ACHETEZ LE LIVRE
D'ALBAN D'ARGUIN CLIQUEZ ICI
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
ACHETEZ LE LIVRE
D'ALBAN D'ARGUIN CLIQUEZ ICI
Sortons de la mystification avec des arguments dispensés par “le camp du bien” :
https://www.lesalonbeige.fr/une-voiture-electrique-pollue-autant-quun-diesel/
C’est le navire de la honte, le navire de l’illégalité. Le bateau Aquarius des ONG SOS Méditerranée et Médecins sans frontières, ayant vocation à transporter illégalement des migrants en Europe, est à nouveau dans la tempête. Cette fois-ci, non à cause de son trafic humanitariste de clandestins, mais pour trafic illégal de déchets dangereux.
Selon le parquet italien, qui a ouvert une enquête, MSF aurait éliminé sans les trier des déchets « spéciaux » dans les ports italiens en les traitant comme des déchets urbains. L’opération appelée Borderless a déclenché la séquestration préventive de l’embarcation qui pour l’instant se trouve à Marseille et de 460 000 euros. 24 personnes sont mises en examen avec l’accusation d’avoir « systématiquement partagé, planifié et exécuté un projet d’élimination illégale d’une grande quantité de déchets dangereux à risque d’infection, sanitaire ou non, provenant des activités de secours des migrants à bord de la Vos Prudence et de l’Aquarius et combiné sans tri avec les déchets solides urbains, à l’occasion d’escales techniques et débarquements de migrants ». Les déchets incriminés proviendraient « des vêtements contaminés endossés par les extra-communautaires » et résulteraient aussi de déchets sanitaires infectieux : gale, hiv, méningite, tuberculose, seraient quelques unes des maladies potentiellement présentes dans ces éliminations illégales d’ordures.
Plusieurs ports italiens sont affectés par ces transgressions commises par les deux ONG patrouillant en Méditerranée et qui déversaient leurs déchets toxiques sans se préoccuper le moins du monde des risques sanitaires encourus par les populations locales. Au total, selon le parquet de Catane en Sicile, plus de 24 tonnes d’ordures dangereuses seraient concernées par ce trafic qui aurait ainsi procuré aux ONG une économie de 460 000 euros.
« J’ai bien fait de bloquer les navires des ONG, j’ai arrêté non seulement le trafic des immigrés mais de ce qui ressort aussi celui des déchets. #portichuisi («#portsfermés) » a commenté le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini.
Cette histoire de déchets dangereux, c’est une sale affaire qui entache l’honorabilité abusive de ces ONG donneuses de leçons écologiques et humanitaristes…
Francesca de Villasmundo
Sans aucun lien matériel direct avec le mouvement des Gilets Jaunes, on doit reconnaître que l'affaire Carlos Ghosn tombe cependant à pic. Elle encouragera en effet, mécaniquement sinon légitimement, toutes les démagogies fiscalistes à s'emparer une fois de plus du mécontentement des classes moyennes. Les propos dirigés contre ce qu'on appelle, – d'une manière aujourd'hui péjorative – "les élites" ont déjà été recueillis par les médias avec un soin particulier auprès de certains des bloqueurs.
Et cela permettra bientôt les dérivations fiscalistes d'un mouvement dirigé au départ contre les surtaxations.
Certains se plairont donc de plus en plus à répéter, à l'envi, la revendication de "faire payer les riches", selon le mot d'ordre lancé par Thorez en 1936, à l'époque du Front prétendument "populaire". Indémodable depuis presque un siècle ce slogan inspirait encore, ce 12 novembre, la manifestation des revenants gauchistes d'Attac contre la boutique Apple des Champs Élysées[1]. Expression d'un mouvement aujourd'hui réduit à un groupaillon de 20 personnes, le petit coup de main était complaisamment claironné par France Info[2] le jour même.
Il se trouve aussi que, plus encore que tous ses devanciers depuis les années 1950, le courant actuel de protestation s'est construit de façon spontanée. Sa propagation doit évidemment beaucoup à ces réseaux sociaux, qui n'existaient pas 20 ans plus tôt, et qui connaissent la mode extraordinaire que l'on sait. De ce fait ni porte-parole, ni programme bien précis : du pain bénit pour une reprise en main par les technocrates de Bercy, eux-mêmes épaulés par les discours actuels sur la prétendue transition écologiste.
