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écologie et environnement - Page 131

  • L'aéroport Notre-Dame-des-Landes, projet inutile et dangereux.

    Revoici, une fois encore, le dossier de Notre-Dame-des-Landes... Le rapport remis au Premier ministre ce mercredi ne tranche pas exactement pour l'une ou l'autre des solutions (soit la construction du nouvel aéroport nantais, soit l'aménagement de l'actuel), et ce n'était pas son rôle car c'est celui du Président de la République de prendre la décision finale. Souhaitons que celle-ci, forcément clivante et désagréable pour l'une ou l'autre des parties engagées dans le débat, prenne en compte les enjeux environnementaux et la nécessité d'en finir avec une politique et une économie du tout-béton qui n'est plus, à l'heure actuelle, ni viable ni même acceptable au regard de nos paysages et de leur aménagement.

    Dans cette affaire, je me suis toujours trouvé, en tant que militant royaliste et traditionaliste critique, dans le camp des opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, camp effectivement très hétérogène dont certains ne veulent voir et reconnaître que les fameux « zadistes », devenus l'obsession d'une Droite et d'une Gauche, toutes deux libérales, qui, en bien d'autres lieux et envers d'autres groupes autrement plus dangereux (y compris idéologiquement), sont beaucoup plus « prudents », pour ne pas dire lâches... Hypocrisie d'un système politicien qui se cherche des ennemis pour éviter de se confronter à ses propres contradictions et à la paresse de son idéologie dominante, fondée sur la mondialisation, la métropolisation et la société de consommation. Ne sont-ce pas, d'ailleurs, ces mêmes « Messieurs » de Nantes et de Loire-Atlantique qui sont à l'origine d'un plan de circulation autour de la ville qui laisse pourtant largement à désirer, comme peuvent le constater les automobilistes du matin, du soir et des périodes vacancières, et qui militent pour un aéroport dont les accès « rapides » ne sont même pas pensés et encore moins financés ? Il y aurait beaucoup à dire sur ce qui apparaît, non comme une maladresse, mais bien comme une inconséquence de la part de notables qui raisonnent en hommes d'un monde fondé sur les énergies fossiles quand il faut réfléchir à celui qui saura s'en passer... La courte vue de ces politiciens républicains et socialistes peut-elle vraiment surprendre quand on connaît les arcanes de la « société de connivence » que dénonçait jadis un certain Philippe de Villiers, et que l'on sait l'absence de prise en compte du « temps long » (ce temps qui n'obéit pas aux seules oukases de l’Économie et aux nécessités du calendrier électoral) par les « élites » autoproclamées du Pays légal ?

    Que la Droite (une certaine Droite en fait...) soit la plus acharnée, contre sa tradition profonde et sa propre histoire, à défendre le projet d'un aéroport qui sera une verrue polluante de béton et de verre au milieu de ce qui reste d'une campagne de plus en plus étrangère à sa propre vocation, nourricière et accueillante aux hommes qui savent la respecter et lui obéir pour mieux lui commander, selon la formule de Bacon, voici bien une des absurdités de ce monde contemporain enivré de sa propre suffisance et des abus qui le font « vivre » ! Que le catholique Retailleau oublie les leçons de l'encyclique Laudato Si' et préfère la Sainte Économie au message de la Sainte Église sur la question environnementale en dit long sur les errements de la Droite qui se veut « moderne » à défaut d'être enracinée et « durable »...

