- Alléger la pression administrative et normative pesant sur les exploitations et procéder au gel de toute nouvelle évolution réglementaire risquant de générer de nouvelles charges.
- Réduire le coût du travail, notamment saisonnier, pour permettre aux employeurs agricoles d'être compétitifs par rapport à leurs concurrents européens.
- Permettre par la loi un rééquilibrage équitable entre les intérêts des agriculteurs, des industries de transformation, et surtout ceux de la grande distribution en mettant un coup arrêt aux pratiques et méthodes de cette dernière trop souvent établies sur la base du fait accompli. C'est aux producteurs qu'il appartient de fixer les prix.
- Limiter le développement et les effets de l'agriculture cellulaire encouragée par les multinationales de l’industrie agro alimentaire et les fonds de pension anglo-saxons.
- Légiférer contre l'accroissement des accaparements de terres fertiles par des groupes étrangers sans rapport avec le domaine de l'agriculture et, à l'inverse, prendre des mesures pour assurer la transmission et les successions dans la pérennité des exploitations et chaque fois que cela est possible, dans le cadre familial.
- Promouvoir la qualité française par l’instauration d'un label de référence tout en agissant dans le cadre de la Politique Agricole Commune pour une protection des productions communautaires, le refus des traités commerciaux qui ouvrent les portes à des produits qui ne respectent pas les normes imposées à nos agriculteurs, et une dynamisation de nos exportations.
- Stopper le processus en cours de transfert des aides européennes à l’agriculture vers un budget dédié à l'accueil des migrants.
- Garantir le versement dans des délais raisonnables des aides promises par la Commission européenne et par les Régions aux exploitants, en particulier aux producteurs laitiers qui font le choix du bio.
- Mettre fin à l'agribashing. Nos compatriotes agriculteurs sont de plus en plus en proie à des campagnes incessantes de dénigrement sur les thèmes de la pollution, de la malbouffe, de la maltraitance animale, alors que l'agriculture française est exemplaire dans sa réduction des traitements phytosanitaires et des pesticides, comme dans sa recherche de qualité. Ces campagnes doivent cesser tout comme doivent cesser les actions pro véganisme.
- Développer la recherche pour une agriculture française de la précision et de l'excellence
- Soutenir les filières à forte potentialité comme les céréales, la viticulture et les produits laitiers.
- Mettre fin aux sanctions contre la Russie qui, en suscitant des mesures de rétorsion contre l'Europe et donc contre la France, met en péril de nombreuses exploitations, touchant en particulier les filières du porc, du lait et des fruits et légumes.
écologie et environnement - Page 118
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Au moment où s'ouvre le Salon de l'Agriculture, le Parti de la France présente ses 12 propositions pour le monde rural :
En dix ans un tiers des exploitations agricoles à disparu en France dans l'indifférence générale y compris celle des syndicats censés les représenter mais fonctionnant de plus en plus comme les mandants de leurs propres intérêts ou de ceux exclusifs des grandes exploitations. Entre un tiers et la moitié des exploitants gagnent moins de 350 euros par mois, l'immense majorité des éleveurs touchant moins de 1 000 euros. 75 % des exploitants à la retraite touchent une pension inférieure à 450 euros mensuels. Tous les deux jours, un agriculteur se suicide. Voilà le quotidien, voilà la réalité de notre monde paysan.Au moment où s'ouvrent les portes du Salon de l’agriculture 2019 et où Emmanuel Macron, lors de son inauguration samedi, toujours dans l'incantation, s'est autoqualifié de « patriote de notre agriculture », les Français attachés à notre ruralité sont en droit d'exiger des actes.Le Parti de la France demande à l'Exécutif de s'engager sur douze points essentiels. -
Visite du salon de la transition énergétique de Lyon
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Politique & Eco N° 203 : Le nucléaire, avenir énergétique de la France ?
Olivier Pichon reçoit Bruno Comby, polytechnicien, ingénieur, président de l’Association des écologistes pour le nucléaire.
1) Le paradoxe iconoclaste du nucléaire, énergie écologique : démonstration !
