
Les paysans et les viticulteurs du Midi ne pensent pas autrement quand ils dénoncent les technocrates distingués qui ont fabriqué les règlements européens. Et ils décrivent leur situation avec des mots qui pourraient être calqués sur le sentiment de bien des Français, dans bien des domaines : « La viticulture provençale enfermée depuis cent ans dans un corset orthopédique qui l'étouffe, contrôlée, étiquetée, suradministrée, surfiscalisée, noyautée, écrasée, confisquée, endettée, et pour finir embrigadée dans cette galère du Marché Commun où on l'a fait entrer de force pour pouvoir signer un règlement financier qui profitait à d'autres ». Une dénonciation à la Proudhon, tels sont les problèmes de nos viticulteurs, de nos paysans



On se croirait dans le meilleur des mondes. Le meilleur des mondes du « bio ». Les uns disent courageusement non aux pesticides, les autres crient à la honte quand on leur propose des poulets chlorés - et ils ont raison. Le XXIe siècle est bien religieux mais écolo-religieux, avec ses grands prêtres et son catéchisme. Nous sommes tous en route pour devenir de bons petits écocitoyens. Et si vous ne vous chauffez pas encore à l'énergie solaire, alors vous êtes, des assassins. Le Big Brother de l'environnement fait plus que jamais recette depuis le « Grenelle » qui n'a encore rien donné de concret.