    Dans l'édition du Figaro de ce matin, Philippe de Villiers, fondateur et promoteur du parc à thème du Puy-du-Fou, et retraité (actif) de la politique, dénonce le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes avec des arguments qui peuvent même faire réfléchir ceux qui pensent en termes purement économiques : «C'est un projet des années 1960 qui est complètement obsolète. A l'époque on pensait que les lignes transcontinentales viendraient se poser sur des plateformes régionales. Or on constate qu'aujourd'hui les low-costs, qui sont ultrasensibles au surcoût aéroportuaire, ne voudront jamais s'installer à Notre-Dame-des-Landes. Les lignes transcontinentales qui font rêver les propagandistes du nouvel aéroport ne viendront jamais là-bas, pas plus qu'elles n'iront à Lyon ou à Nice. C'est un projet utopique et une escroquerie. » De plus, l'économie de la Vendée serait fortement dégradée par l'installation du nouvel aéroport, ce que soulignaient nombre de chefs d'entreprise vendéens au mois de juin dernier, craignant un enclavement aérien définitif de la Vendée, préjudiciable aussi au parc du Puy-du-Fou, comme le rappelle Villiers : « Évidemment le transfert de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes entraverait gravement le développement du Puy-du-Fou. Dois-je rappeler qu'il s'agit d'une des premières concentrations touristiques françaises et la première des Pays de la Loire ? ». L'AFP, reprenant il y a quelques jours des propos du même Philippe de Villiers, synthétisait ses arguments en quelques lignes : « Le temps de trajet, actuellement d'environ une heure entre l'aéroport de Nantes et le parc d'attractions du Puy-du-Fou qu'il a créé, serait, argumente-t-il, triplé en raison d'un « périphérique souvent trop encombré » (je confirme !) et du « pont de Cheviré, fermé en cas de mauvaise météo ». » Quand on sait que le parc du Puy-du-Fou a enregistré en 2016 plus de 2,2 millions de visiteurs et qu'il est au deuxième rang des plus fréquentés de France derrière Disneyland-Paris, et qu'il est une des plus belles réussites françaises sans coûter un seul sou au contribuable (ce qui n'est pas totalement anodin), il ne semble pas inutile de réfléchir aux conséquences concrètes et plutôt néfastes de la construction d'une nouvelle plateforme aéroportuaire à Notre-Dame-des-Landes. D'autant plus que, comme le souligne le Vendéen, en prenant en compte les difficultés récurrentes de circulation autour de Nantes, « les Vendéens « renonceront à aller à Notre-Dame-des-Landes et prendront le train pour aller à Roissy » et « Notre-Dame-des-Landes ne trouvera jamais son point d'équilibre économique », ajoute-t-il. ». Sans oublier que les coûts de construction risqueraient bien d'exploser lorsqu'il faudra créer de nouveaux accès routiers et ferroviaires à cet aéroport pour chercher à le rentabiliser, ce qui promet aussi bien des conflits à venir, de Vannes à Rennes, de Redon à Angers, entre autres... Qu'en pensent et qu'en penseraient alors les contribuables de l'Ouest de la France, appelés à financer de tels équipements condamnés à n'être jamais rentables, du moins pour eux ?

    Sans être villiériste ni me reconnaître complètement dans l'étiquette de « droite », je ne peux que souscrire à ses propos qui dépassent la seule question de l'opposition à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes : « Non seulement j'ai la fibre écologiste, mais je ne comprends pas pourquoi la droite ne s'empare pas du sujet de l'écologie. L'écologie est profondément une attitude de droite. Car qu'est-ce que la mission de la droite, si ce n'est l'enracinement, la préservation de nos paysages intimes ? (…) Je suis pour la liberté d'entreprendre, le Puy-du-Fou en est la preuve, mais aussi pour la préservation des écosystèmes. »

    « L'enracinement, la préservation de nos paysages intimes, la préservation des écosystèmes » : voici un programme que défendent, depuis toujours et longtemps dans le silence assourdissant de la République machiniste et « progressiste », les écologistes intégraux que sont les royalistes héritiers de Chateaubriand, Bourget ou Bernanos, entre autres, et qui se reconnaissent aussi dans les textes de Bertrand de Jouvenel et de JRR Tolkien...

    Notre opposition à la construction d'un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes n'est pas qu'une position politique, elle est d'abord et surtout un combat de civilisation, et de civilisation française, « à la française » : il n'est pas inutile de le rappeler, et de le faire savoir.

