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écologie et environnement - Page 152

  • Anne Hidalgo confirme que les véhicules diesel seront interdits à Paris en 2020

  • Responsabilisation écologiste.

    La cause écologiste est la grande oubliée de cette année 2016 après une COP 21 pleine de promesses et vide d'actes concrets, et elle ne jouera sans doute pas un grand rôle dans la détermination électorale de la prochaine présidentielle, surtout si Nicolas Hulot n'y participe pas et que Mme Duflot n'obtient pas (sauf manœuvre de la droite républicaine) les signatures d'élus nécessaires à toute candidature. Tout comme elle est la grande perdante de l'actuelle confrontation autour de la loi El Khomry... Bien sûr, il y a le référendum prochain du 26 juin sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, mais il ne concernera que les électeurs de Loire-Atlantique et n'aura sans doute guère d'impact sur la suite des événements, chaque camp annonçant sa décision de ne pas respecter le résultat du vote s'il ne leur est pas favorable : échec programmé de la démocratie, et pas seulement locale !

    Et pourtant ! Jamais la cause écologiste n'a été aussi nécessaire et les échéances aussi proches sur le plan environnemental, mais qui, dans le monde politique ou dans la société, s'en soucie ? Même les participants à « Nuit debout » ne semblent guère motivés par le sujet, certains n'ayant pas hésité à chasser de leur lieu de rassemblement le seul philosophe médiatique à se préoccuper de la cause animale et à écrire (et parler) contre le système de concentration bovine initié par la ferme des mille vaches, c'est-à-dire Alain Finkielkraut.

    De plus, la semaine dernière, la « pénurie » de carburant a montré à l'envi combien il est illusoire de demander aux consommateurs de refréner leur voracité énergétique, ceux-ci se précipitant vers les stations d'essence pour remplir des réservoirs parfois déjà presque pleins, comme s'ils avaient peur de manquer de leur dose quotidienne de pétrole : d'ailleurs, c'est cette ruée qui semblait parfois confiner à une panique irraisonnée qui a véritablement transformé la prédiction de pénurie en... pénurie ! Le quotidien breton Ouest-France évoquait une multiplication par cinq de la consommation à la pompe dans certains endroits, preuve de cet emballement dément. 

    Sans une responsabilisation de la population, la protection et pérennisation d'un environnement naturel favorable à l'homme et à la biodiversité restera un vœu pieux, pourra dire celui qui est seulement démocrate. Mais le royaliste ira plus loin et rappellera que sans un État digne de ce nom et conscient des devoirs des sociétés et des limites de notre planète, rien ne sera possible, concrètement. Un État lui-même responsable, non seulement devant les hommes du présent mais aussi devant les générations à venir... 

    Mais cet État, qui ne doit pas être obsédé par l'immédiateté ni par quelque popularité électorale (dont on sait que, souvent, elle ne dure que le temps que vivent les roses et que fanent les promesses), ne peut être « seulement démocratique » : il lui fautcette forme monarchique qui inscrit le politique dans la durée et la continuité, et cette spécificité royale qui fait du souverain un « père » soucieux de la santé et de l'avenir de sa famille, et qui s'effacera, le jour venu, devant son héritier en lui transmettant l'héritage  préservé et, éventuellement, agrandi et embelli. C'est cet État qui, lui-même hautement responsable devant l'histoire et les familles, pourra responsabiliser autrui, citoyens comme entreprises, autant par l'exemple que par la promotion d'un modèle de société « enraciné »...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Journal du Vendredi 03 Juin 2016 : Société / Paris les pieds dans l’eau

  • L'eau sera un facteur limitant la croissance démographique et économique de ces prochaines années