Qu'on nous permette, sur ce point précis, de réfléchir à une donnée qui devrait sauter aux yeux : cet État central parisien, auquel l'administration des Finances sert de cerveau, est supposé juridiquement propriétaire des cours d'eau du pays. Mais que fait-il contre la pollution des rivières de nos régions ? Que fait-il pour ce patrimoine, productif de valeur au gré des énormes ressources touristiques qu'il génère, et qui s'appelle le paysage. Il l'abandonne à la laideur impunie des poteaux électriques et télégraphiques au bord des routes, et, aggravé de plus en plus de celle des hideuses éoliennes vouées à le défigurer encore plus. Cet État impotent et obèse, et "en même temps" arrogant, aussi mauvais stratège que mauvais éducateur, prétend donc redresser le climat à coups d’impôts se voulant pédagogiques. La coupe de l'incurie et de l'imposture déborde.
Certains politiques ont commencé progressivement à en prendre la mesure. On pourrait presque remonter aux déclarations d'un Pierre Moscovici en 2014 évoquant le ras-le-bol fiscal[3] et suggérant, faussement, de le prendre en compte. L'hypocrisie doit être considérée en tout état de cause comme un hommage du vice à la vertu. Par conséquent dans les discours des politiciens on doit aussi voir le reflet de l'évolution des opinions du public. Quatre ans plus tard les choses ont encore empiré et, de son côté, un Gilles Carrez[4], qui endossa pendant tant d'années la casaque de pilier docile de la Commission des finances, qu'il préside depuis 2012, parle désormais, en vue du budget 2019 dont on débat à l'Assemblée nationale, d'overdose fiscale.
Formulant hardiment son propos dès le 13 novembre un Guillaume Peltier annonçait sa participation au mouvement des Gilets jaunes appelait à la "fronde des territoires" contre les "taxes Macron"[5]. Le 19 novembre interrogé par Ruth Elkrief le député tourangeau allait au nom de son parti en demander l'abrogation.
De son côté, Christian Estrosi, invité de RTL[6], expliquait ne pas avoir porté son gilet jaune, mais il invitait à comparer la différence de taux de la fiscalité pétrolière en France, où elle pèse 57 %, et en Allemagne où elle ne se situe qu'à un niveau de 46 %. Revenir à une parité entre nos deux pays s'impose par conséquent.
Votre serviteur et chroniqueur, ayant travaillé pendant plus de 20 ans sur la question des excès de charges sociales pénalisant l’entreprise donc l’emploi, avait été amené dès 1995 à mettre en garde contre le plan Juppé, qui allait conduire à l'aberrante réforme constitutionnelle de 1996. Ceci l'avait conduit à répondre au projet de Révolution fiscale développé depuis 2011 par le très toxique Piketty, dont les idées restent toujours sous-jacentes dans les discours de gauche. En 2012, cela conduisait à proposer au contraire de ce petit livre rouge, un symétrique bleu[7] : "pour une Libération fiscale." Il s'agissait d'expliquer comment la seule manière de diminuer les impôts suppose de réduire le périmètre de l'économie étatique et la dépense publique. Alors fort peu nombreux, les partisans de cette ligne se sont heureusement multipliés. Les chiffres ont sans doute évolué, hélas ils ont empiré. La nécessité demeure.
JG Malliarakis
Pour soutenir L'Insolent et souscrire un abonnement payant cliquer sur ce lien.
Apostilles
[1] cf. "Attac refait la décoration de l’Apple store des Champs-Elysées."
[2] Action ATTAC contre l'évasion fiscale (12 novembre 2018, Apple Store des Champs Élysées, Paris)
[3] cf. Le Point 20 août 2013 "Pierre Moscovici se dit "sensible au ras-le-bol fiscal" des Français."
