible guerre sino-japonaise qui vit à Nankin l'ultime accomplissement du bushido, rare perversion de la chevalerie nippone. Il s'en oublie !
    Le Dr Robert Lascaux qui, après la Grande Guerre, étudia longtemps la bête humaine dans les années 30, substituait au "Tu ne tueras point" du Décalogue une règle plus complexe qu'il exprimait ainsi : 
    « Tu ne tueras point si le respect de la vie de ton prochain est favorable à l'expansion de ta race (ndlr: ou de tes convictions) ; dans le cas contraire, tu dois tuer.» 
    C'est la base de l'engagement des recrues pour l'armée. Tuer sur ordre ou sans ordre si risque. Au cessez-le-feu, nos braves conscrits ont posé la baïonnette essuyée et le couteau de tranchée ébréché pour la faux, sans remords... d'autant qu'ils n'avaient rien demandé. Aujourd'hui on voit s'exercer la règle d'extermination dans les rangs de l'Organisation état islamique, constituée principalement de volontaires, dans la plus parfaite sérénité à ce qu'en montre leur propagande. Les décapitations en ligne (et doublement) n'innovent en rien sauf dans leur publicité universelle, les sections de guerre psychologique procèdent ainsi depuis la nuit des temps pour impressionner l'ennemi. Tamerlan balisait ses routes avec des piles de crânes. Chez nous, on laissait mûrir les vaincus aux remparts du Moyen-Âge. Les carnets de marche régimentaires sont emplis de crimes de guerre pour l'exemple. Lors de son éclatement post-soviétique, la Yougoslavie avait fait très fort dans le domaine de l'indicible.
    Qu'est-ce à dire finalement ? Que le bon sauvage éduqué dans le pacte social est une construction intellectuelle. A la moindre occasion, la bête qui affleure sous le cuir chevelu peut se déchaîner. Les gardiens des camps de concentration nazis était des fonctionnaires paisibles, bien contents d'échapper à la létalité du front russe. Ce constat de bestialité intérieure ruine toute la charpente morale et judiciaire de nos sociétés occidentales qui approchent lentement du chaos. Chaque semaine chez nous, nous avons le complet exemple d'une descente aux enfers avec le terrorisme islamiste qui s'affranchit de toutes les mesures de contention. De plus en plus la bête tient la rue, commande à la rue, dicte en un sens la politique pénale quand ce n'est pas le protocole de police. Contrer l'assassin se fait dans des règles de pure urbanité car le moindre faux-pas éveille un risque d'annulation. Il est ahurissant de voir comment les politiciens moulent leurs convictions sur l'excuse et sur les conditions d'existence de la lie de la société. A ne citer qu'une énormité, nous choisissons l'abrogation de la double peine par Nicolas Sarkozy. Une culture dans le droit fil de la thérapeutique judiciaire qui borne le Bas-Empire revenu.
    Le bon sens le plus élémentaire devient chaque jour une cible depuis le donjon des principes gouvernant une société utopique dont on force le "bonheur". On combat le droit naturel dans tous ses chapitres et d'abord dans celui des mœurs. Les sentiments patriotiques les plus sains sont piétinés avec entrain puisque nous sommes devenus tous frères globalisés. On prend des gants avec les ennemis déclarés de notre société qui se transforment en assassins, assassins auxquels on cherche des excuses comme à un singe des poux. Nous sommes envahis de "déséquilibrés" et de malheureux "radicalisés". Radicalisés en prison, dans "nos" prisons, c'est de notre faute, bien sûr. La Justice, laissée aux mains de politiciens de rencontre, est en perpétuelle refonte sans que l'on comprenne bien ce qui la conduit si ce n'est sa misère budgétaire et la faillite du système carcéral¹ ; quant à la Sûreté publique, elle fut trop longtemps laissée à la direction de braillards² de tréteaux gouvernant l'émotion pour qu'elle agisse avec la sévérité nécessaire, empêtrée dans les règles d'engagement et les profils de carrière. Sauf sursaut rapidement - on pense à Mai 2017 - le peuple va commencer à rêver au Deuxième Amendement de la constitution américaine qui suppléerait à la liquéfaction de la puissance publique pour assurer la sécurité quotidienne des gens. 
    Nous devons renouer avec une société d'ordre, fondée sur le droit naturel et le bien commun, avec le soupçon de charité chrétienne qui va bien. Quoi de plus réac, fachiste, moranien ! Mais comment contenir autrement l'abominable homme des villes caché dans les replis cérébraux du genre humain ? Sans ordre rétabli, nous allons vers une paix armée, nécessairement, pour palier l'inconséquence des élus et l'arrogance de la haute fonction publique qui ensemble verrouillent tout. Protégeons-nous, et de nous-mêmes aussi, ne sachant pas quel démon sommeille encore en nous, attendant l'appel de son maître !