    Même sans effets climatiques, l'agriculture moderne semble déjà être à un point de rupture, et ce pour plusieurs raisons. 
         Commençons par l'eau : dans le monde, 97,5% de l'eau est de l'eau de mer, eau salée et donc non propice à la consommation ni à l'agriculture. Des 2,5% d'eau restante, 68,9% se trouvent sous forme de glace, 30,8% dans des nappes phréatiques et des eaux souterraines et seulement 0,3% se rencontrent sous forme de précipitations, de lacs et de rivières. 
         Un humain normal consomme 4 litres d'eau par jour sous une forme ou une autre dans ses boissons et ses aliments. Or, pour produire notre nourriture, il faut 2 000 litres d'eau par personne soit 500 fois plus ! Ceci explique pourquoi 70% de l'eau douce est utilisée pour l'irrigation, 20% pour l'industrie et 10% seulement pour la consommation humaine (eau potable, nettoyage et hygiène). 
         La demande en eau pour l'agriculture est en croissance exponentielle car elle suit la progression de la population. Plus il y a de gens, plus ils doivent manger, plus il faut de l'eau. Or, tout montre que nous avons déjà atteint la limite : l'irrigation est si intensive que de plus en plus de rivières dans le monde n'arrivent plus à couler jusqu'à leur embouchure. C'est le cas de la rivière Colorado aux États-Unis ou de la Rivière Jaune en Chine. 
         L'eau des nappes phréatiques, ou eau fossile, qui prend des siècles à se constituer et à se purifier, une fois utilisée, n'est plus là. Ces nappes sont pompées, bien au-delà de leur capacité de renouvellement et, très bientôt, ne pourront plus apporter l'eau aux populations qui en dépendent. L'eau est également une ressource relativement limitée et peu équitablement répartie. Si l'eau est abondante dans certaines parties du monde, un tiers de la population mondiale vit dans des régions où l'eau manque. Et cela va empirer : la plupart des 21 millions de puits de l'Inde sont sur le point d'être totalement à sec ; au Pakistan, en Arabie Saoudite, dans l'Ouest et le Sud-Ouest des États-Unis, en Espagne, en Afrique du Nord et en Afrique sahélienne, les nappes phréatiques se sont taries. Il faudra pomper toujours plus d'eau, plus profondément, jusqu'à ce qu'elle disparaisse totalement et qu'il ne soit plus possible de maintenir les cultures de ces régions. Cela aura un impact sur la production de nourriture. On estime que 15 à 35% de l'agriculture mondiale est déjà au bord de la déficience chronique d'eau douce d'irrigation. Que feront ces millions de paysans ? Que feront ces milliards de personnes sans nourriture ? Vont-elles attendre sagement l'aide alimentaire, se révolter ou émigrer ?

         On peut bien sûr dessaler l'eau de mer, si on y met beaucoup d'énergie, donc du pétrole, et si on peut payer le prix de l'installation technique. Une note d'espoir est le relatif succès d'initiatives destinées à apporter de l'eau potable et des conditions d'hygiène ne polluant pas les sources d'eau à travers le monde. Mais pour continuer à progresser dans cette voie, il faudrait trouver 100 milliards de dollars par an alors que le budget annuel mondial de ces projets n'est que de 4,5 milliards. Le paysan pauvre ne fait pas le poids par rapport à Wall Street !

         L'eau sera un facteur limitant la croissance démographique et économique de ces prochaines années. L'épuisement programmé des énergies fossiles a déjà donné lieu à des guerres pour le pétrole. On peut s'attendre à des guerres pour l'eau, notamment entre Inde, Bangladesh, Chine et Pakistan, entre Chine, Vietnam, Laos et Birmanie, entre Turquie, Irak et Syrie, entre Égypte, Soudan, Éthiopie et Ouganda, entre Israël, Liban, Jordanie et Palestine, entre Guinée, Mali, Niger, Bénin et Nigeria etc.
    Piero San Giorgio, Survivre à l'effondrement économique
  • La Révolution sera verte ! ou le salut par la terre Perspectives (2ème partie)

    Perspectives (2ème partie)

    Notre premier article avait pour but de présenter plusieurs modèles actuels -notamment Cuba-pouvant nous apporter quelques clés sur les bienfaits apportés par un retour à la terre dans une optique révolutionnaire (par rapport aux chimères de la production-consommation mondialiste actuelle). Cette seconde partie présentera plusieurs idées susceptibles de concourir à une réflexion sur le besoin impérieux d'une Révolution verte dans un pays comme la France. Il va sans dire que les pistes de réflexion qui suivent ne prétendent pas apporter la solution à tous les maux dont nous souffrons.

    Indépendance et nouveau modèle

    En premier lieu, nous avions souligné à quel point le renouveau dans la manière de cultiver (l'agriculture urbaine, dont le développement apparaît essentiel dans notre époque d'urbanisation à outrance) et la recherche de la qualité semblaient fondamentales. Nous devons nous adapter à un monde qui a changé. En effet, l'agriculture n'est plus ce qu'elle a toujours été... Cela fait des décennies que les manières de produire et de consommer ont été cadrées par une course effrénée au rendement, au profit, au business. On a industrialisé l'agriculture comme pour mieux la vider de son essence. L'agriculteur actuel est pris à la gorge par une cohorte de parasites mondialistes (UE, Monsanto etc) qui n'ont comme seul dessein que de l'asservir dans des buts marchands où toute morale est absente. Résultat : le suicide de tant de ces travailleurs de la terre dont le nombre ne cesse de décroître avec les années (environ 900.000 aujourd'hui alors qu'ils étaient encore 4 millions il y a 50 ans). Le constat est tristement simple : aujourd'hui, tout est maltraité, trafiqué, transformé, empoisonné, nié : la terre, les graines, les animaux, les hommes.

