Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie et environnement - Page 103

  • Greta et Ségolène sont dans un bateau. Greta tombe à l’eau…

    gretasego.png

    Voilà une photo qui ne manquera pas de figurer dans les livres d’histoire : Greta Thunberg et Barack Obama ont échangé, mardi, un « check ». Poing contre poing, comme les rappeurs. Entre djeuns, ex et futur prix Nobel de la paix. La classe…

    Pour l’occasion, la jeune fille avait troqué ses tresses contre une longue longue longue queue de cheval, symbole d’une coiffure bio nourrie aux embruns. Elle poursuit donc son périple sur le territoire américain, rencontrant à Washington le président d’hier puisqu’elle refuse de discuter avec un Trump en exercice. En ligne de mire, le sommet sur le climat de l’ONU, qui rassemblera tous les dirigeants (ou presque) de la planète. Une manifestation monstre est prévue samedi à New York, encouragée par les époux Obama. Barack a rassuré la sainte climatique – « Toi et moi, on forme une équipe ! » – avant d’échanger un second « fist bump ».

    Il faut dire que la frêle enfant bénéficie, aujourd’hui, de toutes les attentions. Pas un chef d’État, pas une tête couronnée, pas un politique en campagne qui ne rêve, désormais, de poser avec elle sur la photo envoyée illico à ses millions de followers. Non seulement il faut en être, mais il faut le faire savoir, toutes choses qui, on le sait, remplacent avantageusement l’absence de savoir-faire.

    Ainsi notre nationale Ségolène Royal, qui court déjà les plateaux de télé pour laisser supputer une candidature en 2022. Elle aura alors 69 ans, l’âge de toutes les promesses, et compte bien défier son ancien compagnon Hollande et, derrière lui, tous les vieux éléphants du marigot PS.

    Et Ségolène aime Greta. Elle l’a dit, samedi soir, sur le plateau d’« On n’est pas couché » : « Je la trouve formidable, extrêmement brillante », et du coup, elle « trouve scandaleux les attaques qui sont dirigées contre elle-même par certains intellectuels ». D’ailleurs, ajoute-t-elle, « ce que ne supportent pas un certain nombre d’adultes c’est qu’elle soit très jeune et qu’elle sache parfaitement ce qu’elle dit ». Pas comme elle, mère de famille nombreuse au regard critique sur ses concitoyens : « C’est comme des parents qui ne tolèrent pas que leurs enfants leur disent leurs quatre vérités. Elle vient, elle dit ses quatre vérités, elle arrive à soulever des lycéens à travers la Terre entière. »

    Ségolène Royal est une femme de combat. De combat écolo. C’est pour cela qu’Emmanuel Macron l’a nommée ambassadrice des pôles, un job qui l’occupe autant qu’il lui tient à cœur. Elle l’affirme chez Ruquier : « Que dit la France ? Qu’est-ce que je dis au nom de la France dans ces instances, et notamment dans ce qu’on appelle le Conseil de l’Arctique ? C’est d’attirer l’attention sur les conséquences du dérèglement climatique. » Ah ségolène, quelle bravitude !

    Sauf qu’un certain Mikaa Mered, spécialiste des pôles, chercheur et enseignant à l’Institut libre d’étude des relations internationales censé fréquenter notre pasionaria, est formel : l’ancien ministre de l’Environnement, ambassadrice des pôles, a séché absolument tous les rendez-vous du Conseil de l’Arctique. « En deux ans, Ségolène Royal ne s’est JAMAIS rendue à la moindre réunion de la moindre instance diplomatique arctique officielle et n’a mené AUCUNE action contre les fuels lourds… Mais qui vérifie ? », s’indigne-t-il sur Twitter. Et de conclure : « Ce n’est pas juste hallucinant. Ça fait peur… »

    Vérifications faites par « Checknews » (émanation du service Desintox de Libération, pas vraiment à droite, donc), l’ex-présidente de Poitou-Charentes n’a effectivement honoré de sa présence aucune des quatre rencontres des « Senior Arctic Officials ».

