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Politique & Eco N°60 - Socialisme, ploutocratie et brigandage
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Journal du Lundi 12 octobre 2015 TVL
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Un beau dimanche de Synthèse nationale à Rungis, aux portes de Paris...
Dimanche 11 octobre s’est tenue à Rungis la 9e Journée nationaliste et identitaire organisée par Synthèse nationale. Dans les jours qui précédèrent ce rendez-vous d’automne des forces non-conformistes, un certain nombre de signaux nous laissaient penser que cette réunion allait être une belle réussite. Nous n’avons pas été déçus.
Plus de huit cent personnes sont en effet venues à cette journée. Près de quarante stands étaient installés dans les grands halls. Côté restaurant, les trois cent cinquante plateaux repas prévus ne suffirent pas et le bar, animé par nos amis de Lille venus en force, ne désemplit pas pendant les pauses. Bref, de l’avis unanime des exposants présents, ce fut une bonne journée…
Le thème de cette journée, « Un autre monde est possible », permettait à tous les intervenants de développer leur vision d’un monde différent de celui que veulent nous imposer les tenants du Système.
Dès 11 h 30, après le message de bienvenue de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, la partie politique débuta par une table ronde animée par Robert Spieler, chroniqueur apprécié de tous au journal Rivarol. Quatre invités, Gabriele Adinolfi, directeur du Centre Polaris de Rome, notre ami l’éditeur et écrivain Philippe Randa, Jean-Claude Rolinat, bien connu des lecteurs de Synthèse nationale, et Carl Lang, Président du Parti de la France, prirent part à celle-ci.
Les séances de l’après-midi débutèrent par un moment fort : l’intervention émouvante de Rima, représentante du peuple syrien en lutte contre le terrorisme islamique et ses complices de la coalition mondialiste, qui nous parla de la situation dans son pays et nous fit part de son espoir de voir bientôt celui-ci retrouver la paix et la liberté. Sous un tonnerre d’applaudissements et d’acclamations, Roland Hélie demanda à Rima de transmettre au peuple syrien, à son parti, le Baas, et à son Président, Bachar Al Assad, le salut fraternel des nationalistes français, eux aussi en lutte contre l’islamisme et le mondialisme broyeur des identités.
Puis se succédèrent les interventions de Richard Roudier et Hugues Bouchu, responsables du Réseau Identités, qui fournirent des arguments historiques à notre devoir de dissidence face au Système, Serge Ayoub, qui insista sur la nécessité de voir la France reprendre sa place de leader des non-alignés et qui développa un intéressant projet de développement de l’Afrique, seule solution si l’on veut que les Africains restent sur leur continent, et Jérôme Bourbon qui, avec l’immense talent que nous lui connaissons, enflamma la salle avec ses pertinentes réflexions sur la classe politique actuelle qui semble plus préoccupée par « les mots que par les maux ».
Après une brève coupure au cours de laquelle le public pu à nouveau se rendre sur les stands pour faire ses emplettes, les interventions politiques continuèrent avec, tout d’abord, Martin Peltier, auteur d’un ouvrage remarquable récemment paru (cliquez ici) dans lequel il nous expose ses vingt raisons d’être anti-américain, qui nous fit part du rêve qu’il a fait de voir naître un monde différent dans lequel la soumission à l’hyper-puissance américaine ne serait plus la règle. Ce fut ensuite le tour de Pierre Cassen, le dynamique président de Riposte laïque, de faire vibrer la salle en dénonçant l’implantation, accélérée ces derniers mois, de l’Islam conquérant sur notre sol. Il dénonça la lâcheté des élus locaux UMPS, dont l’activité pourrait se résumer ainsi : « Une Mosquée Par Semaine ! ». Roland Hélie salua au passage l’engagement courageux de Pierre Cassen et de ses camarades à nos côtés pour sauver notre civilisation.