    Pour nous, il est donc urgent de repenser le mode (mais surtout la manière) de production afin de nous affranchir au plus vite de la tutelle mortifère que le Système nous impose également sur ce sujet primordial. Il en va de notre survie. Le XXIe siècle sera celui de la surpopulation démentielle -il l'est déjà- mais nous n'avons encore rien vu. Les Européens doivent retourner à la terre s'ils veulent perdurer et ne pas laisser les rennes de leur destin à ceux qui veulent les voir crever (par idéologie ou profit).

    Les modèles présentés dans la première partie de l'article montrent que tout est encore possible. Cuba, grâce à ses centaines de milliers d'exploitations agricoles urbaines (crées en seulement 20 ans!) est en route vers l'autonomie alimentaire ! Face aux dangers actuels et futurs, un Etat sage serait celui qui chercherait à s'affranchir de la tutelle mondialiste des marchés et à recouvrer son autonomie, donc sa souveraineté. Ceci est une évidence.

    Afin de faire face à toutes sortes de problèmes liés aux approvisionnements et pour ne plus dépendre de la grande distribution (la seule à proposer, aujourd'hui, des réserves de nourriture pour quelques jours), on a vu comment des villes telles que Lisbonne ont entamé des programmes d'indépendance alimentaire. Si toutes les villes d'importance sont capables de subvenir, elles-mêmes, aux besoins de leurs habitants et si elles peuvent en outre réagir rapidement à tout souci alimentaire non prévu, le pari est gagné : elles sont autonomes. Et si elles le sont, c'est parce qu'inévitablement, elles ont favorisé la production (et donc la consommation) locale. Elles ont fait travailler leurs terres et donc leur région. Ville et campagne deviennent complémentaires et non antagonistes. Le lien est rebâti.

    Quels gains pour la société ?

    Le retour à la terre est un projet révolutionnaire par son aspect éminemment inactuel. Ne vivons-nous pas en une époque où l'on considère peu ou mal l'agriculteur, son travail, son mode de vie ? Ne raille-t-on pas le « bouseux », le « ringard », l' « arriéré » entre une collation au Starbucks et un tweet sur la dernière émission de Hanouna ? La politique agricole de la France et ceux qui la mènent (ou la soutiennent) nous confirment bien cette impression. Et tous les zombies du Système également. Allez demander à un « homo festivus » ce qu'il en pense de la terre et de l'agriculture. Vous serez servis...

    Cette haine de la terre et, finalement, de tout ce qu'elle représente (le lien avec la nature, la vie, les racines...) a participé au meurtre des sociétés traditionnelles ou de ce qu'il en restait. L'homme de l'époque de la Révolution industrielle a quitté la terre, le village et la communauté pour aller travailler dans des villes grises où il a perdu, peu à peu, son âme. Lui et les générations qui ont suivi ont été gagnés par toutes les tares du monde moderne : perte d'identité et de toute spiritualité, individualisme, parasitisme... Pour imager et simplifier, on pourrait dire que nos sociétés doivent devenir plus vertes et moins grises (le gris représentant ici à merveille le monde libéral et cosmopolite).

    Plus de trois quarts des français vivant en ville, il est impérieux qu'ils soient les cibles de la Révolution verte... d'où l'agriculture urbaine qui présente, en plus de tout ce que l'on a évoqué plus haut, un bon nombre de perspectives intéressantes :

    1. Tout le monde peut, en principe, participer. Jeunes et moins jeunes ; chômeurs, « actifs » ou retraités... Par ce biais, les gens peuvent, grâce au travail commun, se connaître, se côtoyer, recréer des liens, s'entraider. Voilà un bon moyen pour lutter contre l'hyper-individualisme qui a pourri la vie de nos « sociétés » qui n'en sont plus réellement. Nous sommes arrivés à une situation si critique d'atomisation du corps social qu'il faut urgemment penser aux manières de recréer de la communauté. Travailler la terre peut, en conséquence, permettre un certain réenracinement pour bien des personnes.

