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divers - Page 499

  • Agriculture française : Bruxelles m’a tuer

    François Guillaume, ancien ministre de l’Agriculture. Explication en prévision de la manifestation du 3 septembre à Paris.

    Selon l’ancien ministre François Guillaume, la crise de l’agriculture française est la conséquence de l’irresponsabilité des hommes politiques français qui se sont soumis aveuglément aux injonctions de la Commission européenne.

    Tous les deux jours un agriculteur se suicide, pris à la gorge par ses banquiers et fournisseurs, menacé des foudres de Bruxelles qu’une armée de fonctionnaires nationaux zélés assiste pour contrôler du haut du ciel les surfaces emblavées grâce à une gigantesque toile de vidéo-surveillance satellitaire à haute résolution. Ces inspecteurs vérifient, au centiare près, que les superficies relevées correspondent bien aux déclarations des agriculteurs, toute erreur fût-elle involontaire étant sanctionnée de la suppression des aides européennes sans lesquelles le «fautif» devra mettre la clé sous la porte. Les contraintes des éleveurs ne sont pas moindres. Sommés de tenir au jour le jour un registre de leur cheptel et de relever les interventions vétérinaires et les administrations journalières de médicaments, ils sont tenus de respecter les normes du bien-être animal dont les eurocrates se sont donné le droit de fixer les canons alors que tout éleveur sait d’instinct comment servir le meilleur habitat à son troupeau pour optimiser sa production.

    Pour faire face à cette bureaucratie inquisitoire l’agriculteur passe un tiers de son temps à tout noter pour établir et justifier ses demandes de primes, dans la crainte de faire des erreurs toujours interprétées comme des tentatives de fraude. Aussi afin de s’affranchir de cette hantise de nombreux exploitants agricoles confient cette tâche à la Chambre d’Agriculture qui crée autant d’emplois instables et improductifs pour répondre à la demande. La complexité des formulaires à renseigner est telle que, mis au défi par la FNSEA d’en remplir un, le ministre de l’Agriculture s’y est refusé de peur de perdre la face. On peut aussi s’interroger sur la capacité de plusieurs Etats-membres de L’Union européenne à gérer le système sans en avoir ni les moyens ni la réelle volonté. La réponse est évidemment non. C’est pourquoi Bruxelles préfère envoyer ses super-contrôleurs en France où tout est transparent plutôt qu’en Roumanie ou en Grèce. L’assiette y est aussi plus large puisque sous la pression de ses écolos-bobos, l’Hexagone est le meilleur élève de la classe européenne pour le durcissement, à son propre et seul détriment, des règlements environnementaux contraignants.

    C’est une des raisons pour lesquelles l’Agriculture française perd du terrain. Au début des années 2000 elle était encore le premier exportateur mondial de l’agroalimentaire devant les Etats-Unis. Elle occupe désormais la cinquième place derrière les Etats-Unis, les Pays-Bas, le Brésil et l’Allemagne qui produit deux fois plus de porcs qu’elle, 20% de lait en plus, autant de betteraves à sucre et fournit au consommateur français quatre poulets sur dix. Comment en est-on arrivé là? Ce déclin a pour origine la funeste décision européenne de 1990, avalisée par la France et prise sous diktat américain, d’abandonner le soutien des prix agricoles pour lui substituer un régime de primes déconnectées de la production. On est alors passé d’une économie de marché à une politique de revenu contraire aux intérêts français. Nos ministres de l’Agriculture successifs dont la compétence s’est avérée pour le moins déficiente et leur volonté d’engager un bras de fer avec la Commission inexistante, ont tout juste cherché à aménager le système quand ils ne l’ont pas aggravé. Bruxelles avait alors toute liberté pour ouvrir les marchés agricoles à la concurrence extérieure dans le droit fil de la mondialisation débridée qui affecte déjà le secteur industriel au grand préjudice de l’emploi. Le deuxième acte est maintenant engagé avec la négociation transatlantique en cours entre L’Europe et les Etats-Unis qui parachèvera le libre-échange entre les deux continents. De cette confrontation, exclusivement et secrètement conduite par la Commission, on peut craindre le pire c’est-à-dire une capitulation européenne faite de concessions unilatérales, couvertes par un habillage adéquat. Pour le secteur agricole Bruxelles estime d’ailleurs avoir fait le meilleur choix: elle affirme que la baisse des prix alimentaires profitera aux consommateurs et que le revenu des paysans sera sécurisé par les primes. Les Britanniques adhèrent à cette politique ; Angela Merkel aussi, sans l’avouer ouvertement pour ne pas provoquer la France, mais son avis sera déterminant (nous sommes dans une Europe allemande): elle sait ses paysans plus compétitifs que les nôtres grâce à l’euro fort qui les sert et à une main-d’œuvre étrangère sous-rémunérée.