2) EDF, Areva, l’EPR pour garder à la France son indépendance et sa puissance.
3) Les énergies alternatives : éolien, photovoltaïque… Un coût élevé pour un rendement faible, la voiture électrique et le stockage de l’électricité.https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n-203-le-nucleaire-avenir-energetique-de-la-france
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Vent d’État sur les éoliennes
Boulevard Voltaire cliquez ici
À l’heure de la transition écologique, tous les moyens sont bons pour afficher une intention salvatrice pour la planète ; à tel point que c’est parfois le bon sens même qui en pâtit.
Le gouvernement a affiché son intention de doubler le parc éolien d’ici 2030.
Cette politique est très loin de faire l’unanimité, et ce, pour de multiples raisons. Devant le musellement des instances judiciaires, la contestation s’est invitée dans le grand débat. Les problématiques liées aux éoliennes sont variées.
Pour parler d’écologie – car c’est le cœur du sujet -, il convient de rappeler que la réalisation d’une éolienne nécessite une fondation de 1.200 tonnes de béton armé qui, au fil du temps, vient polluer les sols en rejetant des alcalins et diverses substances chimiques s’infiltrant dans les nappes phréatiques. La durée de vie d’une éolienne est de vingt à trente ans, après quoi les constructeurs rechignent à les recycler ou à les démonter. Quand bien même ils s’y emploieraient, les fondations ne peuvent être réutilisées. Les émanations de gaz carbonique (CO2) ne sont pas en reste puisque l’acheminement des pièces détachées pour la construction des éoliennes nécessite de faire des milliers d’allers-retours et d’aménager de larges voieries jusqu’au pied des éoliennes. Une fois construites, celles-ci ne fonctionneront, en moyenne, qu’à 24 % de leur puissance. Pour assurer les besoins réguliers de fourniture d’électricité, des turbines à gaz doivent prendre le relais, ce qui n’est ni propre ni renouvelable.
La faune est également touchée. Les oiseaux subissent des troubles en raison des infrasons dégagés par les éoliennes et il n’est pas rare qu’ils viennent s’écraser sur les hélices démesurées de l’installation.
La création d’éoliennes supplémentaires est perçue comme superflue par les économistes. La France n’a aucun besoin supplémentaire d’électricité. EDF revend donc à perte l’électricité qu’elle est contrainte, par l’État, d’acheter. Ladite perte est répercutée sur le consommateur. Si l’on compare le volume d’investissement nécessaire pour l’application de la loi du 17 août 2015 (1) relative à la transition énergétique et celui nécessaire pour prolonger de vingt ans la vie des centrales nucléaires actuelles, le surcoût de la première solution est de 84 milliards d’euros. Ce surcoût sera, à terme, répercuté, encore une fois, sur le consommateur (2).
Les éoliennes étant construites à l’étranger, la valeur ajoutée et les emplois que cela génère profitent à des pays étrangers.
On ne saurait parler d’éoliennes sans évoquer l’impact sur le capital esthétique du pays. Il est difficile de ne pas voir ces géants qui culminent, pour certains, à 240 mètres de haut. Le tourisme et le cadre de vie des Français sont indéniablement impactés.
Le cadre de vie des Français en est d’autant plus impacté que, pour les riverains qui habitent à proximité, subir les nuisances sonores et les risques que présentent sur la santé les émanations d’infrasons s’avère particulièrement pénible.
Face à ces nombreuses problématiques, c’est devant la Justice que s’est portée, dans un premier temps, la contestation. Le taux de recours contre l’installation d’éoliennes est de 70 % environ. Pour court-circuiter ces actions en Justice, le gouvernement a adopté un décret, le 29 novembre 2018, prévoyant que les opposants aux projets éoliens ne pourront plus saisir les tribunaux administratifs mais devront s’adresser directement aux cours administratives d’appel. Cette mesure est particulièrement odieuse au regard du taux de recours en ce qu’elle s’oppose au principe du double degré de juridiction. Ce décret a été précédé d’une consultation publique qui lui était défavorable à 95 %, ce qui n’a pas, pour autant, semblé émouvoir le gouvernement.
