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écologie et environnement - Page 115

  • Gilets jaunes, comme “cocus”: fin de l’histoire ?

    C’est l’analyse de Stratediplo, qui fait un court mais saisissant rappel de la mise en escalavage du peuple français depuis les années 1950. Extraits.

    Pourtant les griefs du peuple n’ont jamais été aussi justifiés. Par exemple, la présomption de culpabilité de fraude fiscale fut à l’origine de l’orgie de contrôles fiscaux destructifs déchaînée en 1952 contre le petit commerce et l’artisanat, pour provoquer les dizaines de milliers de faillites nécessaires ou utiles à l’expansion de la grande distribution capitalisée. En dépit des protestations du pays productif, cette présomption de culpabilité a été officialisée par la loi 59-1472 instituant, avec l’impôt sur le revenu des personnes physiques, l’abattement de 20% pour impossibilité de tricher, privilège réservé aux salariés, impliquant que toute personne dont le revenu n’est pas déclaré par un tiers ment, et incitant de ce fait à la malhonnêteté par la pénalisation de l’indépendant honnête. Cette loi de 1959 poussant les anciens commerçants mis en faillite à s’engager contre salaire dans la grande distribution, et les artisans à se faire embaucher dans l’industrie, mit solennellement le dernier clou dans le cercueil de la révolte contre l’oppression fiscale, et montra s’il en était besoin que le nouveau régime né du coup d’Etat du 13 mai 1958 n’entendait pas être plus protecteur des Français que la république antérieure, dite quatrième. (…)

    Les intentions de la V° n’ayant pas changé depuis le 26 mars 1962, le gouvernement, par la voix de plusieurs ministres, a menacé de violence et de morts, a essayé de dissuader les gens de descendre dans la rue et encore plus de monter à Paris, et a soigneusement fait choisir des familles communes et des passants quelconques pour les violences dites policières (tir tendu de grenades, passages à tabac, mutilations) et les humiliations judiciaires, afin que chacun puisse s’identifier à ces victimes de la répression et se calfeutre chez soi la prochaine fois. D’ailleurs, quant à l’appartenance authentique des auteurs de ces violences aux services publics dont ils portent le discret brassard de reconnaissance (voire parfois l’uniforme), seul le régime employeur de Benalla serait en mesure de la confirmer ou de l’infirmer, de même que l’appartenance des “casseurs” infiltrés, au profil physique, social et comportemental tellement différent des manifestants qu’ils sont chargés de discréditer.

    https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-comme-cocus-fin-de-lhistoire/

  • Quelques photos des Gilets Jaunes

    Quelques photos des Gilets Jaunes
  • Le terrible constat d'échec

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    Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France

    Le constat d’échec est terrible pour Emmanuel Macron.

    En effet, à trois jours de l’« acte IV » – nouvelle manifestation des gilets jaunes – par l’intermédiaire du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, le chef de l’État demande « aux forces politiques et syndicales de lancer un appel clair et explicite au calme ». Face au chaos qui menace le pays, celui qui avait la prétention d’incarner le retour de l’autorité de l’État à lui tout seul, aujourd’hui, en est réduit à appeler au secours ceux-là mêmes dont il avait programmé la fin : les partis, les syndicats, ces fameux « corps intermédiaires ».

    Le chef de l’État doit désormais se terrer dans son palais et appeler au secours ceux qu’il méprise. Même s’il s’agissait sans doute d’une poignée de manifestants, l’épisode malheureux du Puy-en-Velay, où l’on a vu un Président se faire huer, en dit long sur cette perte d’autorité d’Emmanuel Macron.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’Elysée contredit Matignon : la hausse des taxes sur les carburants est annulée

    L’Elysée contredit Matignon : la hausse des taxes sur les carburants est annulée

    Fébrile, le président désavoue son Premier ministre :

    Pas de suspension, pas de moratoire, la hausse des taxes sur les carburants au 1er janvier est “annulée”, a précisé l’Elysée à franceinfo, mercredi 5 décembre. Mardi, Edouard Philippe avait évoqué un moratoire de six mois sur la hausse de ces taxes. Ce mercredi, devant les députés, le Premier ministre avait expliqué que le gouvernement renoncerait définitivement à la hausse des taxes sur les carburants s’il ne trouvait pas les “bonnes solutions”sur le pouvoir d’achat lors de la concertation locale décidée pour répondre à la crise des “gilets jaunes”. Le président de la République a souhaité clarifier la situation : l’augmentation n’est pas “suspendue, ni différée”, mais bien “annulée”.

