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divers - Page 469

  • Du champ à l’assiette : Les nouveaux circuits

    Acheter des aliments frais c’est l’espoir de manger plus sainement, de savoir d’où vient ce que l’on consomme et de le payer au juste prix. Et c’est exactement la promesse de nouveaux points de vente qui se multiplient partout en France : ils s’appellent « La Ruche qui dit Oui » ou « O’Tera ».

     

    Leur principe : supprimer les intermédiaires entre producteur et consommateur. Derrière cette belle affiche, comment fonctionnent ces circuits courts ? Peut-on croire aux arguments de qualité et de juste prix mis en avant ? Comment les grandes surfaces ripostent-elles face à cette nouvelle concurrence ?

    http://fortune.fdesouche.com/

  • L’exactitude intellectuelle d’Alain Finkielkraut

    Lire Alain Finkielkraut est toujours un enrichissement. Cette fois, avec La Seule Exactitude, il livre un recueil d’articles. Autant dire que nous sommes dans un genre mineur. Mais les articles ont été soigneusement sélectionnés et chacun nous offre, sur des sujets toujours différents, comme une trouée de lumière.

     

    L’exactitude de Finkielkraut est faite des multiples détails de l’actualité quotidienne mais ce qui en fait la valeur, c’est que le détail choisi est révélateur du temps où l’on vit et des personnages qui font l’actualité. Pour que ce détail devienne décisif, il faut d’abord accepter de le regarder comme il est en lui-même et non tel que nos grilles de lecture, nos préjugés et nos conformismes nous pousseraient à le comprendre. L’effort de Finkielkraut est avant tout un effort de décryptage : « Il nous incombe de déchirer sans délai les portraits-robots qui nous obnubilent et de regarder en face le visage que nous n’attendions pas. » On se demande parfois pourquoi on assiste à une telle droitisation de l’univers culturel, pourquoi il n’y a que les livres de droite qui se vendent et pourquoi même les livres de gauche qui marchent (Michel Onfray) parlent aujourd’hui à la droite. C’est simple : seule la droite (une petite partie de la droite) a su s’extraire du politiquement correct pour regarder les choses non pas comme le prêt à penser nous les offre mais telles qu’elles sont en réalité. La force de cet ouvrage est dans cet effort de réalisme alors que ce qui se met en place, en particulier depuis les 7 et le 11 janvier 2015, c’est une nouvelle culture, tournant autour de trois questions fondamentales, que la culture de gauche avait passé par pertes et profits : l’identité, l’intimité (ou la liberté individuelle) et la religion. Exemple : la chronique intitulée « Voyage en France », recueillant le témoignage de Claude Levasseur, « un retraité actif qui s’occupe d’Emmaüs ». Claude ressent un malaise, le malaise français aujourd’hui : « Je vais souvent au Maroc et j’ai l’impression que ce ne sont pas les mêmes. Là-bas, on ressent une chaleur à votre contact, on est chez eux. Ici, dans un quartier d’origine musulmane, on n’est plus chez soi. Une espèce de méfiance s’est créée. Il y a simplement les regards quand vous passez. » Commentaire d’Alain Finkielkraut : « Claude n’a pas peur de l’Autre, mais il accepte mal de devenir l’autre à Tourcoing. » Une ligne suffit. Tout est dit, le malaise est circonscrit. Mieux : il est verbalisé. À partir du moment où l’on peut en parler clairement, sans pour autant subir les foudres de la pensée unique, on a déjà fait la moitié du chemin.[....]

    Joël Prieur

    Alain Finkielkraut, La Seule Exactitude, éd. Stock, 298 pp., 19,50 euros.