    Justification de son cabinet : « Ségolène Royal décide de ses déplacements en fonction de ses engagements et de son empreinte carbone. »

    Qu’en dit sainte Greta ?

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/greta-et-segolene-sont-dans-un-bateau-greta-tombe-a-leau/

  • Fabrice Hadjadj | L'écologie contre le transhumanisme #CMRDS2019

  • Après s’être offert des vacances en jet privé, Obama déclare à Greta: «Toi et moi, on forme une équipe»

    Rappel : Cet été, la famille Obama s'est offert des vacances de rêve sur le yacht des Clooney, voyageant également en hélicoptère et en jet privé, d'abord en France, puis en Italie.
    Très écologique comme chacun peut le deviner. On ne parle ici que des vacances de l'été 2019. Je vous laisse imaginer le reste.
    "Avignon est en émoi ! Hélicoptères, gardes du corps, jet privé
    L’ancien président américain Barack Obama et sa famille sont arrivés dans le sud de la France pour des vacances sous le soleil du Midi."
    Elle.fr / Rtl.fr
    "Après le sud de la France, place à l'Italie.
    La famille Obama s'offre une parenthèse en Italie, où elle a rejoint Amal et George Clooney (en jet privé encore une fois), qui possèdent une villa à Laglio, au bord du lac de Côme. 
    Un cortège de dix voitures parti de l'aéroport de Milan-Malpensa et escorté par la police est arrivé vers 14h30 dans le petit village transalpin, situé non loin de Chiasso."
    People.bfmtv.com / Voici.fr / 20min.ch / Lafiva.com
    Ou comment un manipulateur nous prend ouvertement pour des imbéciles avec l'aide d'une presse orientée.
    Pour un individu de gauche, il suffit simplement de s'afficher avec la greluche du moment et de lancer quelques phrases percutantes pour tromper les plus stupides.
    **********
    "Personne n'est trop petit pour avoir un impact et changer le monde, alors faites tout ce que vous pouvez", a affirmé la célèbre militante suédoise lors de cette rencontre.
    Il voit en elle "l'une des plus grandes défenseures de notre planète".
    L'ancien président des Etats-Unis Barack Obama a annoncé mardi sur Twitter reçu la jeune égérie de la lutte pour le climat Greta Thunberg à Washington, où elle est actuellement en visite après avoir traversé l'Atlantique à bord d'un voilier zéro émission carbone.
     
    Bfmtv.com

    Rappels concernant les autres "stars" de la gauche :

    Après avoir milité pour les migrants, Richard Gere profite de son yacht de luxe, entouré de jolies filles et de champagne

    Le prince Harry épinglé pour ses nombreux voyages en jet privé alors qu'il assène sa morale écologique

    Canton de Genève : La socialiste Anja Wyden Guelpa a beaucoup coûté en déplacements.

    lesobservateurs.ch
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/apres-setre-offert-des-vacances-en-jet.html
  • Attali - climat: "Agissons comme si c'était vrai !"

    https://www.youtube.com/watch?v=8mf-Pcu7eMk

  • Repenser la question énergétique sous l'angle politique.

    france-sur-mer.jpgQuelques drones vont-ils faire vaciller l’économie mondiale ? Les frappes des rebelles yéménites Houthis contre les plus grandes installations pétrolières d’Arabie Saoudite ont fait de gros dégâts et entraînent désormais la suspension temporaire de la moitié de la production du pays, plus grand producteur pétrolier du monde, ce qui représente, à l’échelle mondiale, environ 6 % du commerce de brut. Cela entraîne aussi, naturellement, une hausse rapide des cours du pétrole qui sont loin, néanmoins, d’atteindre les sommets d’il y a quelques années, mais qui devrait se répercuter dans quelques semaines, voire dans quelques jours sur les prix de l’essence à la pompe, au risque de fragiliser une économie française (entre autres) qui n’est pas la plus florissante aujourd’hui… Au-delà de l’événement géopolitique et de ses conséquences économiques, cela doit nous interroger sur notre dépendance aux énergies fossiles et sur les moyens de s’en dégager.

