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écologie et environnement - Page 155

  • De l’espace pour le fleuve

    Conséquence des changements climatiques et de l’activité humaine, la fréquence des inondations ne cesse d’augmenter en Europe. En l’absence d’une stratégie commune, les États choisissent des solutions diverses face à cette menace.

    Les Pays-Bas, territoire à hauts risques, ont opté pour la renaturation, méthode prônée depuis des décennies par les écologistes. Au lieu de renchérir dans l’artificialisation en relevant les digues, le pays tente de revenir à l’état initial des cours d’eau.

    Une solution qui permet de ménager à leur lit un espace suffisant pour parer aux conséquences des précipitations massives, et ainsi protéger les zones environnantes.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Energie éolienne, à la poursuite du massacre

    3 octobre 2015 par Pierrot

    Le dernier reportage d’Armel Joubert des Ouches pour Reinformation.tv sur le scandale de l’éolien nous entraîne en Bretagne nord.

    http://www.contre-info.com/

  • Fraude à la pollution : Quelles conséquences pour Volkswagen ? (Màj)

    02/10/2015

    Un peu moins d’un million de véhicules circulent en France avec un logiciel truqué, masquant les produits toxiques lors des contrôles antipollution. Il s’agit de Skoda, d’Audi et de Volkswagen. Le groupe allemand commence à organiser le rappel de ces voitures. Les Français vont prochainement recevoir un courrier leur demandant de ramener leur véhicule au garage.

    23/09/2015

    Comme British Petroleum en 2010 et sa marée, le constructeur automobile allemand risque de payer une facture très salée pour avoir violé les lois antipollution américaines.

    Le constructeur allemand Volkswagen (VW) fait face à de sérieuses accusations de tricherie aux États-Unis. Ses voitures diesel VW et Audi produites entre 2009 et 2015 étaient équipées d’un système permettant de dissimuler le niveau réel des gaz polluants qu’elles émettent, afin de contourner les lois antipollution.

    En bien des aspects, un fiasco comparable à celui de British Petroleum, explique Reuters. En avril 2010, l’explosion sur la plateforme pétrolière Deepwater Horizons avait provoqué une énorme fuite de pétrole dans le golfe du Mexique.

    Une facture qui risque d’augmenter

    Cette catastrophe environnementale avait coûté cher à BP. Les coûts initiaux évalués par les spécialistes étaient de moins de 3,5 milliards de dollars. L’amende définitive, en vertu du Clean Air Act, s’est finalement élevé à 5,5 milliards de dollars. Mais BP a également dû contrôler la marée noire, indemniser les États touchés, nettoyer… A l’arrivée, la facture était salée: environ 55 milliards, selon Reuters.

    Volkswagen risque la même escalade financière. Théoriquement, le constructeur s’expose à une amende maximale de 18 milliards de dollars (16 milliards d’euros). Le calcul est vite fait: 482.000 véhicules non conformes ont été vendus, chacun risquant une amende de 37.500 dollars.

    Ce serait l’amende la plus forte jamais administrée par l’agence américaine de protection de l’environnement, précise Les Échos. Mais ce n’est pas tout. Le constructeur devra également rappeler les véhicules vendus depuis 2009 à ses propres frais et risque d’éventuelles poursuites en recours collectif. Sans compter les conséquences boursières: l‘action Volkswagen a chuté de 35% en deux jours.

    Une atteinte environnementale dissimulée

    Le journaliste économique Ambrose Evans-Pritchard du Telegraph, lui, considère le scandale de Volkswagen pire que celui de BP. Alors que BP et ses sous-traitants ont fait preuve de négligence, VW a «délibérement cherché à induire en erreur ses régulateurs en dissimulant habilement ses logiciels».

    De plus, même si aucun décès ne peut être directement lié au fait que Volkswagen a trafiqué ses véhicules, les dispositifs installés dans certains véhicules leur ont permis d’émettre des niveaux d’oxyde d’azote jusqu’à 40 fois supérieurs aux niveaux autorisés.

    Une image de marque sérieusement entachée

    L’objectif de VW était de devenir le producteur de voiture «le plus vert» d’ici à 2018. Ces accusations portent un sérieux coup à son image de marque. Le Telegraph va même plus loin: selon, lui c’est l’ensemble de l’industrie allemande qui en prend un coup:

    «L’Allemagne est le leader mondial dans le diesel propre. Ses entreprises automobiles ont parié lourdement sur cette technologie, dans l’espoir de se faire une place stratégique aux États-Unis où de nouvelles règles entrent en vigueur.»

