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écologie et environnement - Page 153

  • Beaucoup d'argent derrière la propagande du réchauffement climatique

    Encore un professeur qui remet en cause le prétendu « consensus » de la responsabilité de l’homme dans le changement climatique.

    Dernier en date à avoir dénoncé le mythe d’un « consensus » sur la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique, un professeur de physique à la retraite s’en est pris, dans un discours prononcé hier, aux énormes intérêts financiers alimentant la propagande du changement climatique qui ne cadre pas avec la véritable science.

    Howard C. Hayden, professeur émérite de physique à l’université du Connecticut, a déclaré devant un auditoire de Pueblo West qu’il avait été incité à s’exprimer franchement au retour d’un séjour à New York où il avait appris que des panneaux d’affichage alarmistes sur les effets à long terme du réchauffement de la planète s’achetaient 700.000 dollars par mois.

    « Il y a quelqu’un qui est prêt à dépenser d’énormes sommes d’argent pour nous  faire peur à propos du réchauffement climatique », a déclaré Hayden. « Derrière la propagande pour le réchauffement de la planète il y a une question de gros sous. »

    Hayden a fait remarquer que le réchauffement se manifestait dans l’ensemble du système solaire, soulignant le fait que ce sont des causes naturelles et non humaines qui sont à l’origine du changement climatique, un phénomène qui s’est produit tout au long de l’histoire.

    «  Oui, la calotte glaciaire s’amincit… sur Mars », a-t-il annoncé. « Sur Mars, la calotte glaciaire est en train de fondre et des petites collines disparaissent » et on observe également des tendances au réchauffement sur Jupiter, sur Saturne et sur Triton.

    Rappelant le fait que l’activité humaine est seulement responsable de 3% des émissions de CO2 sur terre, Hayden a précisé que le taux de CO2 dans l’atmosphère augmente et baisse depuis 400.000 ans.

    « Nous sommes au niveau le plus bas des 300.000 dernières années », a-t-il ajouté. « A cours de la période jurassique, nous avions de très hauts niveaux de CO2. »

    Et Hayden de conclure : « Environ 97% du CO2 de l’atmophère ont pour origine des sources naturelles, et non humaines », ajoutant que la question du réchauffement de la planète est mise en avant, non pas par des groupes de défense populaires, mais par des entreprises géantes qui sont là pour tirer profit de la vente de concepts tels que la recherche et le commerce du CO2.

    Comme nous l’avons signalé l’année dernière, au cours de la réunion secrète de la Commission trilatérale de mars 2007 les élites se sont rassemblées pour formuler une politique sur la meilleure manière d’exploiter l’alarmisme à propos du réchauffement planétaire afin d’augmenter les impôts et avoir le contrôle du mode de vie des Occidentaux.

    Au cours de cette causette, Peter Sutherland, président européen de la Commission trilatérale, membre du Bilderberg et président de la British Petroleum, s’adressant à acolytes, a lancé un « cri de guerre universelle afin que le monde aborde d’une seule voix la question du “réchauffement de la planète” ».

    Lui faisant écho le général Lord Guthrie, directeur de NM Rothschild & Sons, membre de la Chambre des Lords et ancien chef d'état-major de la Défense à Londres, a exhorté les éminences grises de la Trilatérale à « aborder d’une seule voix la crise du réchauffement planétaire et à imposer des règles s’appliquant au monde entier ».

     (...)

    Dans son excellent article intitulé « L’hystérie du réchauffement planétaire sert de prétexte à un gouvernement mondial », Daniel Taylor montre que l’exploitation du phénomène naturel du « réchauffement de la planète » était la marotte du Club de Rome et du CFR [Council on Foreigh Relations].

    « Dans un rapport de 1991 intitulé “La première révolution mondiale” et publié par le Club de Rome, groupe de réflexion mondialiste, on trouve la déclaration suivante : “A la recherche d’un nouvel ennemi pour nous unir, il nous est venu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement de la planète, les pénuries d’eau, la famine etc. feraient l’affaire… Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine… Le véritable ennemi, donc, c’est l’humanité elle-même.”