    Les agriculteurs français l’ont compris. Spontanément, sans consigne nationale, ils manifestent autant leur colère que leur désarroi. Ils ne désarmeront pas sur la seule promesse de leur servir la panoplie des placebos habituels: report des cotisations sociales, prêts de trésorerie remboursement anticipé de la TVA ; et que dire de la stimulation annoncée des exportations quand, contre tout bon sens géopolitique, L’Europe impose un embargo à la Russie qui revient en boomerang sur nos éleveurs? Vingt-cinq ans après la proposition du gouvernement de la première cohabitation (alors refusée par les dirigeants agricoles) on revient à l’idée d’une politique contractuelle entre les producteurs et les industriels du lait et de la viande… qui s’en sont déjà prémunis en arbitrant le coût de leurs approvisionnements en France par des achats hors de nos frontières

    Alors que faire après tant de renoncements? C’est à Bruxelles qu’il faut porter le fer, là d’où sont venues toutes les dérives monétaires et libre-échangistes responsables du chômage et de la crise agricole.

    – En premier lieu il est impératif de rétablir les conditions d’une concurrence équilibrée entre les acteurs économiques au sein de l’Union européenne en harmonisant dans les plus brefs délais les politiques fiscales et sociales des Etats-membres dont la disparité crée des distorsions de concurrence (ce qui aurait dû être fait préalablement à la création de la monnaie unique).

    Dans une même logique il faut atteindre une parité de change équitable – un euro pour un dollar – afin de combattre le dumping monétaire qui perturbe gravement les échanges internationaux.

    – A l’évidence le retour aux grands principes de la Politique agricole commune s’impose. En conséquence on doit supprimer les primes, fixer des prix communs rémunérateurs et revenir à la préférence communautaire tout en évitant les excédents coûteux grâce au système de quantité maximale garantie (QMG) expérimenté avec succès à la fin des années quatre-vingts.

    Voilà qui va effrayer nos diplomates et nos hauts fonctionnaires terrorisés à l’idée qu’on ose porter atteinte au credo libéral et remettre en cause leur conviction que hors des sentiers qu’ils suivent et des maîtres qu’ils servent il n’y a pas de salut! Sont-ils assez naïfs pour croire que les Etats-Unis sont des parangons de vertu commerciale et qu’ils s’interdisent toute pratique protectionniste?

    Au cours de cette crise agricole et pour prix de leur malheur les paysans ont le grand mérite de dénoncer l’insigne faiblesse des politiques en charge des intérêts du pays, les abus de pouvoir et la perfidie de la Commission qui soutient la cause du «parti de l’étranger». Rien n’est perdu pour autant: le parcours de l’Europe est jalonné d’obstacles qu’ont surmontés par leur volonté et leur courage des hommes politiques dont l’Histoire a retenu le nom. Aux dirigeants actuels de suivre leur exemple.

    François Guillaume, 10/08/2015

    Source : FigaroVox – Vox société

    François Guillaume est un homme politique français et un responsable syndical agricole. Il a été ministre de l’Agriculture de 1986 à 1988 et est actuellement membre de Debout la France.