    La suite sur Minute-hebdo.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-exactitude-intellectuelle-d

  • Cette France qui fait sécession

    La Turquie a été frappée samedi à Ankara par un des attentats les plus meurtriers de son histoire récente (près de cent morts, principalement des militants du parti pro-kurde HDP se rendant à une  marche pour la paix entre l’armée turque et les rebelles du PKK ; le Proche le Moyen-Orient sont ravagés et/ou menacés par le chaos islamiste, mais Manuel Valls en déplacement au Caire (Egypte) parle encore et toujours du Front National. Une obsession rapportée aujourd’hui par les journalistes qui l’ont rencontré samedi soir dans  la capitale égyptienne. Le Figaro s’en étonne, «  Ça n’est pas le vocabulaire qu’on lui connaît le mieux, et pourtant Manuel Valls se dit inquiet. Inquiet face au désastre annoncé. Les mots sont forts. Inquiet au point d’envisager la victoire du Front National dans trois régions, quand deux semblent prenables. Inquiet des divisions de la gauche, qu’aucun référendum ne pourra empêcher… » Une crainte partagée par Nicolas Sarkozy samedi lors d’une réunion dans les locaux de son parti en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet et de Pierre-Yves Bournazel, tête de liste à Paris pour les régionales. « La seule alternative au Front National, c’est nous » a-t-il lancé, « Il faut éviter (lors des régionales de décembre) le drame de l’élection d’un représentant du FN avec lequel nous n’avons rien à voir. » Propos qui font eux aussi écho à ceux du député socialiste Benoît Hamon : « On voit arriver la catastrophe Le Pen en la subissant (sic). Dans le passé et dans l’histoire, on ne trouve pas de situation où l’extrême droite arrive au pouvoir démocratiquement et le quitte démocratiquement. »

    Claude Bartolone invité samedi de l’émission de France 2, On n’est pas couché,  a dressé lui aussi le constat de l’échec de la gauche. Selon le dernier sondage Ifop-JDD, trois Français sur dix (31 %) se disent prêts à voter pour la présidente du FN en 2017 (ils étaient 27 % en 2011). Le président PS de l’Assemblée nationale en a donc tiré le constat que Marine « sera au deuxième tour de l’élection présidentielle » de 2017. Il a également plaidé pour l’introduction d’une dose de proportionnelle aux législatives. « La meilleure manière de les combattre (les frontistes, NDLR), c’est de les avoir dans l’hémicycle.» Chiche !

    Un vote FN sur lequel s’est penché le militant antinational et démographe chouchous des médias, le très immigrationniste Hervé Le Bras dans son dernier livre, Le pari du FN,  basé sur l’analyse de « 21 cartes montrent la permanence du vote FN de 1984 à 2015 à l’échelle départementale, quel que soit le type d’élection ». La cause du vote FN, résume les Inrocks qui a interrogé M Le Bras cette fin de semaine, serait « un mélange de cinq phénomènes (manque de diplôme et chômage chez les jeunes, taux de familles monoparentales, pauvreté et inégalités de revenus) ; « l’ascenseur social en panne », « le turn-over local de la population, l’hostilité d’une vague migratoire envers la suivante » précise encore ce démographe.

    A défaut d’avoir lu cette étude, ce qui frappe d’ores et déjà particulièrement à la lecture de l’entretien de M. Le Bras c’est bien l’indigence, les affirmations gratuites et le parti-pris de ses « analyses ». « Le vote FN est une fabrication, écrit Hervé Le Bras. Il ne propose aucun programme cohérent ni réaliste. Il donne seulement une forme simple, voire simpliste de la situation actuelle ».