    (1) Relire le dernier quart de l'ouvrage Surveiller et punir de Michel Foucault (bon courage).
    (2) Les deux chefs de la Police, Sarkozy (avec Cécilia dans l'emploi de directeur de cabinet !) et le mussolinien du menton Valls, furent surtout des déclamateurs, faibles avec les forts, forts avec les faibles. On accordera à monsieur Cazeneuve un peu plus de retenue, même s'il court les micros au premier mort.
    Postscriptum du mardi : Plusieurs lecteurs (plusieurs commence à 2) se sont émus de n'avoir pas compris d'emblée le sens de l'article privé d'image, à quoi le Piéton du roi tient à répondre qu'il s'agit d'une mise en scène croisée de la nature humaine et d'un état de crise sociale. L'homme est foncièrement pourri, ce que le Darwinisme, qui n'est pas la science de l'évolution mais celle de l'éradication continue, explique très bien : les salauds les plus forts et les plus rusés ont nettoyé en permanence tout autour d'eux. Or les périodes de désordre réveillent la bête, et il va falloir s'en protéger à défaut de pouvoir compter sur les pouvoirs publics. Pour illustrer ce propos nous signalons que le titre de l'article est cliquable...
  • « A Quoi sert l'Histoire » par Hannibal

    L'histoire démotique est celle que les manuels, les journaux, les médias nous donnent à lire et à voir. C'est en quelque sorte la soupe directrice qui forme nos connaissances, notre jugement et notre sensibilité. Le vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin en a vu un flot de déverser. Peut-on l'analyser ?

    Pas à proprement parler, puisque, c'est la loi du genre, les informations sont beaucoup trop nombreuses et hétérogènes pour être seulement perçues. Mais, dans la grande presse, les grosses chaines de radio et tv, les principaux portails web, on peut noter des choses. 

    Des anomalies.

    Ainsi Orange retranscrivait-elle, pour le mur, le texte de Wikipédia, encyclopédie participative sans aucune autorité. Des absences. On ne parlait ni de Jean Paul II, ni de Soljenytsine, ni de Ronald Reagan, qui ont plus fait pour abattre le mur que tous ceux qui étaient évoqués. Des présences, enfin, insolites. Une présence surtout. La présence partout de communistes et d'ancien communistes pour commenter, de Marie Georges Buffet à Alexandre Adler. La présence massive, parfois jusqu'à cinquante pour cent et plus des invités. C'est un peu comme si, dans une émission commémorative tenue le 8 mai 45, l'on avait invité une majorité de nazis pour parler de la chute de Berlin.

    Réinformer, serait rappeler l'évidence ?

    Réinformer, à ce sujet, serait rappeler l'évidence ? ce sont les anticommunistes qui ont fait tomber le mur. Renseignez-vous, regardez autour de vous, sortez: l'anticommunisme n'a pas très bonne presse. Certes, grâce à Courtois, Furet, Harendt et quelques autres, on veut bien condescendre à reconnaître que Staline a fait beaucoup de mal, mais cela ne veut pas dire que le communisme n'ait pas été un très bel idéal, et que l'anticommunisme (toujours primaire, toujours sectaire) soit justifié. Parmi les bobos et l'opinion paresseuse qui les suit, la phrase de Sartre subsiste toujours, à peine diluée: “ Les anticommunistes sont des chiens, je ne sors pas de là. "