    2. L'adage dit qu'il n'y a de richesse que d'hommes... Effectivement, des bras, nous n'en manquons pas ! Chômeurs, retraités ou bonnes volontés peuvent servir un objectif commun. Et que dire des millions d'assistés ne faisant strictement rien et dégénérant de génération en génération ? On pourrait enfin les mettre au travail et les revaloriser en tant que personnes et en tant que membres de la communauté. On les soustrait à la télé et on les oblige à donner, chaque semaine, un peu de leur temps pour cultiver dans leur quartier ou dans leur ville. Finies les aides sans contrepartie qui tombent de la naissance à la mort ! Tu veux être aidé ? D'accord, mais tu fais ta part du boulot et tu cesses d'être un parasite pour tout le monde. En plus, tu pourras bénéficier du fruit de ton travail en nature. Cela t'aidera à sortir de ta totale dépendance vis à vis de l'Etat. N'oublions pas non plus que l'oisiveté est la mère de tous les vices. Il faut donc réoccuper des millions de personnes. Là encore, la terre nous semble être un moyen des plus sains pour faire sortir de l'impasse une partie de notre population. La richesse qui sera créée à cette occasion sera multiforme : personnelle, communautaire, nationale.

    3. Dans une époque de technique, il serait stupide de la rejeter. Si elle est bien utilisée, elle permettra des innovations dans les cultures, une meilleure production, une augmentation de la qualité et des pratiques. Les gens qui travailleront ensemble apprendront les uns des autres. Assistés de quelques spécialistes (comme à Cuba), des cultivateurs novices peuvent rapidement faire des merveilles.

    4. Les possibilités sont, pour ainsi dire, infinies. Les villes ont des tas de terres inutilisées ou pouvant être valorisées par une activité agricole. Nous renvoyons une fois encore à notre premier article. Cultiver permet de se réapproprier l'espace proche et de ne plus être un étranger dans son propre environnement.

    1. Il convient de choisir un système d'exploitation qui bénéficie d'abord à ceux qui travaillent la terre (paiement du travail en nature, constitution de coopératives...). Cependant, les gens des alentours doivent pouvoir venir se ravitailler à bas coût en produits de qualité. L'argent ainsi récolté pourra permettre d'amortir les coûts mais aussi d'innover si besoin est.

    2. Le changement apporté pourrait modifier en profondeur les habitudes et les modes de vie urbains. Il permettra aux jeunes et aux générations suivantes de ne plus être coupés de la terre nourricière et de pouvoir se débrouiller seuls grâce à ce qu'ils auront appris.

    Beaucoup de modalités seraient à discuter mais les quelques pistes que nous présentons méritent, selon nous, réflexion. Elles peuvent être retravaillées, corrigées et complétées.

    Il y a cependant fort à parier que des initiatives telles que celles que nous avons présentées vont continuer à se développer partout en Europe. Il ne faut pas laisser à nos ennemis le bénéfice de monopoliser la question. Nous devons y réfléchir mais également agir quand il le faut et ne pas hésiter à soutenir et participer aux initiatives de bon sens. Le sujet traité ici bouleverse les clivages politiques et peut plaire à tout le monde. Ce type de projet est des plus rassembleurs... cela tombe bien, c'est une des clefs pour bâtir un futur meilleur pour notre peuple !

    Rüdiger et Ann / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • La Révolution sera verte ! ou le salut par la terre (1ère partie)

    C'est dans les périodes de crise qu'il est fondamental de revenir à l'essence des choses. Pour nous, Européens, la société moderne post-industrielle menace d'être notre tombeau et ce, malgré les indéniables réussites technologiques dont elle est la source. Dans une optique archéofuturiste, il convient certes de les utiliser intelligemment mais surtout de les coupler avec un retour plus prononcé à la terre, à cette terre qui contient nos racines mais également les germes d'un renouveau salvateur pour notre race (et les autres... bien que leur sort nous importe évidemment bien moins que la nôtre).

    Face à un monde devenu fou, nous devons réfléchir à notre rapport à la terre et avant tout, à une autre façon de l'appréhender. Nous refusons que l'agriculture désincarnée, chimique et déracinée soit notre horizon. En conséquence, nous partirons de l'étude de quelques réussites actuelles (qui occuperont la première partie de cet article) pour tenter de mieux réfléchir à des idées pouvant participer à une future Révolution verte, condition nécessaire à la survie de la France et de l'Europe à moyen et long terme (thème de la seconde partie).

    Partie 1 : Inspirations actuelles

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    Le modèle cubain

    Cela fait une vingtaine d'années maintenant que l'île de Cuba connaît une véritable Révolution verte et il convient d'analyser cette réussite préalablement à toute autre. Comment a-t-elle été possible ? Par l'agriculture urbaine et biologique.

