écologie et environnement - Page 158
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La décroissance, qu’est-ce que c’est ?
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Éolien français : Vents contraires sur le marché de l'air
Quelle est la réalité économique de la filière éolienne en France, dans un marché de l’énergie en crise? Que sait on de la production d’énergie éolienne en France? Elle bénéficie d’un a priori plutôt favorable, puisqu’il s’agit d’une énergie propre, renouvelable, et qu’elle vise à abaisser notre dépendance au nucléaire.
Émission « Le Magazine de la rédaction » diffusée sur France Culture le 31/10/2014
D’ailleurs la loi sur la transition énergétique récemment votée par le Parlement maintient le cap de 20% d’énergie renouvelable produite d’ici 10 ans.
Ce que l’on sait moins, c’est que le modèle économique sur lequel elle se base est très contesté. Il repose sur le consommateur, via une taxe sur sa facture d’électricité : la CSPE. Cette dernière permet à EDF de racheter au prix fort l’énergie produite par le vent, quelque soit le volume de production.En d’autres termes, une garantie d’achat au profit des producteurs éoliens qui ont rapidement vu la manne.
Plusieurs organismes ont d’ailleurs pointé la rentabilité excessive de ces producteurs. Alors ce modèle économique de l’éolien français, fortement subventionné, est il efficace ? Peut-il expliquer l’implantation d’éoliennes dans des zones sans vent ?
Débat avec Invité(s) : Ludovic Grangeon, expert en économie et en énergie, ancien banquier international d’investissment, ancien dirigeant de la branche énergie de la Compagnie Générale des Eaux dans le Sud-Est. Il a travaillé à l’Agence Française de Normalisation (Afnor), et enseigne à l’ESC Lyon et Damien Mathon, délégué général du Syndicat des Énergies Renouvelables (SER).
Notes :
« L’énergie éolienne : la grande escroquerie » Reportage d’Armel Joubert des Ouches pour Reinformation TV, Septembre 2014Éolien en France : les chiffres clés Chiffres du Syndicat des Énergies Renouvelables.« Éolien, une gigantesque escroquerie« Article de Contrepoints du 27 septembre 2014. -
Les tarifs de l'énergie bientôt bouleversés ?
Augmentation de la taxe carbone, réforme de la taxe qui finance les énergies renouvelables,... Les tarifs des énergies, électricité, gaz et carburants pourraient connaître d'importantes évolutions lors de la prochaine loi de finances 2016.
Un scénario se dessine avec la baisse de l'électricité compensée par une hausse des prix du gaz et des carburants.
La CSPE mieux répartie ? Selon le JDD, le «gouvernement envisage une réforme de la taxe qui finances les énergies renouvelables et les tarifs sociaux pour les plus modestes», appelée Contribution aux charges de service public de l'électricité (CSPE). Cette taxe, prélevée sur la facture des plus de 30 millions de Français abonnés à l'électricité, représente près de 15% de leur facture et augmente d'environ 2,5% par an. Elle vient s'ajouter aux hausses programmées comme celle de 2,5 % à partir du 1er août. Pour le gouvernement, l'objectif serait d'élargir le champ de cette taxe aux autres énergies carbonées comme le gaz et l'essence.
Deux options seraient étudiées : la première consiste à répartir cette taxe entre le gaz et l'électricité. Selon le principe du vase communicant, la facture d'électricité pourrait alors baisser de 7% mais les usagers du gaz pourraient être mis sérieusement à contribution car ils ne sont que 10 millions.
L'autre piste serait d'étaler cette taxe entre l'électricité, le gaz et les carburants. Là, cela permettrait de diminuer la facture d'électricité de 10%, de modérer la hausse des prix du gaz et d'augmenter significativement la facture des carburants. Alors que le litre du Super 95 est déjà taxé à 61,9% et le litre de gazole à 56,2%, les automobilistes verraient immédiatement leur facture augmenter avec cette nouvelle contribution. Actuellement, selon le site Carbeo, le prix du litre de gazole est en moyenne de 1,176 euro et celui du Super 95 à 1,43 euro par litre. Le gouvernement mise sur la poursuite de la baisse des cours du pétrole pour faire passer cette réforme. Il est vrai que sur un an, le prix du litre de gazole a perdu 13 centimes et 9,2 centimes pour le Super.
Le quadruplement de la «taxe carbone». Sauf qu'une autre taxe risque de peser encore plus lourdement sur le prix des carburants. L'Assemblée nationale vient de voter le principe du quadruplement, d'ici 2030, de la Contribution climat énergie ou «taxe carbone». L'an prochain, elle devrait déjà passer de 14,50 euros la tonne de CO2 à 22 euros. Alors qu'actuellement elle représente 4 centimes par litre pour le gazole et 3,4 centimes par litre pour le Super, elle grimpera de 2 centimes pour le diesel et de 1,7 centime pour l'essence. La «taxe carbone» passer ensuite à 56 euros la tonne en 2022, synonyme d’une hausse de 9 centimes par litre pour le diesel et de 7 centimes pour l'essence. Avant une hausse à 100 euros la tonne en 2030... Faire le plein de sa voiture pourrait alors devenir un véritable luxe.