    Quant au mur, et au bloc soviétique, il est élégant de dire qu'ils sont tombés tout seuls, sous l'effet de la décomposition du système et grâce à l'action si l'on veut de Gorbatchev. Or cela ne veut rien dire. Dire que le système soviétique s'est décomposé, c'est donner raison aux anticommunistes qui seuls pendant trente ans affirmèrent qu'il était inviable - alors que les autres, jusqu'en 1974, l'encensaient. C'est aussi donner acte de leur action à tous ceux qui l'ont aidé à se décomposer. Les anticommunistes de l'intérieur qui, partout en Europe de l'Est, des primats Hongrois ou Polonais aux syndicalistes de Dantzig en passant par les grévistes de Berlin-Est et les insurgés de Budapest ont préparé le délitement, dans le désespoir apparent. Les anticommunistes de l'extérieur, qui l'ont contenu et l'ont obligé à s'essouffler, de la Corée et Dien Bien Phu à Ronald  Reagan et sa guerre des étoiles. Et tous les intellectuels, de Souvarine à Soljenitsyne, en passant par Madiran ou Monnerot, qui ont refusé le sens de l'histoire marxiste quand les compagnons de route justifiaient, illustraient, défendaient l'horreur. Il y a eu, de la fin de la seconde guerre mondiale à Soljenitsyne, trente années de honte et de plomb, durant lesquelles, par peur, par intérêt, l'opinion dominante s'est endormie. L'histoire démotique a feint d'ignorer, malgré les accrocs de Prague et de Budapest, la nature réelle du communisme, que l'on connaissait déjà pourtant depuis les années vingt. Ces amnésies à répétition sont l'une des caractéristiques du système. Ceux qui, aujourd'hui, pérorent sur la chute du mur, sont les mêmes qui ont excusé le système qui l'a construit. Ce ne sont pas les belles consciences de gauche qui ont permis au mur de tomber, ce sont les anticommunistes, les fascistes dont on se moquait ou que l'on vilipendait. Aujourd'hui, grâce à l'échappatoire commode du stalinisme, la dogmatique marxiste reprend du poil de la bête, et ses interprétations léninistes et trotskistes s'insinuent et s'enkistent partout.

    Le mythe du crime unique

    La question qui se pose est : pourquoi ? Les penseurs ont montré que les communisme était un totalitarisme. Les historiens ont montré que ce fut le plus long et le plus mortel ; ils incluent dans ce constat Lénine et Trotski. Alors pourquoi cette si longue complaisance ? Pourquoi cette collaboration toujours renaissante ? Pourquoi, en un mot, cette préférence communiste ? Pourquoi est-il moins interdit de flirter avec Marie Georges Buffet qu'avec Marine Le Pen ? Pourquoi Honnecker est-il moins méchant que Franco ? Eh bien tout simplement parce qu'on peut réduire les uns ad Hitlerum, et pas les autres. Parce qu'ils ont combattu le mal absolu. Je ne sais pas combien de millions de gens a fait tuer Staline, mais je sais qu'il a vaincu la bête immonde. Je ne sais pas combien de camps contenait l'archipel du Goulag, mais je sais qu'il ne s'est pas perpétré le crime incomparable, la shoah. 

    Il y a un livre qui vient de sortir, A quoi sert l'histoire ? L'auteur, qui signe Hannibal, se penche sur ce concept de crime incomparable, unique. Non les faits, qu'il n'examine même pas, le révisionnisme n'est pas son problème, mais le mythe du crime unique, qu'on a bâti à partir de différents récits des faits. Il démontre que la morale, la conception du monde, la politique et l'appareil juridique de l'occident, de l' ”Euramérique " en découlent. C'est assez convaincant. Pour vaincre le politiquement correct qui déforme l'histoire à destination du grand nombre afin d'imposer des politiques tyranniques, il convient de refuser le concept de crime unique. L'application qu'on vient d'en lire à la préférence communiste n'en est qu'un exemple.

    Martin Peltier , 09/11/2009

    Hannibal, A quoi sert l’Histoire ?, Diffusion International Edition, 91 avenue de Clichy 75017 Paris (info@die-livres.com - tel. 01 42 63 45 86 et 06 68 09 09 10), 216 p. 20 €.

    http://www.chapitre.com/
    http://www.amazon.fr/

    Les intertitres sont de la rédaction

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2516

  • Air France : la violence syndicale est-elle défendable ?