    « Dès lors poursuit-il (les électeurs frontistes), prenant leur reflet pour la réalité font un pari sur l’arrivée du pouvoir au FN. Un pari comme ceux que l’on prend aux courses ou à la loterie : on sait qu’en moyenne on y perdra, mais qu’on a une petite chance de tirer le gros lot, ce que n’offrent plus les partis traditionnels qui limitent dans des marges étroites, c’est-à-dire raisonnables, les espoirs des grands parieurs. Voici pourquoi et comment le populisme ne peut coexister avec la République ». Nous sommes priés d’admirer l’intelligence de cette chute…

    M. Le Bras enfonce des portes ouvertes. Une élection est toujours un pari, par définition incertain, à moins que notre fin analyste ne souhaite les remplacer par de simples sondages. Et il est tout de même possible d’envisager que les électeurs du FN soient animés par des convictions, qu’ils entendent   affirmer, envers et contre tous, partant du principe qu’il peut certes exister entre la gauche et la droite du Système une différence de degrés, mais non de nature…

    « Insécurité et immigration sont des rationalisations d’un malaise plus profond. Elles sont caractéristiques des zones dans lesquelles le FN fait ses meilleurs scores dès 1984. Mais insécurité et immigration existaient dans ces mêmes zones depuis plus d’un siècle, aussi loin que remontent les statistiques. Au cours de ce long laps de temps aucune forme de vote FN ou d’extrême-droite ne s’y était manifestée. En 1978, le FN a présenté des candidats aux élections législatives qui ont ramassé 0,2 % des voix et à des endroits très différents de ceux où il cartonnera en 1984 avec une moyenne de 12,4 % » affirme encore Hervé le Bras. Là aussi on se pince pour le croire ! M. Le Bras nous ressert le même bobard en feignant de ne pas s’apercevoir qu’en quelques décennies insécurité et immigration ont explosé, changé de nature, de physionomie et que le processus de défrancisation, de paupérisation n’a cessé de croître depuis les années 80…et non pas depuis un siècle.

    Est-il nécessaire de se présenter comme « démographe, mathématicien et historien, directeur de recherche émérite à l’Ined et directeur d’études à l’EHESS » pour se livrer à une exposé aussi partial ? De quoi priver le lecteur un peu curieux de toute envie d’ouvrir son livre.

    Pour anecdotique qu’ils puissent paraître les propos de M. Le Bras illustrent la déroute intellectuelle de cette gauche militante, son déni du réel, son incapacité à comprendre, sentir un peuple Français qu’elle appréhende par le prisme de ses équations faussées, de sa grille de lecture tronquée. Ce qui rehausse d’autant juge Bruno Gollnisch, la qualité et le sérieux des travaux d’un autre homme de gauche, mais autrement plus indépendant, Christophe Guilluy et ses  remarquables  analyses parues dans son ouvrage  « La France périphérique ». Cette France qui fait sécession, objet de tous les cauchemars d’un Valls, d’un Sarkozy, d’un Le Bras…