    « Richard Haass, actuel président du CFR, a déclaré dans son article “A l’ère du mondialisme il faut changer la souveraineté d’Etat” qu’il fallait créer un système de gouvernement mondial et éliminer toute souveraineté afin de combattre le réchauffement planétaire, en même temps que le terrorisme.” “De plus, si le système international doit fonctionner, les Etats doivent être préparés à céder leur souveraineté à des organismes mondiaux”, dit Haass. “La mondialisation implique par conséquent non seulement que la souveraineté devienne plus faible dans la réalité, mais qu’il est nécessaire qu’elle devienne plus faible. Il serait judicieux que les Etats affaiblissent leur souveraineté pour se protéger eux-mêmes.” » 

    The fact that global warming hysteria is being pushed by governments that have been caught lying to the public on a regular basis, along with elitists whose stated goal is to push fearmongering as a means of increasing taxation and control over our lives, emphasizes the reality that, allied to the its phony scientific foundation, global warming is just the latest hobby-horse on which control freaks have piggy-backed their agenda to dominate and rule.

    Le fait que l’hystérie du réchauffement planétaire soit appuyée par des gouvernements qui se sont fait prendre régulièrement en train de mentir au public, ainsi que par des élites qui ont pour objectif déclaré de promouvoir l’alarmisme comme moyen pour augmenter les impôts et contrôler notre existence, met en relief la réalité selon laquelle, allié à un fondement scientifique trompeur, le réchauffement planétaire n’est que le dernier dada sur lequel les fanas du contrôle ont harnaché leur programme pour dominer et gouverner.

    Paul Joseph Watson
    http://prisonplanet.com/articles/march2008/031108_big_money.htm
    11/03/08
    Traduction de l’américain par René Schleiter

    http://archives.polemia.com/article.php?id=1637

  • RAPPEL: le réchauffement climatique est stable depuis plus de 15 ans ! (B. Rittaud - Univ. Paris-13)

  • Cop 21, Schengen, crise des migrants, régionales, NKM… l’actu vue par Bruno Gollnisch

    L’actualité vue par Bruno Gollnisch :

    • Cop 21 et union européenne de l’énergie : la planète est sauvée ?
    • l’union monétaire toujours en débat au parlement européen
    • création d’un corps de garde aux frontières de l’Union : espoir pour les nations ?
    • l’Allemagne et les migrants : changement de politique ?
    • analyse des résultats des régionales en France : défaite ou avancée ?
    • NKM sur la touche : le retour du discours ultra-droitier à l’UMP ?
    • le coup de gueule du Réac’ : la SNCF et le service du client
  • Avant de sauver le climat respectons les saisons

    De Stéphanie Bignon :

    "« Sauver le climat », voilà la chose la plus ridicule que nous pouvions inventer !

    Ridicule parce que ce n’est pas le climat qu’il faut sauver mais la vie, l’intelligence, la civilisation.

    Le climat comme toutes les richesses de ce monde est une grâce, un cadeau qui s’accepte sans condition. Le climat change et il est fait pour changer. Notre travail sur cette terre est de faire au mieux pour aimer la vie, pour remercier le Créateur de ses dons.

    S’interroger sur le climat quand des fraises produites en décembre voyagent en camion d’un bout à l’autre de l’Europe, quand la moindre chaussette est fabriquée en Chine à coups de trique et de chômage européen, quand le pacte Transatlantique est signé en secret depuis juillet 2015 nous annonçant pour 2016 sa cohorte de produits alimentaires modifiés et dangereux … c’est se moquer du monde ! Nos gouvernants ne sont pas au service de notre pays…mais alors au service de qui sont-ils ?

    Croyez-vous fortuits ces phénomènes de fièvre catarrhale (voir article d’octobre 2015 sur terre-et-famille.fr), de grippe aviaire… à la veille de mettre en place le pacte transatlantique (TAFTA) ? Quand notre agriculture, notre industrie seront anéanties, le TAFTA s’imposera naturellement dans la sidération et la misère. Tout est orienté vers notre perte de souveraineté et notre asservissement et vers les profits toujours plus indécents d’une hyper-classe mondiale.

    Sauver le climat quand on ne respecte pas les saisons c’est du volontarisme révolutionnaire. La réalité de l’échelon local est méprisée au profit de l’idéologie et de la toute-puissance du Régime globalisateur. Le propre de l’idéologie est de s’intéresser à l’universel, au global sans partir du particulier. La méthode est toujours la même et nous la retrouvons dans la planification agricole communiste, dans le calendrier révolutionnaire avec ses mois de pluviôse où il était censé pleuvoir ! Sauver le climat sans se soucier des saisons, c’est  nous inventer une guerre pour nous détourner du réel, c’est nous proposer l’abstraction sans l’incarnation, c’est nous imposer le tumulte des élections régionales alors que nos métabolismes à cette saison et par ces courtes journées aspirent naturellement au calme de l’Avent !