    L’urgence n’est pas de faire des gorges chaudes des conditions de leur arrestation mais de sauver une grande compagnie aérienne française.

    Le ridicule tue. Il tue le dialogue et le débat. « Jour de deuil. 4 salariés arrêtés pour fait de lutte. Que la résistance et la colère soient plus contagieuses que la peur ! », s’émeut dans un tweet Jean-Luc Mélenchon, après l’arrestation aux aurores de plusieurs suspects dans le cadre des violences syndicales d’Air France. S’il y a un deuil dont on peut se féliciter, c’est celui de l’impunité. « Arrêtés chez eux à 6 h du matin ? Pourquoi ? Pour les humilier devant leurs familles ou parce qu’ils préparaient une fuite à Saint-Martin ? », réagit Cécile Duflot, tandis qu’Olivier Besancenot balance un lapidaire « Relâchez-les ! » Pour le communiste Pierre Laurent, ils sont « traités comme des criminels ». Déjà, quelques jours plus tôt, Clémentine Autain, sur BFM TV, soutenait sans réserves les agitateurs, face à une Laure Adler plus nuancée, préférant y porter un regard d’historienne : les actions de violence ont jalonné de tous temps l’histoire du prolétariat, le phénomène n’a donc rien de nouveau, ce qui ne l’excuse pas pour autant.

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  • Un beau dimanche de Synthèse nationale à Rungis, aux portes de Paris...

     

    Dimanche 11 octobre s’est tenue à Rungis la 9e Journée nationaliste et identitaire organisée par Synthèse nationale. Dans les jours qui précédèrent ce rendez-vous d’automne des forces non-conformistes, un certain nombre de signaux nous laissaient penser que cette réunion allait être une belle réussite.  Nous n’avons pas été déçus.

    Plus de huit cent personnes sont en effet venues à cette journée. Près de quarante stands étaient installés dans les grands halls. Côté restaurant, les trois cent cinquante plateaux repas prévus ne suffirent pas et le bar, animé par nos amis de Lille venus en force, ne désemplit pas pendant les pauses.  Bref, de l’avis unanime des exposants présents, ce fut une bonne journée…

    Le thème de cette journée, « Un autre monde est possible », permettait à tous les intervenants de développer leur vision d’un monde différent de celui que veulent nous imposer les tenants du Système.

    Dès 11 h 30, après le message de bienvenue de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, la partie politique débuta par une table ronde animée par Robert Spieler, chroniqueur apprécié de tous au journal Rivarol. Quatre invités, Gabriele Adinolfi, directeur du Centre Polaris de Rome, notre ami l’éditeur et écrivain Philippe Randa, Jean-Claude Rolinat, bien connu des lecteurs de Synthèse nationale, et Carl Lang, Président du Parti de la France, prirent part à celle-ci.

    Les séances de l’après-midi débutèrent par un moment fort : l’intervention émouvante de Rima, représentante du peuple syrien en lutte contre le terrorisme islamique et ses complices de la coalition mondialiste, qui nous parla de la situation dans son pays et nous fit part de son espoir de voir bientôt celui-ci retrouver la paix et la liberté. Sous un tonnerre d’applaudissements et d’acclamations, Roland Hélie demanda à Rima de transmettre au peuple syrien, à son parti, le Baas, et à son  Président, Bachar Al Assad, le salut fraternel des nationalistes français, eux aussi en lutte contre l’islamisme et le mondialisme broyeur des identités.

    Puis se succédèrent les interventions de Richard Roudier et Hugues Bouchu, responsables du Réseau Identités, qui fournirent des arguments historiques à notre devoir de dissidence face au Système, Serge Ayoub, qui insista sur la nécessité de voir la France reprendre sa place de leader des non-alignés et qui développa un intéressant projet de développement de l’Afrique, seule solution si l’on veut que les Africains restent sur leur continent, et Jérôme Bourbon qui, avec l’immense talent que nous lui connaissons, enflamma la salle avec ses pertinentes réflexions sur la classe politique actuelle qui semble plus préoccupée par « les mots que par les maux ».