    Les autorités craignent de nouveaux rassemblements à Paris samedi 8 décembre. Deux matchs de Ligue 1 ont été reportés et le Téléthon sera diffusé depuis les studios de France Télévisions en région parisienne.

    Le torchon brûle-t-il entre ces deux Young leaders, qui se sont connus en 2012 via la French American Fondation ?

    https://www.lesalonbeige.fr/lelysee-contredit-matignon-la-hausse-des-taxes-sur-les-carburants-est-annulee/

  • Et si on revenait au problème de départ : la pollution des voitures diesel ?

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    Je ne suis pas ingénieur en la matière, ce qui ne m’empêche pas de me tenir le raisonnement suivant :

    – Les voitures diesel rejettent moins de CO2 (gaz carbonique) que les voitures essence.
    – Les nouvelles voitures diesel qui sortent toutes, maintenant, des chaînes de production équipées de filtres à particules ne rejettent plus, à 99 %, ces fameuses particules fines tant redoutées. Que par suite à cet égard, ces voitures diesel récentes sont devenues moins polluantes que les voitures essence.
    – Les voitures diesel consomment moins de carburant que les voitures essence, et font donc moins de rejets.

    Ces constats étant faits, on doit reconnaître que le gouvernement se dit prêt à donner une aide de 4.000 euros aux propriétaires de vieilles voitures diesel, non équipées de ce salutaire filtre à particules, pour leur permettre d’acheter une voiture moins polluante. À cela, ces personnes répondent qu’aujourd’hui, elles sont déjà souvent à découvert en fin de mois et qu’avec ou sans aide, il leur est absolument impossible de faire cette acquisition d’une nouvelle voiture.

    Serait-on dans l’impasse ?

    Peut-être que non, car je pose la question : puisque les constructeurs savent équiper de filtres à particules les voitures diesel neuves qu’ils produisent actuellement sur leurs chaînes, ne sauraient-ils pas équiper de ces filtres les vieilles voitures diesel qui n’en ont pas ? Si, techniquement, ils étaient capables de le faire, cette aide que le gouvernement propose ne pourrait-elle pas servir, justement, à payer intégralement le coût de cet équipement sur toutes les voitures diesel anciennes, ce qui les rendrait moins polluantes que les voitures essence sans que leurs propriétaires aient eu à débourser un seul centime.

    En outre, on redonnerait à ces voitures diesel anciennes une certaine valeur marchande qu’elles n’ont plus du tout actuellement, ce qui aiderait d’autant leurs propriétaires à en changer le jour où ils voudraient le faire.

    Et, enfin, l’État n’aurait plus aucune justification pour maintenir un prix élevé au gazole et, bien au contraire, devrait le diminuer au niveau qu’il était autrefois, c’est-à-dire à un niveau inférieur à celui de l’essence, puisqu’il serait le carburant des voitures devenues les moins polluantes du parc automobile.

    Il me semble que tout le monde y trouverait ainsi son compte.

    http://www.bvoltaire.fr/et-si-on-revenait-au-probleme-de-depart-la-pollution-des-voitures-diesel/

  • Il ne faut pas être naïf : le pouvoir politique d’aujourd’hui et d’hier laisse parfois agir les bandes car cela peut servir…

    Il ne faut pas être naïf : le pouvoir politique d’aujourd’hui et d’hier laisse parfois agir les bandes car cela peut servir…

    Joseph Thouvenel de la CFTC est interrogé dans Famille chrétienne à propos du mouvement des gilets jaunes :

    Beaucoup de Français sont meurtris par la banalisation de la violence et la radicalisation de certains ‘gilets jaunes’. Que vous inspire ce climat insurrectionnel ?

