Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie et environnement - Page 102

  • Emmanuel et Greta : c’est la rupture

    greta-macron-800x475.jpg

    La presse à scandale n’en a rien dit, mais il faut se rendre à l’évidence : il y a de l’eau dans le gaz entre Emmanuel et Greta. Tout avait pourtant bien commencé. Reçue gentiment à l’Élysée, envoyée à l’Assemblée pour porter le message réchauffant, le Président tenait sa mascotte. Une petite fille avec des couettes qui tentait d’échapper au grand méchant loup climatique ; lui, bombardé champion de la Terre en 2018. Une amitié était née.

    À coup sûr, dans son discours de l’ONU, elle allait glisser un mot pour les efforts de son copain Macron dans la chasse au CO2. Entre potes, c’est bien naturel. Au pied de la tribune, Emmanuel écoutait Greta la larme à l’œil. Une fille qu’il avait connue haute comme trois pommes bio, pensez, une amie de trente ans, une… « Ah ! elle est virulente, la bougresse… Oh ! elle est drôlement énervée… Mais je rêve, elle s’en prend à la France ! »

    Eh oui, Emmanuel Macron dut se rendre à l’évidence : du haut de la tribune, la bonne Greta mordait la main qui lui avait ouvert les portes du Palais, puis de l’Assemblée, une main qui n’aurait pas hésité à lui accrocher des médailles de toutes les couleurs… Et, comble de trahison, elle portait plainte avec quinze autres jeunes devant le Comité des droits de l’enfant contre cinq pays dont – je vous le donne en mille – la France. L’Argentine, le Brésil, la Turquie et l’Allemagne dans le même bateau. Et voilà le travail. Trente ans d’amitié foutus en l’air. Enfin, presque.

    À peine remis de sa douche froide, l’ami éconduit s’en fut riposter : « Je n’ai pas le sentiment que les gouvernement français ou allemand, aujourd’hui, sont en train de bloquer. » Parlant des mobilisations : « Il faut qu’elles se concentrent sur ceux qui sont le plus loin, ceux qui essaient de bloquer. » Propos traduits par un spécialiste de l’ONU en ces termes : « Que la môme s’en prenne d’abord aux plus gros pollueurs, à savoir, la Chine, l’Inde, les États-unis… Mais pas nous. Ah, c’est bien la peine qu’on se décarcasse… »

    Une ingratitude justifiée par un protocole optionnel de la Convention des droits de l’enfant qui autorise ceux-ci (depuis 2014) à porter plainte devant le Comité des droits de l’enfant de l’ONU s’ils estiment leurs droits bafoués. Or, les cinq pays incriminés « font partie des 44 pays ayant ratifié ce protocole, ce qui n’est pas le cas des États-Unis, de la Chine ou de l’Inde », selon Le Figaro. Et c’est çui qui dit qui y est.

    « Non, tu n’es pas seul, Emmanuel. Une de perdue, dix de retrouvées… » À ses côtés, ceux qui avaient été les témoins de cette belle histoire d’amitié ont su trouver les mots pour remonter le moral de leur chef.

    Brune Poirson, ministre de la Transition écologique : « Mais quelles sont les solutions qu’elle met sur ma table ? Je ne sais pas. On ne peut pas mobiliser avec du désespoir, presque de la haine. » Incitation à la haine ? Son compte est bon.
    Jean-Michel Blanquer : « Il ne faut pas créer une génération de déprimés autour du climat. » Trop tard. La psychose s’installe. Yves Cochet annonce un effondrement global avant 2030, le GIEC confirme une montée des océans d’un instant à l’autre…

    « Pfff… Après une pareille trahison… De toute façon… À quoi bon lutter contre le CO2 ? »

    Emmanuel Macron pourrait rejoindre le camp des humano-sceptiques…

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/emmanuel-et-greta-cest-la-rupture/