Encore une fois, la politique aveugle du gouvernement fait croître l’exaspération de la population. Les dégradations et l’empêchement des installations d’éoliennes sont de plus en plus fréquents. On aurait pu croire que le soulèvement des gilets jaunes aurait servi de leçon, mais le temps ne fait rien à l’affaire…
Notes :
(1) Loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte.
(2) « Le grand débat, dernière chance d’obtenir l’arrêt de la prolifération des éoliennes », Patrice Cahart, Le Figaro, 30/1/2019.
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LA POLICE DE LA PENSÉE VEUT FAIRE FERMER LE COMPTE FACEBOOK D'ALBAN D'ARGUIN
Depuis des années, Alban d'Arguin mène un combat exemplaire contre l'implantation des éoliennes en France. La parution, en 2017, de son livre-choc, Éoliennes un scandale d'État cliquez ici, a eu un énorme retentissement grâce, en partie, au innombrables relais qu'il a obtenu sur les réseaux sociaux.
Le lobby affairiste pro-éolien l'a bien compris et, aujourd'hui, il demande la fermeture du compte d'Alban d'Arguin. Tel Youtube fermant arbitrairement la chaine des Brigandes dont la chanson Saletés d'éoliennes va dans le même sens, Facebook risque de donner satisfaction aux saccageurs de nos campagnes.
Nous appelons tous nos lecteurs à réagir contre ces minables manoeuvres visant à priver les combattants non-conformistes de leurs moyens d'expressions en leur manifestant leur solidarité en leur écrivant sur leurs comptes FB cliquez là ou, mieux encore, en diffusant leurs livres (ou CD) autour d'eux. Demain, il sera trop tard...
S.N.
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SAMEDI 16 FÉVRIER, ANGERS : CONFÉRENCE D'ALBAN D'ARGUIN SUR LE SCANDALE ÉOLIEN
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D'ALBAN D'ARGUIN CLIQUEZ LÀ
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Jean-Yves Le Gallou : « Si le réchauffement climatique est dû à l’homme, alors il faut lutter contre le libre-échange et l’immigration ! »
Le réchauffement climatique est-il une réalité ? Et si oui, l’Homme est-il en cause ? Dans cet entretien pour Polémia, Jean-Yves Le Gallou répond à ces questions… brûlantes !
Un phénomène observable incontestable
Polémia : Tout d’abord, est-ce que le réchauffement climatique est une réalité ?
Jean-Yves Le Gallou : C’est assurément une réalité en Europe. C’est une réalité depuis la sortie du petit âge glaciaire, c’est-à-dire depuis un peu plus de deux siècles. On voit par exemple que les glaciers reculent en Europe et dans d’autres parties du monde.
Il y a donc incontestablement un phénomène réel et qu’on peut d’ailleurs observer à vue humaine quand on se rend dans les Alpes. A Chamonix, par exemple, les phénomènes glaciaires amplifient l’impression que l’on peut avoir du réchauffement. On voit incontestablement que les glaciers fondent et que des éboulements ont lieu suite au dégel du permafrost.
Donc, oui, à vue humaine, il y a réchauffement climatique.Polémia : Est-ce que ce réchauffement climatique est global et touche l’ensemble de la planète ?
Jean-Yves Le Gallou : C’est aussi assez probable. Mais c’est plus difficile à établir de manière certaine.
Il y a un certain nombre d’études qui tendent à montrer que le température moyenne du globe augmente mais un certain nombre de scientifiques posent la question de savoir quelle est la pertinence du sens de « moyenne climatique mondiale ». Comment l’établit-on ? Sur quelle durée ? Comment on agrège les données partielles dans le temps ? C’est une vraie question épistémologique.La température a toujours varié !
Polémia : Si l’on part du principe que la température augmente, est-ce inévitablement un drame total ou bien existe-t-il quelques bénéfices ?
Jean-Yves Le Gallou : Il y a deux choses à prendre en compte. D’abord, dans le temps, la température – en tout cas là on l’on peut avoir des éléments permettant de l’apprécier – a toujours varié !