    Note : Un millier de tracteurs doivent se rassembler dans la capitale à l’appel de la FNSEA, le 3 septembre. Ils veulent obtenir des «rallonges» du gouvernement au plan d’urgence annoncé en juillet. Une société de fret ferroviaire agricole menace par ailleurs de bloquer le trafic des trains en région parisienne.. ( www.lefigaro.fr August 31, 11:01 AM)

    http://www.polemia.com/agriculture-francaise-bruxelles-ma-tuer/

  • Le patriotisme pour les nuls

    ls seraient donc finalement sympathiques les grands intellectuels républicains estampillés « dignes d'intérêt » par le média conforme. En ces heures sombres où les grandes institutions internationales, planétariennes pour ne pas dire cosmopolites défaillent, comme il serait bon de se lover dans la boîte crânienne des Finkielkraut, Bruckner, Elisabeth Lévy, afin d'apaiser nos petites angoisses de petits Français rabougris terrorisés par la terreur islamique, l'antisémitisme en provenance des oueds, l’homophobie du Palestinien au regard torve, l'intolérance principielle de cette fraction d'immigrés qui ne parvient pas à trouver quelque plaisir et à abreuver sa soif de spiritualité en regardant les 12 coups de midi de Jean-Luc Reichmann tous les jours sur TF1. Diable ! Des invertis sans ailes seraient jetés du haut d'obscurs immeubles quelque part en Syrie comme en témoigneraient des photos jaunies à l'heure du Smartphone renforcé. Voilà la Patrie en danger, la France oui, bande d'inconscients islamo-fascistes ! Oh douleur, la France meurtrie dans ses valeurs de fraternité et de liberté ! On suffoque dans les loges, le sentiment patriotique serait-il si érodé que cela en France ? Les Français auraient mal compris le message de leurs élites. Allez, lève la tête petiot, agite les drapeaux, mange du Justin Bridou, fais péter la sono, érige la Croix de Lorraine, écoute, tu as le droit, les grands patriotes de Valeurs actuelles tous les soirs sur France Info, abonne-toi à Causeur, offre des petits Rafales Majorette à tes gosses élevés au sauciflard, passe une journée au Parc Astérix avec les chances inadaptées pour la France, tu peux même voter Marine, l'héroïne de tes neurones fatigués. Voyez comment vous pouvez, vous tous, être fiers de la Patrie de Gambetta, Zay, Blum, De Gaulle, Boudarel, Enrico Macias, Simone Veil et François Hollande.

    Sérieusement, avec l'hérésie républicaine qui gouverne chimiquement (par la bêtise ou par tribalisme) et mécaniquement (par la laisse et le collier étrangleur) l'esprit de tous journaleux » n'importe quelle personnalité interviewée par ces imbéciles peut obtenir son certificat de patriotisme. Sous le prisme médiatique, Simone Veil devient ainsi une fief d'une certaine idée de la France à l’instar de Rocard, Chirac, Giscard, Juppé, le rabbin Sitruk et machin, les époux Klarsfeld, Roger Auque, le père biologique de Marion Maréchal, Yannick Noah, de même que DSK et n'importe quel dentiste sioniste abonné aux moyens courriers. A l'aune du patriotisme républicain, répétons donc que tout le monde peut s'enorgueillir au bon moment de cette étiquette recherchée en périodes de crise. C'est complètement gratuit mais ça n'a pas de prix. Après tout, tous les pédomanes prétendent aimer les enfants... Pourquoi les cosmopolites n'aimeraient-ils pas la patrie ?