  • L’écologisme, faux-nez des mondialistes, par Ivan Rioufol

    Les mondialistes, rejetés par les peuples fragiles, se maquillent désormais en vert forêt. Sans doute espèrent-ils ainsi, sous la bannière écologiste, passer inaperçus, voire sympathiques. Les plus exaltés, qui annoncent la fin du monde si l’actuel système libéral et financier n’est pas démembré en urgence, ont néanmoins la subtilité des promoteurs du communisme de jadis. Ceux-ci promettaient un monde meilleur à coups de triques et de propagandes. A l’époque, la jeunesse embrigadée n’était pas en reste pour sublimer le nouvel universalisme fraternel du prolétariat. Celle d’aujourd’hui, qui partout dans le monde répond aux peurs (“I want you to panic”) du jeune robot Greta Thunberg, a gardé un même air de famille, avec son fanatisme juvénile et sa croyance post-religieuse en l’apocalypse.

    Difficile à ce stade de faire la part entre l’endoctrinement, la rééducation, l’inquiétude raisonnée. Reste néanmoins un profond malaise devant cette nouvelle idéologie mondialiste, qui ne supporte pas les contradictions. Qui ose émettre des réserves sur l‘urgence climatique est bon pour la camisole et le cabanon. Or c’est ce monde enfiévré qu’est parti rejoindre, ce lundi à New-York, Emmanuel Macron, à l’occasion du sommet des Nations-Unies sur le climat.

    L’échec de la Marche pour le climat, samedi à Paris, rassure sur la lucidité de la jeunesse française. Il est vrai que l’infiltration du défilé par les black blocs et leur violence a pu avoir un effet répulsif. Encore que ceci mériterait d’être approfondi. Car il existe des similitudes entre le projet révolutionnaire des black blocs – lutte contre le capitalisme, le libre-échange, les démocraties libérales – et celui des écologistes radicaux qui rêvent pareillement de la table rase au nom d’une conviction totalitaire. En revanche, ceux qui espèrent une convergence des luttes avec les Gilets jaunes n’ont rien compris de cette autre révolte populaire : elle rejette la mondialisation et ses effets dévastateurs pour les nations souveraines.

    Les Gilets jaunes du 17 novembre 2018 – qui ont progressivement laissé le terrain à l’extrême gauche – se sont d’abord mobilisés contre l’écologisme punitif, qui entendait faire payer à la classe moyenne française les pollutions en CO2 de la Chine, de l’Inde ou d’ailleurs. Si leur mouvement s’est inscrit en rupture avec des élites aveugles et sourdes, il est resté libéral dans son essence : ce sont des additions d’initiatives privées et de débrouillardises individuelles qui ont su ébranler la République. Et ce n’est probablement pas fini.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 23 septembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • La mascarade Greta Thunberg

    thunberg.jpg

    Par Franck Deletraz

    Insultant et donc inadmissible par son ton, insupportable par sa mise en scène pleurnicharde, et totalement inepte sur le fond, le violent discours prononcé lundi par la Suédoise Greta Thunberg à la tribune de l’ONU, en offrant le spectacle consternant de dirigeants de la planète à la tête chenue écoutant sagement avant de l’applaudir en chœur la ridicule leçon d’une écolière de 16 ans, restera peut-être dans les annales de l’organisation internationale comme le symbole de l’inversion des valeurs qui caractérise, hélas, notre époque. Culpabilisation, accusations, menaces : tout y est passé, sans même susciter la moindre réaction d’agacement de la part d’un auditoire visiblement béat d’admiration devant cette gamine insolente. Question : pendant combien de temps encore allons-nous devoir supporter les états d’âme et les invectives de cette marionnette du GIEC ?

    Greta, à la limite de l’hystérie

    Pour détendre un peu l’atmosphère, et aussi nous faire rire, on aurait aimé que cette brave Greta nous raconte encore une fois comment sa venue très médiatisée aux Etats-Unis à bord d’un voilier zéro carbone, censé polluer moins, avait en réalité produit davantage de CO2 que si elle et son entourage avaient pris l’avion. Mais la nouvelle égérie des écolos était là pour tout autre chose. Particulièrement agressive, elle n’a pas hésité à réprimander les dirigeants de la planète pour leur pseudo inaction contre le prétendu « réchauffement climatique ». En effet, a-t-elle déclaré, « vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses. [...] Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez, c’est d’argent, et des contes de fées de croissance économique éternelle ? Comment osez-vous ! » Et Thunberg de menacer alors : « Vous nous avez laissés tomber. Mais les jeunes commencent à comprendre votre trahison. [...] Je vous le dis : nous ne vous pardonnerons jamais. Nous ne vous laisserons pas vous en sortir comme ça. »

