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écologie et environnement - Page 117

  • Antipopulisme et écologisme sont les deux pôles du catastrophisme contemporain

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    Pierre-André Taguieff *

    Ce qui caractérise le moment présent, c’est le goût du catastrophisme. L’alarmisme est à la mode et l’apocalyptisme se répand à grande vitesse dans les opinions militantes. Dans le champ politique délesté de son axe droite-gauche et de ses repères rassurants, deux partis informels de la peur se partagent la gestion et l’exploitation des passions dominantes : l’antipopulisme et l’écologisme. Le catastrophisme antipopuliste est contemporain de l’alarmisme climatique, qui vire à l’apocalyptisme. Si dans le discours élitaire, le populisme est le nom du bouveau « parti du Mal » qui a remplacé à la fois le fascisme et le communisme, non sans permettre de minorer la réelle menace islamiste, l’écologisme est le nom du nouveau « parti du Bien », qui fait des ravages chez les jeunes et pleurer les « bobos » frappés de visions de « fin du monde ».

    En termes plus nuancés : au nouveau « parti du Pire » aux contours flous – « les populistes » » - s’oppose désormais le « parti du Meilleur », un parti sans frontières, le parti du « vivant » et de la « diversité », nouveaux noms du sacré. L’ennemi absolu a donc deux visages : celui du « populisme » destructeur sournois de la démocratie et celui du pollueur criminel de la planète, qui tend, chez les intégristes écolo-animalistes, à se confondre  avec l’espèce humaine tout entière, intrinsèquement criminalisée. Contre le diable « populiste » se dresse la grande déesse « verte » :le premier fait l’unanimité contre lui, la seconde semble séduite tout le monde. Les conversions à la gnose écologiste se multiplient, de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par le centre, traditionnellement opportuniste. Comment résister à ce nouveau « savoir qui sauve ? » Il y a certes des exceptions à la règle, disons des hérétiques : des « populistes » assumés de droite ou de gauche, fiers de l’être, et des « climato-sceptiques » déclarés, assurément téméraires ou provocateurs.  Mais ils sont traités comme des suspects, des irresponsables ou des ignorants, des délinquants ou des méchants. Ils sont mis à l’écart  et désignés comme des ennemis de l’environnement, des animaux (animaux humains compris) et des végétaux.

    Portée par la vague jeune-verte, incarnation du jeunisme sympathique en politique, la thématique alarmiste de « l’urgence climatique » est devenue l’unique fondement du nouvel impératif catégorique de la morale politique. Elle rassemble ceux qui « pensent bien » et savent ce qui est vrai. L’écologisme salvateur et rédempteur, oscille entre le statut d’une pseudo-politique et celui d’une doctrine postpolitique sur la scène du grand spectacle planétaire. Quant à l’antipopulisme, il fonctionne comme un substitut de la pensée politique à l’âge de l’impolitique, celui du triomphe de la communication, des fausses nouvelles, des postures trompeuses et de l’esprit complotiste. Il donne, à tous ceux qui ont peur de perdre quelque chose, l’illusion réconfortante d’être du bon côté du Bien et du Vrai.

    La séduction du catastrophisme tient à ce qu’il est irréfutable et fortement mobilisateur mais aussi au fait que les politiques qu’il est susceptible d’inspirer ne sont jamais sanctionnées. Voilà qui garantit un confort intellectuel permanent aux illuminés qui jubilent d’attendre la fin du monde en dénonçant les coupables présumés du crime suprême, le crime contre le « climat » et « le vivant ».

    Les antipopulistes vertueux, quant à eux, trouvent leur bonheur quotidien d’accuser les assassins potentiels de « la démocratie » ou, en France, tradition oblige, de « la République ». La nouvelle union de la gauche se forge autour du grand récit d’effondrement et de rédemption offert par les écologistes, tandis que l’union de la droite et de la gauche pulvérisées se fait sur la base d’un programme antipopuliste commun.

    De pieux adeptes d’une néoreligion de salut d’un côté, des soldats idéologiques défendant tant bien que mal un faisceau de partis assiégés de l’autre.