    Tous ceux qui souhaitent une Révolution se trompent. La Révolution, c’est toujours le plus fort qui impose sa loi, pas le plus juste ! Cette tentation de la violence est aux antipodes de l’acte de liberté. Les vrais changements sont non violents comme par exemple la chute du communisme en Pologne. Mais ça, c’est une autre histoire…

    La colère peut-elle légitimer les scènes de chaos notamment à Paris ?

    Je suis allé dans le quartier des Champs Elysées peu après les violences. Ce n’était pas quand même un lendemain de guerre civile même si je reconnais qu’il y a eu beaucoup de déprédations. Je veux juste dire que l’image, focalisée sur un point – des Champs Elysées – impressionne énormément. Les débordements des gilets jaunes ont d’ailleurs aussi lieu à Saint-Etienne, à Marseille, etc. Mais cela ne représente pas, loin de là, la majorité des gilets jaunes ! C’est vrai, les ‘vrais’ gilets jaunes se laissent parfois embarquer par une minorité. Un mouvement de foule qui est toujours dangereux.

    De quelle minorité parlez-vous ?

    Il y a des gens qui occupent le terrain de l’ultra violence depuis des mois et des années notamment à gauche. C’est eux qui faisaient régner l’ordre place de la République pendant le mouvement Nuit debout. Encore eux qui attaquaient les Veilleurs pacifiques à l’époque de la Manif pour Tous … sous les yeux de la police… Il ne faut pas être naïf : le pouvoir politique d’aujourd’hui et d’hier laisse parfois agir les bandes car cela peut servir… N’oublions pas les pilleurs. Nous n’avons pas assisté à des actes politiques mais à de véritables actes de pillage : on a dévalisé des magasins de téléphonie et des bijouteries.

    Comment analysez-vous la sociologie des ‘gilets jaunes’ ?

    C’est un mouvement qui reflète la France populaire et des classes moyennes, celle qui s’appauvrit. Autrement dit, il ne s’agit pas de la France de la grande bourgeoisie ou de la grande pauvreté. C’est une France qui travaille ou qui cherche du travail. Il y a des ouvriers, des salariés, des petits cadres au chômage, d’anciens petits partons, des artisans, etc. Les ‘gilets jaunes’ ? Ce sont des gens qui voient les choses empirer pour eux mais surtout pour leurs enfants et leurs proches. Ils se disaient : ‘demain, on va s’en sortir’. Maintenant, ils se sentent pris dans un terrible engrenage et ils ont l’impression que c’est toujours pire !

    Quelles sont, aux yeux du syndicaliste chrétien, les racines de la crise des gilets jaunes ?

    Cela fait des années que les gouvernants méprisent les corps intermédiaires. Ce phénomène n’a pas commencé avec Emmanuel Macron mais il a accéléré le processus. Le premier corps intermédiaire à être brutalisé, c’est d’ailleurs la famille ! Tous les gouvernements détricotent la politique familiale. Le socle de la société est remis en cause par ceux qui ont en charge notre avenir.

    Pour vous, c’est le triomphe de l’individualisme ?

    Cela va aboutir à l’écroulement de notre société matérialiste. A force d’expliquer aux gens que la solution, c’est la liberté absolue pour les individus et les entreprises on perd de vue la cohérence du bien commun. Ce qui devient important alors c’est « moi » « moi » « moi » ! Je note que les entreprises ne cotisent plus pour les allocations familiales. Si chacun ne vit plus seulement que pour lui-même, cela transforme symboliquement le salarié en une petite entreprise qui cherche le meilleur rendement avec un investissement minimum. Avec un tel raisonnement, c’est notre corps social qui se décompose.

    https://www.lesalonbeige.fr/il-ne-faut-pas-etre-naif-le-pouvoir-politique-daujourdhui-et-dhier-laisse-parfois-agir-les-bandes-car-cela-peut-servir/

  • L’arnaque du réchauffement climatique et de la transition écolo

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    L’émission qu’anime André Bercoff sur Sud Radio avait, la semaine dernière, pour thème « Le réchauffement climatique, info ou intox ? » Il est fort dommage que notre mal-aimé président de la République (24 % des sondés) n’ait pas écouté l’invité du jour, le professeur François Gervais, directeur de recherche au CNRS et qui vient de publier un livre explosif, L’urgence climatique est un leurre.