    Le cas Hollande ou la grosse singerie d’un bouffon

    C'est bien parce que l'actuel président de leur république est un homme terriblement niais, si nigaud que cela en est indécent, qu'il est l'homme par excellence de la démonstration du criaillement pseudo-patriotique utilisé à des fins bassement politiciennes. Cet homme aux bourdes innombrables, préférant profiter de sa position "royale" pour faire le coq devant de fades actrices sur le déclin plutôt que de se battre pour la patrie dont il se contrefiche, ne peut plus  tromper personne. François Hollande est par excellence l'homme à la tête enfarinée. Cet homme paresseux, facile railleur de la vieille pauvresse édentée, hypocrite de la pire espèce faisant passer Bernard Kouchner pour un homme de cœur, est un menteur invétéré dont la carrière entière témoigne de la nullité affligeante, de la médiocrité sanieuse, du cynisme il est un acteur semblable à tous les prochains présidentiables triés sur le volet par l’engeance judéo-maçonnique. Un crétin qui fut trop longtemps un élève studieux, qui en a aujourd'hui gardé les oripeaux, mais qui derrière la série de représentations laborieuses qu'il enchaîne pour faire le job ne recherche que les plus goûteux plaisirs de la chair le maintenant oniriquement en vie. N'ayant jamais cru en rien sinon aux bonnes notes et à ses revenus, François Hollande, usé par toutes ces années de duplicité et de dissimulation, a fait preuve, encore une fois, d'une rare fourberie lors de sa causerie du 14-Juillet.

    Crâneur comme jamais, fier-à-bras grotesque, faquin absurde se considérant carrément comme audacieux, cet individu incontestablement perdu sur son trône en toc a cru bon, lui aussi, à son tour, d'exalter un prétendu patriotisme qui lui va bien. Là fit-il la preuve encore une fois de son incompréhension profonde de tout ce qui peut dépasser son petit être rabougri. Bref, en jouant la carte du "patriotisme", les traits naturels de ce triste sire, en particulier l'égoïsme et l'insouciance, ressortent comme si le véritable patriotisme rejetait cette tentative hasardeuse de greffe foireuse. Le lissage du maquillage, de l'éclairage et de la valse des caméras n'y faisait rien le 14 juillet dernier. Le patriotisme du bestiau, c'est celui de la propagande républicaine et universelle au service des intérêts oligarchiques. Un patriotisme doublement instrumentasse. Non seulement permet-il de mener des actions militaires à l'étranger précisément pour une ou plusieurs causes ne servant pas les intérêts de la France, mais il invite également, ce patriotisme de propagande, nos concitoyens à se montrer indulgents envers un pouvoir qui fait n'importe quoi. En résumé, il bâillonne le petit peuple se croyant solidaire envers un pouvoir enfin "patriote"... Ce patriotisme en plastique n'est qu'un ersatz de la grosse comédie patriotique néoconservatrice américaine suivant le traumatisme piloté du 11 septembre 2001 et qui ne servit qu'à vitrifier l'Irak et en particulier à exterminer les nationalistes "baassistes" de la région.

    Les flonflons patriotiques contre les nations

    Finalement, la pendaison de Saddam Hussein fut une action patriotique américaine même si les bourreaux qui ont mis la main à la pâte n'étaient pas yankees, tout comme la mort de Tarek Aziz dans une geôle patriotique doit être considérée comme un trépas patriotique. Hollande a lu l'argumentaire fourni par la CIA. Qui sait, demain priera-t-il peut-être républicainement en sécrétant deux larmes en public pour acquérir le soutien décisif du peuple attendri ? En tout cas, les flonflons patriotiques sont joués et l’on a sorti de la musette les petits fanions puant la naphtaline. Ecoutons l'ami Bézu et son nouvel air d'accordéon après avoir désigné Daech (on dirait un nom de lessive facile à retenir) comme l'ennemi absolu : « Ce que cherche ce groupe (les hommes de Daech), c'est nous diviser, faire qu'il y ait une guerre de religion, faire que nous puissions entre Français nous soupçonner. Nous devons être unis. Qu'est-ce que nous portons ensemble ? La patrie, c'est être sûr que nous portons les mêmes valeurs, les mêmes idéaux. » Des propos qui devraient effrayer ou écœurer les véritables patriotes qui n'ont pas oublié la panthéonisation de Jean Zay, déserteur et amateur d'Espéranto pour tous pour le résumer en deux mots.