    http://gollnisch.com/2015/10/12/cette-france-qui-fait-secession/

  • Guerrier 2.0

    Sur le champ de bataille depuis l'aube, les yeux fatigués par l'agressivité lumineuse de l'écran de son Mac, Edouard pensa qu'il pouvait s'autoriser une courte pause. Dès le réveil, renonçant à un quelconque petit-déjeuner, il avait vaillamment combattu, enfonçant le bataillon Azov sur Fabecook et ridiculisant les hiérarques corrompus du régime fantoche ukrainien via Twitter. Vladimir Poutine, l'homme-ours, le nouveau Tsar, mi-politicien, mi divinité, ultime espoir du monde libre - dont le visage à la fois viril et rayonnant d'intelligence malicieuse faisait office de fond d'écran - semblait lui sourire avec confiance et gratitude.
    Edouard, à 21 ans, était déjà profondément déçu par la politique. Nationaliste radical, membre successivement de trois groupuscules qu'il avait été contraint de quitter suite à des divergences idéologiques insurmontables, il avait préféré « prendre du recul » et ne croyait plus vraiment à la « cause ». Il avait donc peu à peu renoncé au militantisme traditionnel auquel il avait tant sacrifié, ayant même été collé au concours d'entrée de l'ESSEC suite à une dénonciation politique qu'il n'avait jamais pu prouver mais qui n'en était pas moins évidente et certaine. Désormais, toutes ses espérances reposaient à l'Est, dans la figure du maître du Kremlin dont - il le savait maintenant - les chars seuls pourraient un jour libérer sa bonne ville de Montauban de l'occupation mahométane qui le contraignait à vivre quasiment barricadé dans l'appartement familiale dès que la nuit était tombée. Il fallait bien être le dernier des vendus à la CIA pour ne pas se rendre compte et admettre que l'avenir de la civilisation européenne se jouait dans le Donbass, région dont il ignorait l'existence il y a deux mois encore et dont il envisageait aujourd'hui de se faire tatouer le drapeau sur le muscle, timide mais nerveux, de son bras droit.
    Harassé par les confrontations de la matinée, il s'octroya donc un moment de répit bien mérité. Sur Google, les recherches « Marion Maréchal nue » et « Marion Maréchal sex-tape » n'ayant donné aucun résultat, il se rabattit sur Youporn et un classique « Pregnant teen gang bang ». Après quelques instants de frénétique copulation collective et un léger gémissement satisfait, il interrompit la vidéo. Son sexe mollissant dans sa main encore légèrement tremblante, le foutre répandu sur le contreplaqué du bureau, il pensa qu'on trouvait vraiment des choses dégueulasses sur internet et qu'il serait sans doute bon d'écrire un petit billet pour dénoncer cet état de fait, nouvelle preuve de la décadence occidentale. Enfin, il ferait ça lorsque la guerre lui laisserait un peu de temps... Rasséréné et apaisé, il pouvait maintenant remonter au front. Il n'était que temps d'ailleurs car, depuis Saint Martin en Ré, Werwolf88 avait lancé une contre-attaque d'envergure en diffusant une vidéo montrant de membres présumés du FSB sodomisant des chatons devant les yeux ruisselants de larmes de leurs légitimes propriétaires. Le coup était d'importance car le post avait déjà été « liké » plus de trente fois et une quinzaine de commentaires rivalisaient dans l'exclamation horrifiée et le haut-le-coeur scandalisé ! « Egorgez-vous entre vous tant que vous voulez, tas de barbares, mais ne touchez pas aux animaux, si mignons et si innocents ! » était l'idée plus ou moins centrale. Personne ne remettait en cause l'authenticité et la fiabilité de l'information. Edouard se devait de réagir, rapidement et efficacement. Il hésita entre la diffusion du témoignage d'un paysan ayant observé des membres du Pravy Sektor jouant au football avec la tête d'un prisonnier pro-russe ou celle d'un article du blog « Je kiffe la Russie » expliquant que les bataillons de volontaires ukrainiens étaient en fait commandés par des officiers SS cryogénisés en 1945. Ne parvenant pas à trancher, il publia les deux textes, non sans adresser un doigt d'honneur rageur à Werwolf88 et à sa clique altantico-européiste !
    L'ennemi paraissait passablement sonné par la fulgurance et l'efficacité de sa réaction. Il restait sans réponse. Le cliquetis des souris électroniques semblait suspendu, peut-être étaient-elles enrayées. Le fumet de la victoire s'exhalait des réseaux sociaux et couvrait presque celui du tas de linge sale qui jouxtait le bureau. Le doux soleil d'Austerlitz glissait au travers des persiennes mi-closes. C'était le moment idéal pour s'égarer dans quelques escarmouches sur des sujets moins tragiques et fondamentaux. Une petite note pour expliquer comment Jean-Marie Le Pen aurait dû gérer le Front National depuis 20 ans, une brève lamentation sur la destruction des églises, ces précieux symboles de notre culture et de notre identité où il ne mettait jamais les pieds, un bref commentaire discrètement scabreux sur la photo d'une jeune militante en maillot de bain, une citation de Drieu et une de Bloy, pour la forme, quelques réflexions sur l'importance du grec et du latin à l'école, la défense de la corrida, la nécessaire sévérité dans l'éducation des enfants...
    Edouard était en verve, exalté par son nombre quotidiennement croissant de « followers » et « d'amis », mais il fût bientôt interrompu dans son offensive tous azimuts par la voix maternelle l'invitant à se rendre à table pour dîner.
    - « Doudou, viens vite, ça va refroidir ! »
    On reprendrait les hostilités un peu plus tard, après la tarte au citron meringuée et la finale de « Master chef ».
    Xavier Eman
    (In revue Eléments, numéro 156)