    Voici des années que j’essaye de vivre plus profondément cette période où la lumière décline doucement, où la vie se meurt provisoirement avant d’entrer dans la gestation hivernale avec l’allongement du jour, le retour de la lumière… Noël se mérite, s’attend, se savoure, s’approfondit… dans l’Avent. Non, Noël n’est pas seulement la vitrine illuminée des grands magasins, c’est Le Cadeau suprême du Créateur à ses créatures : la liberté d’enfant de Dieu, la liberté de cheminer personnellement vers la lumière, de se soustraire à l’arbitraire de régimes illégitimes, par l’esprit d’abord. Noël c’est la possibilité de sortir enfin de la grotte de Platon, celle où nous étions tous enfermés et soumis à une montagne d’images (Bilderberg en allemand…) infantilisantes, aguichantes ou terrorisantes et nous confortant dans l’illusion de vivre… Et au lieu de pouvoir me laisser aller à ces méditations automnales de l’Avent, je suis contraintes de subir les élections régionales et leurs campagnes insignifiantes. Je suis condamnée à redescendre au fond de la grotte, au fond du gouffre de l’illusion démocratique…

    Bien sûr nous gardons l’espérance et nous pourrions voir dans ces élections une certaine réaction … Mais il faut aller jusqu’au bout du raisonnement et réaliser que tout de nos vies est décidé à notre place (naissance, éducation, mariage, mort…) par un système de plus en plus jacobin et mondial auquel toute formation politique doit faire allégeance pour exister. Pour la République française, grande inspiratrice de ce système, le Droit remplace la morale et la transcendance. Elle prétend se suffire à elle-même. Elle est compatible avec tout sauf avec ce qui la dépasse et c’est pour cela qu’elle est profondément anti-chrétienne. Ainsi, ce qui la dépasse, ce n’est pas l’abattage halal sanguinaire, violent et dangereux, ce sont les crèches toujours humbles et apaisantes… [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Eric Zemmour se moque de la COP 21 et de sa « cohorte cosmopolite »

    Eric Zemmour rompt une fois de plus avec la pensée unique et brocarde avec humour la COP 21 et sa « cohorte cosmopolite » !


    « Avec la COP21, les milieux autorisés ont pris… par rtl-fr

    http://www.medias-presse.info/eric-zemmour-se-moque-de-la-cop-21-et-de-sa-cohorte-cosmopolite/45505

  • Seul le déploiement du nucléaire peut résoudre le problème climatique

    D'Aymeric Chauprade, député français au Parlement européen :

    Reacteur_eau_pressurisee_zoom"La COP 21 se termine et a été l’occasion d’un immense lavage de cerveau médiatique qui visait à promouvoir le solaire, l’éolien, l’usage de la biomasse et l’efficacité énergétique. On nous a asséné des reportages sur le Costa-Rica ou El Hierro, des exemples en aucun cas transposables aux besoins des pays industriels et des pays émergents. On a oublié de nous révéler la réalité du contre-exemple énergétique allemand : l’Allemagne, même en décroissance démographique, n’arrivera pas à sortir du nucléaire et du charbon pour sa production électrique laquelle devra reposer sur des importations ; elle n’arrivera donc pas à décarboner les secteurs non électrifiés de son économie. Sa production électrique perturbe déjà les réseaux électriques de tous ses voisins.

    La vérité est qu’il est impossible de subvenir aux besoins du monde en s’appuyant sur les seules sources définies politiquement comme renouvelables. Paradoxalement, la COP se sera déroulée dans un pays qui a démontré premièrement que le nucléaire pouvait faire diminuer durablement et massivement les émissions de CO2, deuxièmement que le nucléaire est renouvelable lorsque le réacteur Phénix recycle quatre fois son combustible.