    Après une brève coupure au cours de laquelle le public pu à nouveau se rendre sur les stands pour faire ses emplettes, les interventions politiques continuèrent avec, tout d’abord, Martin Peltier, auteur d’un ouvrage remarquable récemment paru (cliquez ici) dans lequel il nous expose ses vingt raisons d’être anti-américain, qui nous fit part du rêve qu’il a fait de voir naître un monde différent dans lequel la soumission à l’hyper-puissance américaine ne serait plus la règle. Ce fut ensuite le tour de Pierre Cassen, le dynamique président de Riposte laïque, de faire vibrer la salle en dénonçant l’implantation, accélérée ces derniers mois, de l’Islam conquérant sur notre sol. Il dénonça la lâcheté des élus locaux UMPS, dont l’activité pourrait se résumer ainsi : « Une Mosquée Par Semaine ! ». Roland Hélie salua au passage l’engagement courageux de Pierre Cassen et de ses camarades à nos côtés pour sauver notre civilisation.

    Roger Holeindre, le combattant de toujours, celui qui, en Algérie, n’avait pas hésité à mettre sa peau en danger pour sauver l’honneur de la France était l’invité d’honneur de cette journée. Il souleva à maintes reprises la salle lorsqu’il dénonça les menteurs et les faiseurs qui ont détruit la France. Il prononça un discours d’une haute tenue qui enflamma les nombreux jeunes présents dans la salle en les appelant à continuer le combat. Pierre Vial qui, depuis la création de notre revue il y a bientôt dix ans, nous a toujours soutenu, fut le dernier intervenant de l’après-midi. Il appela à la création d’un vaste front patriotique regroupant toutes les forces attachées à nos valeurs nationales et civilisationelles.

    Sans que personne ne s’en soit vraiment rendu compte en raison de la qualité des exposés, l’heure avançait trop vite et il était temps de conclure la partie politique pour laisser la place à la partie festive, à savoir le concert très attendu des fameuses Brigandes qui, depuis quelques mois, avec leurs clips spectaculaires font le buzz sur le net. Tout le monde en parlait, mais personne ne les avait encore vues sur scène… Suspens.

    Quel grand moment ! Un récital magnifique que le public n’est pas prêt d’oublier. Une série de chansons toutes aussi impertinentes et sublimes qui tranchent singulièrement avec le politiquement correct de rigueur sur les ondes. Remercions ces formidables artistes et leur orchestre pour ce très beau concert qu’elles nous ont offert. Un moment inoubliable… C’était la première fois que les Brigandes se produisaient en Ile-de-France. Nous espérons tous qu’il y en aura beaucoup d’autres.

    Les meilleures choses ont, hélas, une fin. A 19 heures la salle, ravie, se vida lentement. Rendez-vous l’an prochain pour les dix ans de Synthèse nationale.

     

    Un premier album photos sera publié dans la journée et, très vite, les films de chacune des interventions seront en ligne.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2015/10/12/un-beau-dimanche-de-synthese-nationale-a-rungis-5698622.html

     
  • Immigration et bien commun

    De Joël Hautebert dans L'Homme Nouveau :

    H"[...] Les atermoiements et les décisions plus qu’hasardeuses de nos gouvernants résultent de l’oubli de la hiérarchie des devoirs et de la perte du sens de la justice. Comme il n’est jamais trop tard, nous pouvons toujours conseiller à nos hommes politiques de consulter le Traité des devoirs de Cicéron, lecture fort utile pour saisir le sens de la justice, qui consiste à donner à chacun ce qui lui revient et à ne nuire à personne. Ils y liront par exemple que, selon Cicéron, « la meilleure façon de respecter le lien social entre les hommes et leur union, sera de montrer, à l’égard de qui nous est le plus proche, d’autant plus de bonté ».