    Un livre qui vient à point nommé avec le lancement de la nouvelle lubie présidentielle qu’est le Haut Conseil sur le climat et qui a donné l’ubuesque one-man-show de mardi matin sur la manière de réaliser la transition écologique, à des années-lumière de la préoccupation immédiate des gilets jaunes, c’est-à-dire du peuple d’en bas !

    Car François Gervais, qui a consacré sa vie aux problèmes engendrés par l’écologie, démontre, point par point, que le réchauffement climatique qui entraîne cette transition écologique est l’arnaque du XXIe siècle, une véritable intox. Et, personnellement, je ferais plus confiance à un savant qu’à un jeune homme issu de la haute finance.

    Le professeur Gervais se bat contre des idées préconçues qui semblent être la bible de l’Élysée. Il affirme que la pollution a grandement diminué. Le climat change tous les trente ans, mais pas toujours dans le même sens. En 1945, par exemple, lorsque les émissions de gaz carbonique (CO2) se sont accélérées, la température a baissé pendant trente ans… pour remonter de 0,4 % depuis, mais nos experts occultent la variabilité du climat.

    « Il est un fait avéré que le CO2 est un bienfait, car c’est la nourriture indispensable et irremplaçable de la végétation. Sans gaz carbonique, nous n’aurions plus de végétation et la planète mourrait. » François Gervais affirme que le CO2, cause première de la hausse des taxes, est passé de 0,03 % à 0,04 % en un siècle sur la planète Terre, ce qui a permis aux récoltes et à la biomasse végétale d’augmenter de 20 %, conduisant, selon un savant américain, à un gain de trois mille milliards d’euros !

    Un autre chiffre relevé par François Gervais : « Si l’on réduit de 20 % le CO2 d’ici 2020, on éviterait à la planète de se réchauffer de moins de 1 millième de degré pour un coût exorbitant puisqu’au niveau de l’Europe, il s’agit de 20 % du budget européen. »

    Si, donc, la transition énergétique est nécessaire car les ressources fossiles ne sont pas inépuisables, il faut travailler sur l’énergie de substitution et faire le contraire de ce que notre Président préconise, lui qui veut des moyens intermittents comme l’énergie solaire ou l’éolien qui ne produisent de l’énergie, comme l’aurait écrit M. de La Palice, que s’il y a du soleil et du vent !

    Alors, oui, la COP21 ne sert à rien. Selon le MIT, en 2100, on aurait gagné 0,2 °C si tous les pays signataires respectaient les objectifs de la COP. Alors que l’on constate que, grâce au CO2, en 33 ans, la planète verte s’est agrandie de 18 millions de km². Elle a reverdi !

    Il faut donc, selon ce professeur émérite, développer des énergies nouvelles renouvelables non intermittentes, comme les micro-algues qui, à partir de CO2 récupéré, par exemple, auprès de cimenteries voisines, permettent de refabriquer un carburant. Comme, aussi, la fusion nucléaire qui, avec le projet ITER, en construction depuis 2010 à Saint-Paul-lez-Durance, permettra d’utiliser sur Terre la même énergie que celle qui alimente les étoiles.

    Alors, le prétexte des taxes est fallacieux. Car la pollution atmosphérique du CO2 n’a aucune influence mesurable sur le climat. Le professeur Gervais est formel.

    Voilà de quoi rassurer le combat des gilets jaunes !

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/larnaque-du-rechauffement-climatique-et-de-la-transition-ecolo/

  • Pourquoi les gilets jaunes s’évertuent à « monter à Paris » ?

    Pourquoi les gilets jaunes s’évertuent à « monter à Paris » ?

    Sur Boulevard Voltaire, Robert et Emmanuelle Ménard écrivent aux Gilets jaunes :

    En quelques jours, vous avez réussi ce que personne, depuis des années, des dizaines d’années, n’avait même esquissé : vous avez donné un visage à cette France d’en bas, cette France populaire que nos élites ignorent – quand elles ne la méprisent pas.