    Début des années 1990 : Cuba se retrouve isolée de par la disparition de l'URSS et souffre des effets de l'embargo américain. La population a faim mais ne se laisse pas mourir. Rapidement, elle réoccupe le moindre espace cultivable dans les villes (même les toits des immeubles!). Chaque lopin de terre est mis à contribution que ce soit pour la culture ou l'élevage. La population dans son ensemble participe à ce mouvement agro-écologique de grande ampleur dont les paysans sont la base. L'Etat cubain met en outre de grandes quantités de terres à la disposition de ceux qui veulent les cultiver et fait le pari du localisme et de l'agriculture biologique.

    Cuba compte aujourd'hui près de 400.000 exploitations agricoles urbaines (produisant 1,5 millions de tonnes de légumes chaque année) qui ont bouleversé les habitudes et les modes de vie car elles impliquent l'ensemble de la population dans un effort commun :

    « Universitaires, chercheurs, agronomes sont mis à contribution pour diffuser les techniques de l’agroécologie. Un réseau de boutiques vend semences et outils de jardinage à bas prix, prodiguant également aux clients des conseils d’experts. Et dans toutes les villes du pays, on enseigne l’agriculture biologique par la pratique, sur le terrain. »

    « Aujourd’hui, la main-d’œuvre agricole a été multipliée par dix. D’anciens militaires, fonctionnaires et employés se sont convertis ou reconvertis à l’agriculture, car nombre d’entre eux avaient été paysans auparavant. »

    « Chaque école cultive son potager, les administrations ont leur propre jardin, fournissant les légumes aux cantines des employés. »

    Les résultats de la Révolution verte cubaine sont sans appel : outre l'aspect écologique (baisse de la pollution, qualité des produits consommés, biodiversité), la population a bénéficié dans son ensemble de ses bienfaits : créations d'emploi, hausse du niveau de vie et de la santé... Par ailleurs, le localisme étant encouragé, la centralisation s'est faite plus discrète car on laisse:

    « davantage de marge de manœuvre aux initiatives individuelles et collectives autogérées. (...) Dans les villes, ce principe a permis de promouvoir la production dans le quartier, par le quartier, pour le quartier, en encourageant la participation de milliers de personnes désireuses de rejoindre l’initiative. »

    Le pays est en marche vers l'autonomie alimentaire car il produit aujourd'hui plus de 70% de ses besoins. De plus, selon les critères de l’ONU, « le pays a un indice de développement humain élevé et une faible empreinte écologique sur la planète ».

    « Si demain les importations de nourriture devaient s’arrêter, les habitants seraient beaucoup moins en péril que ceux d’un pays comme la France, qui dispose seulement de quelques jours de réserves dans ses supermarchés » conclut l'article nous ayant servi de base d'informations.

    Cuba est, certes, un pays éloigné de nous mais son exemple nous permet de saisir les bienfaits d'une telle démarche : localisme favorisé, bénéfices pour la population et marche vers l'autosuffisance (et donc vers davantage de souveraineté vis à vis de l'extérieur!). Rien à redire!

    lisbonne.jpg

    Deux exemples européens : Lisbonne et Albi

    A une échelle moindre, bien d'autres initiatives mériteraient que l'on s'y attarde. Certaines villes ont ainsi développé des modèles intéressants de retour à la terre.La capitale portugaise en est certainement le fer de lance en Europe depuis une petite dizaine d'années.

    A Lisbonne, « la municipalité a réagi à la crise en faisant le pari que l’agriculture urbaine pouvait avoir un rôle social ». Plusieurs hectares d'espaces verts ont été transformés en potagers urbains dont les parcelles ont été attribuées sur critères sociaux. 500 familles en ont déjà bénéficié et l'objectif de la ville est de doubler ce chiffre d'ici 2017. Les chômeurs sont prioritaires dans l'obtention des parcelles, ce qui leur permet de compléter leurs revenus et de nourrir sainement leur famille. Ils peuvent en outre bénéficier de formations à l'agriculture biologique.

    Duarte Mata, initiateur du projet et qui espérerait « faire vivre les gens au rythme des saisons, de la nature », en décrit les avantages :

    « Ce plan (d'agriculture urbaine) souligne combien l’agriculture urbaine est importante pour une ville, principalement à cause de sa dépendance aux légumes frais, de la montée des cours internationaux, et du revenu supplémentaire que cela apporte aux familles. Un autre facteur (…) est que cela permet de faire face aux éventuelles pénuries alimentaires. (…) Vous ne savez jamais ce qui peut arriver – événements soudains, catastrophes naturelles ou guerres. »

    A Lisbonne, on ne compte d'ailleurs pas s'arrêter en si bon chemin : « une ferme urbaine (…) devrait voir le jour. Six hectares de maraîchage seront consacrés à la formation des chômeurs. La production sera vendue sur le marché local. »

    En France, la ville d'Albi a elle aussi décidé de se lancer dans une démarche intelligente dont l'objectif est de parvenir à l'auto-suffisance alimentaire d'ici 2020. Il s'agit par ailleurs de sécuriser les approvisionnements de la ville en cas de crise alimentaire car seuls 5 jours de nourriture seraient assurés à l'heure actuelle... Rappelons-nous de ce qui était dit plus haut sur Cuba par rapport à la France...