Roger Holeindre, le combattant de toujours, celui qui, en Algérie, n’avait pas hésité à mettre sa peau en danger pour sauver l’honneur de la France était l’invité d’honneur de cette journée. Il souleva à maintes reprises la salle lorsqu’il dénonça les menteurs et les faiseurs qui ont détruit la France. Il prononça un discours d’une haute tenue qui enflamma les nombreux jeunes présents dans la salle en les appelant à continuer le combat. Pierre Vial qui, depuis la création de notre revue il y a bientôt dix ans, nous a toujours soutenu, fut le dernier intervenant de l’après-midi. Il appela à la création d’un vaste front patriotique regroupant toutes les forces attachées à nos valeurs nationales et civilisationelles.
Sans que personne ne s’en soit vraiment rendu compte en raison de la qualité des exposés, l’heure avançait trop vite et il était temps de conclure la partie politique pour laisser la place à la partie festive, à savoir le concert très attendu des fameuses Brigandes qui, depuis quelques mois, avec leurs clips spectaculaires font le buzz sur le net. Tout le monde en parlait, mais personne ne les avait encore vues sur scène… Suspens.
Quel grand moment ! Un récital magnifique que le public n’est pas prêt d’oublier. Une série de chansons toutes aussi impertinentes et sublimes qui tranchent singulièrement avec le politiquement correct de rigueur sur les ondes. Remercions ces formidables artistes et leur orchestre pour ce très beau concert qu’elles nous ont offert. Un moment inoubliable… C’était la première fois que les Brigandes se produisaient en Ile-de-France. Nous espérons tous qu’il y en aura beaucoup d’autres.
Les meilleures choses ont, hélas, une fin. A 19 heures la salle, ravie, se vida lentement. Rendez-vous l’an prochain pour les dix ans de Synthèse nationale.
Un premier album photos sera publié dans la journée et, très vite, les films de chacune des interventions seront en ligne.
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Immigration et bien commun
De Joël Hautebert dans L'Homme Nouveau :
"[...] Les atermoiements et les décisions plus qu’hasardeuses de nos gouvernants résultent de l’oubli de la hiérarchie des devoirs et de la perte du sens de la justice. Comme il n’est jamais trop tard, nous pouvons toujours conseiller à nos hommes politiques de consulter le Traité des devoirs de Cicéron, lecture fort utile pour saisir le sens de la justice, qui consiste à donner à chacun ce qui lui revient et à ne nuire à personne. Ils y liront par exemple que, selon Cicéron, « la meilleure façon de respecter le lien social entre les hommes et leur union, sera de montrer, à l’égard de qui nous est le plus proche, d’autant plus de bonté ».
Cela n’empêche pas le célèbre jurisconsulte romain de définir les devoirs envers l’humanité :« Assurément,écrit-il, la société la plus largement ouverte aux hommes entre eux, à tous avec tous, est celle où l’on doit respecter la communauté de tous les biens que la nature a engendrés pour le commun usage des hommes ».Ainsi, conformément à l’un des principes premiers du droit naturel, il faut accorder« même à l’inconnu, tout ce qui peut être donné sans dommage. À ce genre appartiennent ces biens communs : ne pas interdire l’accès à l’eau courante, supporter que l’on prenne du feu à son propre feu ; s’il le désire, donner, à celui qui réfléchit, un avis de bonne foi. Choses utiles à ceux qui les reçoivent, sans grever ceux qui donnent ».Nous en concluons qu’il est conforme à la justice et au droit naturel de permettre aux étrangers nécessiteux d’accéder aux biens de première nécessité(auxquels s’ajoute l’accès à la vérité !) sans aucune interférence de considérations religieuses ou ethniques. Peu importe que ces gens soient chrétiens, musulmans, athées, syriens, irakiens, libyens ou autres.
En revanche, la résidence à long terme ou l’installation définitive dans un pays, l’octroi d’un travail, la scolarisation des enfants, les aides sociales diverses, les droits politiques, etc., ne relèvent pas de la catégorie des biens« que la nature a engendré pour le commun usage des hommes ». Il s’agit de biens appartenant à notre patrimoine communautaire propre, hérités de nos prédécesseurs qui les ont façonnés, biens dont nous sommes les dépositaires momentanés, chargés de les transmettre aux générations suivantes. Attribuer une certaine mesure de ces biens à des étrangers ne relève en aucun cas de la justice, mais de la générosité, qui consiste à donner librement à autrui ce qui est nôtre et non ce qui lui est dû.