    Oubliés le « crime contre l’humanité ». Il n’y a plus que deux grands crimes : le crime contre « la démocratie » et le crime contre « la planète ». Le catastrophisme secrète le manichéisme comme le foie secrète la bile. Il enferme les esprits dans les abstractions et les formules creuses. C’est la vengeance ironique du Polemos : les doctrines de combat ont pris la couleur du Bien. Reste le piètre horizon vertuiste du « vivre ensemble », notre dernier opium pour tous, soit l’idéal confus de la coexistence paisible et heureuse du lion et de la gazelle, du loup et de l’agneau, des humains et des autres vivants – tous dotés d’une « dignité intrinsèque » -, auquel s’ajoutent les synthèses fantasmées de l’écologisme et du progressisme, ou les noces sacrées du laïcisme et du multiculturalisme au nom du « respect », vertu synthétique résiduelle. La recherche du « bien-être » de chaque vivant comme seule règle d’action. L’idéal bourgeois projeté sur tout ce qui vit, mais socialisé et étatisé. Et le welfare state planétaire pour horizon désirable. On nous enjoint de nous engager d’urgence dans les deux bons camps, sous peine de devenir des réincarnations du « salaud » sartrien. Il est permis de trouver irrespirable l’atmosphère dégagée par l’activisme frénétique des boy-scouts au service de la « planète » et de la « démocratie ». et aussi d’aspirer à une pause, propice à la réflexion.

    Source ; Figaro 04/07/2019

    (*) dernier ouvrage paru : Macron : mirage ou miracle ?, ed. de l’Observatoire, 2017.

  • « Traîtres » en France, lucides au Danemark ?

    caspar-david-friedrich.jpgL’hypothèse de Valérie Pécresse succédant à son ennemi intime, Laurent Wauquiez,  qui a quitté la présidence de LR,  a fait long feu. La présidente du Conseil régional d’Ile-de-France est au nombre de ceux qui quittent le navire amiral « de la droite et du centre », touché sous la ligne de flottaison par la torpille des Européennes. Très peu appréciée des  militants LR qui campent en général sur une ligne  nettement plus droitière que leurs dirigeants,  Mme Pécresse avait gagné  ces dernières années le surnom de « Valérie traitresse » chez les républicains. Il n’était donc pas usurpé aux yeux de ceux qui tentent,  vaille que vaille, de maintenir LR à flots. Un vrai pari pour ceux qui craignent, comme ce fut le cas pour le PS après la présidentielle, une hémorragie accélérée, le départ des (nombreux) élus Macron-compatibles qui espèrent se faire réélire avec le soutien de LREM, notamment aux municipales. Mme Pécresse, apparemment, a déjà fait ses calculs, à la lumière de la carte des résultats électoraux, dans la perspective des prochaines régionales en Ile-de-France. Qui vivra verra…

    Traitre, à la cause écologique, est aussi le reproche qui est formulé à l’encontre de Yannick Jadot sur le blog de Mediapart, après sa « victoire » le 26 mai avec 13,47% des suffrages exprimés. Une percée somme toute très relative si on note l’intense battage médiatique autour des questions écologiques ces derniers mois, le caractère très flottant de  l’électorat écolo, le fait que les européennes sont des élections traditionnellement favorables aux Verts et si on se souvient des 16% réalisés par EELV en 2009. Un résultat affirme donc cet article de Mediapart qui « est en réalité une mauvaise nouvelle pour la lutte qu’EELV prétend défendre », car « lorsque les plus grands pollueurs du pays rêvent de voir un candidat accéder au pouvoir, que cela révèle-t-il de son programme écologique ? »

    Ainsi, est-il dit, EELV «  milite pour une écologie favorable aux puissances de l’argent. Le 26 novembre dernier, Yannick Jadot exprime son soutien à la taxe carbone que tente alors de faire passer le gouvernement Philippe. Monsieur Jadot sait, grâce aux mouvements des gilets jaunes alors en pleine croissance, que cette mesure va faire plonger des millions de gens dans la pauvreté, ce qui rendra la lutte écologiste impopulaire aux yeux des Français. Surtout, il sait que le carbone des voitures pollue nettement moins que le kérosène des avions, ou que les 15 000 litres d’eau nécessaires à la production d’un kilo de viande de bœuf. Il sait tout cela, mais il soutient ouvertement une mesure qui permettra d’enrichir les plus grandes entreprises françaises, celles-là mêmes qu’il faudrait combattre. »

    La promotion médiatique de M. Jadot et de sa campagne journaliste Isabelle Saporta, en couverture dernièrement de Paris Match, comme avant eux  le couple Macron, serait aussi un indice que le dirigeant de EELV a été adoubé par la finance mondialisée destructrice de l’environnement. « On sait grâce au livre enquête Mimi, que cette série d’unes (du couple Macron, NDLR) a été méthodiquement organisé par le milliardaire Arnaud Lagardère lui-même, pour lancer le soldat Macron vers la présidentielle. Le système médiatique, gouverné par ses milliardaires, semble bien partie pour faire la même propagande en faveur du couple Jadot-Saporta. Au-delà du caractère anti-démocratique du procédé, cela révèle que les puissances de l’argent souhaitent voir Yannick Jadot accéder au pouvoir, et encouragent son ascension. Cela s’est d’ailleurs prodigieusement confirmé puisque le Medef a désigné Yannick Jadot comme candidat le plus convaincant, en avril dernier. »

