écologie et environnement - Page 116
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Ardisson sur Macron et le Système : critique dure, critique juste !
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Gilet jaunes, anti-éolien, Manif pour tous, familles : cristallisons les colères !
La révolte des gilets jaunes est parfaitement révélatrice du fossé profond qui existe actuellement entre les élites politiques et médiatiques parisiennes et le peuple de France. Ce mouvement spontané et populaire est loin de constituer une saute d’humeur ponctuel et le gouvernement a tort de le traiter par le mépris.
En réalité, cette révolte est l’expression, par la population, d’une goutte d’eau qui a fait déborder le vase, face à une attitude désinvolte des hommes qui ont acquis le pouvoir, souvent par des manœuvres politiques ou par des manipulations des règles électorales. Si bien que, depuis des années, de très nombreux citoyens ont ouvert les yeux sur le déficit démocratique grandissant existant dans notre pays.
Le constat est désormais clair : Les élus au pouvoir ne sont plus les représentants du peuple !
Cette dure réalité a déjà pu être constatée par des citoyens dans un nombre important de combats depuis quelques années, et le mouvement spontané des gilets jaunes n’est, en fait, que le révélateur de ce déficit démocratique qui s’est installé dans notre pays depuis trop longtemps, tant à l’échelle locale dans les municipalités qu’au niveau national.
C’est pourquoi ce mouvement est profond, et le gouvernement a tort d’espérer son essoufflement.
Ce déni de démocratie a été parfaitement exprimé lors des Manifs pour tous qui ont montré que des millions de personnes ne souhaitaient pas de changement de civilisation par une marchandisation et une manipulation de l’humain. Il est également relevé dans le cadre des combats contre la multiplication des implantations d’éoliennes en France, imposée par des gens des villes où elles sont inexistantes au détriment des ruraux qui en subissent les conséquences et sont les victimes d’une corruption généralisée des élus. Il a également pu être constaté lors de la mise en œuvre des mesures fiscales confiscatoires des familles privées de leurs allocations familiales et spoliées fiscalement avec la baisse du quotient familial.
Compteurs Linky imposés, radars multipliés, contrôles techniques renforcés, essence augmentée, paysage dénaturé : à tous les niveaux, les citoyens français en ont assez et l’expriment avec force et détermination.
Cette colère, aujourd’hui, doit être démultipliée, les bourgeois doivent rejoindre les gens du peuple, les citadins doivent s’allier aux campagnards, les anti-éoliens, les manifestants de la Manif pour tous, les anti-Linky, les familles nombreuses : tout le monde doit s’unir dans un mouvement de résistance face à cette oligarchie mondialiste qui, sous prétexte de transition écologique, veut nous maintenir en esclavage en détruisant notre civilisation et notre environnement.
C’est pourquoi nous tous qui combattons dans ces différents mouvements et avons depuis des années eu conscience de ces trop nombreux dénis de démocratie, nous devons rapidement nous joindre aux gilets jaunes pour que, par la cristallisation de nos colères, notre force soit démultipliée et que nous, le peuple, retrouvions enfin notre souveraineté perdue.
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Jaune de colère : la « transition écologique » est un mensonge
De Stéphanie Bignon, présidente de Terre et famille :`
La « transition écologique » est un mensonge, le faux nez et la nouvelle locomotive de la « globalisation ». Cette dernière se résume à la volonté de supprimer toute résistance à l’enrichissement sans limite de quelques « marchands du Temple » qui n’ont de patrie que l’argent.
La véritable écologie n’est donc pas compatible avec un système global ! (Voir le film-documentaire de Coline Serreau, « Solutions locales pour un désordre global »)
Dans un pays où l’Etat est entre les mains des bénéficiaires de ce système, voici résumé, le processus d’asservissement des populations :
- Produire n’est plus prioritairement destiné à répondre à un besoin réel mais à enrichir quelques-uns aux dépens de tous les autres et des ressources naturelles.
- Pour satisfaire l’actionnariat des « grands groupes » et augmenter « l’augmentation » de sa marge annuelle, il faut diminuer les coûts de production.
- Produire loin, grâce à des petites mains peu exigeantes, rapporte à ces financiers qui sous prétexte de baisser les prix, augmentent leur marge aux dépens des salaires, de l’investissement et de la recherche.
- La propagande nous a vanté que « les prix bas ont permis la consommation de masse…et que nous en profitions tous » … mais à quel prix pour NOUS qui payons la note ?
- Nous avons progressivement accepté d’être rendu dépendant de cette consommation et avons vécu à crédit. Aujourd’hui nous ne sommes plus solvables : le taux de chômage est insoutenable, le travail est ailleurs et le bilan environnemental est catastrophique, les marchandises sont produites et transportées loin sans autre considération que le profit à court terme.