    Malheureusement, le nucléaire continue de faire l’objet d’une désinformation de la part de nombreux médias en Europe. L’exemple de Fukushima est éclairant : l’accident a été associé aux 20 000 victimes d’un tsunami, alors même que les populations n’ont pas reçu de doses significatives de radiations, seulement quelques millisieverts, c’est à dire bien en-deça du seuil de risque. Les rejets de la centrale japonaise ne perturbent pas la radioactivité naturelle de l’océan, mais ceci n’a pas été audible car la radioactivité naturelle reste un tabou dans nos établissements scolaires. Enfin la surface de la zone évacuée au Japon devrait être comparée à la surface rendue inconstructible par les éoliennes et les mines de lignites. La superficialité du traitement médiatique est trahie aussi par l’amalgame fait entre la centrale de Fukushima et nos réacteurs français. Le simple examen du système physique montre pourtant trois différences importantes : l’écoulement du réfrigérant, la neutralisation de l’hydrogène en l’absence d’électricité, et la filtration des rejets.

    La conclusion objective est que nos réacteurs, dont la sécurité a de surcroît évolué depuis leur construction, n’auraient pu provoquer un accident similaire. Si donc des réacteurs datant des années 60 ne provoquent pas de victimes des radiations, on peut être confiant dans les nôtres.

    Toute argumentation non antinucléaire reste cependant interdite en France : le remarquable film La promesse de Pandore qui décrit le parcours d’écologistes américains convertis au nucléaire n’a ainsi trouvé aucun distributeur en France.

    Quatre grands climatologues sont venus nous rappeler que seul le déploiement du nucléaire peut résoudre le problème climatique. Pratiquement, il s’agirait de construire dans le monde 2000 réacteurs REP et CANDU en 20 ans, puis 12 000 surgénérateurs entre 2040 et 2100. A côté d’un déploiement raisonnable de l’éolien et du solaire, le réchauffement serait ainsi limité à la fourchette 2,4 à 2,8°C. Pour descendre encore plus bas, entre 2,0 et 2,4 °C, il faut des émissions négatives, c’est à dire stocker massivement du CO2 issu de la combustion de la biomasse, approximativement la masse que l’on extrait du combustible fossile aujourd’hui. Et c’est une autre affaire compte-tenu de la croissance de la population mondiale !"

    Michel Janva

  • Bonne nouvelle pour Notre-Dame des Landes : Vinci retire du tribunal des procédures d'expulsion

    Une filiale de Vinci, concessionnaire du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a accepté le retrait jeudi de procédures d'expulsion visant quatre exploitants agricoles et onze familles habitant sur le site du projet contesté, qui devaient être examinées par la justice.
    La société, Aéroports du Grand Ouest, concessionnaire du futur aéroport déclaré d'utilité publique en 2008, avait délivré des assignations en référé (procédures d'urgence) pour demander l'expulsion immédiate de ces locataires et propriétaires vivant sur la "Zad" - zone d'aménagement différé, rebaptisée "zone à défendre" par les opposants au projet-, sous peine d'une astreinte de 200 euros par jour.
    L'audience avait été fixée rapidement devant le juge de l'expropriation du tribunal de grande instance (TGI) de Nantes statuant en la forme de référé, à la demande d'AGO, qui a expliqué par la voix de son avocat avoir "été contraint par le calendrier opérationnel", l'Etat ayant décidé fin octobre "de lancer les travaux pour le début de l'année 2016".
    Le juge de l'expropriation ayant refusé une demande de renvoi, formulée par les avocats des expropriés et acceptée par Vinci dans une "volonté d'apaiser les consciences", les parties ont consenti à réclamer le retrait de ces procédures du rôle du tribunal, provoquant son désaississement.
    "Nous demanderons une réinscription au rôle au début de l'année 2016, en janvier, en respect du calendrier fixé par l'Etat", a indiqué lors de l'audience l'avocat d'AGO, Tadjdine Bakani.
    "Si AGO persévère, nous nous défendrons. Mais à ce stade, l'affaire est éteinte", a réagi l'un des avocats des expropriés, Erwann Le Moigne, dénonçant une "volonté précipitée de vouloir expulser avant Noël, une décision "absurde, inhumaine".
    Les occupants visés par ces procédures sont des "paysans, locataires et propriétaires historiques, protégés par les accords politiques et la parole du président de la République François Hollande", pris après une grève de la faim des opposants en 2012, a déploré l'Acipa, principale association opposée au projet.
    Quelque 700 personnes, selon la police, accompagnées de six tracteurs, ont répondu à son appel à un rassemblement en fin de matinée devant le palais de justice, "à visage découvert et à mains nues".
    L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, destiné à remplacer celui de Nantes-Atlantique, devait initialement être inauguré en 2017.

