
Très bonne analyse ce matin de Jordan Bardella sur EELV et le vote “écologiste” :
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Très bonne analyse ce matin de Jordan Bardella sur EELV et le vote “écologiste” :
C’est la grande question énergétique, le sujet à éviter en famille ! Avant toute velléité, posons-nous la première question : comment fonctionne une centrale nucléaire ? La réponse est simple : un réacteur nucléaire, c’est une chaudière grand format. Mais au lieu d’être alimentée au gaz, au mazout ou au charbon, c’est le combustible radioactif, à base d’uranium, qui, par le phénomène de la fission nucléaire, chauffe l’eau de la cuve du réacteur. Elle est amenée sous pression à l’état de vapeur, traverse des échangeurs étanches avant d’actionner un alternateur qui fournit l’électricité.
Qu’est-ce que la fission nucléaire ? Pour faire simple, le combustible est bombardé par des neutrons, une particule fondamentale qui forme la matière. Les neutrons cassent des atomes d’uranium, ce qui dégage une formidable énergie (le fameux E = mc² d’Einstein). Ces atomes cassés libèrent à leur tour quelques neutrons qui bombarderont d’autres atomes d’uranium. C’est la réaction en chaîne. Afin d’éviter l’escalade énergétique, ces opérations sont effectuées dans une cuve parfaitement étanche qui contient, d’une part, les barres d’uranium et, d’autre part, de l’eau enrichie en matières neutrophages (c’est-à-dire absorbant les neutrons ; l’eau est enrichie au bore). Voilà pour le côté technique.
La « Convention citoyenne pour le climat » qui vient de s’achever a offert une démonstration presque parfaite des raisons pour lesquelles la « démocratie participative » est une très mauvaise idée, qui devrait être rejetée par tous les véritables amis de la liberté politique.
Le cas de cette « Convention » mériterait désormais de figurer dans tout bon manuel de science politique, à titre de contre-exemple et d’avertissement.
En premier lieu, il convient de rappeler que la « démocratie participative » n’est pas et ne peut pas être spontanée. Etant donné que nous avons déjà des institutions et des gouvernants, la « participation citoyenne » est nécessairement organisée par les institutions préexistantes, qui délimiteront son cadre, ses participants, ses pouvoirs, les questions qui seront examinées et les suites qui seront données à la « délibération ».
Mais n’importe qui ayant participé à une réunion sait que les questions de procédure sont fondamentales et notamment que « le commencement est la moitié du tout », c’est-à-dire que le simple fait de décider quelle sera la ou les questions examinées lors de la réunion revient à orienter très fortement la discussion et à prédéterminer la conclusion.
La Convention artificielle de 150 personnes prétendument tirées au sort pour représenter la société civile peut et doit être regardée sous plusieurs angles.
Tout d'abord la démocratie se targue, par principe et par définition d'incarner le pouvoir du peuple. Et à de nombreux égards, il est loisible et même légitime de s'interroger quant aux nombreux points faibles qu'elle développe au sein des États dont elle inspire les institutions. Le gouvernement d'opinion vaut d'abord ce que valent le concept et la réalité de l'opinion publique : le court terme l'emporte trop souvent sur le long terme, et les choix des hommes de l'État soumis à l'élection reflètent le plus souvent leur préoccupation d'être réélus. À l'inverse toutes les expériences de non-réélection, y compris celle du non-cumul des mandats, se sont soldées par des échecs.
Une meilleure démocratie participative, c’était une revendication des gilets jaunes. Sautant opportunément sur l’occasion, Macron proposa donc à un échantillon de 150 Français tirés au sort de réfléchir à 150 propositions face à l’urgence climatique, qui seront présentées au gouvernement, ce dimanche.
Par définition, donc, tous les postulants à cette Convention citoyenne pour le climat avaient intériorisé l’idée – à ce jour non démontrée mais néanmoins élevée à la hauteur d’une religion -, d’un réchauffement anthropique.
Inutile de dire que ceux qui avaient espéré qu’après le Covid-19, on reviendrait à un peu plus de bon sens écologique vont être déçus, car le maximalisme (ou le marximalisme ?) des propositions de ce machin décrocherait la mâchoire de l’EELV le plus enragé.
Mais puisque la planche à billets tourne à plein régime, pourquoi se gêner ?
André Posokhow redaction@present.fr
Le 21avril dernier, en pleine épidémie du Covid, le gouvernement a fait paraître en catimini un décret relatif à la « programmation pluriannuelle de l’énergie » (PPE) qui annonce ce que doit être l’avenir énergétique de la France.
Elle annonce un objectif de doublement de la puissance éolienne industrielle en France (35 GW contre environ 16 GW fin 2019) en neuf ans. Cela pourrait représenter un quasi-doublement du nombre d’éoliennes, qui est aujourd’hui de 8 000. Ce seront des machines de plus en plus monstrueuses, dont la taille, plus de 200 mètres aujourd’hui, se rapproche de celle de la tour Eiffel.
En Allemagne, la transition énergétique, décidée il y a près de dix ans, se trouve en crise. Senvion, important fabricant de turbines en Allemagne et troisième constructeur de parcs éoliens en France, a déposé son bilan et sera vendu à la découpe. La cause en est l’effondrement du marché de l’éolien terrestre en Allemagne. Le marché français, déjà largement maîtrisé par l’étranger, apparaît ainsi aux acteurs, extérieurs et surtout allemands, de l’éolien comme un grand marché de remplacement.
Un constat : la majorité des avions cloués au sol, une circulation automobile quasi inexistante, des industries à l’arrêt, tout cela durant deux mois, dans les 69 pays les plus développés de la planète, responsables de 97 % des émissions, dites anthropiques, de dioxyde de carbone (CO2). Cette diminution a été évaluée à 58 % en Europe, selon static.climato-realistes.fr, durant le confinement. De ce scénario rêvé par les écologistes, on pouvait donc s’attendre (naïvement) à voir les courbes d’émissions s’effondrer ou, au moins, se stabiliser, ces courbes dont on nous rebat les oreilles à la veille de chaque grand-messe sur le climat, le GIEC estimant que l’augmentation de la concentration en CO2 atmosphérique de ces dernières années est presque exclusivement déterminée par les émissions anthropiques, et qu’elle est responsable de la hausse globale des températures au cours de l’ère industrielle.
Par le Conseil national de la résistance européenne, présidé par Renaud Camus ♦ Nous partageons avec nos lecteurs ce communiqué du CNRE sur un sujet qui pourrait paraître accessoire à première vue mais qui, en réalité, fait partie d’un même projet global de destruction de la civilisation européenne.
Polémia
Le Conseil National de la Résistance Européenne est farouchement opposé à la prolifération des éoliennes, et se déclare bien sûr ulcéré par le nouveau renversement de doctrine du président de la République à ce propos, tel que marqué par le décret du 21 mai 2020, portant programmation pluriannuelle de l’Énergie (PPE), et prévoyant une vive accélération des constructions, c’est-à-dire du massacre des paysages.