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1469:laeroport-notre-dame-des-landes-projet-inutile-et-dangereux&catid=51:2017&Itemid=62

  • Rappel : Auto électrique : la grande arnaque

    Alors qu’on appelle le contribuable à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics, l’Etat va dépenser des dizaines de milliards d’euros pour développer la voiture électrique. Une obsession estampillée « transition énergétique » qui oublie totalement le coût financier et environnemental exorbitant de la voiture électrique, et qui vise simplement à maintenir le nucléaire. 
    « La Zoé coûte 21 000 euros, mais avec le bonus à l’achat, elle baisse à 15 000 euros, soit le prix d’une Clio ». L’argument est huilé, le calcul prêt à l’emploi. Vincent Carré, directeur commercial de la gamme électrique de Renault, qui l’expose à Reporterre, le répètera maintes fois lors du Mondial de l’automobile qui s’ouvre aujourd’hui à Paris. Zoé ? Le modèle électrique phare du groupe automobile. 
    Avec l’appui massif du gouvernement et du lobby nucléariste : la voiture électrique sera « La voiture de demain en France » selon le ministre de l’économie Emmanuel Macron. 
    Le ministre de l’économie a donné un nouveau coup d’accélérateur au dispositif : une prime de reconversion de 3.700 euros peut s’ajouter à la subvention existante de 6.300 euros, portant ainsi le total du bonus à 10.000 Euros. Et l’augmentation sensible des bornes de recharge électrique, avec un objectif de 16.000 en France d’ici la fin de l’année 2014, en vue d’atteindre les sept millions d’ici 2030. Aux frais de l’Etat, donc du contribuable, appelé par ailleurs à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics. 
    La loi de transition énergétique : dites plutôt, la loi de l’auto électrique 
    Le projet est au cœur de la loi sur la transition énergétique, soumis actuellement au vote des députés, qui réjouit l’entreprise Renault, dont l’électrique est un pilier de la stratégie : « La confirmation des aides d’Etat et le niveau d’infrastructures appelées à être développées doivent nous permettre de sortir du marché de niche », dit Vincent Carré. Alors que le parc électrique français représente aujourd’hui 20 000 véhicules, Renault espère franchir rapidement le palier des 100 000 véhicules électriques par an. 
    Mais pour Lorelei Limousin, chargée de mission au Réseau Action Climat (RAC), « il y a une focalisation excessive sur la voiture électrique, alors même que le sujet n’a pas émergé dans le Débat National sur la Transition Energétique. Il n’était pas question de la voiture électrique dans les recommandations qui en sont issues ». 
    L’attention portée aux véhicules électriques tranche d’autant plus que le transport est totalement oublié par la loi, qui est muette sur le report modal ou les transports en commun. 
    En réalité, une première loi est passée dans le silence de l’été, le 4 août dernier : elle vise à faciliter « le déploiement d’un réseau d’infrastructures de recharge de véhicules électriques sur l’espace public » (Voir ici le texte de la loi n°2014-877). Celle-ci exempte de toute redevance l’Etat lors de l’installation des bornes. « C’est une loi d’exception pour favoriser au plus vite le développement de la voiture électrique » dénonce Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire. 
    Un empressement qui fait d’ailleurs l’impasse sur les études d’impact : « Un amendement a été déposé pour demander l’évaluation des impacts de la voiture électrique, mais il a été refusé par Mme Royal au motif que le réseau n’était pas assez développé pour qu’on puisse les mesurer… On fonctionne complètement à l’envers », constate Lorelei Limousin. 
    « Un gouffre financier » 