[4] cf. L'Opinion le 19 novembre "Gilets jaunes: «Le pays est en situation d’overdose fiscale», prévient Gilles Carrez"
[5] Sur C News cf. La Provence du 13 novembre
[6] Le 20 novembre à 7h45 au micro d'Elisabeth Martichoux, au cours d'un entretien de 11 minutes sur RTL, où il est surtout question de Carlos Ghozn et des propos de Laurent Wauquiez.
[7] cf. Pour une libération fiscale" par JG Malliarakis 202 pages 20 euros, port compris ••• à commander sur le site de l'éditeur [ou par chèque en téléchargeant un bon de commande]
Si les gilets jaunes ne peuvent pas comprendre ça...
La journée des gilets jaunes, suscitée par le ras-le-bol fiscal, ancien mais exacerbé par les hausses de taxes sur les produits pétroliers, est passée. Le ministre de l’Intérieur nous dit, le lendemain, que le gouvernement a bien compris le message. En fait, non, son collègue, le ministre de l’Écologie, le corrige : la politique du gouvernement ne changera pas. Le Premier ministre nous a assuré ensuite, en quelques minutes de baratin mou, qu’il avait compris que les Français avaient besoin de respect, de compréhension et de protection (?). Mais il a confirmé que la trajectoire de la politique de transition énergétique ne changerait pas, pour le bien de la planète et des générations futures, cela va sans dire. Autrement dit : « Cause toujours ! » On n’est pas loin de la formule de Coluche : « Dites-nous de quoi vous avez besoin, on va vous expliquer comment vous en passer. » Nos chefs confondent ténacité et entêtement.
En même temps, on découvre sur une chaîne de télé de grande diffusion un reportage très bien fait sur les nombreux sites sportifs en construction au Qatar pour la Coupe du monde de football 2022. Les conducteurs français, c’est-à-dire tous les Français adultes, sont alors ravis d’apprendre que, compte tenu des conditions climatiques extrêmes, températures de 45 à 50 °C, les stades, même ceux à ciel ouvert, seront climatisés. Certains le sont déjà. Grâce, bien sûr, à l’électricité produite par des centrales thermiques. La journaliste de TF1 nous a confié le bien-être ressenti dans un courant d’air frais en plein désert. Et pourtant, oui, le Qatar, partenaire privilégié de la France, est bien un pays signataire de la COP21 dont la conclusion heureuse est un de nos titres de gloire.
Comment le gouvernement peut-il espérer convaincre les Français que l’urgence de la transition écologique exige que les taxes sur les carburants soient sans cesse relevées envers et contre tout et tous ? Le confetti français, 1 % des Terriens, 1 % de tous les gaz maudits, doit-il payer les extravagances de tous ceux qui font n’importe quoi ? Les Français comprennent l’écologie qui les touche de près, l’écologie raisonnable, c’est-à-dire expurgée des mensonges qu’on leur distille en permanence sur l’éolien, les capteurs solaires et la voiture électrique, l’écologie qu’ils pourront maîtriser à un coût acceptable. Pas celle du GIEC et de nos dirigeants mégalos qui prétendent vainement commander à des éléments planétaires à un coût exorbitant.
Le pouvoir fait la leçon aux « ploucs » qui manifestent avec les gilets jaunes. La taxation des carburants serait une obligation impérieuse, car la planète serait en péril de mort, nos enfants risqueraient de griller sur place. Un dessin, sans doute inspiré par le pouvoir, est symbolique de cette propagande simpliste (stupide ?). On voit une rue envahie par des « beaufs » qui protestent contre les taxes et la même rue, quelques années plus tard, déserte car les températures ont monté de 2° ! C’est un délire total, car une telle hausse des températures serait pratiquement indolore, du moins en France.
Le réchauffement est-il un mythe ? Peut-être pas, mais il n’a sans doute pas l’ampleur qu’on lui prête. La différence de température entre la moyenne d’octobre 2018 et celles des mois d’octobre des années 1980 à 2010 n’a été que de 0.5° après 0.4 en septembre 1. On est revenu au niveau de l’année 2005.