    En quelques jours, nos gouvernants et tous ceux qui les servent, qui les conseillent ou qui rêvent de leur succéder – partis, syndicats, médias… -, semblent découvrir cette France déclassée, souffrante, exaspérée que, grâce à vous, ils sont obligés, enfin, de regarder, de considérer.

    En quelques jours, vous avez gagné à votre cause une immense majorité de Français – plus de 80 % ! – alors même que, dans les palais de la République, on s’évertuait à vous discréditer, on rêvait de vous voir vous essouffler, on guettait vos premiers faux pas.

    En quelques jours, vous avez fait de la France des ronds-points un nouveau lieu de rencontre – parfois de fraternité – où les difficultés, les malheurs de chacun viennent nourrir les premiers cahiers de doléances que vous faites signer.

    En quelques jours, tout en refusant porte-paroles autoproclamés, leaders consacrés par les médias, récupérateurs professionnels, vous avez imposé vos priorités – « vivre de mon travail », « respecter ce que je suis » – contre les cyniques pour qui tout est joué d’avance, tout est perdu d’avance.

    En quelques jours, la « France périphérique » est devenue, sous votre pression, le nouveau bréviaire de ministres, d’élus qui, jusque-là, préféraient les dialogues convenus avec les partenaires sociaux, la « société civile » la plus policée, les associations subventionnées.

    En quelques jours, vous avez démasqué ceux qui ont du mal à déjeuner pour moins de 200 euros, qui trouvent du boulot en traversant la rue, qui se plaignent qu’on claque un pognon de dingue pour les plus pauvres.

    En quelques jours, vous avez redonné de la fierté aux provinciaux que nous sommes, avec notre accent, parfois nos mauvaises manières, notre façon de parler trop fort, trop haut, d’utiliser des gros mots (« le peuple », « les ouvriers », « les riches »…), de rappeler que nous sommes chez nous et que nous voulons le rester.

    Mais voilà que vous êtes, maintenant, à la croisée des chemins. Pour gagner – en commençant par l’annulation des taxes à venir –, il vous faut éviter plusieurs pièges. Et répondre à plusieurs questions.

    Pourquoi, alors que votre force est d’être au plus près du terrain – du bitume, en l’occurrence -, vous évertuer à « monter à Paris » où vous attendent ces casseurs, ces voyous qui effraient, scandalisent et révoltent à juste titre, ces meilleurs alliés de ceux qui ne s’emploient qu’à vous discréditer ?

    Pourquoi, à la manière des grandes révoltes du Midi viticole du passé, ne pas faire de vos mairies de véritables bastions en demandant aux maires et à leurs conseils municipaux de prendre position, de recueillir vos listes de revendications et de les transmettre aux préfets et sous-préfets ?

    Pourquoi ne pas appeler tous les Français – qui vous soutiennent sans pour autant venir grossir vos rangs – à vous rejoindre en un raz-de-marée de gilets jaunes affichés à leurs fenêtres, portés dans tous leurs déplacements, dans toutes leurs activités ?

    Pourquoi ne pas exiger de tous les députés, quelles que soient leurs sensibilités, qu’ils demandent, de la plus ferme des façons, au président de l’Assemblée de les réunir en une séance solennelle – et aussi longue que nécessaire – au cours de laquelle chacun devra se prononcer sur les plus pressantes de vos revendications ?

    Pourquoi ne pas inventer de nouvelles formes d’action susceptibles de gagner la sympathie de nos concitoyens qui hésitent encore à vous rejoindre ? Rappelez-vous, il y a un demi-siècle, ceux-là mêmes qui nous gouvernent ou leurs jumeaux descendaient dans la rue, exigeant que l’imagination soit au pouvoir. Prenez-les au mot. Ne tombez pas dans leurs chausse-trapes. Votre popularité est votre première arme. Ne vous la faites pas voler !

    C’est en amis – ni donneurs de leçons, ni quémandeurs de voix – que nous nous adressons à vous. Élus d’une ville et de villages longtemps abandonnés par un État centralisateur, paralysés par des notables uniquement obnubilés par eux-mêmes, oublieux de leurs promesses, nous partageons votre constat : cela ne peut plus durer. Et cela ne doit pas durer.

    https://www.lesalonbeige.fr/pourquoi-les-gilets-jaunes-severtuent-a-monter-a-paris/

  • 150 personnes à Le Sourd (02) pour protester contre l'installation d'éoliennes près du cimetière militaire

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    Un manifestant raconte :

    Des sociétés éoliennes souhaitent installer des machines de 180 mètres de hauteur sur les territoires de Lemé et Macquigny dans l’Aisne, à proximité des cimetières de Le Sourd et la Désolation cliquez ici.