    Cela n’empêche pas le célèbre jurisconsulte romain de définir les devoirs envers l’humanité :« Assurément,écrit-il, la société la plus largement ouverte aux hommes entre eux, à tous avec tous, est celle où l’on doit respecter la communauté de tous les biens que la nature a engendrés pour le commun usage des hommes ».Ainsi, conformément à l’un des principes premiers du droit naturel, il faut accorder« même à l’inconnu, tout ce qui peut être donné sans dommage. À ce genre appartiennent ces biens communs : ne pas interdire l’accès à l’eau courante, supporter que l’on prenne du feu à son propre feu ; s’il le désire, donner, à celui qui réfléchit, un avis de bonne foi. Choses utiles à ceux qui les reçoivent, sans grever ceux qui donnent ».Nous en concluons qu’il est conforme à la justice et au droit naturel de permettre aux étrangers nécessiteux d’accéder aux biens de première nécessité(auxquels s’ajoute l’accès à la vérité !) sans aucune interférence de considéra­tions religieuses ou ethniques. Peu importe que ces gens soient chrétiens, musulmans, athées, syriens, irakiens, libyens ou autres.

    En revanche, la résidence à long terme ou l’installation définitive dans un pays, l’octroi d’un travail, la scolarisation des enfants, les aides sociales diverses, les droits politiques, etc., ne relèvent pas de la catégorie des biens« que la nature a engendré pour le commun usage des hommes ». Il s’agit de biens appartenant à notre patrimoine communautaire propre, hérités de nos prédécesseurs qui les ont façonnés, biens dont nous sommes les dépositaires momentanés, chargés de les transmettre aux générations suivantes. Attribuer une certaine mesure de ces biens à des étrangers ne relève en aucun cas de la justice, mais de la générosité, qui consiste à donner librement à autrui ce qui est nôtre et non ce qui lui est dû.

    Éclairé par la vertu de prudence, l’usage réglé de la générosité, appelée aussi libéralité ou bienfaisance, suppose de respecter d’abord les devoirs de justice qui incombent aussi bien aux parents à l’égard de leurs enfants qu’aux gouvernants à l’égard des citoyens dont ils assurent, théoriquement, le bien commun.« On n’est pas libéral quand on est injuste, précise d’ailleurs Cicéron. (…)ceux qui veulent montrer plus de bonté que ne le souffre leur avoir, commettent une faute d’abord en ceci, qu’ils portent préjudice à leurs proches : ils font passer en effet à des étrangers, des ressources qu’il serait plus équitable de laisser en jouissance et en héritage aux leurs. (…) On peut même voir un grand nombre de gens – qui ne sont pas tant généreux par nature, que conduits par une certaine gloriole – faire, pour paraître bienfaisants, beaucoup de choses qui semblent procéder davantage de l’ostentation que de la bonne volonté ». Que les professionnels médiatiques de la compassion verbale commencent par ouvrir la porte de leur maison et leur gros portefeuille aux migrants avant de dire quoi que ce soit.

    Le païen Cicéron synthétise la hiérarchie des devoirs à la fin du livre premier de son traité : « Les premiers devoirs sont dus aux dieux immortels, les seconds à la patrie, les troisièmes aux parents, et ensuite suivant un ordre, à tous les autres ». [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Véronique Lévy, soeur de BHL, explique sa conversion dans la basilique du Sacré-Cœur, le 25 sept. 2015

    Témoignage de Véronique Lévy, petite sœur de Bernard-Henri Levy (BHL),  qui s’est convertie du judaïsme au catholicisme. Elle explique sa conversion le 25 septembre 2015 à la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre lors du Congrès Mission. Elle est l’auteur de « Montre Moi Ton Visage » paru aux éditions du CERF, également disponible en numérique.

    Extrait d’une interview parue dans Paris-Match le 30 mars 2015; qu’en penser ? A vous de voir :

    Votre nom rappelle que, selon la tradition, vous descendez d’une des douze tribus d’Israël. Pourtant, vous avez décidé de vous convertir au catholicisme.

    Véronique Lévy: Mon arrière-grand-père était rabbin, mais mon père était très laïque. Je n’ai donc pas reçu d’éducation religieuse. C’est sur une page blanche de toute religiosité qu’est née ma foi. Le Christ est venu me chercher lorsque j’avais 3 ans, sur une plage du sud de la France, par l’intermédiaire d’une petite fille, Coralie, qui m’a dit : “Si tu ne crois pas en Jésus, tu seras emportée par les robots.” Elle m’a appris le “Notre Père” et le “Je vous salue Marie”, que je me suis mise à réciter en cachette de mes parents.