    En faisant le choix il y a quelques décennies de privilégier l’énergie nucléaire (ce qui n’a pas que des avantages, en particulier sur le plan de la dangerosité et sur celui de la gestion des déchets issus de sa production énergétique), le gouvernement français de l’époque pompidolienne pensait amortir les chocs pétroliers tout en répondant à la forte demande énergétique de la société de consommation alors en cours d’expansion et d’imposition. Mais l’extension du mode de déplacement automobile qui ne s’est jamais démentie depuis les années 1950 s’est faite sur la base du pétrole, sans alternative crédible jusqu’à ces dernières années, et cela malgré le fait que, dès les origines de l’automobile, l’électricité était présentée comme une possibilité intéressante : mais la pression et les manœuvres des grandes compagnies pétrolières états-uniennes ont ruiné cette alternative au pétrole (dès 1914), pour des raisons principalement de recherche de profit et d’intérêt des grandes sociétés et de leurs actionnaires… Le profit immédiat plutôt que le bien commun, en somme ! Nous le payons aujourd’hui, autant sur le plan environnemental qu’économique.

    Tout cela doit inciter l’Etat à promouvoir une nouvelle stratégie énergétique sans oublier l’enjeu environnemental : un grand plan d’investissements et de créativité dans le domaine des énergies renouvelables et non-polluantes (ce qui n’est pas toujours le cas, si l’on pense à certains matériaux ou structures nécessaires pour la récupération de l’énergie du vent ou du soleil) devrait être pensé et engagé, dans des délais plus rapides qu’ils ne le sont ordinairement, et en recourant aussi aux méthodes qui ont permis jadis en quelques années de nucléariser l’électricité française. La France dispose d’atouts exceptionnels liés à la superficie non moins exceptionnelle de son domaine maritime et de ses possibilités, et cela fait plusieurs mandats présidentiels écoulés que des parlementaires comme Philippe Folliot (auteur avec Xavier Louy d’un livre qui devrait être lu par tous les hommes qui nous gouvernent et tous ceux qui aspirent à le faire : « France-sur-Mer : un empire oublié »), appellent à valoriser cet énorme potentiel marin. J’avais expliqué il y a quelques années, suite à la lecture d’articles scientifiques sur les énergies marines renouvelables (les EMR), que la France pourrait devenir « l’Arabie Saoudite de l’énergie houlomotrice » (l’énergie des vagues, de la houle) si elle voulait bien se donner la peine de penser et de pratiquer la mise en place de systèmes de récupération de cette énergie : notre pays dispose, rien qu’en métropole, de plus de 5.000 kilomètres de côtes, ce qui permet d’envisager une exploitation convenable et rentable de l’énergie houlomotrice, sans négliger d’autres formes d’énergies marines, comme l’énergie marémotrice par exemple : le barrage-usine de la Rance est un modèle qui permet, cinquante ans après sa construction et le début de sa mise en service, de ne pas refaire les erreurs commises alors et d’envisager d’autres implantations en s’appuyant sur un empirisme organisateur crédible, tout en réfléchissant aussi à minorer les effets sur l’environnement de cette installation.

    Mais, ce qui est valable pour les EMR l’est tout autant pour d’autres énergies renouvelables exploitées sur la terre ferme ou dans les airs, et l’expertise française en ce domaine doit être encore améliorée et soutenue, par l’Etat comme par les autres acteurs publics et, bien sûr, privés, qui peuvent y trouver quelques ressources nouvelles et profits certains sans être forcément excessifs ou injustifiés : l’ensoleillement et la ventosité, par exemple, méritent, malgré leurs caractères fluctuants, d’être mieux considérés encore, et cela en sortant aussi d’un modèle de « gigantisme » (comme dans le cas de l’éolien) qui s’avère plus coûteux et écologiquement dévastateur que des modèles « à taille humaine », mieux adaptés à la proximité et à la vie locale. Sans négliger pour autant les nécessaires économies d’énergie qui sont, à plus ou moins long terme, la solution la plus efficace pour ne plus être dépendant d’une « énergivoracité » qui paraît bien être celle de notre société de consommation contemporaine…