    En fait, « Les verts ne veulent pas d’une révolution : ils aspirent simplement à effectuer quelques petits changements, ajouter une petite virgule verte à chaque loi. Ils voient l’écologie comme une affaire de petites fleurs. Or 70% des êtres vivants ont disparus en 40 ans. D’ici 2050 l’existence même de poissons dans les océans pourraient être de l’histoire ancienne (rapport des Nations Unies). Dans ce contexte-là, ce qui est malsain et dangereux ça n’est pas d’être radical, c’est bien au contraire d’être modéré et de prôner les petits pas. » Et ce qui est aussi un non sens intellectuel, ajouterons-nous, c’est aussi de se prétendre défenseur de l’environnement   quand on est mondialiste, favorable à l’ultra libre échangisme et adversaire des frontières,  comme l’a bien vu notamment un écologiste national cohérent comme Hervé Juvin.

    Questions environnementales qui furent aussi, mais pas seulement, au cœur des élections législatives qui se sont déroulées aux Danemark mercredi. Comme en Suède et en Finlande, la gauche y sera majoritaire au parlement.  Mais une gauche, nous allons le voir, dont le parti grand vainqueur de ce scrutin, le Parti social-démocrate (25,9 % des voix) de  Mette Frederiksen, future  Première ministre, n’a pas (plus) grand-chose à voir avec la « notre ».  La droite danoise perd donc la majorité:  les libéraux de Løkke Rasmussen (23,4 % des voix) et la formation de droite nationale anti-immigration le Parti du Peuple Danois (qui chute de de 21% en 2015 à 9% aujourd’hui) ne seront plus en mesure de former une coalition gouvernementale.

    «A gauche, note Le Monde, Mette Frederiksen devra composer avec trois formations, dont deux enregistrent une forte progression. Le Parti social-libéral (Radikale Venstre), dirigé jusqu’en 2014 par la commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager (une immigrationniste libérale-fédéraliste , NDLR) , double son score, avec 8,6 % des voix. Même chose pour le Parti socialiste du peuple, qui obtient 7,7 % des votes. Les écologistes de la Liste de l’unité reculent légèrement à 6,9 % des voix, au terme d’une campagne où la question du réchauffement climatique a pourtant été centrale, mais où d’autres partis ont présenté des projets ambitieux. »

    Pour autant, cette victoire de la gauche a été reçue avec un gros malaise par nos médias et partis  progressistes , principalement du fait du virage populiste pris par le  Parti social-démocrate de Mme FrederiksenSon parti a porté une thématique très anti-immigration (celle à laquelle se sont notamment refusés en France LFI et en Allemagne Die linke…), laquelle a été hybridée avec un programme de défense de l’environnement très volontariste et la promesse d’une politique sociale généreuse qui est la marque de fabrique de la social-démocratie scandinave.

    Bref, comme le déplore France Culture, « la victoire de la gauche est  mathématiquement évidente, confirme le quotidien Politiken, mais la réalité politique est plus complexe : Les socio-démocrates ont gagné, certes, mais sur la base d’une fiction, d’un mensonge politique, écrit l’analyste Kristian Madsen; le discours qui leur a permis de détourner l’électorat populaire de la droite populiste n’a en fait plus grand-chose à voir avec la social-démocratie et la gauche. »

    « Car Mette Frederiksen, nous dit aussi la BBC », (« membre des jeunesses socialistes depuis ses 15 ans, elle réglait notamment une cotisation à l’ANC sud-africain dans son adolescence »),  « a pendant cette campagne opéré un véritable aggiornamento dans les positions de son parti. En particulier sur l’immigration : elle a clairement dit sa volonté de maintenir les lois anti-immigrations votées par le précédent gouvernement, où cette ligne dure avait été poussée par le Parti du Peuple Danois. Ce dernier est donc battu dans les urnes, mais d’aucun dans la presse danoise expliquent qu’il a en fait gagné, sur le long terme, en faisant accepter ses idées xénophobes jusque dans les rangs de la gauche de gouvernement.

