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écologie et environnement - Page 168

  • Une ville du Texas vote l’interdiction de la fracturation hydraulique

    La ville de Denton au Texas vient de voter l’interdiction de la fracturation hydraulique sur son territoire. Mardi dernier, 58 % des votants de cette ville de 123 000 habitants se sont prononcés contre la poursuite de l’exploitation des gaz de schiste sur leur commune. 

    C’est une première au Texas, état conservateur où l’exploitation des énergies fossiles joue un rôle primordial dans l’économie. Les firmes impliquées dans l’exploitation gazière avaient pourtant dépensé plus de 700 000 dollars pour faire échouer ce vote.

    L’interdiction de la fracturation hydraulique là où elle est née

    Le quotidien britannique  The  Guardian décrit Denton comme « certainement la ville la plus lourdement fracturée de tout les Etats-Unis ». Un tiers de la superficie de la ville est concernée par l’extraction des gaz de schiste. Les habitants se plaignent des nuisances : passage de camions, fumées et bruits.

    Denton se trouve sur le gisement de Barnett, l’un des plus importants du pays. C’est aussi là où les technologies de la fracturation et du forage horizontale sont nées. Le scrutin a eu lieu à l’occasion des élections de mi-mandat durant lesquelles les électeurs sont conduits à élire leurs représentants au niveau fédéral et pendant lesquelles ils votent aussi sur des enjeux locaux.

    Une remise en cause de la fracturation hydraulique

    Pour les opposants au gaz de schiste et à la fracturation, il s’agit d’une victoire. « Cela doit être un signal envoyé à l’industrie :  si les habitants du Texas où la fracturation a été inventée ne peuvent pas vivre avec elle, alors personne ne le peut », affirme Sharon Wilson de l’ONG EarthWorks qui réside à Denton.

    Bien que ce vote remette en cause les forages locaux, il risque d’abord d’entrainer de nombreuses batailles judiciaires puisque les compagnies gazières vont contester cette décision devant la justice. Le Républicain David Porter qui siège à la Commission des Chemins de fer du Texas (organisation du Texas qui gère l’énergie) regrette : « en passant cette loi, les électeurs de Denton ont cédé à la peur et ont accepté des déformations de la vérité. Cette interdiction basée sur la désinformation – et non sur les faits et la science – menace la renaissance énergétique du Texas et, par extension, son bien-être. »

    Il faudra donc attendre les prochains mois pour savoir si l’interdiction de la fracturation hydraulique prendra ou non effet. Et la question risque de prendre de l’ampleur puisque près de 15 millions d’Américains vivent à proximité d’un forage.

    GOODPLANET

    http://fortune.fdesouche.com/362097-une-ville-du-texas-vote-linterdiction-de-la-fracturation-hydraulique#more-362097

  • Légumes d’Antan : Retour gagnant

    Crosne, panais, pâtisson, rutabaga : ces légumes aux noms curieux, longtemps laissés à l’abandon, sont de retour sur les étals de nos maraîchers, mais aussi dans la grande distribution.

    Tombés en désuétude peu après la Seconde Guerre mondiale au profit d’une agriculture intensive, leurs noms sont associés à des périodes de malheur ou de disette. Pourtant, ces légumes ont désormais le vent en poupe.

    Ce succès ne traduit-il pas un réel besoin d’un retour à l’authentique? Ces racines rustiques aux formes bizarres apportent une certaine diversité dans les assiettes. Les chefs étoilés sont à l’origine de cet engouement et aujourd’hui, après les marchés, la grande distribution suit la tendance.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Fred, ancien boulanger : "Comment je suis devenu zadiste à Sivens"

    Ancien militaire puis boulanger à Toulouse, Fred, 35 ans, est devenu zadiste à Notre-Dame-des-Landes puis à Sivens, où le combat contre le barrage lui paraît «le plus louable qui soit». 

    C'est lui qui le dit : «Je ressemble à un flic.» Coupe militaire et blouson noir, Fred ne colle en rien à l'image chevelue qu'on se fait des zadistes. Comme quoi, il faut se méfier des clichés. Et pourtant cela fait huit mois que ce Brestois de 36 ans a intégré la «zone à défendre» (Zad) du Testet à Lisle-sur-Tarn. Le combat contre le barrage de Sivens ? «C'est le plus louable qui soit», considère le zadiste. Il ne l'a pas toujours été. Dans une autre vie, Fred fut boulanger, puis militaire (dont il a gardé la coiffure sans un cheveu qui dépasse), puis à nouveau boulanger à Toulouse. Sa prise de conscience qu'un autre monde est possible, avec le passage à un mode de vie plus pauvre, est venue «en tenant une soupe populaire à Toulouse. Le soir, je retrouvais mon appartement avec ma télé à 2000€. Je me suis dit que je n'étais pas en accord avec les gens qui sont dehors. J'ai voulu être plus utile, tout en étant plus libre. J'ai commencé par faire une marche de 800 km, en 2012. J'ai passé six mois à Madrid avec les indignados. J'ai compris qu'en étant unis, on est plus forts. Puis j'ai tenu pendant six mois une soupe populaire avec un pote à Paris.» 