Éclairé par la vertu de prudence, l’usage réglé de la générosité, appelée aussi libéralité ou bienfaisance, suppose de respecter d’abord les devoirs de justice qui incombent aussi bien aux parents à l’égard de leurs enfants qu’aux gouvernants à l’égard des citoyens dont ils assurent, théoriquement, le bien commun.« On n’est pas libéral quand on est injuste, précise d’ailleurs Cicéron. (…)ceux qui veulent montrer plus de bonté que ne le souffre leur avoir, commettent une faute d’abord en ceci, qu’ils portent préjudice à leurs proches : ils font passer en effet à des étrangers, des ressources qu’il serait plus équitable de laisser en jouissance et en héritage aux leurs. (…) On peut même voir un grand nombre de gens – qui ne sont pas tant généreux par nature, que conduits par une certaine gloriole – faire, pour paraître bienfaisants, beaucoup de choses qui semblent procéder davantage de l’ostentation que de la bonne volonté ». Que les professionnels médiatiques de la compassion verbale commencent par ouvrir la porte de leur maison et leur gros portefeuille aux migrants avant de dire quoi que ce soit.
Le païen Cicéron synthétise la hiérarchie des devoirs à la fin du livre premier de son traité : « Les premiers devoirs sont dus aux dieux immortels, les seconds à la patrie, les troisièmes aux parents, et ensuite suivant un ordre, à tous les autres ». [...]"
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Véronique Lévy, soeur de BHL, explique sa conversion dans la basilique du Sacré-Cœur, le 25 sept. 2015
Témoignage de Véronique Lévy, petite sœur de Bernard-Henri Levy (BHL), qui s’est convertie du judaïsme au catholicisme. Elle explique sa conversion le 25 septembre 2015 à la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre lors du Congrès Mission. Elle est l’auteur de « Montre Moi Ton Visage » paru aux éditions du CERF, également disponible en numérique.
Extrait d’une interview parue dans Paris-Match le 30 mars 2015; qu’en penser ? A vous de voir :
Votre nom rappelle que, selon la tradition, vous descendez d’une des douze tribus d’Israël. Pourtant, vous avez décidé de vous convertir au catholicisme.
Véronique Lévy: Mon arrière-grand-père était rabbin, mais mon père était très laïque. Je n’ai donc pas reçu d’éducation religieuse. C’est sur une page blanche de toute religiosité qu’est née ma foi. Le Christ est venu me chercher lorsque j’avais 3 ans, sur une plage du sud de la France, par l’intermédiaire d’une petite fille, Coralie, qui m’a dit : “Si tu ne crois pas en Jésus, tu seras emportée par les robots.” Elle m’a appris le “Notre Père” et le “Je vous salue Marie”, que je me suis mise à réciter en cachette de mes parents.
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L’Écologisme des pauvres : Étude des conflits environnementaux dans le monde
L’écologie, une préoccupation réservée aux nantis? Bien au contraire, nous explique Joan Martínez Alier, dans son ouvrage L’écologisme des pauvres, un classique de l’écologie politique. Paru en 2002, réédité en 2008 au moment de la crise financière, il est désormais traduit en français. L’auteur bâtit sa démonstration à partir de l’idée d’une écologie populaire, prenant sa source dans les conflits relatifs à la répartition des « biens » (comme le pétrole) et des « maux » environnementaux (comme la pollution).
Davantage issue des pays du Sud, elle est présentée comme le troisième courant de l’écologie, avec ses caractéristiques propres, distinctes du courant du « culte de la nature sauvage » et de « l’éco-efficacité », prévalant en Amérique du Nord et en Europe.
Des plantations d’hévéas du Brésil aux plateformes pétrolières du Nigeria, l’auteur observe les luttes liées à l’extraction des ressources du sous-sol, au stockage de déchets dangereux, à la destruction de mangroves, à la gestion de l’eau, à la pollution, à l’aménagement urbain, etc., des phénomènes contre lesquels se soulèvent ceux qui en souffrent le plus : des populations défavorisées.