    Il s’agit en fait d’un passage en force, juge Stéphane Lhomme : « Avec les sommes astronomiques mises en jeu, cela mériterait un grand débat de société ». Car le dispositif coûte cher : 42 milliards a minima. En juillet, Reporterre avait révélé les hésitations troublantes de la ministre de l’Écologie sur le coût de la mesure et son financement, en particulier celui de l’installation des bornes de recharge. Si la fourchette d’estimation reste large à défaut de clarification depuis – entre 5 000 et 20 000 euros la borne – le coût global pourrait s’alourdir au gré des évolutions techniques dans les prochaines années : « Le risque d’obsolescence est important sur ce genre de technologie », note M. Lhomme. 
    Rien ne semble par ailleurs garantir l’amortissement des investissements. Au début de l’été, un rapport de la Chambre régionale des Comptes d’Aquitaine révélait la mauvaise expérience du véhicule électrique en Poitou-Charente à la fin des années 2000, au moment où Ségolène Royale présidait le Conseil Régional. 
    Outre les critiques quant à une gestion opaque des aides, le rapport mettait en relief le « gouffre financier qu’a creusé le soutien ‘‘important et inconditionnel’’ de l’ancienne présidente du Poitou-Charentes », alors que son projet s’est soldé par la liquidation de la PME en mai 2012… 
    Mais côté constructeur, on défend le soutien de l’Etat dans une filière qui représente quatre milliards d’euros d’investissement au total, chez Renault : « C’est une technologie produite en France, qui sert donc l’économie nationale. Les aides publiques vont relancer le secteur industriel et créer de l’emploi », assure Vincent Carré. 
    L’augmentation de la consommation d’électricité ? 
    La facture pourrait encore s’alourdir si l’on en croit les derniers travaux sur le coût du nucléaire qui annoncent la hausse du prix de l’électricité : « Que ce soit à travers le grand carénage des centrales ou par l’introduction de l’EPR, il y aura un renchérissement du prix de l’électricité dans les prochaines années », estime Benjamin Dessus, ingénieur et économiste président de Global Chance. 
    Le développement du parc automobile électrique n’implique-t-il pas, à terme, une augmentation de la consommation d’électricité ? Chercheur à l’IDDRI, Andreas Rüdinger tempère : « Développer la voiture électrique ne va pas forcément mener à une électrification à outrance. En partant de la consommation actuelle d’une Renault Zoé (12 kWh/100km) et à raison d’une distance moyenne de 15 000 km par an, mettre dix millions de véhicules électriques sur les routes en France [soit environ un tiers de l’ensemble du parc automobile estimé à 35 millions de véhicules, ndlr] à l’horizon 2030, cela représenterait une consommation d’électricité de 18 TWh sur l’année. Soit, en volume, moins de 4 % de notre consommation totale d’électricité actuelle (500 TWh) ». 
    L’objectif politique affiché étant de deux millions de véhicules électriques d’ici 2020, l’effet reste donc marginal en termes de consommation d’électricité. L’impact, toutefois, serait beaucoup plus conséquent sur le réseau de distribution, « avec des risques de pointe qui pourraient considérablement perturber le réseau », selon Benjamin Dessus. 
    Le constructeur dénonce cette approche : « On joue souvent sur la sidération en imaginant des scénarios anxiogènes où toutes les voitures se brancheraient au même moment. L’enjeu, c’est la recharge nocturne, car la nuit, nous avons une disponibilité d’électricité colossale et le réseau électrique est largement capable de supporter la demande, affirme Vincent Carré. Et avec une autonomie d’au moins 150 kilomètres alors que 40 % des voitures en Europe font moins de 100 kilomètres par jour, on ne rechargera pas quotidiennement ». 
    La controverse reste ouverte. Avec des durées de rechargement à domicile de huit à dix heures, d’aucuns craignent des moments de pointe sur le réseau, à l’heure du retour du bureau ou le week-end. « A l’image de ce qui se passe déjà l’hiver avec le chauffage, compare Stéphane Lhomme. La solution serait alors la même : on rechargerait alors avec de l’électricité venue d’Allemagne et produite par… du charbon »