De même, on nous rabâche que l’Arctique perd sa banquise. Pour prouver ce phénomène, l’inénarrable Mme Royal a mis en exergue une prétendu ouverture du passage du Nord-Ouest. Effectivement, en août 2018 un cargo est allé directement du Japon en Europe en longeant les côtes de Sibérie. Ce prétendu exploit est en fait un pétard mouillé, car des bateaux l’ont déjà réalisé au XIXe siècle. En outre, le cargo était précédé par un brise-glace russe performant (et très coûteux en carburant !). Or en cet automne 2018, les glaces de l’Arctique se reconstituent et l’étendue se rapproche de celles des années 1980 à 2010 2. Au Groenland, le glacier qui recouvre cette grande île, loin d’être en déclin, a encore progressé. Ces informations n’ont pas été répercutées alors que le moindre incident qui prouverait, paraît-il, le réchauffement est systématiquement mis en avant même quand les faits sont douteux ! Et on oublie que dans les années 1920, la banquise arctique avait déjà régressé au point qu’on prévoyait à l’époque sa prochaine disparition. Dès 1940, elle a connu un nouveau pic d’expansion.
Des rapports biaisés, un catastrophisme que la réalité ne perturbe jamais, des arguments paradoxaux pour expliquer les faits dérangeants pour la théorie en vigueur (du genre, « il fait très froid, donc c’est la faute au réchauffement climatique et ce dernier va même faire augmenter l’étendue de la banquise Arctique »). Quelles absurdités ! On se fie obstinément à des modèles qui se sont révélés faux et les médias ne donnent jamais le vrai (et faible) réchauffement, mais celui, imaginaire, de ces théories bancales.
Y-a-t-il réellement une urgence climatique ? La construction intellectuelle qui justifie la hausse des prélèvements sur les carburants a-t-elle des fondations solides ? On peut légitimement se poser des questions. En tout cas, il ne faut pas céder à l’hystérie ambiante et ne pas prendre pour argent comptant les prévisions du GIEC, qui s’est beaucoup trompé par le passé. Il avait notamment affirmé qu’un grand nombre d’îles coralliennes seraient submergées avant 2010. Or il n’y en a eu aucune ! Pourtant, le gouvernement taxe les Français sous ces prétextes écologiques qui l’arrangent et, pour décourager les protestataires, il les culpabilise et les insulte.
Notes:
http://www.bvoltaire.fr/le-mythe-du-rechauffement-climatique-seffondre-mais-les-taxes-explosent/
De Matthieu Lenoir sur RITV :
Alors que les incendies de Californie – Camp et Woolsey – n’étaient toujours pas éteints, la guerre des mots était lancée et le réchauffement climatique revenait comme une rengaine. Le gouverneur démocrate Jerry Brown, qui sera remplacé en janvier par un autre Démocrate, Gavin Mewsom, est allé jusqu’à accuser les « climato-sceptiques » d’avoir « évidemment contribué » au départ des incendies. Brown, un des climato-alarmistes les plus extrémistes, a qualifié les feux « d’anormaux », causés selon lui par un réchauffement global d’origine humaine. A l’opposé, le président Donald Trump a sévèrement mis en cause le manque d’entretien des forêts qui laisse sur place les bois morts, laisse envahir les buissons et se multiplier les lignes électriques. Ce manque d’entretien renvoie non seulement à la responsabilité de l’Etat de Californie, mais aussi aux règlementations et interdits fédéraux supposément écologiques qui prônent la non intervention de l’homme dans les massifs forestiers. […]
Quelques heures après avoir publié une déclaration d’urgence accordant des fonds fédéraux supplémentaires aux services de lutte contre les incendies, le président a mis en cause le manque d’entretien des forêts et exigé de la Californie qu’elle mette de l’ordre dans ses services forestiers sous peine de ne pas recevoir les subventions fédérales. Jerry Brown et son successeur élu Gavin Newsom ont rejeté son interprétation… tout en lui demandant de déclarer l’état de catastrophe naturelle qui garantit le versement de fonds supplémentaires. Pour Brown, « entretenir les forêts partout où nous le pouvons ne pourra pas empêcher le changement climatique – et ceux qui sont d’un avis contraire sont évidemment complices de la tragédie ». Newsom, lui, a préféré déclarer « que l’heure n’était pas aux polémiques partisanes ».