L’exemple des Alpes est particulièrement parlant. Les glaciers reculent depuis 1830, voire même 1780. Ils ont ré avancé de 1945 à 1975 et reculent à nouveau depuis.
Mais, aujourd’hui, il y a des cols qui sont encore en glace et où pourtant les troupeaux passaient à sec au Moyen-Âge ou à l’époque romaine ! Il y a toujours eu des alternances de périodes de chaud et de froid.Polemia : Alors, est-ce que le réchauffement est catastrophique ?
Jean-Yves Le Gallou : Pas nécessairement ! La révolution néolithique était une conséquence du réchauffement et l’émergence vers la civilisation que nous connaissons est postérieure à la fin de l’âge glaciaire !
On peut même voir des effets positifs au réchauffement. On peut rester en terrasse plus longtemps car il fait chaud plus longtemps. En général, on a tendance à préférer les climats méditerranéens aux climats océaniques car ils sont plus chaleureux et souvent jugés plus agréables à vivre.
Sur le plan des conséquences, il peut y avoir des conséquences négatives et positives.
Par exemple, un pays comme la Russie voit plutôt d’un bon œil le réchauffement climatique qui augmenterait la production de blé et libérerait des routes maritimes.
Ce qui est inquiétant, c’est qu’un homme de médias comme Verdier, qui était le Monsieur Météo du service public, ait tout simplement été viré car il avait évoqué certains aspects positifs du réchauffement climatique.
C’est dramatique ! Quand on vire un présentateur météo lorsque ses convictions climatiques ne conviennent pas, on se pose la question de savoir dans quel pays on est…
Le réchauffement climatique, un argument politique bien pratique
Polémia : Est-ce qu’il y a des effets négatifs ?
Jean-Yves Le Gallou : Certainement. Mais on parle sans savoir. C’est beaucoup utilisé comme argument pour faire passer des politiques publiques.
Si on vous parle d’un problème mondial, on va légitimer une « gouvernance » mondiale plus forte. Et si on vous parle d’un problème majeur cela va permettre d’imposer de nouvelles taxes. Et puis le catastrophisme climatique c’est aussi un moyen de contrôle des populations. Certains sujets sont interdits, d’autres deviennent obsessionnels.On va aussi vous dire qu’on est obligé d’accepter l’immigration car il y a des problèmes climatiques.
Je pense qu’il y a derrière tout cela une malhonnêteté foncière. Aujourd’hui, le réchauffement climatique est dans l’épaisseur du trait. Par rapport aux extrêmes climatiques (tempêtes, canicules, grands froids, etc.) le léger réchauffement qu’on a pu constater ne change pas grand-chose.
D’ailleurs, il y a eu, il y a quelques années, une étude officielle de plusieurs ministères (Agriculture, Environnement, Intérieur) sur l’impact du réchauffement climatique sur les feux de forêt en France.
Un impact a été trouvé, susceptible d’entraîner une extension des feux de forêt vers la façade atlantique mais pas pour maintenant, seulement à horizon 2035 ou 2050. Pourquoi une telle distance dans le temps ? Parce qu’il y a une énorme inertie !
Donc, quand on nous parle aujourd’hui de migrations climatiques, c’est un mensonge total !
Peut-être qu’il pourrait y avoir des déplacements de population liés au changement climatique. Peut-être. Mais dans 20 ou dans 30 ans minimum ! Quand on dit que cela se passe aujourd’hui, on ment, on fait de la propagande !
Le vrai problème est que, derrière une observation qu’on peut considérer comme probable, on ne sait pas si l’origine est anthropique, volcanique ou astronomique…
Peut-être dit vrai ce qui peut-être librement contesté !
Polémia : Pour le GIEC et ceux qui s’en réclament, le rôle de l’homme est quand même prépondérant.
Jean-Yves Le Gallou : Ça, c’est la doxa politico-médiatique ! Je pense que c’est très difficile de parler de consensus scientifique pour une raison très simple : tous ceux qui ont une opinion différente n’ont accès ni aux médias ni aux crédits de recherche !