    Même son de cloche dans Libération qui souligne que le parti du peuple danois de Kristian Thulesen Dahl, « apparaît comme (le grand gagnant) idéologique de ces deux dernières décenniesLa plupart des positions anti-immigration, anti-asile et anti-islam qui caractérisaient essentiellement le Parti populaire danois, se sont peu à peu normalisées jusqu’à devenir omniprésentes, rappelle Susi Meret, professeure associée à l’université d’Aalborg (Danemark). Les partis dominants se sont emparés de son discours

     Un résultat électoral danois qui sera peut-être un sujet de réflexion (de remise en question)  pour les formations de gauche en Europe note Bruno Gollnisch,  du moins celles qui n’ont pas choisi délibérément d’entrainer leur pays dans le chaos multiculturaliste, celles qui ne  tablent pas cyniquement  sur le vote d’un agrégat de minorités ethniques et/ou confessionnelles pour gagner des élections. Un scrutin qui  confirme en tout cas que la défense  de l’identité nationale, est bien une problématique  majeure en Europe et pour les Européens en ce début de XXIème siècle.

    https://gollnisch.com/2019/06/07/traitres-en-france-lucides-au-danemark/

  • Menteur, lâche et ridicule

    hypocrites.jpgLes échéances électorales passées, vient le temps des mauvais nouvelles qui avaient été dissimulées par le gouvernement aux Français, histoire de ne pas provoquer des réflexes de colère dans les urnes. Ainsi, à la hausse générale du prix du carburant, s’ajoute la plus forte flambée depuis vingt ans des tarifs de l’électricité au 1er juin. Une petite manip assumée par Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire,  qui a avoué que “cette hausse aurait pu s’appliquer dès février (…) ça a été décalé jusqu’en juin, mais nous ne pouvons pas le stopper plus…” Allant toujours plus loin dans le mensonge et les fausses nouvelles, la très relâchée porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, livrait elle  mercredi son explication au sujet des  1000 suppressions d’emplois sur le site de General Electric (GE) de Belfort. Rappelons  au passage que le nouveau directeur de GE, nommé en avril, Hugh Bailey, était le conseiller pour les affaires industrielles d’Emmanuel Macron lorsque ce dernier était ministre de l’Économie et avait chapeauté cette véritables trahison des intérêts français que fut la vente de la branche énergie d’Alstom à GE.

    Dans MarianneEmmanuel Lévy souligne que les explication de Mme Ndiaye pour justifier cette liquidation de 1000 emplois à Belfort – “la conjoncture tournée vers la transition écologique” – est une arnaque. En effet,  “le gaz comme source de production d’électricité est loin d’être mort et enterré : la filière gazière connaît un bas de cycle temporaire dans le marché des turbines à gaz, avant une reprise dans 3 à 5 ans pour devenir la 1ère source d’énergie en termes de capacités installées à partir de 2025 et un doublement des capacités actuelles d’ici 2040, d’après l’agence internationale de l’énergie et le livre blanc de GE, avance la CFE-CGC. A long terme, la conjoncture invoquée par la porte-parole du gouvernement ne semble donc pas si défavorable.

    Certes, poursuit-il,  “personne (…) ne conteste les difficultés actuelles de GE sur le secteur. L’Américain a communiqué sur la méga-dépréciation d’actifs de 23 milliards de dollars qu’il attribue un peu rapidement au gaz et à sa fusion avec Alstom, quand une grande partie provient en fait des errements de sa filiale GE financial Services, qu’il traîne comme un boulet depuis la crise des subprimes. Mais Sibeth Ndiaye fait surtout l’impasse sur un élément qu’elle ne peut ignorer, tout comme Emmanuel Macron : la fusion entre Alstom et GE portait en elle-même les germes du plan social qu’ils feignent de découvrir aujourd’hui. Ce qui n’empêche pas Sibeth Ndiaye d’estimer qu’il s’agissait d’une bonne chose à l’époque, et de promettre de ne pas laisser les salariés dans la panade“.

    Mais peut-on encore les croire? Dans un autre domaine - quoique -  La France de Macron et les instances bruxelloises qui se veulent plus que jamais championnes des droits de l’homme et de l’asile,  se sont couchées de manière honteuse devant l’Oncle Sam qui voulait la peau du lanceur d’alerte et créateur de Wikileaks, l’Australien Julian Assange,  accusé de “piratage informatique.” Depuis son arrestation sur demande de Washington le 11 avril dans l’ambassade d’Equateur à Londres  où il vivait en reclus depuis 2012, M. Assange est détenu en Grande-Bretagne.  La justice américaine a annoncé il y a quelques jours dix-sept nouveaux chefs d’inculpation contre Julian Assange, principalement au nom des lois anti-espionnage. De son côté la justice suédoise, qui avait abandonné les poursuites en mai 2017, se prononce aujourd’hui sur l’abracadabrantesque accusation de viol dont il est l’objet depuis 2010. Bref, comme l’indique sobrement l’Afp, “la relance un feuilleton judiciaire qui dure depuis près d’une décennie pendant laquelle Julian Assange et ses soutiens n’auront eu de cesse de dénoncer une manœuvre destinée à faire extrader l’Australien vers les Etats-Unis pour y répondre des fuites de documents secrets américains par WikiLeaks.”