    La France visée par une plainte

    Une menace que la Suédoise et ses petits camarades en culottes courtes n’ont pas tardé à mettre à exécution puisque, dans la foulée, on apprenait que 16 jeunes, dont Greta Thunberg, conseillés par le cabinet international d’avocats Hausfeld et avec la bénédiction de l’Unicef, venaient de déposer une plainte auprès du Comité des droits de l’enfant de l’ONU contre la France, l’Allemagne, l’Argentine, le Brésil et la Turquie, pour... violation et non-respect de la convention de l’ONU sur les droits de l’enfant ! Une information que le président de la République, invité mardi matin sur Europe 1, s’est, hélas, abaissé à commenter en expliquant que si « toutes les mobilisations de notre jeunesse ou des moins jeunes sont utiles », « il faut qu’elles se concentrent maintenant sur ceux qui sont le plus loin, ceux qui essaient de bloquer ». Or, a-t-il ajouté, « je n’ai pas le sentiment que le gouvernement français ou le gouvernement allemand, aujourd’hui, sont en train de bloquer ». Et le chef de l’Etat, après avoir appelé les jeunes à agir concrètement sur le terrain, de lancer alors en direction de la harpie suédoise : « Là, des positions très radicales, c’est de nature à antagoniser nos sociétés. »

    Source : Présent 25/9/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/09/25/la-mascarade-greta-thunberg-6178218.html

  • Greta Thunberg déraille à l'ONU et attaque la France en justice

    Greta Thunberg.JPGDans un long monologue, la jeune Suédoise s’en est prise violemment aux dirigeants mondiaux pour leur inaction contre le changement climatique. Avant d'annoncer une action en justice contre cinq pays.

    Elle est en colère, et elle l’a montré. Greta Thunberg était une des invitées des Nations unies ce mardi, rapporte Le Monde.
    La jeune Suédoise participait à un sommet sur l’urgence climatique et a eu droit de s'exprimer. Dès le début de sa prise de parole, elle a laissé ouvertement éclater sa colère. « Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan. […] Comment osez-vous ? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses », dit-elle d’abord avec véhémence. « Les gens souffrent, les gens meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse et tout ce dont vous pouvez parler, c’est de l’argent et du conte de fées d’une croissance économique éternelle. Comment osez-vous ? », a-t-elle continué les larmes aux yeux devant un parterre de dirigeants.
    Quelques minutes après son intervention, Greta Thunberg a lancé une nouvelle offensive contre plusieurs pays, mais cette fois-ci sur le plan juridique, rapporte Le Figaro. Avec 16 autres jeunes, elle a déposé une plainte inédite contre cinq pays pollueurs : la France, l’Allemagne, l’Argentine, le Brésil et la Turquie.[...]
    En savoir plus sur valeursactuelles.com
  • Éoliennes : ce qu’on ne vous dira jamais

    wind-farm-2856793_960_720-845x475.jpg

    Plusieurs associations d’Eure-et-Loir organisent, ce samedi 21 septembre, une manifestation à Chartres, suite à un projet d’implantation de six nouveaux mâts dans le Perche. L’occasion de clamer haut et fort, tant à l’opinion qu’aux pouvoirs publics, que « les éoliennes ne servent à rien ».