    En relisant quelques documents des années 1970 qui encombrent mes archives sans que je le regrette forcément, je constate que ce que j’écris là n’a rien de novateur ni d’original : d’autres que moi, et bien avant que je ne le formalise sur le papier ou par le clavier, ont évoqué ces mêmes pistes énergétiques et économiques, mais ils n’ont pas empêché une constante progression des dépenses d’énergie et de recours aux sources fossiles de celles-ci, et cela malgré tous leurs valeureux efforts et leurs mises en garde parfois prophétiques. Et, même depuis (et malgré…) le passage de Nicolas Hulot au gouvernement, la France a vu ses rejets de gaz à effet de serre augmenter, preuve de la difficulté à sortir du modèle énergétique « fossile » et polluant. Cela me confirme dans l’idée que seule une politique d’Etat énergique, de cette énergie que procure la volonté de faire, peut changer ou orienter différemment le cours des choses : encore faut-il que la magistrature suprême de cet Etat qui doit investir dans l’avenir sans négliger les réalités du présent et les expériences du passé, soit « libre de tout lien » avec les promoteurs et les profiteurs d’un système qui pèse trop, par essence, sur les ressources de la terre et sur leurs capacités de renouvellement. Il n’est pas certain que la République, dépendante de ceux qui font l’opinion et alimentent les désirs en les décrivant comme « besoins », soit la mieux adaptée à relever les défis énergétiques et écologiques contemporains, et les vains efforts d’un Nicolas Hulot sûrement plein de bonne volonté mais désarmé devant celle des décideurs économiques, qu’ils soient nationaux ou multinationaux, ont largement démontré cette impuissance de l’écologie politique quand l’Etat n’est pas, par lui-même, « écologiste intégral ». Vous voulez une politique écologique d’Etat ? Alors, il vous faut conclure à un Etat politique écologique, à un Etat dont les racines plongent profondément dans le temps et la conscience de la fragilité des choses, et qui, par essence, incarne cette continuité dans le temps sans oublier sa nature « mortelle » et renouvelable : « Le roi est mort, vive le roi ! », disait l’ancienne formule de passation du pouvoir d’un souverain au suivant, et ces quelques mots signifiaient aussi le fait que la mort, « passage nécessaire de la vie », n’avait pas le dernier mot parce que l’Etat survivait à la défection naturelle du père par la transmission de l’héritage au fils survivant. Et quoi de plus « naturel », écologiquement parlant, que cette transmission du père au fils qui rappelle que la nature n’est pas « fixiste » mais toujours en perpétuel mouvement, non comme un fétu de paille emporté par le vent mais comme la ramure d’un arbre, changeante selon les saisons, dans ses feuillages colorés ou hivernalement absents…

    http://www.nouvelle-chouannerie.com/

  • Energie éolienne, le vent de la colère

    Armel Joubert des Ouches

    Les projets d’implantation d’éoliennes se multiplient un peu partout en France. Parmi les derniers projets en cours, les Hautes-Alpes. Les Hautes-Alpes, c’est pourtant le lac de Serre-Ponçon, c’est un département à la nature préservée, c’est le parc naturel des Écrins, les parcs régionaux du Queyras, des Baronnies. Une centaine d’éoliennes sont prévues. Il y a les Pyrénées, le Maine-et-Loire, le Centre-Val de Loire.

    Il y a Chartres. Même le site emblématique de la cathédrale de Chartres, premier site classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, est menacé d’encerclement par des éoliennes. De nombreuses associations appellent à une manifestation, le 21 septembre prochain, pour s’opposer au projet.

    Il y a l’Ille-et-Vilaine, en Bretagne, il y a aussi la Dordogne. Le 24 août 2019, près de 600 personnes ont défilé dans les rues de la commune de Saint-Aulaye. Dans le cortège, beaucoup d’élus. Des maires, des députés, des conseillers départementaux. Il y a aussi beaucoup d’associations de protection de l’environnement (la FED, la fédération Environnement durable, Association 3D, Forces Périgord 24, Stop Éolien 16, Vent du bocage). Il y a aussi l’association Chasse, pêche, nature et traditions. Le projet qui porte sur cinq éoliennes de 182 mètres de hauteur fait hurler une bonne partie de la population dispersées sur trois communes – 94 % des habitants concernés se sont prononcés contre.