Le Parisien :: lien
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Canicule : on n’est plus dans le bobard mais dans le bourrage de crâne
Difficile de trouver une définition générale du terme météorologue de canicule. Parce que l’Organisation Mondiale Météorologique a pris soin de faire en sorte que la chose reste suffisamment floue pour qu’on en puisse faire ce qu’on veut au gré des circonstances.
Théoriquement il s’agit « d’une période prolongée de fortes chaleurs diurnes et nocturnes pouvant être accompagnée d'un niveau d'humidité élevé, ce qui accroît la sensation de chaleur », selon Wikipedia. Mais aucun chiffrage géographique de la température n'est prescrit. La période dite caniculaire doit s'étendre au moins sur 72 heures d'affilée. Et selon que l’on se trouve dans le nord de l'Europe ou en Afrique on acceptera que les niveaux de chaleur soient différents ainsi que la durée du phénomène. Ce qui est décrété comme canicule en Suède n'est en Afrique qu'une température élevée. En France on s'en prévaut à 33° dans la journée et 18° pendant la nuit à Lille. A Toulouse elle commence à 36° et 21° On voit donc ce que cela peut avoir d'aléatoire pour ne pas dire de fantaisiste dans l'expression météorologique quotidienne et d'insupportable dans l'utilisation médiatique qui en est faite par les péronnelles qui nous gavent de consignes superfétatoires dès que le mercure approche des limites "estivales ». Ce qu'elles mesurent dans la différence ressentie entre la fraîcheur de leurs studios climatisés et l'atmosphère des rues chauffées à blanc par la seule réverbération des murs et le coffrage des immeubles qui augmente considérablement l'impression de chaleur. Se perdant dans des considérations dont elles ne comprennent rien. On entendit parler de « thermomètres qui affichent des températures caniculaires au soleil ». Telle autre, accompagnant un médecin en tournée d'urgence, évoque cet enfant de douze ans qui a des difficultés respiratoires.
On apprend ainsi qu'il fait 30° dans la maison... inondée de soleil, dont les fenêtres à double vitrage sont hermétiquement fermées mais les persiennes grandes ouvertes !A cela il faut ajouter la surenchère absurde à laquelle se livre cette petite coterie devenue à la fois l'une des plus puissantes en matière d'audimat et des plus admirées par le téléspectateur de base avachi devant son petit écran et qui gobe mécaniquement la logorrhée du réchauffement climatique devenue envahissante, à mesure que l’on s’approche de la foire de la CP21. Certes les prévisions météos sont exprimées en fourchettes. Mais il revient à chacun et chacune de choisir de celle qui s’accorde le mieux à sa démonstration.
Les mots sont les mots pourtant et les définitions les définitions. Le 3 juillet au matin les pintades lectrices de bulletins de propagande météorologiques sur toutes les radios françaises — Laurent Cabrol emmenant le troupeau surexcité qui rivalisait d'imagination dans l'emphase et l'hyperbole — répétaient à satiété la consigne émanant sans doute de la COP 21 « Au quatrième jour de canicule... ». Or, le matin même dans la plupart des régions de France la température étant tombée en dessous de 20° et la veille au moins la moitié Ouest du pays qui avait connu deux journées de fortes chaleur, ayant quitté la zone caniculaire, celle-ci, de ce fait, réduite à deux journées, ne pouvait en aucun cas être invoquée. En d'autres termes les 30 juin et 1er juillet n'ont pas connu de canicule. Non plus d'ailleurs que le lendemain dans la partie Est, à son tour retrouvant pour 24 heures des conditions de simple chaleur. Le vendredi 3 juillet, certes, une nouvelle bouffée de chaleur remontée du sud en chassant les vents océaniques allait relancer le baromètre vers un nouveau pic. Mais il dura moins d'une journée et la qualification de "caniculaire" ne pouvait se justifier.
UNE CANICULE QUI TOMBE À PIC
Pourquoi donner tant d'importance à un phénomène aussi dérisoire ? Parce que justement les pouvoirs publics et l'instance gouvernementale mondiale depuis quelques années ont fait du Réchauffement Climatique et des instruments de propagande de la Météorologie les vecteurs principaux de leur action de transformation des sociétés traditionnelles. Une fois * de plus Météo France a servi de catalyseur à l'immense machination climatologique, plus que jamais d'actualité avec l'opération de propagande planétaire onusienne de la COP 21. On voit bien qu'il s'agit de faire pénétrer dans l'opinion publique, par le pilonnage des esprits, le sentiment qu'en effet, et ce fut clairement exposé en d'innombrables circonstances, un épisode météorologique supposé d'une exceptionnelle magnitude, doublé d'une précocité qui ne pouvait s'expliquer que par le dérèglement climatique, s'était abattu sur la France.