    Un acharnement qui intervient, répétons-le, dans le silence assourdissant des progressistes, au moment ou un expert indépendant de l’ONU et professeur de droit international, Nils Melzer, rapporteur de l’ONU sur la torture, a affirmé vendredi dans son rapport que Julian Assange présente, après un “examen médical approfondi” des experts médicaux, “tous les symptômes (de) torture psychologique.” “La persécution collective de Julian Assange doit finir maintenant ! (…). La santé de M. Assange a été gravement affectée par l’environnement hostile auquel il a été exposé pendant plusieurs années.” “En plus de maux physiques, M. Assange présente tous les symptômes typiques d’une exposition prolongée à la torture psychologique, une anxiété chronique et des traumatismes psychologiques intenses.”

    “Il y a eu une campagne implacable et sans retenue d’intimidation et de diffamation contre M. Assange, non seulement aux Etats-Unis, mais aussi au Royaume-Uni, en Suède et, plus récemment, en Equateur” affirme encore M. Melzer. Nous noterons  de notre côté que le silence des belles âmes atlanto-bruxelloises sur le cas Assange, au sujet duquel Bruno Gollnisch a interpellé à de nombreuses reprises le Parlement européen, est à comparer avec les propos tenus  au cours de la campagne par des membres de LREM et de LR, accusant le Rassemblement National  d’être le “parti de l’étranger”. Et ce, dernièrement, au motif que des conseillers du RN ont rencontré Steve Bannon à l’occasion de son passage à Paris en mai. Or, comme l’a bien vu Michel Drac, le fait que des membres  du RN “rencontrent une personne qui est un cadre important d’un mouvement politique étranger ne constitue absolument pas une trahison! “

    ” Mais de toute façon, poursuit-il,  on a envie de dire aux détracteurs du RN: on a appris qu’Emmnanuel Macron a été conseillé sur le Brexit par l’ex Premier ministre travailliste britannique Tony Blair , mais ça, ce n’est pas un problème? Et si on parlait de la récente rencontre entre  Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires économiques, Tony Blair et George Soros au sujet d’un second referendum concernant le BrexitQuel jeu exactement joue M. Moscovici là dedans ? Et pourquoi George Soros a-t-il participé à cette rencontre? Pourquoi la Commission européenne a-t-elle refusé de diffuser le compte-rendu de cette rencontre? Et puisque désormais c’est paraît-il une trahison de discuter avec des gens qui sont à l’étranger et qui partagent vos idées politiques cela veut-il dire qu’il faut mettre au trou tous les participants au forum de Davos ou au Bilderberg? Ceux qui ont accusé le RN de trahison au motif d’avoir rencontré M Bannon se rendent donc t-il compte du ridicule de leur accusation?” Oui, ils doivent certainement s’en rendre compte mais ils ne sont plus à ça près…

    https://gollnisch.com/2019/06/03/menteur-lache-et-ridicule/

  • « Réchauffement climatique » : De fortes chutes de neige dans les Alpes sont tombés fin mai – jusqu’à 30 cm en 72 heures, plus de neige est prév

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    Seuls quatre domaines skiables dans les glaciers sont actuellement ouverts dans les Alpes, tous en Autriche ou en Suisse, mais aucun n’est actuellement ouvert en France ou en Italie. Cependant les dieux de la neige ne semblent pas y prêter attention, les conditions sont revenues comme au milieu de l’hiver avec de fortes précipitations ces jours-ci qui vont se poursuivre pendant quelques jours pour finir sur un mois de mai des plus neigeux de mémoire.

    Les massifs glaciaires du Kitzststeinhorn, de Stubai (en photo au début du mois) et de l’Hintertux, sont toujours ouverts en Autriche, bien que Kitzsteinhorn au-dessus du Kaprun fermera après le week-end prochain pendant environ un mois. Ceci avant de rouvrir pour les sports de neige de juillet (le glacier de Molltal doit également rouvrir ses portes pour entamer la saison de ski qui devrait durer bientôt 11 mois).

    En Suisse, avec la fermeture d’Engelberg à la fin du week-end, seule Zermatt sera ouverte toute l’année pendant les 7 ou 8 semaines à venir jusqu’à la réouverture de Saas Fee et son adhésion.

    Les régions glaciaires ont rapporté jusqu’à 30 cm de neige fraîche au cours des 72 dernières heures, mais on prévoit que la neige continuera de tomber pendant les derniers jours de mai. Zermatt a eu 25 cm en 24 heures ce week-end et le Stubai, qui a actuellement la base la plus profonde, a encore plus de 6,6 mètres, 15 cm de neige fraîche.

    Il est probable qu’au cours des 72 heures à venir, il y aura 30 à 60 cm de neige de plus dans les quatre régions.