    « Une affaire d’argent »

    Pour Jean-Louis Butré le président fondateur de la FED, l’association Environnement durable, « il s’agit d’une affaire d’argent. C’est subventionné ! À partir du moment où des promoteurs installent des éoliennes sur la France, ils gagent beaucoup d’argent qui est pompé sur la facture d’électricité des contribuables français. Les fonds financiers qui alimentent les sociétés éoliennes, il y en a partout ! Il y a des promoteurs d’éoliens qui sont partis avec un milliard d’euros ! »

    Pour Julien Aubert, député LR de Vaucluse et rapporteur spécial sur le budget de l’énergie, « il y a des promoteurs qui ont des attitudes de cow-boys et qui ne disent pas toute la vérité sur la manière dont les choses se déroulent. Certains m’ont raconté qu’on leur avait proposé de l’argent pour régler un problème sans avoir à passer par des tribunaux… »

    20.000 éoliennes prévues… pas aussi « propres » qu’ont le dit ?

    Avec la loi sur la transition énergique, l’État prévoit la mise en place de 20.000 éoliennes partout dans l’Hexagone. Il en existe 8.000, actuellement, dans le pays.

    2018 01 ÉOLIENNES.jpg

    ACHETER EN LIGNE LE LIVRE CLIQUEZ ICI

  • Pour une écologie cohérente et intégrale

    209803280.jpg

    Le discours dominant de la classe médiatique et politique, son battage de propagande de tous les instants est omniprésent. Avec son icône infantile, sainte Greta, ses activistes en grève scolaire, le message est clair. Il y a urgence climatique, la planète se réchauffe, l’Amazonie brûle, les glaciers disparaissent, les ours blancs meurent. L’émotion l’emporte sur l’analyse, sur  la vision globale, sur le bon sens. L’écologie politique, qui n’a pourtant pas réussi à imposer des équipes qualifiées dans les exécutifs en Europe, qui est un mélange toxique entre politique de gauche, religion victimaire et idéologie de repentance et de culpabilisation, croit que l’avenir lui appartient. Elle construit un récit du changement climatique ( le climat ne fait que changer sur le long terme, la vie terrestre étant une sorte de miracle d’équilibre entre le feu et la glace, le soleil et le magma en fusion dans le noyau de la terre) qui est une sorte de superstition antihumaine qui présente le fonctionnement et les activités humaines comme une menace. Le plus grave est que la soi-disant transition verte est complètement sponsorisée et instrumentalisée par les multinationales globalisées, avec des objectifs de forts profits à court terme ( éolienne, photovoltaïque, start-up), au détriment d’investissement à long terme ( réindustrialisation, agriculture de qualité, énergie nucléaire hybride  fission/fusion). La religion trompeuse  de l’écologie politique, avec son hostilité irrationnelle à la technique, son envie de protéger les espèces animales, les genres, les minorités, les migrants déracinés distille sa peur de l’humain, de l’enraciné, du citoyen autonome. Elle oublie que l’homme est un super prédateur qui a su utiliser technique et culture pour augmenter sa capacité durable de survie.

    Les idéologies anciennes se sont distinguées autour de thèmes classiques : la religion, la propriété privée, l’intervention de l’Etat. La droite des valeurs était clairement pour la religion qui fixe limites, morales et exemples à suivre. Aujourd’hui c’est la gauche « nouvelle, sociétale » qui apparaît comme une secte militante inquisitoriale, de pensée unique, faisant la chasse à la déviance, à l’impiété, à la libre pensée alternative .La propriété privée reste une préoccupation de la Droite économique même si la financiarisation à outrance de l’Economie, l’endettement croissant, la disparition du cash font craindre sa disparition au profit d’un petit groupe oligarchique qui concentre l’accaparement de ressources et de richesses. Quant à l’intervention de l’Etat, exigence de la gauche sociale, elle est minée par le libre-échange, la globalisation de l’Economie, les accords internationaux comme le Mercosur, la puissance d’influence des multinationales et des banquiers internationaux. Deux autres thèmes, l’intégration citoyenne (rôle et statut des femmes, des minorités sexuelles, du rapport aux animaux) et l’identité culturelle se sont rajoutés (la gauche dans le premier thème et la droite des valeurs sur l’identité. Respect de la vie, critique de l’avortement comme limitation de la croissance démographique, critique de l’euthanasie pour les rentiers et malades chroniques qui coûtent plus qu’ils ne rapportent sont dorénavant d’abord  à droite. La lutte contre le gaspillage, pour le recyclage sont des comportements moraux et éthiques au-dessus du clivage gauche/droite.