    Dans son étude de faisabilité, le gouvernement a omis de prendre en compte le fait que ces installations d’éoliennes vont se trouver sur un champ de bataille de la première guerre mondiale. Ces territoires se sont trouvés sous les coups directs des artilleurs allemands.

    Nous avons organisé une mobilisation le 1er décembre pour nous insurger contre  des parcs éoliens prévus sur ce champ de bataille (7 500 soldats inhumés dans les deux cimetières assez proches l’un de l’autre). Et où  bien sur de  nombreux soldats sont encore ensevelis dans les terres agricoles. Nous sommes révoltés que l’on puisse déterrer des  corps de soldats à coup de pelleteuses.

    A Chaudun, dans le sud de l’Aisne, le préfet a signé l’annulation d’un projet éolien sur un site de mémoire afin de respecter la mémoire des soldats afin  qu’ils reposent en paix. Nos soldats de Le Sourd et de La Désolation, seraient-ils moins prestigieux ? 

    Nous avons prévenu les hautes autorités, et sommes soutenus par le Général Sainte Claire Deville (petit-fils du Général Lanrezac, qui a gagné la bataille Guise Saint-Quentin). Malgré la pluie battante et des vents violents, près de 150 personnes se sont déplacées pour venir dénoncer ce sacrilège d’Etat.

    Nous avons ajouté à cela les nuisances sonores, visuelles et les problèmes de santé que génèrent les éoliennes sur la population et avons dénoncé la souffrance des habitants qui se retrouvent bombardés par ces monstrueuses machines de façon dictatoriale.

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    Sur le scandale des éoliennes, lire le livre d'Alban d'Arguin cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Christophe Castaner ne mérite ni notre respect, ni notre fidélité

    Christophe Castaner ne mérite ni notre respect, ni notre fidélité

    Commentaire d’un lecteur :

    En tant que Français amoureux de son pays, comme chacun d’entre nous, et en particulier en tant qu’officier, je suis outré (et le mot est faible) de constater que notre ministre de l’intérieur a bien davantage privilégié la protection des lieux de commerce, que du lieu de mémoire de la gloire et du sacrifice de nos aïeux, que constitue l’Arc de triomphe !

    Privilégier exclusivement la préservation des vitrines de verre des lieux de consommation à celle des piliers de pierre des lieux de mémoire et d’histoire est emblématique de l’aveuglement consumériste, doublé d’ignorance culturelle et historique, de nos gouvernants que l’on ne peut plus qualifier d'”élites”. Ceci est illustratif d’une société “de marché”, qui a perdu le sens profond du symbole et qui vacille.

    Vandalisé par une convergence d’anarchistes de gauche et de voyous de banlieue aux accents méprisants ! Notre honneur et celui des forces de sécurité, aurait été de défendre sans esprit de recul ce symbole, ce monument. Pour notre part, nous n’avons pas l’habitude dans les armées d’abandonner à l’adversaire, ni nos drapeaux, ni nos emblèmes. Nous préférons donner notre vie plutôt que céder !

    Je le dis avec beaucoup d’amertume : ce ministre ne mérite ni notre respect, ni notre fidélité… Les “séditieux” qu’il évoque, comme pour masquer son incompétence et pour discréditer les Français indignés, ne sont pas ceux que l’on croit…

    Cela, ajouté au récent et inédit “débaptême” d’une promotion de Saint Cyr, pèse lourdement dans les esprits de bon nombre d’officiers et finit de discréditer à leurs yeux un pouvoir qui ne comprend plus ce qu’est la politique au sens noble : le service, exigeant, du bien commun et non celui, délétère, des intérêts partisans et dévoyés.

    Le 2 décembre 1805 est désormais bien loin…

    Le 2 décembre 2018 est un dimanche sans gloire et sans honneur…