Aucune radio, au cours de ces journées, ne s'abstint plus de 5 minutes de rabâcher les consignes de sécurité dont on ne cessa de nous rappeler que le non-respect, il y a douze ans, aurait été la cause de milliers de morts de personne âgées. Nous avions montré à l’époque que la plupart de celles-ci n’avaient pas été victimes d’imprudence mais de la criminalité architecturale responsable des habitations de verre et de béton transformées en four asphyxiant. Combien de décès parmi les milliers de personnes très âgées des campagnes, protégées par des écarts de température dans leur maison de pierre aux ouvertures réduites ?
Il n'y a donc eu aucune séquence caniculaire en France entre le 30 juin et le 5 juillet si ce n'est quelques bouffées de chaleur diurnes, largement causées par des vent de sud-est montés d'Afrique du Nord, alors que les nuits demeuraient suffisamment fraîches, autour de 20°, pour ne pas perturber le sommeil. Au point qu'on n'a guère entendu l'habituelle litanie des records de chaleur battus aux quatre coins de l'hexagone. En revanche durant quelques jours un déferlement médiatique tympanisa les auditeurs récitant sur tous les tons le mot canicule. Avec comme but de convaincre le plus grand nombre qu'en effet le climat se transforme dans le sens d'un réchauffement global dont les prémices laisseraient augurer un avenir terrifiant.
A partir du 4 juillet, notamment dans le nord-est du pays, de fortes températures se maintinrent, et en quelques rares régions ont pu atteindre trois jours de suite des niveaux caniculaires. Mais ces derniers ne concernèrent pas l'immense majorité du territoire français. Profitant de l'aubaine, Météo-France s'empressa de maintenir pendant plusieurs jours entre 30 et 50 départements en vigilance orange/canicule. De sorte que toutes les radios, tous les commentateurs, y compris dans les émissions n'ayant aucun rapport avec la climatologie, sacrifièrent, heure après heure, à l'obligatoire mention du mot canicule ou de son adjectif. Un bruit de fond dont on a bien compris qu'il servait à la fois de caisse de résonance à la COP 21 et à la nouvelle religion civique du Réchauffement Climatique. Tandis que le lobby des Ministères se rengorgeait d'avoir triomphé de cette terrifiante situation sans hécatombe.
Europe 1, osant même qualifier la nuit du 3 au 4 juillet de plus chaude de la séquence, mit en place un programme spécial afin de laisser l'antenne ouverte à tous ceux qui souffriraient de la chaleur.
En tout cas on peut être assuré que, quoi qu'il arrive en août et en septembre, le mois de juin 2015 ne saurait tarder à être proclamé comme le plus chaud depuis 1823. Ainsi d'ailleurs que le second trimestre de cette année. Tout va bien, l’agit prop' climatique continue à fonctionner admirablement. Merci Orwell...
René BLANC. Rivarol 9 juillet 2015
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La décroissance pour les nuls par Guillaume LE CARBONEL
Qu’est-ce que la décroissance ? Ni une insulte, ni un gros mot, ni même une nouvelle variété de légumes transgéniques. Pour reprendre la belle formule de Serge Latouche, il s’agit plus sûrement d’un slogan politique aux implications théoriques. Un drapeau en quelque sorte, une bannière sous laquelle se rassemblent toutes celles et tous ceux qui luttent contre la société de l’illimité et le développement effréné.
« Comme le mot socialisme à ses débuts, celui de décroissance reste incertain, polémique et scandaleux, étirable dans des directions contraires. C’est sa force et sa richesse de ne pas être enfermé dans une doxasclérosante, tout en offrant un vocabulaire alternatif à la novlangue envahissante du management » écrit fort justement François Jarrige, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne (1).
De fait, la décroissance n’est ni de droite ni de gauche, si tant est que ces notions ont encore un sens pour certains. Elle est par contre radicalement anticapitaliste car opposée à la croissance pour la croissance, c’est-à-dire à l’accumulation illimitée du capital, et à l’exploitation des gens ordinaires par des minorités oligarchiques. Elle s’oppose avec force à l’idéologie du progrès et au modernisme, vus par certains comme émancipateurs, mais fabriquant en réalité, à la chaîne, un être abstrait arraché à toutes ses racines, un zombie pousseur de caddie guidé par ses seuls intérêts.
L’idée maîtresse de la décroissance réside dans l’analyse qu’une croissance infinie est incompatible avec un monde fini. D’après l’O.N.G. W.W.F., l’humanité est entrée en situation de dette écologique depuis les années 70. Depuis, le phénomène n’a fait que s’aggraver. Aujourd’hui, notre empreinte écologique excède de 50 % la bio-capacité de la Terre, autrement dit sa faculté à régénérer les ressources naturelles et absorber le C.O.2. La revue Science estime que la planète atteint de nos jours ses limites dans quatre domaines : changement climatique, érosion de la biodiversité, changement rapide d’usage des sols et perturbation des cycles de l’azote et du phosphore (2).