    L’alternative gauche/droite entre l’Etat et le Marché est plutôt, chez l’écologiste cohérent, marquée par un troisième terme : l’autogestion communale, la mobilisation citoyenne, le principe de subsidiarité (ne déléguer à une instance supérieure que ce que l’on ne peut faire bien soi-même), la responsabilité individuelle. Le choix de décroissance ou de croissance infinie, l’industrialisation de l’agriculture ou l’agriculture bio de proximité, la globalisation de l’économie sont des lignes de rupture claires. Les malthusiens qui pensent que le nombre optimal de population a été dépassé et qu’il faudra le réduire sont contestés par ceux qui croient que le progrès industriel et technique peut et doit rester au service de toute la population. Ainsi les idées écologiques pourraient passer pour des préoccupations de nantis qui peuvent faire des choix d’alimentation ou d’énergie alternative inefficaces et utopiques. L’énergie nucléaire ( un futur réacteur hybride fusion/fission)  prometteuse pourrait garantir les besoins énergétiques de l’industrie locale, déglobalisée alors que l’énergie douce, d’appoint, marginale ferait sortir la population de l’indépendance et la rendrait encore plus vulnérable à la globalisation centralisée aux mains du green business. Il ne peut y avoir d’alternative écologique que si la démocratie, celle de proximité, directe, basée sur l’autonomie financière et alimentaire n’est pas garantie, le droit à une source d’information alternative, le retour des règles, des frontières, de la souveraineté, du droit à l’identité culturelle et politique. Les Verts sont très loin de ces préoccupations. Sans frontiérisme, politiquement correct, bienpensance univoque, promus par les réseaux à la Soros, ils représentent un réel danger d’éco-fascisme totalitaire, une société qui imposera le rationnement pour certains (apparemment  avec consentement volontaire) mais au bénéfice de l’économie globalisée soucieuse de profits à court terme au détriment du plus grand nombre et du Bien Commun.

    Déglobaliser et relocaliser d’urgence

    Un équilibre intelligent entre biosphère et technosphère, l’obligation de sauvegarder, au niveau national de souveraineté une indépendance énergétique, une industrie efficace, une indépendance alimentaire, une souveraineté citoyenne, contre le Marché tout puissant et les profits des multinationales et l’économie globalisée et factice des taxes carbone sont la seule perspective de survie.

    Dominique Baettig  ancien conseiller national, militant souverainiste et antiglobaliste

    15.9.2019

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Reportage : « Éoliennes, le vent de la colère »

    Trouvé sur Boulevard Voltaire : Les projets d’implantation d’éoliennes se multiplient un peu partout en France. Parmi les derniers projets en cours, les Hautes-Alpes. Les Hautes-Alpes, c’est pourtant le lac de Serre-Ponçon, c’est un département à la nature préservée, c’est le parc naturel des Écrins, les parcs régionaux du Queyras, des Baronnies. Une centaine d’éoliennes sont prévues. Il y a les Pyrénées, le Maine-et-Loire, le Centre-Val de Loire.

    Il y a Chartres. Même le site emblématique de la cathédrale de Chartres, premier site classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, est menacé d’encerclement par des éoliennes. De nombreuses associations appellent à une manifestation, le 21 septembre prochain, pour s’opposer au projet.