    Alors que le président de BP s’était confondu en excuses, le patron de VW, Martin Winterkorn, s’est lui aussi «profondément [excusé] auprès de [ses] clients, des autorités et de l’opinion publique dans son ensemble pour cette faute». Insuffisant a priori pour sauver sa tête. On annonce déjà son remplacement à venir, ce vendredi 25 septembre, par le PDG de Porsche, Matthias Müeller.

    Slate

    http://fortune.fdesouche.com/391151-fraude-a-la-pollution-quelles-consequences-pour-volkswagen#more-391151

  • Canada : Les désillusions de la ruée vers l’or noir

    Le Canada a de gigantesques réserves de pétrole, mais elles sont sous forme de sables bitumineux. Une boue collante, accessible en faible profondeur, mais qui coûte très cher à purifier.

    Lorsque le cours du baril de pétrole était très élevé, ces exploitations sont devenues rentables et il y a eu une véritable ruée vers l’or noir, notamment dans la province de l’Alberta. Mais depuis plus d’un an, les cours du pétrole restent très bas.

    Résultat : des réductions d’effectifs, des entreprises qui ferment, une bulle immobilière qui éclate… C’est toute une économie qui est durement frappée.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Entretien sur l'écologie, paru dans L'Action française (partie 1).

    L’Action Française m’a posé quelques questions sur le thème de l’écologie dont les réponses ont été publiées dans le numéro de cette semaine, et que je me permets de reproduire sur ce site, en quelques parties… 

    L’Action Française 2000 : Peut-on dire que l’écologie est aujourd’hui l’expression la plus nette et la plus vérifiable d’un véritable souci du bien commun ?

    L’écologie devrait être le souci d’un bien commun qui ne s’arrête pas aux hommes du présent mais s’intéresse aussi à ceux de demain. L’écologie, c’est une politique des lieux, des espaces, du long terme. Le bien commun n’est pas réductible à un moment, il est extensible à des temps et des espaces beaucoup plus vastes. Et d’ailleurs la république, qui vit sur le court terme, surtout aujourd’hui quand elle ne pense qu’à la prochaine présidentielle, ne peut pas envisager ce long terme. 

    Existe-t-il un bien commun écologique commun au monde entier, à toute une nation, à une région ? Comment intégrer la réalité du terrain et des usages dans ce bien commun ?

    Il faut adapter l’écologie aux peuples, aux nations, aux régions, et cela avec leurs particularités. Il y a un bien commun “mondial”, c’est la survie de l’humanité, la survie de la planète. Mais l’écologie ne peut pas se pratiquer partout de la même manière, parce que les conditions et les enjeux varient. En France, il y a la nécessité d’une certaine décroissance comme dans tout l’occident, comme le dit le pape dans Laudato Si’. Ailleurs, la question se pose différemment : on peut concilier l’écologie et une certaine élévation du niveau de vie, de qualité de vie, mais à condition de ne pas privilégier un seul mode de développement. Les Indiens d’Amazonie n’ont pas forcément besoin de Coca-Cola ni d’objets connectés : ce ne serait bon ni pour eux ni pour l’Amazonie. Il faut préserver les espaces et les civilisations, sans imposer un développement sur un mode européen, qui a été et reste très destructeur, même si certains n’y voient que des progrès. Pour en revenir à la France, elle a besoin de frugalité, de sobriété – ce qui ne veut pas dire une pauvreté contrainte, mais un mode de vie qui prenne en compte la survie des espaces et des espèces : par exemple, par le refus de l’artificialisation croissante de la terre, en pensant urbanisation et ruralisation sous un autre angle que strictement économique.

    Mais y a-t-il une vraie prise en compte des nécessités écologiques, en France ? Entre agriculture productiviste, industries polluantes et villages disparus, l’État n’a-t-il pas abandonné la nature et ne se contente-t-il pas d’un écologisme de façade, comme certains écologistes ? 

    Le parti des Verts a fait énormément de mal à l’écologie, qu’il a réduite à des engagements sociétaux, ou plutôt à des carrières qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’écologie. Les Verts pouvaient être intéressants quand il y avait des gens comme Antoine Waechter, Brice Lalonde, ou Yves Cochet (toujours aux Verts) qui a une véritable pensée (avec laquelle on peut ne pas être d’accord, sur la question démographique en particulier). EELV n’est plus qu’un parti comme les autres, avec des écologistes de surface, des écologistes larrons. Il y a peu à voir entre monsieur Placé et des gens comme Pierre Rabhi ou René Dumont. L’écologie est devenue une boutique partisane. Il peut y avoir des écologistes sincères, mais la “nature” de ce parti, son idéologie, n’a pas grand-chose à voir avec le respect de l’environnement, des hommes, des espèces végétales et animales. Je suis marqué, par exemple, par le fait que EELV a toujours été peu engagé sur le terrain de la protection animale.