    Proximité et qualité sont recherchées. La volonté de faire travailler la campagne albigeoise est clairement affirmée. De plus, la mairie utilise des terres pour y installer des néo-maraîchers moyennant un loyer très modique (70 euros par hectare et par an). La seule condition étant de faire exclusivement du bio et de vendre en circuit court. Les premiers résultats semblent encourageants et 7 emplois auraient été crées pour le moment.

    Le plus intéressant reste à venir car, à Albi aussi, les idées ne manquent pas. Sont prévues la réhabilitation des jardins ouvriers et des potagers délaissés par les personnes âgées (sur la base du volontariat) mais également l'utilisation du surplus de la production de la ville afin d'approvisionner les cantines et les autres équipements municipaux. Albi espère que l' « émulation positive » jouera en sa faveur et qu'agriculteurs et supermarchés parviendront à s'entendre pour favoriser la production locale.

    On retrouve, dans les démarches adoptées par les deux villes dont nous venons de parler, bien des éléments qui répondent à ce qui a été développé avec succès à Cuba. La recherche de la qualité de notre alimentation est, en effet, primordiale en cette époque du tout-chimique. Anticiper les problèmes tels que les pénuries alimentaires montre une réflexion pragmatique sur le monde de demain, ce qui est le bienvenu dans notre époque de courte-vue et de « j'en foutisme ». L'aspect localiste des choses ne peut, en plus, que nous séduire. De même que la fréquentation de la terre qui permettra une réelle désintoxication de ceux qui seront retournés à elle. Pour finir, le gain social est non négligeable : création d'emplois et de liens sociaux plus forts dans une époque d'ultra-individualisme, aide aux personnes à faible revenu etc. Concluons avec cette phrase d'un élu albigeois :

    «Les gens retrouvent l'essence des choses: la vocation nourricière de la terre. Une partie de la population a de faibles revenus, mais du temps libre. »

    L'essentiel est là... et la seconde partie de notre article se basera sur cette idée pour entamer une réflexion plus poussée (et radicale) sur les gains que pourrait avoir une Révolution verte à grande échelle dans un pays comme le nôtre.

    Rüdiger et Ann / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Coca-Cola aurait dépensé 7 millions pour tromper les Français, en arrosant des associations et organismes

    Selon l’ONG Foodwatch, qui parle de « stratégie de désinformation », l’entreprise  Coca‑Cola aurait déboursé pas moins de 6,7 millions d’euros (hors taxes) sous forme de subventions et d’aides à des projets ou des organismes afin de promouvoir auprès des Français ses produits prétendument allégés tels que le Coca‑Cola « light » et le Coca « zéro ».

    Quelles sont les personnes ciblées par Coca‑Cola, bénéficiaires de ce système de corruption par la subvention ? Il s’agirait, selon l’ONG, de médecins, de nutritionnistes et d’associations. Ceux‑ci auraient déclaré sans vergogne que ces boissons édulcorées étaient plutôt bénéfiques pour la santé. Or, ces boissons où le sucre est remplacé totalement ou partie par des édulcorants contribueraient très fortement à l’augmentation des taux d’obésité, de surpoids et de diabète dans la population française, comme le prouvait un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments.

    L’impact de ces révélations est‑il si important ? Les personnes bien informées ne seront pas surprises de voir confirmés les méfaits d’une boisson aussi artificielle et remplie d’additifs chimiques. En revanche, savoir que l’entreprise consacre des sommes si importantes à des opérations de communication mensongères amène à se poser de sérieuses questions sur la capacité de nuisance d’entreprises supranationales, dont le seul centre d’intérêt est le profit désordonné.