    Il y a l’Ille-et-Vilaine, en Bretagne, il y a aussi la Dordogne. Le 24 août 2019, près de 600 personnes ont défilé dans les rues de la commune de Saint-Aulaye. Dans le cortège, beaucoup d’élus. Des maires, des députés, des conseillers départementaux. Il y a aussi beaucoup d’associations de protection de l’environnement (la FED, la fédération Environnement durable, Association 3D, Forces Périgord 24, Stop Éolien 16, Vent du bocage). Il y a aussi l’association Chasse, pêche, nature et traditions. Le projet qui porte sur cinq éoliennes de 182 mètres de hauteur fait hurler une bonne partie de la population dispersées sur trois communes – 94 % des habitants concernés se sont prononcés contre.

    « Une affaire d’argent »

    Pour Jean-Louis Butré le président fondateur de la FED, l’association Environnement durable, « il s’agit d’une affaire d’argent. C’est subventionné ! À partir du moment où des promoteurs installent des éoliennes sur la France, ils gagent beaucoup d’argent qui est pompé sur la facture d’électricité des contribuables français. Les fonds financiers qui alimentent les sociétés éoliennes, il y en a partout ! Il y a des promoteurs d’éoliens qui sont partis avec un milliard d’euros ! »

    Pour Julien Aubert, député LR de Vaucluse et rapporteur spécial sur le budget de l’énergie, « il y a des promoteurs qui ont des attitudes de cow-boys et qui ne disent pas toute la vérité sur la manière dont les choses se déroulent. Certains m’ont raconté qu’on leur avait proposé de l’argent pour régler un problème sans avoir à passer par des tribunaux… »

    20.000 éoliennes prévues… pas aussi « propres » qu’ont le dit ?

    Avec la loi sur la transition énergique, l’État prévoit la mise en place de 20.000 éoliennes partout dans l’Hexagone. Il en existe 8.000, actuellement, dans le pays.

    http://www.contre-info.com/reportage-eoliennes-le-vent-de-la-colere#more-59260

  • Cancers dans le monde agricole : des chiffres qui ne font pas l’affaire des marchands de peur

    37562031554_c9085f9c7a_b-845x475.jpg

    Suite à différentes plaintes déposée par des maires inquiets de la santé de leur concitoyens, une polémique s’est développée sur la mise en place de limites autour des zones d’épandage agricole. Le gouvernement voudrait une limite entre 5 et 10 mètres, d’autres voudraient 150 mètres – autant dire un arrêt de l’agriculture intensive. Les reportages n’ont pas manqué, montrant des agriculteurs bio (comme par hasard) se plaindre de retrouver des résidus de pesticides sur leurs cultures. Mais quels sont exactement les risques identifiés ? Les reportages se sont montrés plus discrets à ce sujet.

    Si risques il y a, les agriculteurs traditionnels devraient être les premiers concernés car ils manipulent, respirent et sont, d’une façon générale, en contact direct avec les produits qu’ils épandent. De plus, leurs habitations sont très souvent au milieu des champs et des zones d’épandage. On pourrait donc s’attendre à ce qu’ils développent plus de cancers, de leucémies et autres maladies tant redoutées. Ce sont, bizarrement (ou pas), des informations sur lesquelles la presse traditionnelle s’est peu étendue.
    Or, il existe une étude, menée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et l’université de Caen, parue en 2014, et dont on peut facilement se procurer la synthèse sur Internet. Elle s’intitule « Enquête AGRICAN, agriculture et cancer ». On peut y lire : « La cohorte Agrican est l’une des plus grandes au monde à se pencher sur la santé du milieu agricole, et une des seules à avoir pris en considération les actifs comme les retraités, les salariés et les exploitants, les femmes aussi bien que les hommes. » Elle a été créée en 2005 et elle étudie plus de 40 cancers différents ainsi que des maladies respiratoires ou neurodégénératives. Les personnes qui en font partie sont interrogées régulièrement, ce qui permet de mesurer l’évolution des expositions.