    Vous pensiez que les éoliennes étaient LA solution efficace en matière de transition énergétique ? Certes, elles dénaturent un tant soit peu nos paysages, mais puisque c’est bon pour la planète, nous martèle-t-on, peut-être faut-il se résigner et accepter que nos campagnes et nos vallées soient ainsi défigurées ? Détrompez-vous ! En réalité, « la production énergétique des 8.000 éoliennes installées ou en cours d’installation en France à la fin 2018 représente moins de 1,5 % de l’énergie consommée en France », dénonce Arnaud Casalis, président de l’association Perche Nature et Environnement, et l’un des organisateurs de la manifestation. Présenter les éoliennes comme une solution d’avenir relève donc du mensonge, puisque même ce faible pourcentage de production est parfaitement aléatoire et intermittent. Quand avons-nous le plus besoin d’électricité ? Pour nous chauffer ou nous rafraîchir et, ironie du sort, c’est précisément quand il fait le plus chaud ou le plus froid qu’il n’y a pas de vent, donc pas d’éoliennes. Par ailleurs, cette solution dite d’avenir ne permet absolument pas de stocker cette électricité. Dès lors, qui prend le relais pour pallier l’incapacité de l’éolienne à répondre à nos besoins ? Les centrales à énergies fossiles pour vous servir ! Autrement dit à gaz ou à charbon. En somme, plus nous installons d’éoliennes, plus nos centrales à gaz produisent de l’énergie et plus nous polluons. Pas mal, pour une énergie verte.

    La carte éolienne se superpose à la carte de la pauvreté

    Outre les nombreux effets dévastateurs bien connus sur l’environnement, la santé, la faune et la flore, un autre scandale lié aux éoliennes mérite notre attention. La Cour des comptes a récemment chiffré le gâchis éolien à 40 milliards pour les contribuables depuis 15 ans, soit 5,7 millions d’euros par machine. Pour mieux comprendre, Arnaud Casalis précise : « Ce sont 40 milliards d’euros qui ont été prélevés en 10 ans dans la poche du contribuable-consommateur pour un résultat plus que négligeable en terme de transition énergétique. » Or, d’après le site des Contribuables associés, nous apprenons que « ces sommes devraient être triplées d’ici 2030, l’argent filant directement vers les paradis fiscaux… soit 120 milliards d’euros de dette à venir pour l’État, sous forme d’engagements financiers non comptabilisés ».

    Et il est particulièrement intéressant de constater que « la carte éolienne se superpose en France à la carte de la pauvreté. Encore une fois c’est la ruralité, déjà rudement mise à contribution, qui paie le prix fort pour le seul bénéfice de quelques-uns », regrette Arnaud Casalis. Pas d’inquiétude à avoir, en revanche, au sujet de l’encerclement de la cathédrale de Chartres également dénoncé. Une directive paysagère a été lancée par la préfecture afin de réglementer les constructions dans les cônes de vue de l’édifice du XIIIe siècle. « Nous avons des vues remarquables sur un rayon de 25 à 30 km autour de la cathédrale. Il faut les conserver », rappelait la préfète Sophie Brocas à L’Écho républicain. Maigre consolation, au demeurant : à condition de ne pas les installer n’importe où, l’on veut bien des éoliennes. L’entourage du maire de Chartres nous apprend que Jean-Pierre Gorges prévoit d’assister à la manifestation en écharpe tricolore afin d’apporter son soutien aux associations. Puissent leurs voix être enfin entendues.

    Sur le même sujet, retrouvez le reportage exclusif de Boulevard Voltaire : Éoliennes, le vent de la colère.

    Iris Bridier

    https://www.bvoltaire.fr/eoliennes-ce-quon-ne-vous-dira-jamais/

  • Dans les années 70, les médias et scientifiques annonçaient...un refroidissement climatique dramatique imminent

     
    « Alors que durant trois quarts de siècle nous avons connu les conditions extraordinaires d’un climat tempéré, le fait majeur aujourd’hui semble indiquer que nous allons vers un refroidissement généralisé. Les climatologues sont cependant en désaccord concernant à la fois la cause et la durée de cette tendance au refroidissement et à la fois son impact sur les conditions locales du climat. […] Et si le climat se met à changer aussi durablement que le prévoient les plus pessimistes d’entre eux, les conséquences, en termes de famine, deviendront catastrophiques. » C’est Newsweek qui annonce cette catastrophe, dans un article de 1975.
    Le refroidissement climatique est causé par l’homme et, en 2000, le monde connaîtra un nouvel âge glaciaire.
    Il y a urgence à agir, et cette lourde tâche revient aux hommes politiques.
    Mais on doute de leur volonté de créer de nouvelles taxes et de nouveaux impôts pour éviter le pire.  « Les climatologues sont pessimistes quant à la volonté des leaders politiques de prendre des décisions permettant de contrebalancer les changements climatiques, voire d’en ralentir les effets. Ils admettent néanmoins que l’une des plus audacieuses solutions proposées, tel que faire fondre la calotte glaciaire en la recouvrant de suie noire ou encore détourner les fleuves de l’Arctique peuvent créer de bien plus grands problèmes. »