    Hollande appelle à l'unité autour de l'idéologie cosmopolite, métisseuse, mondialiste, immigrationniste, laïque, féministe, xénophile, homophile, pornocrate contre le Pack Daech 3 en 1 l'intolérance gonflée à bloc par le média mondial et des officines pas très démocratiques. C'est grosso modo, d'ailleurs, ce qu'est devenu le ''programme" du Front national de Marine Le Pen qui présente les homosexuels et les juifs comme les premières victimes de l’intolérance et des figures de proue du patriotisme français. Poursuivons notre analyse du discours de ce champion de l'imposture. Plus loin, le marieur d'invertis ose prétendre qu'il percevrait « l'âme française » même si la puissance de l'expression est immédiatement tempérée par cette autre célèbre assertion gaullienne bafouillée par notre animal : « une certaine idée de la France ». Comme si l'histoire d'une nation millénaire ne suffisait pas à nourrir l'imaginaire des patriotes... Mais on connaît l'entourloupe depuis 1789 et cette défense de la république qu'"ils" appellent patriotisme. Evidemment, un tel menteur, un tel flûtiste, paresseux, qui ne comprend rien aux idées et aux principes et qui est incessamment alimenté en verbes par son oreillette volubile, un tel naquet devait nécessairement s'emmêler les pinceaux au cours de son allocution. Esclave depuis des décennies de la pensée ethnomasochiste, l'homme ne pouvait que se contredire dans la même minute, comme s'il était malade d'un toc idéologique : « Lorsqu'on met en cause l'âme française, on reste devant un corps vieilli. » Grandiose n'est-il pas ?

    Tout le monde il est patriote

    Le 13 juillet, pour répondre à Sarkozy qui, la veille, avait malmené Hollande en lui demandant, comme un médecin le ferait à un malade psychiatrique, de se "ressaisir", Manuel Valls (qui est au patriotisme ce que Michel Boujenah est à l'humour) définissait dans ce climat qui lui est consacré le patriotisme de notre temps, et le principe premier de sa vitalité : « Le président, est concentré (plus que jamais en effet). C'est le rôle de la France de trouver un compromis (Valls évoque la crise grecque). Et on viendrait affaiblir cela [...]. C'est comme cela qu'on aide son pays, c'est comme cela qu'on est un vrai patriote. » On remarquera au passage qu'il est toujours risible d'entendre un sioniste patenté parler de patriotisme et de donner des leçons en la matière aux autres, qu'ils soient sionistes, opportunistes surdoués, ou de simples citoyens tout nigauds, quand il ne s'agit pas de véritables nationalistes (comme les militants de l'Œuvre française persécutés par ce grand patriote de l'Entité), car, là, l'indécence est inacceptable, on ne peut rire de tout et l'imbécillité au pouvoir au service de l'Etranger finit par rendre nauséeux n'importe quel dur à cuire. D'autant plus que cette instrumentalisation politicienne du patriotisme finira par éroder le sentiment pur auquel il renvoie. C'est encore plus vrai aujourd'hui qu'hier puisque les politiciens de notre époque n'hésitent plus, éhontés, à évoquer publiquement cette instrumentalisation ! Nicolas Sarkozy, euphorique durant la campagne précédant l'élection présidentielle de 2007, avait initié ce mouvement en affirmant (devant des journaleux qui, bien sûr, ne relevèrent pas l'inanité du programme) qu'il fallait discourir vigoureusement, à droite, et parler de la France non par conviction, sincèrement, bref par patriotisme, mais pour attirer les électeurs vers le mouvement politique qu'il représentait alors. En somme, Sarko parlait tambouille politicienne, marketing politique à la télé, devant des millions de téléspectateurs satisfaits comme s'ils se contentaient d'un discours et seulement d'un discours, comme s'ils l'appréciaient comme ils avaient apprécié la veille le film débile en prime time sur TF1. (Aurait-on imaginé François Hollande, en 2012, déclarer qu'il fallait parler parfois en vrai socialiste de gauche pour leurrer, duper et garantir la défaite de la vraie gauche économique ?). Le 18 juin dernier, Juppé a agi de la même façon devant la tombe de De Gaulle. S’inspire-t-il de la campagne de Sarkozy de 2007 en suivant bêtement un mode d'emploi écrit par un tiers ? Mystère. Ce que nous savons cependant, c'est que Juppé; à l'instar de bien d'autres, prend les Français pour de grosses buses, à moins qu'il ne se rende pas compte, lui non plus, de la maladresse de son propos où la confusion entre beaux sentiments et machiavélisme et sociologisme s'avère patente. « Face à un monde bouleversé où le vivre-ensemble fait question, ose-t-il, le message de De Gaulle reste fort et actuel, c'est l'amour  la France, qu’il éprouvait, presque charnellement. Ce sentiment patriotique porté par le général, les Français en ont besoin. » Mais est-ce le peuple français qui a besoin de cette fade copie de patriotisme républicain ou l'Engeance aux manettes qui préfère un ersatz de sentiment national dévitalisé et inoffensif au tison ardent qu'est le nationalisme intransigeant ?