    Le mythe de la voiture propre 
    En plus d’alourdir la balance commerciale française, l’argument remet en cause celui que ressassent les industriels : « La voiture électrique est la seule solution en main pour réduire les émissions de CO2. Elle est rapide à mettre en œuvre, et même en période d’austérité, ce n’est pas à vous que je vais apprendre qu’il ne faut pas attendre pour s’attaquer à ce problème ! », nous assure à nouveau Vincent Carré. 
    L’idée d’une voiture neutre en CO2 a pourtant été battue en brèche. En novembre 2013, une étude de l’ADEME analyse les émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie de la voiture électrique. Le résultat est marquant : une voiture électrique « rentabilise » son impact CO2 à partir de 50 000 km en France, et de 100 000 en Allemagne – une différence qui s’explique par l’alimentation électrique au charbon, à hauteur de 44 % outre-Rhin. 
    Nouveau calcul : « Cela revient à une moyenne de 15 kilomètre par jour, 365 jours par an, pendant 10 ans. En dessous, la voiture électrique est moins efficiente en CO2 qu’une voiture thermique », dit Stéphane Lhomme. Avec l’Observatoire du nucléaire, il a récemment obtenu du Jury de déontologie publicitaire le retrait des adjectifs « propres », « vert » ou « écologique » qu’utilisaient les constructeurs automobiles pour qualifier la voiture électrique. 
    Aucun plan de recharge électrique sur un réseau d’énergies renouvelables n’est pour l’heure prévu. Pourtant, comme le note France Nature Environnement dans une récente étude sur la voiture électrique, la clef de l’impact environnemental de la voiture électrique réside dans la production d’électricité. « Dès lors que tout est en place pour l’alimenter par le réseau ERDF, la voiture électrique est celle du nucléaire et donc comptable de toutes les pollutions associées à cette énergie », explique Stéphane Lhomme. 
    Mais pas seulement : la batterie, très consommatrice en lithium, participe du développement de la consommation de ce métal. Or, l’extraction de l’« or blanc » est la cause de nombreux ravages environnementaux et sociaux, tel que l’a récemment montré l’enquête de Reporterre, tandis qu’« on ne sait toujours pas comment on recycle le lithium, et qu’une usine-pilote vient seulement d’ouvrir en Allemagne, plus de vingt ans après le début de sa commercialisation en France », appuie Camille Lecomte des Amis de la Terre. 
    Pour Stéphane Lhomme, « on a simplement délocalisé la pollution. Mais on peut faire les mêmes critiques à la voiture électrique qu’aux voitures thermiques. On remplace la peste par le choléra ». 
    Une délocalisation qui renforce la fracture sociale : « Le riche qui possède sa voiture électrique ne pollue plus là où il conduit, essentiellement en milieu urbain, mais avant, là où il produit son électricité, chez les pauvres », dit Stéphane Madelaine, professeur en mécanique et engagé dans le Parti pour la Décroissance. 
    Un cheval de Troie du lobby nucléaire ? 
    « Une bêtise », pour la député EELV Barbara Pompili, « une affaire qui ne tient pas debout, on est hors du rationnel », pour Benjamin Dessus, la voiture électrique soulève l’opposition des écologistes de tous bords. Bernard Laponche y voit lui une « rouerie », qui consiste à entretenir savamment l’assimilation de la transition énergétique au seul enjeu de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. 
    « En France, on a branché la transition énergétique uniquement sur l’idée de ‘‘civilisation bas-carbone’’. Pourtant, l’enjeu est plus large : il s’agit de sortir des fossiles, mais aussi du fissile », rappelle Benjamin Dessus. 
    Alors que la France observait ces dernières années une diminution de la consommation d’électricité, la voiture électrique apparaît comme un moyen de freiner cette diminution, voire de l’inverser. Pour Stéphane Madelaine, c’est « une filière qu’on développe de manière absurde afin de maintenir l’industrie nucléaire ».