    Le parti EELV est en défaut, donc, mais l’État lui-même ?

    Lui aussi, bien sûr. L’État n’a pas su ou n’a pas pu, ou pas voulu, prendre la mesure de l’écologie. Car le système même de la démocratie électorale empêche de raisonner sur le long terme : on ne voit que l’horizon 2017, aujourd’hui, et non les décennies prochaines. C’est de la petite politique politicienne, partitocratique, sans véritable conscience d’État. Par ailleurs, le politique se limite aujourd’hui à la gestion de l’économique, et on n’a eu que trop tendance à opposer l’environnement et l’économie, au lieu de penser les deux en même temps. Il faudrait une politique qui adopte comme ligne de conduite la formule « On ne commande à la nature qu’en lui obéissant. »… 

    (à suivre) Jean-Philippe Chauvin

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Les crevettes disparues d'Honfleur...

    En promenade sur la côte normande, je ne pouvais manquer, bien sûr, de lire l’édition locale du quotidienOuest-France datée du samedi et ouverte, comme toujours ce jour-là, par le sermon de François-Régis Hutin. Mais ce n’est pas cela qui m’a attiré l’œil en premier mais un titre éminemment local évoquant une fête traditionnelle de la crevette à Honfleur, menacée dans sa qualité par… le manque de crevettes ! C’est embêtant, pourrait-on dire, même si l’on pourrait ironiquement rétorquer qu’il y a bien un ministère de la Justice dans notre République sans que la Justice y soit toujours bien visible, surtout sur le plan social, et que personne ne semble plus s’en étonner depuis longtemps…

    L’explication de cette pénurie de crevettes est toute simple comme le rapporte l’adjoint en charge de la pêche à la mairie d’Honfleur à la journaliste qui l’interroge : « Les crevettes sont toutes petites. Et il n’y en a pas beaucoup… » Un propos que complète le poissonnier des lieux (sans jeu de mots) : « Ca fait plusieurs années qu’il y en a de moins en moins, (…) et qu’elles sont de plus en plus petites. On les pêche trop tôt ! » En quelques mots, tout est dit, et reste à le comprendre et à en tirer des leçons et à proposer des solutions concrètes si l’on ne veut pas que les crevettes d’Honfleur ne rejoignent pas, elles aussi, le grand livre des souvenirs et des nostalgies inutiles et fatalistes.

    Là encore, c’est « l’absence de mesure », cette démesure propre à nos sociétés contemporaines, qui est largement responsable de cette situation : en voulant « tout et immédiatement », les consommateurs ont provoqué une surpêche fatale aux réserves et au bon renouvellement de l’espèce, et la génération d’aujourd’hui constate les dégâts de l’attitude insouciante de celle d’hier, sans pour autant s’amender. Ce qui est vrai pour les crevettes l’est aussi pour les poissons, les bigorneaux, voire même des algues entraînées bien malgré elles dans ce tourbillon de la surexploitation des fonds et épuisées par les pollutions diverses d’une société de consommation littorale. Quand, il y a quelques semaines, le WWF a annoncé qu’en quarante ans, la moitié des poissons des océans avait disparu, peu de responsables politiques de ce pays ont commenté ce fait-là, indéniable et inquiétant : ce thème hautement environnemental n’est « pas porteur », me confiait il y a peu un élu qui, pourtant, drague les voix des écologistes institutionnels. Et pourtant ! 

    Il y a une bonne vingtaine d’années, après des manifestations de pêcheurs qui, à Rennes, avaient tourné à l’émeute un certain jour de février 1994, j’avais écrit quelques articles dans L’Action française pour avancer quelques pistes de solutions aux problèmes récurrents de la pêche française, et je n’oubliais pas la nécessité de maintenir des stocks de poissons et de crustacés suffisants pour pérenniser une activité déjà hautement menacée, en particulier en Bretagne. Je proposais, entre autre, la création de sortes de « réserves », interdites à l’exploitation pendant plusieurs années pour permettre la reconstitution numérique et qualitative des bancs et des espèces maritimes : cette démarche n’a pas alors été engagée assez fermement, malgré quelques efforts, et nos littoraux, pour ne parler que d’eux, ont continué à se désertifier, comme je peux le constater à Lancieux et sur cette côte d’émeraude qui m’est si chère.

    Est-il trop tard pour bien faire ? Peut-être pas, mais il y a urgence, et même extrême urgence ! Un vaste plan préparé et appliqué par l’Etat français, profitant de l’immense espace maritime de notre pays (la deuxième Zone Economique Exclusive du monde !), pourrait encore sauver de nombreuses espèces et enclencher une prise de conscience des autres nations, littorales ou non. Dans cette affaire, la France pourrait avoir valeur d’exemple : encore faudrait-il que l’Etat prenne conscience des atouts environnementaux de nos territoires, terrestres comme maritimes, et qu’il s’engage, au sens concret du terme.