Ce « cœur empirique » de l’ouvrage, dense et bien documenté, révèle des mouvements qui, certes hétérogènes, revendiquent cependant une cause commune : celle de la justice environnementale, soit davantage de justice sociale entre hommes, y compris par rapport à l’environnement.
Retraçant les liens entre luttes contre des inégalités sociales (voire le racisme) et destruction de l’environnement, Joan Martínez Alier se situe dès lors à rebours des théories post-matérialistes, portées par Ronald Inglehart, selon lesquelles les revendications « environnementales » ne peuvent être que l’apanage d’une classe aisée ayant comblé ses besoins matériels.Ces différents récits donnent par ailleurs corps aux débats actuels sur les paradigmes de la justice sociale, bousculés par les enjeux environnementaux. Ils signalent à la fois la nécessité de penser la justice au niveau global – si nombre des conflits se déroulent en Amérique du Sud et en Afrique, ils sont liés à la surconsommation des pays du Nord – et de l’articuler avec l’environnement.
On aurait cependant aimé en savoir davantage sur les limites du modèle proposé : l’élargissement de la justice distributive à l’environnement est-il suffisant pour conjuguer préservation et justice sociale ? L’auteur n’y fait qu’une allusion : cette « éthique naît d’une demande de justice sociale contemporaine entre les êtres humains. Je considère cet aspect à la fois comme un facteur positif et comme une faiblesse ». Ce choix peut néanmoins se comprendre, car le but de la démonstration n’est pas là.
Joan Martínez Alier, militant de la dette écologique, professeur d’économie et d’histoire de l’économie à l’Université de Barcelone, s’intéresse ici à la relation entre ces conflits sociaux liés à l’environnement et les divers langages de détermination de la valeur.
Il parvient ainsi à articuler les champs théoriques de l’économie écologique, dont il est une figure, et de l’écologie politique. Le premier s’est constitué autour des frères Eugene et Howard Odum, de Herman Daly et de Robert Costanza à partir des travaux précurseurs de Nicholas Georgescu-Roegen, qui applique la loi de l’entropie à l’économie.
Ils rejettent l’idée que l’activité économique puisse évoluer en cercle fermé, sans pertes (soit l’idée d’un recyclage total des matières premières), et intègrent les connaissances issues de l’écologie pour fonder leur analyse économique et établir des conditions de « soutenabilité ».
L’écologie politique émerge quant à elle dans les années 1970 aux États-Unis, à partir de travaux en géographie qui s’attachent à l’étude des droits d’accès aux ressources et des conflits qui y sont liés. Si elle est aujourd’hui un champ beaucoup plus complexe, elle tente toujours d’articuler une analyse des dimensions conflictuelles des savoirs, des représentations et des facteurs biophysiques.
En étudiant les conflits « écologico-distributifs » passés et actuels, J. Martínez Alier décrit les différentes conceptions de l’environnement, les divers langages de valorisation qui s’affrontent, ceux qui dominent en particulier: l’idée d’environnement comme nature sauvage à sanctuariser et la valorisation monétaire via des calculs coûts/avantages.
Or l’économiste met l’accent sur une « incommensurabilité » des valeurs: l’existence de différents systèmes de valeurs qui ne peuvent être exprimés dans les mêmes unités, le prix n’étant qu’un élément propre à la sphère marchande.
La valeur que l’on donne à une forêt, par exemple, peut venir de l’attachement de ses habitants, de sa dimension esthétique, de la qualité de son écosystème ou de la valeur économique de son bois coupé. L’auteur détaille alors une méthode d’évaluation multicritères basée sur des indicateurs socioculturels et biophysiques[1].
Ces liens tissés entre, d’une part, luttes locales et enjeux globaux et, d’autre part, enjeux de soutenabilité et incommensurabilité des valeurs font le grand intérêt de ce livre accessible. On pourra regretter que l’auteur n’explicite pas davantage le processus de formation des valeurs, qui apparaissent parfois comme des états de fait.