  • LA NICHE DE MACRON : LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE QUI N’EXISTE PAS

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    Lundi, il avait convoqué le monde à se pencher sur la manière de relever le défi du climat qui nous en veut tant.

    Notre Président est décidément trop inexpérimenté et par trop imbu de son auguste personne. La preuve par son dernier gadget. Une fois de plus, il a convoqué la planète presque entière à Paris pour essayer de nous faire croire que nous étions en danger de mort à cause d’une climatologie catastrophique due à l’homme et à ses excès énergétiques.

    Bien sûr, si nous l’écoutons, si nous avalons toutes les inepties qui se clament sur nos plateaux de télévision où les contradicteurs sont si peu nombreux, nous sommes perdus. C’est évident. Et l’éolien et le solaire vont peut-être nous sauver.

    Mais notre Président est bien mal conseillé et a les œillères d’un cheval de trait. Lundi, il avait donc convoqué le monde à se pencher sur la manière de relever le défi du climat qui nous en veut tant.

    Il a appelé cela, en anglais of course« One Planet Summit ». Comprenez : « le sommet pour une seule et unique planète », la nôtre, menacée par l’homme. Et il y est allé de son discours, reprenant les éléments de la COP21, félicitant les Chinois pollueurs de le rejoindre, critiquant bien peu diplomatiquement le renégat Trump. Bref, à l’écouter, et à écouter tous ces climatologues politiquement corrects, si rien n’est fait, la planète va exploser sous la chaleur de nos émanations de gaz carbonique (CO2), de diesel et autres polluants mortels, oubliant au passage de souligner que nos quinze cargos les plus gros du monde, utilisant un carburant chargé en soufre, polluent plus que l’ensemble des automobiles du monde (source : Caradisiac) ! Et 50.000 cargos naviguent sur nos mers !

    Mais notre éminent jeune Président ferait bien d’écouter ceux qui contredisent tous ces faux savants qui matraquent, depuis des dizaines d’années, les cerveaux de nos enfants. Ceux-là mêmes à qui les journalistes tendent un micro pour quelques minutes de contre-expertise. Il y eut, en son temps, Claude Allègre, premier des climato-sceptiques, qui en paya le prix. Et puis un chercheur en chimie de l’université de Louvain qui, hélas, nous a quittés en juillet et dont la vidéo-interview est un monument d’informations qui, en vingt-quatre minutes, détruit l’ensemble des prophéties et propositions de M. Macron et de ses « experts ». En voilà un qui ne croit pas une seconde, et sait le démontrer sans bla-bla, au réchauffement climatique qui serait dû à l’homme. Un autre savant, jeune mathématicien, s’est expliqué hier sur le plateau de David Pujadas avant d’être prié de sortir, sa prestation n’ayant convaincu personne. Il s’agit de Benoît Rittaud, qui avait organisé la contre-COP21 !

    Un jeune homme qui se dit climato-réaliste et qui se bat pour faire admettre que la COP21 n’est qu’une supercherie politique. Ses différentes interventions sont sur YouTube et, là encore, ne pouvant résumer toute sa pensée, je vous conseille d’aller l’écouter et de diffuser le plus largement possible ce qu’il pense des idées que se font Macron et consorts sur le climat.

    En écoutant et en lisant ces climato-sceptiques et climato-réalistes, on ne peut s’empêcher de penser qu’Emmanuel Macron, comme dans l’affaire de l’égalité homme/femme dont il veut faire le combat de son septennat, ne pense qu’à conquérir le public par une communication basée sur le vide, le néant de sa culture. Pour Benoît Rittaud, en effet, le réchauffement climatique n’est qu’un leurre pour imposer un Nouvel ordre mondial. Un Nouvel ordre mondial dont Emmanuel Macron rêve, à quarante ans, d’être le grand patron – d’où toute son énergie mise dans ses projets fumeux d’égalité, de climatologie, de laïcité, etc.

    Notre Président, avec ce réchauffement climatique qui n’existe pas, pense avoir trouvé une niche pour se placer sur le trône de Jupiter dominant la planète…

    Informons-nous, comme il ne le fait pas, pour le contredire et le déstabiliser…

    http://bvoltaire.com/niche-de-macron-rechauffement-climatique-nexiste/

  • Désinformation : un ours blanc victime du réchauffement ?