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  • L’Écologisme des pauvres : Étude des conflits environnementaux dans le monde

    L’écologie, une préoccupation réservée aux nantis? Bien au contraire, nous explique Joan Martínez Alier, dans son ouvrage L’écologisme des pauvres, un classique de l’écologie politique. Paru en 2002, réédité en 2008 au moment de la crise financière, il est désormais traduit en français. L’auteur bâtit sa démonstration à partir de l’idée d’une écologie populaire, prenant sa source dans les conflits relatifs à la répartition des « biens » (comme le pétrole) et des « maux » environnementaux (comme la pollution).

    Davantage issue des pays du Sud, elle est présentée comme le troisième courant de l’écologie, avec ses caractéristiques propres, distinctes du courant du « culte de la nature sauvage » et de « l’éco-efficacité », prévalant en Amérique du Nord et en Europe.

    Des plantations d’hévéas du Brésil aux plateformes pétrolières du Nigeria, l’auteur observe les luttes liées à l’extraction des ressources du sous-sol, au stockage de déchets dangereux, à la destruction de mangroves, à la gestion de l’eau, à la pollution, à l’aménagement urbain, etc., des phénomènes contre lesquels se soulèvent ceux qui en souffrent le plus : des populations défavorisées.

    Ce « cœur empirique » de l’ouvrage, dense et bien documenté, révèle des mouvements qui, certes hétérogènes, revendiquent cependant une cause commune : celle de la justice environnementale, soit davantage de justice sociale entre hommes, y compris par rapport à l’environnement.
    Retraçant les liens entre luttes contre des inégalités sociales (voire le racisme) et destruction de l’environnement, Joan Martínez Alier se situe dès lors à rebours des théories post-matérialistes, portées par Ronald Inglehart, selon lesquelles les revendications « environnementales » ne peuvent être que l’apanage d’une classe aisée ayant comblé ses besoins matériels.

    Ces différents récits donnent par ailleurs corps aux débats actuels sur les paradigmes de la justice sociale, bousculés par les enjeux environnementaux. Ils signalent à la fois la nécessité de penser la justice au niveau global – si nombre des conflits se déroulent en Amérique du Sud et en Afrique, ils sont liés à la surconsommation des pays du Nord – et de l’articuler avec l’environnement.

    On aurait cependant aimé en savoir davantage sur les limites du modèle proposé : l’élargissement de la justice distributive à l’environnement est-il suffisant pour conjuguer préservation et justice sociale ? L’auteur n’y fait qu’une allusion : cette « éthique naît d’une demande de justice sociale contemporaine entre les êtres humains. Je considère cet aspect à la fois comme un facteur positif et comme une faiblesse ». Ce choix peut néanmoins se comprendre, car le but de la démonstration n’est pas là.

    Joan Martínez Alier, militant de la dette écologique, professeur d’économie et d’histoire de l’économie à l’Université de Barcelone, s’intéresse ici à la relation entre ces conflits sociaux liés à l’environnement et les divers langages de détermination de la valeur.

    Il parvient ainsi à articuler les champs théoriques de l’économie écologique, dont il est une figure, et de l’écologie politique. Le premier s’est constitué autour des frères Eugene et Howard Odum, de Herman Daly et de Robert Costanza à partir des travaux précurseurs de Nicholas Georgescu-Roegen, qui applique la loi de l’entropie à l’économie.

    Ils rejettent l’idée que l’activité économique puisse évoluer en cercle fermé, sans pertes (soit l’idée d’un recyclage total des matières premières), et intègrent les connaissances issues de l’écologie pour fonder leur analyse économique et établir des conditions de « soutenabilité ».

    L’écologie politique émerge quant à elle dans les années 1970 aux États-Unis, à partir de travaux en géographie qui s’attachent à l’étude des droits d’accès aux ressources et des conflits qui y sont liés. Si elle est aujourd’hui un champ beaucoup plus complexe, elle tente toujours d’articuler une analyse des dimensions conflictuelles des savoirs, des représentations et des facteurs biophysiques.