    Or « de Paris à Lyon, de Lille à Chambéry en passant par Poitiers ou Givors, écrit Foodwatch, des médecins, scientifiques et des organismes – parfois sous tutelle publique – ont été généreusement financés par Coca-Cola France depuis 2010. Des sommes conséquentes souvent employées par les destinataires à plaider la cause des édulcorants au sein de congrès ou dans des publications scientifiques. »

    Par exemple :
    Fédération française des diabétiques : 268.552 € au moins
    Institut Européen d’Expertise en Physiologie (IEEP) : 719.200 €
    Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) : 1.118.926 €
    Association française des diététiciens nutritionnistes : 117.764 €
    CreaBio : 653.798 €
    International Prevention Research Institute, IPRI : 690.000 €
    Centre de recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie (CREDOC) : 85.000 €

    La liste des « aides » versées par Coca-Cola est disponible ici.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Brexit : l’Union européenne mobilise les associations écolos qu’elle subventionne

    13/04/2016 – PARIS (NOVOpress) : Une récente mise en garde, dans une lettre ouverte contre le Brexit, estime que les lois de Bruxelles ont « un effet extrêmement positif » sur l’environnement. Cette déclaration était signée par une douzaine d’associations vertes, dont Natural England, l’Alliance Verte, Oxfam, Action contre la faim. Ce qui n’était pas mentionné dans cette touchante proclamation, c’est que la Commission européenne finance directement huit de ces douze organisations signataires. Bien sûr, « sauvez nos campagnes » sonne mieux que « sauvez nos subventions », mais on ne peut pas empêcher de se demander quelle est la réelle motivation de cette démarche.

    En fait toute cette propagande est un grand classique dans tous les pays de l’Union. Déjà en 2007, la Grande-Bretagne devait approuver un transfert important de sa souveraineté à Bruxelles quand le traité de Lisbonne a été ratifié. Le ministre des Affaires étrangères de l’époque, David Miliband, avait fait un grand show en présentant devant le Parlement toute une série d’organisations en faveur de ce vote. « One World Action, Action Aid et Oxfam donnent leur soutien », disait-il alors d’un air satisfait.

    Le discours officiel proclamait que « les ONG environnementales appuient les dispositions du traité sur le développement durable, et même la commission des évêques soutient cette démarche. Il s’agit d’une coalition, non d’idéologie, mais d’intégrité. » Intégrité ? Il s’est avéré toutes les organisations citées avaient reçu des subventions de l’UE. Rien d’étonnant donc que toutes veuillent entériner consciencieusement un traité soutenu par leurs bailleurs de fonds.

    Ce qui est surprenant est de découvrir l’ampleur de leur dépendance financière. Action Aid, la NSPCC (protection de l’enfance), One World Action et Oxfam ont reçu 43 millions d’euros pour une seule année ! Comment des ONG recevant de telles subventions peuvent-elles légitimement prétendre être indépendantes ? Peuvent-elles encore se décrire comme des organisations « non gouvernementales » ?

    Même question au sujet de cette fameuse « commission des évêques », qui s’est révélée être « la Commission de l’épiscopas de la Communauté européenne », basée à Bruxelles et dont le but est « de promouvoir la réflexion, basée sur la doctrine sociale de l’église, sur les défis pour une Europe unie ». En d’autres termes, tout en cherchant à donner l’impression d’un vaste soutien de la société civile pour un nouveau transfert de pouvoirs à Bruxelles, le Secrétaire britannique aux Affaires étrangères en est réduit à citer des organismes qui seraient en faillite si l’UE disparaissait.

    En 2003, lorsque la Constitution européenne a été élaborée, 200 organisations de la soi-disant « société civile » ont été invitées à soumettre leurs suggestions sur le contenu de ce document. Toutes étaient bénéficiaires de subventions de l’UE…

    http://fr.novopress.info/

  • C’EST DE L’ARROGANCE DE CROIRE QU’EN 150 ANS D’INDUSTRIALISATION NOUS AVONS CHANGÉ LE CLIMAT !

    LES BOBARDS DE LA COP 21 VISENT ESSENTIELLEMENT À TAXER LA POLLUTION ET À MARCHANDISER LE CARBONE. 
    Spécialiste reconnu des avalanches, le Suisse Werner Munter planche nuit et jour depuis trois ans sur le réchauffement climatique. Et, pour lui, l’homme n’y est pour rien !

    Il y a une semaine, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pointait une nouvelle fois d’un doigt accusateur l’homme et le CO2 qu’il produit comme principaux coupables du réchauffement climatique. Pour Werner Munter, spécialiste mondialement reconnu des avalanches, qui se penche compulsivement sur le phénomène depuis trois ans, « ces gens sont des imbéciles qui répètent en boucle des bêtises, le savent et sont payés pour ! » Le Bernois nous a longuement reçus dans son appartement d’Arolla (VS) pour étayer ces accusations entre une tranche de viande séchée et deux verres de Cornalin. Son diagnostic climatosceptique, loin d’être celui d’un hurluberlu, est partagé par d’éminents scientifiques dont deux Prix Nobel. Il nous l’explique.