    Le très sérieux Time avait déjà alerté ses lecteurs sur le refroidissement à venir.
    C’était en 1972.
    Il mentionnait des scientifiques qui constataient un accroissement de la calotte glaciaire et une diminution des températures depuis 1940.
    Il y a un refroidissement global, disait-il, et nous sommes à la veille d’un nouvel âge glaciaire.
    La preuve : entre 1945 et 1970, les températures n’ont cessé de baisser.
    De quoi effrayer les lecteurs.
    Cinq ans plus tard, Time réitérait ses propos avec une couverture-choc « Le Grand Froid » (The Big Freeze). En photo, un homme en passe-montagne rouge, tel un lanceur d’alerte, transi de froid et de glace.
    Si la Guerre froide connaissait un dégel, le monde lui se refroidissait.
    Il fallait bien trouver un nouvel ennemi.
    Journalistes et scientifiques étaient mains dans la main pour alerter sur cet imminent refroidissement. En 1977, un groupe de scientifiques regroupés sous le nom d’Impact Team publia La conspiration climatique.
    La venue du nouvel âge glaciaire.
    La couverture annonce même que le livre contient deux rapports de la CIA sur le sujet.
    On ignorait que les enquêteurs de la CIA étaient aussi des climatologues avertis. 
    En 1978, c’est le Los Angeles Times qui publie un article annonçant le refroidissement dans les trente années à venir.
    Décidément, l’an 2000 s’annonce bien sombre, entre crise climatique, guerre nucléaire et invasions extraterrestres.
    À défaut de rigueur scientifique, les Américains témoignent de leur grande imagination pour inventer des scénarios catastrophes.
    D’autant que le club de Rome venait de publier son célèbre rapport Halte à la croissance ? (1972), connu pour évoquer la pénurie de pétrole à venir à l’horizon 2000.
    En 1968, c’était le livre retentissant de Paul Ehrlich, The population Bomb, qui expliquait que l’humanité allait mourir de faim.
    « La bataille pour nourrir l’humanité est perdue. Au cours des années 1970, des centaines de millions d’êtres humains vont mourir de faim. […] Rien ne peut empêcher une aggravation notable de la mortalité dans le monde. […] D’ici à 1985, l’humanité entrera dans une ère de pénurie des ressources et de pauvreté croissante. »
    Refroidissement et famine se faisant attendre, les annonces catastrophiques se sont ensuite focalisées sur les pluies acides détruisant les forêts et le trou dans la couche d’ozone (années 1980).
    L’homme, bien sûr, était responsable de tout cela.
    Puis ce fut le bug de l’an 2000, qui devait provoquer une guerre nucléaire.
    Mais les pluies acides n’existaient pas, la mort des arbres était la conséquence d’années de sécheresse.
    Quant au trou dans la couche d’ozone, il se révéla beaucoup moins important que ce qu’en disaient les journalistes.
    Aucune catastrophe n’est venue.
    De quoi refroidir les prédictions alarmistes qui, pourtant, reviennent toujours
    .fawkes-news

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/dans-les-annees-70-les-medias-et.html

  • Selon la préfecture de police de Paris, 1 000 manifestants «radicaux» se trouvent dans le cortège de la marche pour le climat à Paris

    Des tensions ont éclatées en marge de la marche pour le climat à Paris. Selon la préfecture de police de Paris, 1 000 manifestants radicaux de type « black blocs » se trouvent dans le cortège de la marche pour le climat à Paris. À la mi-journée, on décomptait 123 interpellations et 174 verbalisations, rapportent plusieurs médias, dont franceinfo.

    Voir la suite

  • Qui est derrière le phénomène Greta Thunberg ?