    Lire aussi:  Le fondateur de Greenpeace dénonce le canular mondial du réchauffement climatique anthropique

    En Italie, Passo Stelvio devait commencer sa saison d’été et d’automne 2019 samedi prochain, mais a reporté d’une semaine au 9ème en raison de problèmes de préparation des pistes et de sécurité en cas d’avalanche, puisque 60 cm de neige supplémentaires sont prévus cette semaine. Les conditions devraient être idéales lorsque le centre sera ouvert.

    Ce retard lui permet de rouvrir le week-end le ski de glacier de Val d’Isère, premier domaine français à le faire, et qui sera suivi quinze jours plus tard par Les 2 Alpes et Tignes.

    Trois domaines skiables sont également ouverts en Norvège, un au Japon et sept aux Etats-Unis, où il a également neigé la semaine dernière (Breckenridge, qui est ouvert les week-ends en juin, est illustré ci-dessous la semaine dernière). La saison de ski de l’hémisphère sud débutera le samedi 1er juin, mais avec la neige abondante en Australie et dans les Andes, les stations de ski pourraient ouvrir leurs portes à la fin de cette semaine pour prétendre être les premières.

    Traduction Sott.net – Source : Patrick Thorne, Inthesnow.com

    https://www.alterinfo.ch/2019/05/30/rechauffement-climatique-de-fortes-chutes-de-neige-dans-les-alpes-sont-tombes-fin-mai-jusqua-30-cm-en-72-heures-plus-de-neige-est-prevue/

  • Écologie punitive et politique écocide : à cause de l’Union européenne, c’est la double peine !

    Edwige Diaz

    Tribune libre d’Edwige Diaz, membre du Bureau National 

    L’Union européenne est devenue maître dans l’art de ce qu’on appelle le «Greenwashing». C’est-à-dire qu’elle vernit ses discours en vert. Mais derrière son verbiage technocratique, la vérité apparaît !

    En effet, l’Union européenne perçoit l’Europe uniquement comme un espace de marchés. Soumise à l’ultralibéralisme et à son corollaire, les traités de libre-échange avec la terre entière, elle encourage l’envahissement de nos océans par des porte-conteneurs qui, même équipés des dernières technologies, abîment la biodiversité en produisant chacun autant de dioxyde de soufre qu’un million de voitures. La flotte commerciale mondiale représente 93 000 bâtiments dont on ne sait par quelle hérésie leur fioul lourd n’est pas taxé.

    Quelle injustice ! Alors que les directives européennes nous interdisent d’exonérer de TVA la TICPE et que la loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte impose une augmentation significative de la Taxe Carbone jusqu’en 2030.

    Mariez un matraquage fiscal déguisé en «écologie incitative» à une politique irresponsable de dénucléarisation du mix énergique à court terme et vous obtenez une folle et coûteuse politique de développement des EnR, souvent très consommatrices en énergie grise. 

    Éolien (véritable aberration écologique destructrice des écosystèmes) et photovoltaïque (qui nous rend dépendant des puissances asiatiques, propriétaires de terres rares, extraites dans des conditions environnementales et éthiques contestables) constituent le summum de la tartufferie écologique. 

    De même, le bilan de l’Union européenne en termes de lutte contre la pollution aux pesticides est plus que contrasté et reflète la parfaite soumission de l’UE aux lobbies et aux puissances d’argent.

    En effet, si l’Union européenne se gargarise d’avoir interdit (bien que trop tardivement) certains néonicotinoïdes, elle reste beaucoup plus silencieuse quant à la récente décision de sa Commission. Celle-ci, sous pression des lobbies, n’a pas accepté d’élargir le champ d’évaluation de la toxicité des néonicotinoïdes qui reste limité aux abeilles domestiques. 

    Quant à d’autres pesticides, tout autant destructeurs d’insectes pollinisateurs et générateurs de perturbateurs endocriniens, tel le Sulfoxaflor, l’UE a tout simplement préféré ignorer les préconisations des eurodéputés RN !

    Pire! L’écologie sert de prétexte à l’Union européenne pour imposer la dérèglementation totale des marchés. 

    Ainsi, pour atteindre ses objectifs trop élevés et par conséquent quasiment inatteignables en termes de production d’énergies renouvelables (rapport de la Cour des comptes de mars 2018), l’Union européenne a décidé, en septembre 2018, de supprimer les mesures antidumping (taxes à l’importation) qui assuraient un minimum de protectionnisme aux rares constructeurs industriels européens.

    Le très technocratique Traité sur le Fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) atteint le paroxysme de la perniciosité.

    L’article 106, au nom de la «concurrence libre et non faussée», impose l’ouverture à la concurrence de tous nos services publics, les soumettant de fait à la notion de rentabilité entrepreneuriale. 