    Un secteur commercial à investir ?

    A la manière d'un plantigrade d'Alaska attendant que le saumon épuisé se jette dans sa gueule par inadvertance en remontant le cours de la rivière avant de crever, le Front national mariniste gobe le petit électeur se voulant patriote selon les standards du patriotisme autorisé. Comme l'ursidé gavé et ne cherchant qu'à s'engraisser avant l'hiver, l’imposteur se nourrit de l'électeur qui rapporte automatiquement de l'argent sous ce régime républicain du fric et du mensonge. L'électeur est croqué, il n'est que denrée, et il importe surtout de ne pas le réveiller mais plutôt de surfer sur ses chimères. L'important pour le marinisme, c'est de préserver ce petit coin de pêche que le pouvoir lui a prêté, de préserver cette activité de pêche rentable, de bouffer « tant qu'il y en a ». Il ne faut donc pas attendre de la part de la petite chaloupe de la Trinité qui a mis à la flotte le patriarche un quelconque sursaut politique, intellectuel et moral allant contre ses plus élémentaires intérêts mercantiles.

     

    François-Xavier Rochette Rivarol 23 juillet 2015

  • Les Français travaillent 39,2 heures par semaine

    Actuellement, la durée de travail pour les salariés à plein temps est de 39.2 heures par semaine en moyenne sur l’année.

     

    http://fortune.fdesouche.com/

  • L'union des droites se concrétise avec la création d'un syndicat étudiant souverainiste

    C'est la nouvelle génération - qui s'en étonnera ? - qui se lance la première :

    "Ce sont toutefois des étudiants de droite souverainistes qui sont allés le plus loin en s’affranchissant, eux, de ce « cordon sanitaire » [autour du FN]. Le 4 septembre 2015 ils présenteront publiquement un « nouveau syndicat étudiant », La Cocarde étudiante, dont seize sections ont été montées depuis mai.

    À l’origine se trouvent des dissidents des sections de l’UNI de Pau et de Panthéon-Assas. « L’UNI c’est Les Républicains, or ni Les Républicains ni Nicolas Sarkozy ne représentent les idées gaullistes, explique le président de La Cocarde étudiante, Maxime Duvauchelle. Nous sommes des gaullistes sociaux, nous ne sommes pas des ultra-libéraux ».

    Maxime Duvauchelle vient d’ailleurs de l’UNI et des Républicains, où il représentait le courant de La Droite populaire à son conseil national. « La condition sine qua non pour défendre les étudiants, c’est d’être indépendant de tout parti politique, poursuit-il. Par souci d’indépendance, j’ai démissionné des Républicains et de La Droite populaire. »

    L’originalité de la nouvelle organisation étudiante est d’ambitionner de rassembler sans exclusive, des Républicains au FN. Dans un souci d’équilibre, Maxime Duvauchelle affirme que ses troupes comportent « 40 % de non-encartés, 20 % de Républicains, 20 % de Debout la France et 20 % de FN ». De fait, les dirigeants des courants ou des partis concernés lui réservent un bon accueil."

    Interrogés, les présidents des jeunes de la Droite populaire (Les Républicains), du FN et de Debout la France sont plutôt réceptifs. Qu'en sera-t-il de leurs aînés ?