Il y a un certain nombre de scientifiques qui défendent la thèse du réchauffement d’origine anthropique mais il y a aussi d’autres scientifiques qui mettent en avant deux facteurs naturels majeurs : le volcanisme et le rôle de l’astre solaire. Deux facteurs qui ne dépendent pas de l’homme.
La thèse officielle est celle d’une origine anthropique. Cependant, je crois que, dans la pensée européenne, peut-être dit vrai ce qui peut-être librement contesté !
Je ne dis pas que la thèse du réchauffement anthropique est fausse. Mais il est difficile de la dire vraie puisque il existe un interdit qui pèse sur la thèse contraire.
Il faudrait équilibrer les crédits de recherche pour arriver à une situation honnête. Sachant qu’une bonne partie de ce qu’on présente comme les résultats scientifiques du GIEC sont quand même des modèles mathématiques qu’on fait tourner.
Un climatologue aujourd’hui, c’est quelqu’un qui est derrière son ordinateur et qui fait tourner des modèles.
Or, un modèle repose sur les données qu’on a choisi d’y intégrer.Avoir un culte fétichiste de ce genre de recherches est parfaitement dangereux. On trouve… ce qu’on veut trouver.Polémia : Faut-il parler de réchauffement climatique ou de dérèglement climatique ?
Jean-Yves Le Gallou : Parler de réchauffement climatique, c’est relativement objectif. Le dérèglement climatique c’est de la propagande : on joint dans le même mot un phénomène – le réchauffement qui s’inscrit dans un cycle climatique de plus ou moins longue durée – et des extrêmes catastrophiques qui ont toujours existé. Le tout dans un grand confusionnisme ! Ainsi sous l’oreille béate des médias François Hollande avait rangé les tsunamis parmi les conséquences du « dérèglement climatique » (sic). Rappelons qu’un tsunami a pour origine un tremblement de terre,c’est-à-dire la tectonique des plaques. Rien à voir avec le temps qu’il fait. On voit bien à travers cet exemple à quel point le conformisme étouffe l’esprit critique.
Lutter contre le mondialisme et l’immigration
Polémia : Est-ce que, malgré tout, l’extraction massive des matières comme le pétrole ou le gaz – très longtemps prisonnières du sol – ne joue pas un rôle dans le réchauffement climatique ?
Jean-Yves Le Gallou : Ce qui est vrai, c’est que des éléments carbonés prisonniers du sol depuis des millénaires voire des millions d’années, sont extraits et vont être extraits.
Cette extraction joue-t-elle un rôle dans le réchauffement climatique ? C’est une autre question.Ce qui est certain quant à l’impact de l’homme sur la nature, c’est la disparition d’un certain nombre d’espèces animales. Mais cela n’a rien à voir avec le réchauffement climatique !
Polémia : Généralement, les populations conscientisées sur le réchauffement climatique sont les populations européennes et notamment les élites. Est-ce que certaines autres populations (chinoises, indiennes, etc.) ne polluent pas aujourd’hui plus que les Européens ?
Jean-Yves Le Gallou : Bien sûr, tout est centré sur la culpabilisation des Européens, y compris pour faire accepter l’immigration…
Or, si l’on accepte que le carbone est mauvais, le problème, c’est le rejet de carbone, c’est l’empreinte carbone.
A ce moment-là, il faut évidemment lutter contre deux choses. Il faut d’abord s’opposer au mondialisme qui entraîne la multiplication des échanges commerciaux mondiaux mais il faut aussi lutter contre l’immigration !En effet, l’empreinte carbone d’un Africain en Afrique est évidemment bien inférieure à celle d’un Africain en Europe !
Donc, si on voulait prendre des mesures efficaces pour limiter l’empreinte carbone moyenne de l’humanité, il faudrait notamment empêcher l’immigration et même organiser la remigration. Et limiter le libre-échange.
Entretien avec Jean-Yves Le Gallou 23/01/2019
https://www.polemia.com/jean-yves-le-gallou-rechauffement-climatique-homme-immigration/
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Zoom : Thibault Kerlirzin – Greenpeace : Organisation de manipulation mondiale ?