    Vous affirmez que l’homme n’a rien à voir avec le réchauffement. Pourquoi ?

    Précisons tout d’abord que je ne conteste pas le réchauffement lui-même. Je l’ai d’ailleurs constaté en tant que guide de montagne en voyant les glaciers reculer. Celui qui nous fait face par exemple a perdu 100 m depuis que j’ai acheté cet appart en 1989. En 2005, le pilier Bonatti des Drus s’est effondré à cause du réchauffement du permafrost. Ce que je remets en cause, ce sont les causes de ce réchauffement. Elles n’ont rien à voir avec l’homme ou avec le CO2 comme on nous le serine. Je suis arrivé à cette conclusion pour trois raisons.

    Quelles sont ces raisons ?

    La première, c’est tout simplement l’analyse des données climatiques reconstituées sur des millions d’années. Rien que dans les 10 000 dernières années, il y a eu cinq pics de températures comparables à celui que nous vivons. Ces optima correspondent à des cycles naturels. Au Moyen Age, il était par exemple possible d’aller en vallée d’Aoste depuis Arolla avec les troupeaux car le glacier n’existait plus. Lors des deux premiers optima, le Sahara était une savane avec des lacs, des arbres et des éléphants. Avant cela, pendant des centaines de milliers d’années, il a fait plus chaud qu’aujourd’hui. Et parfois jusqu’à 7 degrés plus chaud ! Or le GIEC se concentre sur les 150 dernières années. Autant dire qu’il regarde autour de son nombril. Les reconstructions paléoclimatiques montrent aussi que, pendant des centaines de millions d’années, il n’y a pas eu de corrélations entre le CO2 dans l’atmosphère et la température sur terre.

    Votre second argument ?

    La concentration de CO2 – qui est soit dit en passant un gaz vital et non pas un poison – dans l’atmosphère est négligeable. Il y en a un peu moins de 0,5‰ dans l’atmosphère, et au maximum 5% de cette quantité est imputable à l’homme. Pour un million de molécules d’air, il y a seulement 20 molécules de CO2 produites par l’homme. Et chaque année, notre industrialisation rajoute 4 molécules de CO2 pour chaque million de molécules d’air, mais la moitié est absorbée par les océans et les plantes. Et on veut nous faire croire que cette infime proportion due à l’homme est une catastrophe ? J’ai beaucoup de peine à le croire (rires).

    Pourquoi dès lors la thèse officielle fait quasi consensus ? Vos collègues scientifiques ne sont pas tous des imbéciles !

    Ces théories visent à nous culpabiliser. Quand des scientifiques comme ceux du GIEC disent qu’ils veulent sauver la planète, je dis qu’ils ne sont pas crédibles. Ils mentent pour préserver des intérêts économiques dont les leurs. Car il y a tout un business derrière la lutte contre le réchauffement. Il y a une volonté de faire peur aux gens par exemple en dramatisant la montée des océans, alors que ceux-ci ne s’élèvent que de 2 à 3 mm par an ! C’est aussi une manipulation intellectuelle de parler de CO2 en tonnes plutôt qu’en proportion. Des tonnes, ça impressionne, mais rappelons que l’atmosphère pèse 5 000 000 000 000 000 tonnes !

    Votre dernier argument est que la thèse officielle contredit les lois de la physique. C’est-à-dire ?

    Celle de la thermodynamique en particulier. Pour faire simple : la terre fait 15° en moyenne. L’atmosphère censément polluée de CO2 est grosso modo à -30° à 10 km d’altitude. Qu’elle réchauffe la Terre qui est bien plus chaude qu’elle est une aberration. La thermodynamique nous dit que la chaleur va toujours vers le froid et jamais dans le sens inverse, ce que correspond à notre expérience quotidienne.

    Alors au final, comment expliquez-vous ce fichu réchauffement ?

    Je n’ai pas de réponse car trop de facteurs entrent en jeu. Par contre, j’ai des hypothèses. Je soupçonne par exemple les variations de l’intensité du rayonnement solaire – qui répondent à des cycles – de jouer un rôle central, tout comme les processus nucléaires complexes et méconnus qui sont à l’œuvre au centre de notre Terre. Quoi qu’il en soit, c’est de l’arrogance de croire qu’en 150 ans d’industrialisation nous avons changé le climat. La nature est bien plus forte que l’homme, nous ne sommes pas les maîtres de la Terre !

    Source : Werner Munter

    http://www.europe-identite.com/

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