La décroissance appelle donc à une remise en cause de notre mode vie et à la construction d’un société conviviale, autonome et économe. La simplicité volontaire doit remplacer la servitude volontaire. Pour ce faire, un simple changement de cap ne saurait suffire. Décoloniser notre imaginaire nécessitera une véritable révolution culturelle et anthropologique. Une subversion totale.
Comme le rappelait André Gorz, la critique de la croissance n’a de sens, et de portée révolutionnaire, qu’en référence à un changement social total.
Certains s’imaginent que décroissance rime avec archaïsme, retour à la bougie ou au primitivisme. D’autres fantasment sur une croissance négative, expression absurde. Décroître pour décroître est aussi ridicule que croître pour croître.
Il s’agit en réalité de sortir de la logique de l’accumulation illimitée et du toujours plus. Il nous faut retrouver des limites pour donner un sens à notre vie étriquée, malmenée par l’hyper-technologie et l’obsession du changement. Serge Latouche parle de réaliser l’abondance frugale, autrement dit la prospérité sans croissance.
À l’origine de la décroissance, on trouve deux sources quasi simultanées et convergentes : la remise en question de la société de consommation, animée dans les années 60 par des hommes comme André Gorz, Jacques Ellul, Bernard Charbonneau ou encore Ivan Illitch, et la prise de conscience de la crise de l’environnement sur laquelle travaillera notamment Nicholas Georgescu-Roegen au cours des années 70.
En 2002, le slogan sera repris par Vincent Cheney et Bruno Clémentin au travers de la revue Silence.
Toutes ces études montrent à quel point nous vivons dans une véritable addiction à la croissance et comment l’homme s’est transformé en consommateur illimité. François Hollande affirmait encore le 5 janvier 2015 sur France Inter : « Ce que je veux, c’est que la France crée durablement des emplois. Or elle ne le fera que si la croissance dépasse 1 % ». Le moins que l’on puisse dire c’est que nous sommes loin de les atteindre. Malgré l’action de la Banque centrale européenne, l’estimation pour le mois d’avril signale un ralentissement de l’activité globale dans la zone euro par rapport au plus haut de onze mois enregistré en mars (3).
Serge Latouche est parmi les objecteurs de croissance celui qui a le mieux définit ce que peut être une société de décroissance. Pour lui, la société moderne est basée sur une triple illimitation : dans la production de marchandises (avec destruction des ressources), dans la consommation (besoins artificiels, obsolescence programmée) et dans la production de déchets. Il appelle donc à sortir de ce piège mortifère au travers d’étapes indispensables. Ce sont ce qu’il nomme les « 8 R » : réévaluer, reconceptualiser, redistribuer, relocaliser, réduire, restructurer, réutiliser et recycler.
Le but étant de retrouver une empreinte écologique égale ou inférieure à une planète, de relocaliser les activités, de restaurer l’agriculture paysanne et de lancer la production de biens relationnels, c’est à dire réinventer le bien commun en retrouvant une autonomie économique locale.
L’ancrage anthropologique de l’homo œconomicus doit disparaître au profit d’une société plus humaine. Il n’est plus question de « sauver des emplois » mais de sortir de la société travailliste et productiviste. André Gorz parle de bâtir la civilisation du temps libéré. Il faut changer les valeurs sur lesquelles repose la société, réduire l’incitation à la consommation ostentatoire, définir un projet collectif enraciné, encourager le commerce local, réduire le tourisme de masse, lutter contre le bougisme obsessionnel et la marchandisation du vivant, contre l’isolement engendré par le numérique et contre les grands projets inutiles.
On le voit, la décroissance est un projet révolutionnaire infiniment plus dense que ses détracteurs veulent bien le laisser croire. Il est surtout le seul paradigme véritablement nouveau qui offre un contre-projet de société viable et sans cesse en évolution. C’est la nouvelle utopie du XXIe siècle, un art de vivre, une vocation à reprendre la main et à façonner littéralement son mode de vie (4).
Guillaume Le Carbonel
Notes
1 : cf. La Décroissance, n° 118, avril 2015.
2 : cf. Le Monde, le 15 janvier 2015.
3 : cf. Challenge.fr, mis en ligne le 23 avril 2015.
4 : cf. Clara Breteau, La Décroissance, n° 114, novembre 2014.
• D’abord mis en ligne sur Cercle non conforme, le 25 mai 2015.
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Bardot à Ségo : « Comment pouvez-vous être une telle catastrophe écologique ? »
Victime de la maltraitance des hommes, cette biche sait se comporter en véritable tigresse lorsque les chasseurs/prédateurs de la bonne société se conduisent comme des hyènes.
Dans les années 50-60, les puritains de droite clouaient au pilori Brigitte Bardot parce qu’elle représentait la beauté, la féminité et la liberté. De nos jours, elle est considérée comme « réac » et « facho » par les néo-puritains de la gauche bobo parce qu’elle vilipende la décadence morale, le relâchement généralisé et la branchitude cosmopolite. Libre, toujours libre, BB ! Toujours en porte-à-faux avec son temps et ses modes dominantes. Entière, droite et de la droite la plus décomplexée ! Toute une vie marquée par la fierté solaire, le courage et l’indépendance d’esprit en honorant la France, au service des animaux et de la nature.