Elle est sans doute l’une des ONG les plus connues, Greenpeace pare tous ses combats des plus beaux et des plus philanthropiques atours… Dans son ouvrage, Thibault Kerlirzin, spécialiste de la guerre économique nous livre une analyse au scalpel des actions de l’ONG. Choix des cibles, financements et communication, vous saurez tout des rouages bien huilés d’une entreprise qui fait parfois de l’écologie un business lucratif.
https://www.tvlibertes.com/thibault-kerlirzin-greenpeace-organisation-de-manipulation-mondiale
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Face aux éoliennes, Vervins résiste toujours
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Eoliennes: le saccage idéologique du littoral picard
Malgré l’opposition des habitants, l’impact économique et environnemental désastreux, le gouvernement persiste à vouloir saccager la côte picarde à coups d’éoliennes. Explication de Georges Clément, le président de l’Association SCOPA (Sauvegarde des Côtes d’Opale Picardes et d’Albâtre).
Source Nous sommes partout cliquez là
Quand avez-vous créé l’association Sauvegarde des Côtes d’Opale Picardes et d’Albâtre et pourquoi ?
Georges Clément : Scopa a été créée en décembre 2014 après le lancement du deuxième appel d’offres éolien en mer et l’attribution à la Compagnie du vent (GDF Suez) des sites définis par l’Etat au large du Tréport et de Yeu Noirmoutier. Les fondateurs de l’association avaient déjà largement participé à la première Enquête publique qui avait eu lieu en 2010 et dont le déroulement et les conclusions avaient particulièrement mis en évidence l’impossibilité de faire entendre nos arguments, l’impossibilité de modifier le projet pour en limiter l’impact environnemental et économique, et l’absence complète de participation démocratique, contrairement aux dispositions de la convention d’Aarhus. Scopa est une association dont l’objet est la protection de l’environnement et à ce titre s’engage à mettre en œuvre tous les moyens légaux dans ce but.Comment agissez-vous pour alerter le public ?
G.C : Pour alerter le public nous avons fait des communiqués de presse, organisé des manifestations et des séances d’information et de signature, nous avons mis sur le site www.scopa.fr une pétition qui a recueilli plus de 4000 soutiens et une autre plus récemment sur le site www.cityzaction qui a dépassé 7000 signatures. Par ailleurs Scopa adhère à la Fédération Environnement Durable qui apporte son soutien dans ce domaine.
En plus de défigurer le paysage, les éoliennes constituent une aberration économique et s’avèrent finalement plus polluantes que productives. Pouvez-vous nous décrire exactement les conséquences environnementales de l’implantation de ces éoliennes offshore ?
G.C : L’impact environnemental de ce projet est majeur du fait de sa situation, le site imposé par l’Etat d’une surface de 100 Km2, recouvre très exactement la zone la plus importante pour la pêche, aussi bien pour la pêche elle même que pour la reproduction des espèces. Les pêcheurs ont constaté que la campagne de forages d’étude qui a eu lieu de juin à septembre 2018 sur le site du projet avait déjà fait fuir la majorité des espèces.
Cette zone de dune très riche mais très fragile, serait irrémédiablement compromise par les 252 forages nécessaires à l’installation de 62 « jackets » support des éoliennes et du poste de transformation, et les quelques 100 km de tranchées pour l’enfouissement des câbles électriques HT de liaison des générateurs au poste de transformation et ensuite au point d’atterrage sur le littoral.
Ce projet entrainerait rapidement la disparition de la pêche artisanale et la ruine de l’économie locale.