    Louise Tudy

  • Pour un programme eurocentré d’enseignement de l’histoire ! par Thomas FERRIER

    Face aux réformes europhobes et même eurocidaires, car destinées à briser la mémoire historique des Européens, et notamment celles en préparation par le gouvernement P.S. en France, nous devons opposer un contre-programme de résistance. Voici quelques éléments de réflexion en ce sens de ce que pourrait être un programme d’enseignement de l’histoire de l’Europe destiné à promouvoir notre longue mémoire au lieu de chercher à la détruire au nom d’un « multikulti » délirant destiné à faire place libre. J’utiliserai ici la terminologie française classique (6e à Terminale) mais des équivalents existent dans tous les pays d’Europe.

     

    L’enseignement de la Sixième doit être exclusivement centré sur la Grèce classique, de l’époque mycénienne à l’époque hellénistique. C’est notre matrice civilisationnelle, aussi un an complet dédié est un minimum. On pourra l’associer à une initiation au grec ancien. Les élèves devront connaître la mythologie, les grands événements historiques, la résistance de la « petite » Grèce face aux appétits de l’Asie conquérante, la démocratie athénienne.

     

    En Cinquième, une année sur Rome, des origines à la fin de l’Empire romain. L’élève devra apprendre le destin exceptionnel d’une cité de paysans qui put conquérir en quelques siècles tout le bassin méditerranéen. Il méditera sur la ruine de cette civilisation, sur les raisons internes et externes de sa chute. Le christianisme sera analysé sans complaisance mais sans hostilité de principe non plus. C’est à ce moment là qu’on associera l’initiation au latin.

     

    En Quatrième, l’Europe « barbare » sera enfin évoquée et en détail. L’élève européen saura qui étaient les Celtes, les Germains et les (Balto-)Slaves. On lui fera découvrir nos origines communes indo-européennes, avec en outre quelques heures dédiées à l’Iran et à  l’Inde. Les invasions « barbares », à l’Ouest comme à l’Est, seront étudiées. L’enseignement englobera les temps mérovingiens et jusqu’à Charlemagne. La christianisation du monde barbare fera partie de cet enseignement. Elle sera là encore étudiée sans a priori.

     

    En Troisième, c’est l’Europe médiévale au sens fort qui aura son année. Cela comprendra l’Europe occidentale, le monde scandinave et l’Empire byzantin. L’islam ne sera étudié que par son impact sur la civilisation européenne. Les conquêtes arabes et turques seront en ce sens évoquées, de même que la chute de Constantinople et la Renaissance.

     

    En Seconde, la période 1500 – 1789 sera étudiée. On évoquera la dimension scientifique du renouveau de la civilisation européenne, les grandes découvertes, la reconquête balkanique, l’expansion de la Russie, la colonisation de l’Amérique.

     

    En Première, l’année d’histoire sera dédiée au grand XIXe siècle, depuis 1789 jusqu’à 1914. La Révolution et l’Empire, la naissance des nationalismes, l’unification de l’Italie et de l’Allemagne seront à l’honneur. Il s’agira aussi de comprendre ce qui en nous a mené à la Première Guerre mondiale, si funeste en toutes choses.

     

    Enfin, la Terminale sera consacrée à une période charnière, à savoir 1914 – 1957. Elle sera étudiée dans une perspective européenne et non pas nationale. Les révolutions totalitaires, fascistes comme communistes, seront analysées sans ménagement et à égalité. Leur impact et leurs conséquences sur l’Europe contemporaine seront décryptées. Il ne s’agira pas de faire dans l’hypermnésie compassionnelle mais dans une analyse rigoureuse de ce qui a amené à la ruine morale de notre civilisation. L’objectif n’est pas de jeter au visage des élèves un passé « qui ne veut pas passer » et dont il devrait se sentir coupables, mais de comprendre pour ne pas répéter les mêmes erreurs. La mort de Staline en 1953 clôturera cet enseignement. La période ultérieure, trop récente, ne permet pas de s’apprécier avec suffisamment de recul et certainement pas pour des élèves de collège ou de lycée.