Alors que faire devant ce naufrage ? Selon le gouvernement… financier, il faut toujours plus « globaliser ». Mais « globaliser » nous ruine… alors il faut taxer. Prendre ce qui nous reste sous prétexte de financer la fameuse « transition écologique ». Taxes prohibitives qui ont pour but de rendre la vie impossible aux habitants d’agglomérations de moins de 10.000 âmes. Comment travailler, créer, vivre quand les écoles, les hôpitaux, les médecins, les bureaux de poste, les administrations, les banques désertent nos petites bourgades et que ces services ne sont plus accessibles qu’au bout de déplacements toujours plus longs, toujours plus taxés ?
La loi NOTRe, Nouvelle Organisation Territoriale de la République a trouvé un puissant outil pour détruire nos villages et nous déraciner : « la transition écologique » !
Donc, sous prétexte d’écologie, nous devons toujours plus « globaliser » et tous vivre en ville !
Comme nos pseudos représentants de l’Etat semblent ne pas être en mesure de comprendre leur propre incohérence, nous allons leur expliquer :
Economie, vient du grec « oikos », la maison et de « nomos », gérer. Donc, l’économie c’est d’abord gérer sa maison, puis un ensemble de maisons, les villages, puis un ensemble de villages, les provinces, puis un ensemble de provinces, la France… Mais l’échelon de base reste la maison ! Même dans une économie à l’échelle du monde, la référence, l’unité, la brique qui constitue toutes les constructions économiques, est la maison.
Si la gestion de la maison est rendue impossible, à terme ce sont les échanges internationaux qui deviennent impossibles. Le mépris de cet échelon est une faute grave parce que c’est aller contre la nature, parce que c’est déconstruire au lieu de construire !
L’application d’une véritable subsidiarité qui redonnerait à chaque maison la liberté de se gérer dans la mesure de ses compétences est la base d’une véritable écologie. Permettre à qui le veut de rester sur la terre familiale, de vivre à la campagne et donc d’éviter l’engorgement des infrastructures urbaines, est essentiel. La pollution étant due à la concentration, il conviendrait d’alléger considérablement la pression fiscale pour que vivre de son travail partout en France soit possible !
Alors messieurs, globalisation ou écologie ? Là est la vraie question. Sachez que vous êtes démasqués car nous sommes de plus en plus nombreux à savoir que vous répondez « globalisation » et que l’écologie est en réalité le cadet de vos soucis … un cadet abandonné ! Vous méprisez le réel mais la réalité des « Gilets jaunes » va vous chasser !
https://www.lesalonbeige.fr/jaune-de-colere-la-transition-ecologique-est-un-mensonge/
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Lancement, au sein du Rassemblement national, du forum Terres de France, sur l’agriculture et la ruralité
Loup Mautin, lui-même agriculteur, évoque sur Boulevard Voltaire le cas de cet éleveur de volailles de Bresse, criant sa détresse dans une vidéo, alors qu’il fournit les meilleures tables. Par ailleurs, il revient sur le lancement d’un forum de réflexion et de propositions au sein du Rassemblement national, Terres de France, sur la thématique de l’agriculture et de la ruralité.
La presse locale s’est largement fait l’écho de cet éleveur de volailles du pays de Bresse. Il a beau nourrir les grands de ce monde, il peine à dégager 500 euros chaque mois pour vivre. Cette situation vous interpelle-t-elle ?
Ce témoignage est vraiment très poignant et touchant. En réalité, cet éleveur vit ce que vivent une grande majorité des agriculteurs. Ils travaillent nuit et jour, y compris les jours fériés et le dimanche. Il n’est pas rare qu’ils travaillent 70 heures par semaine. Et tout cela pour un revenu très misérable. 40 % des agriculteurs, selon les chiffres de la MSA, gagnent 350 euros par mois.
C’est assez étonnant, puisque cet éleveur fournit les tables présidentielles. On pourrait penser que son carnet de commandes est plein et que ce ne sont pas les clients qui manquent. Pourtant, il n’arrive pas à dégager de bénéfices suffisants pour se payer. À quoi cela est-il dû ?
Il y a une explication qui est typique de la situation agricole. Entre lui et l’Élysée, il y a un intermédiaire, un industriel.Les agriculteurs au bout de la chaîne n’y arrivent pas. En revanche, l’industriel qui sert d’intermédiaire et qui commercialise le produit, lui, s’en sort très bien. Monsieur Macron a beau dire qu’il va leur tordre le bras et qu’il va signer des accords avec eux pour que la marge et la valeur ajoutée reviennent au producteur, en réalité il n’en sera rien. Le plus puissant est l’industriel. C’est lui qui commercialise. Cette situation n’est donc pas du tout étonnante. C’est la même chose pour le lait, pour la viande et à plus fort degré, pour les salaires.