Un tiers du site éolien se trouve dans le Parc Naturel Marin des Estuaires Picards et de la Mer d’Opale, au sujet duquel le Conseil de gestion a émis en 2017 un avis conforme défavorable au projet éolien en raison de son impact environnemental majeur sur le milieu marin, la faune en particulier, poissons, mammifères marins, oiseaux. Avis qui a été bafoué par une décision de la nouvelle Agence Française de la Biodiversité, autorisant la poursuite du projet moyennant quelques mesures compensatoires mineures comme l’augmentation de l’espace libre entre le bas des pales et le niveau de la mer pour réduire les collisions avec les goélands, et surtout la création d’un organisme de suivi scientifique largement doté…
L’impact visuel serait considérable, situées à 15 Km du rivage les machines dont les pales culmineraient à 210m de haut seraient très visibles de jour comme de nuit, signalées en plus par leurs feux de balisage aériens Ce spectacle barrant tout l’horizon marin du Tréport à Ault, face au littoral classé « Grand site de France » de Mers les Bains à la Baie de Somme, et devant le site classé de Mers les Bains pour ses villas balnéaires, et célèbre pour ses couchers de soleil, en compromettrait définitivement l’attrait touristique, ressource principale de l’économie locale.Quand à l’intérêt économique de cette filière, avec un prix d’achat garanti de 150€/MWh soit plus de 3 fois le prix du marché, une concession du domaine publique maritime gratuite pour 40 ans et des coûts de raccordements supportés par les consommateurs, elle ne ferait qu’alourdir encore le montant des taxes, sans aucun bénéfice pour la réduction des émissions de CO2, en raison de l’intermittence de la production nécessitant des centrales complémentaires à gaz productrice de CO2 !
Il semble que les Français aient pris conscience des errements d’une transition énergétique imposée par une idéologie et non pas par une analyse objective et responsable. L’envolée des taxes, dont la taxe carbone a été le révélateur et le mouvement des gilets jaunes la conséquence.
Il faut espérer que le gouvernement saura en tirer les conséquences
La région de la Baie de Somme abrite de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs qui seront littéralement massacrées par le mur d’hélices des éoliennes. Avez-vous reçu le soutien d’associations de protection de la nature et y-t-il eu une réaction du ministère de l’écologie ?
G.C : Hélas aucun soutien de ces organismes, quand au Ministère de l’écologie, mais surtout de la transition énergétique, sa principale action a été d’activer l’Agence Française de la Biodiversité, dont on a pu immédiatement apprécier le rôle avec la décision prise pour le Parc Naturel Marin !
Ce projet a t-il fait l’objet d’un débat public ?
G.C : Il y a eu deux débats publics, en 2010 comme indiqué plus haut et en 2015, ce dernier ou la participation a été encore plus forte que lors du premier débat a soulevé les mêmes problèmes, choix du site par l’état, impact environnemental et économique et impossibilité de modification les choix ayant été faits par le gouvernement avant le débat, ce qui a été souligné par le Président de la CNDP dans sa conclusion, à savoir qu’il ne servait à rien de lancer cette procédure lorsque tous les choix ont déjà été faits.
Quels sont actuellement vos moyens d’action légaux pour empêcher cette désastreuse installation? Avez-vous le soutien des élus locaux ?
G.C : Les moyens légaux dont disposent les citoyens et les associations sont les recours légaux gracieux auprès des Ministres et contentieux, auprès de la Cour administrative de Nantes qui est un véritable tribunal d’exception spécialisé dans le traitement des recours contre les projets d’éolien en mer, le recours ultime étant le Conseil d’État. Les six sites du littoral Manche Atlantique ont des procédures en cours. Il y a aussi la possibilité de déposer une plainte auprès de la Commission Européenne.
Le projet de la société des Éoliennes en Mer de Dieppe le Tréport (EMDT) a mobilisé contre lui Les pêcheurs, une bonne partie de la population, la majorité des municipalités du littoral concerné de Dieppe à Saint-Valery-sur-Somme, et qui soutiennent l’action des deux associations SCOPA à Mers les Bains et SOS à l’horizon au Tréport.
Envisagez-vous des actions particulières en cas de poursuite du projet ?
G.C : L’Enquête publique s’est terminée le 29 novembre 2018 et nous en attendons les conclusions. L’avis de la Commission, n’est qu’un avis que le préfet n’est pas tenu de suivre, et nous avons déjà pris des dispositions conformément aux statuts de Scopa.A LIRE :
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