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L'escroquerie du réchauffement climatique !
Quelles sont les causes réelles du changements climatiques ?
Il suffit de constater que la température s'élève. de quelques degrés en moyenne sur la Terre. pour qu' aussitôt certains l'attribuent à la pollution consécutive aux activités humaines et prévoient le pire pour les générations futures. C'est le cri d'alarme d'Al Gore (voir NH n01163).
S'il est un fait que nous sommes dans une période de réchauffement climatique, nous ignorons ce que nous réserve l'avenir, et ceux qui font des "modélisations" climatiques sur ordinateur ont toutes les chances de se tromper.
Dans cet article, philippe Riey, conseiller régional FN en Midi-Pyrénées et ingénieur ENSIA, se fondant sur l'aspect purement scientifique d'un éventuel changement climatique, examine les variations du climat dans le passé, les changements climatiques récents observés et nous rappelle les principales théories explicatives.
Les variations du climat dans le passé
Le climat des époques antérieures est enregistré .. en différents lieux : glaces du Groenland ou de l'Antarctique, sédiments marins, lacustres (par exemple lac Gerzensee, Suisse), et tourbières (Grande. Pile en France). Sont accessibles : composition de l'air de l'époque, température, poussières etc. Nous vous ferons grâce des détails techniques.
Le résultat met en évidence des variations cycliques sur de longues périodes que l'on relie à des phénomènes astronomiques bien identifiés et des variations rapides et brutales totalement inexpliquées.
Variations cycliques
Six grandes glaciations sont identifiables d'une période de cent mille ans chacune, d'une amplitude thermique de huit degrés centigrades accompagnées de montée et descente du niveau des océans.
Ces glaciations sont reliées à des événements astronomiques cycliques très bien connus à savoir :
- Excentricité de l'ellipse parcourue par la Terre autour du Soleil. Le diamètre de cette ellipse augmente et diminue en cent mille ans de façon cyclique.
- Changement de l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre par rapport au plan de l'ellipse. Période 40 000 ans. Variation 21,5 à 24,5 degrés ..
- Orientation ou "précession" de l'axe de rotation. Période 20 000 ans.
Naissance de la théorie de l'effet de serre
Au cours de chaque glaciation la température descend de huit degrés puis remonte d'autant (tous les cent mille ans)
Simultanément l'air emprisonné à l'époque (par des bulles dans la glace) voit sa composition changer.
Le C02 est présent à hauteur de 200 parties par million (ppm) quand il fait froid. Température "t" degrés
Il passe à 280 ppm quand il fait chaud. Température· "t + 8" degrés.
On se trouve devant la poule et l' œuf. Les mouvements astronomiques ne fabriquent pas de C02.
L'augmentation de température entraîne l'augmentation de C02 et non le contraire. Les partisans de la théorie de l'effet de serre nous expliquent que les événements astronomiques ne font que démarrer le réchauffement observé lequel produit du C02 qui fera l'essentiel du travail de réchauffement...
Même chose lors du refroidissement, à ceci près que personne ne nous indique pourquoi le C02 disparaît et où il passe.
La théorie de l'effet de serre est née. Bien des ombres accompagnent sa naissance. "
Les variations climatiques récentes
Un certain nombre de variations climatiques récentes de courtes durées ont superbement ignoré la théorie de l'effet de serre.
Younger dryas
Des Danois travaillant sur les glaces du Groenland ont découvert qu'il y a environ dix mille ans des variations de températures de 5° en cinquante ans sont apparues. La période a été baptisée Younger Dryas. Des universitaires bordelais travaillant sur des sédiments marins au large du Portugal notent des variations· de température de plusieurs degrés par siècle à la même période. Un Américain travaillant sur le niveau des mers en étudiant les coraux met en évidence une montée des mers de plus de trois mètres par siècle pendant cette même période. Coté effet de serre et teneur en C02 de l'atmosphère, pas de variation notable.
Ce n'est pas bien vieux, on est vers la fin du paléolithique. Certains hommes décorent Altamira, d'autres courent vite car la mer monte !!
Les mammouths congelés
On continue de trouver en Sibérie des mammouths surgelés (C' est-à dire: congelés rapidement). Certains avec du foin dans les dents! Des refroidissements brutaux ont eu lieu sans laisser de trace coté effets de serre.
optimum climatique médiéval
Entre 950 et 1250 après JC, il a fait beau. Environ 1,5 degré de plus que de nos jours. Les Vikings se promenaient autour du Groenland qu'ils ont baptisé la « terre verte» et où ils ont trouvé de la vigne !! Les Francs qui devaient être frileux se promenaient du côté de Jérusalem. Aucune trace de variation de gaz à effet de serre!
Petit âge glaciaire
Nous voilà de 1430 à 1850. Au plus froid de cette période, on est entre trois et quatre degrés en dessous de la température régnant au plus chaud des Croisades. C'est le temps des famines et de l'immigration des Européens vers les Amériques. Effet de serre toujours absent.