C’est un cas emblématique de l’État de la paysannerie française…
Tout à fait. On retrouve à un bout de la chaîne des gens qui meurent de faim et n’arrivent pas à s’en sortir et à l’autre bout, des gens qui mangent bien. Les uns mangent de mauvais produits achetés en grandes surfaces parce qu’ils n’ont pas les moyens, et les autres mangent de bons produits.
C’est une problématique que vous connaissez bien, puisque vous êtes vous même paysan. Vous avez notamment créé Terres de France au sein du Rassemblement national. Quel est le but de ce collectif et quelle est son ambition à long terme ?
Nous avions eu l’idée de lancer le forum Terres de France depuis longtemps. Il tombe fortuitement en pleine actualité. L’idée était de fédérer toutes les bonnes volontés et les énergies pour défendre la ruralité, l’environnement et l’agriculture. On y retrouve des élus, des maires, des conseillers régionaux et des agriculteurs du Rassemblement national et non encartés.
L’objectif est d’être force de propositions pour le Rassemblement national et de se faire l’écho ensuite des décisions qui seront prises par le parti de Marine Le Pen. -
L'Écologisme dictatorial persiste dans son mépris
Rien n'y fait. L'aveuglement des technocrates de Bercy l'a encore emporté. La timide velléité présidentielle d'entrouvrir, en apparence, pas même une porte, à peine une chatière, s'est noyée elle-même. Elle s'est engluée dans un discours péremptoire, se présentant comme une affirmation doctrinaire de l'écologisme, étonnamment psychorigide.
Professionnel coutumier du contresens et de l'enfumage, le directeur de Libération, Laurent Joffrin écrit dans sa Lettre Politique du 27 novembre : "… les vieilles solutions sociales-démocrates peuvent encore servir… Jupiter descend parmi les mortels et tient un langage de raison et d’ouverture." À l'entendre il s'agirait d'un changement de ton. Et on devrait applaudir.
De ton, vaguement. Mais de fond, rien.
On annonce que la seule modulation technique de la TCIPE serait laissé au pouvoir du parlement. Merci Monseigneur. Mais cette disposition, qui existe déjà dans la Constitution, ne suscitera l'enthousiasme de personne. La formule rendra, peut-être, la spoliation de pouvoir d'achat constante. Elle ne la diminuera pas.
La contestation a surtout reçu pour toute réponse la création d'un 387e comité Théodule, Haut Conseil, etc. Tout le monde, sauf les 13 nominés, curieux nombre, pourra se moquer des avis consultatifs qu'il énoncera. Le Premier ministre pourra lire ses rapports et études dans la posture élégante qu'on imagine, à la suite de Léon Daudet : "d'un derrière distrait".
On doit souligner aussi la composition de ce haut, très haut, collège. Il représentera exclusivement les écologistes. Petite population.
On ne manquera pas bientôt de comprendre les vrais raisons de l'acharnement en faveur de la transition écologique. Ce programme, imposé par Merkel en Allemagne en 2010, sous l'émotion provoquée par l'accident de Fukushima s’est révélé désastreux. Il s’est soldé par un échec que personne n'ose évoquer. Et encore plus de pollution. Son importation en France sera imposée par un personnage qui n'a pas été élu pour cela.
Mais que pèsent les écolos dans l’opinion française ? Le parti écologiste en vue du scrutin d 2017, avait désigné au cours d'une primaire Yannick Jadot comme candidat. Or, celui-ci jugea plus prudent de se rallier à Benoît Hamon qui obtint le score misérable 6,4 % tout mouillé en rassemblement avec les socialistes.
Depuis 1969, c'était la première fois en 50 ans qu'il n'y avait pas de candidat écologiste à une élection présidentielle.
Aux législatives qui suivirent les écolos recueillirent 4 % des suffrages. On peut évaluer à ce niveau l'influence réelle dans notre pays des gens qui ont érigé les légitimes préoccupations environnementales en sectarisme écologiste. Or, c'est au plan européen, qu'en vue du scrutin de 2019 nos grands stratèges imaginent une poussée des verts. On les suppose appelés à se relever sur les ruines d'une sociale démocratie en perte de vitesse partout. Et ceci, en alliance avec le troisième groupe du Parlement européen – les ectoplasmes de l'ALDE du glorieux Verhostadt – permettrait aux macroniens franco-français de piloter un regroupement de centre gauche.
Mais cet habile calcul ne saurait cependant fonctionner si la France macronienne ne s'applique pas, tant soit peu, à elle-même, les dogmes qu'elle affirme à l'international.