    6a00d83451619c69e201bb09e03ac0970d-250wi.jpgLu sur Réinformation.tv :

    "Vous n’avez pas pu les manquer : des images ont circulé partout sur les sites d’information, montrant un ours polaire affamé, sur fond de commentaires sur le « changement climatique » qui va inéluctablement multiplier ce genre de tragédies insoutenables. Malheur à vous si vous mettez en doute l’exactitude de l’annonce. Et pourtant – tout semble indiquer qu’il s’agit d’un fake ou d’un hoax, au choix…

    On a vu la bête puissante se traîner lamentablement sur une île sans glace, sur l’île de Baffin, sur fond de violons pleureurs, façon indienne. Les commentaires des images qui ont tourné partout sur Internet indiquaient que tous les membres de l’équipe vidéo de Sea Legacy avaient les larmes aux yeux, le cœur brisé : « C’est à cela que ressemble la mort de faim. Les muscles sont atrophiés. Il n’y a pas d’énergie. C’est une mort lente et douloureuse… »

    Alors que la population des ours polaires se porte plutôt bien, voire trop bienla responsable de l’équipe de tournage a avoué qu’il était impossible de connaître la cause de l’état de l’ours.Cristina Mittermeier, co-fondatrice de Sea Legacy, a reconnu au micro de CBC Radio que son état pouvait s’expliquer par une blessure ou une maladie. Peu importe, à son avis : « Ce qui compte, c’est qu’il mourait d’inanition et… à mesure que nous perdrons de la glace maritime dans l’Arctique, les ours polaires vont mourir de faim. »

    Hoax avoué, à moitié pardonné ? Les internautes qui auront vu le film n’auront en général pas eu cette précision. Révélatrice, puisqu’elle montre une volonté de manipuler l’opinion.

    L’ours a été filmé en août, période où les ours polaires affichent généralement le poids plus important : s’il était jeune comme l’affirme Mittermeier il a peut-être été vaincu dans la compétition pour la nourriture par des ours plus vieux et plus expérimentés. Ce qui est sûr, c’est que si la perte de glace maritime était la cause de sa mort, il n’aurait pas été le seul. Par ailleurs, les études réalisées par les spécialistes des ours polaires montrent que la cause de mort naturelle la plus fréquente au sein de ces population est la mort de faim qui frappe les ours jeunes, les trop vieux, les blessés et les malades, les jeunes de deux à cinq ans étant notamment plus vulnérables que les individus plus âgés. Selon Susan Crockford, si l’absence de glace au printemps a un effet démontré sur le poids et la survie des ours polaires, il n’y a pas d’études convaincantes sur le fait que l’absence de glace en plein été soit liée à des phénomènes massifs de faim chez les ours."

    Le Figaro reconnaît à moitié l'erreur :

    "Les auteurs des images reconnaissent de leur côté ne pas pouvoir dire s'il existe un lien direct entre le réchauffement et la mort de cet animal en particulier. Ils jouent habilement sur les mots en expliquant avoir voulu montrer ce à quoi ressemblait un ours en train de mourir de faim, car c'est le destin qui attend ces animaux si le réchauffement en cours continue de s'accentuer. Il n'y a pas de raison a priori de douter de leur bonne foi [sic]. Ce qui est gênant, c'est que ces images ont été prises en plein été, une époque où la région est naturellement dénuée de glace, pour être diffusées à la fin de l'automne. Et que cette information a été soigneusement éludée au moment de leur publication, comme le souligne le National Post canadien dans une excellente analyse. Pour frapper un peu plus les esprits? Probablement. Autre souci, le cliché a été pris dans l'une des régions où les populations d'ours polaire sont stables, note le journal. Une information encore une fois passée sous silence."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Notre-Dame-des-Landes : la fin d’un désastre ? - Journal du mercredi 13 décembre 2017

  • Christian Gerondeau : "Les mensonges du mythe réchauffiste"

  • L'émission "Synthèse" de jeudi dernier avec Alban d'Arguin

    445224066.2.jpgÉCOUTEZ L'ÉMISSION

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  • Mercredi 6 décembre : Alban d'Arguin était au Parlement européen à Bruxelles pour donner une conférence sur le nécéssaire combat contre les éoliennes

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    Le député européen Georios Epitidelos et Alban d'Arguin lors de la conférence sur laquelle nous reviendrons très prochainement.

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