écologie et environnement - Page 156
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Fukushima : entretien avec Mizue Mori, activiste antinucléaire
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Triploïde : enquête sur les huîtres génétiquement trafiquées
Enquête sur l’huître triploïde qui représente plus de 50% du marché français. Au menu : hécatombe dans les parcs ostréicoles depuis 2008. Aperçu du rôle trouble de l’Ifremer, censé contrôler la production ostréicole, et qui détient pourtant le monopole de la vente des huîtres génétiquement trafiquées en France. Enfin, grand angle sur des ostréiculteurs qui se battent pour commercialiser (et le signaler aux clients) des huitres « naturelles ».
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Rittaud : Mythe climatique et ;peur exponentielle
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Les grands projets inutiles - Orages d'acier - 22/11/15
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Droite radicale et écologie radicale
Ces positions ont permis le rapprochement entre ces théoriciens conservateurs, en particulier Goldsmith, et l’école de pensée connue sous le nom de « Nouvelle Droite ». En effet, son principal théoricien, Alain de Benoist, s’est rapproché durant les années 1990 des milieux écologistes. En 1993, il consacre un numéro de sa revue Krisis à cette question tandis qu’un numéro d’Eléments, publie un dossier sur l’écologie. Cette même année voit le XXVIIe colloque annuel du GRECE, la principale structure néo-droitière, consacrée aux « Enjeux de l’écologie ». Par la suite, un livre de Goldsmith, Le défi du XXIe siècle, est même vendu dans les pages centrales de celui-ci. Edward Goldsmith participe en 1994 au XXVIIIe colloque annuel du GRECE (« Gauche-droite : la fin d’un système »). Cette politique eut quelques succès. Antoine Waechter dialogua avec la Nouvelle Droite, un dialogue facilité par le fait que celui-ci refuse de positionner l’écologie sur l’échiquier politique. Dans un entretien accordé à Krisis en 1993, il affirme que« l’écologie politique s’accompagne d’une philosophie de l’action complètement distincte de celle portée par le clivage gauche-droite, qui structure le paysage politique français depuis deux siècles et montre aujourd’hui des signes d’essoufflement évident ».
Malgré un éloignement manifeste de Goldsmith, dû à la réputation de la Nouvelle Droite, Alain de Benoist se retrouve dans le Manifeste du GRECE, publié en 2000 et largement écrit par Alain de Benoist et Charles Champetier. Celui-ci prend en effet position « Pour une écologie intégrale, contre la démonie productiviste », les auteurs se positionnant en faveur d’une écologie radicale qui « doit aussi en appeler au dépassement de l’anthropocentrisme moderne et à la conscience d’une co-appartenance de l’homme et du cosmos ». Car « [...] cette transcendance immanente fait de la nature un partenaire, non un adversaire ou un objet. Elle ne gomme pas la spécificité de l’homme, mais lui dénie la place exclusive qui lui avaient attribuée le christianisme et l’humanisme classique. A l’hubris économique et au prométhéisme, elle oppose le sens de la mesure et la recherche de l’harmonie. »Alain de Benoist se met aussi à s’intéresser à la même époque à d’autres militants écologistes et antimondialistes proches des positions de Goldsmith, comme l’Américain Peter Berg ainsi qu’au « biorégionalisme », un concept qui rejoint le régionalisme enraciné du GRECE. A ce titre, Serge Champeau voit pertinemment dans l’éloge du biorégionalisme et des communautés autosubsistantes la persistance d’un « imaginaire du romantisme réactionnaire du début du XIXe siècle ». Ce qui peut expliquer la convergence idéologique entre la Nouvelle Droite, aux positions antimodernes, et les théoriciens du biorégionalisme. L’évolution d’Alain de Benoist se concrétise en 2006 par un dossier d’Eléments intitulé : « Le salut par la décroissance. Pour empêcher le capitalisme de pourrir la planète ». Les articles de ce dossier sont écrits par Alain de Benoist qui est devenu au cours des années 2000 un ardent défenseur de la théorie de la décroissance, faisant l’éloge d’une certaine frugalité.