En décembre, se réunira une 24e conférence annuelle de l'ONU sur les changements climatiques (COP24) à Katowice en Pologne[1]. Difficile de plastronner, pour le gouvernement que le monde nous envie, s'il ne respecte pas, chez lui, les conclusions de l'accord dit de Paris conclu par la COP21 en 2015.
Les États-Unis s'en sont retirés[2] en juin 2017 : mais, précisément, Donald Trump ne prétend pas porter le drapeau de l'écologie politique mondiale.
La logique rampante de la manifestation du 24 novembre conduisait les Gilets jaunes au-delà de leur propos initial. Elle tendait à mettre en cause, en la dégradant un peu plus, l'image du chef de l'État, désormais en lambeau.
Celui-ci, de façon maladroite n'a même pas su tirer parti des dégradations provocatrices des Black blocs. Personne ne les nomme et pourtant quiconque s'est trouvé sur zone dans l'après-midi de ce samedi noir n'a pu que les voir à l'œuvre, déchiffrer leurs tags immondes et comprendre une fois de plus le danger qu'ils représentent à terme.
Dans le catalogue de revendications des Gilets jaunes, la plus sérieuse, la première, la plus précise, celle qui a permis en quelques jours à Priscilla Ludovsky, principale porte-parole qu'ils ont désignée, 800 000 signatures sur une pétition c'est tout simplement le recul de la taxation du carburant qui rogne leur pouvoir d'achat.
Ces braves geans s'adressaient au chef de l'État et celui-ci n'a pas voulu recevoir lui-même leur délégation. Serrer les mains calleuses du bas peuple exposerait nos délicats dirigeants à toutes sortes de contagions dommageables. On s'en doutait. On en a reçu la confirmation.
JG Malliarakis
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Apostilles
[1] cf. "Climat: la COP24 en Pologne en 2018"
[2] cf. "Climat: Trump annonce le retrait des États-Unis de l'accord de Paris" -
Les gilets jaunes : changement de cap ? – Journal du jeudi 29 novembre 2018
Social / Les gilets jaunes : changement de cap ?
Tentative de récupération par la gauche, courtiser par les vedettes du show-biz, à quelques heures de la manifestation de samedi les gilets jaunes pourraient bien changer de couleur.
Immigration / Le pacte sur les migrations divise L’Europe
Approuvé en juillet par l’ensemble des pays de l’ONU à l’exception des Etats-Unis, le pacte mondial sur les migrations est de plus en plus contesté. Alors que les refus se multiplient, une ombre plane autour de son approbation le 10 décembre prochain.
Politique / LFI : les gauchistes mènent la danse
Djordje Kusmanovic, le conseiller pour l’international de Jean-Luc Mélenchon claque la porte de la France Insoumise. Il livre un constat implacable d’un mouvement gouverné par un groupe sectaire et anti démocratique, obsédé par les vieilles lunes d’extrême-gauche.
Ecologie / Menace sur le cèdre du Liban
https://www.tvlibertes.com/les-gilets-jaunes-changement-de-cap-journal-du-jeudi-29-novembre-2018
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LA TRANSITION ENERGETIQUE A BON DOS !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Mais pour qui nous prennent-ils ? Pour des débiles profonds, prêts à gober n’importer quel bobard, à ingurgiter toute infox, les « fake news » comme « ils » disent, dans leur misérable franglais de snobinards des beaux quartiers ? Le tout illustrant à merveille le vieil adage disant que « plus c’est gros, plus ça passe » ?
Non, la transition énergétique est un leurre pour bobo branché, pas une réalité pour la France qui peine, qui se lève à l’aube, qui prend son automobile parce que les transports en commun ne sont ni sûrs, ni rapides ou, parfois, totalement inexistant pour ces millions de rurbains qui habitent à la campagne ou à la grande périphérie des villes. (Car les loyers, - et encore ! -, y seraient moins chers).
C’est un produit de luxe pour des gens aisés, pour une société apaisée, qui est tout le contraire de l’actuelle société française fractionnée en corporations rivales, éclatée en communautés ethniques ou sociétales totalement divergentes, dans leur comportement comme dans leurs espérances. Là aussi, « le bien vivre ensemble » est un leurre. Le socialisme « hollandien » avait gravement compromis l’unité nationale, le pouvoir « macronien » l’a achevée. Gérard Collomb, lui, dans une démission du genre « courage, fuyons ! », en a déjà tiré les leçons.