Cette critique s’inspire directement de l’approche des sociologues pragmatiques, à l’image de Laura Centemeri, pour lesquels donner la place centrale à la valeur, plutôt qu’au processus de sa qualification, conduit à la considérer comme « une occurrence d’un monde mental ou subjectif séparé de l’expérience[2] », une donnée sans émotions.
Revenir sur ces processus permettrait pourtant de mieux comprendre la notion d’incommensurabilité – comment traduire dans une même matrice des valeurs issues du vécu personnel ? –, de saisir la façon dont un système d’évaluation devient dominant et légitime – comment le réductionnisme économique est-il devenu une forme d’exercice du pouvoir ? –, mais aussi d’approfondir la discussion sur « ce à quoi nous tenons »[3].
De tels détours rendraient davantage possible la définition des moyens et stratégies de cette « résistance » à laquelle J. Martínez Alier nous invite.
Notes :
[1] Par exemple, le taux de retour énergétique permet d’évaluer la quantité d’énergie consommée pour produire de l’énergie. Aux États-Unis, il fallait environ 1 baril de pétrole investi pour en produire 100 en 1930, en 2005, il fallait investir 1 baril pour en produire 12 (AIE, 2010).
[2] Michel Renault, « Dire ce qui compte : une conception pragmatique de la formation des valeurs », actes du 1er colloque « Penser l’écologique politique », 13 et 14 janvier 2014, Institut Mines-Telecom, pp. 188-190 [en ligne].
[3] Émilie Hache, Ce à quoi nous tenons. Propositions pour une écologie pragmatique, La Découverte, 2011.
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Le candidat Sarkozy et ses nombreuses promesses
Les élections approchent, 2017 n’est plus très loin et, soudain, Nicolas Sarkozy se souvient des « banlieues » !
Le 19 juin 2005, alors ministre de l’Intérieur, il s’écriait à La Courneuve : « Dès demain, on va nettoyer au Kärcher la cité. On y mettra les effectifs nécessaires et le temps qu’il faudra, mais ce sera nettoyé. » Il ajoutait : « Ceux qui ne respecteront pas la loi, on les tapera dur. Ceux qui veulent s’en sortir, on les aidera fort. »
Nicolas, ministre de l’Intérieur, avait le sens des formules, mais Sarkozy, président de la République, avait moins de mémoire car il n’a rien nettoyé du tout…
Et voilà qu’il remet ça. Il vient de s’exprimer devant le think tank libéral « Choiseul 100 », qui regroupait une centaine de leaders économiques de moins de 40 ans. Selon le compte rendu qu’en a fait lepoint.fr, Nicolas Sarkozy s’en est, une nouvelle fois, pris aux banlieues « peuplées en majorité de Maghrébins, dont de très nombreux Algériens ».
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Sondage : Marine Le Pen progresse dans l’opinion
31 % des Français prêts à voter Marine Le Pen aux prochaines élections, selon un sondage Ifop-JDD. Mais pour les présidentielles, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
Bon score pour la présidente du Front National, avec 31 % des sondés « prêts à voter pour elle » (ce n’est pas la même chose qu’une intention de vote). Le sondage Ifop-JDD est très encourageant pour le mouvement frontiste, qui enregistre des percées chez les salariés du secteur public (40 %), traditionnellement pourvoyeurs de suffrages PS et chez les petits patrons et indépendants (39 % chez les personnes qui se déclarent à leur compte, 41 % chez les artisans et commerçants), habituellement soutiens des Républicains.
Autre bon signe, le FN est bien installé chez les jeunes (42 % chez les 18-24 ans) et conforte ses positions dans ses bastions populaires (47 % chez les employés, 41 % chez les ouvriers).Pour autant, 58 % des sondés affirment qu’ils ne voteraient « certainement pas » pour Marine Le Pen. Retraités, salariés du privé et surtout cadres supérieurs restent très majoritairement hostiles à la présidente du front National.