     

    Cet enseignement de l’histoire sera clairement eurocentré, de même que le sera aussi la géographie (vaste programme). Il n’a pas pour but de faire découvrir d’autres civilisations mais de comprendre la sienne, car « connais-toi toi-même et tu connaîtras le monde et les dieux », disait la Pythie de Delphes il y a 2 500 ans. L’enseignement des cultures non-européennes n’est pas la mission de l’instruction publique. Celle-ci doit former des citoyens européens, non des « citoyens du monde », et doit rappeler à chacun qui il est et d’où il vient, de quel riche patrimoine il est l’héritier.

     

    Thomas Ferrier

     

    • D’abord mis en ligne sur le blogue de Thomas Ferrier, le 17 mai 2015.

     

    Commentaires d’Europe Maxima : On ne peut qu’approuver la juste proposition de Thomas Ferrier en matière d’histoire – géographie. Il est en effet regrettable d’enseigner le XXe siècle en classe de Troisième avec toutes les tragédies qui le ponctuent et ce, sans aucune aide de cellule de soutien psychologique pour des adolescents en pleine formation intellectuelle !

    http://www.europemaxima.com/

  • Christiane Taubira, adepte du travail au noir

    Le rapport des inspections générales des Finances, des Services judiciaires et des Affaires sociales évalue à près de 50 000 le nombre de ces "collaborateurs occasionnels du service public" employés par différents ministères, dont "40.500 pour le seul ministère de la Justice".

    ImageCes employés - interprètes, experts, médiateurs ... - qui sont souvent amenés à intervenir quotidiennement, sont considérés comme des prestataires, rémunérés à l'heure:

    "le ministère de la Justice n'applique aucun assujettissement aux cotisations sociales et assimile les indemnités de ses collaborateurs à des prestations sans pour autant mettre en place les conditions de leur assujettissement à la TVA".

    Le document estime qu'en cas de poursuites judiciaires collectives, le coût pour les finances publiques serait "de l'ordre d'un demi-milliard d'euros". Plusieurs plaintes individuelles ont déjà été déposées, notamment par des traducteurs-interprètes. Leur avocat Me David Dokhan explique :

    "Ce sont des personnes qui travaillent exclusivement sur réquisition des autorités de police ou judiciaires. C'est 100% de leur activité professionnelle".

    Ses clients n'avaient "pas de bulletin de salaire" et "aucune protection sociale". 

    Michel Janva

  • Copinages oligarchiques : les discrètes nominations de l’été

    Pendant l’été, les rédacteurs du journal officiel n’ont pas chômé. Six nominations et promotions ont attiré l’attention. Parmi les heureux, deux anciens membres de cabinets ministériels ont été nommés Préfet, Bertrand Gaume en Corrèze et Philippe Mahé en Meurthe-et-Moselle. L’ancien directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault, Christophe Chantepy est devenu le nouvel ambassadeur de la Grèce.

    33 000 euros mensuels

     

    François Brottes, député de l’Isère et président de la commission des Affaires économiques a été nommé à la tête de RTE (réseau de transport électricité), importante filiale d’EDF. C’est la première fois qu’un député va quitter son mandat en cours de législature pour présider une entreprise publique. Son prédécesseur gagnait 33 000 euros par mois. L’ancienne secrétaire nationale à la culture du PS a été nommée au poste très convoité d’inspectrice générale des affaires culturelles.

    Enfin, Marie-Arlette Carlotti, l’ancienne ministre déléguée aux personnes handicapées a été nommée présidente du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées. Dans son carnet de promesses, François Hollande s’était pourtant engagé à « rendre irréprochables les nominations aux plus hauts postes de l’État » en les soumettant au contrôle du Parlement.

    L’Élysée se défend de toute nomination par complaisance et assure que certains postes ont été proposés à des personnalités politiques qui ont fait carrière dans la droite. Parmi eux, Michel Cadot a été nommé préfet de Paris cet été, c’est un ancien des cabinets Villepin et Alliot-Marie. C‘est aussi un diplômé de l’Ena promotion voltaire … comme François Hollande

    Source

    http://www.contre-info.com/copinages-oligarchiques-les-discretes-nominations-de-lete#more-39078