La France toute seule, « pour sauver la planète ? »
La France de nos jours, c’est 1% maximum de la population planétaire. Peut-on raisonnablement espérer que ce 1%, s’il réduisait sa facture énergétique, concourrait utilement à faire baisser le réchauffement climatique, à supposer d’ailleurs, que les doctrinaires du GIEC aient raison ? Car rien n’est formellement avéré. Ne devrait-on pas parler, plutôt, de dérèglement ? Le polytechnicien Christian Gérondeau, l’ancien « Monsieur sécurité routière », penche pour cette thèse (cf son livre, Climat, les grandes manipulations). Les comparaisons fiables ne pourraient s’effectuer qu’avec plus de recul, car les mesures météorologiques sont, à l’échelle de l’histoire de l’humanité, très récentes. Il n’en demeure pas moins qu’il y a des phénomènes récurrents anormaux, sinon alarmants : tornades, tempêtes, raz-de-marée, crues hors saisons ou, au contraire, sécheresse. Mais est-ce dû à la seule activité humaine ? Etant « climato-sceptique », j’en doute.
Que les gros pollueurs lèvent le doigt
La France a le plus gros parc mondial de centrales nucléaires après les Etats-Unis. Elle a 58 réacteurs répartis en 19 sites. C’est l’essentiel de notre production énergétique « lourde ». Le nucléaire, on le sait, ne pollue pas. Il est vrai que l’angoisse nait de la fiabilité, de la sécurité et de la sûreté des centrales. Ici en France, et heureusement, ce n’est ni Tchernobyl, ni Fukushima. Espérons qu’à chaque centrale est affecté un élément armé de gendarmerie ! Mais il est vrai que l’enfouissement des déchets pose un problème sur le très long terme. Quelle solution ? Des galeries profondes à l’abri des secousses telluriques ? Nos voisins européens, dans leurs choix énergétiques, ne sont pas très raisonnables. Des centrales à charbon, comme en Pologne ou en Allemagne, polluent allègrement. Aux Etats-Unis, du gaz de schiste extrait sans vergogne et la réouverture de mines, fortifient l’assise électorale de mister Trump. Les éoliennes qui gâchent certains de nos paysages, sont-elles une alternative suffisante ? (Je laisse le soin au lecteur de se reporter à l’ouvrage d’Alban d’Arguin ! cliquez ici) N’oublions pas non plus, que la capacité maximum en centrales hydrauliques est atteinte : il n’y a plus de vallées à inonder. (Et rappelons-nous les déchirements humains causés lors de l’édification des barrages, à Tignes, notamment) Et puis, constatons que l’Inde comme la Chine ne se sentent guère concernées par la COP-21, clôturant en fanfare, le séminaire de la lutte contre le méchant gaz carbonique à effet de serre ! Les pétroliers eux-mêmes, pays producteurs comme compagnies exploitantes, ont tout intérêt à puiser et user « l’or noir » jusqu’à la dernière goutte, tout en investissant et misant sur des énergies nouvelles plus « soft », en vertu d’une prudence comportementale qui consiste à ne pas mettre « tous ses œufs dans le même panier »… Des états comme les Emirats arabes unis ou l’Arabie Saoudite, jouent du « yoyo » à la pompe, en réduisant leur production pour préserver l’avenir. Tous les membres de l’OPEP semblent à l’unisson. Nous pourrions acheter iranien, moins cher compte-tenu que ce pays est devenu un « paria », mais, l’embargo US auquel nous nous soumettons, nous oblige à nous en détourner. Le prix du baril s’envole, celui du carburant au détail aussi, l’état français répercutant mathématiquement la hausse. Il se goinfre de taxes. Et Mr Dupont/Durand paye plus cher son litre de super comme de gasoil. CQFD ! Il pourra toujours se consoler en sachant qu’un milliard d’euros va au financement de l’Aide médicale d’Etat (AME), et deux autres au financement des « MNA », ces fameux mineurs étrangers non accompagnés, qui ne sont pas plus mineurs que votre grand-mère ou moi-même !
La démographie démentielle de certains pays n’arrangera rien
Les écologistes oublient toujours de mentionner, parmi les « coupables » du réchauffement climatique supposé, les pays à forte démographie, comme ceux d’Afrique. Pourquoi ? Par idéologie, parce que l’homme blanc est coupable de tout. On ne nous fera pas croire qu’une planète à 10 ou 11 milliards d’humains dont quatre en provenance d’Afrique, sera plus vivable que notre chère planète bleue d’aujourd’hui ! Si nous souhaitions que les Africains aient un niveau de vie comparable ne serait-ce qu’aux pays européens les moins aisés, - Serbie, Albanie, Macédoine, Bulgarie, Roumanie, Arménie, Géorgie -, il faudrait électrifier massivement le continent noir, - plan Borloo -, et les besoins en eau l’assècherait ! Les barrages sur le haut Nil sont lourds de conflits potentiels entre les riverains du fleuve des Pharaons ! Les usines de dessalement de l’eau de mer pourraient utilement suppléer à la raréfaction de l’eau douce, mais qui paierait l’addition ? Le banlieusard ou le campagnard, qui voit ses notes de carburant et de fioul exploser, on l’a vu, l’entrainant à revêtir le fameux « gilet jaune » ? Et Dupont/Durant peut-il se payer un véhicule électrique, réputé moins polluant (à court terme !), sans mettre gravement en danger l’économie de sa famille ? Que nenni monsieur Macron !