Dans cette configuration, un accès au premier tour d’une présidentielle est très possible, une victoire au second hautement improbable.http://fr.novopress.info/193481/sondage-marine-pen-progresse-lopinion/
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Jean-Christophe LEVEQUE au Centre Lesdiguières
Le Centre Lesdiguières vous invite à la conférence de Jean-Christophe LEVEQUE , professeur d’économie, co-auteur du livre annonciateur des échecs économiques que nous connaissons aujourd’hui : « L’Europe qui sombre… De la stratégie de Lisbonne au projet de Constitution … l’échec ».
"Et si l’euro était responsable de la faillite grecque ?"
lundi 19 octobre 2015 à 20 h.
salle 1er étage - 10 place Lavalette, 38000 Grenoble (Tram arrêt : « Notre-Dame »)
La conférence sera suivie d’un buffet convivial (Participation aux frais)
Les médias et la pensée unique nous abreuvent de la prétendue responsabilité du peuple grec pour expliquer l’état de faillite dans lequel se trouve ce pays. Mais qui osera inverser la question ? Quelle est la part de responsabilité de l’euro dans la faillite grecque ? Un modèle de monnaie unique construit sur les principes de l’économie Rhénane est-il vraiment transposable sur les bords de la mer Egée ?"
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Jean-Christophe-LEVEQUE-au-Centre
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Framasoft : une alternative française, libre et décentralisée face aux géants du net
L’année dernière, Framasoft avaient lancé un initiative baptiséeDégooglisons Internet qui avait pour but de sensibiliser les Français au problème de la centralisation de nos données chez les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) mais aussi de donner les clés à tous ceux qui le désiraient pour utiliser ou mettre en place des solutions alternatives, libres et non centralisées…
Framasoft est une association de loi 1901 (3 permanents) subventionnée par les dons des internautes.
Présentation du projet « Dégooglisons Internet » : Ces dernières années ont vu se généraliser une concentration des acteurs d’Internet (Youtube appartient à Google, WhatsApp à Facebook, Skype à Microsoft, etc.). Cette centralisation est nuisible, non seulement parce qu’elle freine l’innovation, mais surtout parce qu’elle entraîne une perte de liberté pour les visiteurs.Les utilisateurs de ces services derniers ne contrôlent plus leur vie numérique : leurs comportements sont disséqués en permanence afin de mieux être ciblés par la publicité, et leurs données – pourtant privées (sites visités, mails échangés, vidéos regardées, etc.) – peuvent être analysées par des services gouvernementaux.
La réponse que souhaite apporter Framasoft à cette problématique est simple : mettre en valeur, pour chacun de ces services privateur de liberté, une alternative Libre, Ethique, Décentralisée et Solidaire.
Après des mois de travail, voici les services alternatifs proposés par Framasoft :
- Framabee basé sur un Searx et qui permet de faire des recherches sur le web
- Framasphère basé sur Diaspora pour remplacer Facebook
- Framatube basé sur Mediagoblin pour partager des vidéos en ligne
- Framadrive basé sur Owncloud pour faire de l’hébergement de fichiers (et remplacer Google Drive, Dropbox…etc)
- Framadate basé sur Studs qui permet de convenir d’un rendez-vous / réunion
- Framapad basé sur Etherpad Lite pour éditer des documents à plusieurs
- Frama.link basé sur LSTU pour faire du raccourcissement d’URL
- Framanews basé sur TinyTinyRSS pour suivre vos flux RSS
- Framacalc basé sur Ethercalc pour éditer à plusieurs vos tableaux
- Framavectoriel basé sur SVG-Edit pour créer vos images vectorielles
- Framindmap basé sur Wisemapping pour vos mind mapping (organisation d’idées)
- Framabag basé sur Wallabag pour remplacer Pocket
- Framagit basé sur Gitlab et destiné à remplacer des hébergeurs de code comme Github
- Framabookin basé sur BicBucStriim et destiné à remplacer les Google Books and co
- Framapic basé sur Lut.im qui permet d’héberger ses images
- Framabin basé sur Zerobin qui permet de partager des bouts de textes comme sur Pastebin
- Framaboard basé sur Kanboard qui permet de faire de la gestion de projets
- Framagames pour les joueurs qui aiment les petits jeux libres
Source : Korben