    Que disait, en 2014, l’étude AGRICAN ? Eh bien, à celui de la population française dans son ensemble, le taux de mortalité par tumeur y est inférieur de 30 % chez les hommes et 24 % chez les femmes. Si l’on rentre dans le détail, les cancers des voies respiratoires y sont inférieurs de 49 % pour les hommes, 41 % pour les femmes, ceux des voies aérodigestives, de 42 % et 51 %, quant aux cancers hématologiques (leucémies, lymphomes…), les chiffres sont équivalents à ceux de la population totale pour les femmes et inférieurs de 11 % pour les hommes. Seuls les mélanomes et myélomes sont plus élevés dans le monde agricole (+26 %) du fait, probablement, de l’exposition plus fréquente au soleil.

    Même si le document de 2014 reconnaît que cette étude n’est pas parfaite, et qu’après trente années de recherche, le risque de cancer en milieu agricole n’est pas encore pleinement connu, ces chiffres parlent d’eux-mêmes : les écarts trouvés entre la population agricole et l’ensemble de la population sont significatifs et hors des zones d’incertitude des sondages. Alors, ne faudrait-il pas aussi les prendre en considération, plutôt que d’écouter aveuglément les marchands de peur ?

    Marc Le Menn

    https://www.bvoltaire.fr/cancers-dans-le-monde-agricole-des-chiffres-qui-ne-font-pas-laffaire-des-marchands-de-peur/

  • Convention citoyenne pour le climat : une mascarade qui coûte cher

    carnival_of_venice_mask_of_venice_masks_disguise-1180867-845x475.jpg

    Les apparences de la démocratie sont loin de garantir l’exercice réel de la démocratie. Le magazine Le Point en fournit une illustration, en expliquant le recrutement et le fonctionnement de la « Convention citoyenne pour le climat ». Ce n’est pas seulement le coût de cette consultation qui pose problème, mais la crédibilité même de cette assemblée tirée au sort.

    La Société de sondage Harris Interactive a été chargée de recruter les 150 Français qui participeront à cette convention annoncée par le président de la République après le grand débat national. Il faut que le panel représente le mieux possible la population française : on tient donc compte, parmi les 250.000 personnes qui doivent être contactées par téléphone, de critères comme la répartition des sexes, la pyramide des âges, le niveau de diplômes, la catégorie socioprofessionnelle, l’origine géographique… Peu de chances que les 150 personnes sélectionnées soient aussi représentatives que l’échantillon de 1.000 personnes, habituel chez les instituts de sondage.

    Le Conseil économique, social et environnemental (CESE), organisateur de cette opération de démocratie participative, sait que tous ne seront pas au fait des problèmes environnementaux. Pour répondre à la question « Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici à 2030, dans un esprit de justice sociale ? », il faut posséder certaines connaissances et y avoir déjà réfléchi. Ils seront donc épaulés par des « experts » : trois d’entre eux seront choisis au titre de leurs compétences en matière de « démocratie participative » ; trois autres, membres du CESE, seront issus du champ économique et social ; enfin, s’ajouteront trois spécialistes, dont l’incontournable Jean Jouzel.

    Il faut être naïf pour ne pas pressentir que les résultats de cette convention dépendront surtout de l’influence, et donc du choix, de ces experts. Ceux qui ont participé à des missions de réflexion sur l’avenir de l’école et le métier d’enseignant savent que, loin de traduire la diversité des opinions, leurs conclusions étaient préétablies. C’est une semblable parodie de participation que met en œuvre l’exécutif, en soulignant son caractère démocratique, comme si, dans ce domaine, l’habit faisait le moine. La meilleure preuve de cette duplicité est que le gouvernement n’attend pas les propositions de la Convention citoyenne, prévues début février 2020, pour prendre ses premières décisions.

    Beaucoup de Français ont conscience que cette consultation n’est qu’une mascarade, mais cette mascarade coûte cher.

    Un budget de quatre millions d’euros y sera consacré. Il n’est même pas certain qu’il soit suffisant pour couvrir les indemnisations, les frais de déplacement, voire de garde d’enfants auxquels auront droit les citoyens sélectionnés pour passer six week-ends, dont le vendredi après-midi, à Paris. D’aucuns expliqueront que la démocratie a un prix, ce qui est indiscutable. À condition, toutefois, qu’on ait affaire à un véritable exercice de démocratie.

    En l’occurrence, on peut en douter ! Emmanuel Macron, une fois de plus, veut mener les Français en bateau.