économie et finance - Page 108
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- Daniel Bachet & Gilles Ringenbach sur le thème : Refonder l'entreprise et son modèle
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Racket des automobilistes : deux milliards d’euros pour la seule année 2023 !
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Programme spatial européen : l’Allemagne s’oppose au projet IRIS², le « Starlink d’Europe », jugé trop favorable à la France

Tension sur le Vieux Continent ? En effet, cette semaine, le gouvernement allemand, par la voix de son ministre de l’Économie, Robert Habeck, s’est opposé à un projet européen, baptisé Iris2. Ce programme, similaire à Starlink, serait jugé outre-Rhin, comme étant un peu trop favorable à la France.
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Décarbonisation : Mensonges d’Etat !
Copyright : DRPublié le 03 mai 2024Macron : le président du « Décarbonistan »
Le 24 avril, Emmanuel Macron a prononcé un discours à la Sorbonne en tant que candidat à la présidence de l’UE, non pas comme Charles Michel, mais en tant que véritable président d’une future union fédérale. Dans un discours de près de deux heures, il a annoncé, sans le dire, qu’il fallait fusionner les États en une seule entité dont le président - lui ? - dirigera tout le monde. Ce sera démocratique, bien sûr, mais les décisions s’appliqueront à tous, même si elles ne correspondent pas à la culture, aux fondements des nations fusionnées. Car il veut fusionner les nations comme il a fusionné des entreprises. Il a parlé de souveraineté, mais jamais de souveraineté nationale ; elle sera uniquement européenne.
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Le salaire décent, une réponse à la question sociale ?
Illustration ci-dessus trouvée sur la toile, sur le site de Famille Chrétienne.
Dans un précédent article, je dénonçais l’hubris capitalistique de M. Tavares et des rémunérations peu raisonnables au regard de la décence sociale. Mais, que faire face à ces excès qui semblent devenus si naturels que l’on en oublie parfois ce que devraient être la mesure et, au-delà, la justice sociales ? Plutôt que d’évoquer, à nouveau, la politique d’État possible face à cette situation, il me semble intéressant, cette fois-ci, de regarder ce que les grandes entreprises elles-mêmes peuvent faire pour remettre un peu de social dans l’économie : le cas de Michelin peut servir d’exemple utile et inciter à réfléchir à un « autre modèle »…
Certains, à la lecture des lignes précédentes (cf article précédent sur l’indécence sociale), hausseront les épaules et me taxeront peut-être d’utopiste (version sympathique) ou de démagogue (version classique), voire de dangereux gauchiste (version stupide). Et pourtant ! Si M. Tavares est le symbole d’une indécence sociale qu’il convient de dénoncer, sans doute parce qu’il représente et incarne le capitalisme dans ce qu’il peut avoir de plus odieux (1), il est des patrons qui n’ont pas son cynisme et son avidité, preuve s’il en faut que c’est un système idéologique et son esprit dominant qu’il faut combattre et non les chefs d’entreprise ou les cadres de celle-ci qui n’en sont, trop souvent (mais pas toujours, heureusement !), que le reflet ou les exécutants rendus dociles par l’intérêt ou la peur de ne plus valoir (ou paraître ?) aux yeux de la société contemporaine.
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Commerce avec la Russie : malgré les sanctions, les affaires prospèrent
Officiellement, bien sûr, nous sommes fâchés avec l’horrible, le méchant Poutine. Dans la réalité, les choses sont un peu différentes, puisque, discrètement, des sociétés occidentales dégagent des profits grandissants grâce à leur commerce avec la Russie. Face à la dégradation militaire de la situation en Ukraine, cette hypocrisie occidentale pose des problèmes grandissants.
Derrière le rideau de fumée des sanctions contre la Russie, les affaires continuent et se portent même très bien. Ainsi, le patron de Total Energies, Patrick Pouyanné, a reconnu aujourd’hui devant une commission sénatoriale qu’il fallait continuer à importer du gaz naturel liquéfié russe pour éviter une nouvelle flambée des prix en Europe.
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ATOS, le camarade commissaire Breton se dédouane des difficultés d’une société qu’il a dirigée pendant 10 ans !
La stratégie de Breton n’a pas été bonne. Ses choix ont été mauvais. Les résultats sont désastreux et ne peuvent plus être cachés aujourd’hui.
Le camarade commissaire Breton devrait donc faire preuve de moins de suffisance et plus d’humilité.
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Le RN et LFI critiquent la gestion financière du gouvernement et évoquent la possibilité d'une motion de censure avant la fin mai

Lors du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale, le gouvernement a été vivement critiqué par l'opposition, notamment La France insoumise (LFI) et le Rassemblement national (RN), qui ont évoqué la possibilité d'une motion de censure avant la fin mai. Les reproches ont porté sur l'incompétence et le manque de crédibilité dans la gestion des finances publiques.
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La facture de la supercherie écologique arrive, et elle est salée

par H16
Saperlipopette, la transition écologique, qui devait transformer nos sociétés en utopies vertes et riantes est en train de muter en zombie dont l’odeur de putréfaction devient difficile à camoufler : même la titraille journalistique la plus putassière ne parvient pas à évacuer les problèmes de plus en plus énormes provoqués par les décisions débiles que cette transition vers la misère nous impose.
Pourtant, tout avait été bien proprement décidé, correctement à l’abri de tout processus démocratique et de consultation régulière du peuple qui, un peu lourdaud, aurait pu tout faire dérailler : d’une part, parce qu’ils polluaient vraiment trop (mais si, puisqu’on vous le dit), il était clair qu’on devait se passer complètement des véhicules à moteurs thermiques d’ici 2030 quitte à basculer tout le monde à l’électrique, et d’autre part on allait simultanément se débarrasser de ce nucléaire qui apportait décidément trop de solution à tous nos problèmes.
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Note AA : Macron a gagé nos comptes épargnes

La fausse bonne nouvelle vient de tomber, la note de la France reste en AA. L’illusion de la stabilité budgétaire et d’une maîtrise des finances publiques se maintient. Fort de cet encouragement la macronie va pavoiser d’optimisme, on ne devrait pas tarder à entendre sur les ondes des radios de propagande le satisfecit gouvernemental se répandre comme une traînée de poudre. Ainsi s’éloigne sans doute le spectre d’une motion de censure qui aurait fait chuter Attal, le débat pour le pouvoir est clos. Sauf si les oppositions se penchent sur le pourquoi de cette soudaine et improbable mansuétude.