  • Modernisme et Totalitarisme

    Tous les esprits obsessionnels et/ou enthousiastes (l’un ne va pas forcément de pair avec l’autre) sont d’essence manichéenne. Ils se différentient très fortement de ceux qui ne partagent pas leur conviction, intensément vécue, assimilée à La Vérité. La distinction entre « eux » et « nous » tourne très facilement à l’alternative « eux » ou « nous ». C’est l’essence même du phénomène totalitaire, vieux comme l’humanité, infiniment plus répandu qu’on ne le croit.
    Tout le monde l’aura compris : le suffixe « - isme » indique l’exposé d’une doctrine, qu’elle soit d’inspiration (ou « d’essence ») religieuse, politique, scientifique ou artistique.
    A – Le Totalitarisme n’a rien de spécifiquement moderne !
    C’est, par définition, un État où le détenteur de l’autorité exige l’obéissance absolue de ses ouailles, en « totalité », c’est-à-dire non seulement dans leur corps (travail, service armé, participation à la vie sociale), mais aussi de leur esprit (par une idéologie officielle imposée au peuple sous la forme d’une pensée unique)… voire de leur « âme » pour ceux qui croient en une ou plusieurs divinités.
    Toutes les théocraties anciennes (soit les civilisations où le monarque était réputé « de droit divin » ou était lui-même souverain pontife du culte officiel) ont été des totalitarismes au même titre que le communisme, le fascisme ou le nazisme, et si les musulmans sunnites parviennent à s’accorder sur la personne d’un nouveau calife, celui-ci deviendra un potentat de droit divin, absolu s’il cumule les fonctions de sultan (chef politico-militaire).
    Le totalitarisme est une manière d’envisager la domination des êtres humains. Il est indépendant du type de régime politique : le Pouvoir peut appartenir à un seul homme, dictateur omnipotent, à deux hommes ou à un consortium d’hyper-capitalistes. Il peut être fondé sur une foi, sur le culte de l’État ou de la race, sur un dogme économique et/ou social.
    Le dictateur (si l’on préfère : l’autocrate) dirige lui-même :
    * l’Exécutif, soit le pouvoir qui fait respecter les lois et la puissance de l’État : administration, fiscalité, polices généralement nombreuses et très puissantes, armée, prisons, relations étrangères
    * le Législatif, en décidant seul des lois, avec ou sans la fiction d’un parlement à sa botte ; il n’existe en totalitarisme moderne qu’un parti unique, ce qui procure au despote des élections sans surprise
    * le Judiciaire (même remarque que pour le parlement : des magistrats vautrés devant le maître ou convaincus sincèrement de son génie)
    * l’Économie, étatisée, dans le cas du marxisme, ou plus ou moins fermement dirigée, dans les régimes populistes
    * la Propagande, soit l’information domestiquée : les media, qui vont du ministre de l’Information aux « réseaux sociaux », en passant par la presse, la radio, le cinéma et la télévision, les organismes culturels et les « sociétés de pensée », voire un clergé aux ordres ; 
    la jeunesse est l’objet d’un endoctrinement spécifique dans un espoir, assez rarement vérifié, d’assurer la pérennité du régime

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  • 45 minutes de révélations ... Philippe de Villiers sur Radio Courtoisie

  • Libre Journal de l'Espérance avec Marion Maréchal-Le Pen - 4 octobre 2015