    Deux exemples sont symptomatiques : 

    • la privatisation des barrages hydroélectriques (150 d’ici à 2022 et l’ensemble du parc d’ici à 2050) qui sera responsable de l’augmentation des tarifs de l’électricité (et ce, indépendamment de l’augmentation de 6% déjà prévue en juin 2019).  
    • L’ouverture à la concurrence de la SNCF avec notamment le volet TER prévu en 2023. Les grandes perdantes seront inévitablement les petites lignes qui irriguent la ruralité. Pour se déplacer, il faudra donc prendre la voiture. Où est la cohérence écologique ? 

    L’article 140 interdit à notre budget national d’avoir un déficit de plus de 3% de notre PIB.

    Prise en étau entre la soumission à des politiques communautaires coûteuses (gestion d’une immigration massive, contribution excédentaire au budget de l’UE, impuissance face à la concurrence fiscale et déloyale infra européenne…) et une absence de souveraineté budgétaire, la France doit, pour faire des économies, organiser elle-même le démantèlement de ses services publics de proximité (maternités, classes, bureaux de poste, antennes CPAM, trésoreries…).

    Une fois de plus, cette désertification rurale conduira à l’usage de la voiture.

    Le «désaménagement» du territoire additionné à la casse des services publics sont en marche pour la destruction de l’environnement !

    Face à ces grands enjeux, le juste-échange doit s’imposer comme le nouveau modèle commercial. Le localisme, fils du bon sens, nous permettra d’inverser le coût de la distance pour favoriser la consommation de proximité, de protéger notre biodiversité et nos ressources et ainsi léguer aux générations futures un avenir sain dans un monde durable. 

    https://rassemblementnational.fr/tribunes-libres/ecologie-punitive-et-politique-ecocide-a-cause-de-lunion-europeenne-cest-la-double-peine/

  • Filip Dewinter lance sa propre campagne pour le climat

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    Aujourd’hui, dans la dernière ligne droite des élections du 26 mai, Filip Dewinter lance une campagne en ligne sensationnelle avec le slogan : "Quand parlerons-nous de ce climat ?"

    Avec cette campagne sur les réseaux sociaux, Filip Dewinter souhaite attirer l’attention sur les thèmes qui ont été mis en avant ces dernières semaines: la criminalité, la sécurité et l’islamisation.

    Dewinter est d'ailleurs convaincu que l'hystérie climatique devrait principalement servir à détourner l'attention de problèmes beaucoup plus essentiels, tels que l'immigration, l'islamisation et l'insécurité.

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  • Une tempête a mis à découvert les fonds marins gallois cachant une forêt préhistorique

    Au cours d’une énorme tempête qui a frappé le Pays de Galles, la mer s’est reculée beaucoup plus loin que d’ordinaire, révélant une forêt préhistorique ensablée depuis 4.500 ans, près des villages de Borth et d’Ynyslas dans le comté de Ceredigion.

    Une forêt préhistorique, dissimulée sous le sable et l'eau depuis 4.500 ans, s'est soudainement dévoilée lorsqu'un ex-ouragan a frappé les côtes du Pays de Galles, informe la BBC.

    Sous la force des vents violents, la mer a reculé, exposant le sable, sous lequel se cachaient les arbres. Puis, le vent a érodé aussi les sédiments. Les arbres fossilisés se trouvent entre les villages de Borth et d'Ynyslas, dans le comté de Ceredigion.

    Il existe une légende locale racontant qu'une civilisation installée dans cette région a été anéantie par l'eau et a ainsi été baptisée «le Royaume englouti» (Cantre'r Gwaelod en gallois).

    Il est considéré que ce territoire, où la forêt préhistorique est apparue, était autrefois une terre fertile, avec des villages protégés contre les inondations par des écluses et des digues. Selon les légendes auxquelles la BBC se réfère, la zone s'est néanmoins retrouvée inondée plus d'une fois lors de fortes tempêtes. Ainsi, au VIe siècle 16 villages auraient été submergés et des centaines de personnes auraient trouvé la mort durant ces inondations.

    https://fr.sputniknews.com/insolite/201905261041242520-tempete-fonds-marins-foret-prehistorique/

  • « Négationnistes du climat », le Guardian frappe fort !

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    Il y a quelques jours, Bruno Guillard pointait ici même la folle pétition d’une militante écologiste et ex-journaliste qui, après avoir montré son sectarisme face à Élisabeth Lévy, a exigé du CSA d’« agir contre les climato-sceptiques à la télévision ». Ce qui ne sera pas un gros travail, parce que des climato-sceptiques à la télévision, on ne peut pas dire que nous en soyons inondés, alors qu’ils ne sont pas difficiles à trouver. On finirait par croire que l’on essaye de nous manipuler.