De nos jours
De 1850 à nos jours la teneur en C02 monte de façon très régulière du fait des activités humaines. La température de la Terre monte ou non de façon indépendante des variations du C02
De 1850 à 1910 la température reste stable.
De 1910 à 1940 augmentation de 0,4° C en trente ans alors que le C02 dans l'atmosphère n'a pas encore beaucoup augmenté.
De 1940 à 1980 stabilité de nouveau pendant quarante ans.
Et de 1980 à nos jours, augmentation de 0,2°C de la température. La température moyenne sur terre a augmenté au total de 0,6°C en cent cinquante ans en deux courtes périodes l'une de trente ans l'autre de vingt ans. Les glaciers des îles Kerguelen ont reculé de 4 kilomètres, un refuge qui était au niveau de la Mer de glace du temps de Monsieur Pérrichon surplombe maintenant de 100 mètres le glacier. Nous sommes incontestablement dans une période de réchauffement climatique. C'est un fait.
Mais la corrélation entre ,température et C02 n'a rien d'évident!
Les théories explicatives
Les Chinois et les taches solaires
Les taches solaires ont été notées par les Chinois depuis quinze siècles et par les Européens depuis la Renaissance. Les variations de l'activité solaire sont corrélées avec les variations climatiques courtes et récentes: optimum médiéval, petit âge glaciaire et période 1910-1940.
Le mécanisme en cause est mal élucidé mais les corrélations sont là.
La théorie de l'effet de serre
Dans le passé lointain et sur de longues périodes une corrélation existe entre teneur en C02 et température sans qu'on puisse dire lequel des deux phénomènes est responsable de l'autre. La plus nette et plus compréhensible corrélation existe entre les mouvements astronomiques et la température.
L'effet de serre n'explique absolument pas les événements climatiques courts et récents: Younger dryas, optimum médiéval, petit âge glaciaire, réchauffement 1910 1940.
D'après cette théorie, l'énergie venant du Soleil (rayonnement visible et ultraviolet) ne serait pas arrêtée par le C02 produit par l'activité humaine. Le rayonnement émis par la Terre ,(rayonnement infrarouge) serait lui partiellement arrêté par le C02 produit par l'homme. Ce1a parait tout simple... La réalité est un peu plus compliquée.
Le plus important gaz à effet de serre est l'eau sous forme gazeuse. (Absorbe 90 watts/m2 dans l'infrarouge) soit trois fois plus que le C02 (32 watts/m2). L'eau sous forme de gaz à basse altitude contribue au réchauffement climatique.
Mais l' eau peut en altitude devenir gouttelettes ou même cristaux de glace (dans les nuages). Sous ces formes elle retient moins d'infrarouges mais en revanche retourne la lumière solaire et les UV à l'envoyeur. Tout cela devient très compliqué et ceux qui font des "modélisations" climatiques sur ordinateur ont neuf chances sur dix 'de modéliser à coté de la plaque ...
En 1998 une pétition dénonçant la rhétorique de l'effet de serre avait réuni plus de 15000 signatures de scientifiques dont nombre de prix Nobel. Ces gens mettaient en doute la véracité d'une théorie non vérifiée sur autant de points précis. Depuis, à part des attaques personnelles contre les signataires, peu d'éléments nouveaux ont été versés au dossier pour la défense de cette théorie.
Laquelle est la bonne ? A vous de juger ...
National Hebdo -
89 % des stations météos terrestres américaines transmettent des relevés erronés
C'était il y a quelques mois une sorte de fierté pour Météo-France d'exposer sur son site les stations météorologiques d'autrefois, méticuleusement dressées dans des vergers ou des cimetières de façon que les données ne soit pas polluées par des sources de chaleur. Bizarre, bizarre... vous aurez quelques difficultés à les trouver, semble-t-il. C'est que la question est devenue de forte actualité dans le monde depuis qu'ont été mis à jour en Australie et aux Etats-Unis des relevés truqués transmis par des météorologues militants du Réchauffement Climatique, décidés à faire triompher par tous les moyens leur point de vue idéologique.