    «Sans cesse expulsé» 

    Franchissant un nouveau cap, le jeune Breton a rejoint les occupants qui luttent contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes à Nantes, où il est resté six mois avant d'embrayer sur Sivens. Fred a découvert la vie à la fois «très difficile» et exaltante des Zad. «Tu es réveillé à 5 heures du matin par les flics. Sans cesse expulsé, on te détruit tout ce que tu as construit et il faut recommencer. Sans compter les poursuites judiciaires. À Nantes, j'ai été jugé pour violence avec arme et rébellion. Je n'avais que l'appareil de photo, qui ne me quitte jamais. Devant le juge, j'ai demandé : où est l'arme ? J'ai quand même pris deux mois de prison avec sursis. Parmi les zadistes, tu en as 90 % qui sont là pour construire et 10 % pour en découdre. En général, ce sont les moins violents qui se font prendre. Ceux qui font le coup de main se retirent plus vite, car ils ont anticipé. Zadiste, c'est très fatigant au quotidien. Certains ne tiennent pas et sont obligés de partir se reposer avant de revenir. En regard de ça, tu as une fraternité extraordinaire. Tous ceux qui viennent pour la première fois aiment aussitôt et veulent rester. C'est une société sans chef et qui fonctionne quand même. Il y a des petits conflits, comme partout, mais ça se gère. Autogestion et respect, ce sont les maîtres mots. Les zadistes se regroupent par affinités, il y a plein de courants : hippies, carnivores, végans, ceux qui ne veulent rien utiliser qui provienne d'un animal, etc. Moi, je ne suis ni végétarien, ni écolo. Je me considère seulement comme citoyen. Pour moi, la citoyenneté, ce n'est pas seulement voter tous les cinq ans… C'est tous les jours. Fier de ce que je fais, je pense au monde que nous allons laisser à nos enfants. Dans trente ou quarante ans, le pétrole se raréfiera. Il y aura de plus en plus de conflits, pour la nourriture, pour les ressources. Nous travaillons à une transition douce», d'abord en préservant les terres. 

    «Présence légitime» 

    Si l'occupation est illégale, Fred réplique qu'à ses yeux, «tout ce qui se fait ici à Sivens est illégal, la moitié du déboisement sans compter le conflit d'intérêts avec la triple casquette d'André Cabot (conseil général du Tarn, CAGG et agence de l'eau Adour-Garonne). C'est ce qui rend notre présence légitime. Dès que ces points seront réglés, on s'en ira. Nous ne sommes pas là pour chercher un toit.» 

    «Toujours plus de Zad» 

    Pour lui, le phénomène zadiste n'en est qu'à ses débuts : «Les politiques ont peur de nous, et ils ont raison, car on les remet en cause dans leur pratique du pouvoir. Il y aura de plus en plus de Zad. C'est une contagion. Des Grecs, des Espagnols, des Portugais, viennent nous voir pour faire des Zad chez eux. Pour arrêter le mouvement, il faudrait que les politiques cessent de penser à court terme, et pour eux-mêmes. Si c'était le cas, les Zad disparaîtraient, d'un claquement de doigts…»

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Aurélien Bernier : « Les classes populaires se sentent profondément trahies par la gauche »

    Aurélien Bernier est un essayiste et militant politique proche de la gauche radicale. Ancien membre du conseil d’administration d’Attac et du M’Pep, sa réflexion s’articule principalement autour de l’écologie — dont la décroissance —, le souverainisme et l’internationalisme. Il est notamment l’auteur de « Désobéissons à l’Union européenne ! » (éditions Mille et une nuits), « Comment la mondialisation a tué l’écologie » (idem) et « La gauche radicale et ses tabous : pourquoi le Front de gauche échoue face au Front national » (édition Seuil). Nous avons souhaité discuter avec lui de plusieurs sujets au cœur du débat politique : l’Union européenne, la souveraineté, l’écologie et la décroissance.

    À l’heure actuelle, un système de protection sociale à la française est-il envisageable à une échelle européenne ? Ce type de système de solidarité peut-il dépasser les frontières ?