Stéphane François, L’écologie politique : entre conservatisme et modernité -
Croissance démographique et réchauffement climatique
La 21e conférence mondiale sur le climat (COP21), a accueilli du 30 novembre au 12 décembre au Bourget, près de Paris, 195 Etats qui se sont engagés à contenir « l’élévation de la température moyenne de la planète nettement au-dessous de 2 °C », en un traité dénommé L’Accord de Paris. A en croire les médias, la tâche fut laborieuse, mais finalement « le président François Hollande, le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, la secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) Christiana Figueres et Laurence Tubiana posent main dans la main, les bras levés en signe de victoire. »
Tout va pour le mieux dans le meilleur de la planète, à ceci près que, l’homme ayant été déclaré le premier responsable du réchauffement climatique, la question démographique n’a pas été abordée.
Yves Marie Laulan traite cette question.
Polémia
La lutte contre la pollution est une priorité comme l’atteste la récente conférence COP21 et il faut s’en réjouir.
Mais elle a laissé dans l’ombre un paramètre essentiel de cette équation qui est la croissance démographique au plan mondial. Elle va passer de 7,3 milliards à plus de 11 milliards en 2100. Mais cette expansion se vérifie surtout au niveau de l’Afrique dont la population va quasiment quadrupler en passant de 1,2 milliard à 4,2 milliards.
Ce constat se démontre aisément. Si la pollution générant l’effet de serre est réduite de 20% mais que la population mondiale croît dans le même temps de 20%, toutes choses égales par ailleurs, le niveau de pollution restera rigoureusement identique. Si la pollution est réduite de 50% (hypothèse clairement hypothétique) mais que la population de la planète augmente de 50% en même temps, le niveau de pollution et le réchauffement climatique resteront inchangés. Or la population mondiale va passer de 7,5 milliards à environ 10/11 milliards fin 2100 et celle de l‘Afrique va quadrupler.
Il ressort de ce qui précède que ce que l’on pourra faire en matière de lutte contre le réchauffement climatique ne sera pas efficace si l’on n’agit pas en même temps sur le paramètre démographique. Car il existe une liaison étroite entre réchauffement climatique et la croissance démographique.
Or il n’est pas question, jusqu’à présent, de réduire les effets de serre mais simplement d’en limiter la progression de façon à cantonner le réchauffement climatique dans une fourchette de 1,5 à 2 degrés. Nous sommes loin du compte. On voit bien que les résultats obtenus à l’issue de la COP21 sont illusoires et les sonneries de trompe qui ont salué la fin de cette rencontre sont parfaitement dérisoires. Car elles négligent l’essentiel : l’explosion démographie de l’Afrique. Dès lors, vouloir limiter le réchauffement climatique à 2 degrés d’ici la fin de ce siècle est un objectif parfaitement irréalisable. Le facteur crucial serait de prendre les moyens d’amener l’Afrique à contrôler les naissances. Or on connaît les chiffres, avec un pic de 8 enfants par femme au Niger !
Jusqu’ici tous les efforts menés dans ce sens se sont révélés parfaitement vains. C’est que l’on se heurte ici à un double obstacle :
-en premier, l’extrême sensibilité des gouvernements africains en matière de souveraineté, lesquels de toute façon ne considèrent nullement le contrôle de la natalité comme une priorité, à l’inverse du gouvernement chinois il y a un demi-siècle ; outre que les gouvernements africains, même s’ils le voulaient, seraient bien en peine de mettre en œuvre une telle politique face à une population rétive et mal informée ;
-en dernier lieu, la religion musulmane, qui gagne progressivement la moitié du continent africain, loin de la décourager, tend à encourager la natalité où elle voit un instrument de conquête et de domination politico-religieuse.