    800px-greta_thunberg_02-800x475.jpg

    Plus ça va et plus Greta m’intéresse. Non pas son discours préfabriqué qu’elle recrache mécaniquement, encore moins son cerveau lavé depuis le berceau par ses parents, un couple d’écolo-gauchos. Ce qui m’intéresse, c’est ce qu’il y a derrière elle, et surtout le message subliminal que l’on nous délivre, à travers son personnage.

    Greta n’a que seize ans, mais elle profère à des adultes ses sentences avec une rage glacée et fanatique. Elle est la grande prêtresse de la nouvelle religion écolo, venue punir les peuples qui tardent à révérer le totem vert, peinent à se prosterner devant les nouveaux tabous. Son visage adolescent, associé à ses prophéties apocalyptiques et à ses diktats inquisitoriaux, incarne à merveille le message transmis des plus hautes sphères du pouvoir : aujourd’hui, les règles du nouveau monde s’imposent à tous, il est temps d’oublier une fois pour toutes ce que vous étiez, ce que vous pensiez, comment vous viviez ; toutes les vielles lunes et les lubies qui régissaient vos existences n’ont désormais plus cours.

    Greta ne va plus à l’école : elle a d’autres chats à fouetter que d’aller écouter des vieux ânonner les leçons du passé, qui n’ont plus aucune valeur à présent que le monde court à sa perte. Les adultes n’ont rien à lui apprendre, du haut de ses seize ans, elle sait ce que l’avenir nous prépare : transmission, apprentissage, savoir et savoir-faire, obéissance et respect des anciens sont des leurres. Le nouveau monde doit s’imposer sur les ruines de l’ancien. Du passé faisons table rase.

    Greta n’a aucune légitimité officielle, ne représente qu’elle-même, mais se permet de venir aux États-Unis faire la morale à Trump, qui représente plus de trois cents millions d’Américains, ou à Bolsonaro, élu par près de cinquante-huit millions de Brésiliens (55 % des suffrages). Elle leur intime l’ordre de se soumettre à ce que prétend la science – disons, plutôt, à ce que prétendent certains scientifiques triés sur le volet. Peuples, nations, démocraties, souverainetés, présidents, élections, institutions, tout cela ne pèse plus rien face à l’apocalypse qui point à l’horizon. Une apocalypse qui surgira de nos propres habitudes, de nos modes de vie, de nos égoïsmes individuels et nationaux et de la confiance que nous plaçons dans nos nations et nos dirigeants, incapables de voir la vérité en face. Nations, démocraties doivent disparaître car nous conduisent au fond du gouffre.

    À tous ces peuples tentés par le populisme, le nationalisme, le souverainisme, Greta la prophétesse annonce de sinistres présages, l’entrée dans un monde de ténèbres. L’avenir est à la concorde mondiale, l’unification du monde, sous l’empire de la science pour combattre les démons qui siègent en chacun de nous et nous mènent dans l’abîme. Immigration, identité, insécurité, récession ne sont que vaines préoccupations, seule la préservation de l’environnement vaut la peine de se battre.

    On comprendrait mieux le phénomène Greta, son concept, son emballage, le marketing qui l’accompagne, si l’on savait qui finance tout ce barnum : d’après Reporterre, le quotidien de l’écologie, les Persson, milliardaires suédois comptant un ex-ministre social-démocrate.

    Olivier Piacentini

    https://www.bvoltaire.fr/qui-est-derriere-le-phenomene-greta-thunberg/

  • Climat, de quoi parle-t-on ?

    rechauffement.jpg

    Le billet de Patrick Parment

    Quand on évoque le climat, on entend généralement par là cet incontournable réchauffement climatique qui échauffe tous les esprits et fournit aux médias d’excellents sujets. Ce qui permet à tous les professeurs Tournesol de la terre de nous abreuver de leurs prédictions des plus noires aux plus riantes. A la bliblique fin du monde s’est substituée celle du climat sur l’air de « on va tous griller ».

    Comme l’exprime très justement Benoît Rittaud, un de nos brillants mathématiciens – il n’y a pas que Villani dans la vie -, il faut raison garder.