    Quant aux crevettes d’Honfleur, le mieux serait-il, peut-être, de suspendre quelques années la pêche d’icelles, le temps que les stocks puissent se refaire : d’ailleurs, si cela n’est pas fait, cette fête de la crevette des 3 et 4 octobre prochains pourrait bien être la dernière…

    Et les pêcheurs là-dedans, me dira-t-on ? C’est là que l’Etat (ou la Région, voire les communes littorales concernées) pourrait intervenir, en recrutant ceux-ci pour une mission de préservation et de contrôle des réserves, sur une période plus ou moins longue : ainsi les pêcheurs, dans quelques années, pourraient toucher les dividendes de cette politique en retrouvant des stocks disponibles satisfaisants et leur permettant de vivre de leur métier de base.

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1262:les-crevettes-disparues-dhonfleur&catid=49:2015&Itemid=60

  • Catholiques et écologie : en France, les lignes bougent !

    Quatre exemples : Grenoble, Taulignan, Nantes, Paris, Périgueux...

    Ce n'est qu'un début : 

    Les lignes bougent dans les milieux catholiques français sous l'impulsion du pape François. Un peu partout, des mouvements, des communautés, des paroisses s'ouvrent à la responsabilité sociale, économique et écologique indiquée par Laudato si et le discours de Santa Cruz. 

    Nous sommes nombreux à prendre la route pour en faire l'expérience. C'est mon cas (parmi d'autres) depuis deux mois et dans les semaines qui viennent... Dans quelques jours, à Nantes, les AFC organisent une soirée-débat* avec Guillaume de Prémare et moi sur le thème Cathos, écolos, résister au meilleur des mondes. Trois jours après, à Paris, la paroisse Notre-Dame des Champs organise avec les jeunes un après-midi de travail et de témoignage, auquel elle m'invite à dire comment la parole de saint Jean-Paul II fut à l'origine de ma conversion et de ma découverte de la responsabilité écologique. Puis l'abbaye de Chancelade, dans son nouveau cycle Gardiens de la terre, m'invite à parler à Périgueux* sur le thème :Pour une croissance d'une autre nature, en écho à l'encyclique 'Laudato si'. Etc...  

    J'étais à Grenoble le 23 septembre, pour donner la conférence de rentrée du Centre théologique de Meylan ; et à Taulignan le 26 (chez les dominicaines de la Clarté Notre-Dame), pour donner la conférence de la journée de rentrée de l'association Oeko-Logia. Deux moments de bonheur catholique. 

    A Grenoble, la grande salle du Centre théologique était pleine à craquer (il a fallu ouvrir la salle voisine avec un relais sono) :

    http://www.christophedelaigue.fr/2015/09/le-pape-francois...

    Toutes les sensibilités du monde catho  grenoblois se côtoyaient : c'était l'effet François, ce vent de renouveau qui abat les vieilles cloisons ! La veille, Mgr de Kerimel nous avait reçus à dîner en compagnie d'Eric Piolle, l'atypique maire écolo, et de cinq jeunes couples catholiques grenoblois : occasion d'échanger sur des sujets brûlants, et d'entendre l'un des jeunes couples témoigner de sa volonté de « faire l'effort » de s'ajuster au cap économique et social indiqué par le Magistère – alors que ce cap, disaient-ils, « bouscule ce que nous pensions jusque là dans ces domaines »...Bel exemple de loyauté, loin des sophismes de ceux qui s'évertuent à démontrer que le pape n'a pas dit ce qu'il a dit (et qu'on n'a donc pas à le suivre) !  

    A Taulignan, le si maternel monastère des dominicaines contemplatives accueillait la journée de l'association Oeko-Logia, proche de la chaire Jean-Bastaire de l'Université catholique de Lyon tenue par Fabien Revol. Là aussi, beaucoup de monde et très divers... La matinée était consacrée à une « prière itinérante dans la nature », marche de deux heures entre les vignes, les lavandes, les bosquets de chênes et l'horizon bleu des petites montagnes, ponctuée de chants et de lectures bibliques. Plusieurs prêtres y participaient, dont le vicaire général du diocèse de Valence ; étaient là aussi, venus en voisins (l'écologie est oecuménique) un pasteur réformé et une moniale orthodoxe. L'après-midi : conférence et débat, très vivant, sur l'enracinement de la responsabilité écologique dans la foi au Christ, l'Ecriture et l'eschatologie, et sur les perspectives d'action dans la vie quotidienne et autour de la COP 21 – au sens de la« saine pression sur les responsables économiques et politiques » que préconise François.

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