Or cela n'est pas nouveau. Un météorologiste américain renommé, Anthony Watt, Watt'supwit-hthat, a publié en 2009 un rapport de 31 pages, illustré d'une centaine de photos révélatrices, intitulé : « Est-ce que les températures de surface relevées aux Etats-Unis sont fiables ? ». Avec un sous-titre qui ne laisse planer aucun doute sur ce qu'en pense l'auteur : « Comment imaginer que le réchauffement global puisse être un problème si nous ne pouvons pas faire confiance aux relevés de températures ? » Dans ce rapport, Watts démontre avec précision qu'un nombre considérable de stations météorologiques ne répondent à aucun des critères de sécurité imposés par les propres règlements du service de météorologie nationale. Et qu'on n'aille pas prétendre encore qu'en France nous ne serions pas concernés parce qu’étant épargnés par de telles aberrations. Watt précise qu'il a recruté 650 volontaires pour inspecter et photographier 860 des 1 221 stations météos américaines qui transmettent quotidiennement les relevés aux analystes du NOOA (l’Administration Nationale pour les Océans et pour l'Atmosphère, relevant du ministère du commerce), autorité de tutelle de toutes les structures travaillant ce qu'ils ont découvert aura été positivement "choquant" : « Nous avons, écrit-il, trouvé des stations installées contre les ventilateurs d'extraction d'unités de climatisation, entourées de parkings et de routes goudronnées, sur des toits brûlants, près de trottoirs ou de bâtiments absorbant ou irradiant la chaleur. Nous avons découvert 68 stations situées sur des sites de traitements des eaux usées dans lesquels le processus de digestion des déchets provoque des températures plus élevées que celles de l'environnement immédiat. » Ce qui l'emmène à cette conclusion stupéfiante : « En fait nous avons trouvé que 89 % des stations — 9 sur 10 — ne respectaient pas la distance de 30 mètres minimum de toute source de chaleur ou de radiation artificielle exigée par le Service National Météorologique. En d'autres termes, du fiât de leur situation, 9 stations américaines sur 10 enregistrent des données supérieures à la réalité. » Et d'observer que l'erreur provoquée par cette inflation des chiffres est très largement supérieure aux 0,7° d'augmentation de la chaleur au cours du XXe siècle qu'affirment les partisans du Réchauffement Climatique.
Jim REEVES. Rivarol du 9 juillet 2015
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Une alimentation saine et respectueuse du climat
En décembre prochain, les chefs d’État et de gouvernements se retrouveront à Paris pour la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, où ils devront après d’âpres négociations conclure un accord détaillé sur la réduction des émissions de carbone et l’atténuation du réchauffement planétaire.
A l’approche de cette réunion, les gouvernements devraient prendre note d’un fait crucial, mais souvent ignoré : la principale cause de la dégradation de l’environnement et de l’épuisement des ressources est le changement de notre alimentation – qui plus est, une alimentation peu propice à une vie saine.
Au cours des dernières décennies, l’augmentation des revenus a entraîné une évolution radicale des habitudes alimentaires, avec en particulier une place croissante de la viande dans l’alimentation. Étant donné que l’élevage et le transport du bétail nécessitent plus d’intrants, de terres, d’eau et d’énergie que les plantes, l’accroissement de la demande en viande épuise les ressources naturelles, exerce des pressions sur les systèmes de production alimentaire, détruit les écosystèmes et contribue fortement aux changements climatiques.
La production de viande consomme presque dix fois plus d’eau que la production de calories et de protéines végétales. Il faut par exemple 15.415 litres d’eau pour produire un kilo de viande de bœuf. C’est également une manière peu efficace de produire des aliments : 30 calories végétales sont nécessaires pour donner 1 calorie animale.
Le cheptel mondial s’élève aujourd’hui à plus de 150 milliards d’animaux, comparé à 7,2 milliards seulement d’êtres humains, signifiant que son empreinte écologique directe est plus importante que la nôtre. L’élevage est responsable de 14,5 pour cent environ des émissions de gaz à effet de serre et contribue de manière sensible à la pollution des eaux.De plus, l’élevage consomme un tiers de la quantité totale de l’eau utilisée dans le secteur agricole (qui représente 71 pour cent de la consommation d’eau mondiale ) ainsi que 40 pour cent de la production mondiale de blé, seigle, avoine et maïs. Enfin, la production animale occupe 30 pour cent des terres, qui étaient auparavant des habitats naturels, jouant ainsi un rôle important dans la perte de la biodiversité et l’extinction des espèces.
Il a fallu plus d’un siècle pour que le régime alimentaire européen comprenne de la viande à tous les repas, y compris au petit-déjeuner. Mais dans une grande partie de l’Asie, cette évolution s’est accomplie en une génération seulement. Les régimes alimentaires carnés se sont traduits par un problème d’obésité mondial, y compris et de manière surprenante en Chine, dont le poids croissant sur la scène internationale s’est accompagné d’un surpoids de ses citoyens.
Les Américains sont les plus gros consommateurs de viande, après les Luxembourgeois. Compte tenu de la taille de la population américaine, c’est en soi un problème. Si le reste du monde rattrape les États-Unis – où la consommation annuelle de viande s’élève à 125,4 kilogrammes par personne, contre seulement 3,2 kilos en Inde – les conséquences environnementales seront catastrophiques.
Les signes avant-coureurs sont déjà inquiétants. La demande de viande devrait augmenter de 50 pour cent entre 2013 et 2025, avec une progression relative dans les pays occidentaux et une flambée de la demande dans le monde en développement, en Asie en particulier.
Pour répondre à cette demande, les producteurs de viande ont du adopter des pratiques d’élevage extrêmement problématiques. Pour s’assurer que les animaux prennent rapidement du poids, les éleveurs les nourrissent de grain, au lieu du fourrage qu’ils consommeraient naturellement – des pratiques qui exercent de fortes pressions sur la production de céréales, les ressources naturelles et l’environnement.