On ajoutera que les institutions d’aide à l’Afrique, l’Agence française de développement au premier chef, la Banque africaine de développement, les Agences de l’ONU, n’osent guère s’aventurer sur ce terrain qu’elles estiment miné et préfèrent tranquillement, et aveuglément, continuer à financer des routes, des logements, des marchés-gares ou des hôpitaux. C’est plus sûr, même si cela ne règle rien : ni le problème africain ni celui du réchauffement climatique.
Le mirobolant plan d’électrification de l’ancien ministre Borloo, qui espère peut-être, à l’occasion de cet ambitieux programme, relancer une carrière politique défaillante, tombe dans le même travers. On ne voit pas en quoi le fait que l’Afrique aurait l’électricité dans tous les foyers pourrait en quoi que ce soit réduire la natalité… à moins d’espérer que les Africains ne préfèrent regarder la télévision plutôt que de faire des enfants.
En fait, le seul moyen réaliste de promouvoir dans la démocratie le contrôle des naissances en Afrique serait d’améliorer la condition féminine qui laisse fortement à désirer. La libération de la femme africaine est la clef du développement du continent africain. C’est aussi le seul moyen de prévenir la catastrophe démographique qui se profile à l’horizon – et d’empêcher les effets de serre d’exploser et donc de contenir le réchauffement climatique dans des limites raisonnables.
C’est bien parce qu’il s’agit d’une solution raisonnable et efficace que personne n’en parle. Normal.
Yves Marie Laulan 21/12/2015
http://www.polemia.com/croissance-demographique-et-rechauffement-climatique/
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Beaucoup d'argent derrière la propagande du réchauffement climatique
Encore un professeur qui remet en cause le prétendu « consensus » de la responsabilité de l’homme dans le changement climatique.
Dernier en date à avoir dénoncé le mythe d’un « consensus » sur la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique, un professeur de physique à la retraite s’en est pris, dans un discours prononcé hier, aux énormes intérêts financiers alimentant la propagande du changement climatique qui ne cadre pas avec la véritable science.
Howard C. Hayden, professeur émérite de physique à l’université du Connecticut, a déclaré devant un auditoire de Pueblo West qu’il avait été incité à s’exprimer franchement au retour d’un séjour à New York où il avait appris que des panneaux d’affichage alarmistes sur les effets à long terme du réchauffement de la planète s’achetaient 700.000 dollars par mois.
« Il y a quelqu’un qui est prêt à dépenser d’énormes sommes d’argent pour nous faire peur à propos du réchauffement climatique », a déclaré Hayden. « Derrière la propagande pour le réchauffement de la planète il y a une question de gros sous. »
Hayden a fait remarquer que le réchauffement se manifestait dans l’ensemble du système solaire, soulignant le fait que ce sont des causes naturelles et non humaines qui sont à l’origine du changement climatique, un phénomène qui s’est produit tout au long de l’histoire.
« Oui, la calotte glaciaire s’amincit… sur Mars », a-t-il annoncé. « Sur Mars, la calotte glaciaire est en train de fondre et des petites collines disparaissent » et on observe également des tendances au réchauffement sur Jupiter, sur Saturne et sur Triton.
Rappelant le fait que l’activité humaine est seulement responsable de 3% des émissions de CO2 sur terre, Hayden a précisé que le taux de CO2 dans l’atmosphère augmente et baisse depuis 400.000 ans.
« Nous sommes au niveau le plus bas des 300.000 dernières années », a-t-il ajouté. « A cours de la période jurassique, nous avions de très hauts niveaux de CO2. »
Et Hayden de conclure : « Environ 97% du CO2 de l’atmophère ont pour origine des sources naturelles, et non humaines », ajoutant que la question du réchauffement de la planète est mise en avant, non pas par des groupes de défense populaires, mais par des entreprises géantes qui sont là pour tirer profit de la vente de concepts tels que la recherche et le commerce du CO2.
Comme nous l’avons signalé l’année dernière, au cours de la réunion secrète de la Commission trilatérale de mars 2007 les élites se sont rassemblées pour formuler une politique sur la meilleure manière d’exploiter l’alarmisme à propos du réchauffement planétaire afin d’augmenter les impôts et avoir le contrôle du mode de vie des Occidentaux.