  • Bruno Tertrais : « Le réchauffement climatique facteur de guerre ? Ce n’est pas sérieux ! »


    A l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP21), Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, répond à la question : le changement climatique va-t-il provoquer de nouvelles guerres ? Bruno Tertrais est  notamment l’auteur de L’apocalypse n’est pas pour demain. Pour en finir avec le catastrophisme (Éditions Denoël, Paris, 2011).  On pourra lire, en complèment, les actes du colloque organisé par le ministère de la Défense le 14 octobre dernier sur «  Climat et Défense ».

    Faut-il s’inquiéter des conséquences sécuritaires du changement climatique ? En 2007, le Prix Nobel de la paix avait été attribué à deux symboles du combat contre le réchauffement planétaire : le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et l’ancien vice-président américain Al Gore, accréditant ainsi l’idée selon laquelle la lutte contre le réchauffement pouvait être une œuvre de paix.

    Les autorités politiques françaises se sont elles aussi avancées sur ce terrain. Pour le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, « le dérèglement climatique favorisera de plus en plus les conflits violents dans les pays en développement. La détérioration du climat aggrave les crises humanitaires majeures, intensifie la violence et favorise la propagation des conflits dans certaines régions ». Il ajoute : « C’est, en définitive, la question de la paix ou de la guerre pour les générations à venir. »

    On a même vu une ancienne ministre de l’Environnement, préoccupée par le manque d’intérêt, depuis le 13 janvier, pour la COP 21, suggérer que cette dernière contribuera à la décrue du terrorisme ! Vous avez bien lu : l’idée est que la réduction de notre dépendance au pétrole assécherait les ressources du djihadisme combattant…

    Ces thèses ne sont pas sérieuses.

     

    Partons du postulat – discutable – que le changement climatique conduise à des tensions sur la disponibilité des ressources. Cela voudra-t-il dire davantage de guerres ? Il n’y a pas de lien fort entre rareté des ressources et conflictualité. Et lorsque ce lien existe, c’est davantage dans les périodes froides que dans les périodes chaudes ; et il est en diminution depuis les débuts de la Révolution industrielle. Effet de la modernisation des sociétés et de la mondialisation du commerce, qui les rend moins dépendantes de l’agriculture locale…

    Ainsi, la sécheresse ne fut pas une cause essentielle du conflit du Darfour (Soudan) : la chronologie ne colle pas. Les conclusions du GIEC sont sans appel : le Darfour n’était pas une « guerre climatique ». Les conflits sahéliens montrent que les facteurs politiques et humains sont la clé lorsque l’on recherche les causes des guerres. L’équation « changement climatique => diminution des ressources => violence à grande échelle » est fausse.

    Quid d’éventuelles « guerres pour l’eau » ? La diminution des glaciers himalayens va-t-elle conduire à une pénurie en Asie du sud ? Non, car les moussons et la fonte saisonnière des neiges sont la source principale de l’eau dans la région. Le partage des eaux fluviales est une source de contentieux au Moyen-Orient, dans la Corne de l’Afrique et en Asie du Sud. Mais il n’y a jamais eu de conflit majeur dans lequel l’eau était l’enjeu central. Le GIEC conclut : « La nature même des ressources, telles que les ressources hydriques transfrontalières, et l’existence d’institutions permettant la résolution des conflits, ont permis aux rivalités d’être résolues d’une manière qui évite le conflit violent. »

    Autre thèse, plus élaborée : raréfaction des ressources, mais aussi migrations et catastrophes naturelles, conduiraient à une déstabilisation sociétale, un ralentissement du développement et à un affaiblissement de l’Etat, accroissant les risques de guerre civile. S’il existait un lien entre guerre et réchauffement, le nombre de conflits devrait être en augmentation. Or il a sérieusement diminué depuis vingt-cinq ans. Le Prix Nobel de la paix 2007, attribué au GIEC et à Al Gore, aurait donc été usurpé…

    On a tenté d’attribuer les printemps arabes au réchauffement climatique. En 2010, sécheresses et incendies avaient augmenté le prix des céréales. D’où les premières manifestations. Mais le rôle des événements climatiques a été surévalué car d’autres facteurs entraient en ligne de compte : cultures destinées aux biocarburants, spéculation…

    En Syrie, des sécheresses avaient favorisé les migrations et suscité le mécontentement. Mais impossible d’en conclure que la guerre devait découler de ces sécheresses, ou que sans cela, il n’y aurait pas eu de guerre. Des pays voisins ont souffert de la même manière de la sécheresse sans que cela ait eu les mêmes conséquences. La responsabilité du pouvoir syrien fut manifeste : incurie dans la gestion de la crise agricole, répression brutale des premières manifestations.

