« Aux origines coloniales de la crise écologique », titre Le Monde, le 24 janvier. Tiens, c’est vrai : comment a-t-on pu oublier ce péché-là ? « J’ai bon dos, je suis la cause de tous les malheurs du monde, j’ai l’habitude… », écrit Frédéric Beigbeder dans Le Roman français.
On ne nous laisse pas souffler. À peine eu le temps de digérer l’épisode « Shoah » que le gavage reprend : accourez, approchez, venez tous, ne faites pas les timides, il est encore temps de lancer votre petite pierre dans cet immense procès post-mortem de vos aïeuls : le chômage ? Les retraites ? Le coronavirus ? L’interro de conjugaison ratée du petit dernier ? Le cancer de la grand-mère ? Répétez en chœur après moi : au fond, c’est toujours la faute à la colonisation.