Et Zorro est arrivé….
Le lundi 26 novembre, Sa Majesté s’est adressée au pays depuis son palais de l’Elysée devant un parterre de notables et de journalistes. Brillant, se voulant didactique et pédagogique, le discours du chef de l’Etat a été diffusé sur les ondes pendant ¾ d’heure. Macron s’est évertué à nous faire avaler sa stratégie de réduction de la signature carbone, en fait une écologie punitive. Rien, ou presque, sur les revendications très terre à terre des « Gilets jaunes ». Ce n’est pas la création d’un Haut conseil pour l’action climatique, un « comité Théodule » de plus, qui rassurera Bitru, scotché à son rond-point qu’il occupe depuis le week-end dernier ! On nous annonce 7 à 8 milliards affectés à cette « transition », une fermeture programmée de 14 réacteurs d’ici à 2035, avec comme objectif de réduire notre dépendance nucléaire de moitié. Comment ? Grâce à la géothermie, au gaz méthane, aux véhicules « propres », aux panneaux solaires et aux…éoliennes, avec un parc marin déjà prévu du côté de Saint-Nazaire en attendant mieux, du côté de Dieppe, peut-être.
Cerise sur le gâteau, concession au peuple, il y aura bien une concertation pendant les trois prochains mois avec tous les acteurs concernés, y compris les « gilets jaunes ». (Comment déterminer avec justesse qui parlera en leur nom ?) S’il est évident qu’il faille, à terme, diminuer l’impact des énergies fossiles, nous ne devons pas être, pour autant, condamnés à voir notre France défigurée par tous ces « obélisques » hideux dressés du nord au midi, grands épouvantails à hélices brassant de l’air comme un fonctionnaire de Courteline, pas plus que tous nos toits doivent se couvrir de panneaux solaires. Ou, encore, que l’habitacle de nos voitures soit réduit à la portion congrue pour faire de la place aux piles ! (Dont les fabricants sont, au passage, Chinois et Coréens du Sud).
L’inévitable relai politique
Les « gilets jaunes » qui, apparemment restent sur leur faim, - à l’origine mouvement informel non violent et non structuré-, doivent se « réinventer » s’ils veulent se maintenir dans la durée. Noël approche et le gouvernement joue le pourrissement de la situation. Pas sûr qu’un tel mouvement aux revendications tellement disparates puisse continuer à mobiliser des salariés. Bientôt, peut-être, ne resteront plus présents que les chômeurs et les retraités. L’opinion, favorable, peut basculer à tout moment devant des blocages persistants.
A terme, la solution est politique ; elle ne peut être que politique. Ou nous choisissons la voie insurrectionnelle, comme le revendique un porte-parole autoproclamé, ou alors c’est l’issue démocratique qui s’impose. Elle passe, inéluctablement, par de nouvelles élections législatives. Macron, pour l’instant, est « droit dans ses bottes ». Si la situation persistait, si le pays était paralysé, il devrait céder sur les hausses de taxes ou s’en remettre au suffrage universel. C’est ce que De Gaulle avait fait en 1968. Mais pas sûr, cette fois-ci, que les électeurs reconduisent la majorité sortante.
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« Le vrai courage du patron de PSA qui ose dénoncer la supercherie du véhicule électrique. Les gilets jaunes vont être contents ! » L’édito de Charles SANNAT
Le patron de PSA, Carlos Tavares a eu le courage immense et l’honnêteté intellectuelle de tenir des propos très critiques sur la pertinence de la voiture électrique.La transition énergétique est une vaste fumisterie.Nos aimables politiciens se lancent dans une voie qui nous mène à un mur ou à un précipice.Il n’est en aucun possible, ni souhaitable en termes environnementaux, d’équiper tous les possesseurs de véhicules thermiques classiques par des véhicules électriques.Cela ne peut pas fonctionner.Laissons la parole à Carlos Tavares, le patron de PSA.