Pour le journaliste américain James Murphy, « si Trump a raison de dénoncer le manque d’entretien des forêts comme cause principale de la violence des feux, il a tort de faire porter la responsabilité première sur l’Etat ». De fait, « les bureaucraties fédérales telles que l’EPA (Agence fédérale pour l’Environnement) et l’Office des Forêts des Etats-Unis, entre autres, ont imposé de telles limites à l’exploitation forestière, aux éleveurs et aux véhicules récréatifs que l’entretien de base des forêts est quasi impossible, et pas seulement en Californie ». Plus de 20 % de l’Etat de Californie est couvert par des forêts nationales, qui ne sont donc ni des forêts d’Etat ni des forêts privées.
[…] La Californie peut certainement faire beaucoup mieux pour gérer ses forêts. Mais tant que l’administration fédérale continuera d’imposer ses réglementations et ses interdits supposément écologiques, qui limitent les interventions et activités humaines sous prétexte de défendre « la nature », elle n’y arrivera pas. Pour Donald Trump, les incendies de Californie devraient être un bon indicateur de l’urgence à nettoyer les écuries d’Augias de la bureaucratie fédérale, obsédée par son idolâtrie de la déesse Gaïa dans laquelle la raison de l’homme n’aurait aucune place.
https://www.lesalonbeige.fr/lecologisme-outrancier-cause-des-incendies-en-californie/
On le savait intrépide conseiller municipal de Versailles (Yvelines), Fabien Bouglé met aussi toute son énergie dans la dénonciation de l’implantation des éoliennes en mer. Et ses arguments sont très convaincants. A vous de juger !
https://www.tvlibertes.com/2018/11/15/26780/fabien-bougle-contre-eoliennes-mer
Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com
L’environnement fait partie des thèmes politiques a aborder et dont il serait dommage de s’en passer. Le rapport de l’homme européen par rapport à son environnement (son espace) dont la nature (faune et flore) en fait partie. Le Parti des Européens aborde ce thème. L’occasion d’en rappeler certains points.
Pour la faune, l’abattage de l’animal devra se faire par un étourdissement préalable et une mise à mort par effet de surprise, dans un contexte non stressant. Les trajets trop longs pour leur transport seront interdits. Par rapport aux animaux sauvages, le LPE défendra et encouragera l’expansion de ces animaux en voie de disparition comme le loup, l’ours, le lynx, l’aigle, le hibou grand-duc, les tortues d’Hermann et de Horsfield ou encore la rainette verte. Toujours concernant la faune, un plan européen de lutte sera engagé contre les espèces invasives comme le frelon asiatique ou encore la tortue de Floride. Il sera proscrit d’ailleurs d’en importer ou en posséder.
Pour la flore, il sera prévu un plan de reforestation du territoire avec des créations d’espaces sauvages protégés, avec une répartition équitable. Dans l’agriculture, il y aura une mise en place d’un protectionnisme agricole européen, pour décourager l’importation de produits qui sont destinés à être cultivés en Europe, favoriser localement les circuits courts, les coopératives locales et/ou régionales, les fermes en serre (hydroponique ou non), afin de produire en Europe des denrées exotiques qui nécessitent un climat adapté. Et enfin, un moratoire sur les O.G.M. pour interdire leur installation en dehors de zones géographiquement très délimitées et destinées seulement à la recherche.
Pour étoffer un peu davantage, je montrerai plusieurs chiffres concernant la population d’animaux sauvages en Europe et qui dresse un constat pour le moins alarmiste notamment en Europe occidentale.
Concernant le loup, c’est « Sciences et Avenir » qui publiait des chiffres le 10 décembre 2017 : 2.000 en Italie, une quarantaine en Suisse, 2.500 loups ibériques en Espagne, environ 300 au Portugal, au moins 130 adultes en Allemagne (la plupart en Saxe et dans le Brandebourg), entre 1.000 et 1.500 en Pologne (la plupart dans les monts Bieszczady, avec une chasse proscrite depuis 1998 »), environ 1.200 dans les pays baltes, 350 en Suède (courant 2017 le Riksdag, Parlement suédois, a fixé un quota de 22 pouvant être abattus), 200 en Finlande, entre 105 et 112 en Norvège, entre 2.500 et 3.000 en Roumanie et entre 800 et 1.000 en Serbie (bénéficiant de la protection en province de Voïvodine).