    Et c’est ce que ne se cache pas de faire Katharine Viner, rédactrice en chef du Guardian, grand quotidien britannique (proche du parti travailliste). Elle a, en effet, enjoint à ses journalistes d’être plus « précis » dans leurs articles concernant le climat et l’environnement. On se souvient qu’après nous avoir longuement bassinés avec le réchauffement climatique, puis s’être aperçu qu’il n’y en avait aucun depuis vingt ans (alors que Chine et Indes dégazaient à tout va), les collapsologues préfèrent maintenant parler de changement climatique : presque une tautologie…

    Mais ce n’est pas assez pour Mme Viner, qui trouve le terme trop « passif et doux ». C’est de crise climatique (climate crisis) ou de démolition climatique (climate breakdown) que ses employés sont sommés de parler, avec un aveu de taille : « Nous voulons être sûrs que les termes utilisés sont scientifiquement précis. » Vous avez bien lu : ce ne sont pas les faits scientifiques qui doivent être précis, mais seulement les termes employés… Quant aux climato-sceptiques, la patronne du Guardian enfonce pour eux le point Godwin : on les appellera désormais « négationnistes du climat » ! L’envie de pénal chère à Philippe Muray n’est pas loin…

    « La perversion de la cité commence par la fraude des mots », avait prévenu Platon, mais ça marche : la jeune marionnette suédoise à nattes du lobby réchauffiste, reçue en grandes pompes par Emmanuel Macron (à chacun sa Leonarda !), commence à faire des émules dans son pays, où certains anciens consommateurs de kérosène sont atteints de « flygskam » (honte du vol). On a ainsi pu voir une famille suédoise atteinte de cette pathologie toute fière de préférer trois jours de train à trois heures d’avion, pour se rendre en vacances en Croatie, heureuse de « voyager autrement sans être obligée de détruire la planète pour autant ». Et à dos d’âne, ça n’aurait pas été plus écolo ?

    Richard Hanlet

    https://www.bvoltaire.fr/negationnistes-du-climat-le-guardian-frappe-fort/

  • Rioufol voit dans la Marche Pour Le Climat une manipulation : «L’immigration est au cœur de la campagne or on veut inverser les priorités»

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    Ivan Rioufol (Le Figaro) : «L’écologie n’est pas au coeur de cette campagne. Ce qui est au coeur de cette campagne, c’est l’immigration.
    Le sujet qui est au coeur des campagnes, et tous les sondages le disent, c’est l’immigration, l’insécurité, le pouvoir d’achat. L’écologie n’arrive qu’en 4ème ou 5ème position, or là aujourd’hui, on a voulu inverser les priorités (…)
    Je me méfie un peu des manipulations de ces jeunes, parfois jeunes enfants, les esprits malléables peuvent également l’être sur des questions de réchauffement climatique dont on laisse à penser qu’il annoncerait la fin du monde dans la quinzaine qui vient.»
    – CNEWS, 24 mai 2019, 17h17

    « L’écologie n’est pas au coeur de cette campagne. Ce qui est au coeur de cette campagne, c’est l’immigration. Le sujet qui est au coeur des campagnes, et tous les sondages le disent, c’est l’immigration, l’insécurité, le pouvoir d’achat. L’écologie n’arrive qu’en 4ème ou 5ème position, or là, aujourd’hui, on a voulu inverser les priorités et faire en sorte que sur ce sujet facile de l’écologie sur lequel il y a une clientèle jeune qui peut se mobiliser pour un oui ou pour un non, on a voulu faire en sorte de se sentir dans l’air du temps en flattant une opinion, mais cela me semble un artifice, bien sûr, parce qu’on sait très bien que le fait qu’il y ait beaucoup de jeunes comme ça qui défilent …
    D’abord, je me méfie un peu des manipulations de ces jeunes, parfois jeunes enfants, les esprits malléables peuvent également l’être sur des questions de réchauffement climatique dont on laisse à penser qu’il annoncerait la fin du monde dans la quinzaine qui vient, donc moi je prends beaucoup de distance avec cela.
    Mais en tout cas, il ne faut pas se plaindre qu’on n’ait pas parlé des problèmes d’Europe si à chaque fois qu’il y a un problème qui ait posé, ce soit un problème annexe, puisque le problème du réchauffement climatique est naturellement mondial, il n’est pas particulièrement européen, et il ne va pas se régler dans l’immédiat, or on fait en sorte de détourner les regards pour essayer de flatter une opinion qui n’est pas dominante et en plus qui ne vote pas, donc ça me paraît être un artifice. »

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/rioufol-voit-dans-la-marche-pour-le.html

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