    Une étude de 2013 parue dans la revue Science a semé le doute : elle concluait à une corrélation entre augmentation de la température ou des précipitations et risque d’affrontements. Mais sa méthodologie était discutable : données à la fiabilité douteuse, absence de distinction entre violence individuelle et collective, confusion entre variations météorologiques et évolutions climatiques, traitement de toutes les études comme indépendantes, non-prise en compte de celles qui n’allaient pas dans son sens…

    Les déplacements liés à des causes climatiques sont progressifs et dépendants des opportunités qui se présentent ailleurs… Citons le GIEC : « Les facteurs environnementaux sont des déclencheurs et non des causes de la décision de migrer ».

    L’émigration peut être une stratégie d’adaptation réduisant les risques dans les localisations vulnérables. Certaines évolutions locales du climat peuvent être associées à une augmentation de la productivité, et réduire les flux migratoires… Les flux de populations liées au changement de l’environnement ou du climat resteront exceptionnels et gérables. Le même raisonnement vaut pour les populations affectées par la montée du niveau de la mer. Pour l’instant, les communautés vivant sur les îles à faible élévation n’ont pas choisi de migrer ou le font pour des raisons économiques. Et certains pays (Bangladesh…) gagneront autant en surface par sédimentation qu’ils n’en perdront du fait de l’érosion. Enfin et surtout, il n’existe aucun lien robuste, dans la littérature scientifique, entre migration et conflit !

    Et les catastrophes ? Le GIEC reste très prudent sur l’évolution des phénomènes extrêmes : il n’a qu’une « confiance modérée » dans la conclusion selon laquelle les vagues de chaleur sont plus fréquentes ou plus longues ; une « confiance faible » dans celle selon laquelle les sécheresses sont plus intenses ou plus longues, et dans la conclusion selon laquelle les ouragans sont plus intenses… Lorsque les désastres surviennent, ils conduisent souvent à réduire le risque de conflit : détente entre la Grèce et Turquie suite aux tremblements de terre de 1999, stabilisation du conflit d’Aceh suite au tsunami de 2004… Comme le souligne le GIEC, « les catastrophes peuvent offrir d’importantes opportunités pour construire la paix et améliorer la gouvernance institutionnelle dans les zones de conflit ».

    Il n’est pas sérieux d’imaginer que la Russie et les pays occidentaux pourraient se faire la guerre pour le contrôle des routes circumpolaires ou celui des ressources inexploitées de l’Arctique. À échéance prévisible, ces routes ne seront ouvertes que quelques mois par an. Quant aux ressources, elles se trouvent pour la plupart à l’intérieur des zones nationales. Certes, la présence russe dans la région se renforce. Mais Moscou y agit de manière plutôt responsable.

    Enfin, la chaîne de causalité qui va du réchauffement climatique à l’accroissement du risque terroriste – via l’affaiblissement de l’Etat – est tellement fragile qu’elle n’a aucun sens. Et penser qu’une éventuelle baisse des revenus pétroliers qui résulterait de la transition énergétique conduirait mécaniquement à limiter le terrorisme relève de l’incompétence géopolitique.

    Les guerres naissent des choix et des erreurs des hommes : la nature de l’Etat est bien plus importante que l’état de la Nature. C’est aussi l’avis du GIEC : « Il est impossible d’établir avec confiance un lien de causalité entre changements climatiques à venir et conflictualité armée : il n’y a ni théorie ni preuve convaincante sur l’existence d’une telle causalité. »

    La version plus subtile de cette thèse, selon laquelle le changement climatique pourrait être un facteur supplémentaire, un « accélérateur » ou un « multiplicateur », ne repose sur aucune démonstration convaincante et n’a donc aucune valeur prédictive. Les « guerres du climat » relèvent d’une vision apocalyptique du futur de la planète. Le changement climatique est porteur d’incertitudes pour l’avenir. Ce n’est pas une raison pour le dramatiser inutilement.