    « Même si on ne les entend guèrebeaucoup de gens pondérés et compétents ont parfaitement compris que l’alarmisme climatique actuel résulte pour une large part d’une ferveur déraisonnable. La science est encore bien trop balbutiante pour prétendre faire des prévisions assurées sur les climats terrestres dans 50 ou 100 ans ; malgré cela, il n’y en a toujours que pour le réductionnisme climatique, qui croit pouvoir présenter le gaz carbonique comme facteur dominant, voire unique, dans l’évolution du climat. Le conformisme académique et médiatique du “carbocentrisme”... rend difficile la discussion, toute contestation étant immédiatement assimilée à une pensée déviante, à un déni, à un égoïsme. »

    Evidemment la question posée subséquemment est : quelle est la part des activités humaines dans ce fameux réchauffement ? Notamment en matière industrielle et plus encore, peut-être, dans la destruction de nos écosystèmes. On pense à la forêt amazonienne, ravagée cet été, et plus sûrement encore aux forêts africaines. Sauf que ce phénomène n’est pas nouveau qui se reproduit chaque année à la même époque. Passons.

    Il ne faut pas perdre de vue que la terre, notre bonne vieille terre, malgré tous ces aléas n’en continuera pas moins de tourner et que tout cela ne l’affecte en rien. Il ne lui faudra que quelques centaines d’années pour effacer toute trace de l’homme. Au final, c’est toujours la nature qui reprend ses droits et la terre de tourner jusqu’à ce que notre Soleil la grille définitivement. C’est pas pour demain, rassurez-vous.

    Le problème qui nous concerne, c’est moins le réchauffement que l’exploitation des ressources naturelles et notamment celles dites non-renouvelable qui nous procurent l’énergie dont nous avons besoin pour maîtriser notre environnement. Au cours des siècles, l’homme n’a eu de cesse que d’améliorer ses outils de domination sur la nature afin de rendre son environnement de plus en plus confortable. Avec l’avènement de l’ère industrielle, ce sont la maîtrise des énergies non renouvelables – pétrole, gaz, charbon, urnanium – qui nous ont permis de façonner l’univers dans lequel nous vivons aujourd’hui.

    Revers de la médaille, en l’espace d’un siècle, l’exploitation de ces ressources a été multipliée par 1000, si ce n’est plus. Et la démographie a suivi une progression quasi exponentielle. La modernité (en fait l’ère industrielle) qui était l’apanage des Européens puis de ce que l’on a appelé l’Occident, s’est désormais étendue à l’Asie du Sud-Est, la Chine et dans une certaine mesure l’Inde. Quant à l‘Afrique, qui dispose de nombreuses ressources, faute de maîtriser son destin, elle subit la dure loi d’airain d’un capitalisme financier sans foi ni loi. Dont elle ne tire que de maigres profits quand sa démographie explose.

    Tout cela pour dire que s’il faut en effet s’adapter à un réchauffement climatique sur lequel nous n’avons que peu de prise – on ne maîtrise pas le climat -, il est nettement plus urgent de réguler nos besoins en matière d’énergies renouvelables et donc d’en finir avec un capitalisme financier qui nous mène à la ruine. Et là, le réchauffement climatique n’y est pour rien.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les origines historiques de l’écofascisme en Europe

    Introduction

    Les dernières élections européennes ont montré la réactivation de la question écologique dans toutes les formations politiques, comme en témoignent le succès électoral des partis verts dans plusieurs Etats comme l’Allemagne, la France, mais aussi l’Irlande et la Finlande, et la prééminence de la lutte contre le changement climatique et de la transition écologique dans les listes de gauche et du centre. Si l’écologie apparaît comme l’un des piliers programmatiques des gauches européennes, le consensus demeure difficile à droite sur la place à accorder à ce sujet, entre les partisans modérés d’une inflexion politique et économique plus ou moins marquée vers la transition, et les partisans d’une rupture avec les accords commerciaux en vigueur et d’une révision radicale des compétences de l’Union européenne au profit des États-nations, en matière de relations commerciales comme d’immigration.