Pour le lynx, le site « Espece-Menacees » du 21 mars 2017 portait une présence en Europe de cet animal entre 9.000 et 10.000.
Pour l’ ours brun, le site « Pays de l’ours » publiait les chiffres de cet animal : entre 50.000 à 60.000, « répartis très inégalement sur l’ensemble du territoire » où « les populations les plus menacées se trouvent à l’ouest (Autriche, France, Espagne, Italie) mais la situation est fragile également en Serbie, au Monténégro, en Macédoine, en Albanie, en Ukraine, en Lettonie et en Biélorussie ». Dans le cas de l’Autriche particulièrement, « on est en train d’assister à la disparition, peut-être définitive, de l’espèce », a contrario des effectifs plus importants en Russie d’Europe, en Roumanie, et en Suède sont notables.
Pour le renard roux par exemple, « Boulevard Voltaire » en faisait mention le 04 octobre 2018. Plusieurs pays le protègent, comme l’Angleterre (depuis 2004), le Luxembourg (depuis 2015), en Suisse dans certains cantons dont celui de Genève, où la chasse est interdite (depuis 1974), en France aussi où il est protégé en Savoie, en Haute-Corse et dans la région francilienne.
Au niveau institutionnel, il existe actuellement en Europe, la MCPFE (Ministerial Conference on the Protection of Forests in Europe), qui réunit 40 États européens membres du Conseil de l’Europe (sur un total de 47), avec des États membres et d’autres pas, de l’UE (comme la Russie et pour être complet, incluant l’Albanie, Andorre, l’Arménie, la Bosnie-Herzégovine, la Géorgie, l’Islande, le Liechtenstein, la Macédoine, la Moldavie, Monaco, le Monténégro, la Norvège, Saint-Marin, la Serbie, la Suisse, l’Ukraine, l’Azerbaïdjan et la Turquie). Et leur envoyait un questionnaire sur l’état des forêts européennes. Il y a eu jusqu’à présent, 4 conférences : 1990 à Strasbourg, 1993 à Helsinki, 1998 à Lisbonne et la dernière, en 2003 à Vienne.
Au niveau concret pour la flore, comme l’indique François-Michel Le Tourneau dans une interview consacrée au site « Atlantico » du 1er avril 2018, l’UE « subventionne les agriculteurs pour ne plus exploiter certaines de leurs terres » et concernant cette reforestation, « si l’objectif est une préservation de l’environnement, en particulier pour défendre la biodiversité, mieux vaut laisser les forêts se régénérer toutes seules. Avec ce que cela implique en termes de modification des paysages auxquelles nous sommes habitués, et avec éventuellement quelques interventions sur quelques espèces ou essences invasives qui peuvent gêner cette reconstruction ». Aussi, peut-on s’intéresser au niveau des eaux dans les espaces aquatiques.
Concernant la Mer Caspienne, entre 1995 et 2017, son niveau à diminué de 1,5 mètre, portant sa profondeur à 184 mètres en moyenne. La cause principale ? Le réchauffement climatique. Au sujet de cette notion qui donne souvent lieu à des débats passionnés, je pense que la vérité est au milieu et que d’un côté il ne sert à rien d’être climatosceptique car cette notion est bien réelle et qu'il y aura des conséquences écologiques sur le long terme, tout comme le "grand remplacement", qui sont deux notions sur le long terme voire presque liées, dont les arguments ne sont pas infondés. Mais d’un autre côté, les réponses données par les (bobos-)écologistes ne sont pas non plus les bonnes. Cela mériterait une réelle réflexion sur le rapport de l’homme européen avec son espace, le gérer efficacement en trouvant des solutions équitables, sans tomber dans les travers de la culpabilisation de l’homme qui est tenu pour responsable de tout et doit se renier.