    Aurélien Bernier : Les systèmes de protection sociale en Europe ont été mis en place par les États. Les choix faits en France sont le produit d’un compromis entre une partie de la droite et de la gauche : celui du Conseil national de la Résistance. Même s’il n’est pas parfait, il s’agit d’un édifice à abattre pour les libéraux, comme l’a avoué en son temps Denis Kessler, dirigeant du Medef. Or, dans cette entreprise de destruction, l’Union européenne joue un rôle essentiel de coordination et de justification. Non seulement le droit européen, totalement voué à la concurrence et à la dérégulation, pousse à la casse sociale, mais « l’Europe » est l’argument ultime pour faire accepter ces reculs. Comme Nicolas Sarkozy avant lui, François Hollande se défausse sur la « contrainte de Bruxelles ». Mais il n’en reste pas moins que le droit européen s’impose aux États. La droite et les sociaux-démocrates jouent ce double-jeu depuis des décennies. Comme le disent Antoine Schwartz et François Denord, « l’Europe sociale n’aura pas lieu » dans le cadre de l’Union européenne.

    L’Union européenne a-t-elle été un frein ou une aide cruciale dans le progrès des mesures écologistes ?

    Dans le milieu écologiste français, une vieille légende se transmet de génération en génération : la construction européenne serait bénéfique pour l’environnement, car elle forcerait les États récalcitrants à prendre des mesures. On cite souvent la qualité de l’eau, la chasse ou même la réduction des gaz à effet de serre. Mais c’est une véritable imposture. D’une part, les lobbies sont tout aussi actifs et puissants à Bruxelles qu’au niveau national, et les conflits d’intérêt entre commissaires européens et entreprises sont innombrables. D’autre part, quand l’Union européenne adopte une malheureuse directive nitrate, elle soutien en parallèle de manière honteuse l’agriculture intensive. Les politiques générales de l’Union européenne sont un véritable désastre pour l’environnement. Je me demande comment font certains écologistes pour ne pas s’en rendre compte.

    On vante souvent le rôle de l’Union européenne en matière d’agriculture, avec notamment la Politique agricole commune (PAC). Quel est votre point de vue sur ce sujet ?

    La Politique agricole commune a été, à une époque, un outil de régulation. Il était loin d’être parfait, puisque nous étions déjà dans une logique de libre-échange, mais en cercle fermé : celui des membres de la Communauté européenne. Mais aujourd’hui, la PAC ne vise que la compétitivité internationale de l’agriculture européenne. C’est un désastre pour les paysans, pour l’environnement et pour l’aménagement du territoire.

    Pensez-vous que la gauche de la gauche soit encore en état de proposer un projet souverainiste, décroissant et anticapitaliste ou est-ce que le salut viendra de mouvements citoyens et populaires ?

    Le rôle d’un parti politique est de porter un programme électoral devant les électeurs. Je crois que la gauche radicale peut et doit construire un programme de démondialisation, de décroissance et de solidarité internationale. Mais si les partis ne sont pas poussés par des mouvements citoyens non partisans, ils vont d’élection en élection, de calcul électoral en stratégies d’alliance. Ce n’est pas insultant que de dire ça, c’est un état de fait. Le succès d’Attac (dont j’ai fait partie au début des années 2000) a été de produire des idées et des mobilisations en dehors d’un calendrier électoral. Il n’y avait pas de considération tactique autre que celle de faire progresser ces idées. Aujourd’hui, des intellectuels comme Frédéric Lordon, Jacques Sapir, Emmanuel Todd ou d’autres jouent un rôle crucial en poussant la gauche radicale à la cohérence. Le « salut » dont vous parlez viendra le jour où la gauche radicale sera obligée d’être cohérente parce que les intellectuels et les mouvements citoyens l’auront mise au pied du mur.

    Certains auteurs, comme Frédéric Lordon, distinguent la « souveraineté populaire » de la « souveraineté nationale ». En faites-vous autant ?

    Bien sûr. La souveraineté nationale peut très bien être obtenue par la dictature. Ce n’est donc pas une fin en soi, car la démocratie, c’est garantir la souveraineté du peuple. En revanche, la souveraineté nationale est la condition de la souveraineté populaire. La stratégie des ultralibéraux vise à démanteler les souverainetés nationales, car ce qu’ils craignent plus que tout, c’est l’arrivée au pouvoir d’une gauche qui rejouerait le Conseil national de la Résistance en développant des mesures sociales, en nationalisant, en régulant… Le moyen qu’ils ont utilisé pour rendre ce cauchemar impossible, c’est la supranationalité ou la soumission à des institutions internationales : l’Union européenne, l’euro, l’Organisation mondiale du commerce… Comme ces institutions sont impossibles à réformer, il faudra rompre au niveau national pour se redonner la possibilité de mener des politiques de gauche [....]

    La suite sur Le Comptoir

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Aurelien-Bernier-Les-classes

  • Vers une mutation des émeutes écolos en guerre ethnique ?