    En étudiant les conflits « écologico-distributifs » passés et actuels, J. Martínez Alier décrit les différentes conceptions de l’environnement, les divers langages de valorisation qui s’affrontent, ceux qui dominent en particulier: l’idée d’environnement comme nature sauvage à sanctuariser et la valorisation monétaire via des calculs coûts/avantages.

    Or l’économiste met l’accent sur une « incommensurabilité » des valeurs: l’existence de différents systèmes de valeurs qui ne peuvent être exprimés dans les mêmes unités, le prix n’étant qu’un élément propre à la sphère marchande.

    La valeur que l’on donne à une forêt, par exemple, peut venir de l’attachement de ses habitants, de sa dimension esthétique, de la qualité de son écosystème ou de la valeur économique de son bois coupé. L’auteur détaille alors une méthode d’évaluation multicritères basée sur des indicateurs socioculturels et biophysiques[1].

    Ces liens tissés entre, d’une part, luttes locales et enjeux globaux et, d’autre part, enjeux de soutenabilité et incommensurabilité des valeurs font le grand intérêt de ce livre accessible. On pourra regretter que l’auteur n’explicite pas davantage le processus de formation des valeurs, qui apparaissent parfois comme des états de fait.

    Cette critique s’inspire directement de l’approche des sociologues pragmatiques, à l’image de Laura Centemeri, pour lesquels donner la place centrale à la valeur, plutôt qu’au processus de sa qualification, conduit à la considérer comme « une occurrence d’un monde mental ou subjectif séparé de l’expérience[2] », une donnée sans émotions.

    Revenir sur ces processus permettrait pourtant de mieux comprendre la notion d’incommensurabilité – comment traduire dans une même matrice des valeurs issues du vécu personnel ? –, de saisir la façon dont un système d’évaluation devient dominant et légitime – comment le réductionnisme économique est-il devenu une forme d’exercice du pouvoir ? –, mais aussi d’approfondir la discussion sur « ce à quoi nous tenons »[3].

    De tels détours rendraient davantage possible la définition des moyens et stratégies de cette « résistance » à laquelle J. Martínez Alier nous invite.

    Notes :

    [1] Par exemple, le taux de retour énergétique permet d’évaluer la quantité d’énergie consommée pour produire de l’énergie. Aux États-Unis, il fallait environ 1 baril de pétrole investi pour en produire 100 en 1930, en 2005, il fallait investir 1 baril pour en produire 12 (AIE, 2010).

    [2] Michel Renault, « Dire ce qui compte : une conception pragmatique de la formation des valeurs », actes du 1er colloque « Penser l’écologique politique », 13 et 14 janvier 2014, Institut Mines-Telecom, pp. 188-190 [en ligne].

    [3] Émilie Hache, Ce à quoi nous tenons. Propositions pour une écologie pragmatique, La Découverte, 2011.

    Revue Projet

    http://fortune.fdesouche.com/392067-lecologisme-des-pauvres-etude-des-conflits-environnementaux-dans-le-monde#more-392067

  • Le candidat Sarkozy et ses nombreuses promesses

    Les élections approchent, 2017 n’est plus très loin et, soudain, Nicolas Sarkozy se souvient des « banlieues » !

    Le 19 juin 2005, alors ministre de l’Intérieur, il s’écriait à La Courneuve : « Dès demain, on va nettoyer au Kärcher la cité. On y mettra les effectifs nécessaires et le temps qu’il faudra, mais ce sera nettoyé. » Il ajoutait : « Ceux qui ne respecteront pas la loi, on les tapera dur. Ceux qui veulent s’en sortir, on les aidera fort. »

    Nicolas, ministre de l’Intérieur, avait le sens des formules, mais Sarkozy, président de la République, avait moins de mémoire car il n’a rien nettoyé du tout…

    Et voilà qu’il remet ça. Il vient de s’exprimer devant le think tank libéral « Choiseul 100 », qui regroupait une centaine de leaders économiques de moins de 40 ans. Selon le compte rendu qu’en a fait lepoint.fr, Nicolas Sarkozy s’en est, une nouvelle fois, pris aux banlieues « peuplées en majorité de Maghrébins, dont de très nombreux Algériens ».

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