Plus grave encore, le bétail est traité avec de vastes quantités d’hormones et d’antibiotiques. Aux États-Unis, 80 pour cent des antibiotiques vendus sont administrés de manière prophylactique aux animaux, sans pour autant empêcher la propagation des maladies.
En fait, compte tenu de la transmission de nouvelles maladies infectieuses des animaux aux humains, les vétérinaires, microbiologistes et épidémiologistes tentent de comprendre l’écologie des maladies (comment la nature, et l’impact de l’humanité sur la nature, propagent les maladies).
Et bien que les coûts environnementaux et sanitaires de l’évolution de nos régimes alimentaires aient été largement documentés, le message n’a pas été entendu. La crise mondiale de l’eau, l’augmentation rapide des températures, la croissance galopante de la population mondiale et les problèmes de santé émergents, comme l’insuffisance coronarienne, doivent nous inciter à opérer un changement radical – et rapidement.
Pour commencer, les producteurs de viande doivent adopter des méthodes d’économie en eau, dont l’irrigation goutte-à-goutte, pour réduire les pressions sur les ressources naturelles. Parallèlement, les gouvernements et les groupes de la société civile doivent promouvoir des régimes alimentaires plus sains basés sur les protéines et calories végétales.
Selon des recherches récentes, si les agriculteurs cessaient de produire des récoltes à destination de l’alimentation animale ou des agrocarburants, il serait non seulement possible d’éradiquer la faim dans le monde, mais également de nourrir quatre milliards de personnes en plus – soit plus que le nombre estimé de nouveaux arrivants avant que la population mondiale se stabilise. La consommation de viande est déjà responsable de plus d’émissions de gaz à effet de serre par an que la circulation automobile.
Cela ne veut pas dire pour autant que tout le monde doit devenir végétarien. Mais une modification même partielle des habitudes alimentaires – comme choisir des volailles ou des produits de la mer plutôt que de la viande de bœuf – pourrait avoir un impact considérable. En effet, la production de viande de bœuf nécessite en moyenne 28 fois plus de terres et 11 fois plus d’eau que toutes les autres formes d’élevage, tout en produisant cinq fois plus d’émissions de gaz à effet de serre et six fois plus d’azote réactif.
L’adoption d’un régime équilibré et majoritairement végétal, comprenant une consommation minimale de viande rouge et des produits carnés transformés, contribuerait à préserver les ressources naturelles, à limiter le réchauffement climatique d’origine anthropique et à réduire les maladies chroniques liées à l’alimentation et même la mortalité attribuable au cancer.
Les gouvernements ont utilisé avec succès des lois, des réglementations et d’autres instruments pour décourager le tabagisme. Il est temps qu’ils en fassent autant pour l’alimentation, en encourageant les citoyens à manger équilibré – à la fois pour leur santé et celle de notre planète.
http://fortune.fdesouche.com/386531-une-alimentation-saine-et-respectueuse-du-climat
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Restrictions d’eau pour les agriculteurs : STOP au deux poids, deux mesures !
Tandis que les racailles gaspillent des milliers de mètres cubes d’eau, les agriculteurs et les particuliers sont rationnés. Cherchez l’erreur…
Pendant la période de canicule qui a touché la France début juillet, des racailles issues pour une majorité d’entre eux de l’immigration, (dénommées « jeunes » dans les quelques médias « mainstream » qui ont relayé les faits) ont vandalisé des milliers de bouches d’incendie en France, principalement dans les « cités sensibles » de la banlieue parisienne, mais pas que… La presse s’est faite l’écho d’incidents répétés dans la métropole lilloise, en Seine Saint-Denis, dans le Val d’Oise ou dans la région lyonnaise, pour ne citer que quelques exemples.
Le site « FDeSouche » a comptabilisé les actes de vandalisme de bouches incendies en France :
Quelques jours plus tard, on apprend que la population française, et principalement les agriculteurs, est soumise à des restrictions d’eau liées à la sécheresse qui sévit depuis plusieurs mois sur une grande partie de l’Hexagone.Un rapide calcul permet de constater que les 30 000 000 de litres d’eau gaspillés rien que dans la métropole Lilloise auraient permis à raison de 10 litres d’eau par m², d’arroser 300 hectares de cultures …
STOP à la culture de l’excuse du genre « “Ils ne font rien de mal, ils ne cassent pas de voitures… ils s’amusent avec l’eau ” (voir ci-dessous) !Comme d’habitude, en plus de payer les milliards d’euros dépensés en pure perte dans les banlieues, les Français et en particulier les agriculteurs vont se trouver privés d’eau pour assurer leurs récoltes, c’est à-dire le fruit de leur travail… Pendant ce temps-là, la racaille s’amuse… en gaspillant l’eau et en caillassant les forces de l’ordre…
Stop à cette racaille ! Agriculteurs, Français, réveillez-vous !
Aux élections Régionales, renversez la Table ! Dites haut et fort : « On est chez nous ! Les Français d’abord ! »
Franck GUIOT