Afin que demain un État européen puisse voir le jour, il est important de prendre en compte l’aspect environnemental de son territoire et donc de gérer à la fois la faune et la flore. Si des solutions ont déjà été entreprises au niveau européen concernant les plans de reforestation, il faudra poursuivre ces efforts et de manière intelligente. Et bien sûr aborder la question de la disparition d’animaux sauvages de manière intelligente, en les préservant et en les répartissant de manière plus équilibrée sur le territoire, on peut imaginer ré-implanter davantage les loups en France, au Portugal, en Allemagne, en Suisse, en Norvège et en Finlande, les ours bruns en Autriche.
Eugène GUYENNE (Le Parti des Européens)
Depuis quelques jours, un appel à multiplier les blocages le 17 novembre se répand sur les réseaux sociaux, pour protester contre la hausse du prix des carburants (liée notamment au racket fiscal du gouvernement).
J’ignore qui est derrière cet appel qui n’a pas été, à ma connaissance, revendiqué.
En revanche, je dis tout net que, personnellement, je soutiens cette mobilisation et espère qu’elle aura le plus grand succès possible – et qu’elle ne sera qu’une étape dans l’expression du ras-le-bol multiforme des Français.
C’est du populisme, me dira-t-on ? Oui, sans doute, et alors ? Bien sûr que je suis, dans cette affaire, du côté du populisme contre l’oligarchie qui piétine le peuple français !
Ce que je trouve très intéressant dans cette mobilisation réside précisément dans ce qui la fait regarder avec mépris par les « bien-pensants » : son caractère inorganisé et son caractère de réaction épidermique.
Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colères.
En 2014, j’avais soutenu « Jour de colère », cette manifestation qui réunissait des Français extrêmement différents et porteurs de colères variées.
C’est la même logique de coalition des colères qui se révèle ici. Car, ne nous y trompons pas : ce n’est pas seulement la hausse des carburants et le racket fiscal qui sont en cause. C’est aussi l’impuissance organisée de l’État. C’est l’insécurité. C’est l’immigration massive.
Peut-être, d’ailleurs, le plus grave réside-t-il dans le décalage entre ce que l’État nous vole et ce qu’il en fait.
Quand ils apprennent, à quelques jours d’intervalle, que le prix moyen d’un litre de diesel est passé entre le 1er janvier et le 26 octobre 2018 de 1,39 à 1,51 euro, soit plus de 8,5 % de hausse en moins d’un an (et même pratiquement 40 % de hausse depuis le début de 2016), et que, dans plus de 300 villes, la nuit d’Halloween (fête d’importation, comme la plupart de ceux qui ont pris part aux « festivités » !) a été le théâtre de scènes d’émeutes et de déprédations telles que la police était dépassée, les Français ont des raisons d’être en colère !
Ce qui est en cause, c’est aussi l’arrogance des petits marquis qui se croient au-dessus des lois pourrissant nos vies.
Le peuple français se réveille et c’est une excellente nouvelle.
Bien sûr, il y a fort à parier que ce mouvement soit caricaturé. Mais l’exaspération est telle que les caricatures, les menaces ou les appels au calme n’ont plus aucun impact. Il est significatif, d’ailleurs, que cet appel aux blocages soit soutenu par des politiciens aussi différents que Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan.
Ce mouvement du 17 novembre, c’est le cri de ras-le-bol des Français. Mais c’est aussi le sursaut d’une France qui ne veut pas mourir. D’une France qui refuse le sort que lui réserve cyniquement une oligarchie si manifestement anti-française. D’une France qui n’en peut plus d’assister à l’impuissance politique théorisée. D’une France qui veut reprendre en mains son destin politique confisqué par de prétendus experts et de prétendus représentants.
On dira sans doute : une coalition de colères ne fait pas un programme de gouvernement. Certes. Mais c’est une raison de plus de travailler à l’alliance des conservateurs et des populistes qui triomphe partout en Europe et que M. Macron a justement désignée comme son ennemie. Car, avec cette alliance, non seulement nous disposerions d’un programme, mais nous disposerions aussi des personnes capables de le mettre en œuvre (et qui manquent cruellement au mouvement populiste).
Guillaume de Thieulloy
Tribune reprise de les4verites.com