Au cours de cette causette, Peter Sutherland, président européen de la Commission trilatérale, membre du Bilderberg et président de la British Petroleum, s’adressant à acolytes, a lancé un « cri de guerre universelle afin que le monde aborde d’une seule voix la question du “réchauffement de la planète” ».
Lui faisant écho le général Lord Guthrie, directeur de NM Rothschild & Sons, membre de la Chambre des Lords et ancien chef d'état-major de la Défense à Londres, a exhorté les éminences grises de la Trilatérale à « aborder d’une seule voix la crise du réchauffement planétaire et à imposer des règles s’appliquant au monde entier ».
(...)
Dans son excellent article intitulé « L’hystérie du réchauffement planétaire sert de prétexte à un gouvernement mondial », Daniel Taylor montre que l’exploitation du phénomène naturel du « réchauffement de la planète » était la marotte du Club de Rome et du CFR [Council on Foreigh Relations].
« Dans un rapport de 1991 intitulé “La première révolution mondiale” et publié par le Club de Rome, groupe de réflexion mondialiste, on trouve la déclaration suivante : “A la recherche d’un nouvel ennemi pour nous unir, il nous est venu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement de la planète, les pénuries d’eau, la famine etc. feraient l’affaire… Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine… Le véritable ennemi, donc, c’est l’humanité elle-même.”
« Richard Haass, actuel président du CFR, a déclaré dans son article “A l’ère du mondialisme il faut changer la souveraineté d’Etat” qu’il fallait créer un système de gouvernement mondial et éliminer toute souveraineté afin de combattre le réchauffement planétaire, en même temps que le terrorisme.” “De plus, si le système international doit fonctionner, les Etats doivent être préparés à céder leur souveraineté à des organismes mondiaux”, dit Haass. “La mondialisation implique par conséquent non seulement que la souveraineté devienne plus faible dans la réalité, mais qu’il est nécessaire qu’elle devienne plus faible. Il serait judicieux que les Etats affaiblissent leur souveraineté pour se protéger eux-mêmes.” »
The fact that global warming hysteria is being pushed by governments that have been caught lying to the public on a regular basis, along with elitists whose stated goal is to push fearmongering as a means of increasing taxation and control over our lives, emphasizes the reality that, allied to the its phony scientific foundation, global warming is just the latest hobby-horse on which control freaks have piggy-backed their agenda to dominate and rule.
Le fait que l’hystérie du réchauffement planétaire soit appuyée par des gouvernements qui se sont fait prendre régulièrement en train de mentir au public, ainsi que par des élites qui ont pour objectif déclaré de promouvoir l’alarmisme comme moyen pour augmenter les impôts et contrôler notre existence, met en relief la réalité selon laquelle, allié à un fondement scientifique trompeur, le réchauffement planétaire n’est que le dernier dada sur lequel les fanas du contrôle ont harnaché leur programme pour dominer et gouverner.
Paul Joseph Watson
http://prisonplanet.com/articles/march2008/031108_big_money.htm
11/03/08
Traduction de l’américain par René Schleiter -
RAPPEL: le réchauffement climatique est stable depuis plus de 15 ans ! (B. Rittaud - Univ. Paris-13)
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Cop 21, Schengen, crise des migrants, régionales, NKM… l’actu vue par Bruno Gollnisch
L’actualité vue par Bruno Gollnisch :
- Cop 21 et union européenne de l’énergie : la planète est sauvée ?
- l’union monétaire toujours en débat au parlement européen
- création d’un corps de garde aux frontières de l’Union : espoir pour les nations ?
- l’Allemagne et les migrants : changement de politique ?
- analyse des résultats des régionales en France : défaite ou avancée ?
- NKM sur la touche : le retour du discours ultra-droitier à l’UMP ?
- le coup de gueule du Réac’ : la SNCF et le service du client
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Ecologie Bleu Marine #2 : Réaliser notre transition énergétique