    Source : Secret Défense

    http://www.contre-info.com/bruno-tertrais-le-rechauffement-climatique-facteur-de-guerre-ce-nest-pas-serieux#more-40206

  • COP 21

    J'ai déjà eu l'occasion de dire ici tout le bien que je pense des positions défendues par Fabrice Nicolino (voir billet du 22 février, à propos de son livre Un Empoisonnement universel). La tribune qu'il publie dans Le Monde daté du 4 décembre (aujourd'hui même) confirme qu'on peut lui faire confiance pour ce qui est de faire tomber les masques d'hypocrisie de tous les faux curés qui officient lors de la grand'messe qui se donne depuis une petite semaine au Bourget.

    Que dit-il, Fabrice Nicolino, dans sa tribune ? Pour résumer, il dit : "Pour avoir une idée de la sincérité des négociateurs du climat, regardez qui a été placé aux manettes". Or, dit-il, c'est là qu'on pressent la catastrophe. En effet, qui trouve-t-on au sommet du premier Sommet de la Terre à Stockholm en 1972 ? Il s'appelle Maurice Strong.

    Sa carte de visite ? Né en 1929, mort en novembre 2015. Mais aussi et surtout : « Côté pile, il a été le vice-président, le président ou le PDG de firmes transnationales nord-américaines : Dome Petroleum, Caltex (groupe Chevron), Norcen Resources, Petro-Canada, Power Corporation. Au cœur l'énergie. Au cœur le pétrole ». Vous ne trouvez pas bizarre, vous, qu'un haut responsable de l'industrie la plus polluante devienne le grand manitou de la lutte pour la défense de l'environnement ? Disons-le : ça ne sent pas très bon.

    Pour le Sommet de la Terre à Rio en 1992, Maurice Strong choisit comme bras droit Stephan Schmidheiny, une très belle carte de visite lui aussi : il est héritier d'une grande dynastie industrielle, qui a fait fortune avec l'amiante, à la tête de l'entreprise Eternit. Un très beau défenseur de la nature et de la santé humaine (3000 ouvriers italiens morts de l'amiante). 

    Après Rio, Schmidheiny fonde le « Conseil mondial des affaires pour le développement durable ». Autant dire que c'est l'incendiaire qui se déguise en pompier. Y participent des entreprises aussi soucieuses d'environnement et de santé humaine que Syngenta (OGM), BASF, DuPont, Total, Dow Chemical : n'en jetez plus. Dans un livre, il va jusqu'à faire l'éloge de l'action de Shell dans le delta du Niger, pourtant « martyr écologique ».

    Nicolino cite aussi le cas de Brice Lalonde, ce grand défenseur de la nature favorable au gaz de schiste : « Le gaz de schiste, il est bon aux Etats-Unis, pourquoi est-ce qu'il serait mauvais en France ? ».

    Le cas de Laurence Tubiana est un peu différent. Elle ne loupe aucune conférence climatique. Elle a dirigé un think tank (IDDRI) qui a célébré le roi brésilien du soja transgénique. Les membres fondateurs ? EDF, GDF Suez, Lafarge, Saint-Gobain, Veolia Environnement. Quant à EPE (Entreprises pour l'environnement), c'est une association composée de Bayer, BASF, Vinci, Total, Solvay, Thales : que du beau monde, que d'éminents écologistes.

    Paul Jorion a sans doute raison : si sauver l'humanité peut rapporter, l'humanité garde une chance.

    Cliquez ci-dessus pour "Le temps qu'il fait le 4 décembre 2015".

    Je cite pour finir la conclusion de Fabrice Nicolino : « L'heure est arrivée de mettre concrètement en cause la voiture individuelle, les écrans plats, les iPhone, le plastique, l'élevage industriel, le numérique et ses déchets électroniques, les innombrables colifichets - jouets, chaussures, cotonnades et vêtements, cafetières, meubles - venus de Chine ou d'ailleurs, les turbines, centrales, avions, TGV, vins, parfums partant dans l'autre sens.

    N'est-il pas pleinement absurde de croire qu'on peut avancer en confiant la direction à ceux-là mêmes qui nous ont conduits au gouffre ? ».

    Il faudrait placer la toute dernière phrase en lettres capitales au fronton de la grand'messe planétaire désormais connue sous le nom de COP 21. 

    http://lantidote.hautetfort.com/archive/2015/12/04/i-m-a-poor-lonesome-cowboy-5713935.html