    En matière d’écologie, les droites néo-nationalistes européennes ne s’accordent pas non plus sur la reconnaissance du péril climatique et sur les moyens politiques de sa mitigation. L’Alternative für Deutschland (AfD) a à plusieurs reprises exprimé son scepticisme concernant l’influence de l’activité humaine sur le changement climatique, de même que Nigel Farage a qualifié le changement climatique de pseudo-science. À cet égard, le Rassemblement National (RN) français a fait figure d’exception en construisant depuis 2017 un discours d’écologie politique nationaliste. L’absence de convergence sur l’écologie demeure l’une des zones d’ombre du rapprochement opéré par plusieurs dirigeants euro-sceptiques ces derniers mois autour de Matteo Salvini.

    © Europwal-Le Grand Continent : https://europawal.gegeurope.org/

    Pourtant, il est possible de distinguer deux traditions intellectuelles pour comprendre la place importante qu’occupe l’écologie dans l’extrême-droite en Europe. D’une part, une tradition qui prend son origine en Allemagne et dans les pays nordiques et défend une vision anti-moderne et anti-progressiste, où l’homme retrouve un épanouissement originel dans le respect d’une nature idéalisée ; d’autre part, une tradition méditerranéenne et notamment italienne, où le fascisme se construit en lutte contre la nature et par la valeur essentielle du travail. L’homme fasciste devrait ainsi construire le monde économique, politique, social et intellectuel contre une nature qu’il domine.

    On entend aussi par écofascisme (notamment selon le politologue finlandais J.P. Roos) l’idéologie de quelques protecteurs de l’environnement radicaux qui prônent l’abandon complet des technologies dans nos sociétés ainsi qu’une réduction de la population humaine afin de sauver la planète des dangers qui la menacent : le surpeuplement et la pollution. Il s’agirait donc d’une variante radicale de l’« écologie profonde » avec des aspects primitivistes.

    L’écofascisme ainsi considéré n’est aucunement lié au fascisme historique et n’en partage pas non plus les ambitions. Seront plus généralement considérées ici comme « fascistes » les théories qui ne respectent ni la vie humaine, ni les formes démocratiques.

    Les « écofascistes » souhaiteraient atteindre leurs buts au moyen d’une dictature qui permettrait de réduire la population terrestre par la coercition, tandis que les habitants restant assureraient la continuité de l’humanité avec des moyens techniques archaïques (agriculture simple, chasse, artisanat). Seraient prévus également des modes malthusiens de contrôle des naissances afin de ne pas menacer l’environnement par une surpopulation.

    L’écologie dans l’histoire

    L’Allemagne n’est pas seulement le berceau de la science de l’écologie et le lieu où les Verts ont pris une importance politique ; elle a aussi été le berceau d’une synthèse particulière du naturalisme et du nationalisme, forgés sous l’influence de l’irrationalisme anti-Lumières de la tradition romantique. 

    Les premiers groupes de conservation et de protection de la nature, expression d’une prise de conscience embryonnaire des dangers inhérents au processus de développement économique et industriel, ont vu le jour dans la seconde moitié du XIXe siècle. Des formes de protestation et même de rejet ouvert du progrès économique et de ses conséquences pour les hommes et la nature étaient présentes depuis longtemps dans l’œuvre des philosophes et des écrivains, par exemple dans une grande partie du mouvement romantique, notamment dans les pays anglo-saxons et en Allemagne. Mais il s’agissait d’événements isolés, même s’ils étaient importants du point de vue de l’histoire intellectuelle et culturelle. Dans la seconde moitié du XIXe siècle sont nées les premières associations qui ont traduit ces critiques en propositions concrètes pour la protection de l’environnement. En Angleterre, le plus ancien des groupes environnementaux existants, la Commons, Open Spaces and Footpaths Preservation Society, fondé en 1865, comptait plus de trois mille membres en 1890. Dans les années suivantes, des organisations similaires ont vu le jour en Allemagne, en France, aux États-Unis, aux Pays-Bas, en Suisse, en Italie et, en général, partout dans le monde, le développement industriel, l’introduction de nouvelles méthodes agricoles, la croissance démographique, l’urbanisation et autres phénomènes liés au progrès économique et technologique mis en crise, ainsi que les anciens modes de vie, voire les modes traditionnels des rapports de l’homme avec la nature.

    Lire la suite