Carlos Tavares, président de PSA, propos critiques sur la voiture électrique…« Le monde est fou.Le fait que les autorités nous ordonnent d’aller dans une direction technologique, celle du véhicule électrique, est un gros tournant.Je ne voudrais pas que dans 30 ans on découvre quelque chose qui n’est pas aussi beau que ça en a l’air, sur le recyclage des batteries, l’utilisation des matières rares de la planète, sur les émissions électromagnétiques de la batterie en situation de recharge ? »« Comment est-ce que nous allons produire plus d’énergie électrique propre ?Comment faire pour que l’empreinte carbone de fabrication d’une batterie du véhicule électrique ne soit pas un désastre écologique ?Comment faire en sorte que le recyclage d’une batterie ne soit pas un désastre écologique ?Je m’inquiète en tant que citoyen, parce qu’en tant que constructeur automobile, je ne suis pas audible. »« […] On est en train d’évoluer d’un monde où la technologie était neutre vers un monde où on nous instruit d’aller dans la direction du véhicule électrique. […]Simplement, si on nous donne l’instruction de faire des véhicules électriques, il faut aussi que les administrations et les autorités […] assument la responsabilité scientifique du fait qu’ils nous ont instruits de faire des véhicules électriques. »Depuis cette intervention, Carlos Tavares a réitéré à plusieurs reprises son scepticisme, notamment le 1er septembre dernier, comme le rapportait alors Ouest-France : « L’alerte que j’ai voulu donner il y a quelques mois est qu’il n’y a pas […] d’études d’impact, ni d’études à 360 degrés de ce que signifie une mobilité 100 % électrique. Les gouvernements et les responsables politiques de l’Union européenne sont en train de prendre la responsabilité scientifique du choix de la technologie. »Les propos hallucinants sur les autres dirigeants qui sont plus légalistes !Voici comment le journaliste vient relativiser et amoindrir la portée des propos de Carlos Tavares.
« Avis sincère ou effet d’annonce ? Difficile de trancher, selon Florence Lagarde : «C’est un peu inattendu, car il est le seul dirigeant de constructeur automobile à tenir ce discours anti-électrique et anti-réglementation, les autres sont plus légalistes et moins dans l’avis personnel. […]C’est peut-être réellement ce qu’il pense, car il en est persuadé, mais ça peut aussi être une posture alarmiste pour frapper les esprits.» »Vous rendez-vous compte du niveau d’incapacité collective de penser dans laquelle nous sommes tombés ?Si un individu, et il s’agit tout de même du patron de l’un de nos plus gros groupes, émet des « réserves » somme toute très « polies », on indique implicitement qu’il n’est pas « légaliste ».Je ne sais pas vous, mais moi je trouve que Carlos Tavares est un révisionniste climatique. Certainement. Il doit bien être aussi un « phobe ». Oui, c’est ça , c’est un « électricophobe ».Je pense même que pour dire des choses pareilles, il doit être un peu fasciste et raciste…Avec un prénom comme Carlos, je suis persuadé que c’est un raciste anti-électrique.N’oublions jamais que quand tout le monde pense pareil, plus personne ne pense.Encenser la diversité c’est très bien, mais cela implique aussi… une diversité de pensée, et les sociétés ne se développent et ne s’épanouissent que lorsque les opinions peuvent s’exprimer.Bravo donc au courageux Tavares pour sa liberté de ton précieuse dans ce secteur, où il n’est plus autorisé de penser.Le réchauffement climatique ne se discute pas.La politique écologiste ne se discute pas.La politique nucléaire de la France ne se discute pas.La transition énergétique ne se discute pas…La fiscalité ne se discute pas. -
[Vidéo] Alba Ventura : “Les gilets jaunes ont obligé Macron à descendre de son piédestal”
Emmanuel Macron compte annoncer de nouvelles mesures, mardi 27 novembre, sur le climat et l’écologie. Objectif : reprendre la main après un week-end particulièrement agité. Est-ce-que ce sera le signal d’une sortie de crise ? C’est toute la question.
Franchement, ça va être compliqué. Parce que voilà un gouvernement, un premier ministre, et un président qui expliquent depuis des jours et des jours qu’ils ne céderont rien.
Ils ont minimisé son impact. Ils l’ont caricaturé parfois comme Gérald Darmanin parlant des “gilets jaunes” comme de la “peste brune” ou Christophe Castaner de “séditieux”. Bref, ils n’ont pas perçu que les “gilets jaunes” faisaient écho à une partie de la population.Mais, on dit que le président de la République a beaucoup consulté, qu’il a pris conseil ? Oui. Il a pris conseil. Il a réuni, à l’Élysée, tous ceux qui ont été au pouvoir ou premier ministre, tous ceux qui avaient connu des situations similaires : il a reçu Pierre Moscovici, l’homme qui a parlé le premier de ras-le-bol fiscal, sous François Hollande, après avoir augmenté les impôts.
On n’était pas dans le secret des Dieux, mais on peut aisément imaginer que les uns et les autres lui ont dit quelque chose du genre “ce n’est pas grave de céder, ce serait plus grave de s’obstiner”.