    Les blocages des lycées semblent continuer de s’amplifier en ce début de semaine.   

    Après les violentes manifestations de Rennes et de Toulouse par des « étudiants » dénonçant les violences policières, les blocages des lycées semblent continuer de s’amplifier en ce début de semaine.

    Lundi 10 novembre, de violents incidents ont eu lieu en banlieue nord de Paris, dans les villes de Saint-Denis et Saint-Ouen. Des manifestants ont mis le feu aux abords du lycée Suger à Saint-Denis : plusieurs poubelles ont été enflammées devant l’entrée de l’établissement. Le feu a noirci la façade et endommagé les grilles et les fenêtres. Au moins deux véhicules de pompiers se sont rendus sur place pour maîtriser l’incendie.

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  • BANQUET CAMELOT Dimanche 23 novembre 2014 :

    BANQUET CAMELOT 23 novembre 2014 :

    Venez nombreux participer à ce dernier banquet de l'année 2014 :

    Inscription : contact@actionroyaliste.com

    Découvrez les discours des Banquets précédents :

    https://soundcloud.com/user5994089/

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  • Cash Investigation Les Secrets Inavouables De Nos Telephones Portables

  • Echec de LMPT, victoire des « zadistes » : la force de la violence (J.Y. Le Gallou)

    La Manif pour tous a fait descendre dans la rue des centaines de milliers de personnes. C’est une formidable réussite sociétale : à terme, la génération 2013 remplacera la génération 68. Mais c’est un échec politique. En interdisant à leurs troupes, le 24 mars 2013, de descendre sur les Champs-Élysées (et en condamnant ceux qui s’y sont retrouvés), les dirigeants de LMPT ont permis le vote de la loi Taubira. En se félicitant de l’absence de tout incident le 5 octobre 2014 (et en collaborant avec la préfecture de police contre les « trublions » possibles), les dirigeants de LMPT ont donné quitus au gouvernement pour ses mauvaises actions ; tout en lui donnant un feu vert pour démanteler le principe d’universalité des allocations familiales. En deux ans, jamais autant de mesures antifamiliales n’ont été adoptées.

    Les « zadistes », les occupants illégaux de terrains menacés par des projets d’aménagement, sont moins propres sur eux que les manifestants LMPT et beaucoup moins nombreux : quelques centaines d’activistes, quelques milliers de manifestants à Sivens, quelques dizaines de milliers à Notre-Dame-des-Landes.

    Mais leurs violences ont débouché. À l’arrêt du projet d’aéroport après l’action des « casseurs » à Nantes. À la suspension du barrage dans le Tarn après la mort de Rémi Fraisse, dans le cadre d’une action pourtant normale de rétablissement de l’ordre par la gendarmerie. Je me réjouis, pour ma part, de ces retraits : en luttant contre l’artificialisation infinie des sols français, les « zadistes » défendent de facto nos paysages et notre patrimoine, et par là même …l’identité de la France. Comme les « terroristes » corses l’ont fait en retardant le bétonnage de leur île.

    Reste que c’est deux poids, deux mesures. Une action bon enfant contre le « mariage gay » devient aux yeux des médias un « débordement violent de l’extrême droite ». Et il devient interdit de contester l’application de la loi Taubira : « une loi de la République » que maires UMP et FN mettent en œuvre scrupuleusement. En revanche, les actions infiniment plus violentes des « zadistes » bénéficient de l’indulgence des médias. Et José Bové les justifie au nom de la « désobéissance civique ». Un terme qui n’est pas sans force et qui rappelle Antigone. D’autant qu’aujourd’hui la démocratie dite « représentative » a été détournée par les lobbys.

    La conclusion est sans appel. À l’aube du XXIe siècle, la violence illégale, mais parfois légitime, reste un acteur majeur des décisions politiques. On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs.

    Jean-Yves Le Gallou

    SourceBoulevard Voltaire

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Madame Duflot, mais taisez-vous donc…

    Mme Duflot devrait tout de même savoir que l’Assemblée nationale n’est pas une AG d’association de riverains.   

    Ce qui est insignifiant peut être excessif. Ces derniers jours, Mme Duflot m’a conforté dans cette idée à rebrousse-poil. En effet, ne sachant plus quoi dire pour se rendre intéressante, elle n’a pas trouvé mieux que de parler de tache indélébile à propos de la mort du malheureux manifestant de Sivens. Autrement dit et en langage moins ménagé, le gouvernement aurait du sang sur les mains. Au passage, on est rassuré que cette ancienne excellence ne se soit pas vu confier un ministère régalien où parfois il peut être question de la vie ou de la mort. Au passage encore, elle devrait savoir que le sang n’est pas indélébile, y compris en politique : M. Fabius le lui confirmerait.

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