Voir le nouveau monde demander conseil aux vieux sages de l’ancien, ça ne manque pas de sel et ça… c’est la première victoire des “gilets jaunes”. Finalement, ils ont obligé Emmanuel Macron à descendre de son piédestal, à venir se confronter à la réalité. Maintenant, reste à savoir quelle leçon, le président va en tirer. Et de cela, on peut dire que la suite de son quinquennat en dépend.
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On fait cracher les automobilistes, mais les gros pollueurs sont dans l’air et sur mer !
L’affaire est donc entendue pour le gouvernement : les automobilistes sont des cochons. Cochons de pollueurs et cochons de payeurs. Et à moins qu’Emmanuel Macron ne soit visité par le Saint-Esprit la nuit prochaine dans son sommeil – douteux, car il paraît que ce surhomme ne dort pas ou si peu –, il va rester accroché à sa surtaxe sur le diesel comme la bernique sur son rocher. Et l’automobiliste paiera.
Pourtant, si pollution il y a, les voitures ne sont pas – et de loin – les véhicules les plus polluants de notre atmosphère. Et non, je ne parle pas, non plus, du pet des bovins ou du rototo des ovins. Non, je parle des 20 % de locomotives diesel du parc SNCF, des avions cracheurs de kérosène et des bateaux de croisière itou (je laisse même de côté les navires de commerce et les superpétroliers).
Le 22 novembre dernier, en plein mouvement des gilets jaunes, le député LREM de Gironde, Benoît Simian, a remis à Élisabeth Borne un rapport parlementaire sur « le verdissement des matériels roulants du transport ferroviaire ». Il y a urgence à verdir, en effet, car 20 % du parc roulant de la SNCF tourne au diesel. C’est Guillaume Pepy qui l’a déclaré l’autre matin sur RTL. Or, « on ne peut pas demander à nos concitoyens de sortir du diesel et continuer à faire circuler des trains diesel sur nos dessertes fines du territoire » (les petites lignes), a dit M. Simian.
Quelle lucidité ! En effet, la moitié des voies ferrées ne sont pas électrifiées et le gazole de la SNCF n’est pas meilleur que celui de votre Twingo. Donc, il faut « verdir » nos trains en espérant retarder la fin du monde prophétisée par Nicolas Hulot. Solution : passer à l’hydrogène. Alstom équipe déjà les chemins de fer allemands, mais ne rêvons pas : il faudra bien encore dix ans avant que la traction gazeuse ne franchisse la frontière…
Il y a pire encore que nos trains : ce sont les ferries et les bateaux de croisière qui crachent aussi noir que feu nos locos à vapeur.
Au printemps dernier, l’association France nature environnement est allée poser ses capteurs à cochonneries irrespirables dans le port de Bastia. Elle aurait pu tout aussi bien les mettre à Toulon, Marseille ou Gênes, ces ports qui voient entrer et sortir quotidiennement nos trains de la mer. Les résultats publiés le 25 juillet sont croquignolets : « Il apparaît que la pollution est 37 fois plus élevée à Bastia quand des ferries partent ou arrivent au port, et encore 10 fois plus élevée dans un périmètre de deux kilomètres autour du port que dans une ville sans bateaux. » Voilà, voilà…
On rappellera ici que le transport maritime n’est pas concerné par l’accord de Paris sur le climat. Et maintenant, respirez un bon coup car le pire est à venir…
Le pire, c’est le transport aérien, bien qu’on assure que l’avion est moins polluant sur la distance que la voiture ou le train. Quand il est en vitesse de croisière à 11.000 mètres d’altitude, c’est possible, mais quand il décolle ou quand il purge ses réservoirs avant l’atterrissage, c’est bien le pire des pollueurs : ça crache lourd au décollage – sur quatre kilomètres environ – et on largue le superflu à l’arrivée. Les forêts autour de Paris et des grandes métropoles sont inondées des retombées de particules toxiques qui impactent aussi bien la faune (dont nous, pauvres rampants) que la flore. Au final, nous dit-on, « 2 % des rejets mondiaux de CO2 sont émis par les avions de ligne » ! À quoi il faut ajouter d’autres gaz comme « l’oxyde d’azote (NOx), le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures (HC), le dioxyde de soufre (SO2) et les particules en suspension PM10 et PM2,5″. Miam-miam…
Mais on ne va certes pas réduire le trafic aérien. Au contraire, on se réjouit fort de sa croissance : 6,7 % d’augmentation en France en 2017, et l’on prévoit une croissance annuelle de 4,5 à 6 % en moyenne mondiale jusqu’en 2035.
Allô tonton, pourquoi tu tousses ?